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19 juin 2025
BILAN DES MANIFESTATIONS, LE MINISTERE DE L'INTERIEUR SORT SES CHIFFRES
Le ministère de l’Intérieur a tenu, hier jeudi, une cérémonie de décoration de plusieurs de ses agents. Le département ministériel de Antoine Félix Diome en a profité pour faire le point sur la gestion des manifestations publiques.
Le ministère de l’Intérieur a tenu, hier jeudi, une cérémonie de décoration de plusieurs de ses agents. Le département ministériel de Antoine Félix Diome en a profité pour faire le point sur la gestion des manifestations publiques.
Le secrétaire général adjoint du ministère de l’Intérieur a déclaré que durant l'année, sur 3300 déclarations de manifestations, 118 ont été déclarées irrecevables. Ainsi, ce sont 3228 qui ont été déclarées recevables. Parmi elles, 3114 manifestations ont été tenues et 114 manifestations interdites, «soit 3% seulement» a indiqué Aliou Haidara Niang du ministère de l’Intérieur. Il a livré ces chiffres lors de la cérémonie de décoration des agents de son ministère.
Antoine Félix Diome a saisi l’occasion pour encourager les hommes de son département, en direction des élections locales : «Le 23 janvier 2022, notre administration territoriale, et singulièrement les autorités administratives déconcentrées dans les circonscriptions respectives seront à la tête pour l’organisation des élections municipales et départementales. Nous connaissons tous les enjeux qui s’attachent à l’organisation de scrutin», a-t-il souligné.
FAUX BILLETS, PRÈS DE DEUX MILLIARDS EN EURO ET DOLLAR SAISIS À LIBERTÉ 6
Les éléments du commissariat de la Médina ont fait une belle moisson entre la Médina et Liberté 6. Lors d’une opération de sécurisation, les limiers ont arrêté un véhicule au rond-point OIT pour contrôle.
Les éléments du commissariat de la Médina ont fait une belle moisson entre la Médina et Liberté 6. Lors d’une opération de sécurisation, les limiers ont arrêté un véhicule au rond-point OIT pour contrôle. Après la vérification des pièces du véhicule, ils ont ordonné l’ouverture de la malle arrière du véhicule de marque 4X4 Hyundai Tucson. C’est sur ces entrefaites qu’ils ont découvert un sachet en plastique de couleur jaune contenant une grosse quantité de billets noirs.
Interrogé, le conducteur a confié aux policiers qu’il ignore la provenance desdits billets parce que la voiture appartient à sa sœur. Sans perdre de temps, ils ont acheminé le suspect dans son domicile pour une perquisition. Sur place, le mis en cause a refusé de livrer le code du coffre-fort. Ce qui a obligé les policiers à le défoncer. Ils ont découvert 3000 faux billets de 100 euros et 2700 faux billets de 50.000 francs. Le total est évalué à près de 330 millions francs CFA. Également, des billets noirs coupés en 100 et 50 euros, avoisinant 1,5 milliard.
Entendu sur procès-verbal, le conducteur a soutenu qu’un de ses amis lui avait confié les billets saisis par la police.
Les policiers ont ouvert une enquête pour procéder à l’arrestation de toute personne qui serait impliquée dans cette affaire de faux billets. Avant cela, le conducteur a été placé en garde à vue à la police de la Médina.
CONFLIT SAR-LOCAFRIQUE, LES DESSOUS D’UN BRAS DE FER
Au-delà de la chronique quotidienne, des plaintes et complaintes, il se joue l’avenir de Locafrique, de son président aussi, Khadim Ba. Et, bien sûr, celui de la Sar elle-même. Bés Bi a essayé d’en savoir davantage.
Au-delà de la chronique quotidienne, des plaintes et complaintes, il se joue l’avenir de Locafrique, de son président aussi, Khadim Ba. Et, bien sûr, celui de la Sar elle-même. Bés Bi a essayé d’en savoir davantage.
