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10 août 2025
Par Woré NDOYE et Alioune Badara NDIAYE
HAMIDOU ANNE, OUSMANE KHOUMA ET IBRAHIMA SILLA, ASSUMEZ OU TAISEZ-VOUS !
Dans leur diatribe d’une inélégance pathétique, ils nous ont taxés de journalistes paresseux, traînant des carences intellectuelles et pis encore de personnes malhonnêtes.
Woré NDOYE et Alioune Badara NDIAYE |
Publication 25/02/2022
Dans une tribune co-signée sous le titre ‘’ De grâce, cessez de déshonorer ce beau métier de journaliste’’, les éminents professeurs Hamidou Anne, Ousmane Khouma et Ibrahima Silla se défaussent sur des journalistes ayant eu le tort de choisir leur angle de traitement journalistique pour un événement qu’ils ont couvert. Ce que n’ont pas apprécié ces derniers qui se sont livrés à un pseudo exercice de moralisation au lieu de s’assumer ou simplement de faire profil bas.
Dans leur diatribe d’une inélégance pathétique, ils nous ont taxés de journalistes paresseux, traînant des carences intellectuelles et pis encore de personnes malhonnêtes. Sauf que, dans leur réquisitoire, heureusement pour nous d’ailleurs, à aucun moment, ils n’ont réfuté la véracité de nos écrits. « Nous découvrons qu’ils préfèrent se focaliser sur un sujet qui n’était pas à l’ordre du jour et qui s’est invité au débat à la faveur d’une question d’un des participants », ont-ils maladroitement brandi. Pure contrevérité ! C’est bel bien Monsieur Anne qui a évoqué ‘’la démocratie de concordance’’ dans son exposé avant qu’un participant (S. Sèye, en l’occurrence) ne le relance sur le sujet. Ensuite, depuis quand, un conférencier indique-t-il aux journalistes l’angle optimal de traitement d’une information, chers universitaires ? Que s’est-il passé pour que nos éminents connaisseurs se sentent piqués au vif pour tenter subitement de se justifier ou, comme ils le disent, de s’adonner à des « devoirs de clarification » ?
Le journalisme, ce métier que vous prétendez connaître mieux que nous, repose d’abord sur des faits et, le glissement involontaire de la démocratie de concordance dans les débats en a été un. Pourquoi vouloir que nous focalisions alors nos écrits sur des thèmes que vous avez développés et qui tournaient essentiellement autour de redites ? Le journal, tabloïd, dont la parution est quotidienne, n’est pas une revue spécialisée, encore moins les actes d’un colloque pour publier les lieux communs sur l’histoire de la démocratie athénienne que n’importe quel étudiant de 2ème année du département d’histoire peut faire en lisant les ouvrages de Claude Mossé sur la démocratie athénienne, ou encore celui de Vincent Azoulay sur la Démocratie athénienne à l’épreuve du grand homme, Périclès.
Les journalistes que vous vous permettez d’insulter et de jeter à la vindicte des intellectuels connaissent bien leur métier pour savoir qu’au terme de vos différentes interventions, vous n’avez apporté aucune plus-value sur les sujets qui ont été abordés. Avec la désinvolture qu’on vous connaît, vous êtes venus relire devant un public admirateur, les préparations que vous présentez depuis dix ans, sans soucis de réactualisation, devant les étudiants dans les différents amphis que vous fréquentez. A la limite, ce fut un exercice difficile pour les journalistes présents de trouver dans vos redites et réchauffés un sujet digne d’intérêt pour leurs lecteurs. La seule nouveauté qui pouvait être retenue dans cette rencontre, est que c’était pour la première fois que des universitaires s’expriment publiquement sur un débat agité publiquement par un homme politique, à grand renfort de publicité. C’est pourquoi nous avons jugé utile d’en faire l’écho pour poser le débat sur la place publique. Laissez-nous juste vous rappeler que le sujet que vous traitiez devant le public du centre culturel Maurice Gueye est consubstantiellement lié à la liberté. [Un argument que vous avez-vous-même utilisé pour battre en brèche, la fascination exercée par les modèles chinois et rwandais sur les opinions africaines].
