Annoncé par le chef de l’Etat, Macky Sall, le retour du poste de Premier ministre devant entrainer un remaniement ministériel n’est toujours pas effectif. Et ce, nonobstant la prise au plan institutionnel et politique de toutes les dispositions devant permettre au chef de l’Etat de passer à l’acte.
Le président de la République, Macky Sall, peine-t-il à trouver un bon profil pour diriger son prochain gouvernement ? En effet, annoncé par le chef de l’Etat lui-même lors du Conseil des ministres du mercredi 24 novembre 2021 dernier qui a d’ailleurs procédé à l’adoption du projet de loi de réforme de la Constitution, le retour du poste de Premier ministre devant entrainer un remaniement ministériel n’est toujours pas effectif. Alors que le chef de l’Etat et son entourage maintiennent toujours le suspense autour de cette question, il faut rappeler que toutes les dispositions préalables à ce retour du poste de Premier ministre ont été prises au plan institutionnel et politique.
En effet, soumis à l’Assemblée nationale en procédure d’urgence, le projet de loi portant restauration du poste de Premier ministre a été validé depuis le vendredi 10 décembre avec 92 voix contre 2 contre et 8 abstentions. Au plan politique également, la tenue des élections locales du 23 janvier dernier qui avait été évoquée par le chef de l’Etat avant de passer à l’acte est aussi aujourd’hui derrière nous. Même l’euphorie du premier sacre de l’équipe nationale du Sénégal à la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) le 6 février dernier qui pouvait servir de facteur d’explication de ce retard du chef de l’Etat à publier le décret de nomination de son Premier ministre s’éloigne peu à peu de l’hypothèse. Il faut dire que cette question de formation du prochain gouvernement est dans tous les débats.
Du côté de la presse, on n’est pas en reste. Dans leur édition du 04 février dernier, nos confrères du quotidien « Les Échos » revenant sur ce remaniement ministériel annonçant la nomination du prochain gouvernement pour le mercredi 9 février dernier avaient indiqué que le chef de l’Etat, lors du conseil des ministres du 2 février a fait ses adieux aux membres de son gouvernement.
Rebondissant sur cette question, le site d’information Dakaractu.com pointe du doigt la finale remportée de la Can , le 6 février dernier, et la prise de la prise de la présidence tournante de l’Union africaine lors du sommet de cette instance continentale à Addis Abeba, le week-end du 4, 5 et 6 février dernier comme principaux facteurs du retard dans la nomination du nouveau gouvernement. Un nouveau gouvernement qui risque de ne pas être effectif avant l'inauguration du nouveau stade du Sénégal à Diamniadio, le 22 février, par le Chef de l'État Macky Sall.
KEEMTAAN GI - CES FROTTE- MANCHES
Nous avons atteint le nirvana. Le pied quoi ! La jouissance suprême ! La preuve de notre virilité retrouvée. Amoureux d’une belle que nous n’avions jamais cessé de courtiser et qui nous préférait toujours à d’autres. Pour ce bonheur retrouvé, nous devons faire table rase de tout. Nous taire, ne rien faire ou dire qui pourrait perturber le bonheur du bon peuple. Ne faire entendre aucune voix discordante venant de ce canard irrévérencieux qui se tamponne des jérémiades de certains frotte-manches que les réseaux sociaux ont élevés au rang de stars si bien qu’ils se voyaient un destin d’administrateurs de leur Cité. Ce alors qu’ils n’ont pas pu faire mieux qu’un Mame Goor Diazaka. Ils oublient ou ne savent pas qu’on s’est frotté à plus puissants qu’eux sans jamais vaciller. Vous voulez les noms de ces frottemanches sans relief ? Passons par ceux qui les paient pour déverser sur ce canard leur imbécilité. On les accusait de faire entorse à certaines règles. Ils viennent