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18 mai 2025
LA FEUILLE DE ROUTE TRIENNALE DU DR ABDOURAHMANE DIOUF
Au-delà du projet de budget 2025 du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) de 2025, il a surtout pris date pour une feuille de route triennale 2025, 2026 et 2027.
Enseignement supérieur de 2025 à 2027 - La population estudiantine frôle les 300.000 inscrits et répartis entre les établissements publics et privés
Le Dr Abdourahamane Diouf ne s’est pas contenté, hier, de se limiter à la présentation de la carte universitaire aux députés membres de la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire élargie à celle de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. Mais au-delà du projet de budget 2025 du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) de 2025, il a surtout pris date pour une feuille de route triennale 2025, 2026 et 2027.
Doté de compétences techniques multiples, Dr Abdourahamane Diouf continue d’impressionner son monde. L’homme a réussi en si peu de temps à arriver à une totale maitrise de son département qu’est le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri). Face à un discours convaincant du ministre Abdourahmane Diouf, les députés de Commission des Finances et du Contrôle budgétaire élargie à celle de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs n’ont aucune peine pour valider le budget de l’Enseignement supérieur. En effet, les députés de la Commission disposent désormais des outils de compréhension et d’adhésion de la vision du système universitaire voulu par le président Diomaye et mis en application par Dr Abdourahmane Diouf.
2496 enseignants-chercheurs et 286.169 étudiants.
En 2024, la carte universitaire du Sénégal compte 2496 enseignants-chercheurs, 286.169 étudiants répartis entre les établissements d’enseignement publics et privés. Les étudiants sont majoritairement dans les établissements d’enseignement supérieur publics, où ils constituent une population de 198 009 soit 69,2% de l’effectif total. Dans le public, le ministre explique aux députés, que le cycle licence mobilise 82,20% des effectifs, le Master 14,23% et le Doctorat 3,57%. Le Sénégal dispose de neuf (9) universités publiques y compris l’Université Rose Dieng France Sénégal (URDFS), de six (6) Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP) et de deux Écoles d’ingénieurs à savoir l’École Polytechnique de Thiès (EPT) et l’École nationale supérieure d’Agriculture (ENSA). Toutefois souligne Dr Abdourhamane Diouf, il faut préciser que les universités comprennent en leur sein, des écoles d’ingénieurs comme, l’Ecole supérieure Polytechnique (ESP) à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et l’Institut Polytechnique de Saint Louis (IPSL) à l’Université Gaston Berger (UGB), entres autres exemples, et de deux cent quarante-trois (243) établissements privés d’enseignement supérieur. Les projections annoncent une croissance continue des effectifs, ce d’autant que les taux de réussite au baccalauréat s’améliorent, entrainant une augmentation des effectifs des bacheliers. Ce taux a atteint en 2024, 50,50% soit 78 246 bacheliers dont 9 481 avec une mention. Grace aux dispositifs mis en place, tous les bacheliers inscrits sur la plateforme Campusen ont reçu une proposition d’orientation au plus tard en octobre dernier soit trois mois après la publication des résultats du Bac. « Ceci est une performance à saluer quand on sait que ces dernières années certains bacheliers recevaient des propositions d’orientation plusieurs mois après la publication des résultats du Bac » explique Dr Abdourahmane Diouf.
Les défis majeurs de l’enseignement supérieur
Devant les députés de la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire élargie à celle de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, le ministre a listé des défis majeurs comme une meilleure universalisation de l’accès, une amélioration des performances dans la gouvernance et le pilotage du système notamment avec la prise de décision basée sur des données probantes, une meilleure garantie d’une assurance-qualité des curricula et programmes proposés, une meilleure exploitation des partenariats et de la coopération dansle domaine de l’éducation et de la formation, une résorption du déficit en moyens humains et infrastructurels. Pour faire face à ces difficultés, plusieurs rencontres avec les acteurs du sous-secteur ont été tenues pour apporter des réponses aux problèmes dans nos universités. Elles ont abouti entre autres à l’adoption d’une feuille de route pour la stabilisation de l’année académique, l’orientation précoce des nouveaux bacheliers, la validation de l’évaluation du système Licence-Master-Doctorat, etc. « Même si nous avons noté quelques remous au niveau de l’UASZ le mois dernier, nous nous sommes résolument inscrits dans une démarche de pacification de l’espace universitaire en offrant des cadres d’un dialogue sincère et inclusif lors de rencontres tenues avec les principaux acteurs à savoir les représentants des étudiants, le personnel d’enseignement et de recherche (PER) et le personnel administratif, technique et de service (PATS). Conformément à la nouvelle vision d’orientation du Sénégal déclinée dans l’Agenda national de transformation Sénégal 2050, le pays est résolument tourné vers la prise en charge des difficultés rencontrées dans le déroulement des activités pédagogiques et l’accompagnement des étudiants avec les œuvres sociales. Sur instruction du Président de la République Son Excellence Mr Bassirou Diomaye Diakhar Faye, bientôt sera lancé l’Agenda national de Transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANTESRI). Il se veut inclusif car impliquera les acteurs du monde universitaire et au-delà, pour permettre un alignement et une articulation des priorités de l’ESRI aux 8 Pôles économiques de la nouvelle vision Sénégal 2050 » indique le ministre de l’Enseignement supérieur.