Derrière la bataille médiatique, se cachent des enjeux énormes. La Société africaine de raffinage (Sar) traverse une pénible situation. Plusieurs signaux émis ces temps derniers laissent transparaître une délicatesse financière qui inquiète plus qu’elle ne rassure. Déjà les comptes sont au rouge. A commencer par l’exercice de 2020 qui enregistre une perte sèche de plus de 59 milliards. Le capital social de l’entreprise ne bouge pas. Même les réserves sont touchées. Elles s’élèvent aujourd’hui à 14, 7 milliards de francs CFA. Si bien que la Sar, dit-on de sources concordantes, affiche un solde négatif de 53 milliards FCFA. En perdant ainsi plus de la moitié de son avoir qui provient des apports des associés, la société de raffinage se retrouve en-deçà des règles de l’Ohada, le Traité d’harmonisation du droit des affaires dont l’objectif est justement de remédier à « l’insécurité juridique et judiciaire ». A ce stade, il ne reste à l’entreprise d’autre solution que de procéder à ce qu’il est convenu d’appeler une recapitalisation. Les associés, conscients de la dégradation de la position, ajustent la situation en procédant à une augmentation de capital pour sauver les meubles. Délai de rigueur : deux ans après « constat de la situation ».
Un retrait de la recapitalisation dans le pipeline de Locafrique
Bés Bi Le Jour a appris qu’une note dans ce sens a été rédigée et servie aux intéressés. Certains ont réagi. D’autres pas. Ce qui reste constant, c’est que les besoins en capitaux sont évalués à près de 64 milliards FCFA. Pour autant que l’opération envisagée soit salutaire, elle ne règle pas tout de même le déficit chronique du passif. La même note table sur un délai deux ans, c’est à dire en décembre 2023, pour atteindre à nouveau le niveau réglementaire admis au sein de l’Ohada. Seulement voilà : la poursuite des activités de la Sar étant liée à l’augmentation de capital, un des associés, Khadim Ba, jusqu’ici président de Locafrique, détentrice de 34 % des parts, souscrit certes à l’initiative mais émet, contre toute attente, des réserves qui suscitent l’étonnement. Et dans les couloirs de la Sar, un éventuel retrait de Locafrique de la recapitalisation serait dans le pipeline. Ce qui aurait des conséquences aussi sur l’agenda de la recapitalisation puisque les 34% de Khadim Ba constituent, ici, une minorité de blocage.
D’abord, M. Ba s’engage à « exercer son droit préférentiel sur le actions nouvelles ». En clair, il doit libérer 21, 7 milliards FCFA du montant total à souscrire qui est, en guise de rappel, de 64 milliards CFA. Ensuite, dans un courrier adressé, il y a 5 mois au Pca de la Sar, M. Ba subordonne son accord à une clarification. Selon lui, la répartition du montant à souscrire en capital et en compte courant associé dilue les fonds propres, négatifs à hauteur 20 milliards et demi FCFA. Solution ? Le patron de Locafrique, toujours lui, invite l’Assemblée générale extraordinaire des associés à affecter la totalité des 64 milliards à la « souscription d’actions nouvelles ». Pour lui, sa solution est meilleure puisqu’elle est « appropriée » et « vise à restaurer la confiance des partenaires financiers ». En revanche, d’autres sources proches du dossier de la Sar et du litige prévalant au sein de Locafrique confient que la sortie de M. Ba jette un trouble sur sa stratégie. Est-il à court d’arguments pour accepter d’une main ce qu’il rejette de l’autre ? Les mêmes estiment que ce qu’il préconise s’apparente à du « dilatoire pour maquiller une conjoncture qui lui est moins souriante ». Sans compter cette démission-surprise de l’Administrateur de Locafrique, Samuel Sarr en l’occurrence. Un acte révélateur d’un profond malaise au sein de cette entreprise de Khadim Ba.
Khadim a-t-il perdu au profit de son père ?