Les journalistes s’en sont servis pour choisir un angle de traitement et rien d’autre Que ce soit clair. Vous avez bel et bien démonté l’argumentaire du subitement devenu « talentueux » Dr Abdourahmane Diouf, ouvrant de facto une nouvelle grille d’appréciation à proposer à nos lecteurs. Une brèche dans laquelle nous nous sommes engouffrés et qui a débouché comme vous dites « à la fabrication de polémiques inutiles ». Polémique inutile qui suscite des intérêts assurément. Votre tribune en est une parfaite illustration. Ce qui est indéniable c’est que « le respectable, respecté et talentueux » Dr Abdourahmane Diouf – qualificatifs que vous aviez omis d’égrener lors de la rencontre au centre culturel Maurice Guèye le 15 février – a rajouté au débat public sa perception idéale de la démocratie. Et jusque-là, le débat a toujours été dans un sens unique. Comment en tant que journalistes pourrions-nous alors reléguer en arrière-plan cet élément nouveau, à savoir votre point de vue, en tant que voix autorisées, pour en faire écho.
Hélas, vous y avez juste entraperçu « une obsession à vouloir en découdre » avec Dr Diouf. Si tel était le cas, vous nous aurez assurément fourni les armes. N’est-ce pas vous, Pr Khouma, qui avez affirmé que Dr Diouf a « carrément un problème de démarche épistémologique dans son approche », là où votre collègue a dit et répété que « Abdourahmane Diouf se trompe ». Même s’il s’est trompé, de bonne foi, l’initiateur, dans notre pays, de la démocratie de concordance n’est pas, à ce que nous sachons, contre la confrontation des idées. Pourquoi vous débinez alors ? Ça pue à mille lieues que vous vous êtes sentis à l’étroit vis-à-vis de votre ami Dr Diouf pour ainsi tenter un lavage à grande eau. « Un journaliste ne doit pas écrire ce qu’attendent ceux qui le paient », vous dites ? Votre tentative de vouloir vous disculper vaille que vaille vous pousse à la déraison, à la spéculation gratuite et infondée, chers intellectuels. Tout est question de réflexion, je le consens. Vous avez un prix et pensez donc que ce qui est valable pour vous l’est pour autrui.
Finalement, éminents Khouma et Anne, vous êtes juste comme les politiciens que vous avez sombrement caricaturés lors de la rencontre. Sauf que certains d’entre eux sont dignes et savent s’assumer ; quel qu’en soit le prix. Faites-en autant en bon donneurs de leçon : Assumez ou taisez-vous ! Un petit conseil avant de finir chers universitaires : si vous n’avez pas le courage de vos idées et une idée sur votre courage, abstenez-vous désormais, lors des rencontres auxquelles vous serez conviés, de vous épancher sur des choses que vous n’aurez pas le courage – cela même qui fait les grands hommes- de défendre par la suite.
Par Woré NDOYE (Sud QUOTIDIEN) et Alioune Badara NDIAYE (Le QUOTIDIEN)
VIDEO
INAUGURATION DU STADE ABDOULAYE WADE, LES FOOTBALLEURS VETERANS PLANTENT LE DECOR
Le Sénégal a inauguré mardi 22 février dernier son nouveau stade baptisé au nom de l'ancien président Me Abdoulaye Wade. Pour l'occasion les vétérans du football africain ont donné le ton à travers un match de gala
Le Sénégal a inauguré mardi 22 février dernier son nouveau stade baptisé au nom de l'ancien président Me Abdoulaye Wade. Pour l'occasion les vétérans du football africain ont donné le ton à travers un match de gala qui a opposé les légendes sénégalaises à ceux africaines. La rencontre s'est soldé par 1 but partout. Dans cette vidéo, revivez les temps fortsde ce gala des anciennes gloires du foot africain.
