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18 juin 2025
QUATRE ÉCRIVAINS DE LA DÉCOLONISATION
A partir des années 1950, la dénonciation du colonialisme est le fait de nombreux intellectuels et militants politiques. Mais ce discours sera aussi porté par des écrivains et des poètes qui mettent leur plume au service de la libération de leur pays
Au cours de la seule année 1960, 17 pays africains accèdent à l’indépendance. En 1962, c'est au tour de l'Algérie de se défaire de la tutelle coloniale. Dans les années qui ont précédé, la dénonciation du colonialisme a bien sûr été le fait de nombreux intellectuels et militants politiques. Mais ce discours a aussi été porté par des écrivains et des poètes qui ont mis leur plume au service de la libération de leur pays du régime colonial et dénoncé avec les armes qui étaient les leurs ses mécanismes d’oppression. Si pendant la période coloniale, la littérature a déjà commencé à jouer un rôle de libération politique, après les indépendances, elle va continuer de remplir une fonction critique, révélant l'ampleur des exactions commises pendant plusieurs décennies. De Léopold Sédar Senghor - dont on fête cette année le 20e anniversaire de la mort - à Maryse Condé, retour sur la vie et l'œuvre de quatre d'entre eux.
Agrégé de grammaire, homme de foi, essayiste et poète, Léopold Senghor se met à écrire dès le milieu des années 1930 quantité de poèmes avant que n'éclate la Seconde Guerre mondiale. Fait prisonnier, il affirmera plus tard que l'expérience de la captivité fut pour lui une épreuve mortifiante. A la Libération, il est élu député de la circonscription Sénégal-Mauritanie. Sans cesse réélu comme député, il deviendra président de la République du Sénégal en 1960, année de l’indépendance du pays, jusqu'en décembre 1980. Cette émission retrace le destin exceptionnel d'un homme qui aura contribué à "réveiller l’Afrique de son sommeil millénaire" en réhabilitant son histoire et sa culture, en combattant les préjugés, en débusquant l’ignorance et le mépris. (Sans oser le demander, 58 min)
La biographie d’Aimé Césaire se confond avec celle d’une génération. Natif de Basse-Pointe en Martinique, il gagne Paris en 1931. Avec ses complices Senghor et Damas, Césaire fonde en 1934 L’Étudiant noir. Il y fait paraître un article intitulé 'Nègrerie : jeunesse noire et assimilation', s’appropriant le terme 'nègre' pour le dépouiller de sa charge avilissante et lui substituer une noblesse, un caractère sublime. C’est dans ce contexte d’ébullition intellectuelle et politique qu’il entame, lors d’un séjour en Dalmatie, l’écriture de l’une de ses plus grandes œuvres : Cahier d’un retour au pays natal. S’y trouve mentionné pour la première fois le vocable 'négritude', défini par Césaire comme 'la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture'. (La Compagnie des œuvres, 4 x 58 min)
SONKO, CO-AUTEUR D'UN OUVRAGE SUR LA DÉCENTRALISATION
Un mois avant les locales, l’opposant et Moussa Balla Fofana - membre de Pastef et banquier au Canada - ont sorti le 25 décembre un ouvrage sur la décentralisation éditée par les éditions Harmattan. Un coup de communication à la veille des élections
La date n’a pas été choisie au hasard ; presqu’un mois jour pour jour avant les élections locales, l’ouvrage d’Ousmane Sonko et de Moussa Bala Fofana est disponible à la librairie l’Harmattan, alors que le leader du Pastef se présente à la mairie de Ziguinchor le 23 janvier prochain.
Une position assumée, explique son co-auteur, ancien conseiller technique au ministère de l'Aménagement du territoire et des collectivités locales, qui espère que les propos de l’ouvrage résonnent avec les enjeux du prochain scrutin.
