SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
12 août 2025
LA DYTAES, À L’ASSAUT DES 4 RÉGIONS DU SÉNÉGAL
Du 07 février au 12 Mars prochain, une caravane des acteurs du secteur agricole va sillonner 14 localités du pays pour installer des cellules locales de la Dynamique pour une Transition Agroécologique au Sénégal.
Du 07 février au 12 Mars prochain, une caravane des acteurs du secteur agricole va sillonner 14 localités du pays pour installer des cellules locales de la Dynamique pour une Transition Agroécologique au Sénégal. Cette dynamique regroupe des producteurs, des acteurs des semences, des chercheurs, universitaires, ONG et consommateurs. Le lancement a eu lieu à Bambilor dans la zone des Niayes.
Cette caravane initiée par un collectif composé du FAO, du ministère de l’Aménagement du territoire, Enda Ecopop, du CIRAD et du Forum social sénégalais a pour objectif de sensibiliser et convaincre les producteurs et les acteurs du secteur de l’agriculture sur l’intérêt et les avantages de l’agroécologie. Un mois pour sensibiliser et convaincre sur l’intérêt de l’agroécologie. Du 07 février au 12 Mars, la caravane va faire 14 étapes dans différentes localités du Sénégal pour également recueillir les expériences pratiques et les avis des concernés.
Regroupés dans la dynamique pour une transition agroécologique au Sénégal (DYTAES), les initiateurs de cette caravane visent à collecter les expériences et les pratiques dans différentes régions du Sénégal, afin de verser dans la corbeille des idées pour l’élaboration des politiques agricoles tant au niveau national qu’à l’échelle internationale. A terme, la Dytaes cherche à ancrer les pratiques agro-éco logiques dans les systèmes de production, afin qu’elle puisse être une solution à la double problématique de la baisse de la productivité des sols dans un contexte de croissance démographique accélérée. « Si l’agroécologie prend pied dans les terroirs, alors ce ne sera plus un phénomène de mode. C’est la raison d’être de cette caravane qui va sillonner le Sénégal pour faire de l’agroécologie une réalité, pour que nous puissions la vivre au quotidien » a expliqué Amadou Kanouté.
En effet, en plus de l’enjeu sanitaire dans les plats, l’agroécologie constitue, pour les membres de cette dynamique, un moyen de faire face à l’appauvrissement des sols par l’usage excessif des engrais chimiques au moment où la demande alimentaire mondiale se présente sous des perspectives croissantes. L’objectif, c’est de retourner vers des pratiques saines qui favorisent une régénération des sols grâce aux engrais organiques et une augmentation de la production. « D’ici les 50 prochaines années, la population du monde va augmenter de 50%, mais la production alimentaire va baisser de 40%. L’enjeu se trouve là. La solution, c’est de régénérer les sols, faire cohabiter tous ceux qui ont besoin de la terre pour qu’ensemble qu’on puisse faire en sorte que l’agro écologie reconnue par la science comme l’une des voies pour augmenter la production soit promue. L’agro écologie est reconnue comme l’arme la plus fatale contre les changements climatiques. Donc nous venons pour dire qu’il faut remettre cette agro écologie à la place qui doit être la sienne », a plaidé le directeur exécutif de Cicodev Afrique.
Dans sa démarche, la dynamique pour une transition écologique estime que les savoir locaux, la science empirique produite à partir des terroirs, doivent être mis à contribution, aux côtés de la science dite moderne, pour répondre aux enjeux imposés par les changements climatiques. A chaque étape, une dynamique locale sera installée afin que les acteurs locaux et les consommateurs s’approprient le projet. « Il s’agira de sensibiliser sur l’agro-écologie, informer sur la pratique, recueillir surtout les points de vue des gens qui sont dans les terroirs sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour produire, pour consommer. Quelles sont les solutions qu’ils entrevoient pour y apporter des solutions. Et enfin travailler à l’installation des DyTael dynamiques pour la transition agro écologique locale » a rappelé Amadou Kanouté.
