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10 août 2025
L’OPPOSITION DANS LA RUE CE VENDREDI
L’opposition locale au niveau du département de Pikine compte descendre dans la rue, ce vendredi 25 février, pour dénoncer les irrégularités dans l’organisation du scrutin au niveau de certaines communes dont Pikine-Est, Pikine-Nord et à la Ville
Composée de quatre coalitions (Wallu Sénégal, And Defar sà gox, Yewwi askan Wi et de Rewum Ngor), l’opposition veut marcher demain vendredi à Pikine. Les opposants dénoncent les «irrégularités» qui ont émaillé le scrutin du 23 janvier dernier et la victoire de Benno Bokk Yaakaar (Bby) aux élections municipales au niveau des communes de Pikine-Est, Pikine-Nord et à la ville de Pikine. Ils ont annoncé cette manifestation hier au cours d’une rencontre avec la presse au siège de Pastef à Pikine-Est.
L’opposition locale au niveau du département de Pikine compte descendre dans la rue, ce vendredi 25 février, pour dénoncer les irrégularités dans l’organisation du scrutin au niveau de certaines communes dont Pikine-Est, Pikine-Nord et au niveau de la Ville de Pikine où elle a déjà déposé des recours pour l’annulation des résultats qui y ont été publiés.
La manifestation a été annoncée hier par les responsables de l’opposition au cours d’une conférence de presse. «L’opposition s’est aussi mobilisée ici à Pikine pour combattre l’injustice. Le combat doit être politique bien qu’on ait introduit un recours au niveau de la Cour d’appel. Car ce hold-up mûri ici à Pikine-Est, Pikine Nord et au niveau de la Ville de Pikine prouve que Benno Bokk Yaakaar (Bby) a bien mûri son coup. Il faut qu’on se mobilise pour faire face à cette injustice. Donc, nous marchons ce vendredi pour dénoncer les irrégularités notées dans ce scrutin et pour exiger la restauration de la volonté populaire des Pikinois», a soutenu le chargé de communication du Parti démocratique sénégalais (Pds), Mayoro Faye.
Abondant dans le même sens, le chargé des élections du Pds Cheikh Dieng appelle à une forte mobilisation des populations. «Nous avons déposé la demande de déclaration de marche pour que les autorités prennent toutes les dispositions requises pour l’encadrement de la manifestation. Nous appelons tous les responsables de Dakar, de Rufisque, de Guédiawaye ainsi que les leaders à venir prêter main forte à notre coalition.» Une position partagée par le coordonnateur départemental de Pastef, Cheikh Aliou Bèye, par ailleurs maire de Diamaguène Sicap Mbao, qui ajoute : «On a écarté Yewwi Askan Wi pour nous empêcher de prendre part au scrutin de la Ville et confisquer la volonté des Pikinois dans certaines communes. Mais cela ne passera pas. Nous demandons aux juges de la Cour d’Appel de lire le droit. Benno Bokk Yaakaar est finie ici à Pikine. Nous sommes prêts à tout pour défendre notre victoire. Nous avons déposé une déclaration de marche. Et vendredi, nous serons dans la rue. Nous demandons aux leaders de soutenir notre action. La Ville de Pikine appartient à l’opposition. Il en est de même pour Pikine-Est et Pikine-Nord. Donc Benno Bokk Yaakaar doit comprendre qu’elle est en fin de règne et qu’on ne la laissera pas imposer sa forfaiture.»
Revenant sur les raisons qui les incitent à contester la victoire de Benno Bokk Yaakaar, ces responsables de l’opposition affirment : «La technique de vol a été de prendre les cartes qui étaient censées être gardées au niveau de la Commission de distribution, pour les remettre à des jeunes non détenteurs de cartes d’électeurs en échange de 5 000 Fcfa ou 10 000 Fcfa, en leur demandant d’aller voter pour Benno Bokk Yaakaar. D’ailleurs, des sommations interpellatives ont été envoyées à ces jeunes qui sont prêts à témoigner au tribunal.»
LES CONTENTIEUX LIÉS AUX ÉLECTIONS LOCALES ET D’AUTRES SUJETS POLITIQUES À LA UNE
Les contentieux issus des élections municipales et départementales du 23 janvier dernier font partie des sujets dominants dans les quotidiens parvenus jeudi à l’APS
Les contentieux issus des élections municipales et départementales du 23 janvier dernier font partie des sujets dominants dans les quotidiens parvenus jeudi à l’APS.
La coalition Wallu, dirigée par le PDS d’Abdoulaye Wade, a annoncé une marche de protestation contre le ‘’holdup électoral’’, qu’elle accuse la majorité présidentielle d’avoir perpétré à l’encontre de ses candidats à la mairie de ville de Pikine et au conseil municipal de Pikine-Nord, selon L’info.
A Kaolack, Pape Demba Bitèye, le directeur général de la Société nationale d’électricité, a jeté l’éponge en retirant le recours qu’il a introduit auprès de la cour d’appel contre la victoire de la liste de Youssouf Bengelloune à l’élection du conseil départemental. ‘’Mieux, il a félicité le vainqueur et s’est engagé à le soutenir pour l’intérêt de Kaolack’’, lit-on dans L’info.
‘’La pilule de la défaite est si amère qu’ils ont du mal à l’avaler (…) Les mauvais perdants des élections locales sont de sortie et font feu de tout bois. Au mépris des règles les plus élémentaires de la démocratie’’, commente Le Vrai Journal. Il cite Aliou Sall, Lat Diop (Guédiawaye), Oumar Guèye (Sangalcam), Cheikh Dieng (Pikine) et Alé Lô (Taïba Ndiaye) parmi les ‘’mauvais perdants’’.
‘’Le feuilleton politico-judiciaire de la ville de Pikine est loin de (…) son épilogue (…) Wallu Sénégal et ses soutiens ne sont pas prêts à lâcher du lest’’, écrit Vox Populi, concernant la contestation menée par Cheikh Diop contre la victoire de la majorité présidentielle.
Sud Quotidien est préoccupé par l’‘’absence de politique de consolidation et de mise à jour de la Constitution du Sénégal’’.
‘’Les nombreuses modifications apportées à ce texte par les (…) présidents Wade et Sall (…) ont provoqué une prolifération des moutures du texte fondamental de la République’’, signale le journal.
Pour les élections législatives du 31 juillet prochain, ‘’les partis et les coalitions de partis devraient user d’astuces pour avoir les résultats escomptés. Ça ira du resserrage des rangs au choix des ‘bonnes’ personnes’’, écrit WalfQuotidien. Les ‘’relations ambiguës’’ entre Abdoulaye Wade et Macky Sall
Le parrainage des listes et la caution à payer par les candidats sont l’objet d’une concertation prévue ce jeudi entre le ministère de l’Intérieur et les leaders des partis politiques. ‘’Demander une caution et une liste de parrains restreint le nombre de listes’’, affirme un expert des élections interrogé par Bés Bi Le Jour.
La défaite de certains candidats de la majorité présidentielle aux élections du 23 janvier a retardé la nomination du Premier ministre, selon Tribune.
‘’Les élections locales ont (…) déréglé le plan de Macky Sall’’, affirme le journal, selon lequel des ‘’perdants’’ figuraient sur la ‘’shortlist’’ du chef de l’Etat.
Macky Sall ne voudrait pas compter avec les candidats battus aux élections locales, laisse entendre Tribune, rappelant que le poste de Premier ministre, supprimé en 2019, a été restauré fin 2021.
‘’Devant une législature finissante, faire un remaniement ministériel ne semble pas être la meilleure manière de remobiliser les troupes’’, analyse Le Quotidien.
Le journal EnQuête décrypte les ‘’relations ambiguës’’ d’Abdoulaye Wade avec Macky Sall. ‘’Dans ses relations tumultueuses avec le PDS, Macky Sall (…) décide. Wade subit’’, analyse-t-il.
Les relations du président de la République et la jeunesse sont des plus cordiales depuis le triomphe des Lions à la Coupe d’Afrique des nations de football, le 6 février, selon le Témoin Quotidien. Elles se sont améliorées encore avec l’inauguration, sous l’égide du chef de l’Etat, du stade Abdoulaye-Wade, mardi dernier.
Selon Source A, l’enquête ouverte après l’incendie du building administratif blanchit la société chargée de la rénovation de ce bâtiment de l’Etat. ‘’Les études de trois cabinets, dont Veritas, ont estimé que Bamba Ndiaye SA a présenté des états de service irréprochables’’, note le journal.
Les ‘’signes d’essoufflement’’ de la Sonacos
‘’Crise scolaire : les enseignants promettent de chauffer la rue’’, titre Kritik’, annonçant une marche de protestation prévue dans les prochains jours à Dakar.
Selon L’Observateur, les élèves et les enseignants ont trois cents heures à rattraper à cause de la grève. ‘’Les élèves en classe d’examen entre angoisse, lassitude et craintes’’, ajoute-t-il.
L’As évoque la pénurie d’eau survenue à l’hôpital Matlaboul Fawzayni de la ville de Touba. Le forage qui approvisionne cet établissement de santé, l’un des plus importants du pays, est en panne depuis trois mois, selon L’As.
L’Office national de l’assainissement du Sénégal a entamé la dépollution de la baie de Hann. ‘’Jadis attrayante, la baie de Hann, longue de 14 km, est dépouillée de son apparat. Son rayonnement se conjugue au passé. Sa beauté s’est éclipsée’’, lit-on dans Le Soleil.
Le journal se souvient de ‘’la belle vie qui, naguère, se menait’’ autour de cette partie du littoral de Dakar.
La collecte de graines d’arachide menée par la Sonacos est ‘’ratée’’, selon Libération. ‘’La Sonacos montre des signes d’essoufflement’’, ajoute le journal.
LE PÔLE DES NON-ALIGNÉS PROPOSE CINQ MILLIONS FCFA MONTANT POUR LA CAUTION AUX LEGISLATIVES
Dans le cadre des avis consultatifs en vue de la fixation du montant de la caution pour les élections législatives du 31 juillet 2022, une rencontre est prévue demain à l’hôtel Ngor Diarama.
Les élections législatives sont fixées pour le 31 juillet 2022. En attendant cette échéance, différents actes préparatoires sont posés par les autorités chargées de l’organisation du scrutin et parmi lesquels la fixation de la caution. Si en 2017, le montant était de quinze millions, le pôle des non-alignés propose qu’il soit réduit à cinq millions FCFA.
Dans le cadre des avis consultatifs en vue de la fixation du montant de la caution pour les élections législatives du 31 juillet 2022, une rencontre est prévue demain à l’hôtel Ngor Diarama. A en croire une note parvenue hier à «L’As», chaque pôle ou coalitions de partis politiques (majorité, opposition et non-aligné) aura trois représentants pour observer les mesures barrières liées à la pandémie à coronavirus. «Les partis n’appartenant à aucun de ces pôles ; de même que les entités regroupant des personnes indépendantes sont priés de se faire représenter par une seule personne», lit-on dans le communiqué.
Joint par «L’As», le coordonnateur du pôle des non-alignés, Déthié Faye, a indiqué que cet exercice est une formalité légale qui devrait permettre au ministre de l’Intérieur de prendre en compte les avis motivés des acteurs politiques avant de fixer le montant de la caution. «Chaque entité pourra donner son avis et proposer un montant», souligne-t-il avant d’indiquer que la caution ne devrait pas, en toute logique, dépasser cette année cinq millions. Il faut noter qu’en 2017, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique avait fixé la caution à quinze millions de nos francs. Une somme qui était versée sous forme de chèque et non en espèce à déposer à la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC). Il était également prévu que le mandataire qui dépose le chèque soit muni d’un acte de désignation de son parti ou de son organisation. On se rappelle que la somme des 15 millions Fcfa n’avait pas empêché la floraison des candidatures avec plus de quarante listes enregistrées. A la question de savoir si les cinq millions ne risquent-ils pas de nous faire revivre le même phénomène qu’en 2017, Déthié Faye rétorque que le parrainage sera là pour constituer un second filtre. «Le parrainage se chargera d’éliminer certaines listes», renchérit-il.
A en croire toujours Monsieur Faye, la caution des cinq millions Fcfa devrait être symbolique, si on ne veut pas promouvoir une démocratie censitaire. Il faut relever que le parrainage a été vivement contesté lors de la présidentielle de 2019 avec de nombreuses candidatures rejetées. D’ailleurs, certains candidats avaient attaqué ces décisions devant le conseil constitutionnel en vain. Et pour les élections législatives, il y aura à coup sûr des contestations d’autant que le comité chargé de valider les parrainages n’est pas une juridiction à l’instar du conseil constitutionnel pour la présidentielle. En effet, pour les élections législatives, cette tâche reviendra à une cellule logée au niveau du ministère de l’Intérieur et qui regroupe les principaux acteurs du processus électoral.
UNE ÉLÈVE DE 18 ANS SE PLIE À LA VOLONTÉ DE L’ARNAQUEUR
Pour éviter que les photos nues de son père ne soient publiées dans les réseaux sociaux, elle a cédé aux ordres d’un maître chanteur qui l’a contrainte à verser dans l’escroquerie via Orange Money
Elève en classe de terminale, Adja D. Seck a versé dans l’escroquerie afin de préserver l’honneur de sa famille. Pour éviter que les photos nues de son père ne soient publiées dans les réseaux sociaux, elle a cédé aux ordres d’un maître chanteur qui l’a contrainte à verser dans l’escroquerie via Orange Money. Alpaguée pour son acte, elle été jugée et condamnée. Heureusement, elle a été dispensée de la peine.
Les faits se sont produits à Bargny où Adja D. Seck, élève en classe de Terminale, a été traînée en justice pour escroquerie sur un montant de plus de 2 millions au préjudice de la Sonatel.
Dans sa narration des faits, cette fille de 18 ans prétend qu’elle a été victime de chantage. Il y a 5 mois, elle a reçu des messages via WhatsApp de la part d’une certaine Angela Gomis qui lui aurait envoyé une vidéo obscène de son père. «Elle m’a fait savoir qu’elle allait la publier sur internet si je n’exécutais pas ses ordres. Au début, elle voulait me pousser dans la prostitution en faisant de moi une escort-girl. Quand j’ai dit niet, elle m’a ordonné de me rendre dans des boutiques qu’elle ciblait pour les gruger. A chaque fois, je proposais un paiement par Orange Money à ces commerçants. Aussitôt après le transfert, elle annulait l’opération parce qu’elle avait accès à mon compte», raconte la prévenue qui dit avoir déposé, contre la nommée Angela Gomis, une plainte qui est restée sans suite. Après son arrestation, elle a, de concert avec les enquêteurs, fixé un rendez-vous avec la dame qui, malheureusement, a fait faux bond.
A l’en croire, Angela Gomis alimentait son compte Orange Money pour lui permettre de faire les opérations. Elle ciblait aussi les bijouteries. «Elle m’a transféré deux fois 50 000 et 30 000 FCFA que je n’ai pas retirés», dit-elle d’un air sincère. Selon l’avocat de la Sonatel, les déclarations de la prévenue ne sont pas dignes de foi. «J’ai l’impression d’être dans une situation surréaliste. Je n’ai pas compris qu’une jeune de 18 ans puisse s’ériger en défenseur de l’honneur de sa famille. Elle n’a pipé mot sur ce qui s’était passé. Et cela me semble flou. Ce qu’on a tenté de lui faire faire, c’est de procurer à cette personne tapie dans l’ombre de l’argent. Elle a pris le risque d’aller vers les commerçants pour leur soutirer de l’argent. Durant deux mois, elle part de bijouterie en bijouterie pour les contacter et se faire de l’argent pour une personne qui n’est pas connue. Malheureusement, la personne qui l’a contactée n’a pas été alpaguée. Elle a dit que la personne lui remettait chaque mois 100 000 à 200 000 Fcfa. Toutes les victimes sont parties se plaindre à la Sonatel. Le montant du préjudice se chiffre à plus de 2 millions Fcfa pour la Sonatel», affirme le conseil de la partie civile qui réclame le franc symbolique.
Selon Me Bamba Cissé qui assure sa défense, la prévenue vient tout juste d’entrer dans la cour des grandes. «Elle a agi sous la contrainte d’Angela Gomis. Elle a mis à la disposition de l’enquête la capture d’écran de ses discussions avec la dame. C’est une cause de non-imputabilité. On lui a proposé d’être une escort-girl. Angela Gomis lui a proposé de se prostituer. On lui a envoyé une vidéo où son père était nu. Pour sauver l’honneur de sa famille, elle a accepté d’exécuter des ordres. Elle doit faire le baccalauréat. Elle n’a pas agi parce qu’elle était cupide, elle a agi pour sauver l’honneur de sa famille. Elle n’est pas mature. Si vous estimez qu’il y a escroquerie sur les commerçants, dispensez-la d’une peine ferme», a plaidé Me Cissé qui sollicite aussi une application bienveillante de la loi. Le juge a déclaré la fille coupable d’escroquerie avant de la dispenser de peine.
LE RÉSEAU DES ÉLEVEURS DU SÉNÉGAL TIRE SUR LES PRODUCTEURS
Hausse du prix de l’aliment de volaille - La hausse du prix de l’aliment de la volaille notée depuis 2019 asphyxie les acteurs de l’aviculture.
Le siège du Fapp a accueilli, hier, le Réseau des Eleveurs du Sénégal (RES) pour alerter l’opinion sur les difficultés du sous-secteur de l’aviculture. Le RES accuse les producteurs d’être à l’origine de la hausse du prix de l’aliment de volaille.
La hausse du prix de l’aliment de la volaille notée depuis 2019 asphyxie les acteurs de l’aviculture. Une situation que dénonce avec la dernière énergie le Réseau des Eleveurs du Sénégal (RES) qui souligne que le prix de l’aliment de volaille qui est passé de 14.500 Fcfa à 17.500 Fcfa, en trois ans. Ce qui impacte sur le prix du poulet de chair et grève le panier de la ménagère.
Selon les membres du RES, cette inflation risque de faire disparaitre les petits éleveurs des exploitations familiales. Ce qui va créer un chômage endémique dans un sous-secteur qui génère plus de 2.000 emplois directs et/ou indirects.
Selon le porte-parole du RES, Mouhamadou Lamine Thioune, une réunion s’est tenue avant-hier avec les producteurs d’aliment que sont Avisen, Nma, Sedima pour trouver un terrain d’entente, mais aucune solution n’a été trouvée. Lors de cette rencontre, souligne-t-il, le président des producteurs d’aliment, Claude Demba Diop, leur a servi un discours technique. «Les producteurs ont campé sur leur position de maintenir la hausse. Ils estiment que ce sont les cours mondiaux des intrants tels que le maïs, le soja…qui ont connu une flambée. Ils trouvent que la hausse du prix de l’aliment va s’accentuer davantage», rapporte Monsieur Thioune.
Un discours qui est qualifié de capitaliste par le RES qui appelle tous les aviculteurs à être dans une dynamique de synergie d’actions pour faire face aux producteurs. «Car, une partie n’a pas le droit d’augmenter de façon unilatérale les prix sans une concertation inclusive avec tous les acteurs. Nous demandons également les autorités des ministères de l’Elevage, de l’Emploi et du Commerce à rencontrer les producteurs afin de régler l’inflation du prix de l’aliment de volaille».
A défaut de cela, alerte M. Thioune, beaucoup d’emplois vont disparaître. Par conséquent, il invite les producteurs d’aliment et l’Etat à œuvrer dans le sens de stabiliser le secteur. «Nous souhaitons que nos collaborateurs nous facilitent la tâche, que ce soit les producteurs ou l’Etat. Et désormais, le prix du poulet de 1 à 1.5 kg sera vendu à 2 000 francs», décrète le porte-parole du RES.
Tirant la sonnette d’alarme, Guy Marius Sagna peint un tableau sombre du secteur de l’aviculture à cause de la hausse du prix de l’aliment de la volaille. «Le poulet risque de se faire rare. Le prix de la viande blanche la plus consommée au Sénégal sera insoutenable par la bourse des populations. Le taux de mortalité des Pme va augmenter et par ricochet le taux de chômage. Depuis 2005, l’Etat n’a pas fait assez d’efforts pour améliorer les conditions du secteur de l’élevage, notamment l’aviculture. Les autorités doivent trouver des solutions par des subventions entre autres. Mais depuis 20 ans, l’Etat n’arrive pas à intégrer les secteurs de l’agriculture et de l’élevage pour faciliter la production d’aliment pour l’élevage. Nous invitons le gouvernement à réunir les acteurs autour des assises du secteur pour savoir les problèmes de l’élevage et trouver des solutions définitives», a indiqué le leader du mouvement Frapp France Dégage.
L’HÔPITAL MATLABOUL FAWZAYNI DE TOUBA ALIMENTÉ PAR DES CAMIONS-CITERNES
Sidérés par la situation qui prévaut dans leur structure sanitaire, les travailleurs de l’hôpital Matlaboul Fawzayni ont fait une sortie pour exprimer leur colère. D’après eux, le forage de l’établissement est en panne depuis plus de trois mois.
La situation est plus qu’alarmante à l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba qui reçoit chaque jour des dizaines et des dizaines de patients venues de la ville sainte et des localités environnantes. Selon les agents de la structure sanitaire, le forage qui doit alimenter l’hôpital est en panne depuis environ quatre mois. «Nous avons décidé de faire face aujourd’hui à la presse pour dénoncer la situation déplorable qui prévaut à l’hôpital. Nous sommes restés durant trois mois sans eau. Et tout le monde connait l’importance de l’eau au niveau des populations, notamment dans les structures sanitaires. Les médecins n’ont pas d’eau pour se laver les mains, après avoir prodigué des soins aux patients. Les malades et leurs accompagnants également ont du mal à trouver de l’eau au sein de la structure sanitaire pour leur toilette et leur hygiène. Et cette situation favorise la propagation des maladies au sein de l’établissement sanitaire. Car, les médecins peuvent être des vecteurs de transmission de maladies entre les patients s’ils ne disposent pas d’assez d’eau pour se laver les mains», alerte Pape Médoune Niang, secrétaire administratif de la sous-section du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) du centre hospitalier national Matlaboul Fawzayni.
A l’en croire, la structure sanitaire est alimentée depuis la panne du forage par des camions-citernes. Ce qui est loin d’être une solution pour le syndicaliste. «Nous interpellons le Président Macky Sall sur ce qui se passe ici. Nous lui demandons de corriger cette anomalie dans les meilleurs délais, car l’hôpital Matlaboul Fawzayni est un hôpital de niveau 3. Les gens viennent de beaucoup de localités pour se soigner dans la structure sanitaire. Et l’eau provenant de citernes qu’on utilise ici n’est pas la mieux indiquée pour alimenter une structure sanitaire. Nous avons adressé des lettres aux autorités, le ministère de la Santé et le ministère de l’Hydraulique. Nous avons informé le gouverneur et le préfet», a-t-il expliqué lors d’une rencontre avec la presse.
Pape Médoune Niang invite également l’Etat à terminer la construction du bâtiment qu’il avait transformé en Centre de traitement des épidémies (CTE) au moment de l’apparition du coronavirus dans la cité religieuse.
«LE SENEGAL DOIT ETRE AU CŒUR D’UNE NOUVELLE REVOLUTION CULTURELLE…»
Selon l’essayiste et spécialiste des relations internationales, Hamidou Anne, l’arrivée en force de nouveaux centres culturels occidentaux propulse le Sénégal au cœur des enjeux du monde.
Le Sénégal et sa stabilité démocratique ont toujours été pensés, par le Président Senghor, comme «un lieu symbolique d’accueil et d’expérimentation de toutes les cultures». Selon l’essayiste et spécialiste des relations internationales, Hamidou Anne, l’arrivée en force de nouveaux centres culturels occidentaux propulse le Sénégal au cœur des enjeux du monde.
On a constaté ces derniers mois, l’implantation de plusieurs centres culturels occidentaux au Séné¬gal. Qu’est-ce qui pourrait expliquer, selon vous, cet engouement ?
Ce n’est pas nouveau comme phénomène, les pays occidentaux ont toujours déployé leur art de vivre à l’étranger dans les valises, notamment de leurs représentations diplomatiques. L’Institut français, le Centre culturel américain, le Goethe institute, Aula Cervantès témoignent d’une présence longue de ces pays à Dakar et d’une volonté de transmettre et partager leurs cultures et valeurs. En revanche, ce qui est nouveau, eu égard à la nouvelle configuration de la scène internationale, c’est que de nouvelles puissances veulent aussi vendre leur culture, à travers ces outils de projection, à l’étranger, c’est ainsi que je conçois l’arrivée des Chinois, des Turcs, etc. Ce qui confirme à nouveau que la volonté d’influence à travers la langue, la culture et les valeurs, est corrélée à la prospérité économique.
Est-on à la veille de rivalités d’influence entre les puissances européennes au Sénégal ?
L’histoire suit son cours, presque normal. Il ne s’agit pas ici d’une nouvelle rivalité à inventer, il faut seulement encastrer cette course à l’influence dans un pays à haute intensité politique et symbolique comme le Sénégal, comme une volonté de peser dans les relations internationales à travers le soft power. Le Sénégal est un pays démocratique, de paix et de stabilité, un pays d’accueil et d’hospitalité qui, par conséquent, se prête à ce type d’exercice.
Peut-on parler d’un choc des cultures dans ce cas ?
Je dirais qu’il s’agit d’une opportunité supplémentaire pour des jeunes Sénégalais, étudiants, artistes et intellectuels, de se confronter à des savoirs et des imaginaires jusque-là éloignés, afin de continuer avec des gens venus d’ailleurs à «faire-monde». Senghor pensait notre pays comme un lieu symbolique d’accueil et d’expérimentation de toutes les cultures. Il voulait forger un citoyen sénégalais ouvert au monde et ancré dans ses racines culturelles. Je ne crois pas à la théorie bien connue du choc des civilisations, je pense l’époque comme une formidable opportunité d’alliage des diverses influences, dans le respect de la dignité et la sensibilité de chacun. Il faut propulser le Sénégal au cœur des enjeux du monde.
Quel est l’intérêt de ces puissances étrangères à vouloir construire et/ou renforcer leurs centres culturels ici, au Sénégal ?
Le Sénégal est une démocratie certes perfectible, mais nous sommes un grand pays bâti par un grand homme, Léopold Sédar Senghor. Mon ami, le poète Hamidou Sall, nous rappelle à juste titre que Senghor a théorisé dès 1961, sa volonté de faire du Sénégal la Grèce de l’Afrique, c’est-à-dire un lieu symbolique qui accouche d’une civilisation à même de proposer au monde un humanisme salvateur, qui serait issu des entrailles de l’Afrique. Il ne faut jamais oublier que notre pays a été fondé par un poète doublé d’un homme politique, donc une personnalité riche de mots, d’émotions, de pensées et d’actions. Que le Sénégal soit un pays attractif pour la culture, les langues et la pensée des autres, relève de l’évidence. Dans l’imaginaire collectif mondial, nous sommes le pays des penseurs, des intellectuels et des hommes et des femmes imbibés de la magie de la culture. Il nous reste d’être digne de ce glorieux passé, dont l’étiolement inquiétant doit nous interpeller davantage.
Faut-il s’attendre à une invasion de l’Occident ?
Je me méfie de l’usage de certains mots issus du vocabulaire de ceux-là ailleurs, et ils sont désormais chez-nous et ont une conception étriquée de l’identité, de la culture ou de la religion. Je n’ai rien en commun avec les militants de la guerre des races, qui pensent le monde relativement à la couleur de peau ou la pratique religieuse. Je ne crois pas au fantasme de l’invasion ; j’essaie d’ailleurs à travers des livres et dans vos colonnes, chaque semaine, de combattre les partisans du choc des civilisations, en leur opposant un humanisme exigeant.
Est-ce que cette invasion vous inquiète ?
Elle ne saurait m’inquiéter, car je n’y crois pas. Mais, je constate que l’humanité traverse un moment critique à travers notamment la parade des populistes autoritaires, caractérisés par leur médiocrité et leurs idées morbides. Le fait qu’ils prospèrent partout doit mobiliser les progressistes et les humanistes autour de nouvelles utopies à faire advenir ensemble autour de la démocratie, des libertés et de l’intelligence.
Mais qu’est-ce que le Sénégal pourrait en tirer comme bénéfice ?
N’en déplaise aux concepteurs d’une humanité rabougrie qui pensent l’autre comme ennemi, le Sénégal ne peut être à la marge du monde. Il doit être même au cœur d’une nouvelle révolution culturelle, qui sacralise le dialogue critique et construit des ponts à la place des barrières. Ce mardi 22 février, Diamniadio a été la capitale du monde libre. Pendant que l’Europe, éternelle donneuse de leçons, faisait face à des actes de guerre en Ukraine, la jeunesse sénégalaise montrait à la face du monde, une image de fête, de joie, de communion et de paix.
«MA POSITION N’A PAS CHANGE ; JE SUIS POUR UNE CO-ORGANISATION GUINEE-SENEGAL»
Sa proposition d’une co-organisation de la Can 2025 de la Guinée et du Sénégal avait fait débat à Conakry. Mais le président Antonio Souaré, par souci d’efficacité et de réalisme, maintient toujours sa position.
Sa proposition d’une co-organisation de la Can 2025 de la Guinée et du Sénégal avait fait débat à Conakry. Mais le président Antonio Souaré, par souci d’efficacité et de réalisme, maintient toujours sa position.
Le président du club de la Guinée, Horoya Ac, milite pour une co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2025 avec le Sénégal, même si la compétition est pour le moment attribuée à son pays. L’ancien président de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (Ufoa A) était présent mardi à l’inauguration du Stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.
«Je pense toujours à une co-organisation avec le Sénégal en me rasant le matin»
«Je ne me suis jamais exprimé sur le sujet parce que j’ai beaucoup été attaqué quand j’ai émis l’idée. Je suis acteur du football. Je travaille pour le développement. J’investis dans le football. Mais quand je vois que deux grands pays comme la Guinée et le Sénégal peuvent aller ensemble pour une organisation réussie, je le dis tout haut. Donc ma position n’a pas changé ; je suis pour une co-organisation Guinée-Séné¬gal», insiste le président d’un des clubs les plus titrés en Guinée et souvent présent lors des compétitions africaines. Avant de poursuivre : «Quand vous êtes panafricain, ne prenez pas tout seul, ne prenez pas tout pour vous. Donc, c’est une équation qui va bientôt se poser. Et quand elle va se poser, les décideurs vont se décider, mais c’est une très bonne idée, il faut penser à une co-organisation avec le Séné¬gal déjà en se rasant le matin.»
«On nous demande 6 stades, vous devez faire minimum 12 terrains d’entraînement…»
A l’en croire, la faisabilité d’une telle co-organisation ne devrait poser aucun problème. «Nous sommes liés. On doit partager le football d’aujourd’hui. Le Sénégal vient de donner l’un des meilleurs stades d’Afrique, aujourd’hui. La Guinée a aussi un tout nouveau stade. On nous demande aujourd’hui 6 stades. La logistique est très lourde. Quand vous faites 6 stades, vous devez faire minimum 12 terrains d’entraînement avec tout ce qu’il faut, les hôtels, les routes… Il vaut mieux couper la poire en deux. Pour cela, il n’y a pas de problème entre le Sénégal et la Guinée. On sera tous fiers de réussir l’organisation de cette compétition. Mais ce sont les chefs d’Etat qui vont décider.»
Connu pour son engagement dans le développement du football en Guinée, mais aussi à travers la sous-région, le président du Horoya Ac promet de tout mettre en œuvre pour une possible co-organisation des deux pays.
«Tout ce qui peut faire avancer le football, je me bats pour ça. La passion me traverse. Ma passion, c’est le football. Donc, je suis pour tout ce qui peut faire avancer le football, je ne regarde pas la couleur, je ne regarde pas le pays, je ne regarde pas l’homme, l’individu, je ne regarde que le football», a confié l’ancien président de l’Ufoa A.
«Macky Sall est un Président du développement»
Evoquant l’inauguration du Stade Me Abdoulaye Wade, le président du Horoya Ac se réjouit que le Sénégal et l’Afrique puissent disposer d’une telle infrastructure. «C’est une soirée extraordinaire. Ce n’est pas pour le Sénégal seulement, c’est pour toute l’Afrique. C’est une fierté africaine. Nous devons tous être fiers, tous aspirer encore à avoir des stades comme ça pour le futur, pour la jeunesse qui est l’avenir. Ceux qui vont jouer dans ce stade, ils auront eu plus de chance que ceux qui jouaient à Demba Diop.»
Selon l’ancien président de la Féguifoot, le mérite d’un tel joyau revient «à un seul homme qui a la vision : c’est le président de la République, son Excellence Macky Sall. C’est un Président du développement. Bravo à lui».
A noter qu’en plus de l’entraîneur sénégalais, Lamine Ndiaye, Horoya compte dans ses rangs, l’ancien pensionnaire de Génération Foot, l’arrière gauche, Khadim Diaw, mais aussi, l’ancien gardien de but des Lions, Khadim Ndiaye, en qualité de préparateur des gardiens.
SEYNI NDIR SECK FIERE DES LIONNES
Foot féminin – Qualification à la Can - La présidente de la Commission de football féminin à la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Seyni Ndir Seck, a dit toute sa joie de voir les Lionnes retrouver la Can, 10 ans après une première qualification
La présidente de la Commission de football féminin à la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Seyni Ndir Seck, a dit toute sa joie de voir les Lionnes retrouver la Can, 10 ans après une première qualification. Dans cet entretien avec l’Aps, elle explique comment elle a vécu ce match de qualification et les perspectives du foot féminin.
Comment avez-vous vécu cette qualification à la Can, 10 ans après une première participation à cette compétition ?
J’ai vécu tout cela avec soulagement et fierté parce que depuis cinq ans nous sommes à la tête de la commission et nous avons essayé de mettre en place un dispositif pour arriver à un tel résultat. Maintenant, on peut dire que c’est fait, mission accomplie. Il reste qu’il y a une Coupe d’Afrique (des nations) à préparer. Sur le moment, j’étais très émue et je peux vous révéler que je n’ai pas pu rester en loge officielle lors de la série de tirs au but. Je suis allée parler aux filles en leur disant que ça allait bien se passer.
Et la veille du match de qualification contre le Mali… ?
J’avais hyper peur, je suis allée au lit vers 23 heures mais je n’ai pas pu trouver le sommeil. J’avais le cœur qui battait à plus de 100 à l’heure. J’ai été obligée de marcher dans les couloirs de l’hôtel, je l’ai fait en compagnie de Samsidine (Diat¬ta), délégué fédéral, et du préparateur physique. Bizar¬rement, le jour du match, j’étais plutôt zen et j’ai attendu les tirs au but pour descendre afin de parler aux filles. Et après le dernier tir au but, j’ai couru vers le coach.
Quelles sont perspectives pour le football féminin avec ce retour à la Can ?
Nous avons mis en place une stratégie de développement qui n’a pas encore commencé à prendre forme, à part au niveau des équipes nationales féminines. En plus de la sélection A, nous avons une Equipe nationale U20 et celle U17. Toutes ces équipes sont engagées dans les compétitions internationales. D’ailleurs, les U20 sont à deux matchs d’une qualification historique en Coupe du monde de leur catégorie. Ce sera contre le Nigeria avec match aller vers le 12 mars à Dakar et vers le 25-26 du côté du Nigeria. Cette qualification à la Can doit aider à encore aller de l’avant dans la formation des coachs femmes. Actuellement, un travail est en train d’être fait et nous sommes, avec la Direction technique nationale, sur le point de mettre en place un stage de formation en Licence C pour les anciennes internationales titulaires de la licence D. Au niveau du championnat, nous avons été obligés de remettre la formule en deux poules. Pour la poule unique, ce n’est que partie remise.
La Cour d’appel rejette le recours de «And Siggil Thiès»
A la commune de Thiès-Est, malgré l’installation de Me Ousmane Diagne et de son équipe de la coalition Yewwi Askan Wi, la bataille des Locales s’est poursuivie à la barre de la Cour d’appel de Thiès. C’est suite au recours déposé par la coalition «And Siggil Thiès» qui estime que le vote a été irrégulièrement prolongé dans beaucoup de bureaux de vote, notamment à l’école Kaba Sall fief du maire élu, sans acte officiel permettant une telle prolongation. La coalition du président Abdoulaye Dièye avait confié le dossier à un pool d’avocats aux fins d’annulation du vote dans les bureaux visés. L’affaire a été appelée par la Cour d’appel lors de l’audience d’hier. Et selon nos sources, le recours a été rejeté, car les récriminations soulevées n’étaient pas consignées dans les procès-verbaux. Ainsi, la Cour d’appel de Thiès a confirmé la victoire de la coalition Yewwi Askan wi et l’installation du maire élu Me Ousmane Diagne. Bara Ndiaye débouté à Méouane A la commune de Méouane, département de Tivaouane, la Cour d’appel de Thiès n’a pas donné une suite favorable au recours introduit par le maire sortant Bara Ndiaye, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, aux fins d’annulation du vote dans certains bureaux. Ainsi, la victoire de Cheikh Tidjane Sall, par ailleurs, Directeur du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales de Thiès (CROUS-T) a été confirmée. D’ailleurs, dès que la décision de la Cour d’appel a été rendue, le maire sortant Bara Ndiaye s’est rendu à Méouane pour se soumettre à l’exercice républicain de la passation de service. Et le nouvel édile Cheikh Tidjane Sall a désormais la voie libre pour dérouler ses activités de développement de la commune. Il était allé à l’assaut des urnes sous la bannière du Parti Socialiste (PS), après que Bara Ndiaye a été choisi comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, au moment où la majorité des partis alliés au niveau local l’avait désigné. Cheikh Sall est membre de l’Alliance pour la République (APR) et il a joué un rôle important dans la victoire de 2012 qui a porté le Président Macky Sall au pouvoir.
Boy «djinné» condamné à 6 mois ferme pour évasion
Le tribunal correctionnel de Dakar a rendu son verdict hier sur l’évasion de Baye Modou Fall alias Boy «djinné». Le juge a condamné le fugitif à 6 mois de prison ferme. Ses acolytes qui ont été arrêtés avec lui lors de l’évasion ont écopé d’une peine de 3 mois ferme. Plus chanceux, les gardes pénitentiaires suspectés d’être ses complices ont été relaxés. Pour rappel, les prévenus ont été traînés en justice pour association de malfaiteurs et complicité d’évasion. Les gardes pénitentiaires Idrissa Diop, Amath Ndong et Djibril Ciss ont soutenu qu’ils dormaient au moment où le fugitif coupait la grille de la fenêtre. C’est à 5h du matin qu’ils ont constaté sa disparition au moment de la ronde. Selon Djibril Ciss, la porte de la maison d’arrêt et de correction était bien fermée et Boy «djinné » a escaladé le mur à l’aide d’une corde attachée de l’extérieur à un véhicule. Quant au téléphone portable, dit-il, le fugitif le détenait par devers lui avant les faits, car il a été surpris une fois en train de parler au téléphone lors d’une fouille. Mais il s’était précipité pour jeter le téléphone dans les toilettes.
Une attestation de vaccination anti-covid-19 avec QR code
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale facilite les choses aux voyageurs hors du pays. En effet, la Direction de la Prévention informe qu’il est désormais possible d’obtenir à la demande une attestation de vaccination anti-covid-19 avec QR code au niveau des districts sanitaires et des régions médicales, sur présentation de la carte de vaccination et d’une pièce d’identité. Il s’agit pour les autorités sanitaires d’authentifier la carte de vaccination et de vérifier les informations qui y sont mentionnées par lecture du code.
Lansana Gagny Sakho pas charmé par le stade Me Wade
L’euphorie autour de l’inauguration du stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio n’emballe pas Lansana Gagny Sakho. Dans un post publié sur sa page Facebook, l’ancien Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (Onas) semble plutôt préoccupé par les grèves à répétition dans le secteur de l’éducation. «Lancés le 20 février 2020, les travaux du stade Olympique de Diamniadio qui ont coûté 156 milliards de FCFA ont été bouclés en 17 mois. Lancé le 30 mars 2018 soit près de deux années avant les travaux du stade de Diamniadio et d’un coût global de près de 125 milliards de FCFA, le programme «Zéro abri provisoire» qui devait permettre la construction de 6369 salles de classe n’est pas toujours bouclé», a écrit M. Sakho qui reste convaincu que la recherche et l’éducation doivent être les priorités absolues d’une nation. Mieux, souligne l’ancien DG de l’Onas, on ne pourra jamais lutter efficacement contre la violence et le chômage si on ne mène pas un combat pour la connaissance. A ses yeux, ce combat est un ingrédient essentiel dans la vie des nations.
Plus de 700 mille doses de vaccins contre la covid périmées
Il y a de cela un an que la campagne de vaccination contre la covid-19 a été lancée au Sénégal. D’après le coordonnateur du Programme Elargi de Vaccination (PEV), Dr Ousseynou Badiane, la campagne a connu des hauts et des bas. A l’en croire, le Sénégal est présentement à 2,5 millions de personnes qui ont reçu au moins une dose de vaccins et plus de 02 millions sont complètement vaccinées. Malgré cela, le ministère de la Santé a commencé d’administrer les doses de rappel. Mais, indique Dr Badiane, ce n’est pas la grande affluence pour le moment. En tout cas, tous ceux qui souhaitent prendre leur 3e dose peuvent se rapprocher de la structure de santé la plus proche.
Plus de 700 mille doses de vaccins contre la covid périmées (bis)
Dr Badiane renseigne par ailleurs que le bilan pour les vaccins périmés n’est pas encore exhaustif. Mais on peut retenir que plus de 700 mille doses de vaccins contre la covid-19 sont périmées, depuis le début. Cette situation s’explique, selon lui, par la courte durée de vie des vaccins mais aussi leur faible utilisation ces derniers temps. Pour ce qui est du boycott de la Fédération des Syndicats de santé (F2S) du 2e passage de la vaccination contre la polio, le coordonnateur du PEV minimise. Selon lui, c’est un seul syndicat qui va boycotter la campagne. A l’en croire, c’est une partie du personnel de santé qui menace de boycotter, mais dans tous les cas, par rapport aux préparatifs, tout se passe bien pour le moment bien.
19 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le Sénégal a enregistré de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 1346 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 19 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 1,41%. Les nouveaux cas sont composés de 01 cas contact, 01 cas importé enregistré au niveau de l’AIBD et de 17 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis entre les départements de Dakar (05), Keur Massar (03), Pikine (02), Rufisque (01). Dans les régions du pays, 03 contaminations communautaires ont été signalées à Mbour, à Ziguinchor (01), à Kaffrine (01) et 01 à Tambacounda. Si 23 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, 01 décès a été enregistré ce mardi 22 février 2022.Depuis le 02 mars 2020, 85619 cas de covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 83556 guéris et 1960 décès. Actuellement, 102 patients sont sous traitement. D’après le ministère de la Santé, le nombre de total de personnes vaccinées est de 1 441 510.
Démenti sur les audiences de Paris
Dans notre édition d’avant-hier, nous avons écrit que le chef de l’État a rencontré fin 2020 début 2021 son prédécesseur Me Abdoulaye Wade à l’ambassade du Sénégal à Paris où il a été question de la restitution de la villa du Point E. Une source proche du Président Macky Sall a démenti formellement cette information. «Le Président Sall n’a jamais reçu le Président Wade à l’ambassade ; aucun de ses collaborateurs cités, Seydou Guèye et Racine Talla, ne peut le confirmer parce que ça n’existe pas», a déclaré notre source qui dément notre autre source qui, jusque-là, nous a toujours donné des informations fiables. En tout état cause, «L’As» présente ses plates excuses à ses lecteurs et aux deux Présidents.
Le maire de Diamniadio écarté…
Malgré l’érection du stade Abdoulaye Wade dans sa commune, l’édile de Diamniadio est frustré. Pour cause, Mamadou Moulaye Guèye a été royalement écarté par les organisateurs de la cérémonie d‘inauguration du stade. Pourtant, le premier magistrat de Diamniadio devait être parmi les autorités qui ont accueilli le chef de l’Etat, mais il a été zappé. D’ailleurs, il n’a pu regagner la tribune officielle qu’en s’imposant. C’est pourquoi, ses administrés dénoncent cette entorse au protocole orchestrée par des personnes tapies dans l’ombre.
La rencontre gouvernement-G7 renvoyée au vendredi
Les élèves et les parents d’élèves vont devoir prendre leur mal en patience, parce que la rencontre entre le G7 et le gouvernement prévue aujourd’hui a été reportée. Le ministère de la Fonction Publique et du Renouveau du Service Public informe que pour des raisons de calendrier, la rencontre avec les syndicats d’enseignants est renvoyée jusqu’au vendredi 25 février.
La Douane saisit 1 654 kg de chanvre indien
Les douaniers ont encore tapé fort dans le milieu interlope. Les gabelous ont effectué des saisies de drogues et de médicaments d’une contre-valeur de plusieurs millions. D’après la Division de la Communication et Relations publiques, la Brigade mobile des Douanes de Koungheul a mis la main sur 1240 kg de chanvre indien, vendredi passé. La drogue était dissimulée dans le double fond d’un camion malien en partance pour Dakar. Malgré l’ingéniosité du modus operandi, le dispositif de surveillance et le flair des agents ont permis de stopper la tentative d’introduction frauduleuse dans le pays de cette quantité de drogue dont la contre-valeur est estimée à 148 millions de francs CFA. Le conducteur du camion est dans les liens de la détention. La brigade maritime des Douanes de Joal aussi a intercepté une pirogue à moteur transportant 414 kg de chanvre indien. La contrevaleur du chanvre indien est estimée à 29,914 millions de francs CFA. Un prévenu a été mis à la disposition du parquet de Mbour.
124 cartons et 23 488 boites de médicaments saisis
Restons avec les gabelous pour signaler l’importante quantité de médicaments saisie. Vendredi dernier à 13 heures, selon la même source, la brigade mobile de Diourbel, opérant aux alentours de Colobane, Gniby et Mbacké, a saisi 23.488 boites de divers médicaments contrefaits. La saisie a été effectuée à la suite d’une course-poursuite contre une berline Peugeot 405. Les agents des Douanes ont retrouvé ledit véhicule qui, ayant fait un choc, a été abandonné par ses occupants, indique le communiqué. La contre-valeur totale de cette saisie est estimée 34,660 millions francs CFA. Plus récemment, c’est-à-dire dans la nuit du lundi au mardi 22 février 2022, la brigade maritime des Douanes de Rufisque a, au cours d’une opération de ratissage, effectué une saisie de 124 cartons de médicaments sur la plage de Yarakh vers 4h du matin. Les colis emballés composés d’antalgiques, d’aphrodisiaques, d’antibiotiques et de produits grossissants, sont débarqués d’une pirogue. La contre-valeur est estimée à 221,921 millions francs CFA.
Sidy Diop du SUDES/ES condamné pour dénonciation calomnieuse
Le verdict du procès opposant le directeur de l’Institut français des étudiants étrangers (IFE), Abdoulaye Diouf, et Sidy Diop a été rendu hier. Ce dernier, membre du syndicat unique des Enseignants du Sénégal (SUDES/ES), a été condamné à 6 mois avec sursis en plus d’une amende d’un million de francs CFA en guise de dommages et intérêts. Il a été attrait à la barre pour dénonciation calomnieuse