A cette infortune s’ajoute une autre d’ordre judiciaire, puisque la Chambre commerciale économique et financière de la Cour d’Appel de Dakar a débouté le 9 décembre Khadim Ba de plusieurs requêtes introduites, au profit de son propre père Amadou Ba. Il s’agit entre autres d’une demande d’annulation d’une clause d’agrément relevant des statuts de Carrefour Automobiles SA, d’une cession d’actions de la société FAP Keur Khadim S.A, démarche jugée, elle, « nulle et de nul effet ». Elle confirme plutôt les jugements entrepris qui condamnent Khadim Ba, sa mère, ses frères et sœurs. Le bras de fer prend-il une nouvelle tournure ? Le combat change-t-il de nature avec l’évolution du litige et l’inversion plus que probable des rapports de force ? Les conseils des différents protagonistes aiguisent leurs stratégies d’attaque et de riposte. Tandis que le syndicat majoritaire à la Sar n’exclut pas de réchauffer le front social avec sa part d’explication du touffu et complexe dossier à ramifications multiples.
LOCALES 2022, LA CENA APPELLE A UNE MOBILISATION POUR LE RETRAIT DES CARTES D'ELECTEURS
La Commission électorale nationale autonome (CENA) invite les populations à ‘’se mobiliser davantage’’ pour le retrait de leurs cartes d’électeur.
Dakar, 24 déc (APS) – La Commission électorale nationale autonome (CENA) invite les populations à ‘’se mobiliser davantage’’ pour le retrait de leurs cartes d’électeur.
"Face à un taux de retrait relativement faible’’, la CENA invite ’’les populations concernées à se mobiliser davantage pour le retrait de leurs cartes, seul document en mesure de leur permettre d’accomplir leur devoir de citoyen à l’occasion des élections territoriales du dimanche 23 janvier 2022’’.
Dans un communiqué reçu à l’APS, la CENA assure que ‘’les cartes d’électeur issues de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales, envoyées aux autorités administratives locales (Préfets et Sous-préfets), sont disponibles auprès des commissions de distribution installées dans les différentes communes du pays’’.
Cependant les informations communiquées à la CENA par ses représentants sur le terrain ‘’révèlent que la distribution desdites cartes, qui a démarré depuis le 8 décembre 2021 sur l’ensemble du territoire national, s’effectue normalement, mais on note un taux de retrait relativement faible’’.
La commission précise qu’à ‘’ce stade du processus électoral, et conformément à ses attributions légales’’, elle procède ‘’au contrôle de la distribution de ces cartes d’électeur, en application de l’article L.11 tiret 5 du Code électoral’’.
Selon cette disposition, les attributions de la CENA sont les suivantes : ‘’ …superviser et contrôler l’impression, la distribution et la conservation des cartes d’électeur".
De même, "la CENA est informée de tout le processus d’appel à concurrence et de commande des cartes d’électeur ; un contrôleur, nommé par elle, est présent de droit dans toute commission ou structure chargée de fabriquer, de ventiler et de distribuer des cartes d’électeur… ‘’.
INAUGURATION D'UNE SECTION DE RECHERCHES DE LA GENDARMERIE À THIÈS
Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a inauguré vendredi, les locaux d’une nouvelle section de recherches de la gendarmerie nationale à Thiès, la troisième du pays après celles de Dakar et de Saint-Louis.
Thiès, 24 déc (APS) - Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a inauguré vendredi, les locaux d’une nouvelle section de recherches de la gendarmerie nationale à Thiès, la troisième du pays après celles de Dakar et de Saint-Louis.
Les sections de recherches sont des unités spécialisées dans les enquêtes judiciaires complexes, a expliqué le ministre des Forces armées.
Dotées d’un personnel compétent et d’équipements modernes adaptés à leur tâche, elles constituent un ’’maillon central dans le dispositif de la gendarmerie’’.
