Le ministre de l’Intérieur à Porokhane
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a présidé hier la cérémonie officielle du Magal de Porokhane célébrant la naissance de Sokhna Diarra Bousso, mère du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Dans son discours, le ministre de l’Intérieur est revenu sur les qualités de la sainte femme. A l’en croire, le nom de Sokhna Diarra se confond avec piété, persévérance et sainteté. Selon M. Diome, la mère de Serigne Touba est une référence pour toutes les musulmanes du Sénégal et du monde. Accompagné des ministres de l’Eau Serigne Mbaye Thiam, de l’Urbanisme Abdoulaye Seydou Sow et de plusieurs députés, le ministre de l’Intérieur a indiqué dans son allocution que le fondateur de Touba accordait beaucoup d’importance à ce lieu qu’est Porokhane. «C’est pourquoi, il a envoyé très tôt son fils Serigne Moustapha Bassirou Mbacké dans ce lieu symbolique pour la voie mouride», a-t-il fait savoir.
Le mandataire national de YAW à Porokhane
Le mandataire national de la Coalition YewwiAskan Wi(YAW) et président du PRP était hier à la tête d’une forte délégation à Porokhane, à l’occasion du Magal de Sokhna Diarra Bousso. Déthié Fall et sa délégation ont été reçus tour à tour par Serigne Moussa Mbacké Nawel, Serigne Fallou Mbacké Thiané et le Khalife Général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké qui a formulé des prières pour sa délégation.
26 nouveaux cas de covid-19
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré hier 26 nouveaux cas de covid-19 sur 1 313 tests réalisés, soit un taux de positivité de 1,98%. Parmi ces nouvelles contaminations, on note un cas contact, 01 cas importé et de 24 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis comme suit : 15 cas dans la région de Dakar et 09 cas pour les autres régions. Cependant, les autorités annoncent zéro décès lié à la Covid-19, même si 05 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. En outre, 248 patients sont déclarés guéris. A ce jour, le Sénégal compte 85 308 cas déclarés positifs dont 82 886 guéris, 1 956 décès et 465 sous traitement.
L’Espagne offre 302 400 doses de Johnson And Johnson
Le Sénégal continue de réceptionner de dons de vaccins contre le coronavirus. Soutenant la stratégie de vaccination contre la Covid-19 du Sénégal, l’Espagne a offert 302.400 doses de vaccins Johnson And Johnson. Un geste d’amitié et de solidarité, selon le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr. A l’en croire, ce geste raffermit les bonnes relations entre les deux pays. Occasion saisie par le ministre de la Santé et de l’Action sociale pour souligner que conformément aux instructions du chef de l’Etat, son département reste plus que jamais déterminé à relancer la stratégie de vaccination contre la Covid-19 pour parer à d’éventuelles vagues de Covid-19, en protégeant les populations, particulièrement les couches les plus vulnérables.
Le Sénégal félicité par le Comité des Nations unies…
La ministre de la Femme, de la Famille du Genre et de la Protection des Droits des enfants, Ndèye Saly Diop Dieng a conduit la délégation sénégalaise au comité des Nations unies pour l’élimination des discriminations à l’égard des femmes. La rencontre tenue en mode virtuel a été l’occasion pour Ndèye Saly Diop Dieng de présenter le huitième rapport périodique sur la mise en œuvre de la Convention devant le Comité éponyme des Nations unies. Elle est revenue sur les questions liées aux droits de la femme, sur les observations des acteurs, sur la question genre et sur les priorités dans la mise en œuvre de nouvelles recommandations. Selon Ndèye Saly Diop Dieng, le gouvernement du Sénégal est conscient de l’importance des défis qui l’attendent d’où son attachement aux idéaux d’une société égalitaire qu’il considère comme le meilleur garant d’un État de droit, d’une démocratie forte et durable et de la paix. Toutefois, selon dakaractu, lors de cette 81e session, la ministre Ndèye Saly Diop Dieng a tenu à rassurer que le Sénégal a conscience de l’importance de cet examen. Elle promet que le gouvernement ne ménagera aucun effort à poursuivre la coopération avec le Comité en vue d’un suivi plus efficace de la mise en œuvre de ses recommandations et observations.