LES ÉLÈVES «REVENDIQUENT» DANS LA RUE
Ils réclament la reprise des cours, la réduction du programme, le report des examens et le respect des accords signés entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement.
Face à la crise qui secoue le secteur de l’éducation, les gouvernements scolaires des écoles publiques du département de Dakar ont organisé hier, jeudi 24 février, une marche allant de la Place de la Nation jusqu’au rond-point de la Rts. Ils réclament la reprise des cours, la réduction du programme, le report des examens et le respect des accords signés entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement.
Ils étaient nombreux hier, jeudi 24 février, à la Place de la Nation à se faire entendre. Des élèves des écoles publiques de Dakar, à l’appel des gouvernements scolaires, sont descendus dans la rue pour exprimer leur colère à la suite des grèves répétitives des syndicats d’enseignants. « Nous voulons étudier », scandent en chœur les potaches qui disent n’en pouvoir plus des perturbations dans le secteur de l’éducation.
Sur les écriteaux brandis, l’on pouvait lire leurs principales revendications. Il s’agit de la « reprise des cours, la réduction du programme, le report des examens et le respect des accords signés entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement ». « Ça fait trois mois qu’on n’a pas fait cours. Les élèves viennent à l’école à 8 heures et rentrent à 9 heures. Nous, élèves, qui doivent subir des examens et nos frères qui sont dans les classes préparatoires, comment peut-on avoir un bon niveau alors que durant toute la semaine, on ne fait cours qu’un seul jour ? On veut le retour des professeurs dans les salles de classes et qu’on fasse les compositions », a déclaré le représentant des gouvernements scolaires, Cheikh Tidiane Dia.
Aussi, ajoutera-t-il : « Nous, les élèves de la série L par exemple, on a 40 leçons en Histoire et Géographie alors qu’il ne reste que 10 semaines pour le déroulement du bac. Quant aux élèves de la série S, ils ont plus de 30 leçons en SVT qui font partie de leurs matières dominantes. Nous voulons que les dates des examens soient repoussées ».
Depuis le début de l’année scolaire, les syndicats d’enseignants sont en mouvement de grève pour exiger le respect des accords signés avec le gouvernement depuis 2018. Ils campent toujours sur leur position dans les négociations avec le gouvernement au grand dam des élèves.
A l’occasion de la marche qui les a conduits jusqu’au rond-point de la RTS, les élèves ont pu compter sur le soutien de la jeune députée Marième Soda Ndiaye et du coordonnateur de Frapp France Dégage, Guy Marius Sagna. « Nous voulons retourner en classe, à l’école. Nous voulons bénéficier d’un enseignement de qualité. Nous voulons étudier dans de bonnes conditions. Oui, nous sommes venus mêler nos voix aux leurs pour dire qu’une grève de trois mois, ça suffit. Quand on ouvre une école, on ferme une prison. Ça veut dire que ça fait trois mois que le Président Macky Sall a ouvert des prisons », a dit Guy Marius Sagna.
De son côté, la jeune députée, Marième Soda Ndiaye, dira : « nous voulons des solutions durables pour sauver l’école sénégalaise. Nous voulons que nos sœurs et frères étudient dans de bonnes conditions. Nous ne voulons plus d’abris provisoires dans ce pays. On ne veut pas qu’on sacrifie cette génération. Nous, les députés, on va poursuivre la bataille pour que nos frères et sœurs puissent reprendre les cours».
Pour rappel, les négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants en vue de trouver une solution pour l’apaisement de l’espace scolaire vont se poursuivre ce vendredi 25 février, après deux rencontres soldées en échec.
65 TONNES DE SEMENCES DE PRÉ-BASE DE QUALITÉ ATTENDUS À MATAM
A travers une convention avec des opérateurs agricoles de la région, l’ISRA se déploie à augmenter les capacités de production de semences de pré-base de qualité pour la reconstitution du capital semencier de l’arachide. Dans la SIPA (Société d’Intensification de Production Agricole) de Boinadji où cet ambitieux programme est en exécution, on attend une production de 65 tonnes de la superficie de 20 hectares qui a été emblavée.
