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18 juin 2025
« UN VERRE » POUR LE VIVRE-ENSEMBLE
Synthèse de la 3eme Edition du Gingembre littéraire - Le vivre ensemble avec surtout ses valeurs d’humilité, de pardon, d’altérité, de générosité et d’acceptation de la différence, de l’autre
Les rencontres du gingembre littéraire ont pris fin à Rufisque. L’activité a été accueillie par la fondation Sococim à son siège du Le centre culturel Maurice Gueye. La cérémonie de synthèse a été un fort moment de plaidoyer pour le vivre-ensemble basé sur les ressorts de la culture.
La troisième édition du gingembre littéraire a été clôturée mercredi à Rufisque où « tout est parti » selon le mot même de l’initiateur de ces rencontres littéraires et philosophiques autour des préoccupations de l’heure. Pour cette édition, le thème choisi a porté sur le vivre-ensemble, une façon d’inviter la communauté à goûter davantage aux saveurs exquises de la paix et de la cohésion sociales.
Le vivre ensemble avec surtout ses valeurs d’humilité, de pardon, d’altérité, de générosité et d’acceptation de la différence, de l’autre. Autant de valeurs gages d’une vie harmonieuse entre les différentes composantes de la communauté. C’est à cette dégustation que l’humanité a été conviée par les panélistes de la séance de synthèse des différentes rencontres tenues dans diverses localités du pays. Un thème que l’ensemble des intervenants a mis en relation avec notre contexte marqué par la montée des extrémismes et des replis identitaires de tous ordres. De l’avis du rapporteur général, ces réflexes ajoutés à certains discours tendent à fragiliser le dialogue et la paix dans notre société et dans le monde. « La paix et le dialogue sont aujourd’hui fragilisés par certains discours et des formes sournoises de violences qui ont tendance à s’inviter sur l’espace public et sur la paix elle-même », a dit Pr Moussa Sarr. Dans la même dynamique que celle de la première édition, l’objectif est de porter la voix du Sénégal en montrant l’héritage culturel « qu’il devait partager avec le monde, notamment dans le dialogue des cultures si cher au premier président ainsi que la « la diplomatie soft power ».
Pour cette édition, après Dakar, les rencontres ont été élargies à d’autres localités comme Thiès, Mbour, Diass pour discuter autour des dynamiques spécifiques à chacune d’elles et porteuses de valeurs de paix et de de dialogue. Afin de rester dans le tempo de l’exaltation du vivre-ensemble, la proviseure du lycée Abdoulaye Sadji va puiser dans le roman du Rufisquois et non moins membre du CESE, Abdou Salam Gueye, pour présenter Rufisque comme un laboratoire du brassage et du vivre ensemble. Rufisque, « un haut lieu de globalisation » un modèle de vivre ensemble fondé sur un brassage de plusieurs vagues qui sont venues se greffer à un substrat lébou, première communauté qui se caractérise par son ouverture et son hospitalité. Ce qui fait dire à Mme Brigitte Gnamy, « qu’il ne peut y avoir de vivre ensemble sans amour. Le seul point de convergence, c’est l’amour et l’amitié ». Selon cette ancienne professeure de philosophie, « le vivre ensemble s’impose à nous, il est un impératif ».