Démantèlement d’un vaste réseau de trafic de drogue
Un coup de maître ! La brigade de recherches de la gendarmerie de Faidherbe vient de frapper dans une mafia bien organisée entre la Cité Mixta, les Parcelles Assainies et la Médina. Le major Abdoul Aziz Kandji et ses hommes ont cerné 3 dealers avec une importante quantité de drogue, selon des informations exclusives de Seneweb. Ayant reçu un renseignement relatif à un vaste trafic de drogue, le commandant de la brigade de Faidherbe et ses hommes ont débarqué nuitamment à la Cité Mixta. Les pandores ont infiltré cette mafia avant de passer une commande auprès du dealer I. Ndiaye. Espérant avoir affaire à un client, il quittera la cité Mixta en compagnie d’un gendarme en civil pour rallier les Parcelles Assainies. Arrivés à destination, le trafiquant I. Ndiaye a livré à son faux client des comprimés de drogue dénommée «2.5» et ecstasy. Il sera vite menotté et envoyé dans les locaux de la brigade. Soumis à un interrogatoire serré, il a fini par balancer son fournisseur C. Fall résidant à la Médina. Les pandores effectuent une descente musclée au domicile du cerveau de ce réseau. Le maître des lieux, C. Fall a été arrêté avec son acolyte M. D. Ces derniers étaient en possession d’une importante quantité de drogue lors de la visite inopinée des gendarmes à la Médina. Al’issue de l’enquête, le trio a été présenté au parquet.
de 3 kg de chanvre indien à Warang
Les forces de défense et de sécurité intensifient la lutte contre la délinquance et le trafic de chanvre indien dans la Petite côte. Ce qui est en train de donner des résultats satisfaisants. Ce début de semaine, les éléments de la gendarmerie de Nianing, qui effectuaient des contrôles de routine à hauteur du village de Warang, ont saisi 3 kg de drogue. Le nommé M. L. qui était à bord d’un véhicule de transport en commun, avait quitté Djiffer pour se rendre à Dakar. A l’arrivée du véhicule au check-point, les pandores qui étaient en faction ont procédé au contrôle de routine. Ainsi, ils ont passé au peigne fin la voiture avant de découvrir un sac contenant des sachets. Après vérification, il s’est trouvé que ces sachets contenaient du chanvre indien. Le suspect a été donc interpellé et conduit à la brigade de Nianing pour les besoins de l’enquête. Durant l’audition, le prévenu a avoué être le propriétaire de la drogue. Au terme de la durée légale de sa garde de vue, M. L. a été déféré auprès du procureur de la République qui l’a placé sous mandat de dépôt.
Tentative de vol avec violence
Surpris à l’intérieur d’un véhicule 4x0 Prado dont il avait cassé la vitre lors d’un match du Sénégal pendant la Can, le chauffeur B. Ndiaye habitant Hlm Grand-Yoff a menacé Mame Cheikh, le fils du propriétaire du véhicule. Interrogé sur sa présence dans son véhicule, B. Ndiaye soutient qu’il voulait faire quelques réglages du véhicule. A la question de savoir pourquoi faire les réglages d’un véhicule qui ne lui appartient pas, B. Ndiaye se perd dans ses explications. Ce qui lui a valu un ticket gratuit pour la prison de Rebeuss pour tentative de vol avec violence, effraction et menace de mort.
