KEEMTAAN GI - DE LA GUERRE
L’Ukraine et la Russie, si loin et si près. Pour une fois, ceux que le Chef appelle les « oisifs – errants » des réseaux sociaux se sont un peu détournés de nos problèmes domestiques pour scruter le ciel de l’Ukraine. Poutine, qui ne blague jamais et au regard de tueur, est passé à l’acte. Un président qui n’est pas du genre à visiter les coins pauvres de ce continent. Il régente tout depuis son bureau. Toujours ce regard d’acier qui indispose ses plus coriaces interlocuteurs. Kàccoor Bi, n’étant pas trop calé dans les questions géopolitiques, s’est vite détourné de cette guerre entre pays européens éloignés de notre cher continent pour des choses plus attrayantes qu’une guerre dans un monde où l’on a tout pour s’aimer plutôt que de s’entretuer. Même nos féministes, qui ne veulent pas mourir bêtement vieilles filles, se mettent maintenant dans les rangs de la polygamie, nourrissant la crainte de se retrouver à 50 ans à s’appuyer sur une canne. Et, surtout, sans une épaule masculine sur laquelle s’appuyer. Pour le moment, personne ne s’est encore décidé à s’opposer à Poutine. Et il est fort à parier que l’Ukraine sera seule face à sa puissance de feu. Bref, une guerre qui ne va pas trop durer faute de résistance du côté ukrainien. Me voici en train d’ergoter sur un conflit loin de ce charmant pays. En tout cas, Kàccoor Bi fait mieux que les « oisifs-errants » qui font de cette guerre depuis hier un sujet à plaisanteries sur les réseaux sociaux. Ce qui devrait nous alarmer nous fait plutôt rigoler avec des blagues hilares. Et c’est au moment où le prix du baril flambe et passe à 104 dollars que le Chef sort de sa bulle euphorique pour procéder à la baisse des prix de certaines denrées alimentaires. Il se préoccupera certainement, ce vendredi, de soulager les élèves à l’avenir en pointillés et qui réclament la reprise des enseignements. On imagine aussi qu’il organisera le retour de nos compatriotes en Russie (où ils ne sont pas vraiment menacés) et, éventuellement, en Ukraine. En attendant d’être rappelé à la réalité des cours mondiaux dans quelques semaines. Avec notamment des prix du blé qui atteignent des sommets, l’Ukraine étant un des principaux producteurs mondiaux de cette céréale ! KACCOOR BI
GUERRE EN UKRAINE INDIGNATION DE L’UNION AFRICAINE
Le président de l’Union Africaine, Macky Sall, a affiché sa totale indignation suite à l’éclatement de la guerre en Ukraine. Le chef de l’Etat partage cette position avec le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat. Les deux dirigeants, dans une déclaration commune, ont appelé ’’au respect impératif du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine’’ et exhorté ’’les deux parties à l’instauration immédiate d’un cessez le feu et à l’ouverture sans délai de négociations politiques’’. Dans la même déclaration, les deux dirigeants ont exprimé leur extrême préoccupation face à la très grave et dangereuse situation créée en Ukraine’’. ’’Ils appellent la fédération de Russie et tout autre acteur régional ou international au respect impératif du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine’’, lit-on dans ce communiqué publié sur le site de l’UA. Macky Sall et Moussa Faki Mahamat ’’exhortent les deux parties à l’instauration immédiate d’un cessez le feu et à l’ouverture sans délai de négociations politiques sous l’égide des Nations Unies, afin de préserver le monde des conséquences d’un conflit planétaire, pour la paix et la stabilité dans les relations internationales au service de tous les peuples du monde’’. La Russie a déclenché jeudi tôt le matin une opération militaire d’envergure en Ukraine, suscitant une vague de condamnations en Occident.
PEUR DES SÉNÉGALAIS DE KIEV
Les Sénégalais qui vivent en Ukraine, surtout à Kiev, sont dans le désarroi et interpellent l’Etat pour jauger la situation. «Les vols sont annulés, on a peur, on ne sait où aller et les résidents ukrainiens sont en train de quitter la ville, se réfugiant dans les villes les plus proches. Les Russes peuvent à tout moment débarquer dans les villes et on ne sait pas où cela finira. Sachez que nous sommes là, mais nous avons peur», raconte à Léral. Net une Sénégalaise, qui alerte parents et autorités.