OUVERTURE D’ESPRIT ET ACCEPTATION DE L’AUTRE
Le vivre ensemble appelle à une ouverture d’esprit, de la tolérance et l’acceptation de l’autre contrairement à ces formes d’œcuménisme, synonyme d’un enracinement trop fort qui pousse à l’extrémisme identitaire, selon Mme Brodnica Monica, qui a pris part aux rencontres du gingembre à Mbour. Devant cette situation où s’affrontent les égos et les communautés dans les replis identitaires, la solution devrait être cherchée dans l’humilité et l’origine de la création humaine. Selon Al Amine Kébé, la source du vivre ensemble est dans l’humilité d’Adam devant son créateur face à l’arrogance de Satan, le banni, qui a refusé d’obtemperer devant l’injonction de son créateur. Ce refus de reconnaître le vicaire de Dieu sur terre est la première forme de violence qui trouve son origine dans l’arrogance et le mépris de l’autre. D’où la conclusion « il faut respecter l’autre et son avis, mais aussi bannir l’auto éloge » a dit l’expert économiste et fonctionnaire des Nations-Unies. Il a rappelé la réponse de Ghandi devant le mépris des colonisateurs occidentaux qui se glorifiaient de leurs prouesses techniques et technologiques». Le sage de l’Inde dans une répartie avait renvoyé les oppresseurs à cette origine : « c’est vrai, vous avez réussi à voler dans les airs comme l’oiseau, à marcher sur l’eau comme le poisson, mais votre marche sur terre n’est pas encore droite ». Le rempart face à ses dérives se trouve dans notre tréfonds culturel, avec l’éducation qui prend sa source dans la case, lieu exclusif de l’intervention de la maman, matrice de la société africaine qui inculque les premiers codes.
Après ce niveau, l’enfant atteint la cour où il apprend à s’élargir aux autres avant d’arriver au « Penthie » ou place publique, lieu par excellence du partage et du dialogue. Un héritage culturel qui a fait, selon le Dr Papa Massène Séne, que « malgré les péripéties et les siècles de domination par les Arabes et les Européens, l’Afrique n’a pas été broyée parce que sa culture était résistante et résiliente ». Des débats intéressants que le promoteur des rencontres du Gingembre littéraire, El Hadji Gorgui Wade Ndoye, promet de coucher sur un document comme dans la forme des actes d’un colloque pour le soumettre aux autorités politiques afin que cela soit comme une contribution dans la culture de la paix dans notre pays.
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GRICHKA, L'UN DES FRERES BOGDANOFF, NON VACCINE, MEURT DU COVID-19
Tenues de cosmonaute, ouvrages scientifiques controversés et visages d'"extraterrestres": Grichka Bogdanoff, l'un des jumeaux stars des années 80 et habitué des plateaux de télé, est décédé mardi à Paris, à l'âge de 72 ans, du Covid-19
Tenues de cosmonaute, ouvrages scientifiques controversés et visages d'"extraterrestres": Grichka Bogdanoff, l'un des jumeaux stars des années 80 et habitué des plateaux de télé, est décédé mardi à Paris, à l'âge de 72 ans, du Covid-19, contre lequel il n'était pas vacciné.
"Je ne pense pas qu'il faille prendre Grichka comme un étendard pour ou contre la vaccination", a déclaré son avocat, Me Edouard de Lamaze, sur BFM-TV mardi soir, confirmant des informations de presse selon lesquelles son client, non vacciné, était hospitalisé en soins intensifs à Paris.
"Entouré de l’amour de sa famille et des siens, Grichka Bogdanoff s’est éteint paisiblement (...) pour rejoindre ses étoiles", avait seulement écrit sa famille dans un communiqué, sans évoquer les causes du décès.
Le Monde avait révélé que Grichka était mort du Covid et que son frère jumeau Igor était hospitalisé pour les mêmes raisons.
L'annonce de ce décès a suscité des réactions émues de personnalités de la télévision et... des moqueries sur les réseaux sociaux.
"Je viens d'apprendre la disparition de Grichka, je suis vraiment très affecté", a réagi sur Twitter l'animateur Cyril Hanouna qui les recevait régulièrement sur son plateau.
"Il va beaucoup me manquer. C'était un garçon d'une intelligence incroyable et d'une autodérision qui forçait le respect. J'ai des souvenirs de fou avec lui. Je pense fort à Igor et à sa famille. Très triste".
"Très peiné par la mort de mon ami Grichka Bogdanoff. Mes meilleures pensées vont bien sûr vers Igor", a affirmé de son côté le journaliste Eric Naulleau sur Twitter.
Rendus célèbres dans les années 1980 par leur émission de science-fiction "Temps X" sur TF1, où ils évoluaient dans un décor de vaisseau spatial avec des combinaisons futuristes, Igor et Grichka étaient devenus l'objet de railleries pour leurs visages profondément transformés qu'ils avaient eux-mêmes qualifiés "d'extraterrestres".