Voleur de téléphone portable
Yankhoba D. est un client bien particulier. Venu acheter un téléphone portable de marque Techno aux Hlm Patte d’Oie à 11.000 Fcfa, il en a profité pour voler un téléphone portable de luxe avant de tenter de prendre la fuite. Mais c’était sans compter avec la détermination du vendeur Kéba Nd qui l’a pourchassé avant d’ameuter les passants. Yankhoba D. est alpagué juste au moment où les éléments de la brigade de recherches de la police de Grand-Yoff en patrouille passaient sur les lieux. Interrogé par les flics, Yankhoba a reconnu les faits. Suffisant pour qu’il soit conduit au poste de Police avant d’être déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Vol de radio à Grand-Yoff
Restons à Grand-Yoff pour encore parler d’un cas de vol bien particulier. Un homme du nom de Fallou D. a été surpris en train d’enlever la radio d’un véhicule. Surpris en train de commettre son forfait, le bonhomme a demandé clémence. Une excuse qui n’a pas été acceptée par les limiers qui l’ont déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Babacar poignarde son collègue Âgé de 38 ans,
Babacar Nd. marchand ambulant de profession séjourne actuellement à la citadelle du silence pour coups et blessures volontaires. Après avoir assené des coups de tessons de bouteilles à son collègue commerçant, il a pris la fuite pour se réfugier à Kaolack. Selon nos sources, les faits se sont produits au mois d’août 2021.Tout est parti d’une dispute entre Babacar et Moustapha. Et le premier nommé a injurié son collègue. Moustapha qui tentait de raisonner Babacar a été surpris par la colère de ce dernier qui a cassé une bouteille pour lui en administrer des coups. Grièvement blessé, Moustapha s’est évanoui. N’eût été l’intervention très rapide des passants, le pire allait se produire. Babacar Nd. prend la fuite. La victime est évacuée dans une structure sanitaire pour recevoir des soins. A sa sortie de l’hôpital, il dépose une plainte à la Police de Grand-Yoff contre Babacar Nd pour coups et blessures volontaires. Babacar Nd. qui s’était réfugié à Kaolack pendant plusieurs mois, a commis l’erreur de revenir à la Patte d’Oie. Dès qu’il a appris son retour, Moustapha a alerté la police de Grand-Yoff qui a fait aussitôt une descente sur les lieux pour l’interpeller. Cueilli et conduit au poste de Police, Babacar Nd. a reconnu sans ambages les faits. Il est déféré au parquet pour coups et blessures volontaires.
Salif Sadio accuse la Cedeao
D’après nos confrères de «RFI», c’est à Bajagar, une bourgade de Casamance proche de la frontière gambienne, que Salif Sadio, le chef rebelle du Mfdc et ses hommes ont installé une de leurs bases. Turban blanc solidement visé sur sa tête, au front de laquelle scintille un miroir, le chef rebelle revient sur l’accrochage du 24 janvier. «Il s’est passé quelque chose vraiment de regrettable. Des troupes armées venues du territoire de la Gambie sont venues s’attaquer à nos bases, avec de l’armement lourd. Pendant cette attaque, nous avons fait deux morts, que nous avons rendus, pour au moins réduire la souffrance des familles, et sept prisonniers de guerre, armes à la main. Chacun s’est dit élément des troupes de la Cedeao, basés en Gambie. Avec quelle mission ? Celle de protéger le gouvernement en place. C’est ce qu’ils ont dit… Quoi qu’il en soit, j’ai sept prisonniers avec moi. Le combat s’est déroulé en territoire de Casamance. Ils ont traversé la frontière pour venir s’attaquer à moi. J’ai rendu les morts à la Cedeao parce que quand la Cedeao a reconnu que oui, c’étaient leurs éléments, il fallait leur rendre leurs morts…», s’est confié Salif Sadio sur Rfi. Salif Sadio accuse la Cedeao (bis) A la question de savoir si Salif Sadio est prêt à libérer ces prisonniers et à quelles conditions, il répond à «Rfi» : « Je ne sais pas à qui je vais les rendre si ce n’est à la Cedeao, nous répond le chef rebelle.(Ce sont eux)les propriétaires quand même ! Parce que si leurs envoyés (s’y) intéressent, qu’ils viennent parler avec moi. Si les conditions se remplissent, immédiatement, on les libère. En 2012, j’ai rendu des prisonniers sénégalais - de l’armée sénégalaise - sans conditions ! Si le Sénégal est réellement engagé à négocier, à s’asseoir pour parler dans la paix, pour parler pacifiquement avec le Mfdc pour régler le problème de la Casamance, où est le problème ? Je leur rends les prisonniers !» Selon le chef du Mfdc, l’accrochage du 24 janvier peut nuire à la trêve, mais ne peut pas arrêter les négociations. «Ici, c’est une attaque de la Cedeao, une attaque étrangère, nous répond Salif Sadio. Ça peut nuire peut-être, mais ça ne peut pas arrêter les négociations. Il y a un cas de guerre entre le Sénégal et la Casamance et un autre cas qui est la guerre (avec) la Cedeao … (Mais) je ne sais pas pourquoi ; parce que je n’ai pas encore eu d’explication de cette guerre…». Remonté, le chef rebelle a toutefois mis en garde les autorités gambiennes à propos de l’utilisation de leur territoire par la Cedeao pour attaquer ses bases.