Un nouveau modèle
Le texte fait d’abord un diagnostic de la décentralisation afin de présenter un nouveau modèle où les territoires deviendraient des pôles de développement. L’objectif est que les collectivités territoriales portent 25% du budget national, explique Moussa Bala Fofana
OPERATION DE SECURISATION, LES FORCES DE L'ORDRE RAFLENT A TOUBA
La Police et la Gendarmerie ont frappé fort à Touba et environ dans la nuit du 24 décembre 2021. En effet, au cours d’une opération mixte menée de 19 h à 05 h du matin, ce vendredi, les forces de sécurité ont interpellé 135 individus
La Police et la Gendarmerie ont frappé fort à Touba et environ dans la nuit du 24 décembre 2021. En effet, au cours d’une opération mixte menée de 19 h à 05 h du matin, ce vendredi, les forces de sécurité ont interpellé 135 individus, dont 103 pour vérification d’identité, 8 pour nécessité d’enquête, 7 pour ivresse publique et manifeste, 6 pour vagabondage, 4 pour rixe sur la voie publique, 4 pour flagrant délit de vol et 1 pour vol. Selon un document parvenu à Lesoleil.sn, un dealer a été arrêté en possession de 250 grammes avant d’être placé en garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien. Un autre individu a subi le même sort pour détention et usage de 3 cornets de chanvre indien.
Pour diverses infractions routières, les policiers et les gendarmes engagés au cours de cette opération de sécurisation, ont mis en fourrière 16 véhicules, immobilisé 2 motos et saisi 352 pièces. Cette descente des forces de sécurité et de défense a permis de verser au Trésor public 233 000 frs Cfa en guise d’amendes forfaitaires.
COVID-19, LA FRANCE ATTEINT UN RECCORD DE CONTAMINATION
Plus de 94 000 cas en 24 heures, jamais la France n’avait connu autant de nouvelles contaminations au Covid-19 en l’espace d’une journée. Alors que le variant Omicron se répand, la pression sur l’hôpital augmente un peu plus.
lus de 94 000 cas en 24 heures, jamais la France n’avait connu autant de nouvelles contaminations au Covid-19 en l’espace d’une journée. Alors que le variant Omicron se répand, la pression sur l’hôpital augmente un peu plus. Un Conseil de défense va se réunir lundi pour décider de mesures pour endiguer cette 5e vague qui semble hors de contrôle.
Avec 94 124 cas positifs en 24 heures, la France a largement franchit son nombre de contaminations le plus élevé depuis le début de l’épidémie en mars 2020.
La cinquième vague s’intensifie et semble désormais amplifiée par le variant Omicron, beaucoup plus contagieux. Sur les sept derniers jours, la moyenne s’est établie à 66 417 nouveaux cas quotidiens. Des chiffres qui ont des conséquences évidemment sur le système hospitalier avec une hausse des admissions en soins critiques qui accueillent 3 254 patients. En tout plus de 16 000 personnes sont actuellement hospitalisées.
Conseil de défense lundi
Pour tenter d’endiguer la flambée des contaminations dues au variant Omicron, l’exécutif se réunit en Conseil des ministres extraordinaire lundi juste après un Conseil de défense sanitaire autour d’Emmanuel Macron dédié à l’épidémie.
Il est prévu que le projet de loi sur le passe vaccinal y soit présenté. Mais face à la déferlante Omicron, il est possible que de nouvelles mesures sanitaires soient également décidées. Comme depuis aujourd’hui dans les stations de ski des Alpes où il est impératif d’avoir un masque à l’extérieur pour se déplacer, de 9 heures à minuit. Rfi
LE CARDINAL GHANÉEN PETER TUKSON DÉMISSIONNE
Il dirigeait un dicastère pour le Service du développement humain intégral, fonction qu'il occupait depuis sa mise en service en janvier 2017. était le dernier Africain à la tête d'un dicastère depuis la démission du cardinal guinéen Robert Sarah
Le cardinal ghanéen Peter Turkson a présenté sa démission au pape François qui l'a accepté. Il dirigeait un dicastère pour le Service du développement humain intégral, fonction qu'il occupait depuis sa mise en service en janvier 2017. Son mandat de cinq ans était arrivé à échéance.
Le cardinal Turkson, était le dernier Africain à la tête d'un dicastère depuis la démission du cardinal guinéen Robert Sarah en février. Il reste néanmoins électeur et éligible en cas de conclave jusqu'à l'âge de 80 ans, comme le prévoit le droit canonique.