Leurs ouvrages scientifiques avaient aussi suscité leur lot de controverses et leur avaient valu les foudres d'une partie de la communauté scientifique, critiquant la "faible valeur" de leurs travaux.
- "Définitivement présumé innocent" -
Ils avaient été accusés de plagiat par l'astrophysicien américain Trinh Xuan Thuan pour l'une de leurs publications les plus connues, "Dieu et la science", entretien avec le philosophe Jean Guitton (1991).
En 2010, l'hebdomadaire Marianne publie des extraits d'un rapport du CNRS selon lequel les thèses, et d'autres articles des deux frères, n'ont "pas de valeur scientifique". En 2012, 170 scientifiques revendiquent leur "droit au blâme" après la condamnation d'un chercheur du CNRS critiquant des écrits des jumeaux.
Marianne sera condamné pour diffamation en 2014 mais, peu après, les frères seront en revanche déboutés d'une action engagée auprès du tribunal administratif de Paris contre le CNRS.
Beaucoup de mystère entoure la biographie des jumeaux qui ont rencontré de nombreux ennuis judiciaires. Récemment encore, ceux-ci ont entaché leur projet de reprise de leur émission culte "Temps X" avec le groupe Canal.
Les deux frères avaient été renvoyés en janvier en correctionnelle pour "escroquerie". Le procès devait avoir lieu les 20, 21 et 27 janvier 2022.
"Cette procédure s'éteint donc" pour Grichka Bogdanoff, ont déclaré par communiqué à propos de Grichka Bogdanoff les avocats des deux frères, Me Edouard de Lamaze et Eric Morain. "Il restera définitivement présumé innocent", ont-ils ajouté.
Ils étaient accusés d'avoir escroqué un millionnaire souffrant de troubles bipolaires pour régler leurs déboires financiers et relancer l'émission.
Malgré les polémiques, Grichka et Igor Bogdanoff ont préservé une notoriété. Ces dernières années, ils étaient des invités récurrents de l'émission de Cyril Hanouna, "Touche pas à mon poste!".
Célibataire, Grichka Bogdanoff n'avait pas d'enfant.
LE CFJ «ÉQUIPÉ» POUR LA FORMATION DE L’ÉLITE JUDICIAIRE DE DEMAIN
Modernisation des infrastructures judiciaires, pour une justice efficiente et efficace, L ’inauguration du Centre de formation judiciaire (CFJ) constitue un premier jalon posé par le président de la République, Macky Sall
Le Garde des Sceaux ministre de la Justice, Me Malick Sall, a procédé hier, mardi 28 décembre 2021, à l’inauguration des nouveaux locaux du Centre de formation judiciaire (CFJ). La construction de cet établissement exclusivement dédié à la formation judicaire résulte de la volonté et des instructions du président de la République, Macky Sall, qui considère que la formation est l’essence de tout succès. Il s’agit, selon Me Malick Sall, d’un bâtiment dans lequel sera formée l’élite judiciaire de demain
L ’inauguration du Centre de formation judiciaire (CFJ) constitue un premier jalon posé par le président de la République, Macky Sall, qui veut faire du développement et de la modernisation des infrastructures judiciaires une des priorités de l’action de son gouvernement. Ces propos sont du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Malick Sall, qui a inauguré hier, mardi 28 décembre 2021, les nouveaux locaux du CFJ.
Cette infrastructure aux «normes et standards les plus élevés» dispose, selon le Directeur général du CFJ, Amadou Bal, «de 3 600 m2, soit 900 m2 sur quatre niveaux, et comprend un R+2 avec terrasse qui comporte 27 bureaux, 03 salles de conférence, une salle des archives, 03 salles de cours, de 45 places, une salle de réunion, une salle informatique et une douzaine de toilettes. La terrasse est composée d’un restaurant, d’un répertoire et d’un espace de détente».
