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18 juin 2025
THIES DISPOSE DÉSORMAIS DE SA SECTION RECHERCHES
L’action de cette unité de police judiciaire va, ‘’sans aucun doute’’, infléchir considérablement les courbes de la délinquance dans les deux régions de Thiès et de Diourbel
Le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a procédé, ce vendredi, à la cérémonie d’inauguration de la Section des recherches de Thiès. Ce qui matérialise la nouvelle posture opérationnelle de la gendarmerie nationale, dans le domaine de la police judiciaire. ‘’En matière de lutte contre la délinquance, l’État a toujours mis les moyens pour répondre aux demandes des élus locaux. La région de Thiès, ville carrefour dont la situation géographique accentue dans une certaine mesure les risques d’insécurité, fait l’objet d’une attention particulière.
Le choix porté sur cette ville pour l’implantation d’une section des recherches en est une parfaite illustration. Je souligne que Thiès est la troisième région à disposer d’une telle unité opérationnelle, après Dakar et Saint-Louis. La Section de recherches constitue un maillon central dans le dispositif de la gendarmerie territoriale. Elle est l’expertise de référence en matière d’enquête de police judiciaire, parce que composée de personnels hautement qualifiés et d’outils dédiés à la mission’’, indique le ministre.
...D’après le ministre des Forces armées, l’action de cette unité de police judiciaire va, ‘’sans aucun doute’’, infléchir considérablement les courbes de la délinquance dans les deux régions de Thiès et de Diourbel où elle exerce en priorité ses compétences et attributions territoriales. ‘’Elle sera ainsi un outil de décision et de performance au profit des unités territoriales implantées dans ces deux régions, grâce à son expertise additionnelle pour résoudre les cas complexes. L’arrivée de cette Section de recherches est aussi une opportunité pour les unités territoriales de se consacrer davantage à leurs missions de surveillance générale du territoire nationale.
La récurrence des vols de bétail, les trafics de tout genre, ainsi que tous les enjeux transfrontaliers sont autant de raisons qui font que la création de cette section de recherches trouve toute sa pertinence dans le cadre de la prise en compte des besoins sécuritaires de ces deux grandes régions, au carrefour des axes routiers majeurs qui desservent la capitale et les villes de l’intérieur’’, dit Me Sidiki Kaba. La Section des recherches de Thiès, dont la compétence épousera les contours administratifs de la légion de gendarmerie Centre Ouest, exerce désormais son autorité sur les régions de Thiès et Diourbel, mais aussi sur toute autre partie du territoire national où elle sera sollicitée.
OPERATION POLICE GENDARMERIE
La veille de la fête de la Nativité, la police et la gendarmerie ont donné du tournis aux malfaiteurs de la ville de Touba.
La veille de la fête de la Nativité, la police et la gendarmerie ont donné du tournis aux malfaiteurs de la ville de Touba. Les limiers et les pandores ont investi toutes les zones criminogènes. Ce qui leur a permis d’interpeller un dealer en possession de 250 grammes de chanvre indien.
Mais aussi 135 individus dont 103 pour vérification d'identité, 8 pour nécessité d'enquête, 7 pour ivresse publique et manifeste, 6 pour vagabondage, 4 pour rixe sur la voie publique, 4 pour flagrant délit de vol et 1 pour vol. Au total, 16 véhicules ont été mis en fourrière, 2 motos immobilisées et 352 pièces saisies. Les amendes forfaitaires d’un montant de 233 000 frs CFA ont été versées au Trésor public
LE PRESIDENT SOMALIEN SUSPEND SON PREMIER MINISTRE
Le chef d’état Mohamed Abdullahi dit Farmajo a annoncé sa décision dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 décembre, suite aux allégations de corruption et de mauvaise conduite qui pèsent contre le Premier ministre Mohamed Hussein Roble.
Le président somalien a suspendu son Premier ministre.
Le chef d’état Mohamed Abdullahi dit Farmajo a annoncé sa décision dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 décembre, suite aux allégations de corruption et de mauvaise conduite qui pèsent contre le Premier ministre Mohamed Hussein Roble.
Ce dernier restera suspendu le temps de l’enquête.
Le président somalien a ajouté que les autres membres du Conseil des ministres poursuivraient leurs fonctions conformément aux lois et règlements du pays.
L’allocution est intervenue alors que les deux dirigeants se sont affrontés au sujet des retards dans les élections en cours qui doivent mener à la nomination d’un nouveau président.
Ils se sont accusés mutuellement de retarder le scrutin parlementaire.
Les élections, qui ont débuté le 1er novembre, devaient se terminer le 24 décembre. Toutefois, un parlementaire nouvellement élu a déclaré que seuls 24 des 275 législateurs avaient été élus samedi
PRESENTATION DE FEUILLE DE ROUTE, ENCORE DU CLOU SUR LA FIN DE LA TRANSITION EN GUINEE
Le Premier ministre guinéen Mohamed Béavogui a décliné sa feuille de route au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, qui a renouvelé sa confiance à son chef du gouvernement.
Le Premier ministre guinéen Mohamed Béavogui a décliné sa feuille de route au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, qui a renouvelé sa confiance à son chef du gouvernement. Mais cette feuille de route a été accueillie très différemment selon les leaders politiques guinéen, puisqu'elle ne comporte pas de chronogramme de la transition.
C’est une feuille de route comprenant cinq axes prioritaires, dont la rectification institutionnelle, le cadre macroéconomique et financier, le cadre légal et la gouvernance.
Feuille de route diversement interprétée par la classe politique guinéenne.
« Je trouve d’abord que c’est une bonne chose que le Premier ministre présente une feuille de route, parce que cela sert au moins à savoir quel est le programme de la transition, explique Dr Ousmane Kaba, président du Parti des démocrates pour l’espoir. Celle qui est perçue par le Premier ministre et qui va être mise en application, donc, c’est une étape importante ».
Rafiou Sow, lui, s’interroge sur la feuille de route présentée par le Premier ministre. Pour lui, il faut aller à l’essentiel : « Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on doit faire, comment faire en sorte qu’on fasse des élections, qu’on revoie le fichier, qu’on essaye de donner la chance à ceux qui doivent voter, qu’ils puissent avoir leurs cartes d’électeurs et aller à des élections sécurisées, libres et transparentes ? C’est ce qui devaient être l’essentiel de la feuille de route du Premier ministre ».
Il lance un appel au colonel Mamadi Doumbouya, le président de la transition : « Le président de la transition doit nous donner un chronogramme clair, nous, opposition pour nous aujourd’hui la transition a commencé depuis le 6 septembre. Nous, on a proposé 15 mois, c'est-à-dire, qu’on le veuille ou pas, nous devons avoir des élections au mois de décembre 2022 ».
La formation du Conseil national de la transition, la rédaction de la nouvelle constitution et la mise en place de l’organe de gestion des élections sont les prochaines étapes à franchir par le gouvernement guinéen.
« Une incohérence » de ne pas fixer de durée pour la transition
Le document en question se décline en deux axes : il fixe d'abord cinq grandes orientations autour notamment de la gouvernance, de la situation macroéconomique... et ensuite, il liste une série de scrutins à tenir (élections locale, présidentielle et législative) sans préciser d'échéances.
Ne pas fixer de durée pour la transition est une incohérence, selon Mamadou Aliou Barry, directeur du centre d'analyse et d'études stratégiques de Guinée
FEUX DE BROUSSE, DES FLAMMES RAVAGENT UNE PARTIE DU FERLO
Une partie du Ferlo a été ravagée par des flammes dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 décembre 2021 dans la commune de Aouré, dans les localités de Dioudé, Yero Malle, Ndiott, Houlankaré.
Une partie du Ferlo a été ravagée par des flammes dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 décembre 2021 dans la commune de Aouré, dans les localités de Dioudé, Yero Malle, Ndiott, Houlankaré. Dans cette partie, les feux de brousse y sont très récurrents ces dernières années. Les populations ont tenté d’éteindre le feu mais l’ampleur de la chaleur a pris le dessus sur leurs maigres moyens. Gourel Farba, un village situé au cœur de la forêt du Ferlo a été encerclé par les flammes. Selon Samba Ly, président de l’Association culturelle et développement de Ferlo, ce village risque de disparaître. « L’Etat du Sénégal et les autorités administratives de la région de Matam doivent revoir leur politique environnementale. Ils organisent des Crd sans inviter les principaux acteurs de l’élevage. Récemment, le ministre de l’Environnement a tenu un Crd sur les feux de brousse à Semmé. Aucun des éleveurs de Ferlo n’a pris part à cette rencontre », déplore M. Ly.
Le ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall avait annoncé une importante somme d’argent pour équiper le secteur et armer les populations mais la province du Ferlo se sent ignorée. Distante de 27 km de long et 15km de large, la forêt du Ferlo est habituée aux faits de flammes et des dégâts énormes sont souvent enregistrés : le bétail réduit en cendres et les services de sapeur-pompier se trouvent à 90km des localités ravagées, c’est-à-dire à Ourossogui et Matam. Ce qui explique une intervention tardive. Cette contrée du pays laissée à elle-même est loin d’être satisfaite, vu les conditions difficiles auxquelles elle est confrontée. Les acteurs du Ferlo appellent l’Etat à réagir le plus rapidement possible pour apporter des solutions concrètes à ce fléau qui ne cesse de gangrener le quotidien des populations.
CRIMINALISATION DE L'HOMOSEXUALITE, LA MAJORITE PARLEMENTAIRE PAS D'ACCORD
Au Sénégal, les députés de la majorité ont annoncé samedi 25 décembre qu’ils ne voteront pas la proposition de loi visant à renforcer la répression contre la communauté LGBT. Le groupe parlementaire majoritaire veut mettre un terme à un « faux débat »
Au Sénégal, les députés de la majorité ont annoncé samedi 25 décembre qu’ils ne voteront pas la proposition de loi visant à renforcer la répression contre la communauté LGBT. Le groupe parlementaire majoritaire veut mettre un terme à un « faux débat », après la saisine de l’opposition, qui veut une modification de la loi sur l’homosexualité. Pour la coalition au pouvoir, la loi existante est déjà suffisante.
« Polémique stérile », « faux fuyants », « on enfonce une porte déjà ouverte » : la majorité parlementaire ne manque pas de mots pour dénigrer la proposition défendue par plusieurs députés de l'opposition.
Pour Adji Mbergane Kanouté, vice-présidente du groupe majoritaire à l'Assemblée (benno bokk Yakar), « la législation du Sénégal qui date de 1966, donc qui a 55 ans d’existence, est claire et nette à ce sujet. Il n'y a point besoin d'y ajouter ou en d'en retirer une virgule. Il n’y a pas de nécessité d’aller vers cette proposition de loi, cela est clair. »
La proposition portée par 11 députés de l’opposition, accompagnés du collectif And Samm Jikko Yi (« Ensemble pour la sauvegarde des valeurs », en wolof), a été déposée il y a quatre jours sur le bureau du président de l'Assemblée.
Pour la défendre, les députés avancent des arguments selon lesquels le Sénégal est un pays de croyants et la criminalisation de l’homosexualité ne doit souffrir d’aucune ambiguïté.
Ce texte doit d’abord être discuté en commission des lois, avant de pouvoir être soumis au vote
Au Sénégal, la loi existante stipule que « sera puni d'un emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 100 000 à 1 500 000 francs (152 à 2 286 euros), quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe », ainsi que des peines de prison allant d’un à cinq ans.
RENOVATION DU STADE DEMBA DIOP, LA REPRISE DES TRAVAUX EN AVRIL 2022
Les travaux de rénovation de Demba Diop, devenu un stade fédéral, vont démarrer au mois d’avril 2022. Me Augustin Senghor, qui a donné l’information lors de l’émission JDD, espère que tous les accords seront finalisés à la prochaine session de la FIFA
Les travaux de rénovation de Demba Diop, devenu un stade fédéral, vont démarrer au mois d’avril 2022. Me Augustin Senghor, qui a donné l’information lors de l’émission JDD, espère que tous les accords seront finalisés à la prochaine session de la FIFA, principal bailleur, prévue au mois de février. ‘’Nous espérons avoir une validation de la FIFA, sans laquelle les fonds ne seront pas disponibles, à la session du mois de février. C’est ça notre vœu. Une fois que cette validation est faite, on va signer les accords et les fonds seront disponibles. On pourrait alors démarrer les travaux au mois d’avril’’, a-t-il déclaré.
Dans un premier temps, la Fsf a convenu avec la FIFA de travailler la tribune couverte et la pelouse. Une fois que cette partie sera terminée, le stade sera opérationnel, le temps que l’autre sera achevé. ‘’ J’ai eu une réunion à Doha avec les responsables du bureau du développement de la FIFA. Le projet avance vite. Il faut savoir que la FIFA a des procédures administratives très draconiennes. Tant que l’on est pas arrivé à une certaine étape de la procédure, on ne peut pas lancer les travaux. Nous sommes en train de choisir l’entrepreneur. La FIFA en a besoin pour valider au sein de la commission de développement’’, a-t-il laissé entendre.
MISE EN CIRCULATION DU TER, UNE PROCÉDURE D’INDEMNISATION INACHEVÉE, DES PONTS ET DES TUNNELS INADAPTÉS
La circulation du TER sera effective à partir de ce lundi. Mais cette inauguration ne fait pas que des heureux. Les impactés attendent toujours leur reliquat d’indemnisation. Et la qualité des ouvrages de franchissement continuent de faire jaser
Annoncé depuis 2019, la circulation du TER sera effective à partir de ce lundi. Mais cette inauguration ne fait pas que des heureux, les impactés titulaires de titres fonciers et de baux attendent toujours leur reliquat d’indemnisation. Pendant ce temps, la qualité des ouvrages de franchissement pour faciliter la circulation entre les deux parties de la ville continuent de faire jaser.
Le TER est inauguré, ce lundi, mais cette cérémonie cache derrière elle un lot de désolation et drames sociaux. En effet, si on en croit le collectif des impactés du Ter dans le département, la question de leur indemnisation reste encore à être épuisée. En rassemblement devant la gare, les camarades de Babacar Gueye ont tenu à se rappeler aux bons souvenirs l’APIX et des autorités pour entrer dans leurs fonds, comme indiqué dans les textes qui gouvernent la réalisation du projet.
Le coordonnateur du collectif des impactés et membre du comité de suivi, installé sous la primature de Boun Abdalah Dione a rappelé que les indemnisations devaient être faites avant même le démarrage des travaux. Au contraire, plusieurs après le démarrage et aujourd’hui le lancement des activités du TER, l’APIX reste devoir de l’argent aux impactés. « Comment on peut comprendre des détenteurs de titres formels, des titres fonciers et des baux, courir depuis plus de cinq ans derrière leurs indemnisations, c’est inacceptable ».
Cela, alors que beaucoup d’entre eux ont quitté leurs maisons et sont dans la précarité et la location depuis lors. C’est pour exprimer leur colère que ces impactés ont organisé un rassemblement devant la gare du TER à Rufisque, le mardi dernier. Le coordonnateur a fait savoir que sur le tronçon qui concerne le département de Rufisque, c’est une centaine de détenteurs de titres qui sont concernés, sur tout le long du trajet de Dakar à Diamniadio ce nombre fait près de 300 personnes. « Ces personnes n’ont obtenu qu’une indemnisation sur le bâti ce qui ne suffisait même pas pour construire une baraque » a dit M. Gueye qui rappelle qu’ils ont accompagné l’Etat dans la facilitation pour la libération des emprises et la mise en œuvre du projet.
Au-delà des problèmes d’indemnisation, la construction du TER a entraîné la division de la ville de Rufisque en deux zones distinctes. Au sud du tracé du chemin de fer se trouve la route nationale, le centre-ville et le marché central. De l’autre côté, au nord se trouvent des quartiers des trois communes de Rufisque Ouest, Nord et Est. Ce qui implique des déplacements de parts et d’autres de ce tracé qui constitue une ligne de fracture entre les deux parties d’un même territoire. Mais ces déplacements étaient rendus difficiles par l’inexistence de structures de franchissement et de passage. Après moult revendications et manifestations, celles-ci seront réalisées mais malheureusement elles sont loin des attentes.
LES TUNNELS INADAPTÉS ET DES PONTS ÉTROITS
Sous l’effet de la clameur populaire, des ouvrages de franchissement ont été lancés, pour permettre aux populations de pouvoir se mouvoir entre les deux parties de la ville. Ainsi, plusieurs ponts ont été installés sur le long du trajet, mais des passages piétons sous les rails au niveau de certains points, et un tunnel sous les rails au niveau du point anciennement appelé passage à niveau. Ce passage long d’une quinzaine de mètres sur une largeur de trois mètres et quelques centimètres ressemble plus à un couloir de passage qu’un tunnel. Il est devenu une place pour les mendiants et les entrées et sorties sont occupées par les marchands et leurs étals, sans aucun aménagement. En plus de cela, il est mal éclairé et crasseux, les piétons qui l’empruntent sont obligés de se boucher le nez, le temps de la traversée, pour éviter d’inhaler la poussière.
En effet, ce passage situé juste au niveau de la mosquée construite par le grand marabout toucouleur Abdoulaye Diop est devenu un milieu interlope où par moments les agresseurs font leur loi. Dès qu’on arrive à l’entrée, on est accueilli par un concert de sonorités crachées par les porte-voix des mendiants qui se mêlent aux bruits des pièces récoltées dans des pots de tomates et que ces derniers secouaient pour attirer les passants et espérer une pitance. La poussière soulevée par les passants y rend la respiration difficile sans compter l’obscurité à cause d’un éclairage faible. Le tunnel est éclairé par une lampe à usage domestique.