De son côté, Mme Mariam Sow, Secrétaire exécutive Enda Pronat, a insisté sur la nécessité d’impliquer les consommateurs dans les dynamiques afin de leur permettre d’avoir un choix éclairé sur ce qu’ils consomment. Elle a également réitéré sa demande sur la protection la ressource qu’est le sol, notamment dans la zone des Niayes qui fait face une urbanisation galopante. Rappelons que dans le cadre de la promotion de l’agroécologie, le gouvernement a déjà fait un pas salué par les acteurs et les membres de la Dytaes. En effet, le gouvernement du Sénégal a annoncé que désormais 10% du budget prévu pour l’achat des engrais seront désormais consacrés aux engrais organiques. Décision qui sera appliquée lors des prochaines campagnes agricoles.
AFFAIRE DE LA TUERIE DE BOFFA BAYOTTE, 12 DÉTENUS ENTAMENT UNE GRÈVE DE LA FAIM
L’affaire dite «Boffa Bayotte», du nom de la forêt du village dans lequel 14 bucherons avaient été tués par des éléments armés, en janvier 2018 refait surface
L’affaire dite «Boffa Bayotte», du nom de la forêt du village dans lequel 14 bucherons avaient été tués par des éléments armés, en janvier 2018 refait surface. Et pour cause, 12 détenus toujours gardés en prison ont décidé de démarrer, ce lundi 14 février 2022, une cinquième grève de la faim pour les mêmes motifs. Selon des sources dignes de foi qui ont pris langue avec Sud Quotidien, ils veulent tous être édifiés sur leur sort, quatre ans après leur arrestation. L’un d’entre eux, en l’occurrence le journaliste René Capin Bassène serait prêt à briser le silence pour faire jaillir la lumière.
La libération, le 28 janvier dernier, de 12 détenus dans l’affaire dite « Boffa Bayotte », dont 10 bénéficiant d’un non-lieu de la part du juge d’instruction au moment de l’ordonnance de clôture de l’enquête et deux (2) d’une liberté provisoire, remet au goût du jour la tuerie qui avait défrayé la chronique en janvier 2018. Pour cause, les 12 autres restants en prison se prépareraient à observer une grève de la faim, ce lundi 14 février. Une diète, cette fois, continue qui ne prendra faim que lorsque le leur sort sera édifié par le juge d’instruction.
Sur les raisons de cette cinquième grève de la faim, ces co-accusés, dont fait partie le journaliste René Capin Bassène, Oumar Ampouye Bodian, membre de l’aile politique du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) et autres, détenus depuis plus de 4 années maintenant, s’offusquent de la libération, avec non-lieu, de certains de leurs co-accusés, arrêtés pourtant pour les mêmes charges. Il s’agit en fait des délits de séquestration de personnes, assassinat, vol, détention d’armes de premier jusqu’au quatrième degré, et d’être membres du MFDC. Cette dernière charge serait d’ailleurs l’objet du rejet de leur demande de liberté provisoire, car jusqu’à la Cour suprême, il a été soutenu que s’ils sont libérés, ils rejoindront le maquis, et qu’il ne sera plus possible de les faire comparaitre au moment du procès. Pour ces détenus, la libération d’une partie des personnes arrêtées dans cette affaire donnerait l’impression que ce sont les innocents qui ont été relâchés et que les coupables sont ceux qui sont maintenus en prison. Ce qu’ils ne veulent pas entendre et souhaiteraient aussi signer une fin d’enquête du dossier qui est bouclée depuis juin 2020 pour, soit aller en procès, soit rentrer chez eux.
En tout état de cause, ces 12 co-accusés restent déterminer à aller jusqu’au bout de leur cinquième grève de la faim. Cela, d’autant plus qu’ils ne veulent aucune médiation, comme ce fût le cas lors de la quatrième diète, lors de laquelle des chefs coutumiers et des acteurs de la société civile sont intervenus. Ils voudraient que leurs dossiers soient enrôlés pour les prochaines Chambres criminelles de Ziguinchor qui se tiendront vers la fin du mois de février ou au début du mois de mars. Autrement, qu’ils soient innocentés comme leurs codétenus. En tout état de cause, ils restent plus que déterminer à faire éclater la vérité.