Pour Me Malick Sall, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, «la construction de cet établissement exclusivement dédié à la formation judicaire résulte de la volonté et des instructions du président de la République, Macky Sall, qui considère que la formation est l’essence de tout succès. Sensible à la situation du personnel judiciaire, il a mis à notre disposition ce bâtiment initialement destiné à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA)». Il déclare que «le vœu du chef de l’Etat, exprimé hier, trouve partie de sa réalisation par l’inauguration de ce bâtiment. Bâtiment dans lequel sera formée l’élite judiciaire de demain. Vous connaissez tous l’intérêt d’une bonne justice, l’intérêt d’une justice efficiente et efficace dans un Etat de droit». «Comme vous le savez, le président de la République a, dès son accession à la magistrature suprême, fait du développement et de la modernisation des infrastructures judiciaires, une des priorités de l’action de son gouvernement. Cette politique s’est assignée, à terme, l’objectif d’améliorer les conditions de travail dans des juridictions du pays et ouvre des perspectives propices à la formation dans nos établissements dédiés à cet effet», rappelle-t-il. Poursuivant son propos, le ministre de la Justice indique, dans le même sillage, qu’«il apparait ainsi, au regard de cet acte posé, que les pouvoirs publics se sont engagés avec détermination à ne ménager aucun effort au service d’une justice performante car rien ne prédispose plus au conformisme que le manque de formation».
CONSTRUCTION D’UNE ECOLE DE MAGISTRATURE ET UN TRIBUNAL DU COMMERCE AU POLE URBAIN DE DIAMNIADIO, A PARTIR DE 2022
Répondant ainsi aux doléances formulées par les formateurs et les apprenants du CFJ, le Garde des Sceaux rassure quant à la réalisation de ces besoins. «Je tiens à vous assurer que l’inauguration de ce bâtiment, abritant le Centre de formation judiciaire, constitue un jalon dans le cadre de l’ambitieux programme de modernisation des infrastructures de la justice». Il en veut pour preuve les grands projets à venir. «Bientôt la justice comptera une Ecole de magistrature dotée des commodités permettant de répondre aux exigences des défis et aux enjeux d’une formation initiale continue et de qualité», annonce-t-il. A ce titre, relève-t-il, «une assiette foncière de 14.608 m2 a été déjà affectée au département de la Justice sur le site du Pôle urbain de Diamniadio pour y ériger cet établissement qui comportera un Campus social pour les apprenants. Cet ouvrage est arrivé dans le cadre du Projet d’appui à la justice civile et commerciale dont le démarrage effectif des travaux est prévu en 2022.
En outre, dans le cadre du même projet, sur le même site du Pôle urbain de Diamniadio, sera construit le Tribunal du commerce sur une assiette foncière de 13.898 m2, déjà affectée et sécurisée». Par conséquent, «avec l’ensemble de ces infrastructures, des acteurs de la justice disposeront d’un cadre adéquat à l’apprentissage et au travail. J’insiste, toutefois, sur l’impérieuse nécessité d’assurer l’entretien et la maintenance correcte de l’édifice mis à votre disposition et de faire bon usage des équipements qui y sont aménagés», conclut Me Malick Sall.
185,2 MILLIARDS DE FCFA DE REVENUS GÉNÉRÉS PAR LE SECTEUR EXTRACTIF
Les revenus générés par le secteur extractif pour l’année 2020 s’élève à 185,20 milliards de FCFA (322,24 millions USD), dont 167,75 milliards affectés au budget de l’Etat
Le rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) portant sur l’année 2020 a fait état d’une contribution globale de 185,2 milliards de francs CFA contre 161 milliards de francs CFA perçus durant l’exercice de 2019. 167,75 milliards FCFA sont affectés au budget de l’Etat. Ce rapport a été rendu public hier, mardi 28 décembre.