nous conter fleurette. Ils ont un dédain pour l’argent si bien qu’ils cumulent des postes. Que dis-je ? Ils s’y accrochent farouchement. C’est une question de vie ou de mort. Les garçons qu’on leur avait confiés, ils les ont laissés en terre camerounaise pour venir faire campagne à Galsen, voter, avant de retourner. Ils auraient pu ne jamais retourner. C’était pour ne pas rater ce cumul. On vous l’a déjà dit, ils sont tellement dédaigneux des biens terrestres qu’ils veulent toujours trôner à d’autres fonctions fort lucratives. Dans leurs laïus pour convaincre de leur probité, ils disent tout, mais omettent de faire dans la transparence. Pour connaître la vérité, ce n’est pourtant pas compliqué : il suffit de publier l’arrêté du ministre des Sports et la liste des bénéficiaires de la prodigalité du Chef. Est-ce trop leur demander ? KACCOOR BI
KAOLACK LE JEU TROUBLE DU MANDATAIRE DE BBY QUI PRIVE PAPE MADEMBA BITÈYE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL
A Kaolack, les langues claquent grave pour évoquer le jeu trouble du camp présidentiel qui a été véritablement à la base de la défaite de BBY. Une coalition qui avait pour candidats à la Ville Mohamed Ndiaye Rahma, l’ex-époux du maire sortant, le ministre de la Fonction publique Mariama Sarr, et au département le directeur général de la Senelec Papa Mademba Bitèye. Selon les langues pendues, le sabotage s’est effectué à deux niveaux. La veille, c’est-à-dire le samedi 22 janvier, il avait été demandé aux influenceurs et responsables du camp présidentiel de donner des consignes de vote contre le candidat à la ville de BBY Mohamed Ndiaye Rahma. De hauts responsables de BBY, mécontents de n’avoir pas été investis, seraient à la base de telles consignes données le samedi de 1 h à 5 h du matin. Est-ce ce qui explique la défaite de BBY à Kaolack ville ? Des responsables du camp présidentiel répondent oui. Alors sentant les carottes cuites pour Mohamed Ndiaye Rahma au profit de Serigne Mboup, le deuxième acte de sabotage fut mis en branle. En effet, il n’était pas question que Rahma seulement tombe, Pape Mademba Bitèye aussi devait être battu. Une victoire du patron de la Senelec n’arrangeait pas les autres ténors de BBY puisque, dans ce cas, il deviendrait de facto le patron du camp présidentiel à Kaolack. Un tel cas de figure ne devait pas arriver. C’est alors que le mandataire de BBY proche de Mohamed Ndiaye Rahma aurait joué un jeu trouble. En effet, le mandataire de BBY aurait fait disparaître les PV compilés qui donnaient perdant son candidat (Mohamed Ndiaye Rahma), mais qui attribuaient la victoire à Pape Mademba Bitèye au niveau du conseil départemental. Ce qui a confondu le mandataire, c’est que peu de temps après que les premiers résultats commençaient à tomber, il les envoyait par whatsapp aux différents leaders de BBY. Lesquels avaient donc les tendances qui étaient défavorables à Mohamed Ndiaye Rahma et favorables à Pape Mademba Bitèye. Comme l’avait fait à Matam le mandataire de Yewwi retourné par Farba Ngom, celui de BBY à Kaolack a organisé son injoignabilité. Du dimanche jusqu’au lundi soir, le bonhomme était devenu subitement introuvable. Impossible de le joindre. Il n’a refait surface que le lundi soir pour déclarer avoir perdu plusieurs PV. Comprenant parfaitement le jeu de leur mandataire, les partisans de Pape Mademba Bitèye ont déposé un recours pour contester la décision de la commission départementale de recensement des votes qui déclarait le candidat Ahmed Youssouf Benjelloun vainqueur. Le Parquet de Kaolack s’est opposé ce week-end à l’installation du nouveau président du Conseil départemental. Cinq partisans de ce dernier ont été arrêtés lors d’une manifestation pour dénoncer la confiscation de la victoire de leur candidat.