Programme triennal 2025-2027
Pour mettre en œuvre les activités prévues en 2025, 2026 et 2027, le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a défini les trois (03) programmes suivants : - Éducation supérieure : 161 milliards 358 941 600 FCFA ; - Œuvres sociales universitaires 140 milliards 004 338 487 FCFA : - Pilotage, gestion et Coordination administrative 7 milliards 172 291 647 FCFA. Le Budget 2025 du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est passé de trois cent trois milliards quatre cent trente et un millions huit cent quinze mille deux cent vingt-neuf (303 431 815 229) FCFA en 2024, à trois cent huit milliards cinq cent trente-cinq millions cinq cent soixante-onze mille sept cent trente-quatre (308 535 571 734) FCFA en 2025,soit une hausse de Cinq milliards cent trois mille sept cent cinquante-six mille cinq cent cinq (5 103 756 505) FCFA en valeur absolu et 1,65% en valeur relative. Les ressources allouées serviront à la mise en œuvre d’un ensemble d’actions prioritaires déclinées dans le plan opérationnel 2025.
Par Mohamad El Bachir SY
POURQUOI UN NOUVEAU PROCES S’IMPOSE D’URGENCE
L’urgence de la réouverture d’un nouveau procès est posée à la lumière de faits nouveaux pour, enfin, rendre justice au président Mamadou Dia et ses quatre ministres : Ibrahima Sarr, Valdiodio Ndiaye, Joseph Mbaye et Alioune Sall.
17 Décembre 1962 - 17 Décembre 2024, et le digne peuple Sénégalais, a en mémoire, qu’au cœur de l'histoire politique sénégalaise, le procès de Mamadou Dia, ancien président du conseil du gouvernement et quatre de ses compagnons, dignes fils du Sénégal ; demeure une énigme douloureuse. Depuis l’indépendance proclamée en 1960, cette figure inoubliable du socialisme africain a été le protagoniste d'un affrontement qui, bien que souvent minimisé, a laissé des cicatrices profondes dans la mémoire collective du pays. En ce moment de réflexion sur les injustices du passé, il est impératif de redéfinir notre compréhension de cet événement, non seulement comme un tournant politique, mais aussi comme une tragédie humaine. Depuis l’aube de l’indépendance, cette figure centrale du socialisme africain a été au cœur d’un affrontement qui transcende les simples rivalités politiques, révélant les ramifications profondes des enjeux de pouvoir, de nationalisme et d’identité collective. Alors que le Sénégal s’engage dans une introspection critique sur ses cicatrices historiques, la nécessité d’une réévaluation de cette affaire se fait d’autant plus pressante.
Dans le contexte tumultueux de l’indépendance, Mamadou Dia et Léopold Sédar Senghor, bien que alliés au départ, incarnent deux visions divergentes de la gouvernance. Mamadou Dia, pragmatique et économiste avisé, aspire à ériger un État moderne, tandis que Senghor, poète et visionnaire, privilégie une approche plus culturelle et humaniste. Cette dualité, bien que complémentaire, aboutit rapidement à un clivage insurmontable, exacerbant les tensions au sein de l’Union Progressiste Sénégalaise. Le 18 décembre 1962, la motion de censure orchestrée par 41 députés illustre non seulement l’intensification des luttes internes, mais également la volonté d’un pouvoir central de maintenir une hégémonie autoritaire.