Les revenus générés par le secteur extractif pour l’année 2020 s’élève à 185,20 milliards de FCFA (322,24 millions USD), dont 167,75 milliards affectés au budget de l’Etat. C’est ce qui ressort du rapport de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) portant sur l’année fiscale 2020, publié hier, mardi 28 décembre. «Le total des revenus générés par le secteur extractif au Sénégal a évolué de 24,16 milliards de FCFA par rapport à l’exercice 2019, enregistrant ainsi, une hausse de 15,6%», lit-on dans le document.
Selon le rapport, les revenus du secteur minier sont en hausse de 30,68 milliards de FCFA, passant de 132,17 milliards de FCFA en 2019 à 162,85 milliards de FCFA en 2020. Cette hausse est expliquée principalement par la bonne tenue des productions d’or, de minéraux lourds et la hausse des cours mondiaux de ces produits miniers; et les paiements au titre de la taxe sur ciment, instituée par le décret n°2020-986 du 24 avril 2020, et qui a généré 7,5 milliards de FCFA.
En revanche, souligne le document, les revenus du secteur des hydrocarbures sont en baisse de 6,51 milliards de FCFA passant de 22,58 milliards de FCFA en 2019 à 16,07 milliards de FCFA en 2020. Cette baisse s’explique par l’absence de recettes exceptionnelles similaires à celles payées en 2019 qui étaient principalement le paiement de la deuxième tranche de financement de la construction de l’Institut national du Pétrole et du Gaz effectué par la société TOTAL E&P pour un montant de 10 Millions de USD (≈ 5,91 milliards de FCFA) au profit de l’Etat du Sénégal (conformément à l’article 19.6 du Contrat de Recherche et de Partage de Production d’hydrocarbures du bloc Ultra Deep Offshore (UDO) et des paiements effectués par la société KOSMOS Energy en 2019, relatifs à des redressements fiscaux d’un montant de 5,21 milliards de FCFA.
Selon le rapport, à l’heure actuelle, le secteur extractif sénégalais est composé essentiellement d’exploitations de mines et carrières (or, phosphates, sables minéralisés et calcaires pour la fabrication du ciment). De ce fait, le potentiel de création d’emplois est limité avec 9600 employés dans le secteur formel et 31 mille dans le secteur informel notamment les mines et l’artisanat. Par ailleurs, la faible contribution du secteur au PIB à savoir 3,39% dénote un manque de diversification, de transformation sur place des produits miniers en produits finis ayant une plus grande valeur ajoutée et de renforcement des liaisons intersectorielles pouvant accélérer le développement industriel. Suivant le document, une plus grande implication des nationaux dans la sous-traitance et la fourniture de biens et services constitueraient un bon levier pour pallier la faiblesse des emplois directs et à la contribution du secteur au Pib.
Le rapport informe que sur 400 milliards de dépenses liées à la sous-traitance et à la fourniture de biens et services dans le secteur pétrolier, seuls 2 milliards ont été captés par des entreprises détenues majoritairement par des nationaux.
KEEMTAAN GI - UNE AUBE NOUVELLE ? VOIRE !
