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18 juin 2025
LOCALES 2022, LA GROSSE DECEPTION DE GUIRASSY
Le candidat Moustapha Guirassy était face à la presse hier à son quartier général, à Kédougou, après la décision de la Cour Suprême qui a invalidé sa candidature à la mairie. Devant ses militants, il a dénoncé une « injustice ».
Le candidat Moustapha Guirassy était face à la presse hier à son quartier général, à Kédougou, après la décision de la Cour Suprême qui a invalidé sa candidature à la mairie. Devant ses militants, il a dénoncé une « injustice ». « Ma peine est grande, car le jeu démocratique est faussé. On a compris le jeu du préfet et le jeu de certains acteurs locaux », a-t-il dit. Estimant qu’il a voulu être « républicain jusqu’au bout », Moustapha Guirassy a indiqué avoir « épuisé toutes les voies de recours ». Selon lui, « cette décision est trop dure à accepter pour quelqu’un qui a l’ambition de participer dans cette compétition ». Rendant grâce à Dieu, il a rappelé à ses militants que le combat continue. « Nous n’avons pas le droit, un seul instant, de nous décourager. Nous allons continuer à nous battre », a-t-il lancé, non sans rassuré qu’il sera toujours aux cotés des populations.
par Ousseynou Nar Guèye
MONSIEUR LE MINISTRE ABDOULAYE DIOP, SENTRACT NE VOUS FÉLICITE PAS
Après avoir fait traîner l’attribution de l’aide à la presse pendant 10 mois, le ministère d'Abdoulaye Diop, nous a octroyé la moitié de la somme de l’année précédente. Comme on administre les derniers sacrements à un mourant pour accélérer son agonie
Ce texte fait partie des affaires courantes à expédier avant l’année nouvelle, 2022, à l’avènement de laquelle nous espérons bien assister. Inchallah. Oui, pour ne pas traîner cette affaire qui nous reste en travers de la gorge, dans la nouvelle année. Figurez-vous, chers Sentractonautes, qu’en 2020, notre organe de presse a reçu une certaine somme, au titre de l’aide à la presse. Grâce à l’entregent qu’il faut saluer d’ailleurs, de Bamba Kassé, SG du Synpics, qui est intervenu alors que ces ronds-de-cuirs du ministère en charge de la Communication voulaient nous passer à l’as. Tout s’était fait sans avoir plus que ça besoin de papiers en quantité industrielle à fournir.
Eh bien, en octobre 2021, après avoir fait traîner l’attribution de l’aide à la presse pendant 10 mois, le ministère de M. Abdoulaye Diop, ex-cigarettier (métier qui devrait me le rendre sympathique, en cheminée que je suis. Mais bon, non), le ministère donc nous a royalement octroyé la moitié de la somme de l’année précédente. Comme on administre les derniers sacrements, à un mourant, pour mieux accélérer son agonie. Tout ceci après nous avoir fait entrer dans un championnat de production de paperasserie justificative dont nous vous passerons les détails, tant il a été éreintant. Monsieur Diop, nous souhaitons qu’au prochain remaniement annoncé de janvier 2022, avec nos vœux ardents, le président Sall ne vous reconduise pas dans son gouvernement. Et vous laisse aller cultiver votre champ de piments à Sédhiou. Sentract ne vous félicite pas, monsieur Abdoulaye Diop ! Avec donc, nos meilleurs vœux pour votre prochain départ du ministère de la Culture et de la Communication.
Ousseynou Nar Gueye est fondateur-éditeur de Sentract.sn
Par Mody NIANG
«AVEC CE PRÉSIDENT-POLITICIEN, C’EST TOUJOURS DU CINÉMA»
Oui, c’est un comédien, lui comme nombre de ses ministres et directeurs. Pour permettre au lecteur d’en avoir le cœur net, je fais quelques rappels.
Oui, c’est un comédien, lui comme nombre de ses ministres et directeurs. Pour permettre au lecteur d’en avoir le cœur net, je fais quelques rappels. Oui, il faut toujours rappeler avec les gouvernances meurtries que nous vivons depuis le 1er avril 2000. Oui, on se rappelle que, à quelques encablures de l’élection présidentielle du 24 février 2019, le 14 janvier de la même année exactement, notre président-politicien procédait à la réception de la première phase du projet du fameux Train Express régional (TER). Á l’occasion, le comédien national déclarait : « Aujourd’hui, 14 janvier 2019, le temps de l’action nous rassemble devant la majestueuse et emblématique gare de Dakar (…).
Nous sommes réunis ici pour honorer un rendez-vous et tenir une promesse ; une promesse faite il y a exactement deux ans et un mois, le 14 décembre 2016, quand nous avions procédé à Diamniadio, au lancement du grand chantier de Train Express Régional Dakar-AIBD, sur 55 Km. J’avais alors donné rendez-vous le 14 janvier 2019 pour la réception de la première phase du projet, allant de Dakar à Diamniadio, sur un linéaire de 36 km. Ainsi dit, ainsi fait. Nous y voilà ! » « Ainsi dit, ainsi fait. Nous y voilà !», avaitil dit sans sourcilier. Nous n’y sommes vraiment que trois longues années après. Et encore ! Personne ne sait vraiment avec certitude où en serons-nous exactement ce lundi 27 décembre 2021. Sait-on jamais avec sa parole volatile qui ne vaut plus un kopeck ? Bref, ce 14 janvier 2019, notre président-politicien poursuivait ainsi son cinéma, sa comédie : « Avec cette cérémonie, nous réceptionnons la première phase du TER, mais aussi le tout premier projet ferroviaire de l’histoire du Sénégal indépendant ». Eskëy ! Et, pour nous convaincre du caractère exceptionnel du projet, il annonce que le TER contribuera à « décongestionner Dakar et ses environs ; réduire considérablement les embouteillages et la pollution due au trafic routier ; valoriser les zones traversées ; renforcer la vocation des pôles de développement comme Diamniadio, la Zone économique de Diass, le nouvel Aéroport International Blaise Diagne et les localités environnantes. »
Embouteillages et pollution, le TER n’y changera rien, rien du tout
Il nous prend vraiment pour des demeurés. Le TER va donc réaliser toutes ces prouesses ! Longtemps après le lancement de son projet, les populations des quartiers de la Médine, de Fasse-Gueule-Tapée, de Fann-Résidence, du Point E, des Sicap, des Liberté, de Ouakam, des Almadies, de Ngor, des « Sacré-Cœur », de Yoff, de Grand Yoff, de Grand-Médine, des Parcelles Assainies, pour ne citer que ceux-là, continueront de vivre dans les embouteillages et la pollution. Le TER n’y changera rien, rien du tout. Et ce n’est pas tout. Lui-même l’exprime, en ces termes : « Et ce n’est pas fini, car notre ambition, étape après étape, c’est de connecter le TER à nos autres régions, pour donner plein sens à sa vocation de Train Express Régional. Cette ambition est fidèle à la vocation du TER : être une figure emblématique du Sénégal émergent, mais aussi être un train populaire, un train accessible à toutes les bourses et à toutes nos localités ; bref être le train de tous les sénégalais et de toutes les sénégalaises. » « Connecter le TER à nos autres régions » ! Ce TER qui reliera Dakar à l’AIBD en passant par Diamniadio ! Comment la connexion se fera-t-elle ? Ce sera forcément par Thiès.