La section de recherches de Thiès étendra son action à la région de Diourbel, qui est incluse dans la zone d’intervention de la légion de gendarmerie centre-ouest, et partout où son expertise sera sollicitée, a noté Sidiki Kaba.
L’érection de cette infrastructure dans la capitale du rail s’inscrit dans une politique de décentralisation des unités spécialisées dans les enquêtes, visant à ’’mieux faire face aux nouvelles formes de délinquance plus sophistiquées’’, a indiqué le ministre des Forces armées.
La récurrence des vols de bétail, des trafics en tout genre, ainsi que les enjeux transfrontaliers dans les régions de Thiès et Diourbel, situées au carrefour des axes routiers majeurs menant à Dakar ou à l’intérieur du pays, justifient la ’’pertinence’’ de l’installation de cette section de recherches, a fait valoir le ministre des Forces armées.
’’Thiès s’honore d’accueillir ce bijou qui permettra d’héberger la section de recherches pour renforcer la sécurité de la ville’’, a dit le maire de Thiès, Talla Sylla.
Pour lui, cette ville constitue un lieu de repli des malfaiteurs chaque fois qu’ils sont traqués à Dakar.
D’autres sections de recherches seront inaugurées ’’très prochainement dans d’autres circonscriptions de cour d’appel’’, a annoncé Sidiki Kaba.
Pour lui, cette démarche traduit l’ambition de la gendarmerie de "prendre la sécurité à bras-le-corps, partout avec la même efficacité".
Le Général Moussa Fall, haut commandant de la Gendarmerie nationale, directeur de la Justice militaire, était présent à cette cérémonie, aux côtés de hauts responsables militaires, sécuritaires, ainsi que d’autorités territoriales, administratives, religieuses et coutumières de la région.
3,2 MILLIONS DE FEMMES RISQUENT DE DÉVELOPPER UN CANCER DU COL DE L’UTÉRUS AU SENEGAL
Quelque 3,2 millions de femmes pourraient développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal, a déclaré, jeudi, à Dakar, le professeur Mamadou Diop, cancérologue et directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
Dakar, 23 déc (APS) - Quelque 3,2 millions de femmes pourraient développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal, a déclaré, jeudi, à Dakar, le professeur Mamadou Diop, cancérologue et directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
‘’Quelque 3,2 millions de femmes risquent de développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal’’, a dit M. Diop lors d’une conférence de presse du Programme élargi de vaccination (PEV) du ministère de la Santé.
Il a évoqué ‘’l’importance de faire vacciner les jeunes filles âgées de 9 à 14 ans contre ce cancer’’.
‘’C’est un cancer fréquent, avec 379 cas en 2017, 322 cas en 2018, 355 cas en 2019 et 346 cas en 2020. Nous accueillons un cas de cancer du col de l’utérus, presque chaque jour’’, a indiqué Mamadou Diop.
‘’Le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers évitables, avec un vaccin efficace’’, a rappelé, lors de la conférence de presse, le gynécologue obstétricien Omar Gassama, de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
Le directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie a signalé ‘’une avancée’’ importante de la lutte contre cette maladie en parlant de l’existence d’un logiciel disponible au Sénégal, qui sert à répertorier tous les cancers qu’il y a dans le pays. ‘’Le ministère va déployer les moyens qu’il faut pour le démarrer, cette année’’, a-t-il assuré.
Quelque 11.317 nouveaux cas de cancer sont recensés au Sénégal, chaque année, a indiqué le professeur Mamadou Diop sur la base d’estimations faites par l’Organisation mondiale de la santé.
Sept à huit personnes sur 10 vivant avec un cancer vont en décéder, a-t-il dit.
Le PEV a signalé une forte baisse du taux de vaccination des filles âgées de neuf à 14 ans contre le cancer du col de l’utérus à cause de la pandémie de Covid-19 et a déploré la détérioration de 28.700 doses.