« Lorsque de mauvaise foi on entonne l'éloge d'un homme médiocre, qu'attendre sinon une médiocrité ? » Gustave Flaubert. Cette précieuse citation de l’auteur de l’immortel roman « Madame Bovary », une perspicace internaute nous l’a rappelée. Je l’ai trouvée séduisante. Belle, véridique et actuelle avec le contexte d’un Sénégal qui croit toiser la lune avec un joyau dont personne ne peut dire le coût exact. La citation s’applique également, à juste raison, à la faune de courtisans, flagorneurs et frotte-manches d’un homme porté aux nues et présenté comme un demi-Dieu. Voire un trois-quarts de Dieu ! Bon, on ne pense à personne et s’adresse à tout le monde. Ils ont vociféré, criant partout et montrant leur fierté de la mise en circulation d’un train que personne n’a vu rouler le lendemain de son lancement. Les mauvaises langues parlent d’un « repos biologique » du Ter ! Dans une touchante émotion et un éblouissement feint, ils ont qualifié le jour d’historique tout en saluant la vision de leur champion pour un Sénégal émergent. Pourquoi écarquillez-vous ainsi les yeux ? Une émergence qui semble s’arrêter à la porte de la capitale où d’ailleurs leur joujou est interdit aux gueux. C’est le beau-frère qui le dit avec dédain, montrant le peu d’estime qu’il porte à ces misérables. Pendant donc qu’ils nous causent d’une émergence qu’ils sont d’ailleurs les seuls à voir, investissant presque 1000 milliards pour un train qui ne parcourra que 36 kilomètres, ailleurs des gens vivent dans des conditions exécrables. A l’âge de la pierre taillée. A Kolda, une enseignante accusée d’avoir publié une vidéo devenue virale, montrant des élèves de CP apprenant dans des conditions difficiles dans un abri provisoire, a été relevée de ses fonctions. On se croirait à l’époque de la Gestapo. Dans la salle de classe en question, les gamins sont assis sur des nattes, des briques leur servant de tables. Pendant ce temps, et dans le même pays, encore une fois près de 1000 milliards sont dépensés pour un train conçu pour rouler sur 36 kilomètres ! Ailleurs, dans le même pays aux portes de l’Emergence, l’eau et l’électricité sont des denrées rares. Malgré tout, on nous annonce une aube nouvelle qui se lève. A notre humble avis, il faudrait plutôt parler d’un crépuscule des crapules… KACCOOR BI
REFUS D’ENTERREMENT À POUT DAGNE L’INDIGNATION DES DROITS-DE-L'HOMMISTES
Le refus du chef de village de Pout Dagné d'autoriser l'inhumation de Khady Faye, décédée le 25 décembre dernier, dans le cimetière dudit village au motif qu'elle serait griotte continue de défrayer la chronique. Les réactions d'indignation se multiplient et les condamnations fusent de toutes parts. Dans un communiqué conjoint, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), Afrikajom Center et Amnesty international Sénégal condamnent fermement, à leur tour, cet acte illégal du chef de village et appellent les autorités étatiques compétentes à trouver, sans délai, une solution à la situation qui prévaut dans ce village. Surtout que, selon les droits-de-l'hommistes, ce même village s'était déjà tristement illustré, sans conséquences, avec un fait similaire en 2019. Alioune Tine et ses camarades rappellent que la Constitution du Sénégal et les traités internationaux de droits humains dont l'État du Sénégal est partie posent le problème de l'égalité des citoyens en dignité et en droits et interdisent la discrimination sous toutes ses formes. Les organisations signataires "exhortent également les autorités religieuses du pays, musulmanes et chrétiennes, à continuer la sensibilisation en vue de l'éradication de la discrimination basée sur les castes et l'ascendance qui est contraire aux préceptes prônés par ces religions et les lois de la République".
COMMISSION D’INSTRUCTION MADIAMBAL RÉCLAME LE FRANC SYMBOLIQUE À TÉLIKO
Décidément, notre confrère Madiambal Diagne compte aller jusqu’au bout dans le différend qui l'oppose à l’ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) Souleymane Téliko. Pour cause, il a été convoqué et entendu, hier, devant une commission d'instruction mise en place par la Cour suprême appelée à trancher cette affaire « J'ai confirmé ma plainte contre Souleymane Téliko pour diffamation, injures publiques et dénonciations calomnieuses » a confirmé Madiambal Diagne lors de son audition. Et le plaignant ne s’arrête pas là puisqu’il a réclamé des dommages et intérêts en guise réparation. « Je me suis constitué partie civile et je réclame, en guise de réparation, le franc symbolique » a-t-il déclaré devant le président de la commission d’instruction compétente à juger les magistrats. Madiambal Diagne a profité de cette comparution pour rappeler que Souleymane Téliko avait tenu publiquement des propos jugés diffamatoires à son encontre. « Il m’avait accusé de faits de viol et d'escroquerie. Ensuite, il avait soutenu que le ministre de la Justice, Me Malick Sall, m’avait remis des documents pour lui nuire » s’est offusqué le patron du groupe Avenir Communication.