Souleymane Ndir est un habitué du passage. Il s’indigne et dénonce un manque de respect notoire de la part de l’entreprise chargée de la réalisation du TER : « personne ne sait ce qu’ils ont construit ici, on ne peut pas parler de tunnel c’est plutôt un trou, étroit et mal éclairé où les gens se frottent comme pas possible. Un passage aussi étroit pour les populations de la commune la plus peuplée de la ville Rufisque ». Un peu plus loin, sur le même alignement, à moins de 2km au niveau du quartier Guendel 1, on trouve un passage ouvert pour les véhicules mais que ne peuvent franchir les véhicules avec une certaine hauteur comme les mini cars et avec seulement une voie dans chaque sens et des passages piétons sur lesquels deux personnes ne peuvent pas marcher côte à côte. « A chaque fois que je passe par ce tunnel, je suis choqué, la voie est étroite et il n’y a pas de hauteur même les conducteurs de charrettes sont obligés de baisser la tête pour passer, au risque de se cogner la tête contre l’entrée. Et puis juste à la sortie, une distance qui ne fait même pas 150m, ils ne sont même pas capables de l’aménager pour permettre aux véhicules de rejoindre sans trop de difficultés le pont Gabin de Dangou, c’est vraiment dommage. C’est à croire que ce n’est pas de l’argent que nous allons rembourser », s’indigne Malamine, chauffeur de taxi clando au niveau du garage « feu rouge » au centre-ville.
Le chauffeur qui connait très bien le tracé, nous fait savoir que sur le canal derrière l’imprimerie nationale, un petit passage dont la largeur n’excède pas un mètre est créé. Plus à l’Est vers la Sococim, le pont qui surplombe le Ter et relie la route nationale aux quartiers Gouye Mouride, Cité Sococim, Colobane et Arafat n’offre pas les garanties en termes de circulation. Pourtant, c’est un massage très fréquenté par les gros porteurs, « le pont est infranchissable dès qu’un véhicule tombe en panne dessus et, en plus, deux véhicules gros gabarit ne peuvent pas se croiser dessus. C’est la même chose pour celui au niveau de Keury Kao et qui relie la route nationale à la route des Niayes en passant par l’hippodrome Tanor Anta Mbakhar et le Lycée Moderne de Rufisque», nous dit Moussa Guèye. Les mêmes problèmes sont observés au niveau du pont de la Zac Mbao.
HAUSSE DU PRIX DE PAIN, LA SURENCHERE A KAFFRINE
Alors que la baguette s’acquiert à 175 F CFA, à Dakar, soit une hausse de 25 F CFA sur le prix, à Kaffrine, il faudra débourser 50 F CFA de plus. Le comité régional de consommation a tenu une réunion de validation des structures de prix de la farine et du
Alors que la baguette s’acquiert à 175 F CFA, à Dakar, soit une hausse de 25 F CFA sur le prix, à Kaffrine, il faudra débourser 50 F CFA de plus. Le comité régional de consommation a tenu une réunion de validation des structures de prix de la farine et du pain, fixant le coût à 200 F CFA, prenant en compte le différentiel forfait-transport.
« La baguette de 60 grammes est vendu à 60 F CFA. Celle de 115 grammes à 110 F CFA, celle de 200 grammes à 200 F CFA », a décliné, à l’occasion, le chef du service régional de commerce de Kaffrine, El Hadji Yero Fall. Poursuivant, il ajoute qu’un quatrième format de 230 grammes est cédé à 235 F CFA.
Ce qui devrait soulager les boulangers compte tenu des difficultés rencontrées. « il y a beaucoup de choses qui manquent, ici. On n’a pas suffisamment de machines, ni de techniciens. Aussi, les coupures de courant sont récurrentes. Mais avec l’augmentation du prix, on est un peu soulagés. On espère voir quelques changements », explique leur porte-parole, Saliou Seck.
Autre préoccupation : Seck et compagnie attendent des mesures contre la concurrence venant de boulangers des régions limitrophes. A leur niveau, ils devront veiller au respect des conditions d’hygiène. Des instructions ont été données pour des opérations de contrôle par le service d’hygiène.
Kaolack aussi s’est ajustée au prix du pain. Le Comité régional de la consommation s’est réuni, à cet effet, à l’initiative du chef de l’Exécutif régional. Les nouveaux prix sont ainsi fixés : un format de 115 grammes à 100 F CFA, un autre de 160 grammes à 150 F CFA et un format de 290 grammes à 175 F CFA.