RENÉ CAPIN BASSÈNE, CERVEAU PRÉSUMÉ VEUT BRISER LE SILENCE
En effet, l’on nous signale que le journaliste, employé à l’Agence nationale pour la Relance des Activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) serait au bout du rouleau et voudrait briser le silence. Ce dernier qui bouclera 4 ans et 1 mois, le 19 février prochain aurait indiqué qu’il veut parler et qu’il a assez enduré. Il souhaiterait en fait se prononcer devant les tribunaux pour que la vérité éclate et que son nom ne soit mêlé à aucun autre dossier. René Capin Bassène, aurait affirmé être victime d’une accusation très lourde et que depuis 4 ans, il attend en vain son procès. «Franchement, ça commence à me ronger et je veux parler», aurait-il déclaré, non sans estimer que le dossier est purement politique. Il soutiendrait mordicus qu’il y aurait certaines autorités qui seraient derrière cette machination, à cause du travail d’enquête qu’il mène en Casamance. Des recherches qui gêneraient, selon lui, certaines autorités qui voudraient sa peau pour lui faire taire. Mais, M. Bassène qui clame toujours son innocence aurait promis des déballages au moment du procès
MATAR BA BRISE LE SILENCE
Près d’une semaine après la première consécration des Lions du pays de la Téranga lors de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations organisée au Cameroun, le ministre des Sports Matar Ba a livré le bilan de la participation du Sénégal.
Le ministre des Sports Matar Ba a livré le bilan de la participation du Sénégal à la 23ème édition de la Coupe d’Afrique des nations organisée au Cameroun. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 13 février, il a donné la position de la tutelle sur la polémique autours de la prime spéciale octroyée par le chef de l’Etat aux Lions et à la délégation officielle, la destination de l’argent de la Can, l’avenir de Aliou Cissé sur le banc des Lions, la prédominance du football sur les autres disciplines au Sénégal entre autres sujets.
Près d’une semaine après la première consécration des Lions du pays de la Téranga lors de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations organisée au Cameroun, le ministre des Sports Matar Ba a livré le bilan de la participation du Sénégal. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 13 février, le ministre Matar Ba est ainsi revenu sur la polémique qui a suivi l’annonce par le chef de l’Etat de la prime spéciale de 50 millions et deux terrains dont l’un à Dakar pour les Lions et certains membres de l’encadrement, le ministre des Sports. Et c’est pour préciser devant notre confrère Baye Oumar Gueye que ce débat n’avait pas sa raison puisque, «tout a été fait avec clarté en conformité avec les textes». «Je dois préciser que la prime spéciale vient du président de la République qui a des prérogatives, qui peut accompagner que ce soit un athlète ou un Sénégalais lambda, il le fait tous les jours. Cela n’a rien à voir avec la gestion du groupe de performance», a d’emblée précisé le ministre des sports pour donner suite à l’interpellation de notre confrère sur ce sujet avant de poursuivre. «Le groupe de performance est constitué par nous-même mais tout est sous-tendu par un arrêté que j’ai signé le 10 août 2021. Et cet arrêté n’est pas composé de noms. Ce sont des profils et le nombre qui doit composer le groupe de performance c’est ce qu’on appelle la délégation officielle. Cet arrêté avait fixé le nombre à 50 parce que la Caf (Confédération africaine de football avait autorisé l’entraineur à aller jusqu’à 28 (joueurs). Or, habituellement c’était 23 joueurs, il fallait modifier l’arrêté pour aller jusqu’à 55».
Loin de s’en tenir là, le ministre des Sports ajoute toujours au sujet de ces 55 personnes membres de la délégation officielle. «C’est le personnel administratif autrement dit, des éléments de la fédération, le Directeur de la haute compétition qui est au ministère, le Dage (Directeur des affaires administratives et financières) du ministère qui gère le budget, les entraineurs, le staff médical, tout ce personnel-là. Soit 27 membres et les 28 joueurs. Ça fait 55. Donc, il ne peut pas y avoir de personnes enlever ou pas parce que le ministre n’a pas le pouvoir d’enlever quelqu’un qui est choisi par la fédération ou bien par le staff technique». «C’est à la fédération de renseigner l’arrêté qui est signé. S’ils choisissent un vice-président qui sera en activité pour effectivement la mission, un vice-président sera dans le groupe de performance parce qu’il a une mission précise», insiste encore le ministre Matar Ba. Et de conclure, «un groupe de performance ne se constitue pas après la compétition ça se fait avant. Ceux qui parlent n’ont pas droit aujourd’hui, après la compétition de semer cette polémique parce qu’ils n’ont pas raison. Tous les vice-présidents ne peuvent pas faire partie du groupe de performance. C’est normal que le vice-président chargé des compétitions internationales soit dans le groupe de performance quand l’équipe nationale va dans une compétition internationale parce que c’est lui qui représente le président de la fédération».