MBOUR LE BUDGET DE LA MAIRIE DÉPASSE LES 4 MILLIARDS DE FRS
A Mbour, le Conseil municipal a voté, lundi, son projet de budget 2022. Arrêté à la somme de 4 140 122 726 F CFA, le budget est reparti de la sorte : 2 128 560 000 F CFA en estimations de fonctionnement et 2 011 562 726 F CFA en investissements. Au cours de cette rencontre, le Conseil municipal présidé par le maire Fallou Sylla a délibéré sur le projet de désignation de M. Éric Leroy Adams, maire de New-York, au titre de citoyen d'honneur de la ville de Mbour.
POUT LES RESSOURCES EN EAU SÉCURISÉES À HAUTEUR DE 3,9 MILLIARDS DE FRS
Les ressources en eau de Pout indispensables pour l’alimentation de la région sont menacées. Elles sont victimes d’une exploitation dont le niveau dépasse très largement la capacité de renouvellement de la nappe, entrainant à terme le risque d’un épuisement de la ressource et d’une augmentation des conflits d’usage. Aggravée par les effets du changement climatique, la surexploitation de l’aquifère est favorisée par la multiplicité des acteurs intervenant dans la zone de Pout. Le développement d’un cadre de gestion intégrée de la ressource en eau, permettant une concertation de l’ensemble des usagers apparait comme une nécessité. Alors pour sécuriser ces ressources en eau, l’Agence française de développement a signé une convention de 6 millions d’euros, soit 3,9 milliards de frs avec le Sénégal. L’acte de partenariat a été signé hier par le DG du Groupe AFD Rémy Rioux et le ministre de l’Economie Amadou Hott. Cette importante enveloppe financière permettra de soutenir la réalisation d’un projet de protection des ressources en eau de la zone de captage de Pout à travers des solutions fondées sur la nature.
AMADOU HOTT A VOYAGÉ À BORD DU TER
Le ministre de l’Economie Amadou Hott est un bon soldat qui exécute les ordres de son patron, le président Macky Sall, sans broncher. Lors du deuxième lancement du TER ce lundi 27 décembre 2021, Macky Sall avait enjoint ses proches collaborateurs de voyager avec le TER. Amadou Hott est certainement le premier ministre (attention, on n’a pas dit Premier ministre !) du Gouvernement à avoir emprunté hier le TER au lendemain de la cérémonie de lancement pour rallier Yeumbeul. « Ce fut un énorme plaisir de rallier Yeumbeul à bord du TER, après une journée de travail. Rapide, confortable et très pratique, ce train révolutionne le transport au Sénégal, comme l’a si bien indiqué son Excellence Macky Sall, Président de la République lors de l’inauguration. J’invite tout le monde à s’approprier le TER et à participer ainsi à la marche résolue de notre pays vers l’émergence. Yeumbeul bou bess. TER bou bess » a écrit le ministre Amadou Hott sur sa page Facebook.
L'ancien chef du Sénat américain Harry Reid, figure emblématique du parti démocrate et de la scène politique aux États-Unis durant plusieurs décennies, est mort à l'âge de 82 ans, a annoncé son épouse mardi.
L'ancien chef du Sénat américain Harry Reid, figure emblématique du parti démocrate et de la scène politique aux États-Unis durant plusieurs décennies, est mort à l'âge de 82 ans, a annoncé son épouse mardi.
« Il est mort paisiblement cet après-midi », a déclaré la femme d'Harry Reid dans un communiqué, précisant que le décès faisait suite à un combat de quatre ans contre un cancer du pancréas.
Chef de la majorité au Sénat entre 2007 et 2015, l'élu démocrate aura été un personnage majeur de la fin de la présidence de George W. Bush, et d'une grande partie des deux mandats de Barack Obama.
Son expérience au service de l'Obamacare
Harry Reid avait notamment utilisé sa longue expérience au Congrès pour aider le président démocrate à faire passer sa réforme de l'assurance-maladie Obamacare, l'un des projets législatifs les plus importants de ses huit ans à la Maison Blanche.
Cet orateur au ton posé et laconique, est né et a grandi dans la petite ville minière de Searchlight, dans l'État du Nevada (ouest), dans une maison sans eau courante.
Considéré comme plus conservateur que la plupart des démocrates au Sénat, ce mormon pratiquant était un opposant fervent à l'avortement, une position qui lui a fréquemment valu l'opposition frontale de certains collègues au sein de son parti.
Pluie d'hommages
Une pluie d'hommages du côté démocrate a rapidement suivi l'annonce de son décès. Barack Obama a partagé une lettre que l'épouse d'Harry Reid lui avait demandé d'écrire peu avant sa mort, et dans laquelle l'ancien président remercie « un bon ami ».
« Je ne serais pas devenu président si ce n'avait été pour tes encouragements et ton soutien, et je n'aurais jamais obtenu la plupart de ce que j'ai pu accomplir sans ton talent et ta détermination », écrit Barack Obama.
Pour l'actuel chef du Sénat, le démocrate Chuck Schumer, Harry Reid « n'a jamais oublié d'où il venait, et il a utilisé ses instincts de boxeur pour se battre sans peur contre ceux qui nuisaient aux pauvres et à la classe moyenne ».
Le président Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama, a salué un « géant de notre histoire » pour lequel « ce n'était pas le pouvoir pour le pouvoir. C'était le pouvoir de faire le bien pour les gens ».
Rappelant son passé de boxeur, l'ancien président démocrate Bill Clinton a lui affirmé qu'Harry Reid « ne se détournait jamais des combats politiques nécessaires, mais était convaincu que le compromis était vital pour une démocratie qui fonctionne ». « Grâce aux lois qu'il a magistralement guidé jusqu'à la ratification, des millions d'Américains vivent une meilleure vie », a-t-il ajouté.
PRESIDENTIELLE EN GAMBIE, LA COUR SUPREME CONFIRME LA REELECTION DE BARROW
La Cour suprême de Gambie a rejeté le recours du candidat malheureux à la présidentielle de début décembre, Ousainou Darboe, qui dénonçait des irrégularités, validant ainsi la réélection du chef de l'Etat sortant, Adama Barrow.
La Cour suprême de Gambie a rejeté le recours du candidat malheureux à la présidentielle de début décembre, Ousainou Darboe, qui dénonçait des irrégularités, validant ainsi la réélection du chef de l'Etat sortant, Adama Barrow.
Adama Barrow, dont l'accession à la présidence il y a cinq ans avait mis fin à plus de 20 années de dictature, a remporté la présidentielle du 4 décembre avec environ 53% des voix, contre environ 27% pour son principal adversaire, Ousainou Darboe, selon la commission électorale.
Ousainou Darboe avait avant même la proclamation des résultats exprimé avec deux autres candidats son intention de les contester, dénonçant des irrégularités. Son parti, le United Democratic Party (UDP) avait saisi la Cour suprême le 6 décembre.
Irrégularités
Dans son recours, il accuse Adama Barrow ou ses partisans d'avoir distribué de l'argent ou des cadeaux dans différents villages. L'opposition affirme que le National People's Party (NPP), a infiltré la commission électorale et dénonce la participation de non-Gambiens à l'élection ainsi que différentes irrégularités dans les opérations de vote et de décompte.
La Cour suprême a estimé "que l'UDP n'a pas respecté les dispositions de l'article 11 de la loi électorale qui exige qu'un recours soit accompagné d'une motion de sécurité", a déclaré son président Hassan B. Darboe Jallow.
Décision sans appel
"Nous n'avons rien perdu parce que le recours n'a pas été rejeté sur la base du mérite mais sur un simple détail technique. Nous devrions être fiers de nous pour ce que nous avons fait et continuerons à faire pour le pays", déclare Ousainou Darboe sur le site de son parti.
Cette décision de la Cour suprême est sans appel. La présidentielle se joue à un tour en Gambie, petit pays anglophone d'Afrique de l'Ouest constitué d'une étroite bande terre à l'intérieur du Sénégal.