L’arachide reste de loin la principale source de revenus agricoles pour un bon nombre de paysans sénégalais. Pour apporter une solution à la baisse continue de la productivité, du fait de la mauvaise qualité des semences, l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), se déploie à augmenter les capacités de production de semences de pré-base de qualité pour la reconstitution du capital semencier. A partir d’une convention que l’institut a établie avec des opérateurs agricoles de la région, un projet de production de 65 tonnes de semences pré-base de qualité suscite déjà l’optimisme des acteurs.
Dans la SIPA (Société d’Intensification de Production Agricole) de Boinadji où cet ambitieux programme est en exécution, les 20 hectares de semence d’arachide qui ont été emblavés par la société Agro Astel en collaboration avec l’UNIS (l’Union Nationale Interprofessionnelle des Semences) restent une forte source de motivation au regard du bon comportement des cultures. Ce dont se réjouit d’ailleurs Momar Talla Seck, le Directeur de l’ISRA en visite sur le terrain qui note que cet important programme devrait à terme aider à la reconstitution du capital semencier de l’arachide. Le Directeur qui a rappelé que cette année, l’Isra s’est engagé à mettre 65 tonnes de semences pré-base à la disposition des multiplicateurs sénégalais, affirme, en s’appuyant sur le bon comportement des cultures, pouvoir mettre dans leurs mains des semences de bonne qualité.
L’autorité en chef de l’Isra qui a fait part de l’engagement de son institution à contribuer efficacement à la mise en œuvre du programme national de reconstitution du capital semencier, envisage à cet effet de parcourir tout le territoire national pour mettre en place des parcelles de cette nature. Avant d’indexer le projet de Boinadji comme un essai, voire une étape qui doit servir de vitrine aux autres zones agro écologiques.
Un point de vue que partage Amadou Thiam, le directeur de l’Union Nationale Interprofessionnelle des Semences (UNIS) qui apprécie le projet comme une innovation de taille qui cristallise un fécond partenariat entre le secteur public et le secteur privé. Pour plaider ainsi la vulgarisation de l’expérience au niveau de l’ensemble des SIPA (une quarantaine) qui peuvent être des espaces de production. Relevant à son tour le rôle prépondérant que la semence de qualité doit jouer dans la réalisation de l’ensemble des objectifs de l’agriculture, Docteur Ndiadé, le directeur manager de la société Agro-Astel, l’un des précurseurs de la culture de semence dans la région, décrypte le relèvement du capital semencier comme l’un des grands défis du Sénégal.
Engagé dans la production de semences, le producteur agricole a vivement plaidé pour « un actionnement de l’agriculture à travers une bonne politique agricole apte à susciter de bonnes productions ». « On applaudit cette expérience qui a pris forme dans la région de Matam, entièrement exécutée par des fils du terroir, suite à la confiance qui nous a été concédée par l’ISRA. De mon point de vue, l’agriculture demeure l’un des leviers qui peut développer notre pays. Nous avons les potentiels naturels, il suffit seulement de construire une bonne politique agricole... On n’a pas besoin de se bousculer pour scruter le ciel. On ne le dira jamais assez, la région de Matam qui regorge d’énormes potentialités peut aujourd’hui être un hub pour la reconstitution du capital semencier du Sénégal pour l’arachide, le mil, le maïs, le sorgho, riz et l’oignon. Parce que nous avons la terre, l’eau et le soleil pour asseoir une agriculture performante », a-t-il déclaré.
ANTOINE DIOME FACE AU DÉFI D’UN CONSENSUS SUR LE MONTANT DE LA CAUTION POUR LES LÉGISLATIVES
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Felix Abdoulaye Diome, rencontre en ce vendredi 25 février les représentants des partis politiques en vue d’échanger sur le montant de la caution pour les législatives du 31 juillet 2022
Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions des articles L. 175 et R.80 du Code électoral, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Felix Abdoulaye Diome, rencontre en ce jour du vendredi 25 février les représentants des partis politiques en vue d’échanger avec eux sur le montant de la caution pour les prochaines législatives.