Selon plusieurs médias, cette décision est également liée à des problèmes de gouvernance et des conflits internes au sein de ce dicastère, créé en 2016 par le pape en remplacement de quatre anciennes entités et notamment chargé des questions liées aux migrations, à la santé et aux œuvres de charité.
"Tout en remerciant sincèrement le cardinal Turkson et ses collaborateurs pour leur service et dans l'attente de la nomination d'un nouveau bureau, le Saint-Père a confié la gestion ordinaire du même dicastère par intérim à compter du 1er janvier 2022 au cardinal Michael Czerny en tant que préfet et à sœur Alessandra Smerilli comme secrétaire", a annoncé le Saint-Siège dans un communiqué.
HOMOSEXUALITÉ, LA LOI EN VIGUEUR LARGEMENT SUFFISANTE
Le président du groupe BBY estime que la législation ’’en vigueur’’ et ’’la position inébranlable’’ de Macky Sall sur la question de l’homosexualité ’’sont sans équivoque possible’’. Donc ’’il n’est point besoin d’y ajouter ou d’en retirer virgule’’
Le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, majorité) estime que la législation ’’en vigueur’’ et ’’la position inébranlable’’ du président Macky Sall sur la question de l’homosexualité ’’sont sans équivoque possible’’ et par conséquent ’’il n’est point besoin d’y ajouter ou d’en retirer virgule’’.
’’La loi en vigueur et la position inébranlable du président Macky Sall sont sans équivoque possible’’, a soutenu le député Aymérou Gningue dans un communiqué transmis à l’APS.
Des députés de l’opposition ont utilisé la procédure législative du Règlement intérieur en son article 60 pour déposer une proposition de loi portant criminalisation l’homosexualité.
Cette proposition de texte a été initiée par l’organisation ’’And Samm Jikko Yi’’, qui lutte pour la préservation des valeurs culturelles et religieuses.
Le président du groupe BBY rappelle qu’’’une stratégie de dénigrement, sous des formes différentes, avait été utilisée en février et mars 2016 avant la tenue du référendum’’.
A l’époque, souligne t-il, ’’le point sur la reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens et l’intangibilité des dispositions relatives à la forme républicaine et la laïcité de l’Etat avaient conduit à des interprétations falacieuses sur une prétendue volonté cachée d’autoriser le mariage gays et de légaliser l’homosexualité’’.
Selon lui, ’’le même faux débat veut être installé dans cette période pré-électorale par des députés qui cachent des objectifs politiques inavoués derrière cette proposition de loi’’.
Pour Aymérou Gningue, ’’la législation du Sénégal qui date de 1966 donc depuis 55 ans est claire et nette à ce sujet’’ et ’’il n’est point besoin d’y ajouter ou d’en retirer virgule’’.
Le député invoque l’article 319 du Code Pénal qui stipule en son alinéa 3 que ’’sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 francs, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe".
’’Ces actes sont donc clairement bannis et punis par la loi au Sénégal’’, martèle M. Gningue, qui déclare que ’’notre pays le Sénégal n’a de leçons à recevoir de personne’’.
Il rappelle que le président Macky Sall, ’’garant de l’application des lois et règlements du pays, a dit, redit et répété que l’homosexualité n’est pas et ne sera pas reconnue dans notre pays tant qu’il sera à la tête du Sénégal car cela est en porte à faux avec notre religion, nos valeurs et notre culture’’.
Selon lui, ’’que ceux qui cherchent à se signaler à l’attention du public en cette veille d’élection locale, se trouvent d’autres sujets car celui-ci n’en est pas un’’.
La législation en vigueur et ’’la position inébranlable’’ du président Sall sur cette question ’’sont sans équivoque possible’’, soutient Aymérou Gningue, estimant qu’il ’’n’ya rien qui ne soit déjà voté à ce sujet !’’.
Pour lui, les priorités ’’sont dans l’éducation et la formation des jeunes, leur encadrement moral et spirituel comme nous le pratiquons avec sérénité et efficacité avec toutes nos communautés religieuses et confrériques’’.
Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) reconnait le mérite de 219 de ses agents. Une cérémonie solennelle de décoration a été organisée pour l’occasion, ce vendredi 24 décembre au Grand Théâtre.
Les récipiendaires du MSAS sont au nombre de 219 dont 5 élevés au rang de Commandeur de l’Ordre National du Lion, 27 élevés au rang d’Officier de l’Ordre National du Mérite et 187 élevés au rang de Chevaliers de l’Ordre National du Mérite. Parmi les récipiendaires, certains ont déjà fait valoir leur droit à une pension de retraite.
C’est le ministre de la santé et de l’action sociale M. Abdoulaye Diouf Sarr qui a présidé la cérémonie en présence de plusieurs autorités. Dans son discours prononcé à cet effet, le ministre de la santé a hautement apprécié le travail accomplie par les agents et a félicité les heureux récipiendaires tout en les exhortant à faire encore plus afin de démontrer leur dévotion pour le travail qui leur a été confié. Le ministre de la santé a profité de cette occasion pour appeler les agents du bas jusqu’au sommet de la pyramide sanitaire et sociale à se mobiliser car la pandémie est toujours présente et sa menace n’a pas baissé. Selon Abdoulaye Diouf Sarr, « les tendances actuelles indiquent bien que le monde connaitra d’avantage d’épidémies et les situations de vulnérabilité vont s’accroitre. Pour cette raison, le secteur de la Santé doit se tenir prêt »
Revenant sur la cérémonie de décoration, un hommage a été rendu aux agents et cadres de la santé qui ont perdu la vie. Dans son message, le ministre de la Santé a exprimé des mots empreints de respect et de considération envers ces derniers dont leurs actions resteront longtemps ancrée dans les mémoires.
COVID : LA PROPAGATION RAPIDE D’OMICRON ALERTE L’OMS
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti, mercredi, qu’Omicron présente « toujours un risque très élevé » au niveau mondial, mettant en garde contre la propagation rapide du nouveau variant de Covid-19 à l’approche des fêtes de fin d’année.
Selon l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, le variant Omicron s’est répandu dans 106 pays.
« Les hospitalisations au Royaume-Uni et en Afrique du Sud continuent d’augmenter. Il est possible que les systèmes de santé soient débordés. De ce fait, le risque global lié à la nouvelle variante du problème Omicron reste très élevé », a indiqué l’OMS dans son dernier bulletin épidémiologique.
« Depuis la dernière mise à jour publiée le 14 décembre, de nouveaux pays dans les six Régions de l’OMS ont signalé des cas confirmés de la variante Omicron », fait observer l’OMS, relevant que plus de 4,1 millions de nouveaux cas et à un peu moins de 45.000 nouveaux décès ont été répertoriés au cours de la semaine du 13 au 19 décembre.
D’une manière générale, Omicron se propage plus rapidement que la variante Delta et provoque des infections chez des personnes déjà vaccinées ou qui se sont remises de la maladie Covid-19, précise l’Organisation.
« Des données récentes indiquent que la variante Omicron a un avantage de croissance par rapport à la variante Delta et se propage rapidement », a souligné l’Organisation, ajoutant que la propagation rapide d’Omicron est signalée même dans les pays « ayant des niveaux élevés d’immunité de la population ».
Quant à la gravité clinique d’Omicron, les données sont encore limitées, a indiqué l’OMS.
« On ne sait toujours pas dans quelle mesure le taux de croissance rapide observé peut être attribué à une évasion immunitaire, à une transmissibilité intrinsèque accrue ou à une combinaison des deux », a fait valoir l’OMS.
Alors que la plupart des cas Omicron identifiés en novembre 2021 étaient liés à des voyages, une transmission communautaire avec des grappes associées a maintenant été signalée dans plusieurs pays. Entre le 20 octobre et le 19 décembre, la variante Omicron a été détectée dans 1,6 % des échantillons ayant fait l’objet d’un séquençage, affirme l’agence onusienne.
Bastien DAVID avec MAP
QUI DE DIOUF SARR OU DIAS PRENDRA DAKAR ?