HUMOUR LES TIRAILLEURS DE LA CEDEAO AU SECOURS DE L’UKRAINE ?
Depuis hier, la toute-puissante Russie a envahi l’Ukraine, un pays souverain. Exactement le même scénario militaire avec l’annexion de la Crimée par cette même Russie en 2014. Les forces de l’Otan, les casques bleus de l’Onu et les armées américaines (Usa) se sont, à nouveau, révélés impuissants à empêcher cette invasion de l’Ukraine. Donc pour « Le Témoin » quotidien, les forces de l’Onu et de l’Otan, c’est le malheur des petits pays arabes et africains comme Afghanistan, l’Irak, la Gambie, le Mali, la Guinée, la Côte d’Ivoire etc.. Mais quand il s’agit de la Russie de Vladimir Poutine, toutes ces « puissances » militaires et autres forces coloniales comme la France, les Usa, la Belgique, l’Angleterre, l’Allemagne etc. se tiennent à carreau. Souhaitons que Macky Sall, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine (Ua), va déployer les forces de la Cedeao ou les tirailleurs africains en Ukraine pour voler au secours d’un pays en détresse. Ne rigolez surtout pas !
LA GESTION DU STADE ABDOULAYE WADE…
Le président de la République, Son Excellence Macky SALL, a exprimé sa profonde gratitude aux chefs d’Etat, Présidents d’Institutions, invités officiels, artistes, hommes de culture, sportifs et aux populations qui ont participé et rehaussé de leur présence le succès de la cérémonie d’inauguration du Stade du Sénégal dénommé « Stade Abdoulaye WADE», Stade dédié à la jeunesse. Macky Sall a, par la même occasion, adressé ses chaleureuses félicitations au Président Abdoulaye WADE, parrain du Stade. Il a aussi félicité le Gouvernement et l’ensemble des structures publiques (DGPU, SOGIP) ainsi que les sociétés privées (SUMMA) qui ont œuvré à la réalisation, dans un délai record (17 mois), de l’une des infrastructures sportives (aux normes) les plus modernes d’Afrique.
…UNE FORTE PRÉOCCUPATION SOULEVÉE PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Les félicitations du président de la République se sont étendues notamment, au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, au Ministre des Sports et aux membres du Comité d’organisation de l’inauguration, évènement qui fut un succès exceptionnel. Le chef de l’Etat a souligné que l’édifice de 50.000 places, avec ses stades omnisports annexes, permettra au Sénégal d’accueillir, dans la sécurité et le confort, les plus grandes manifestations sportives et culturelles, d’envergure continentale et mondiale. Il a indiqué que ce joyau architectural, qui contribue au renouveau urbain du Sénégal, dispose de commodités ultramodernes. Ce potentiel, bien exploité, va développer des activités économiques sur le site et aux alentours, donnant ainsi au Pôle urbain de Diamniadio le statut d’une ville internationale, symbole de l’émergence du Sénégal. Le chef de l’Etat demande, dès lors, au Ministre des Finances et du Budget, tutelle de la SOGIP, au ministre des Sports et au ministre chargé de l’Economie, de lui proposer, dans les meilleurs délais, un modèle performant de gestion de l’infrastructure qui assure sa maintenance adéquate et sa rentabilité durable pour l’Etat. Il invite, dans cette optique, le Gouvernement à asseoir, avec les fédérations sportives nationales et internationales, une doctrine de gouvernance de nos infrastructures sportives afin de garantir la professionnalisation de la pratique sportive, ainsi que la contribution notable du sport au développement économique et social du Sénégal. Le chef de l’Etat a demandé, à cet effet, au ministre des Sports, de finaliser le projet de loi portant charte du sport, texte refondateur de la mise en œuvre de la politique sportive dans toutes ses dimensions et composantes.
FAIRE DU SÉNÉGAL, UNE NATION SPORTIVE DE PREMIER PLAN
Le président de la République a rappelé au Gouvernement sa volonté de faire du Sénégal une Nation sportive de premier plan avec des infrastructures modernes, un encadrement technique et juridique adapté, ainsi qu’un capital humain performant dans toutes les disciplines. Il a demandé, dans cet élan, au ministre des Sports d’intensifier la dynamique de relance du mouvement «NAVETANES» dans son volet sport, de même que la réhabilitation de l’éducation physique et sportive dans les établissements scolaires et universitaires.