Son coordonnateur national, le docteur Ousseynou Badiane, assure que le programme tente de rattraper le temps perdu en élargissant la cible de cette campagne de vaccination aux filles âgées de 15 ans.
Le rattrapage du temps perdu peut concerner même les filles âgées de 19 ans, selon le professeur Tandakha Dièye, un spécialiste de la vaccination, qui prenait part à la conférence de presse du PEV.
CAN 2021, ALIOU CISSÉ PUBLIE UNE LISTE DE 27 JOUEURS
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé, a publié vendredi une liste de 27 joueurs devant prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022.
Dakar, 24 déc (APS) - Le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé, a publié vendredi une liste de 27 joueurs devant prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022.
Voici la liste rendue publique lors d’une conférence de presse.
Gardiens :
Edouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Stade Rennais, France), Seny Timothy Dieng (Queen Park rangers (Angleterre)
Pape Matar Sarr (Metz FC, France), Pape Guèye (Olympique de Marseille, France), Nampalys Mendy (Liecester City FC, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Moustapha Name (Paris Football Club, France), Mamadou Loum Ndiaye (Deportivo Alaves, Espagne), Joseph Lopy (FC Sochaux, France).
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé, a publié vendredi une liste de 27 joueurs devant prendre part à la compétition prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé, a publié vendredi une liste de 27 joueurs devant prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022.
Voici la liste rendue publique lors d’une conférence de presse.
Gardiens :
Edouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Stade Rennais, France), Seny Timothy Dieng (Queen Park rangers (Angleterre)
Pape Matar Sarr (Metz FC, France), Pape Guèye (Olympique de Marseille, France), Nampalys Mendy (Liecester City FC, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Moustapha Name (Paris Football Club, France), Mamadou Loum Ndiaye (Deportivo Alaves, Espagne), Joseph Lopy (FC Sochaux, France).
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé, a publié vendredi une liste de 27 joueurs devant prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022.
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé, a publié vendredi une liste de 27 joueurs devant prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022.
Voici la liste rendue publique lors d’une conférence de presse.
Gardiens :
Edouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Stade Rennais, France), Seny Timothy Dieng (Queen Park rangers (Angleterre)
Pape Matar Sarr (Metz FC, France), Pape Guèye (Olympique de Marseille, France), Nampalys Mendy (Liecester City FC, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Moustapha Name (Paris Football Club, France), Mamadou Loum Ndiaye (Deportivo Alaves, Espagne), Joseph Lopy (FC Sochaux, France).
Nos réserves en ces hydrocarbures sont estimées à trois milliards de barils pour le pétrole, et environ 450 milliards de mètres cubes pour le gaz. Exit donc ce complexe de pauvreté vis à vis des pays pétroliers de la sous-région !
Le Conseil présidentiel qui s’est tenu le mardi 21 décembre sur le pétrole et le gaz annonce officiellement notre imminente entrée dans l’ère de l’exploitation de ces ressources stratégiques dont nous nous croyions inexorablement dépourvus, comparativement aux autres pays de la sous-région.
Nos réserves en ces hydrocarbures sont estimées à trois milliards de barils pour le pétrole, et environ 450 milliards de mètres cubes pour le gaz. Exit donc ce complexe de pauvreté vis à vis des pays pétroliers de la sous-région ! Le Sénégal économique était synonyme d’arachide en termes de richesse. Aujourd’hui, “Dieu a doté le Sénégal de toutes les richesses du sol et du sous-sol » disent certains, tandis que d’autres parlent de « malédiction ».
En toutes hypothèses, nous y sommes, et il appartient aux Sénégalais de faire de cette manne une promesse de vie meilleure à moyen et long terme. Le président de la République a annoncé à cette occasion un train de mesures organisationnelles faisant l’objet de divers projets de lois pour encadrer les opérations comptables, et de schémas d’utilisation des ressources financières attendues.