L e ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Felix Abdoulaye Diome, rencontre en ce jour du vendredi 25 février les représentants des partis politiques en vue d’échanger avec eux sur le montant de la caution à retenir pour les prochaines élections législatives du 31 juillet prochain. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions des articles L. 175 et R.80 du Code électoral.
En effet, celles-ci précisent pour ce qui concerne l’article L. 175 : « Au plus tard cent cinquante jours avant celui du scrutin, un arrêté du ministre de l’Intérieur chargé des élections fixe le montant de la caution qui doit être versée à la Caisse de dépôt et de consignation par le mandataire d’un parti politique légalement constitué, d’une coalition de partis politiques légalement constituée ou d’une entité regroupant des personnes indépendantes ayant présenté une déclaration de candidature ».
Prévue à l’hôtel Ngor Diarama, cette rencontre, deuxième du genre, tenue sous la présidence du ministre Antoine Felix Abdoulaye Diome après celle consacrée aux échanges sur le montant du cautionnement pour les élections locales du 23 janvier dernier, risque de ne pas du tout être une partie du plaisir pour ce dernier. Et pour cause, ce montant a toujours divisé les acteurs politiques. Majorité, opposition et Non-alignés, chacun mettait en avant sa propre proposition. D’ailleurs, s’exprimant en prélude à cette rencontre, le coordonnateur du pôle des Non-alignés, Déthié Faye, a d’ores et déjà pris les devants pour proposer une baisse du montant des quinze millions retenu lors des législatives de 2017 à cinq millions FCFA. Pour justifier sa position, Déthié Faye a évoqué l’existence d’un engagement citoyen qui, selon lui, va constituer un second filtre pour empêcher une floraison de listes comme en 2017.
De leurs côtés, les pôles de la majorité et de l’opposition n’ont pas encore divulgué le montant de leur proposition. En 2017, Benoit Sambou, chargé des élections pour l’APR et ses camarades avaient préconisé que ce montant soit entre 15 et 20 millions pour, disaient-ils, « que la proposition ne soit pas excessive mais aussi pour qu’elle ne soit pas fantaisiste».
Finalement, c’est le montant de 15 millions de francs Cfa qui a été choisi par l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.
KEEMTAAN GI - DE LA GUERRE
L’Ukraine et la Russie, si loin et si près. Pour une fois, ceux que le Chef appelle les « oisifs – errants » des réseaux sociaux se sont un peu détournés de nos problèmes domestiques pour scruter le ciel de l’Ukraine. Poutine, qui ne blague jamais et au regard de tueur, est passé à l’acte. Un président qui n’est pas du genre à visiter les coins pauvres de ce continent. Il régente tout depuis son bureau. Toujours ce regard d’acier qui indispose ses plus coriaces interlocuteurs. Kàccoor Bi, n’étant pas trop calé dans les questions géopolitiques, s’est vite détourné de cette guerre entre pays européens éloignés de notre cher continent pour des choses plus attrayantes qu’une guerre dans un monde où l’on a tout pour s’aimer plutôt que de s’entretuer. Même nos féministes, qui ne veulent pas mourir bêtement vieilles filles, se mettent maintenant dans les rangs de la polygamie, nourrissant la crainte de se retrouver à 50 ans à s’appuyer sur une canne. Et, surtout, sans une épaule masculine sur laquelle s’appuyer. Pour le moment, personne ne s’est encore décidé à s’opposer à Poutine. Et il est fort à parier que l’Ukraine sera seule face à sa puissance de feu. Bref, une guerre qui ne va pas trop durer faute de résistance du côté ukrainien. Me voici en train d’ergoter sur un conflit loin de ce charmant pays. En tout cas, Kàccoor Bi fait mieux que les « oisifs-errants » qui font de cette guerre depuis hier un sujet à plaisanteries sur les réseaux