WEEK-END CHARGÉ POUR LES MINISTRES MATAR BA ET ABDOULAYE SOW
Ce week-end a été très chargé pour les ministres Matar Ba et Abdoulaye Sow ainsi que leur pote, Me Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football. Du vendredi au dimanche, ce trio de mousquetaires s’est adonné à une lamentable campagne de communication pour nier l’évidence, comme si la délégation officielle n’avait pas été primée et décorée en direct sur le petit écran. Et en aucun moment, il n’a été question de décorer «à titre exceptionnel» des ministres de la République en activité. Ensuite les ministres qui ont sommé leurs principaux collaborateurs de moins claquer la langue ont tous soutenu mordicus n’avoir pas reçu les primes spéciales octroyées par le premier supporter des «Lions’ champions d’Afrique. Sur la question d’un ministre qui émarge dans une direction d’un autre ministère, c’est bien évidemment silence radio. Au Témoin, même si nous ne retirons pas une virgule de ce que nous avons écrit sur ce fameux partage de Boukki l’hyène dans la tanière de Baye Gaindé, nous n’allons pas acculer davantage Matar Ba et ses deux affidés. Nos radars sont orientés vers d’autres malversations qui feront encore parler.
SANTE LE SÉNÉGAL ENREGISTRE 800 CANCERS DE L’ENFANT CHAQUE ANNÉE
Les enfants sénégalais n’échappent à la terrible maladie du cancer. Figurez-vous que chaque année, le Sénégal enregistre 800 à 1000 cas de cancer des enfants. Ces informations ont été livrée par les autorités du ministère de la Santé dans le cadre de la journée internationale du cancer de l’enfant célébrée ce lundi 14 février 2022 à Dakar. Cependant, seuls 200 cas ont été officiellement enregistrés. Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le Docteur Babacar Guèye directeur de la lutte contre la Maladie, a fait savoir que l’activité d’oncologie pédiatrique a été formalisée en 2000 avec la création d’une Unité d’Oncologie Pédiatrique (UOP) dans le service de pédiatrie de l’hôpital A Le Dantec. « De 2000 à 2021, 2.877 enfants ont été pris en charge dans cette unité. Les résultats satisfaisants obtenus avec des taux de survie estimés à environ 50 % témoignent de la qualité de prise en charge au sein de l’unité », a révélé le Dr Guèye. À cette occasion, le Docteur Guèye a magnifié les réalisations du Groupe Franco-Africain d’oncologie-pédiatrique (GFAOP) pour l’appui indéfectible apporté à l’UOP par une prise en charge adéquate des enfants malades. « En effet, depuis l’adhésion du Sénégal au GFAOP en 2000, les enfants atteints de cancer ont eu un accès plus facile au diagnostic et au traitement. À cela s’ajoute la subvention de l’État à hauteur de 60 % de la chimiothérapie et la disponibilité de la morphine sirop pour soulager la douleur », a-t-il indiqué.
SAPCO LES TRAVAILLEURS EN SIT-IN, RÉCLAMENT 4 MOIS D’ARRIÉRÉS DE SALAIRE ET...