KEEMTAAN GI - LES VORACES
Il nous promettait une gestion sobre et vertueuse. On était en droit de le croire tellement il nous paraissait candide. Cette gouvernance promise est, hélas, devenue sombre et calamiteuse. Quand ailleurs, on crée des richesses, dans ce charmant pays des paradoxes, ce sont des indigents que l’on transforme en bienheureux fortunés. Cet enrichissement sans cause de copains et de coquins, de clients politique et de marabouts, est l’une des grandes causes de notre sous-développement pendant que l’on nous cause d’une émergence que personne ne voit. Ah, si ! Même si cette émergence s’arrête à Diamniadio, ils ont un Train Express Régional et d’autres infrastructures coûteuses, mais peu productives, que nous devons payer jusqu’au dernier centime. Un endettement à outrance qu’ils théorisent en nous tirant la langue avec l’argument que même chez les riches, on s’endette. Feignant d’oublier que dans ces pays développés et de grande démocratie où l’on ne joue pas avec la Constitution, la gestion y est rigoureuse, la justice indépendante au point de pouvoir faire rendre gorge un ancien Président qui s’amuserait avec les finances publiques durant son magistère. Si à Galsen des gens de peu de vertu se bousculent, se font des croche-pieds ou s’entretuent pour des postes de prestige, ce n’est point pour travailler à faire le bonheur de la population. Depuis qu’ils sont au pouvoir, ils rivalisent d’ingéniosité pour détourner l’argent public. Ils usent de savants artifices pour nous faire croire qu’ils sont « clean ». Même nommés, ils s’accrochent à des postes électifs. Faut pas les inviter à lâcher du lest, ils ont l’art des cumuls. Leur objectif reste d’accumuler des richesses. Leur voracité est telle qu’ils peuvent occire le premier qui leur parlera de décence. Ils s’en f… de ces vertus. S’enrichir à tous les coups par des voyages, appels d’offres, sur notre eau, notre électricité, nos infrastructures en attendant notre pétrole et notre gaz. C’est le sens de leur engagement en politique. Mais bon, peut-être que la rupture pourrait bien venir des nouveaux maires de la coalition qui nous promettait de libérer les chaines qui enserrent ce bon peuple qui pourrait se déchainer face à toutes ces flagrantes injustices. KACCOOR BI
BUDGET CAN 2022 DEMAIN, LA CREI ?
Ceux qui plaidaient pour la non-suppression de la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (Crei) peuvent aujourd’hui compter sur le soutien de nombreux citoyens et commis de l’Etat. Toujours est-il que demain, cette juridique aura de quoi tirer dans le tas des vautours et autres charognards qui ont eu à gérer nos deniers publics. Au delà du projet Ter (780 milliards cfa), des Fonds Force Covid 19 (1.000 milliards cfa) etc., la campagne financière de la Coupe d’Afrique (Can 2022) sera inéluctablement auditée. Sans oublier les travaux de réhabilitation des infrastructures sportives (Stades) dont la quasi-totalité des marchés sont « gagnés » par l’entrepreneur Mbaye Faye, ami du ministre Matar Ba. Si « Le Témoin » quotidien vous dit que demain, le penalty financier de la Can 2022 sera tiré au clair par la Crei, il faut le croire ! Selon des « échos » officiels ayant séjourné au Cameroun, le ministère des sports et la fédération sénégalaise de football ne pourraient nullement échapper à une reddition des comptes. Ce, malgré la victoire des Lions qui était une règle voire une obligation compte tenu du gros budget de cinq (5) milliards cfa dégagé par l’Etat. En tout cas, « Le Témoin » conseille au ministre Matar Ba ainsi qu’aux membres de la fédération de garder soigneusement les moindres pièces justificatives (souches des restaurants, billets d’avion, factures d’hôtel, cartes téléphoniques, drapelets, achats beurre de karité pour entorse des joueurs etc.) parce que un jour, ces documents comptables leur seront très utiles… Les « Lions » ont gagné la Coupe, le peuple les a accueillis dans l’euphorie, au prix même de morts, a chanté et dansé pour eux durant deux jours et deux nuits. Le Président leur a offert des terrains et 50 millions de francs à chacun. Les Sénégalais ne leur doivent donc plus rien. A plus forte raison aux autres qui constituaient la délégation sénégalaise et qui ont joué avec l’argent du contribuable. Ils rendront des comptes et payeront pour leurs détournements ainsi que, concernant certains parmi eux, les « cadeaux » indus que le président de la République leur a offerts sur les deniers publics et le foncier des Sénégalais. Que personne n’en doute !