En substance, il y aura de nouvelles recettes qui seront affectées au budget général (pour 90 % des montants perçues) pour être dédiées, en partie, au financement de projets structurants dans les domaines de la santé, des infrastructures, de l’éducation et de l’agriculture, entre autres. Une autre partie sera réservée à l’achat de titres de placement sur le marché financier, dans le but de constituer une épargne longue au bénéfice des générations futures. Dix pour cent des recettes engrangées seront en effet placées dans un fonds intergénérationnel.
Un Fonds de stabilisation est également annoncé pour corriger les fluctuations des prix des hydrocarbures sur le marché international. Il nous est enfin annoncé qu’avec l’arrivée des premiers mètres cube de gaz et des premiers barils de pétrole, la croissance économique attendue par les autorités en 2023 est estimée à 13,6 %.
Rappelons d’emblée à ce propos que le Tchad a connu cette situation de passage d’une croissance à un chiffre à une croissance à la chinoise à deux chiffres, sauf que, contrairement au géant asiatique, cette croissance ne s’est pas inscrite dans la durée.
Attention au syndrome du pétrole tchadien !
Ce pays est entré dans l’ère de l’exploitation pétrolière en 2003/2004, et le taux de croissance du PIB, dopé par les investissements pétroliers, est passé de 11,3 % en 2003 à 31 % en 2004 !, en raison de l’accroissement des revenus de l’exploitation, pour retomber à des taux prévisionnels de 6,1 % en 2021 et 5 % en 2022.
Pour ce qui concerne notre pays, il devrait en aller de même : le FMI prévoit en effet pour 2023/2024, un pic de taux de croissance de 10 % avec le démarrage de la production pétrolière et gazière, avant de se stabiliser autour de 6 % à moyen terme. En effet, il est évident que l’effet « hausse » du taux de croissance sera fort dès la première année d’exploitation, et sera contenu dès la 2ème année puisque le différentiel de PIB sera redevenu normal.
En réalité, la problématique se rapporte à l’utilisation productive des revenus issus du pétrole et du gaz pour « booster » l’économie. En cela, le choix des investissements est un élément déterminant pour entrer dans un cycle de croissance vertueux. Les investissements d’infrastructures devraient, désormais, être davantage corrélés aux projets marchands qui leur sont adossés.
Ces projets marchands doivent être suffisamment rentables pour contribuer au remboursement de la dette qui a permis le financement des infrastructures structurantes. C’est pour dire que l’ère des infrastructures visibles à l’œil nu et porteuses de réélection doit céder la place à des infrastructures moins visibles mais porteurs de rentabilité et de croissance économique.
Les infrastructures de transport réalisées jusque-là n’ont pas permis de résoudre la question de la mobilité urbaine génératrice de pertes en heures de travail et de ralentissement du commerce. La problématique de la gestion de la dette future qu’on voit venir avec la stratégie de désendettement adossée aux revenus du pétrole et du gaz, pose le problème de l’efficience des investissements réalisés jusque-là dans le cadre du PSE. Des investissements qui auraient dû générer les «cash-flow » à affecter au remboursement d’emprunts.
C’est d’ailleurs ce que le FMI, dans un langage ampoulé, appelle « efficience des dépenses d’investissements ».
La problématique des recettes prévisionnelles provenant de l’exploitation du pétrole et du gaz se pose également. Les 700 milliards annoncés nous semblent quelque peu insuffisants à priori. A titre indicatif, ceux-ci représentent environ 50 % des transferts effectués par nos compatriotes émigrés (environ 2 milliards d’euros par an), ou alors à peu près 22 % du total des recettes internes prévisionnelles de 2022, estimées à 3165 milliards de FCFA, ce qui ne nous semble pas en mesure de bouleverser fondamentalement la situation des comptes publics.
Et si, d’aventure, ce surcroît de ressources financières pétrole/gaz devait être pour partie affecté à la restructuration de la dette dans le souci d’aménager les conditions d’un endettement ultérieur plus large, comme semblent le suggérer les propos du ministre chargé des Finances, l’effet de ce surplus de recettes serait davantage porteur d’un endettement plus lourd. Ce alors même qu’il est attendu, dans la phase actuelle du PSE, l’arrivée d’investissement privés.
L’annonce de l’exploitation de ces ressources minérales intervient dans un contexte particulier tant au plan intérieur que sur le plan international. Au plan international on invoque souvent la malédiction du pétrole pour parler des situations d’instabilité et de précarité vécues par les pays africains dotés de cette ressource.
Dans la sous-région, l’instabilité permanente du Nigeria qui culmine aujourd’hui avec les exactions de Bokko Haram sur les populations n’est pas sans rapport avec son statut de premier pays pétrolier d’Afrique. Le peuple sénégalais, peuple avisé, considérant la paix comme la véritable richesse des peuples, reste sur ses gardes quant à la gestion vertueuse, prudente et préservatrice de la paix sociale de cette manne inespérée devant provenir de notre pétrole et de notre gaz.
Les Sénégalais n’ont pas jubilé à l’annonce des 700 milliards supplémentaires par an !
La preuve en est qu’aucune manifestation de joie ou de liesse ne suit encore les déclarations officielles et autres annonces augurant l’entrée dans une ère de prospérité partagée comme ce fût le cas en Libye ou dans les pays du Golfe lorsque ces ressources minérales ont été mises en exploitation. Nous sommes dans une période où la soustraction systématique de ressources publiques par des gestionnaires irresponsables et sans scrupules, voire kleptomanes, assurés de bénéficier d’une inexplicable impunité, et profitant aussi de lassitude de corps de contrôle devenus inopérants, cette soustraction, donc, a rendu les populations blasées. Dans l’affaire du pétrole, l’antécédent de la tumultueuse affaire Franck Timis impliquant Aliou Sall, frère du président de la République, a laissé des traces qui ont entamé la confiance populaire. À la limite, il ne serait pas totalement faux de dire que de ce pétrole et de ce gaz, les Sénégalais, peu certains d’en bénéficier des retombées, et craignant l’ingérence de prédateurs spécialistes de la déstabilisation politique et sociale, se méfient quelque peu. L’ancien président de la République, Maître Abdoulaye Wade, disait lui-même ne pas vouloir de ce type de ressources, en ce qu’elles étaient sources de conflit, mais également pour leur propension à évincer d’autres secteurs économiques sources de croissance.
On sait qu’au Nigéria, les revenus du pétrole et du gaz représentent environ 50 % des recettes du gouvernement fédéral et plus de 90 % des recettes d’exportation.
Pour en revenir au Conseil présidentiel sur la valorisation des recettes tirées de l’exploitation de nos ressources hydrauliques, il s’est tenu, sans surprise d’ailleurs, en l’absence de l’opposition radicale.
La responsabilité en incombe principalement au pouvoir et accessoirement à l’opposition. Pour commencer par cette dernière, notre pays a vécu l’expérience de compromis « historiques » ayant conduit Me WADE, Dansokho, Bathily et d’autres personnalités à l’intégrité indiscutable à collaborer avec Abdou Diouf, sans pour autant renier leurs convictions.
Loin d’être un appel de ma part à rejoindre un gouvernement (à quel titre le pourrais-je d’ailleurs), ceci serait plutôt un appel au débat pacifique lorsque les questions engagent le pays tout entier.
A l’opposé, des actes forts doivent être posés par le pouvoir actuel, dont les propos et les actes tendant à « réduire l’opposition à sa plus simple expression » ont largement réduit la crédibilité de toute tentative de recherche du « consensuel » sur les questions qui interpellent la nation.
Comment convier l’opposition la table des négociations sans sanctionner les détournements donnant l’impression d’un manque de contrôle voulu au sommet de l’Etat, sans régler les questions de fichier électoral, des droits de l’opposition à manifester etc. ?
Encore faudrait-il que cesse la politique de la carotte et du bâton, la politique de l’épée de Damoclès mise en œuvre par le pouvoir actuel pour éliminer politiquement l’opposition radicale. Le temps est venu de pacifier l’espace politique. Le tout-répressif montre de jour en jour son inutilité pour réduire la contestation. Tous les leaders politiques actuels ont goûté à la prison et nombre d’entre eux projettent de réserver le même sort à ceux-là qui les ont embastillés, lorsque le moment sera venu.
Tout cela est improductif, voire stérile pour le pays ! Tout ce qui engage le pays à long terme doit faire l’objet de consensus. Pour le reste, laissons les urnes dire leur vérité en toute démocratie. La gestion des revenus du pétrole et, d’une manière générale, tout ce qui touche aux fondamentaux économiques, sociaux et sociétaux, mériterait que des espaces de consensus soient dégagés pour faire avancer l’économie par l’accroissement des richesses et leur équitable répartition au profit des couches les plus vulnérables, et préserver la paix sociale.
L’impact de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières doit être apprécié en toute sérénité, et contextualisé dans le cadre du PSE du président Macky SALL.
Un secteur privé national en panne
Le FMI, lors de la mission effectuée du 22 octobre au 20 novembre dernier, a attiré l’attention sur les freins empêchant l’entrée en jeu du secteur privé, en particulier : « le manque d’accès à l’énergie et son coût élevé, le manque d’accès au crédit, la faible efficience des investissements publics, l’insuffisance de capital humain… ».
Faute de réaliser ces réformes, en particulier celle relative à l’accès au crédit, il serait illusoire à notre avis de compter sur le secteur privé national présenté pourtant comme devant être le vecteur des investissements marchands dans cette 2ème phase du PSE.
En effet, en matière de réorganisation institutionnelle du crédit en faveur du développement des PME, et comme nous l’avons souvent évoqué, beaucoup reste à faire.
En conclusion, la gestion du pétrole et du gaz appelle de nouveaux comportements. La liberté prise par les gestionnaires d’utiliser les ressources publiques à leur profit personnel doit cesser. Pour cela il faudrait déterminer les raisons de ces détournements et déconstruire le système. Voracité de certains Sénégalais mise à part, c’est l’art de faire la politique qu’il faut changer dans notre pays.
A notre sens, c’est la priorisation des ambitions politiques et des positions de pouvoir qui expliquent pour une bonne part ce type de comportement qui perdure. Lier la nomination aux postes stratégiques à la collecte de suffrages électoraux et laisser croire que l’échec électoral et la perte de poste de responsabilité vont de pair, ces deux choses ont ouvert la boîte de Pandore. A partir du moment où le comportement délictueux voire criminel n’est pas sanctionné à suffisance, les concernés prennent cela comme un accord tacite de la part du parti et de son premier responsable, qui porte en même temps la casquette de Chef de l’Etat.
La règle doit être de déconnecter la fonction politique de la gestion des deniers publics, et de rendre le gestionnaire comptable de ses actes pour pouvoir le sanctionner à la hauteur de la faute commise, quel que soit son niveau de responsabilité politique. Enfin, les populations pauvres considérées comme du bétail électoral entre les mains de politiciens et de notables systématiquement alignés sur le parti au pouvoir, ne sont pas en reste. La pauvreté plonge les populations dans les bras de ces politiciens corrupteurs, évoluant dans les sphères de l’Etat et soucieux de jouir à souhait des avantages de leurs postes. Là où les hommes politiques mettent en avant le développement local, eux sortent les billets de banque, ce qui souvent met fin au débat programmatique.
L’architecture à déconstruire va en réalité jusqu’à la limitation du mandat d’un Président Tout Puissant à un seul mandat, pour qu’il puisse échapper à la tentation de rempiler pour soit disant « achever ses travaux » et maintenir tout un système de prédation dont il serait en définitive le seul comptable à l’heure de la reddition des comptes.