J’évoque ici la réponse d’un de ses nombreux directeurs à une question posée par une journaliste de Sud quotidien (édition du 9 avril 2021, page 2). Il s’agissait d’un certain Mame Samba Ndiaye, Directeur général des « Grands Trains du Sénégal (GTS) ». Quels « Grands Trains du Sénégal » ? Peutêtre que je me réveille ailleurs qu’au Sénégal. Bref, pour revenir à son interview, il présidait la cérémonie de décoration des agents retraités et, répondant à une question sur les activités du chemin de fer, il « annonce la reprise en fin d’année ». Et il explique ainsi le retard de la relance : « Il y avait les travaux du TER qui nous avaient obligé (?) à garer les trains. Les travaux étaient terminés, aujourd’hui notre volonté est de faire en sorte que les trains puissent sortir d’ici et qu’on puisse les mettre sur les rails (sic). Une fois sur les rails, nous voulons construire le nouveau hub ferroviaire, il s’agira en effet de faire en sorte que la ville de Thiès retrouve son lustre d’antan. Á partir de Thiès, nous voulons desservir l’ensemble du territoire nationale.1 »
Donc, à cause des travaux du TER, les trains sont garés. C’est terrible. Mais de quels trains s’agit-il d’ailleurs ? Ensuite, ce 9 avril 2021, il annonçait que les travaux du TER étaient terminés. Pourquoi avoir attendu près de neuf mois pour le mettre en circulation ? Bref, arrêtons-nous un peu sur sa fameuse réponse à la journaliste de Sud quotidien ! Pour construire vraiment un nouveau hub ferroviaire à Thiès, pour faire en sorte que la ville retrouve son lustre d’antan, il fallait y investir les certainement plus de mille (1000) milliards engloutis par ce TER. En tout cas, c’est mon humble point de vue. Avec autant d’argent, il serait bien possible de reconstruire ce qu’on appelait le « Dépôt » et, à partir de cet important existant, changer carrément les deux voies ferrées Thiès-Dakar, réhabiliter à neuf toutes les gares se trouvant entre les deux villes, et acheter des trains modernes qui se croiseraient de six heures à 24 heures. Il serait alors aisé pour des milliers de travailleurs d’habiter Thiès, Pout, Sébikotane, Diamniadio et de travailler à Dakar. De Diamniadio, un embranchement mènerait à l’AIBD pour 19 kilomètres. Dans une seconde étape, les voies ferrées de l’intérieur seront réhabilitées et/ou, pourquoi pas, le grand projet du train Dakar-Ziguinchor enfin réalisé. Je ne suis technicien à rien mais je pense, humblement, que ce choix est plus réaliste et de loin plus profitable pour les populations et l’économie du Sénégal.
Plusieurs dates annoncées pour le démarrage du fameux TER
Rappelons que plusieurs dates nous ont été annoncées pour le démarrage du fameux TER : janvier 2019, juin 2019, décembre 2019, avril 2020, décembre 2020, avril 2021 et décembre 2021, selon un certain Mayacine Camara, Secrétaire d’État auprès du Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement chargé du Réseau ferroviaire, qui a raison jusqu’à preuve du contraire. Ce M. Camara avait accordé une longue interview au quotidien L’AS du samedi 10 avril 2021 (pages 7 et 8). Avant de nous arrêter sur cette interview, nous nous posons quand même la question de savoir de quel réseau ferroviaire il est le Secrétaire d’État. Notre patrimoine ferroviaire se réduisait, au moment de l’interview, à un « petit train bleu » alors à l’arrêt et à un TER dont personne ne savait quand il allait démarrer.
Revenons à l’interview du grand Secrétaire d’État ! Á la première question, « Quand est-ce qu’on pourra espérer la relance de tous les trains à l’arrêt », il répond : « Cette situation n’est jamais arrivée au Sénégal. C’est très difficile. » Heureusement qu’il le reconnaît. Il rappelle la première consigne reçue du Chef de l’État « qui était d’organiser le secteur qui était un peu sens dessus dessous (et) de faire du secteur ferroviaire un véritable levier pour la croissance et l’emploi ». L’atteinte de cet objectif n’est sûrement pas pour demain la veille, en tout cas pas avec eux. Mais il rassure en évoquant un document stratégique qui devait régler tous les problèmes. « Le processus qu’on a mené pour arriver à cette stratégie est très inclusif », précise-t-il. « Très inclusif » ! Il est inclusif ou ne l’est pas. Ce « très » n’y a pas sa place.
Notre Secrétaire d’État prend vraiment son travail très au sérieux. Nous retenons sa réponse définitive à la première question posée. C’est celle-ci : « Nous travaillons d’arrache-pied pour que le trafic ferroviaire hors train Express régional (TER) démarre définitivement, parce qu’il ne faut plus qu’il s’arrête. » Et il ajoute : « En tout cas, l’objectif, c’est de relancer le train d’ici à décembre pour aller au moins jusqu’à Tambacounda. » Encore un rendez-vous ! En tout cas pour décembre au moins et pour le TER, il a raison jusqu’à preuve du contraire. Une deuxième question lui est posée, celle-ci : « Redémarrer le trafic ferroviaire d’ici décembre, cela veut-il dire que tout est fin prêt ? » Il répond que « le tronçon Dakar-Tamba est au cœur de la stratégie, la dorsale sur laquelle il faut travailler à fond, que toute la politique ferroviaire est adossée à cette dorsale ». Et notre Secrétaire d’État de poursuivre : « Nous allons totalement réhabiliter cette dorsale. Il s’agit de mettre des trains assez confortables, des wagons de marchandises, des locomotives capables de tirer beaucoup de marchandises. ». Et il se rend compte que « pour tout cela, il faut des rails solides et de charges à l’essieu élevées, (tout cela risquant) d’être une réhabilitation complète qui peut prendre quatre ans » Mais, peut-on attendre quatre ans, se demande-til ? Il pense que non et c’est la raison pour laquelle ce sera l’urgence, le « fast track » sur ce tronçon Dakar-Tambacounda. Encore ce fameux « fast-track » ! Nous verrons.
Alors, y a-t-il vraiment de quoi pavoiser avec ce bruyant TER
Une autre question du journaliste : « Vous parlez souvent de la stratégie des trois axes stratégiques avec des projets pour le maillage du pays. Où en êtes-vous ? » Il répond qu’ils ont défini la stratégie (encore) et que c’est la première phase qu’ils sont en train d’exécuter en urgence. « Ainsi, poursuit-il, en 2020, nous avons finalisé la stratégie (encore la stratégie) et réglé les conditions, à savoir le cadre institutionnel, en créant la société nationale des chemins de fer (SNCF), en mettant sur orbite aussi les grands trains du Sénégal (GTS), et la partie TER ». Il est déjà Secrétaire d’État au réseau ferroviaire et va donc cohabiter avec un Directeur général de la Société nationale des Chemins de Fer (SNCF) devenue, je crois, la Société des Chemins de fer du Sénégal (projet de loi voté le 22 mai 2020) et un Directeur général des « Grands Trains du Sénégal (GTS) ». Ce n’est pas tout : le grand TER a, naturellement, une gestion autonome. Il a été créé, pour sa prise en charge, la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express régional (SEN-TER), avec un directeur général et un grand PCA à la tête. Toutes ces structures fonctionnent avec un personnel pléthorique, recruté de façon anarchique et nous coûtant sûrement les yeux de la tête, pour presque rien. C’est aussi cela la gouvernance « transparente, sobre et vertueuse » du président-politicien.
Revenons à l’interview de notre Secrétaire d’État. Á la même question, il répond : « Nous travaillons aujourd’hui à la préparation de la connexion entre le dispositif du TER et celui du chemin de fer. Des commissions sont mises en place pour réaliser ces programmes, à savoir la liaison sur le trafic voyageur Dakar-Diamniadio. Ainsi, à partir de Diamniadio, voir comment faire pour faire rallier les passagers au reste du Sénégal par train »2. Connexion du TER avec quel chemin de fer ? Et puis, mettre en place des commissions qui vont travailler sur des programmes dont personne ne sait quand leurs conclusions seront mises en œuvre !
Notre Secrétaire d’État poursuit : « Mais, il faut travailler sur des rails sécurisés, des trains assez confortables, pas comme ceux du TER évidemment. En tout cas pour qu’on ne soit pas choqué si on descend du TER pour prendre le train du Sénégal. Et tout cela demande aujourd’hui des études préalables. Mais en attendant que le TER démarre dans le semestre qui va suivre et qu’on mette aussi sur orbite les grands trains du Sénégal. » C’est terrible ce qui nous arrive avec cette gouvernance du comédien Macky Sall. Nos « grands trains » auront donc beau être confortables, ils ne le seront jamais comme le TER. Nos amis travailleront donc pour que le voyageur qui descend du TER pour prendre le train du Sénégal ne soit pas choqué.
Pour prendre le train du Sénégal ! Ce TER sera donc si confortable qu’il ne sera pas un train du pays. Il le sera peut-être de la France. C’est fort probable. Il faut conclure avec cette longue balade au cœur des chemins de fer du Sénégal ou de ce qu’il en reste, ces chemins de fer à plusieurs visages. Elle me laisse une forte impression, peut-être même la certitude que le politicien pur et dur qui nous dirige préfère de loin les investissements de prestige aux investissements de développement. Toute sa préoccupation, c’est de frapper l’imagination des pauvres populations et il y arrive souvent, malheureusement. Les milliards que ce TER tout de mensonges et d’escroquerie a engloutis, pourraient bien être plus utilement investis ailleurs. Le Léman Express, ligne transfrontalière entre la France et la Suisse, est long de 240 km et desserre 45 gares. Réseau RER transfrontalier le plus long d’Europe, il transporte chaque jour près de 50.000 voyageurs. Pourtant, il n’a coûté 1,85 milliard d’euros, soit un peu plus de 1200 milliards de francs CFA, le coût de notre TER de 34 km.
Rappelons aussi que, en France, pendant les longs week-ends, la SNCF mobilise 1800 TGV sans compter les nombreux autres moyens de transports. Alors, y a-t-il vraiment de quoi pavoiser avec ce bruyant TER, notre seul patrimoine ferroviaire après 61 ans d’indépendance ? Basta waay !
Mody Niang
1 J’ai cité fidèlement. Le lecteur attentif constatera dans la réponse des problèmes. Á qui les imputer ? Á la journaliste ou à l’éminent Directeur général ? Je n’en sais rien.
2 J’invite le lecteur à s’arrêter sur la troisième phrase. J’espère qu’il y comprendra quelque chose
IL ÉTAIT UNE FOIS, L’ÉPOQUE BÉNIE DES INFIRMERIES SCOLAIRES
Beaucoup d’établissements ont suivi la logique de la fermeture des internats et ne fonctionnent plus. Les syndicalistes de l’éducation s’indignent de la situation, et parlent même de « régression » dans le système éducatif national
En dehors de quelques lycées comme John Kennedy, Lamine Guèye, Blaise Diagne, Martin Luther King, Abdoulaye Sadji, des écoles qui comptent parfois plus de 3000 élèves ne disposent pas d’infirmerie répondant aux normes. Beaucoup d’établissements ont suivi la logique de la fermeture des internats et ne fonctionnent plus. Les syndicalistes de l’éducation s’indignent de la situation, et parlent même de « régression » dans le système éducatif national.
«A l’époque où nous étions élèves, il y avait une infirmerie dans chaque établissement scolaire avec un infirmier diplômé et des aides-soignants. L’école avait une dotation en médicaments et tout. Les problèmes de santé étaient gérés au niveau interne. Ce qui veut dire que, dans l’urgence, il y avait toujours un service pour administrer les premiers soins avant toute évacuation. Il y avait également un assistant social pour les élèves et les enseignants qui avaient des problèmes psychologiques. De 1994 à 2000, il y avait une infirmerie au lycée Blaise Diagne. Pour le cas du lycée André Peytavin, ça avait commencé à se détériorer petit à petit. Finalement, l’infirmière restait à ne rien faire. Puis, de fil en aiguille, tout a presque disparu. A l’époque, toutes les écoles avaient des services médicaux.
C’est avec la disparition des internats sous le magistère du président Abdou Diouf avec les politiques d’ajustement structurel que tout a disparu. C’est après que même les logements du personnel administratif ont été transformés en salle de classe. Les services de santé n’ont pas disparu tout de suite, mais c’est petit à petit qu’ils ont fermé. Aujourd’hui, on crée des écoles, mais sans prévoir», raconte, sur un air de désolation, Ndongo Sarr du Cusems (Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen secondaire). Le syndicaliste de l’éducation parle d’une «régression» dans le système et dénonce un manque de volonté et un problème dans l’identification des priorités. Ce qui, selon son camarade syndicaliste Tamsir Bakhoum du Saemss, «mérite de reposer et de repenser notre système éducatif». D’autant que, jusqu’à une époque récente, dit-il, on ne pouvait pas aller dans les grands établissements sans y trouver des infirmiers et des assistants sociaux. «Quand un élève avait un accident ou souffrait d’une maladie, il s’y rendait pour des soins. Mais aujourd’hui, la tendance est tout autre. La massification en termes de lycées n’est pas couplée à la construction de services de soins à l’école. Dans les collèges comme dans les lycées peu d’infirmeries sont fonctionnelles. Et même si elles le sont, on y trouve rarement des infirmeries dignes de ce nom pour la prise en charge des élèves».
Pour une proximité de la prise en charge médicale
Or, pour le secrétaire général du Cusems Authentique, Dame Mbodj, partout où il y a des rassemblements, on doit avoir une proximité de la prise en charge médicale. Ce qui d’ailleurs, dit-il, a toujours été un principe au niveau scolaire où il y avait des effectifs très élevés. «On doit revenir aux principes fondamentaux. Tous les lycées doivent avoir des assistants sociaux et des infirmeries», estime le secrétaire national chargé de la presse et la communication du Saemss, Tamsir Bakhoum. Dame Mbodj plaide quant à lui pour l’accompagnement des écoles avec des infirmeries et des infirmiers. «A l’université, il y a un service sanitaire. Un petit hôpital pour les étudiants et un autre pour les professeurs de l’Ucad. Il y a un centre de santé pour le personnel de l’université qui fait des consultations externes », explique Ndongo Sarr. Il pense que si on juge nécessaire de le faire dans les universités, on devait pouvoir le faire dans les établissements moyens- secondaires. «C’est utile», a renchéri M. Sarr du Cusems qui ajoute que toutes les écoles doivent avoir des infirmeries avec toutes les commodités pour la simple raison qu’il y a un minimum de soins à prodiguer aux élèves.
A l’en croire, c’est dans les cordes de l’Etat qui semble demander l’impossible aux directeurs d’écoles après avoir drastiquement réduit les budgets des établissements jusqu’à 50% en 2012. Une situation qui est devenue pire au fil des années. « Prenons l’exemple du lycée Blaise Diagne qui avait un budget de 22 millions et qui, aujourd’hui, s’est retrouvé avec environ 6 millions sans compter les TVA», confie Ndongo Sarr selon qui le régime du président Macky Sall a un problème d’identification des priorités. Selon lui, surtout, on devrait restaurer les budgets des écoles. Dame Mbodj ne mâche pas ses mots. «On constate une fermeture progressive des infirmeries à cause de la réduction des budgets des établissements. La raison en est que le président Macky Sall n’accorde aucune priorité à l’école et à la santé. Il n’a aucun problème pour que ces infirmeries soient fermées aussi bien à l’intérieur du pays que dans les grandes agglomérations. Et c’est une logique de restrictions budgétaires qui est à l’origine de la fermeture de ces infirmeries», a-t-il martelé.
Le patron du Cusems invite le chef de l’Etat à donner des instructions fermes aux ministères de l’Education nationale et de la Santé pour que les écoles soient dotées d’infirmeries aux normes et fonctionnelles dans tous établissements scolaires ayant 2000 élèves ou plus. «On ne réclame aussi des véhicules qui coûtent 3 millions qui peuvent faire des évacuations quand des élèves ont besoin d’être transférés. Donc, nous voulons des infirmeries qui fonctionnent correctement et des ambulances, et que cela soit budgétisé», a-t-il plaidé.
«LE NOMBRE DE CAS AUGMENTE… MAIS, IL NE FAUT PAS PANIQUER…»
Le nombre de cas de covid-19 commence à grimper. Mais, pas de panique, rassure le Pr Seydi. La situation est loin d’être grave, a-t-il expliqué face à la presse ce mercredi
Le nombre de cas de covid-19 commence à grimper. Mais, pas de panique, rassure le Pr Seydi. La situation est loin d’être grave, a-t-il expliqué face à la presse ce mercredi.
«Il ne faut pas paniquer. Le nombre de cas augmente c’est vrai mais ce qui est important, c’est le nombre de cas graves et le nombre de décès. Vous voyez partout dans le monde on vous parle du nombre de cas, c’est vrai, mais ce qui s’est passé à New York au début, les morts dans les rues au Brésil, en France où on choisit qui traiter et qui ne pas traiter, on n’est pas dans cette situation. Donc il ne faut pas du tout installer la panique» a souligné le Pr Moussa Seydi. «Je vois aussi souvent les gens dire que la vaccination ne sert à rien contre Omicron. C’est absolument faux. C’est vrai que ça ne prévient pas l’infection, ça ne prévient pas les formes symptomatiques, ça ne réduit pas la transmission, mais c’est toujours efficace contre les formes graves et les décès. Donc il ne faut pas du tout partir de ce constat pour décourager les gens à se faire vacciner. J’insiste sur ce point fondamental. Parce que, de mon point de vue, la vaccination doit être au centre de toutes les mesures préventives si nous voulons revenir à une vie normale» a-t-il ajouté.
Ces régions en tête des cas de covid-19
Quatre-vingt-quinze pour cent des cas de coronavirus recensés au Sénégal l’ont été dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Fatick, Kaolack, Louga, SaintLouis et Ziguinchor, a indiqué, mercredi, la directrice générale de la Santé, Marie Khemesse Ngom Ndiaye. Elle a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse du Comité national de gestion des épidémies sur le bilan de la gestion de la pandémie de coronavirus au Sénégal. « La région de Dakar est en tête avec 66 % des cas, elle est suivie de Thiès avec 10,6 %, de Diourbel avec 4,4 %, de Saint-Louis avec 3,9 %, de Kaolack avec 3,5 %, de Ziguinchor avec 2,5 %, de Louga avec 2,3 %, et de Fatick avec 1,9 % », a-t-elle détaillé. Les six autres régions ne concentrent que 5 % des contaminations.
Selon la directive générale de la Santé, tous les variants du Covid-19 ont été présents au Sénégal. Depuis que le coronavirus a fait son apparition dans le pays, 74.672 cas ont été dénombrés, dont 72.422 guéris, indique le dernier bulletin quotidien du ministère de la Santé sur la pandémie qui a fait 1.890 morts sur l’étendue du territoire national. A ce jour, 359 personnes se font soigner de Covid-19 à domicile ou dans les Centres de traitement épidémiologique (CTE). Selon le dernier bulletin quotidien, 1.354.162 personnes se sont fait vacciner contre le Covid-19 au Sénégal.
POUR LE RESPECT DES ACCORDS SIGNES AVEC L’ETAT, LE SAEMS DANS LA RUE LE 12 JANVIER À THIÈS
Deux ans après la signature des accords en 2018, les enseignants du moyen secondaire enfourchent à nouveau la tunique de combat.
Arfang Saloum SANE Correspondant permanent à Rufisque |
Publication 30/12/2021
Le syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMS) est en ordre de bataille pour exiger le respect des accords signés par le gouvernement. En réunion d’évaluation des précédents plans d’actions hier mercredi à Rufisque, le bureau exécutif a annoncé la tenue d’une marche générale le 12 janvier prochain à Thiès suivie d’un mouvement d’humeur nationale.
Deux ans après la signature des accords en 2018, les enseignants du moyen secondaire enfourchent à nouveau la tunique de combat. Face au mutisme du gouvernement, le SAEMS annonce un nouveau plan d’actions pour exiger de la part du gouvernement l’apurement du protocole signé le 30 avril 2018. Une nouvelle stratégie en ce début d’année qu’ils comptent mettre en œuvre avec à la clé une série d’actions dont une marche générale ce 12 janvier à Thiès. « Nous allons vers l’organisation de marches nationales à travers toute l’étendue du territoire national. Il est obligatoire que le gouvernement apporte des réponses concrètes aux revendications des travailleurs notamment à la matérialisation de ces accords. Nous donnons rendez-vous à tous les enseignants dès la reprise des cours à la date du 12 janvier à la grande marche qui sera organisée à Thiès et qui sera la première étape d’une série de marches que nous allons organiser à travers toute l’étendue du territoire national », a annoncé El Hadji Malick Youm le secrétaire général national adjoint du syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal SAEMS.
A l’issue de ces travaux d’évaluation, ils comptent dérouler l’agenda proposé par le bureau exécutif national du SAEMS. Il est question concrètement de mettre fin aux lenteurs administratives et d’apporter une solution définitive et de la gestion des carrières. Il s’agit selon le second du secrétaire général Saourou Sène d’élever d’un cran la lutte syndicale pour amener le gouvernement à respecter les engagements que le gouvernement a souscrits. « Le niveau de matérialisation reste extrêmement faible. Ce qui est dommage c’est que le gouvernement n’a pas fait de propositions concrètes sur les revendications nodales. C’est un point de revendication indispensable mais qui jusque-là tous les ministères concernés ont annoncé leur incompétence et aucune réponse n’a été donnée par la présidence de la République », a-t-il renseigné interpellant à ce propos le Président de la République à qui tous les rapports ont été transmis.
En effet, depuis la signature des accords le 30 avril 2018, les enseignants disent avoir constaté un certain « immobilisme total » de la part du gouvernement. Un « silence coupable » qui démontre selon eux un manque de volonté de prendre en compte les préoccupations des enseignants du Sénégal. « Nous allons nous inscrire dans une logique de lutte syndicale et nous allons y rester jusqu’à obtenir gain de cause », a-t-il dit pour dénoncer l’attitude du gouvernement. Las d’attendre la matérialisation, les enseignements n’excluent pas de mettre en place d’autres stratégies de lutte. Outre la série de marches, ils comptent poursuivre le boycott des évaluations de fin d’année.
locales 2022, LA COUR SUPREME DEBOUTE LE PREFET DE MATAM ET RETABLIT LA LISTE YEWWI ASKAN WI
Djribril Ngom n’aura finalement pas réussi à faire invalider les listes de Yéwi Askan Wi à Matam. Après la Cour d’appel de Saint Louis, la Cour suprême vient de valider lesdites listes.
Djribril Ngom n’aura finalement pas réussi à faire invalider les listes de Yéwi Askan Wi à Matam. Après la Cour d’appel de Saint Louis, la Cour suprême vient de valider lesdites listes.
La Cour suprême a débouté le préfet de Matam. Elle vient de valider les listes de Yéwi Askan Wi. Celle-ci avaient été jugées forcloses lors du dépôt. Ce, après la fuite de leur mandataire Djibril Ngom qui a rejoint le parti présidentiel, l’Apr.
Mais, La Cour d’appel de Saint Louis, saisie d’un recours, avait jugé recevable les listes. Puis, le préfet de Matam avait déposé un recours au niveau de la Cour suprême. Mais, là aussi, il sera à nouveau désavoué, informe la Rfm.
«C’est un sentiment de satisfaction et de joie qui m’anime. Je me rends compte que tout n’est pas mauvais dans ce pays. Le Droit a été dit, nous avons été rétablis dans notre droit, le préjudicie est, cependant, immense, on a perdu énormément de temps», a indiqué Abdoulaye Bocoum, coordonnateur de Yéwi Askan Wi à Matam.
KEEMTAAN GI - ENTORSE JURIDIQUE
Comme ils ont été d’une grande subtilité juridique. Ils n’ont pas osé invalider la liste emportée par le voleur que le Chef avait reçu en son Palais. Pour se donner bonne conscience donc, et ne pas en rajouter au tourment du Chef, ils ont validé la liste du terroir dont le griot attitré réclame détenir le titre foncier. Un terroir où les gens du griot et du propriétaire du Tf ne feront qu’une bouchée de l’opposition. Rien à craindre de ce côté-là. Et si celui qui organise les élections a donné l’ordre avec insistance à ses subalternes de préfets et sous-préfets de se pourvoir en cassation, il a certainement une petite idée dans la tête s’agissant du scénario qui pourrait se jouer à Pikine et Kédougou. Sans se faire prier, donc, les prétendus Sages ont invalidé les listes de l’opposition dans ces localités. Pikine étant entrée en rébellion, il faudra se préparer à les voir en remettre une louche d’huile sur le feu, d’ici le 23 janvier prochain. N’aurait-il pas été plus sage de laisser toutes les listes concourir ? Mais avec le Chef, c’est toujours la logique de la soustraction comme avec son fameux parrainage. Il choisit toujours ses adversaires. Et puis, faut-il s’attendre à quelque chose de positif de la plus haute juridiction avec des papys à qui le Chef a octroyé une retraite en or ? On nous apprend d’ailleurs que, de 2012 à maintenant, la Cour suprême a rejeté quasiment tous les recours de l'opposition et ceux de certains agents à la tête de corps de contrôle. Si vous vous attendiez donc à que ces farceurs de juges valident les listes que l’organisateur des élections contestait avec virilité, c’est que vous êtes bien naïfs ! Il se dit que certaines listes rejetées étaient incomplètes. On aimerait bien savoir ce que ces Sages pensent de la liste de la ville sainte de Touba. S’ils ont fait une entorse pour la liste de la cité religieuse, ils pourraient bien le faire pour les listes de l’opposition au nom de la paix sociale et pour permettre aux citoyens de choisir en toute liberté le maire qu’ils veulent. Au lieu de quoi, ils ont choisi de plaire au Chef ! KACCOOR BI
LE TRIOMPHE DES «SOIXANTE-HUITARDS»
Rassurez-vous, il ne s’agit pas des étudiants qui avaient mené le fameux mouvement de contestation sociale du mois de Mai 1968 en France c’est-à-dire les Daniel Cohn Bendit et autres Alain Krivine sans compter notre défunt compatriote Oumar Blondin Diop. Non, il est question ici des magistrats qui bénéficient de la faveur — octroyée par le président de la République — d’aller à la retraite à 68 ans là où tous leurs autres collègues sont appelés à prendre leurs bagages dès 65 ans. Pour bénéficier de ce privilège — cette discrimination devrait-on dire —, il faut occuper certaines fonctions dans la magistrature c’est-à-dire siéger par exemple à la Cour suprême ou occuper des fonctions de chef de juridiction. Une discrimination contre laquelle se battent l’écrasante majorité des jeunes magistrats qui combattent vent debout une vieille-garde arc-boutée sur ses privilèges et ne voulant pour rien au monde perdre les fonctions qu’ils occupent et retomber dans la grande masse des « soixante-cinqards ». Par conséquent, le pouvoir ayant vu derrière le désaveu infligé par les cours d’appel aux préfets et sous-préfets qui avaient rejeté des listes de l’opposition une révolte des « soixante-cinqards », a instruit ses gens de l’administration territoriale à se pourvoir en cassation. Avec la certitude que les « soixante-huitards » leur donneraient raison au nom de la guerre qui les oppose à leurs jeunes collègues. Des jeunes collègues dont le plus turbulent, l’ancien président de l’UMS Souleymane Teliko, a été affecté à Tambacounda, curieux hasard, quelques petites semaines après que la cour d’appel de Thiès, où il était président de chambre, avait été l’une des premières à envoyer paître les préfets et sous-préfets ayant rejeté des listes de l’opposition. Magistrat lui-même, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, avait instruit ses subordonnés — dont la plupart ont refusé d’appliquer les décisions des cours d’appel — à se pourvoir en cassation. Bien joué ! Sans surprise, donc, les « soixante-huitards » ont désavoué leurs jeunes collègues pour plaire à celui qui leur adonné le privilège de partir à la retraite à soixante-huit ans. On ne pourra pas dire en tout cas qu’ils n’ont pas la reconnaissance du ventre, ces juges de la Cour suprême. Et tant pis si le pays s’embrase du fait de leurs décisions !
EN DIRECTION DES LOCALES 2022 L’APPEL D’AMADOU BA AUX POPULATIONS DES PARCELLES
Après avoir disparu de la circulation politique, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, a fait une réapparition au point de créer un embouteillage monstre. C’était hier nuit au siège de l’Apr dite « Maison du Parcellois » située à l’Unité 7 des Parcelles Assainies. Un siège que l’ancien argentier de l’Etat a retrouvé avec nostalgie. En effet, ils étaient très nombreux à répondre à l’appel d’Amadou Ba. Ordre du jour : mobiliser et réchauffer les troupes de la coalition de Benno Book Yakaar (Bby) en direction des prochaines élections locales de janvier 2022. « Comme l’a si bien recommandé le président de la République Macky Sall, je vous exhorte encore à soutenir la liste de la coalition de Bby dirigée par mon camarade Moussa Sy. Et surtout de voter massivement pour la commune Parcelles Assainies et la Ville de Dakar dirigée par Abdoulaye Diouf Sarr ». Tel est l’appel lancé aux populations des Parcelles assainies par l’ancien grand argentier de l’Etat.
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE LE DIPLOMATE MAMADOU NDIAYE NOUVEAU CHEF DU SERVICE DU PROTOCOLE
La Présidence de la République a un nouveau chef de Protocole. Le Conseiller des Affaires étrangères Mamadou Ndiaye a été nommé, hier en Conseil des ministres, chef du Service du Protocole de la Présidence de la République, en remplacement de Cheikh Amadou Tidiane Sal, appelé à d’autres fonctions. ’’Monsieur Mamadou Ndiaye, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde 510 604/F, précédemment Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République populaire de Chine, est nommé Ambassadeur, chef du Service du Protocole de la Présidence de la République, en remplacement de Monsieur Cheikh Amadou Tidiane Sal, appelé à d’autres fonctions’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres. L’Ambassadeur Cheikh Amadou Tidiane Sal avait été nommé chef du Protocole de la Présidence de la République par décret en date du 28 septembre 2018 après le décès de Bruno Diatta qui avait occupé cette fonction sous les présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. AUTRES MESURES INDIVIDUELLES Le capitaine de Vaisseau Ibrahima DIAW, matricule de solde 409 580/P, est nommé Directeur de la Protection et de la Surveillance des Pêches en remplacement du Capitaine de Vaisseau Mamadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions. Madame Sophie DIALLO, Gestionnaire, titulaire d’un Diplôme de Maitrise en Administration publique, est nommée Secrétaire général de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER).
TER MACKY SALL EN APPELLE UNE APPROPRIATION PAR LES POPULATIONS
Restons avec le Conseil des ministres d’hier pour dire que le président a renouvelé son invite d’appropriation du TER lancé ce 27 décembre aux populations et aux usagers. Le Président de la République a rappelé que le TER est une infrastructure réalisée pour accélérer la modernisation des transports terrestres et améliorer le bien-être des populations. C’est pourquoi il a demandé aux populations et usagers des localités desservies de s’approprier ce nouveau moyen moderne de transport public qui va améliorer significativement la circulation des personnes (115.000 par jour) sur le trajet Dakar-Diamniadio et développer l’activité économique, sociale et culturelle de la capitale et ses environs. Le chef de l’Etat a invité le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, en rapport avec l’APIX, la SENTER et la SETER (l’exploitant), à poursuivre la sensibilisation adéquate des populations sur (i) le mode et les conditions d’exploitation et d’entretien du TER ; (ii) le système de tarification appliqué avec une subvention notable du Gouvernement. Le Chef de l’Etat demande, par ailleurs, au Gouvernement, au Ministre des Finances et du Budget, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et au Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de veiller à la mobilisation effective des financements requis pour la réalisation, dans les délais indiqués, de l’axe du TER, Diamniadio-AIBD (sur 19 km).
CRISE A LA SAR MACKY SALL RAPPELLE À L’ORDRE À TOUT LE MONDE
Sans donner l’impression d’une mise en demeure aux représentants de l’Etat (qui détient à travers Petrosen Holding Sa 46 % des actions de l’entreprise) ou autres membres du Conseil d’administration notamment Locafrique (34 %), Itoc Sa (5 %), Total energies marketing Sénégal Sa (6,82 %) et Sahara energy ressources limited (8,18%), le chef de l’Etat a estimé hier que la pérennité de la Société africaine de raffinage ne saurait être mise en jeu. « Sur la problématique du renforcement de la supervision de l’Etat sur les secteurs stratégiques et les entreprises du secteur parapublic, le Président de la République invite le Gouvernement, à consolider le maintien, la viabilité (technique, industrielle et financière), ainsi que la pérennité de la Société Africaine de Raffinage (SAR) pour garantir notre souveraineté stratégique sur le sous-secteur des hydrocarbures. Dans un cadre général, le Chef de l’Etat rappelle aux membres du Gouvernement que pour toute entreprise du secteur parapublic, la validation par ses soins des options stratégiques projetées est un impératif avant la mise en œuvre d’une décision quelconque » a-t-il indiqué clairement. Avant d’ajouter : « les Présidents de Conseils d’Administration et les représentants de l’Etat dans lesdits conseils doivent toujours avoir un mandat validé des tutelles (technique et financière) à travers les pré conseils planifiés et présidés systématiquement par les ministres de tutelle technique ».
LE PROFESSEUR MBAYE THIAM EN SOUTIEN À L’ENSEIGNANTE DE KOLDA
L’enseignante de Kolda relevée de ses fonctions pour avoir posté une vidéo de sa misérable salle de classe sur les réseaux sociaux peut compter sur le soutien du professeur Mbaye Thiam. L’éminent professeur à l’Université Cheikh Anta Diop s’est exprimé sur sa page Facebook pour dénoncer l’injustice subie par l’enseignante. « Je viens de voir les images postées par l'institutrice Mme Diatta qui lui auraient valu d'être relevée de ses fonctions. J'espère que la mesure de sanction n'est pas appliquée à cette enseignante », écrit-il. Selon le professeur émérite, cette sanction ne signifierait rien d'autre qu'une fuite en avant de l'Autorité pour faire de cette enseignante un bouc émissaire. « Aucun Sénégalais, aucun enseignant ne saurait être indifférent à la malheureuse situation de ces jeunes élèves à l'avenir hypothéqué par de telles conditions d'apprentissage, encore moins au sort qu'on veut faire subir à cette dame. Mobilisation nationale enseignante en faveur de Mme Diatta, plus victime que coupable », a conclu le Professeur Thiam.
SEN EAU CONTINUE D’ÉGORGER
A ce rythme, les Sénégalais seront à la merci de la société française Sen Eau. Les abonnés n’ont pas fini de se plaindre des factures qui sont passées du double au triple voire plus, et voilà que la société en rajoute. Pendant que beaucoup de clients cherchaient à bénéficier d’un moratoire, voilà que la société s’amuse à mettre un couteau à la gorge de ces malheureux. Alors que la date d’échéance des dernières factures était fixée au 13 décembre de ce mois, les clients ont reçu une autre facture à solder avant le 13 du mois de janvier 2022. Un véritable casse-tête pour des ménages qui n’ont pas encore fini de payer la facture de décembre. De bimestre, le paiement devient ainsi mensuel. A ce rythme, les clients seront très éprouvés et à la merci des Toubab.
LA SENELEC ÉGALEMENT
A n’en point douter, l’année 2022 débute mal pour les consommateurs. En effet, il n’y a pas que la Sen Eau à tenir en laisse ses clients. La Senelec également s’illustre dans ce registre. Passe que les factures soient en hausse. Mais ce qu’elle fait ressemble à une torture psychologique. En effet, des clients ont été surpris de recevoir, hier mercredi 29 décembre, des factures dont la date d’échéance est fixée au … 07 janvier 2022. Et vous aurez beau appeler les services de la Senelec pour obtenir des explications par rapport à ces factures représentant un triste cadeau de Noël, personne ne vous répondra. Ce qui est également valable au niveau de la Sen Eau. Dix jours pour trouver du fric ou se voir priver d’électricité ou d’eau. Janvier sera assurément très difficile pour les ménages qui seront entre l’enclume de Sen Eau et le marteau de la Senelec.
LIVERPOOL PRÉPARE DÉJÀ L'APRÈS SADIO MANÉ
La Coupe d’Afrique des Nations qui se joue du 9 janvier au 6 février prochain pourrait précipiter le départ de Sadio Mané de son club de Liverpool avec lequel il est en contrat jusqu'en juin 2023.
Sous contrat avec Liverpool jusqu’en juin 2023, Sadio Mané est sans doute en train de livrer sa dernière saison avec les Reds. Malgré son début de saison jugé excellent du côté du club anglais, l'éventualité d'un départ est déjà envisagé. D’après les informations du Daily Mail, Liverpool a l’objectif de trouver un joueur capable de pallier aux absences de Sadio Mané et Mohamed Salah de janvier à février, pendant la Coupe d’Afrique des Nations.
La Coupe d’Afrique des Nations qui se joue du 9 janvier au 6 février prochain pourrait précipiter le départ de Sadio Mané de son club de Liverpool avec lequel il est en contrat jusqu'en juin 2023. Malgré l’excellent début de saison de l'attaquant sénégalais, Liverpool envisage de trouver un joueur capable de pallier aux absences de Sadio Mané et Mohamed Salah de janvier à février, pendant la compétition au Cameroun.
Si les Reds gardent un œil sur l'autre international sénégalais, Ismaïla Sarr, c'est cependant l’ailier colombien Luis Diaz qui serait, selon le tabloïd britannique du Daily mail, la principale cible. Si Sadio Mané ne prolonge pas son bail, il pourrait être sur le marché. En plus des clubs anglais comme Tottenham et Arsenal, un club comme le Real de Madrid aurait des vues sur le Ballon d'or sénégalais. En attendant, Sadio Mané est fortement attendu dans le groupe de Aliou Cissé qui a effectué ce mercredi sa deuxième séance d'entraînement sans les joueurs évoluant en Angleterre.
Sadio Mané prendra part pour la quatrième fois à une Coupe d'Afrique des nations avec à la clé une finale disputée 2021. Pour le rendez-vous au Cameroun, il endossera encore le statut de leader technique des Lions du Sénégal.
Arrivé en 2012, l'enfant de Bambali totalise 26 buts en équipe nationale. Il est actuellement le deuxième meilleur buteur de l’équipe nationale derrière Henry Camara qui en compte 31 buts. Il est donc parti pour battre le record de l'ancien ailier des Lions. Mais la grande ambition du moment sera de soulever, au soir du 6 février 2022 le trophée continental que tout un peuple attend.
SAINT-LOUIS : POUR LUTTER CONTRE LA VIOLENCE ET LE HARCÈLEMENT AU TRAVAIL
Le RENAFES plaide pour la ratification et l'application de la Convention 190
Le Réseau National des Femmes Syndicalistes du Sénégal de la Coalition des Centrales Syndicales du Sénégal (RENAFES) affilié à la Confédération Syndicale Internationale plaide pour la ratification et l'application de la Convention 190 et la recommandation 206 sur l'élimination de la violence et du harcèlement au travail. Ses membres étaient hier, mercredi 29 décembre à Saint-Louis dans le cadre de leur campagne de sensibilisation et de vulgarisation de cette Convention. L'objectif est de lutter contre ces formes de maltraitance dont sont victimes les travailleurs particulièrement ceux en situation de vulnérabilité.
La violence et le harcèlement contre les hommes et les femmes au travail sont un problème qui affecte l’ensemble de la planète et portent atteinte à la dignité de millions de personnes. Ils sont présents sur tous les lieux de travail, et affectent non seulement les victimes et les entreprises mais aussi leur entourage et la société toute entière. Ils constituent une menace pour la santé et le bienêtre de tous, et sont sources d’inégalité, de discrimination, de stigmatisation et de conflit sur le lieu de travail.
La violence et le harcèlement touchent plus particulièrement les travailleurs en situation de vulnérabilité: ceux qui ont des emplois précaires et qui ne bénéficient pas des droits au travail tels que la liberté syndicale et la négociation collective. Ce sont toutes ces raisons qui justifient la tournée nationale initiée par le Réseau National des Femmes Syndicalistes du Sénégal de la Coalition des Centrales Syndicales du Sénégal (RENAFES).
Après les localités de Kaolack, Ziguinchor, et Tambacounda, c'était autour cette fois-ci de Saint-Louis d'abriter cette rencontre de sensibilisation et de vulgarisation de la Convention 190 sur la lutte contre la violence et le harcèlement au travail. L’objectif principal est que les membres du RENAFES mènent une campagne de sensibilisation et de plaidoyer pour la ratification de la Convention n°190 sur la lutte contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail à travers quatre foras régionaux auprès des organisations syndicales de base.
En effet, les foras régionaux ont pour objectifs spécifiques de permettre aux participants de prendre connaissance de la Convention n°190 et la recommandation n°206 pour l’élimination de la violence et du harcèlement au travail ; d'échanger sur la violence et le harcèlement au travail dans leur environnement spécifique ; mais aussi de collecter des bonnes pratiques des syndicats de base dans la lutte contre la violence et le harcèlement au travail.