POLITIQUE DE JEUNESSE
Sur l’intensification de la mise en œuvre prioritaire des politiques de jeunesse, le président de la République a instruit le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, au ministre de la Jeunesse et au ministre en charge du Suivi du PSE, d’actualiser, au regard des nouveaux défis et enjeux, la lettre de politique sectorielle de la jeunesse. Le chef de l’Etat a signalé, dans cet exercice, l’urgence de mettre en perspective l’éducation, la formation, la santé, le sport et l’épanouissement psychosocial des jeunes, dans un environnement marqué par le basculement vers la société numérique et l’insertion socio-économique par l’emploi décent et l’entreprenariat.
MESURES INDIVIDUELLES
•Monsieur Baboucar Moundor NGOM, Administrateur civil, précédemment préfet du Département de Bignona, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
• Monsieur Amadou Oury BA, Inspecteur du Trésor, est nommé Secrétaire général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC).
Au parlement français, Jean-Luc Mélenchon de la France insoumise a condamné avec fermeté la réaction de la junte malienne a l’égard de la France après 9 années intervention militaire contre le terrorisme.
Le divorce déjà acté entre la France et le Mali n’aura pas été de bon goût pour les autorités françaises. Au parlement français, Jean-Luc Mélenchon de la France insoumise a condamné avec fermeté la réaction de la junte malienne a l’égard de la France après 9 années intervention militaire contre le terrorisme. Une opération qui a assez couté à la France a ses dires. Suivez dans cette vidéo, l’intégralité de son intervention.
par l'éditorialiste de seneplus, alymana bathily
FAIRE FACE À L’INTÉGRISME
EXCLUSIF SENEPLUS - Désormais, Jamra et And Saam Jikoo Yi ont engagé le jihad pour restaurer l’Islam au Sénégal. La lutte n’est pas tant contre l’homosexualité que contre la démocratie
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 25/02/2022
La manifestation organisée samedi dernier à la Place de la Nation par le collectif « And Samm Jikko Yi » pour une criminalisation plus sévère de l’homosexualité au Sénégal est un signal.
Pas seulement parce qu’elle a réuni dit-on des milliers de Sénégalais, mais aussi - et surtout - parce qu’elle elle a attiré, en plus des organisations islamistes, des membres de partis et mouvements politiques et des activistes de la société civile laïque.
Jusqu’à l’intrépide militant Guy Marius Sagna, figure de proue du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine – France dégage (FRAPP-France Dégage) qui est de toutes les luttes populaires et démocratiques, de la lutte contre la vie chère, au combat des paysans contre l’accaparement de leurs terres et à celui des étudiants. Guy Marius Sagna déclarera même : « Je tenais à féliciter le collectif « And Samm Jikko Yi ».
La manifestation de samedi dernier dudit collectif est aussi un signal parce qu’elle révèle clairement les objectifs politiques de ses organisateurs. « Nous allons élire des députés qui vont criminaliser l’homosexualité », a ainsi déclaré Mame Matar Guèye le leader de Jamra, l’organisation charnière du collectif. Et d’ajouter : « si l’entêtement se poursuit (c’est-à-dire si la loi sur l’homosexualité n’est pas révisée dans le sens voulu), le directoire des 145 organisations qui constituent « And SaMm Jikoo Yi » va, en toute souveraineté et collégialité, en tirer toutes les conséquences. On n’exclut rien ». Voilà qui est clair !
Le véritable combat de And SaMm Jikko Yi
Comment comprendre le combat contre l’homosexualité dans ce pays doté d’une législation qui pénalise déjà le phénomène et qui l’a intégré socialement depuis longtemps ? Alors qu’il n’a jamais été question ici de le légaliser ou encore moins d’instituer le mariage homosexuel ?
Quant au collectif « And Samm Jikko Yi », littéralement « Ensemble pour redresser les mœurs », que ne s’attaque-t- il pas à la corruption qui gangrène ce pays, aux mœurs politiques amorales, aux détournements de fonds publics, au délitement de la famille, aux innombrables trafics illicites, aux violences quotidiennes faites aux femmes et aux enfants ?
C’est que l’homophobie militante n’est qu’un moyen : il s’agit d’exacerber les passions, de discréditer les élites, pas seulement celles qui contrôlent l’appareil d’État, mais aussi les marabouts, les citoyens ordinaires, les intellectuels occidentalisés et la classe politique qui ne lui feraient pas allégeance.