Le procès de Mamadou Dia est inextricablement lié aux manipulations médiatiques qui ont façonné la perception publique de cette crise. À une époque où Radio-Dakar constituait l’épine dorsale de l’information, le contrôle de cette plateforme par le régime senghorien s’est révélé décisif. Les manœuvres orchestrées pour étouffer la voix de Mamadou Dia, alliées à un traitement biaisé des événements, soulignent l’utilisation insidieuse de la propagande comme instrument de domination. Le silence qui a entouré son arrestation et son procès témoigne d’une stratégie délibérée visant à désarmer toute opposition et à effacer les traces d’une contestation légitime.
L’appel à une révision du procès de Mamadou Dia émerge comme une nécessité fondamentale, non seulement pour rétablir la justice à l’égard d’un homme injustement condamné, mais également pour interroger les fondements mêmes de notre démocratie naissante. Ce processus de réévaluation doit être envisagé comme un acte de réconciliation, un pas vers une meilleure compréhension des enjeux politiques et des responsabilités historiques. La reconnaissance des erreurs du passé est essentielle pour instaurer un climat de confiance et de dialogue, permettant ainsi au Sénégal d’avancer sur la voie d’une gouvernance éclairée.
L’héritage de Mamadou Dia, souvent obscurci par les récits dominants, mérite d’être redéfini à la lumière des faits et des vérités historiques. Les conflits politiques ne sauraient justifier l’effacement des droits humains ni la négation de la dignité d’un leader qui a œuvré sans relâche pour le bien-être de son peuple. En scrutant cette période cruciale, il convient de rappeler que la quête de vérité et de justice est indissociable de l’édification d’une nation véritablement démocratique.
La réhabilitation de Mamadou Dia transcende le simple cadre de la justice individuelle, elle incarne une quête collective pour une reconnaissance des injustices passées. Dans un Sénégal confronté à de nouveaux défis politiques et sociaux, cette réflexion sur les erreurs du passé peut fournir des enseignements cruciaux pour la construction d’un avenir inclusif et équitable. La mémoire de ceux qui ont lutté pour l’indépendance ne doit pas se limiter à un hommage symbolique, mais se transformer en une impulsion pour une gouvernance responsable et respectueuse des droits de tous. Ainsi, le Sénégal, en confrontant son histoire, peut véritablement s’engager sur la voie de la réconciliation et de la prospérité partagée.
Par El Hadji Cheikh Ibra Faye
LE GRAND MAODO, CE GRAND COMMIS DE L’ETAT...
Le 17 décembre 1962 se brisait une vieille amitié entre le Président Senghor et le Président du Conseil d'alors, Mamadou Dia. Une dualité s'installa au sommet de l'État entre les deux têtes de l'exécutif Sénégalais .....
Le 17 décembre 1962 se brisait une vieille amitié entre le Président Senghor et le Président du Conseil d'alors, Mamadou Dia. Une dualité s'installa au sommet de l'État entre les deux têtes de l'exécutif Sénégalais, un divorce idéologique et une divergence d'approche sembleraient être la cause des fameux événements de décembre 1962.
Il s'en suivra une motion de censure qui fera tomber le gouvernement du président Mamadou Dia et ce dernier sera déporté puis emprisonné à Kédougou avec ses co-accusés (Valdiodio Ndiaye, Alioune Tall, Joseph Mbaye, Ibrahima Sarr, Boubacar Obèye Diop) du fameux "coup d'État". Ils resteront derrières les barreaux pendant 12 ans (1962-1974). Ils en sortiront en 1974 à la faveur du multipartisme contrôlé avec quatre courants de pensée idéologique: le Socialisme (Léopold Sédar Senghor), le Libéralisme (Abdoulaye Wade), le Communisme (Majmouth Diop) et le Nationalisme (Cheikh Anta Diop).
Depuis lors, le Sénégal se tourna résolument vers le régime présidentiel avec la restauration du poste du premier ministre le 26 février 1970 avec à sa tête le Président Abdou Diouf (1970-1980). Le grand Maodo demanda en vain la réouverture de son procès. Mais sa demande ne trouvera pas un écho favorable auprès des autorités judiciaires.
Ce grand commis de l'État s'éclipsa le 25 janvier 2010 à l'âge de 99 ans. Le Building Administratif, où il a longtemps servi de 1958 à 1962 avec déférence, porte désormais son nom, en guise d'hommage et de reconnaissance à l'endroit de ce grand Serviteur de la République.