sociaux. Ce qui devrait nous alarmer nous fait plutôt rigoler avec des blagues hilares. Et c’est au moment où le prix du baril flambe et passe à 104 dollars que le Chef sort de sa bulle euphorique pour procéder à la baisse des prix de certaines denrées alimentaires. Il se préoccupera certainement, ce vendredi, de soulager les élèves à l’avenir en pointillés et qui réclament la reprise des enseignements. On imagine aussi qu’il organisera le retour de nos compatriotes en Russie (où ils ne sont pas vraiment menacés) et, éventuellement, en Ukraine. En attendant d’être rappelé à la réalité des cours mondiaux dans quelques semaines. Avec notamment des prix du blé qui atteignent des sommets, l’Ukraine étant un des principaux producteurs mondiaux de cette céréale ! KACCOOR BI
GUERRE EN UKRAINE INDIGNATION DE L’UNION AFRICAINE
Le président de l’Union Africaine, Macky Sall, a affiché sa totale indignation suite à l’éclatement de la guerre en Ukraine. Le chef de l’Etat partage cette position avec le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat. Les deux dirigeants, dans une déclaration commune, ont appelé ’’au respect impératif du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine’’ et exhorté ’’les deux parties à l’instauration immédiate d’un cessez le feu et à l’ouverture sans délai de négociations politiques’’. Dans la même déclaration, les deux dirigeants ont exprimé leur extrême préoccupation face à la très grave et dangereuse situation créée en Ukraine’’. ’’Ils appellent la fédération de Russie et tout autre acteur régional ou international au respect impératif du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine’’, lit-on dans ce communiqué publié sur le site de l’UA. Macky Sall et Moussa Faki Mahamat ’’exhortent les deux parties à l’instauration immédiate d’un cessez le feu et à l’ouverture sans délai de négociations politiques sous l’égide des Nations Unies, afin de préserver le monde des conséquences d’un conflit planétaire, pour la paix et la stabilité dans les relations internationales au service de tous les peuples du monde’’. La Russie a déclenché jeudi tôt le matin une opération militaire d’envergure en Ukraine, suscitant une vague de condamnations en Occident.
PEUR DES SÉNÉGALAIS DE KIEV
Les Sénégalais qui vivent en Ukraine, surtout à Kiev, sont dans le désarroi et interpellent l’Etat pour jauger la situation. «Les vols sont annulés, on a peur, on ne sait où aller et les résidents ukrainiens sont en train de quitter la ville, se réfugiant dans les villes les plus proches. Les Russes peuvent à tout moment débarquer dans les villes et on ne sait pas où cela finira. Sachez que nous sommes là, mais nous avons peur», raconte à Léral. Net une Sénégalaise, qui alerte parents et autorités.
HUMOUR LES TIRAILLEURS DE LA CEDEAO AU SECOURS DE L’UKRAINE ?
Depuis hier, la toute-puissante Russie a envahi l’Ukraine, un pays souverain. Exactement le même scénario militaire avec l’annexion de la Crimée par cette même Russie en 2014. Les forces de l’Otan, les casques bleus de l’Onu et les armées américaines (Usa) se sont, à nouveau, révélés impuissants à empêcher cette invasion de l’Ukraine. Donc pour « Le Témoin » quotidien, les forces de l’Onu et de l’Otan, c’est le malheur des petits pays arabes et africains comme Afghanistan, l’Irak, la Gambie, le Mali, la Guinée, la Côte d’Ivoire etc.. Mais quand il s’agit de la Russie de Vladimir Poutine, toutes ces « puissances » militaires et autres forces coloniales comme la France, les Usa, la Belgique, l’Angleterre, l’Allemagne etc. se tiennent à carreau. Souhaitons que Macky Sall, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine (Ua), va déployer les forces de la Cedeao ou les tirailleurs africains en Ukraine pour voler au secours d’un pays en détresse. Ne rigolez surtout pas !