En réalité, il s’agit d’un combat politique pour le contrôle du pouvoir d’État en utilisant les mécanismes et procédures du système démocratique.
Il faut considérer qu’il est mené par une nébuleuse d’organisations islamistes intégristes, adeptes d’un islam des origines, gravitant autour de Jamra.
Il faut savoir que le combat a été engagé par Jamra dès les années 1990, dans le cadre de la crise économique et sociale des années post dévaluation du franc CFA, années de braise de la lutte pour l’alternance démocratique alors dirigée par le Parti démocratique sénégalais, quand le Parti socialiste agonisant avait cru trouver des alliés dans le mouvement réformiste islamique naissant.
L’événement fondateur de Jamra est la venue à Dakar le 21 mai 1999 de Cheikh Sharifou, organisée par feu Latif Guèye, le fondateur de l’organisation, qui disait de l’enfant de 5 ans « il a prononcé le nom de Dieu à sa naissance, il s’est sevré lui-même à deux mois et à récité le Coran à 4 mois… », ajoutant : « Cheikh Sharifou est l’un des signaux les plus forts en ce millénaire finissant, une annonce pour le prochain… ».
« L’arnaque » selon le qualificatif de Sidi Lamine Niasse marchera cependant : le calife général des Tidianes ayant décrété que Sharifou « n’est pas un enfant ordinaire, mais un « kilifa », une merveille de Dieu », le palais de la République lui ayant été ouvert, 12 000 personnes en extase sont venues l’écouter au Stade Iba Mar Diop, psalmodier quelques versets de Coran, encadré de l’iman de la grande mosquée de Dakar et de celui d’Abidjan.
Il a fallu la clairvoyance de Sidi Lamine Niasse du groupe de presse Walfadjri et la perspicacité de quelques journalistes dont Vieux Savané de Sud Quotidien et Diatou Cissé de la RTS pour enterrer l’affaire.
Dans tout autre pays, ce haut fait de Jamra aurait suffi à le discréditer à jamais.
Mais comme le faisait observer le psychologue clinicien Serigne Mor Mbaye, le Sénégal est une société en crise « ...La vie est tellement pleine d'incertitudes que les gens ont besoin de prophètes, de miracles.”
Désormais Jamra et « And Saam Jikoo Yi » ont engagé le jihad (ce mot revient d’ailleurs fréquemment dans leurs prêches) pour restaurer l’Islam au Sénégal, en utilisant les moyens d’action que le système démocratique leur donne.
On leur concédera qu’ils en ont le droit même si, du fait de leur propagande, des actes de barbarie extrêmes, comme des refus d’enterrement et des déterrements de cadavres et des atteintes graves aux droits de la personne humaine, de la femme et de l’enfant en particulier, sont perpétrés régulièrement.
Au moins avons-nous une préfiguration de leur projet de société : une société strictement régie par la Charia telle qu’interprétée par quelques mollahs locaux.
La manifestation de samedi dernier à la Place de la Nation signale à qui ne l’avait pas compris que la lutte n’est pas tant contre l’homosexualité que contre la démocratie.
C’est un véritable jihad, non armé certes, mais jihad tout de même, qui est lancé.
Aux démocrates de tous bords d’en prendre acte et de ne pas se tromper de combat. Comme Guy Marius Sagna et Mamadou Lamine Diallo.
Il ne s’agit ici ni de mettre à mal le régime de Macky Sall, ni d’aller dans le sens de l’opinion publique pour gagner des points en popularité en tant que parti d’opposition.
Il s’agit de préserver la République démocratique pour la parfaire de plus en plus. Pour cela, tous les démocrates doivent face à la menace des intégristes djihadistes. « On ne peut rien changer tant qu’on n’y fait pas face », disait déjà James Baldwin
Aux intellectuels, à tous les intellectuels, aussi bien aux « penseurs de métier » (Nizan) qu’aux intellectuels médiatiques et numériques, journalistes, animateurs et bloggeurs ou écrivains de se convaincre que c’est un combat pour la préservation de la démocratie et contre l’État islamique qui est engagé. Et qu’ils sont appelés en première ligne.