DESTINATION DE L’ARGENT DE LA CAN
Interpellé également sur les retombées de cette Can, le ministre des Sports tout en précisant que l’argent de la Caf n’est pas encore disponible a toutefois indiqué que cet argent ira dans les caisses de la fédération pour le développement du football. « S’il y a du respect entre l’Etat et la fédération c’est parce que nous avons des hommes de valeurs au niveau de la fédération qui font tout pour accompagner le développement de notre football parce qu’ils sont délégataires de pouvoir», a-t-il affirmé. Et de rappeler, «l’argent de la participation du Sénégal à la dernière coupe du monde a servi à l’accompagnement du football professionnel notamment par la construction des sièges des Ligues professionnelles, la prise en charge des autres équipes de la petite catégorie y compris l’équipe nationale féminine parce que l’Etat met seulement le focus sur l’équipe A et c’est la fédération qui prend totalement en charge les autres équipes».
PREDOMINANCE DU FOOTBALL SUR LES AUTRES DISCIPLINES SPORTIVES : UNE DISCRIMINATION JUSTIFIÉE
Le ministre des Sports est également revenu sur la prédominance du football sur les autres disciplines au Sénégal. Interpellé par notre confrère Baye Oumar Gueye sur cette question, le ministre Matar Ba tout en estimant qu’il y a eu d’autres disciplines comme le Judo, le Karaté, le basketball, le handball et taekwondo qui, depuis 2014 ont fait d’excellents résultats, précise que la prédominance du football n’est pas une particularité sénégalaise. Selon lui, «c’est la puissance de l’organisation du football mondial qui tire effectivement le football au niveau local, au niveau africain». Poursuivant son propos, le ministre des sports s’est voulu toutefois rassurant vis-àvis des responsables des autres disciplines en indiquant «on gère toutes les disciplines avec beaucoup de personnalités et c’est ce qui nous vaut ce respect de l’ensemble des responsables des autres disciplines parce que si on faisait de la discrimination, on n’aurait pas eu cette stabilité dans le domaine des sports aujourd’hui au Sénégal».
LE CAMEROUN ET L’ÉGYPTE DES PAYS PORTE BONHEUR POUR LE SÉNÉGAL
Selon le ministre des Sports, Matar Ba, le Cameroun fait bien parti des pays porte bonheur pour le Sénégal. En effet, s’exprimant sur le bilan de la participation de l’équipe nationale football du Sénégal qui a remporté la 23ème édition de la Coupe d’Afrique des nations, le ministre Matar Ba a indiqué que le Cameroun a toujours bien réussi le Sénégal. « Si on fait une petite comparaison, le Cameroun qui nous réussit bien parce que le trophée pour les filles en basket c’était en 2015. J’étais allé à Yaoundé les récupérer avec l’avion présidentiel. Et cette année aussi, on est retournés au Cameroun pour gagner le trophée du football», s’est réjoui le ministre Matar Ba avant d’ajouter, «si on parle de l’exception Camerounaise, on parlera aussi de l’Égypte parce que en 2014 quand je venais d’être nommé fraichement ministre des Sports, le premier match international que j’ai eu à coordonner c’était contre l’Égypte le 5 septembre 2014. On les a battu par deux buts à zéro. Je pense que cette année aussi, on les a rencontrés en final et ça nous a réussi. Donc, il y a l’exception Camerounaise et l’exception Égyptienne et ça, c’est extrêmement important ».
COUT GLOBAL DE LA PARTICIPATION DU SENEGAL A LA CAN
Autre sujet évoqué lors de son passage dans l’émission Objection de Sud fm, la question du budget de la participation du Sénégal à cette 33ème édition de la Can remportée par les Lions. Devant notre confrère Baye Oumar Gueye, le ministre Matar Ba a révélé que sur le plan budgétaire, cette Can (Coupe d’Afrique des nations) a coûté plus de cinq milliards à l’Etat du Sénégal. « Mais ça vaut le coup. Ce qu’on a vu le 6 février dernier et avant, on ne peut se donner même le luxe de faire de la comparaison entre milliards et la joie du peuple. C’est ce football qui a tiré la diplomatie sénégalaise, partout une explosion de joie au Canada, aux États-Unis, en France ailleurs, et au Sénégal dans les villages les plus reculés ce qui montre que ça valait la peine de mettre ce qu’il faut pour gagner ce trophée », a-t-il ajouté dans la foulée non sans préciser que les objectifs de la Can ont été totalement atteints. «Nous avions comme objectif de mobiliser l’équipe, de nous déplacer dans les meilleures conditions, d’aller à la Can, rester serein se battre et gagner le trophée».