LA CAF OUVRE UN NOUVEAU SIEGE A MARRAKECH
La Confédération africaine de football (CAF) a ouvert un nouveau siège à Marrakech, dédié au développement du football africain. L’annonce officielle a été faite lundi en marge d’une réunion du comité exécutif et des présidents des 54 fédérations membres
La Confédération africaine de football (CAF) a ouvert un nouveau siège à Marrakech, dédié au développement du football africain.
L’annonce officielle de l’ouverture du nouveau siège de la CAF au Maroc a été faite lundi en marge d’une réunion du comité exécutif et des présidents des 54 fédérations membres.
Ces rencontres se sont tenues en amont de la cérémonie des CAF Awards ce lundi soir à Marrakech, en présence de la majorité des présidents des associations continentales. Pour rappel, lors de cette soirée, Ademola Lookman, l’attaquant du Nigéria et de l’Atalanta Bergame, a été sacré Joueur africain de l’année 2024.
Dans le même temps, chez les femmes, la Zambienne Barbra Banda an mis fin au règne de trois ans de la Nigériane Asisat Oshoala en tant que Joueuse africaine de l’année.
Presque tous les présidents des associations continentales étaient présents, même si le président fédéral algérien Walid Saadi devrait être absent.
Le nouveau siège de Marrakech devrait contribuer à la poursuite de la croissance du football africain, notamment dans les domaines organisationnel et sportif.
La CAF a pris une mesure stratégique pour étendre davantage son influence et son soutien sur le continent.
Le Maroc s’est imposé comme un modèle en matière d’infrastructures footballistiques en Afrique, disposant de stades modernes qui répondent aux normes internationales, comme le complexe Mohammed V à Casablanca, le Grand Stade de Marrakech et le stade Adrar à Agadir. L’Académie Mohammed VI de football , situé à Salé, est une référence continentale avec des installations de pointe dédiées à la formation, à la préparation des équipes et à la médecine sportive
LA MAIRIE DE DAKAR DÉNONCE L’ABUS DE POUVOIR DU PRÉFET ET APPELLE À LA DÉFENSE DES DROITS DÉMOCRATIQUES
Aïda Niang, adjointe au maire de Dakar, était l’invitée de l’émission «Salaam Sénégal» de Radio Sénégal. Elle a exprimé ses préoccupations concernant la situation politique actuelle. Elle a commencé par signaler son incompréhension face aux événements....
Aïda Niang, adjointe au maire de Dakar, était l’invitée de l’émission « Salaam Sénégal » de Radio Sénégal. Elle a exprimé ses préoccupations concernant la situation politique actuelle. Elle a commencé par signaler son incompréhension face aux événements récents, en particulier l’intervention du préfet qui a fait une interprétation très personnelle de l’article 277 du code électoral.
Elle a expliqué que ce vendredi, une réunion du bureau municipal était prévue, mais que les forces de l’ordre ont empêché sa tenue. Aïda Niang a fermement affirmé que le bureau municipal n’est pas dans l’obligation d’informer le préfet sur ses réunions, qualifiant cette intervention d’abus de pouvoir. Elle a exprimé sa confiance dans le recours juridique que leur équipe a déposé, convaincue que la justice tranchera en faveur de leur cause.
Dans son discours, Aïda Niang a également rassuré sur la situation au sein de la mairie de Dakar, qui fonctionne normalement malgré les tensions. Elle a souligné que la délégation spéciale n’a pas de légitimité dans ce contexte, rappelant qu’il existe un processus à suivre pour sa mise en place. Elle a mentionné que le suppléant de Barthélémy Dias a pris les rênes de la mairie depuis ces événements, et que ce dernier a su apporter un bilan satisfaisant depuis son arrivée.
Aïda Niang a mis en avant le caractère démocratique du pays, soulignant l’importance du respect des droits de chacun. Elle a également noté que le conseil constitutionnel, en acceptant le dossier de candidature de Barthélémy Dias, a tranché la question du droit de ce dernier à exercer ses fonctions. Au-delà des textes législatifs, elle a insisté sur la nécessité de comprendre que chacun a le droit de s’opposer, affirmant ainsi sa volonté de défendre les valeurs démocratiques.
LE RETRAIT DU BURKINA FASO, DU MALI ET DU NIGER ACTE EN JANVIER 2025
La commission de la structure sous régionale a acté leur souhait, ce dimanche, dans un communiqué marquant la fin de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, tenue à Abuja.