« L’intellectuel est un homme qui se mêle de ce qui ne le regarde pas » (Jean Paul Sartre). Il ajoutait : « Je tiens Flaubert et Goncourt pour responsables de la répression qui suivit la Commune parce qu’ils n’ont pas écrit une ligne pour l’empêcher. Ce n’était pas leur affaire, dira-t-on…Mais la condamnation de Dreyfus, était-ce l’affaire de Zola ?”
Quand les apprentis-mollahs de Jamra et d’« And Samm Jikko Yi » auront mis à bas la République, instauré la Charia dans ce pays, à ce moment-là, les jeunes ne nous en tiendront-ils pas pour responsables en même temps que les Souleymane Bachir Ndiaye, Djbril Samb, Felwine Sarr, Boubacar Boris Diop, Abdoulaye Elimane Kane et autres Amadou Lamine Sall ?
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 24 février 2022.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Baboucar Moundor NGOM, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Bignona, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
• Monsieur Amadou Oury BA, Inspecteur du Trésor, est nommé Secrétaire général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC).
• Monsieur Makhaly BA, Professeur assimilé, est nommé Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche Sciences de l’Ingénieur de l’Université Iba Der THIAM de Thiès, pour un mandat de trois (03) ans.
• Monsieur Ibrahima MBAYE, Professeur titulaire, est nommé Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences et Technologies de l’Université Iba Der THIAM de Thiès, pour un mandat de trois (03) ans.
• Monsieur Mamadou Babacar NDIAYE, Professeur titulaire, est nommé Directeur de l’Institut universitaire de Technologie de l’Université Iba Der THIAM de Thiès, pour un mandat de trois (03) ans.
• Monsieur Abdou Aziz NIANG, Professeur assimilé, est nommé dans les fonctions de Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences Economiques et Sociales de l’Université Assane SECK de Ziguinchor pour un mandat de trois (03) ans.
• Monsieur Mamadou Lamine CISSE, Professeur titulaire des universités, est nommé Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé de l’Université Iba Der THIAM de Thiès, pour un mandat de trois (03) ans."
BAISSE DES PRIX DE CERTAINS PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ
L’huile passe de 1 200 FCFA à 1 100 FCFA le litre ; le riz brisé non parfumé passe de 15 000 FCFA le sac de 50 kg à 13 750 FCFA et le sucre de 625 FCFA devrait désormais coûter 600 FCFA - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 24 février 2022.
"Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, ce jeudi 24 février 2022, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son souci permanent de soulager durablement les ménages sénégalais face à la hausse des prix des denrées de première nécessité. C’est dans cet esprit que le Président de la République a décidé de baisser les prix respectifs :
1. de l’huile de 1200 FCFA à 1100 FCFA le litre, soit une baisse de 100 FCFA par litre ;
2. du riz brisé non parfumé de 15.000 FCFA le sac de 50 kg à 13.750 FCFA, soit une baisse de 25 FCFA par Kg ;
3. du sucre de 625 FCFA à 600 FCFA, soit 25 FCFA/Kg.
Par ailleurs, le Président de la République, dans le but d’encourager et de soutenir la production locale de riz, a décidé d’allouer une subvention de 32 F sur le kilogramme de riz paddy. Ce qui porte le prix au producteur à 162 FCFA.
Ces importantes mesures, au bénéfice des populations, auront un impact aussi bien au niveau de la mobilisation des recettes qu’au niveau budgétaire pour un montant global annuel de près de 50 milliards FCFA.
Le Président de la République a, dès lors, invité le Gouvernement, les importateurs et les commerçants à veiller à l’application effective et immédiate, des prix ci- dessus fixés.
Abordant la question liée à l’inauguration du Stade du Sénégal et la nouvelle gouvernance des infrastructures sportives, le Président de la République exprime sa profonde gratitude aux chefs d’Etat, Présidents d’Institutions, invités officiels, artistes, hommes de culture, sportifs et aux populations qui ont participé et rehaussé de leur présence le succès de la cérémonie d’inauguration du Stade du Sénégal dénommé « Stade Abdoulaye WADE", Stade dédié à la jeunesse.
Le Président de la République a, par la même occasion, adressé ses chaleureuses félicitations au Président Abdoulaye WADE, parrain du Stade.
Le Chef de l’Etat félicite le Gouvernement et l’ensemble des structures publiques (DGPU, SOGIP) ainsi que les sociétés privées (SUMMA) qui ont œuvré à la réalisation, dans un délai record (17 mois), de l’une des infrastructures sportives (aux normes) les plus modernes d’Afrique.
Le Président de la République félicite, notamment, le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, le Ministre des Sports et les membres du Comité d’organisation de l’inauguration, évènement qui fut un succès exceptionnel.
Le Chef de l’Etat souligne que l’édifice de 50.000 places, avec ses stades omnisports annexes, permettra au Sénégal d’accueillir, dans la sécurité et le confort, les plus grandes manifestations sportives et culturelles, d’envergure continentale et mondiale.
Le Président de la République indique, que ce joyau architectural, qui contribue au renouveau urbain du Sénégal, dispose de commodités ultramodernes. Ce potentiel, bien exploité, va développer des activités économiques sur le site et aux alentours, donnant ainsi au Pôle urbain de Diamniadio, le statut d’une ville internationale, symbole de l’émergence du Sénégal.
Le Chef de l’Etat demande, dès lors, au Ministre des Finances et du Budget, tutelle de la SOGIP, au Ministre des Sports et au Ministre chargé de l’Economie, de lui proposer, dans les meilleurs délais, un modèle performant de gestion de l’infrastructure qui assure sa maintenance adéquate et sa rentabilité durable pour l’Etat.
Le Président de la République invite, dans cette optique, le Gouvernement à asseoir, avec les fédérations sportives nationales et internationales, une doctrine de gouvernance de nos infrastructures sportives afin de garantir la professionnalisation de la pratique sportive, ainsi que la contribution notable du sport au développement économique et social du Sénégal.
Le Chef de l’Etat demande, à cet effet, au Ministre des Sports, de finaliser le projet de loi portant charte du sport, texte refondateur de la mise en œuvre de la politique sportive dans toutes ses dimensions et composantes.
Le Président de la République rappelle au Gouvernement sa volonté de faire du Sénégal, une Nation sportive de premier plan avec des infrastructures modernes, un encadrement technique et juridique adapté, ainsi qu’un capital humain performant dans toutes les disciplines.
Le Chef de l’Etat demande, dans cet élan, au Ministre des Sports d’intensifier la dynamique de relance du mouvement "NAVETANES" dans son volet sport, de même que la réhabilitation de l’éducation physique et sportive dans les établissements scolaires et universitaires.
Sur l’intensification de la mise en œuvre prioritaire des politiques de jeunesse, le Président de la République demande, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, au Ministre de la Jeunesse et au Ministre en charge du Suivi du PSE, d’actualiser, au regard des nouveaux défis et enjeux, la lettre de politique sectorielle de la jeunesse.
Le Chef de l’Etat signale, dans cet exercice, l’urgence de mettre en perspective l’éducation, la formation, la santé, le sport et l’épanouissement psychosocial des jeunes, dans un environnement marqué par le basculement vers la société numérique et l’insertion socio-économique par l’emploi décent et l’entreprenariat.
Le Président de la République indique, ainsi, l’impératif de consolider la vie associative et l’expression culturelle des jeunes à travers le développement des cultures urbaines et la promotion des industries culturelles de manière générale.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat a abordé les points suivants :
1. la préparation de la 142ème édition de l’Appel de Seydina Limamoulaye, et la préparation du Daaka de Médina Gounas, en invitant le Gouvernement à prendre toutes les dispositions requises, pour assurer le bon déroulement dans les meilleures conditions de ces deux événements religieux ;
2. l’encadrement du volontariat et la situation des assistants de la sécurité de proximité, en demandant au Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les mesures appropriées pour accélérer la transformation du statut actuel des ASP, volontaires de l’action publique, soumis à un régime de discipline strict ;
3. la régulation des financements de la campagne de commercialisation de l’arachide, en invitant les Ministres en charge des Finances et de l’Agriculture à engager, avec les huiliers et l’ensemble des opérateurs privés stockeurs, les initiatives nécessaires au financement rapide des dernières opérations relatives à la campagne de commercialisation arachidière.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la situation d’exécution budgétaire ;
- Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
- Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur les partenariats et les réformes dans le cadre du Compact With Africa ;
- Le Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants a fait une communication sur la rencontre portant examen du 8ème rapport périodique du Sénégal par le comité des Nations Unies pour l’élimination des discriminations à l’égard des femmes ;
- Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation arachidière ;
- Le Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises a fait une communication sur le développement des activités du Marché d’Intérêt National et la Gare des Gros Porteurs ;
- Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur le projet phare PSE Jeunesse.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Baboucar Moundor NGOM, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Bignona, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
• Monsieur Amadou Oury BA, Inspecteur du Trésor, est nommé Secrétaire général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC).
• Monsieur Makhaly BA, Professeur assimilé, est nommé Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche Sciences de l’Ingénieur de l’Université Iba Der THIAM de Thiès, pour un mandat de trois (03) ans.
• Monsieur Ibrahima MBAYE, Professeur titulaire, est nommé Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences et Technologies de l’Université Iba Der THIAM de Thiès, pour un mandat de trois (03) ans.
• Monsieur Mamadou Babacar NDIAYE, Professeur titulaire, est nommé Directeur de l’Institut universitaire de Technologie de l’Université Iba Der THIAM de Thiès, pour un mandat de trois (03) ans.
• Monsieur Abdou Aziz NIANG, Professeur assimilé, est nommé dans les fonctions de Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences Economiques et Sociales de l’Université Assane SECK de Ziguinchor pour un mandat de trois (03) ans.
• Monsieur Mamadou Lamine CISSE, Professeur titulaire des universités, est nommé Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé de l’Université Iba Der THIAM de Thiès, pour un mandat de trois (03) ans."
MICHEL LOBÉ ÉWANÉ JOINS JOSEPH SASSOON GROUP
The former editor in chief of Forbes Afrique, who recently stepped down from the magazine will represent Joseph Sassoon Group’s interest in Africa as a board member
Joseph Sassoon Group, a New York based leading global financial services group, announces the appointment of Michel Lobé Ewané as board member of the company. The former editor in chief of Forbes Afrique, who recently stepped down from the magazine will represent Joseph Sassoon Group’s interest in Africa.
His duties will include promoting the company, its interest and activities in the African market and to governments and regulators throughout the continent. The new board member will help source investments, financing, and other business development and revenue generating opportunities for the company. In addition, Mr Lobé Ewané will act as spokesperson for Joseph Sassoon Group with the media both in and out of Africa.
Michel Lobé Ewané is a renowned Cameroonian journalist, with a long and successful career in first class international media. His earlier career included reporting for Radio France International (RFI) and TV producer for TV5 Monde in France. Mr Lobé Ewané moved to London in 1999 where he was senior producer for BBC World service. He was later hired in 2012 by the leading business magazine Forbes to be editor of Forbes Afrique, the francophone edition for Africa, with a coverage spanning over 23 countries in Africa, plus France, Belgium and Switzerland.
In 2021 Michel Lobé Ewané was appointed Royal advisor to Sheikh Al Qassimi of Dubai where he received a Leadership Excellence Award from the Royal Office of Sheikh Al Qassimi. Mr. Lobé Ewané is the author of “Etre milliardaire en Afrique aujourd’hui” (Being a billionaire in Africa today) to be release later this year in Paris.
About Joseph Sassoon Group:
Joseph Sassoon Group is a multinational full-service investment management and merchant banking firm based in New York with presence in Tel Aviv, and Cyprus and Singapore. The group is the result of entrepreneurial and innovative family enterprises. A philosophy driven approach that gives the Group independence and courage to develop long-term vision and identify opportunities.
Joseph Sassoon Group is the continuation to a line of successor merchant and banking firms starting as Ibn Shoshan Frères & Co established in 1512.The firm has been in family control for 20 generations, constituting a history of over 500 years experience and innovation at the center of global trade and financial markets. The corporate predecessors provided financing for some of the most iconic and impactful projects in the word:
- Construction of the Suez Canal in 1854
- The first rail in the Ottoman Empire; and
- Cofounding of the National Bank of Egypt and Banque du Caire
Today the company is the world oldest privately owned investment firms with deep expertise spanning in investment, asset management, investment banking and corporate finance and private banking.
L'ARMÉE DANS LES CASERNES
« Une transition militaire de cinq ans est inacceptable », selon Abdoulaye Bathily qui exècre les putschs. Les réformes souhaitées par les autorités transitoires à Bamako doivent être conduites par un « régime légitime », a-t-il notamment indiqué
« Une transition militaire de cinq ans, c’est trop, c’est inacceptable ». C’est l’avis du professeur Abdoulaye Bathily ancien représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Afrique centrale.
M. Bathily, historien, homme politique et militant de la gauche sénégalaise, intervenait lors d’un un panel semi-virtuel organisé par le Think Tank Afrika Jom Center de Dakar, le 24 février 2022 sur le thème « les causes profondes du retour des coups d’Etat militaires en Afrique de l’Ouest ».
Le Mali traverse une crise politique avec des ramifications internationales depuis que des militaires ont destitué le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) et se sont emparés du pouvoir le 18 août 2020. Le président décédera un an et demi après son renversement.
Selon M. Bathily, la décision de faire durer la transition pendant cinq ans n’a « pas été décidée démocratiquement ».
Avant le Pr Bathily, les organisations sous-régionales ouest africaines, notamment la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), ont aussi manifesté leur refus d’une transition de cinq ans.
Les militaires au pouvoir, sous la direction du colonel Assimi Goïta quant à eux parlent d’un besoin de « refondation » d’un pays profondément en crise, avant de penser aux élections et à la remise du pouvoir aux civils.
Le 21 février 2022, le Conseil national de la transition (CNT, Assemblée nationale) a entériné une transition de cinq ans avant des élections et un retour à l’ordre civil et constitutionnel au Mali, lors d’une révision de la Charte de transition.
Cette révision dispose que la durée de la transition sera conforme aux recommandations formulées par les Assises nationales de la Refondation (ANR), tenue en décembre 2021. Les décisions issues de ces consultations avaient préconisé une transition de six mois à cinq ans pour réaliser les réformes institutionnelles, jugées comme préalable à toute élection crédible.
Les réformes que souhaitent les autorités militaires de transition à Bamako doivent être conduites par un « régime légitime » et non par un régime autoproclamé dont « les décisions sont souvent prises dans les casernes », a défendu l’homme politique sénégalais lors du panel.
« En quoi un régime militaire arrivé au pouvoir par un coup de force devrait être plus légitime qu’un régime civil, quelles que soient les tares dont celui-ci peut souffrir ? », s’interroge le Pr Bathily qui estime qu’en tous les cas, l’expérience des coups d’Etats et des « régimes militaires durables (en Afrique) constitue un danger ». Que ce soit pour les militaires ou pour l’Etat.
Il a quand même tenu à souligner les exceptions que constituent les prises de pouvoir par l’armée au Ghana par Jerry Rawlings, par Thomas Sankara (Burkina Faso), par Paul Kagamé (Rwanda) et par Gamal Abdel Nasser (Egypte).
Arrivé au pouvoir en 1981 à la faveur d’un coup de force, Jerry Rawlings a mis le Ghana sur les rails de la démocratie. Ce qui a valu à ce pays d’être l’un des plus stables et les plus performants de l’Afrique.
Au Burkina Faso, entre 1983 et 1987 avant son assassinat, Thomas Sankara a engagé des réformes et instauré une politique d’émancipation nationale, de lutte contre la corruption et de la libération des femmes. Il a rebaptisé le pays Burkina Faso, jusque-là appelé Haute Volta.
Après avoir hérité en 2000 d’un pays en proie aux séquelles du génocide de 1994, Paul Kagamé a pu restaurer la stabilité au Rwanda, apporter la croissance économique et réduire la corruption.
L’espace Cedeao a connu quatre coups d’Etat entre 2020 et 2022 dont deux au Mali, un en Guinée et un au Burkina Faso. Or d’après, Alioune Tine, directeur d’Afrika Jom Center, « avec les régimes issus de coups d’Etat militaires, le principe de changement de pouvoir que requiert la démocratie se rétrécit ».
Au même moment, la Cedeao, l’instance communautaire sensée « évaluer et sanctionner les coups d’Etat militaires, souffre de plus en plus de légitimité », aux yeux des populations, affirme M. Tine qui évoque une nécessité de « réformer l’institution sous-régionale ».
Il y a comme une sorte d’épuisement du modèle de démocratie nourri par des systèmes qui favorisent la corruption et la mal gouvernance, ajoute le directeur d’Afrika Jom Center.
Des situations qui conduisent aux coups d’Etat militaires qui aboutissent souvent à « des règlements de comptes » et à « un désordre » au sein des forces armées, selon Abdoulaye Bathily.
Pour conclure, cet enfant de troupe et ancien chef de file de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT) estime que « les armées doivent rester dans les casernes » ou servir à « écourter les régimes militaires » lorsqu’interviennent des putschs »