MORAL DES LIONS LORS DE LA CAN : Matar Bâ loue le patriotisme des joueurs
Interpellé également sur l’engagement des jeunes lors de cette campagne au Cameroun, le ministre des Sports a loué le degré de patriotisme dont Sadio Mané et compagnie ont fait montre durant toute la compétition. «Quand je suis arrivé à Bafoussam le 26 janvier à l’occasion du match contre Cap vert, je suis entré dans les vestiaires. Je n’ai pas pu tenir mon discours parce que je retrouvais les Gana Gueye, Cheikhou Kouyaté, Sadio Mané, Abdou Diallo et Aliou Cissé. Ils étaient en train de se parler en véritables patriotes pour montrer qu’ils étaient au combat et qu’il n’est pas question qu’ils rentrent bredouille. Donc, vous voyez le degré de maturité de cette équipe nationale et l’encadrement», a témoigné le ministre Matar Ba qui précise dans la foulée au sujet de l’apport du chef de l’Etat, «après ou avant chaque match, je prenais le temps d’avoir le chef de l’Etat au téléphone et de le passer aux joueurs. Il leur parlait en les rappelant le discours qu’il avait tenu. Mais ce qui s’est passait et qu’il faut magnifier, c’est que le chef de l’Etat s’était engagé pour que la réalisation du rêve des sénégalais de gagner cette coup».
MATAR BA SUR L’AVENIR DE ALIOU CISSE SUR LE BANC DES LIONS : «Aliou Cissé est un très grand entraineur»
On ne change pas une équipe qui gagne et Aliou Cissé en tant sélectionneur de cette équipe est partie pour conserver encore pendant quelque temps son poste sur le banc des Lions. En effet, interpellé lors de son passage à l’émission Objection sur l’avenir de l’ancien capitaine de la génération 2002 dont le contrat sur le banc des Lions va bientôt finir, le ministre Matar Ba n’est pas allé par quatre chemins pour indiquer que le ministère est dans «une aucune dynamique que la continuité avec Aliou Cissé». «Si je vous disais le contraire je vous aurais surpris parce quand vous avez un entraineur qui a atteint un objectif sur les deux qu’on lui avait fixés à savoir : qualifier l’équipe nationale pour la coupe d’Afrique qui n’était pas un débat mais gagner la Can et qualifier l’équipe pour la coupe du monde et aller plus loin. Même, les plus sceptiques sont d’accord qu’il (Aliou Cissé) est un très grand entraineur. Il a gagné une Can, cette étoile-là, ces prédécesseurs ne l’ont pas eu. Donc, nous devons le féliciter au lieu de penser à la rupture ou la fin de son contrat qui n’est pas terminé. Il a tout notre soutien et, il va continuer. Je suis dans une aucune dynamique que la continuité».
LIBERATION DES 7 SOLDATS SENEGALAIS AUX MAINS DU MFDC, SALIF SADIO PREND DATE, POUR CE LUNDI
Les sept (7) soldats pris en otage par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), en fin janvier dernier, vont être libérés ce lundi.
Un vent de désescalade souffle sur la région méridionale du Sénégal. Quelques jours après avoir revendiqué la prise d’otage, Salif Sadio promet de libérer les 7 soldats sénégalais membres de la Mission ouest-africaine en Gambie (Ecomig). Ils seront remis au représentant de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ce lundi, selon le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
Les sept (7) soldats pris en otage par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), en fin janvier dernier, vont être libérés ce lundi. Ces militaires membres de la Mission ouest-africaine en Gambie (Ecomig - dont le Sénégal fournit l’essentiel de l’effectif qui est de plusieurs centaines de soldats dans ce pays voisin de la Casamance), seront remis, ce lundi en Gambie, au représentant de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’organisation sous régionale qui a institué l’Ecomig, a indiqué à un correspondant de l’AFP un responsable du Mfdc sous couvert d’anonymat.
Les rebelles de Casamance, région du Sud du Sénégal, théâtre d’un conflit indépendantiste vieux d’environ quatre décennies, ont capturé les sept (7) soldats sénégalais au cours d’un affrontement, le lundi 24 janvier 2022. Et 24H après avoir déclaré la perte de deux (02) de ses éléments lors d’une patrouille en zone de frontière en Gambie, l’Armée nationale, à travers un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa), avait annoncé, le mardi 25 janvier 2022, la disparition de neuf (09) militaires sénégalais en Casamance. Relevant qu’il «seraient probable ment tenus en otage par le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
Les opérations se poursuivent pour les retrouver et sécuriser la zone». Une semaine après, lors d’une cérémonie de levée de corps, le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, a revu le bilan des décès à la hausse, parlant de quatre (4) militaires tués à l’issue de cet accrochage entre des éléments de l’Armée nationale et ceux du Mfdc, survenu en Gambie. Et la Dirpa d’y revenir en détail : «à ce jour, quatre (4) militaires au total sont décédés dont trois (3) lors des combats du 24 janvier et un (1) autre qui a succombé à ses blessures, le 27 janvier, à la suite de son évacuation à l’Hôpital Principal de Dakar», dans un nouveau communiqué. L’Armée qui a souligné que «dès lors, il n’y a plus de portés disparus», a précisé toutefois que, désormais, «sept (7) militaires confirmés comme détenus en otage par le Mfdc sont toujours vivants et bien portants».
COUPE ET TRAFIC DE BOIS, LES DESSOUS DE L’ACCROCHAGE
Les patrouilles de l’Armée nationale en zone de frontière (avec la Gambie) s’expliquent par une mission de sécurisation des forêts au Sud du pays, en proie à un large trafic de bois. Un braconnage qui est en train de décimer ce qu’il reste des réserves de ressources ligneuses des trois régions méridionales du Sénégal, frontalières à la Gambie et la Guinée-Bissau dont les ports sont utilisés pour convoyer la marchandise vers des pays asiatiques (Chine, Inde…). La preuve, rien qu’en Gambie, les Forces de défense ont révélé que «durant les cinq (5) derniers mois, 77 camions transportant illégalement du bois provenant du Sénégal ont été immobilisés par le 5e Détachement déployé au sein de la Force internationale en Gambie».
Suffisant pour que les soldats réaffirment, en outre, leur engagement pour la défense de l’intégrité du territoire national et de ses ressources. «Plus que jamais engagées dans leur mission sacré de protection du sanctuaire national, les Armées continueront à s’investir, sans relâche, pour retrouver les disparus et pour la préservation du potentiel forestier», a rassuré la grande muette. De son côté, le chef rebelle du Mfdc, Salif Sadio, dans une vidéo d’une quinzaine de minutes diffusée par Eyeafrica TV, avait déclaré, la semaine dernière, que les soldats sénégalais, venus de Gambie, avaient traversé la frontière et attaqué ses bases en Casamance. Il a notifié que le Mfdc avait rendu à la Cedeao les dépouilles des soldats tués. Non sans exprimer son souhait de libérer les militaires sénégalais qu’il détenait en otage, mais à des conditions qu’il n’avait pas dévoilées et à la seconde où le gouvernement sénégalais aura accepté ces clauses qu’il entendait lui soumettre.
Après les ratissages dans la zone comprise entre Ziguinchor et Goudomp (un des départements de la région de Sédhiou), s’étant soldés par le démantèlement de plusieurs bases du Mfdc vers la frontière avec la Guinée-Bissau pour le retour des populations déplacées, cet affrontement est l’un des plus graves des dernières années dans la crise en Casamance. Un des vieux conflits armés de l’Afrique déclenché depuis que des indépendantistes ont pris le maquis, après la répression d’une marche en décembre 1982. Cet accrochage meurtrier est venu perturber une longue période/situation d’accalmie qui y règne depuis plusieurs années.
LE MOUVEMENT DE GRÈVE S’ÉTERNISE DANS L’ÉCOLE
Le statu quo persiste sur les négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants (G7). Aucun n’accord n’a été trouvé samedi 12 février, au terme de la rencontre d’échanges entre les deux parties
La profonde crise qui sévit dans le secteur de l’éducation est loin de trouver son épilogue. Pour cause, le gouvernement et les syndicats d’enseignants du G7 ne sont toujours pas parvenus à un terrain d’entente. La réunion de négociation qui a eu lieu entre les deux parties, samedi 12 février, n’a pas permis d’aboutir à une solution. Du coup, la mobilisation se poursuit pour le G7.
Le statu quo persiste sur les négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants (G7). Aucun n’accord n’a été trouvé avant-hier, samedi 12 février, au terme de la rencontre d’échanges entre les deux parties. Comme conséquence, la paralysie dans les enseignements continue au grand dam des élèves. Le G7 a lancé un nouvel appel à la grève pour toute cette semaine. « Nous n’avons rien vu de concret. C’était sur la base de propositions qui, pour la plupart, n’ont pas du tout été précises, …sur la question de l’échéancier. Mais aucunement également sur les contre-propositions des organisations syndicales, il y a eu des propositions concrètes ou des contre-propositions concrètes. Par conséquent, nous, partie syndicale, avons considéré que nous n’avons pas eu le minimum que l’on voulait entendre du gouvernement et naturellement, nous avons mis en place un plan d’action qui va courir à compter de lundi prochain », a déclaré le porte-parole du G7, Hamidou Diédhiou.
Et d’ajouter : «il s’agira fondamentalement d’une présence passive le lundi dans les écoles avec port de brassards rouges, d’un débrayage le mardi, d’une grève totale mercredi et jeudi prochain. C’est un peu ça que nous avons lancé, tenant compte de ce que nous avons considéré comme offre tout à fait pas satisfaisante de la partie gouvernementale ». A ce mot d’ordre, s’ajoute le maintien du boycott de toutes les évaluations, des activités d’éducation physique et sportives. En effet, depuis le début de l’année scolaire, le secteur de l’éducation connaît une grève sans précédent des syndicats d’enseignants qui réclament l’application des accords signés. Les principales revendications concernent la correction du système de rémunération et la demande de création de corps d’administrateurs scolaires dans le secteur public de l’éducation et de la formation.
8 PROPOSITIONS POUR UN IMPACT BUDGÉTAIRE DE 69 MILLIARDS
Lors de la rencontre à laquelle ont pris part cinq ministres, le gouvernement a fait huit propositions destinés à apaiser les syndicats pour un impact budgétaire de 69 milliards de F Cfa. Il s’agit, entre autres, de la « défiscalisation de l’indemnité de logement à 100% », de « l’augmentation de 100% de la prime scolaire », de « l’augmentation de l’indemnité de contrôle et d’encadrement », du « relèvement de 100% de l’indemnité de recherche documentaire et de surcharge horaire ».
Fort de ces « efforts », le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo a demandé aux enseignants de lever leur mot d’ordre. « Nous avons demandé aux syndicats de bien vouloir accepter de nous retrouver le samedi et en même temps de bien vouloir accepter de suspendre le mot d’ordre de grève le temps que les négociations continuent. Je rappelle que beaucoup d’efforts ont été faits. Sur la base des huit points de propositions, c’est près de 69 milliards donc d’efforts budgétaires pour prendre en compte les éléments de revendications des enseignants », at-il fait savoir.
Toutefois, ces propositions sont loin de satisfaire les syndicats d’enseignants qui campent sur leur position. Les négociations vont se poursuivre dans les jours à venir. Pour rappel, jeudi 3 février, le gouvernement et le G7 étaient à la table des négociations qui sont soldées par un échec.
NON-RESPECT DES ACCORDS SIGNES : Nouvel appel à la grève du G20
Le malaise est profond dans le secteur de l’éducation. Les avis de grève s’enchaînent comme un effet boule de neige en quelques semaines. Alors que le G7 poursuit le bras de fer malgré les négociations du gouvernement, le G20 aussi, de son côté, appelle à une semaine de mobilisation. Ces syndicats d’enseignants lancent leur troisième plan d’action pour le respect des accords signés. Il prévoit un débrayage le mardi 15 février à 9 h, une grève totale le mercredi 16 février 2022 et le boycott des cellules d’animation pédagogiques
La mairie Djirnda, une commune des îles du Saloum, dans le département de Foundiougne (Ouest), a été incendiée dans la nuit de samedi à dimanche par des manifestants qui protestaient contre l’installation du maire réélu lors des élections locales
La mairie Djirnda, une commune des îles du Saloum, dans le département de Foundiougne (Ouest), a été incendiée dans la nuit de samedi à dimanche par des manifestants qui protestaient contre l’installation du maire réélu lors des élections locales du 23 janvier, a appris l’APS de source officielle.
‘’Le bureau de l’état civil et les mobiliers de bureau n’ont pas échappé aux flammes’’, a confié à l’APS, le sous préfet de Niodior, Balla Moussa Mané. Il a également signalé des blessés légers dénombrés du côté des militants.
‘’Les militants ont également fait tomber des pans du mur de clôture de la mairie et détruits des tables d’une école située à coté de l’édifice. Des bléssés légers ont été également dénombrés’’, a ajouté M. Mané.
Revendiquant la victoire de leur leader et tête de liste de l’ADDF à la mairie de Djirnda, Lamine Ndiaye, les militants de cette formation du village de Djirnda où se trouve la mairie se sont opposés à l’installation officielle du candidat de BBY, déclaré vainqueur, Badara Diom, rapporte un rapport officiel dont l’APS a obtenu copie.
Dans la journée du samedi, les militants de l’ADDF ont opposé ‘’une résistance farouche’’ à la venue du sous-préfet de Niodior, Balla Moussa Mané et les conseillers issus de la liste de du maire élu Badara Diom.
‘’Armés de coupe-coupe, de pierres, de bâtons, de bidon d’essence et d’autres armes les assaillants ont fait face aux gendarmes pendant plus de huit heures d’horloge’’, mentionne le rapport.
‘’Cette défiance à l’autorité des jeunes militants de l’ADDF, poursuit-il, ont obligé le commandant de la Brigade de gendarmerie territoriale de Foundiougne, Danga Faye de faire appel à des renforts de venant de Fatick et de Kaolack’’.
‘’Des renforts de la gendarmerie de Fatick et de Kaolack et la présence de ces officiers supérieurs ont permis d’installer finalement le conseil municipal et le maire élu aux environs de 19 heures’’, note le rapport.
Il indique qu’après installation et le départ des gendarmes, les militants de l’ADDF, ont incendié la mairie et la boutique d’Aissatou Sarr, conseillère municipale sur la liste de BBY’’.
‘’Au regard de ces événements précédents, les gendarmes se sont déployés tôt le matin du dimanche pour les besoins de l’enquête’’, a-t-il ajouté.
Aux dernières nouvelles la gendarmerie a procédé à l’arrestation du candidat de l’ADDF, Lamine Ndiaye, et d’autres personnes sont convoquées dans le cadre d’une enquête ouverte, a-t-on appris par la même source.
Joint par téléphone un peu plus tôt M. Ndiaye a déclaré qu’ il avait déposé un recours auprés de la Cour d’appel pour protester contre les résultats des élections municipales dans la commune de Djirnda.
Selon lui, ’’il y a eu beacoup d’irrégularités au bureau 1 du village de Diamniadio, où a-t-il déploré, le vote s’est déroulé jusqu’à 20 heures alors que dans les autres bureaux de vote de la commune il s’est arrété à 18 heures, le jour du scrutin du 23 février dernier’’.
Lamine Ndiaye, candidat malheureux de l’Alliance pour le développement du département de Foundiougne (ADDF) est originaire du village de Djirnda, selon la même source.
Le maire sortant Badara Diom, son adversaire, est originaire du village de Diambiadio.
La commune de Djirnda compte 10 villages.
PRÉSENCE DE WAGNER AU MALI : POUTINE PEUT CONFIRMER CE QU'IL VEUT
Au Mali, toujours pas de réaction de la part des autorités du pays après les propos de Vladimir Poutine sur la présence de mercenaires russes dans le pays
Interrogé en début de semaine par un journaliste, à l’issue d’une rencontre avec Emmanuel Macron consacrée au dossier ukrainien, le président russe Vladimir Poutine n’a pas démenti la présence de mercenaires russes au Mali. Il a en revanche démenti tout lien de l’État russe avec les sociétés privées opérant au Mali, des propos qui semblent contredire le discours des autorités maliennes de transition qui affirment que seuls des instructeurs russes, engagés dans le cadre d’une coopération d’État à État, sont présents dans le pays.
« Pas le choix »
Près d’une semaine après, et en dépit des sollicitations de RFI, Bamako n’a toujours pas réagi aux propos de Vladimir Poutine. Ce qui ne fait en aucun cas fléchir le soutien d’une large part de la population et de certains acteurs politiques, mobilisés derrière les autorités de transition.