Le Témoin avait alerté sur les futures difficultés de la Sapco. Le nouveau directeur général, Dr Amadou Mame Diop, avait hérité en avril 2021 d’une situation catastrophique découlant de la gestion non orthodoxe de son prédécesseur Me Aliou Sow. Eh bien les faits nous donnent raison. Les travailleurs de la Société d’aménagement et de promotion des côtes (Sapco), ont tenu, ce lundi, un sit-in devant la Direction générale de leur société, pour réclamer 4 mois d’arriérés de salaire. Arborant des brassards rouges, ces agents déplorent le mutisme du directeur général de cette boite, Amadou Mame Diop. «Cela fait 4 mois que nous n’avons pas reçu nos salaires. Les agents qui ont eu des prêts dans la banque ont tous eu des négatifs dans leurs comptes. Les banques les appellent de jour comme de nuit. L’institution de prévoyance maladie (Ipm) est bloquée et il y a des couples qui sont disloqués. On ne connaît pas la feuille de route du directeur et ça fait plus d’un an qu’il a été installé et jusqu’à présent, la Sapco traverse des moments difficiles avec des retards de salaire » souligne le porte-parole Assane Ndiaye. Les travailleurs de la SAPCO interpellent directement le Président Macky Sall. «Je ne peux admettre que le Président ne soit pas au courant de cette situation. Nous voulons travailler et nous lui lançons un appel solennel parce que nous sommes des Sénégalais», a soutenu Assane Ndiaye. En attendant qu’une solution soit trouvée, ces travailleurs de la Sapco comptent organiser d’autres rassemblements dans les prochains jours. «Au-delà du sit-in, nous avons un plan B. Et nous allons continuer le combat jusqu’à la satisfaction définitive de nos préoccupations», ont-ils laissé entendre.
SAPCO RETOUR SUR LA GESTION CATASTROPHIQUE DE ME ALIOU SOW
Limogé en avril 2021, Me Aliou Sow a laissé un cadeau empoisonné à son successeur. En effet, sous sa gestion, entre 2016 et 2020, tenez-vous bien !, la Sapco est passée de 68 employés CDI à …511 salariés en CDI, entraînant une évolution des frais de personnel de 253 %. Ces frais de personnel, dont l’évolution moyenne est de 41,81 % par an, ont progressé plus vite que le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée qui s’est dégradée de -56,27 par an. Le chiffre d’affaires n’a cru sur la même période que de +10,8% en moyenne, en passant de 64 millions de FCFA à 66,3 millions de FCFA. Pendant ce temps, les frais de personnel sont passés de 615, 6 millions de FCFA à plus de 2,1 milliards de FCFA. Nous écrivions dans le Témoin du 15 décembre 2021 qu’il y a lieu de préciser à ce niveau que la supposée augmentation du chiffre d’affaires de la SAPCO-SN, évoquée dans certains documents, et qui serait passée miraculeusement entre 2019 et 2020 de 67 millions de FCFA à plus d’un milliard de FCFA, soit une évolution à la hausse de 1483% sur un an, n’était que purement artificielle. Cette hausse était due non pas à des performances commerciales obtenues en même temps que la masse salariale de l’entreprise augmentait à une vitesse vertigineuse, mais simplement à un changement dans la méthode de comptabilisation des terrains aménagés et cédés. Avec cette nouvelle méthode, la cession définitive de terrains n’est plus considérée comme étant une activité extraordinaire et occasionnelle, mais plutôt comme faisant partie des activités principales et normales de l’entreprise. C’est donc d’une gestion calamiteuse qu’a hérité le nouveau directeur général Dr Amadou Mame Diop. Qui a d’ailleurs expliqué clairement hier que, contrairement à ce que soutiennent les manifestants, la société qu’il dirige ne leur devait que deux mois d’arriérés de salaires dont l’un d’ailleurs a été payé. La Sapco ne reste donc leur devoir qu’un mois de salaires.