Le premier est ministre de Macky Sall, qui l’a adoubé dans la course pour prendre la capitale. Le second est soutenu par Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar. Tous deux savent qu’ils jouent leur avenir politique dans cette campagne
Jeune Afrique |
Marième Soumaré |
Publication 25/12/2021
Si tout les oppose, les deux concurrents ont néanmoins une chose en commun : pour en arriver là, il leur a fallu se battre. Abdoulaye Diouf Sarr et Barthélémy Dias ont tous deux été officiellement investis début novembre par leurs coalitions respectives pour mener la bataille de Dakar lors du prochain scrutin municipal du 23 janvier, au terme d’une longue, très longue négociation. Et leur tout premier combat s’est déroulé au sein même de leur propre camp politique.
La lutte pour devenir celui qui dirigera Dakar est à la fois hautement symbolique et politiquement très importante, y compris au plan national. En plus d’être la capitale, et de disposer d’attributions particulières, la métropole est aussi un vivier de voix important. Et si la ville est dirigée par l’opposition depuis des années, la région Dakar a, elle, basculé du côté du pouvoir lors de la dernière présidentielle.
Autant de raisons qui en font un bastion à défendre, ou une terre à conquérir… Outre Abdoulaye Diouf Sarr et Barthélémy Dias, quatre autres candidats se sont officiellement déclarés : la maire sortante, la socialiste Soham el-Wardini, a été investie par l’Union citoyenne/Bunt bi ; l’ancien maire Pape Diop (2002-2009) retente sa chance avec son parti, Bokk giss giss ; le neveu d’Abdoulaye Wade, Doudou Wade, porte les couleurs de sa coalition, Wallu Sénégal ; le ministre d’État Mbaye Niang, enfin, a déposé une liste concurrente à celle de la majorité présidentielle. Quant au magnat des médias Bougane Guèye Dany, qui avait déposé sa propre liste, il est déjà hors jeu, sa candidature ayant été rejetée par la préfecture qui a jugé son dossier « incomplet ».
Mais si Abdoulaye Diouf Sarr et Barthélémy Dias ne sont donc pas les seuls candidats, ils font aujourd’hui figure de favoris, tant l’un et l’autre disposent d’une base solide pour prétendre occuper le fauteuil de maire.
La confiance de Macky
Du côté de la majorité, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, sait pouvoir compter sur le soutien et les importants moyens de Benno bokk yakaar (BBY), la coalition présidentielle, et sur ceux de son propre parti, l’Alliance pour la République (APR), créé par Macky Sall. Déjà maire de la commune de Yoff, dont il est originaire, ce Lébou a en outre reçu le soutien de sa communauté, fondatrice historique de Dakar au XVe siècle et qui n’hésite pas revendiquer le contrôle de la ville.
« Il est le seul à avoir remporté une commune à Dakar lors des dernières élections. Sans lui, ça aurait été zéro pointé pour la coalition ! » rappelle un proche de Macky Sall. Au-delà de cet ancrage local qui a sauvé l’honneur lors de la déroute de 2014, un autre argument a joué en sa faveur : une certaine « légitimité historique » de ce cacique de l’APR qui évoluait auprès de Macky Sall avant l’arrivée de celui-ci au pouvoir. Membre du secrétariat exécutif national et du directoire politique du parti, il est également le coordonnateur du cercle des cadres républicains de l’APR.
Retard, voire baisse des salaires, sollicitations accrues de l’entourage familial, année scolaire perdue, volume de travail en hausse, ralentissement des activités, les impacts de la Covid-19 ont été bien ressentis chez les travailleurs
Retard, voire baisse des salaires des travailleurs, sollicitations accrues de l’entourage famille, année scolaire perdue, volume de travail en hausse chez des médecins, ralentissement des activités à l’international, les impacts de la Covid-19 ont été divers et variés chez des personnes. Après deux ans, les victimes collatérales de cette pandémie n'oublieront pas ce qu'ils ont subi. Dans les rues de Dakar, AfricaGlobe a recueilli pour vous les histoires différentes sur la manière dont les habitants de la capitale sénégalaise ont été impactés par cette crise sanitaire d’envergure. C’est dans Vox Pop’ N°5. Regardez !