DÉCORATION DU MINISTRE MATAR BA UNE DISTINCTION QUI FAIT DÉBAT !
Mardi dernier, le président de la République Macky Sall a décoré nos vaillants champions d’Afrique. Une décoration bien méritée par ces « Lions » pour avoir offert la Coupe d’Afrique au peuple sénégalais. Dans la même foulée, le président de la République a élevé le ministre des Sports Matar Ba au grade de Commandeur dans l’ordre national du Lion. Une distinction qui fait débat ! Selon un ancien ministre du président Abdou Diouf contacté par « Le Témoin » quotidien, un ministre en exercice ne doit pas être décoré par sa propre République. « Peut-être que ceux qui ont sorti de l’Ena l’ont appris car cela fait partie du respect des principes républicains » explique ce grand commis de l’Etat. Puis, il nous renvoie au banquet que le président Abdou Diouf avait offert à El Hadj Amadou Dia Ba. Lorsque ce dernier avait remporté une médaille d’argent à Séoul, raconte notre interlocuteur au « Témoin », le président Diouf avait décoré toute la délégation sénégalaise. Et arrivé à hauteur du ministre de la Jeunesse et des Sports de l’époque, Abdoulaye Makhtar Diop, il lui avait tenu ces propos : « Monsieur le ministre Abdoulaye Makhtar Diop, je ne peux pas vous décorer car vous êtes toujours dans l’exercice de vos fonctions » s’était désolé le président Diouf. Sans doute pour éviter que les ministres en exercice de la République soient mêlés dans des affaires ou rattrapés par des scandales qui pourraient salir la décoration.
ET LE FUTUR PREMIER MINISTRE C’EST…!
Le « Témoin » quotidien vous met dans la confidence mais chut ! Ne le répétez à personne : Le futur Premier ministre, celui que tout le monde attend, ce n’est personne d’autre que…Farba Ngom. Ne riez surtout pas ! L’homme a le profil de l’emploi : c’est un compagnon de la première heure du président de la République, il est riche comme Crésus, il gagne largement dans le département de Matam, il engueule des ministres régaliens, il fait nommer des ministres, il a dans sa poche les hommes d’affaires les plus prospères, il est dans toutes les bonnes affaires foncières. Bon, vous nous direz qu’il n’est pas opérateur stockeur de base. Sinon gare aux persifleurs revêches !
SOCOCIM UN «SAMBA ALAR» NOMMÉ YOUGA SOW
Dans son édition d’hier, « Le Témoin » quotidien avait révélé et fustigé la fumisterie, le populisme et la démagogie du Dg de la Sococim Youga Sow. Ce, pour avoir offert à chacun « Lion » 30 tonnes de ciment comme récompense suite à leur sacre continental. Tenez ! La tonne de ciment coûte 62.500 cfa l’usine. Au minimum, pour l’ensemble de l’équipe nationale y compris les membres techniques (30 personnes), le « généreux » Youga Sow a débloqué plus de 60 millions CFA en ciment. Dès la parution de notre article relayé et amplifié par les revues de presse et les réseaux sociaux, les braves et pauvres ouvriers de la Sococim n’ont pas pu cacher leur déception. Des ouvriers dont les uns ont fait plus de 15 ans à la Sococim en qualité de journaliers, les autres plus de 25 ans, et jamais aucun d’entre eux n’a eu le moindre sac de ciment comme gratification ne serait-ce que pour l’aider à édifier une bicoque. Un ouvrier de la Sococim dénonce : « Certes, votre journal « Le Témoin » a déploré la dégradation des écoles environnantes mais les pires laissés pour-compte sont les ouvriers. A la Sococim, de nombreux ouvriers habitent dans des baraques ou sous des toitures en zinc alors que c’est eux qui font toute la production. Seuls les embauchés ou salariés ont gracieusement droit à 25 tonnes de ciment par an. Le jour où vous verrez des dossiers relatifs à la gestion de Sococim qui fait 2 milliards cfa recettes environ/jour, oui deux milliards cfa, tous les cadres sénégalais seront balayés par Paris » peste un employé de la cimenterie de Rufisque. « On se demande comment Youga Sow peut-il cimenter des châteaux appartenant à de richissimes footballeurs alors que ses propres employés peinent à construire leur baraque…» râle cet ouvrier suite aux 30 tonnes de ciment offertes à chacun des champions d’Afrique.
POROKHANE LE PRÉSIDENT DU PRP, DÉTHIÉ FALL, REÇU PAR SERIGNE MOUNTAKHA
Le président du Parti Républicain pour le Peuple (PRP) et Mandataire national de la Coalition Yewwi Askan Wi Déthié Fall, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu hier au grand Magal de Porokhane pour célébrer avec toute la communauté musulmane cette journée spéciale dédiée à Sokhna Mame Diarra Bousso. Le président du PRP a été reçu par Serigne Moussa MBACKE Nawel, ensuite par Serigne Fallou MBACKÉ Thiané, et enfin par le Khalife Général des mourides Serigne Mountakha MBACKÉ qui a formulé des prières pour lui et sa délégation.
ZONE B REJETÉ PAR 2 HÔPITAUX, BIRAMA NGOM PERD LA VIE APRÈS LA VICTOIRE DU SÉNÉGAL
Dans la folie de la victoire des « Lions », dimanche dernier, le jeune scootériste Birama Ngom, qui est entré en collision vers les coups de 1h du matin avec un autre scooter avant de se retrouver sous une voiture, n’a pas survécu à ses blessures. Évacué à l’hôpital de Fann par les sapeurs -pompiers, il aurait été rejeté de cette structure sanitaire selon son grand-frère. A Le Dantec, le malheureux jeune homme a eu droit au même traitement avant d’être évacué à Principal où il a rendu l’âme le lendemain de son admission. Âgé de 28 ans, ce jeune marié laisse un enfant. Mort par la négligence des structures sanitaires qui continuent encore de refuser l’admission des accidentés de la route. Mort surtout pour avoir trop fêté la victoire de « Lions » qui ont empoché chacun 50 millions de francs en plus de se voir octroyer deux terrains et qui n’ont pas eu ne serait-ce qu’un brin de compassion pour les nombreux morts d’après-victoire comme lui !
iGFM - (Dakar) Le président Macky Sall a accueilli au palais, ce jeudi, la Présidente de la commission européenne.
Au cours de l'audience, les deux leaders ont revisité la coopération entre le Sénégal et L'Union Européenne avec, notamment, la signature d'un plan d'action annuel estimé à 103 millions d'euros. Les préparatifs du prochain sommet Afrique - Europe aussi ont été au cœur des échanges. Et Ursula Von Der Leyen a annoncé une stratégie globale d'investissement de plus de 105 milliards d'euros.
Le président Macky Sall qui s'en est réjoui, en a profité pour évoquer la question du financement de l'exploitation gazière dans nos pays. Problématique qui lui tient très à cœur. "Sur la transition énergétique j'ai réitéré notre attachement à la lutte contre le réchauffement climatique mais également notre plaidoyer pour le maintien du financement sur le gaz pour soutenir l'industrialisation de l'Afrique et l'accès universel à l'électricité puisque plus de 600 millions d'Africains restent encore privés d'électricité", a indiqué Macky Sall.
Au forum de Paris, en novembre dernier, le Préisdent Macky Sall avait annoncé la couleur. il s'était insurgé contre le fait que nombre de grandes puissances du monde soutiennent l’arrêt des financements alloués à l’exploitation gazière.
«L’Afrique a énormément de gaz. Et il est étonnant que de grands pays disent : on ne va plus financer le gaz. Et au même moment on nous dit qu’on veut nous aider à nous développer, pendant que ces pays utilisent des énergies beaucoup plus polluantes que le gaz. Le charbon est utilisé par tous ces grands pays. Je ne vais pas les citer. Ils utilisent tous du charbon, du fuel. Alors il est inconcevable et incompréhensive qu’on dise on ne va pas financer le gaz, donc empêcher la Bad la banque islamique de développement, la banque mondiale, de financer le Gaz. C’est signer l’arrêt de mort du continent africain. Ce que nous ne saurons accepter.", avait-il craché.
"UN SOMMET UE-UA BEAUCOUP PLUS EFFICACE"
La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Aissata Tall Sall, veut que le prochain sommet entre l’Union européenne et l’Union africaine soit beaucoup plus efficace que les précédents.
Dakar, 10 fèv (APS) – La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Aissata Tall Sall, veut que le prochain sommet entre l’Union européenne et l’Union africaine soit beaucoup plus efficace que les précédents.
’’Nous allons vers un sommet extrêmement important pour lequel nous allons redéfinir la forme de notre partenariat avant d’aborder les questions de fond parce que nous voulons que ce sommet soit beaucoup plus efficace que les précédents’’, a-t-elle déclaré.
Aissata Tall Sall s’exprimait, jeudi, lors d’une séance de travail avec les commissaires de la commission européenne en visite au Sénégal en prélude du Sommet UE-UA prévu les 17 et 18 février à Bruxelles.
’’C’est pour cela que nous avons pensé qu’ensemble, avec vous, ce format de table-ronde est quelque chose de pragmatique pour nous permettre d’arriver à ces résultats’’, a-t-elle fait savoir.
’’L’autre chose dans la forme est, de nous dire, que cette déclaration finale qui va sanctionner le sommet doit être forte, courte, moins politique et plus engageante. Elle doit lier les pieds et les mains de l’Europe et de l’Afrique ensemble dans ce qu’elles vont faire’’, a t-elle ajouté.
La ministre a énuméré ’’les fortes attentes du continent africain vis-à-vis de l’Europe, notamment le renforcement de (leur) partenariat autour des infrastructures, le soutien à la transition climatique et digitale’’.
’’L’Europe doit avoir une grande initiative pour l’Afrique pour nous permettre de nous décloisonner, de faire tomber les barrières, de faire passer les personnes et les biens dans toutes les frontières sans que cela ne soit une difficulté’’, a-t-elle dit.
Elle a fait remarquer que ’’l’Europe est le continent le plus proche de l’Afrique mais également c’est le contiennent avec lequel nous partageons plus de valeurs, à savoir des valeurs humaines, des valeurs de respect des droits humains, de lutte contre les inégalité s sociales, la promotion des femmes, protection des enfants, bref des valeurs universelles’’.
La vice-présidente exécutive de la commission européenne, Margarette Vestager, a de son côté salué ’’le partenariat’’ entre l’Afrique et l’Union européenne et ’’le leadership’’ de Mme Aissata Tall.
Elle a assuré que ’’l’UE continuera à se mettre aux côtés des pays africains pour les accompagner afin qu’ils puissent relever les défis de l’heure’’.
OUSMANE SONKO OFFICIELLEMENT INSTALLÉ DANS SES FONCTIONS
Ousmane Sonko, un des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, opposition), a été officiellement installé jeudi par l’Autorité préfectorale comme sixième maire de la ville de Ziguinchor (sud), a constaté l’APS.
Ziguinchor, 10 fév (APS) – Ousmane Sonko, un des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, opposition), a été officiellement installé jeudi par l’Autorité préfectorale comme sixième maire de la ville de Ziguinchor (sud), a constaté l’APS.
Vêtu d’un costume bleu, une écharpe aux couleurs nationales bien nouée, le nouveau maire de Ziguinchor a été installé officiellement par le Préfet de Ziguinchor El Hadji Madické Dramé en présence des membres du nouveau conseil municipal et des militants.
’’Dieu nous a choisis parmi tant d’autres candidats. On me jugera à la fin du mandat et selon le résultat que nous aurons réalisé. Il s’agit d’un mandat, une mission et surtout un sacerdoce’’, a dit Ousmane Sonko juste après son installation
’’Etre élu ne doit pas rimer avec jouissances et facilité. Bien au contraire c’est une responsabilité lourde qui nous pousse à rendre compte devant les électeurs et devant notre Créateur’’, a-t-il poursuivi.
Ousmane Sonko qui promet d’être un maire ’’intransigeant’’ a assuré qu’il fera ’’le travail nécessaire avec l’administration centrale dans l’intérêt exclusif des population’’.
’’Il y aura une collaboration permanante entre le pouvoir central et le pouvoir local. J’espère qu’au-delà de nos statuts politiques, nous saurons restés républicains pour la satisfaction des intérêts des populations’’, a souligné le successeur d’Abdoulaye Baldé.
’’Nous allons travailler avec tous les conseillers. Nous serons ouverts. Nous serons à l’écoute de tout le monde’’, a-t-il assuré.
COVID-19 : L’ESPAGNE OFFRE 302.400 DOSES DU VACCIN JOHNSON AU SÉNÉGAL
Le gouvernement du Royaume d’Espagne a offert, via l’Unicef, un lot de 302.400 doses de vaccins Johnson & Johnson au Sénégal, a appris l’APS, jeudi.
Dakar, 10 fev (APS) - Le gouvernement du Royaume d’Espagne a offert, via l’Unicef, un lot de 302.400 doses de vaccins Johnson & Johnson au Sénégal, a appris l’APS, jeudi.
Dans un communiqué reçu à l’APS, l’agence onusienne souligne que ’’la livraison de ces doses à travers le mécanisme COVAX vient soutenir les progrès du Sénégal dans le cadre de la campagne nationale de vaccination’’.
Selon la même source, ’’ce don s’inscrit dans le cadre du plan d’accès universel à la vaccination solidaire approuvé par le gouvernement espagnol par lequel au moins 50 millions de vaccins seront mobilisées
à travers le mécanisme COVAX’’.
Elle ajoute que ’’sur ce volume, 20 millions au minimum sont destinés aux pays d’Afrique subsaharienne et de l’Afrique du Nord, traduisant un engagement du gouvernement espagnol envers le continent africain, mais aussi son implication dans la lutte contre la Covid-19’’.
FATHI BACHAGHA DESIGNE PREMIER MINISTRE LIBYEN
Le Parlement libyen a désigné ce jeudi, l’ancien ministre de l’intérieur Fathi Bachagha pour le poste de Premier ministre. Il va ainsi succéder à Abdelhamid Dbeibah à la tête de la Primature libyenne.
Le Parlement libyen a désigné ce jeudi, l’ancien ministre de l’intérieur Fathi Bachagha pour le poste de Premier ministre. Il va ainsi succéder à Abdelhamid Dbeibah à la tête de la Primature libyenne.
Après une séance de vote controversé ce jeudi, le Parlement libyen a nommé Fathi Bachagha au poste du Premier ministre. « Le Parlement vote à l’unanimité la confiance à Fathi Bachagha comme chef du gouvernement », a indiqué le porte-parole du Parlement, Abdallah Bliheq, à l’issue d’une séance à Tobrouk (est).
Le Parlement avait retenu, après un appel à candidatures, deux prétendants sur un total de sept: Fathi Bachagha, 59 ans, et l’outsider Khaled al-Bibass, 51 ans, un ancien haut fonctionnaire également au ministère de l’Intérieur. Mais avant le vote, Khaled al-Bibass s’est retiré de la course au fauteuil de la Primature, laissant libre cours à une candidature unique de Fathi Bachagha.
Cette élection intervient alors que le Premier ministre intérimaire, Abdelhamid Dbeibah, a indiqué ces dernières semaines, qu’il ne céderait le pouvoir qu’à un gouvernement sorti des urnes. « Je n’accepterais aucune nouvelle phase de transition ou autorité parallèle », a averti Abdelhamid Dbeibah, mardi, dans un discours télévisé, en affirmant que son gouvernement intérimaire ne remettrait le pouvoir qu’à « un gouvernement élu ».
Pour le Parlement, le mandat de l’exécutif a expiré avec le report des élections, mais l’exécutif assure que sa mission est censée durer jusqu’à la désignation d’un gouvernement sorti des urnes.