SENELEC
Ces temps-ci, nos amis de la société nationale d’électricité doivent redoubler de vigilance. En effet, certains compatriotes ne trouvent rien de mieux à faire que de voler le précieux jus de la Sénélec. En effet, ce dimanche dans la soirée, nos radars déployés dans une maison de la banlieue dakaroise, ont filmé un père de famille en train d’ouvrir des coffrets intelligents de la Sénélec pour faire un branchement frauduleux. Mais, comme poursuivi par la scoumoune, ce père de famille loin d’être un modèle, s’est trompé - à dessein ? - de coffret et fait le branchement sur un compteur voisin. Et vlap ! Un court-circuit a plongé la zone dans l’obscurité. Surpris dans son méfait, le voleur de jus n’a trouvé d’autre excuse que de soutenir qu’il voulait utiliser son propre coffret et s’est trompé dans sa manœuvre. Malgré ses vaines tentatives, le client dont le coffret a été traficoté a été privé d’électricité toute la nuit, le courant n’ayant été rétabli que le lendemain vers 18 par la Senelec. N’en étant pas à son premier coup d’essai, ce père de famille fraudeur avait privé de jus un autre appartement dans le même bâtiment et dont la propriétaire se posait des questions sur les raisons prolongées de l’absence d’électricité chez elle. Les victimes de ces vols répétés ont porté plainte afin de dégager toutes responsabilités futures au cas où les analyses de la Sénelec feraient apparaître des anomalies voire, plus grave, des délits.
COTE D'IVOIRE 2023, LES STADES DE LA CAN DEJA CONNUS
On connaît déjà les stades qui vont accueillir la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Selon le Journaliste Ablam Gnamesso, six (06) stades vont abriter le tournoi continental.
À peine la CAN 2021 terminée que la CAN 2023 annonce déjà ses couleurs.
On connaît déjà les stades qui vont accueillir la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Selon le Journaliste Ablam Gnamesso, six (06) stades vont abriter le tournoi continental. Le stade avec la plus grande capacité est le stade olympique Ebimpé avec 60 000 places. Celui avec la plus petite capacité d’accueil est le stade de Yamoussoukro (20.000 places).
La liste des 06 stades qui vont abriter la CAN 2023 en Côte d’Ivoire.
1- Stade olympique Ebimpé (60.000 places)
2- Stade Félix Houphouët-Boigny (45.000 places)
3- Stade de Bouaké (40.000 places)
4- Stade de Korhogo (20.000 places)
5- Stade de San Pédro (20.000 places)
6- Stade de Yamoussoukro (20.000 places)
L'ESTONIE VEUT RETIRER SA TROUPE DU MALI
Alors que la situation politique entre la France et le Mali est très tendue, les partenaires européens de la France comme l’Estonie, commencent à penser à rapatrier leurs troupes du pays.
Benin Web Tv |
Modeste Dossou |
Publication 14/02/2022
Alors que la situation politique entre la France et le Mali est très tendue, les partenaires européens de la France comme l’Estonie, commencent à penser à rapatrier leurs troupes du pays.
Selon le ministre estonien de la Défense Kalle Laanet, la présence des Forces de défense estoniennes (FED) au Mali, est sur le point de prendre fin. « Des élections démocratiques ne sont pas prévues, ce qui était l’un des aspects les plus importants de l’accord [pour fournir de l’aide] », a déclaré Laanet à propos des raisons du retrait. Il a indiqué que l’annonce sera faite mercredi 16 février prochain.
Les alliés ont confirmé lors d’une réunion des ministres de la défense des pays européens engagés au Mali vendredi, qu’en raison de la violation flagrante des règles par la junte malienne, il n’est plus possible de poursuivre la mission, a déclaré Laanet au quotidien Postimees.
Il évoque aussi un autre aspect qui pousse l’Estonie à ne plus continuer sa mission dans le pays, évoquant l’injonction faire au Danemark de quitter le pays après avoir déployé des troupes sans autorisation au Mali. « L’autre côté est, bien sûr, leur propre désir : l’exemple peut être vu avec le Danemark … Il n’est pas possible de continuer dans de telles conditions, et tous les autres alliés étaient d’accord », a poursuivi Laanet.
Le ministre de la défense estonien a mis l’accent sur le fait que le départ ses forces ne signifiait pas que la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel ne se poursuivrait pas. « Voyons comment cela peut être fait avec des alliés », a-t-il indiqué. Des retraits unilatéraux de la Suède et du Danemark avaient déjà été annoncés depuis que le gouvernement actuellement au pouvoir au Mali avait appelé à l’aide de mercenaires russes.