LA GESTION DU STADE ABDOULAYE WADE…
Le président de la République, Son Excellence Macky SALL, a exprimé sa profonde gratitude aux chefs d’Etat, Présidents d’Institutions, invités officiels, artistes, hommes de culture, sportifs et aux populations qui ont participé et rehaussé de leur présence le succès de la cérémonie d’inauguration du Stade du Sénégal dénommé « Stade Abdoulaye WADE», Stade dédié à la jeunesse. Macky Sall a, par la même occasion, adressé ses chaleureuses félicitations au Président Abdoulaye WADE, parrain du Stade. Il a aussi félicité le Gouvernement et l’ensemble des structures publiques (DGPU, SOGIP) ainsi que les sociétés privées (SUMMA) qui ont œuvré à la réalisation, dans un délai record (17 mois), de l’une des infrastructures sportives (aux normes) les plus modernes d’Afrique.
…UNE FORTE PRÉOCCUPATION SOULEVÉE PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Les félicitations du président de la République se sont étendues notamment, au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, au Ministre des Sports et aux membres du Comité d’organisation de l’inauguration, évènement qui fut un succès exceptionnel. Le chef de l’Etat a souligné que l’édifice de 50.000 places, avec ses stades omnisports annexes, permettra au Sénégal d’accueillir, dans la sécurité et le confort, les plus grandes manifestations sportives et culturelles, d’envergure continentale et mondiale. Il a indiqué que ce joyau architectural, qui contribue au renouveau urbain du Sénégal, dispose de commodités ultramodernes. Ce potentiel, bien exploité, va développer des activités économiques sur le site et aux alentours, donnant ainsi au Pôle urbain de Diamniadio le statut d’une ville internationale, symbole de l’émergence du Sénégal. Le chef de l’Etat demande, dès lors, au Ministre des Finances et du Budget, tutelle de la SOGIP, au ministre des Sports et au ministre chargé de l’Economie, de lui proposer, dans les meilleurs délais, un modèle performant de gestion de l’infrastructure qui assure sa maintenance adéquate et sa rentabilité durable pour l’Etat. Il invite, dans cette optique, le Gouvernement à asseoir, avec les fédérations sportives nationales et internationales, une doctrine de gouvernance de nos infrastructures sportives afin de garantir la professionnalisation de la pratique sportive, ainsi que la contribution notable du sport au développement économique et social du Sénégal. Le chef de l’Etat a demandé, à cet effet, au ministre des Sports, de finaliser le projet de loi portant charte du sport, texte refondateur de la mise en œuvre de la politique sportive dans toutes ses dimensions et composantes.
FAIRE DU SÉNÉGAL, UNE NATION SPORTIVE DE PREMIER PLAN
Le président de la République a rappelé au Gouvernement sa volonté de faire du Sénégal une Nation sportive de premier plan avec des infrastructures modernes, un encadrement technique et juridique adapté, ainsi qu’un capital humain performant dans toutes les disciplines. Il a demandé, dans cet élan, au ministre des Sports d’intensifier la dynamique de relance du mouvement «NAVETANES» dans son volet sport, de même que la réhabilitation de l’éducation physique et sportive dans les établissements scolaires et universitaires.
POLITIQUE DE JEUNESSE
Sur l’intensification de la mise en œuvre prioritaire des politiques de jeunesse, le président de la République a instruit le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, au ministre de la Jeunesse et au ministre en charge du Suivi du PSE, d’actualiser, au regard des nouveaux défis et enjeux, la lettre de politique sectorielle de la jeunesse. Le chef de l’Etat a signalé, dans cet exercice, l’urgence de mettre en perspective l’éducation, la formation, la santé, le sport et l’épanouissement psychosocial des jeunes, dans un environnement marqué par le basculement vers la société numérique et l’insertion socio-économique par l’emploi décent et l’entreprenariat.
MESURES INDIVIDUELLES
•Monsieur Baboucar Moundor NGOM, Administrateur civil, précédemment préfet du Département de Bignona, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
• Monsieur Amadou Oury BA, Inspecteur du Trésor, est nommé Secrétaire général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC).