Idrissa Gana Guèye ne croit pas aux individualités. Selon le sociétaire du Paris Saint-Germain, qui pourrait arborer le brassard de capitaine en l’absence de Kalidou Koulibaly, une «Can, ça se gagne par un groupe» et «non pas seulement par quelques joueurs».
«Nous aborderons cette compétition avec beaucoup de sérénité. Nous travaillons dur pour espérer gagner ce trophée qui nous manque depuis des années. Nous sommes conscients de la qualité de l’équipe, mais la Can c’est une compétition spéciale. Ça ne sera pas facile parce que toutes les équipes participantes sont là pour gagner la coupe. A nous maintenant de faire ce qu’il faut dans le terrain. Nous allons nous concentrer sur notre équipe et faire le maximum pour surmonter les obstacles qui se dresseront devant nous. Si c’est le moment ou jamais, on ne sait pas. L’avenir nous le dira. C’est vrai que pour certains d’entre nous, c’est notre 4ème Coupe d’Afrique des Nations. Mais pour la majorité de l’équipe aussi c’est leur deuxième ou première Can. Donc, on est là témoin de la progression de l’équipe du Sénégal depuis quelques années. On s’était fait éliminés en match de poule (2015), ensuite on est allés jusqu’en quart de finale (2017), après en finale (2019). Nous espérons que cette fois-ci sera la bonne. En tout cas, on a fait ce qu’il faut pour être là avec cette équipe, avec ce coach. Je ne peux donc me permettre de dire que c’est cette fois ci ou jamais. Je pense qu’on s’est bien préparés avant d’arriver ici. On savait que cette compétition n’allait pas être facile avec ce contexte de covid-19. Et c’est pour ça que le coach a constitué un groupe où tout le monde est capable de jouer. Même si c’est vrai que là, il nous manque beaucoup de cadres. Mais, je pense qu’avec l’effectif qu’on a, on est capable de faire face à n’importe quelle équipe devant nous. Les joueurs qui sont là se sont bien préparés. On l’a dit avant la compétition : si on vient en équipe nationale c’est qu’on est prêt à jouer, prêt à mouiller le maillot. Et on sait qu’avec la covid19, ça peut arriver plus tôt que prévu. Une Can, ça se gagne par un groupe et non pas seulement par quelques joueurs. Comme je l’ai dit tout à l’heure, nous sommes un groupe et tout le monde est prêt à jouer. Il y a 16 joueurs qui ont la chance d’être testés négatifs. On va jouer ce match là pour nos soldats qui sont restés derrière et qui auraient aimé être là pour défendre les couleurs du pays. Vous venez de me l’apprendre, je ne savais pas que j’allais hériter du brassard (rires). Je pense tout le monde dans cette équipe est capable de prendre ce brassard. Ça sera toujours une fierté pour n’importe quel joueur. Et le plus important pour nous c’est de jouer les matches à fond et de bien défendre les couleurs du pays. Après, c’est le coach qui fait ses choix et qui désigne son capitaine.»
RUGISSEZ D’ENTRÉE !
Le Sénégal entre en lice ce lundi 10 janvier en affrontant le Zimbabwe au stade Omnisport Kouekong de Bafoussam pour le compte de la première journée de la poule B
Le Sénégal entre en lice ce lundi 10 janvier en affrontant le Zimbabwe au stade Omnisport Kouekong de Bafoussam pour le compte de la 1ère journée de la poule B. Une victoire d’entrée en jeu des Lions, ultra-favoris pour le sacre final, les mettrait en orbite avant le duel sous-régional contre la Guinée le 14 janvier prochain. La bande à Idrissa Gana Guèye, capitaine à l’absence de Kalidou Koulibaly (contrôlé positif à la covid-19) est contrainte à rugir.
(BAFOUSSAM, Cameroun)– Les Lions du Sénégal entrent en lice ce lundi 10 janvier à partir de 13 heures GMT. Le Sénégal va affronter pour le compte du groupe B, le Zimbabwe au stade Omnisport Kouekong de Bafoussam. Considérés comme les ultra-favoris pour le trophée continental, les Lions qui trônent sur le toit de l’Afrique selon le classement mensuel de la Fifa depuis plus de 3 ans, ont l’obligation de rugir d’entrée face aux Warriors (Les Guerriers) du Zimbabwe.
Disposant dans ses rangs des joueurs de la trempe de Sadio Mané (ballon d’or africain 2019), Edouard Mendy (meilleur gardien d’Europe selon l’Uefa) Kalidou Koulibaly (considéré comme l’un des meilleurs défenseurs au monde), sans occulter Idrissa Gana Guèye, qui fait office de tour de contrôle du Paris Saint-Germain de Lionel Messi, Neymar et autres Kylian Mbappé, le sélectionneur Aliou Cissé devrait enfin pouvoir faire peur à tous ses adversaires. Surtout face à un adversaire qui est loin d’être une foudre de guerre. Un adversaire qui réussit souvent au Sénégal depuis ce fameux match comptant pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 1986 en Egypte, marqué par un hat-trick de Jules François Bertrand Bocandé. Il y a quatre ans, le 19 janvier 2017 exactement, dans un stade de Franceville acquis à la cause sénégalaise, les Lions avaient battu les Guerriers du Zimbabwe sur le score de 2-0, grâce à Sadio Mané et Henry Saviet.
LA COVID-19 L’AUTRE ADVERSAIRE
On devait s’y attendre. La covid-19 dont les plus contagieux des variants est Omicron s’est invitée dans la Can 2021. Le Burkina Faso qui doutait des tests réalisés au Cameroun alors que Etalons devraient faire face aux Lions indomptables a été recadré par la CAF qui semble avoir pris des dispositions en contractant avec un cabinet international, selon le Secrétaire général, M. Véron Monsengo Omba.
Le Sénégal qui affronte les Guerriers du Zimbabwe va aussi devoir se passer de certains de ses cadres. Le capitaine Kalidou Koulibaly, le portier titulaire Edouard Mendy, l’attaquant vedette Famara Diedhiou ont été testés positifs à la covid-19. Ils s’ajoutent à la liste déjà longue avec Saliou Ciss, Pape Matar Sarr, Bamba Dieng, Mame Baba Thiam, Nampaliss Mendy
DAKAR N’A MALHEUREUSEMENT CONNU AUCUN CHANGEMENT DEPUIS MON DÉPART
Pape Diop en a profité pour faire le tour des maisons afin de solliciter l’appui des citoyens
Au premier jour du lancement de la campagne électorale pour les élections locales, le président Pape Diop de Bokk Gis Gis a signé un retour fort avec une caravane qui a sillonné les artères du quartier de Colobane, celles des différents quartiers de Fass pour atterrir au quartier de Gueule Tapée, son fief et sa chasse gardée.
Pape Diop en a profité pour faire le tour des maisons afin de solliciter l’appui des citoyens. Il a dévoilé ses fortes convictions et confié qu’il comptait bien reprendre en main l’organisation de sa ville qui n’a malheureusement connu, selon lui, aucun changement notoire depuis sa succession...
Galvanisé par l’accueil qui lui a été réservé lors de cette caravane, l’ancien président de l’Assemblée nationale sous Abdoulaye Wade s’est présenté comme un homme nouveau avec de nouveaux projets articulés autour du programme de Dakar du futur.
LA PAGAILLE S’INVITE À LA GRANDE «MESSE
Le lancement de la campagne électorale pour les élections municipales et départementales du 23 janvier prochain s’est fait le samedi 8 janvier dernier sous fond de tension entre les acteurs politiques de la mouvance présidentielle aux Parcelles assainies
La coalition Benno Bokk Yakaar a procédé le samedi 8 janvier, au lancement de sa campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier prochain au stade municipal des Parcelles assainies dans un climat de tension et de rivalité entre responsables. Cette rencontre qui a vu la participation de plusieurs candidats et responsables de la mouvance présidentielle a été marquée par des altercations entre les gros bars assurant la sécurité des différents leaders obligeant ainsi certains leaders à bouder et le maire Moussa Sy à hausser le ton sur ces camarades.
Le lancement de la campagne électorale pour les élections municipales et départementales du 23 janvier prochain s’est fait le samedi 8 janvier dernier sous fond de tension entre les acteurs politiques de la mouvance présidentielle aux Parcelles assainies.
A la tête d’un cortège de plus de trente (30) engins motorisés (véhicules et motos publicitaires) qui a pris départ à la permanence nationale du parti au pouvoir, l’Apr sis à Mermoz, le ministre-maire sortant de la commune de Yoff avait pourtant bien entamé sa journée par une caravane dans les communes de Mermoz- Sacre Cœur, Ouakam, Ngor, Yoff, Patte d’oie, Grand Yoff et les Parcelles assainies. En compagnie d’autres responsables de la mouvance présidentielle dont le coordonnateur de Bby à Dakar, Amadou Ba, ancien ministre des Affaires étrangères et le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, ancien maire des Parcelles assainies et responsable du parti au pouvoir, l’Apr dans cette commune pour ne citer que ceux-là, Abdoulaye Diouf Sarr est accueilli à bras ouvert par ses camarades, candidats de la mouvance présidentielle avec qui il a procédé à des distribution de flyers et spécimens des bulletin de vote. Aux Parcelles assainies où s’est tenu le meeting d’ouverture de la campagne électorale de la coalition au pouvoir, cette grande messe s’est soldée cependant par un fiasco total. En cause, les partisans du chef de l’Etat ont, encore une fois de plus, fait montre à la face du monde de leur jeu favori sous fond de rivalité, de manque de discipline et d’intolérance entre partisans. En effet, alors que l’ambiance était en son comble dans ce nouveau temple sportif pris d’assaut dès les premières heures de l’après-midi par les militants et sympathisants du régime, l’arrivée des responsables politiques qui voulaient regagner la tribune officielle où étaient installées seulement quelques chaises, avec certains membres de leur délégation, a créé une situation de désordre inqualifiable provoquée par des accrochages entre gros bras.
Première victime de ce désordre, le candidat tête de liste Benno à la mairie de Mermoz Sacré-Cœur, Pape Diallo dit Zator Mbaye a d’ailleurs choisi tout simplement de bouder la rencontre. En effet, arrivé sur les lieux avec sa délégation, le responsable des jeunes du parti de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale a voulu se faire accompagner par sa sécurité constituée d’une dizaine de gros bras et quelques membres de sa délégation jusqu’au niveau de la tribune officielle. Mais face au refus des éléments chargés de la sécurité de l’évènement, il s’en est suivi des altercations qui ont obligé Zator Mbaye à rebrousser chemin.
Seulement, quelques minutes après, c’est au tour d’un autre responsable de revenir à la charge sous le regard impuissant du maire Moussa Sy et de l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Accompagnés d’une dizaine de jeunes, le candidat tête de liste de Benno dans la commune de la Médina, Cheikh Bâ, et sa délégation ont été portés par la force par leurs gros bras qui ont forcé jusqu’à la tribune officielle. Cette situation a obligé la sécurité de Mme Aminata Touré à l’exfiltrer de la tribune officielle pour la conduire chez elle. Prenant la parole, le maire sortant des Parcelles et candidat de Bby à sa succession, Moussa Sy, n’a pas manqué d’ailleurs de dénoncer cette « forme d’indiscipline notoire ». « Monsieur le ministre, à 16 heures, le stade était plein mais comme nous pensons que nous devons avoir une sécurité plus importante que celle du chef de l’Etat et nos khalifes généraux, qui doit nous accompagner partout où nous allons, quitte à créer un désordre, il n’y a que dans la politique qu’on voit ça. Nous devons faire notre introspection et changer nos comportements », a-t-il martelé à l’endroit de ses camarades du pouvoir.
Poursuivant son propos, le président de l’ANC/ Wotee Dëgg (Appel national pour la citoyenneté) tout en présentant ses plates excuses à l’ex-présidente du Conseil économique social et environnemental, Mme Aminata Touré, qui a d’ailleurs quitté la rencontre, a sévèrement tapé du poing sur la table. « Mme le Premier ministre, je tiens à vous présenter mes excuses. Ce qui s’est passé est ignoble, mesquin », a-t-il lancé. Avant d’ajouter, certainement à l’endroit de ses adversaires, «Mais vous perdez votre temps. Vous ne pouvez pas arrêter la mer avec les bras. On va gagner le 23 janvier, vous n’y pourrez rien. Le 23 janvier avec les Parcelles assainies, nous allons participer à la victoire de Abdoulaye Diouf Sarr ». Il faut souligner que suite à ces incidents, ni Amadou Ba, coordinateur national de BBY, ni le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, n’ont été invités à prendre la parole par le maire sortant Moussa Sy qui a directement introduit le candidat tête de liste départemental de Bby, Abdoulaye Diouf Sarr.
QUAND ON EST MAIRE DE DAKAR, ON EST OBLIGE DE TRAVAILLER AVEC L’ETAT
Le maire sortant de la Ville de Dakar, Soham El Wardini , par ailleurs tête de liste de la coalition Bunt Bi et candidate à sa propre succession, a ouvert sa campagne électorale samedi au quartier Sacré-Cœur 1.
Le maire sortant de la Ville de Dakar, Soham El Wardini , par ailleurs tête de liste de la coalition Bunt Bi et candidate à sa propre succession, a ouvert sa campagne électorale samedi au quartier Sacré-Cœur 1.
La responsable politique a profité de son discours pour répondre à ceux qui lui reprochent son rapprochement avec le régime en place. Selon elle, « quand on est maire de la ville de Dakar, on est toujours obligé de travailler avec le pouvoir central». C’est pourquoi, précise la candidate, elle a accepté de travailler avec le Président Macky Sall.
Mieux, Soham El Wardini dit avoir dépassé l’âge d’aller au clash avec les autorités
COVID-19 : DEUX DECES ET 666 NOUVELLES INFECTIONS, CE DIMANCHE
Les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont recensé dimanche, 666 nouveaux cas positifs sur un échantillon de 2517 tests effectués, soit un taux de positivité de 26,46%. Il s’agit de 32 cas contact, trois cas importés et 631 autres issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont identifiés comme suit: 449 dans la seule région de Dakar et 182 dans les autres régions.
Le ministère de la Santé informe également qu’il y a eu 02 nouveaux décès liés au Covid-19 hier, samedi et 04 patients actuellement en réanimation.
Aussi, 197 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris dans la journée d’hier.
A ce jour, le Sénégal compte 79.290 cas ont été déclarés positifs, dont 73.882 guéris, 1898 décédés, et 3509 malades sous traitement de Covid-19.
Depuis le début de la campagne de vaccination, 1 371 318 de personnes qui ont reçu au moins une dose de vaccin.
Quelques heures après la victoire inaugurale du Cameroun, pays hôte, face au Burkina Faso (2-1), le deuxième match du groupe A, ce dimanche soir, a abouti à un succès du Cap-Vert sur l’Éthiopie (1-0),
Quelques heures après la victoire inaugurale du Cameroun, pays hôte, face au Burkina Faso (2-1), le deuxième match du groupe A, ce dimanche soir, a abouti à un succès du Cap-Vert sur l’Éthiopie (1-0), réduite à dix après à peine 12 minutes de jeu et l’expulsion de Yared Bayeh (12e, après intervention du VAR).
C’est Julio Tavares, meilleur buteur de l’histoire du club bourguignon, qui a marqué le seul but du match, juste avant la mi-temps (45e+1), à bout portant.
Ce qui permet aux Cap-Verdiens, qui affronteront le Burkina Faso lors de la prochaine journée, de rejoindre le Cameroun en tête du groupe, avec trois points.