La déclaration du ministre intervient avant la réunion en France de plusieurs chefs d’Etats africains et quelques dirigeants européens avec le président français Emmanuel Macron. Selon les informations, la France devrait annoncer, lors de cette rencontre en marge du Sommet UA/UE, le retrait définitif de ses troupes du Mali.
Le Mali est l’un des nombreux pays du Sahel qui sont englobés par l’opération Barkhane, un effort de lutte contre le terrorisme et la traite des êtres humains dirigé par la France auquel le FED contribue depuis plusieurs années, principalement via un peloton d’infanterie basé dans la ville de Gao. L’annonce de ces différents retraits met également en péril l’avenir de la force européenne Takuba qui ne tient désormais qu’à un fil.
UNE AUTRE TEMPETE TROPICALE EN VUE EN AFRIQUE AUSTRALE
Alors même que les nations d'Afrique australe évaluent les dégâts causés au début du mois par le cyclone Batsirai, une nouvelle tempête tropicale approche.
Alors même que les nations d'Afrique australe évaluent les dégâts causés au début du mois par le cyclone Batsirai, une nouvelle tempête tropicale approche.
La tempête tropicale Dumako devrait frapper la côte nord-est de Madagascar mardi soir, selon le centre régional de météorologie des Nations Unies à la Réunion. Dumako, la quatrième tempête de l'année, devrait toucher terre dans le nord-est de Madagascar et les régions de Sava, Analanjirofo et Toamasina sont en alerte.
Selon l'Organisation météorologique des Nations unies, huit à 12 autres cyclones pourraient frapper l'Afrique australe et les îles voisines de l'océan Indien avant la fin de la saison cyclonique en mai, ce qui s'inscrit dans le cadre de l'augmentation, ces dernières années, du nombre de tempêtes tropicales extrêmes dans l'hémisphère Sud.
L'Afrique australe a été avertie de se préparer à "davantage de cyclones tropicaux à fort impact, d'inondations côtières et de précipitations intenses liées au changement climatique" par l'organisation météorologique après que le cyclone Idai a causé des destructions massives et des centaines de morts au Mozambique et dans les pays voisins en 2019.
Décompte des morts
Madagascar décompte encore le bilan de Batsirai, qui a fait 121 morts en février, selon les chiffres officiels, et a détruit de nombreux bâtiments et routes. Quelques semaines auparavant, en janvier, la tempête tropicale Ana a fait 58 morts et déplacé 130 000 personnes à Madagascar, causant d'autres destructions au Mozambique et au Malawi.
"Ces dernières années, nous avons constaté un réchauffement accru des océans. Cette modification des schémas climatiques dans l'océan Indien entraîne normalement une augmentation des cyclones dans la partie sud-ouest", explique Evans Mukolwe, un expert météorologique africain qui est consultant pour l'autorité intergouvernementale des Nations unies chargée des prévisions climatiques.
"Le changement climatique a de graves répercussions sur l'Afrique", déclare Evans Mukolwe. Ilse fait l'écho des alertes lancées à la fin de l'année dernière par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies, qui a mis en garde contre les dangers liés au climat pour les îles et les pays côtiers d'Afrique.
Puissants cyclones
Madagascar devrait être confrontée à de fréquentes périodes arides et de sécheresse, tout en étant frappée par de puissants cyclones tropicaux. Ce schéma paradoxal de sécheresses et de cyclones est exactement ce que l'île de l'océan Indien a subi jusqu'à présent cette année.
Les tempêtes tropicales ont frappé l'est de la Grande Ile et la capitale Antananarivo alors même que la partie sud-est de l'île connaissait sa pire sécheresse depuis 40 ans, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). L'agence a lancé un appel à l'aide alimentaire d'urgence pour plus de 1,1 million de personnes dans le sud de Madagascar, dans les régions d'Anosy et d'Androy.
Les îles et les villes côtières d'Afrique risquent de subir des conditions météorologiques plus extrêmes dans les années à venir, selon le groupe d'experts intergouvernemental des Nations unies sur l'évolution du climat. Un peu plus de 50 grandes villes africaines sont exposées à des menaces climatiques graves liées à l'élévation du niveau de la mer et des températures de l'air, a averti le panel dans un rapport.
"L'élévation du niveau de la mer, associée aux ondes de tempête et aux vagues, exacerbera les inondations côtières et le potentiel d'intrusion accrue d'eau salée dans les aquifères", indique le rapport. La surface de l'océan Indien s'est réchauffée plus rapidement que la moyenne mondiale, ce qui devrait entraîner une multiplication des cyclones et des sécheresses.
Selon le rapport, les zones côtières de l'Afrique devraient connaître une élévation continue du niveau de la mer au cours de ce siècle, ce qui entraînera de graves inondations côtières, des vagues de chaleur marines, une acidification des océans et une réduction des niveaux d'oxygène.
Pour contrer les changements dangereux posés par les événements extrêmes, la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique a appelé à une planification intelligente du climat dans tous les secteurs économiques.
"Des investissements soutenus dans la réduction des risques de catastrophe, l'énergie, les systèmes d'approvisionnement en eau, les infrastructures et les écosystèmes naturels résilients sont nécessaires pour amortir la croissance socio-économique de l'Afrique, accélérer la réduction de la pauvreté et atteindre un programme d'industrialisation intelligente et neutre sur le plan climatique", avance Jean-Paul Adam, directeur du changement climatique à l'agence des Nations unies.
MACKY SALL VA TRAVAILLER À L’EFFICACITÉ DE L’UA, SELON AÏSSATA TALL SALL
Le Sénégal, chargé d’assurer la présidence tournante de l’Union africaine (UA), compte travailler à l’efficacité de l’institution et à la célérité dans l’exécution de ses décisions, a assuré, lundi, à Dakar, sa ministre des Affaires étrangères
Dakar, 14 fév (APS) – Le Sénégal, chargé d’assurer la présidence tournante de l’Union africaine (UA), compte travailler à l’efficacité de l’institution et à la célérité dans l’exécution de ses décisions, a assuré, lundi, à Dakar, sa ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall.
‘’L’UA est vue comme une grosse machine qui (…) doit passer à un système beaucoup plus efficace pour son mode de fonctionnement, avec moins de personnel, moins de charges, plus de célérité dans la prise des décision, plus d’efficacité dans l’application de ces décisions’’, a dit Mme Sall.
Elle prenait part à une séance de travail sur les conclusions du dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, qui s’est déroulé le 5 février au siège de l’organisation, à Addis-Abeba.
La réforme de l’UA est nécessaire, car ‘’on ne peut pas appeler à une réforme du Conseil de sécurité des Nations unies sans nous pencher sur nos problèmes internes’’, a souligné Aïssata Tall Sall.
Le président sénégalais, Macky Sall, assure la présidence tournante de l’organisation panafricaine depuis le 5 février, pour une durée d’un an, en remplacement de Félix Tshisekedi, son homologue de la République démocratique du Congo.
Aïssata Tall Sall a rappelé que le président rwandais, Paul Kagame, a entamé la réforme de l’UA lorsqu’il la dirigeait en 2018.
Il incombe au Sénégal de ‘’la finir et de bien la finir’’, a-t-elle dit, soulignant qu’il s’agit d’une tâche ‘’énorme’’.
Mais le Sénégal a ‘’la volonté et l’ambition’’ d’exercer son mandat avec succès, selon sa ministre des Affaires étrangères.
La paix, la sécurité, la lutte contre le terrorisme, le développement, le financement des économies africaines, la production de vaccins, les questions climatiques, les partenariats et la réforme des Nations unies sont les chantiers que Macky Sall va conduire, a-t-elle précisé.