C’est désormais officiel. Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ne vont plus faire partie de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à partir de janvier 2025. La commission de la structure sous régionale a acté leur souhait, ce dimanche, dans un communiqué marquant la fin de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, tenue à Abuja.
Depuis plus d’un an, le Burkina Faso, le Niger et le Mali avaient fait part de leur souhait de quitter la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à laquelle ils appartenaient. Hier, l’organisation sous régionale a acté cette décision prise par ces trois pays désormais membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Dans un document marquant la fin de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, les pays membres de la CEDEAO ont donné le feu vert à ces trois pays, qui vont désormais sortir de l’espace communautaire à partir du 25 janvier 2024. ‘’La Conférence des chefs d’État et de Gouvernement prend acte que conformément aux dispositions de l’article 91 du Traité révisé de la CEDAO, les trois pays cesseront officiellement d’être membres de la CEDEAO à compter du 29 janvier 2025’’, a déclaré à la presse Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la CEDEAO. Cela implique, selon lui, qu’une période transitoire de six mois va s’ouvrir à partir du retrait officiel de ces trois pays pour gérer la situation des salariés contractuels de la CEDEAO originaire de ces trois pays, préparer le déménagement des différentes agences communautaires dont les sièges sont situés dans ces trois Etats membres fondateurs de la communauté ouest-africaine. Il s’agit aussi, en même temps, de laisser la porte ouverte à un éventuel retour du Mali, du Niger et du Burkina Faso dans la CEDEAO d’ici au 30 juillet 2025 ou à défaut de définir les modalités du retrait et d’explorer de nouveaux cadres de coopération. M. Touray a dans le même temps déclaré que sa commission a été également instruite de lancer les formalités de retrait après la date limite du 29 janvier prochain.
La veille, samedi, les trois pays concernés par ce retrait, et désormais regroupés au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ont rendu public un communiqué dans lequel ils garantissent la libre circulation des ressortissants de pays membres de la CEDEAO.
Taux de croissance et monnaie unique
Au titre de la performance économique, la Conférence des Présidents a pris note du taux de croissance économique de 3,8% attendu pour 2024, par rapport à celui de 3,6% enregistré en 2023. Elle a également salué la réduction des déficits budgétaire et du compte courant, ainsi que le renforcement du taux de couverture des importations de biens et services par les réserves extérieures brutes dans l’espace CEDEAO.
Toutefois, les Chefs d’État ont exprimé leur préoccupation face à la persistance des pressions inflationnistes ainsi qu’à l’augmentation du taux d’endettement public des Etats membres de la CEDEAO.
La Conférence exhorte les États membres à accélérer les réformes économiques, politiques et stratégiques et à poursuivre la diversification économique par le biais de sources de revenus multiples, en élargissant la gamme des secteurs et des marchés pour des fondations économiques plus solides et plus stables, nécessaires pour soutenir la convergence régionale requise pour la monnaie unique de la CEDEAO.
Sur la monnaie unique de la CEDEAO, la Conférence a félicité le Comité de Haut Niveau sur les Modalités Pratiques pour le lancement de l’ECO pour le travail accompli et pour les importants consensus auxquels ils sont parvenus dans le cadre de la mise en œuvre des instructions de sa 65ème Session ordinaire.
Le Sommet a adopté les critères proposés par le Comité de Haut Niveau Final pour la sélection des Etats membres candidats actuels ou futurs au lancement de l’ECO. Il instruit la Commission, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO) d’assurer l’intégration de ces critères dans le Protocole portant l’Accord de l’Union monétaire de la CEDEAO.
La Conférence a endossé les propositions du Comité de Haut Niveau relatives aux coûts, aux sources et aux modalités de financement de la mise en œuvre des réformes et des institutions nécessaires au lancement de l’ECO. Elle a exhorté les Banques Centrales et les États membres à prendre des mesures nécessaires pour le paiement de leurs contributions financières pour l’opérationnalisation desdites institutions dès que la décision sur la date effective de lancement de la monnaie unique de la CEDEAO est prise.
Les Chefs d’Etats exhortent le Comité de Haut Niveau, en collaboration avec la Commission, à intensifier ses efforts en vue d’assurer le respect des délais impartis pour la mise en place et l’opérationnalisation des institutions nécessaires au lancement de l’ECO.
L’APIX AU CŒUR DE LA TRANSFORMATION ÉCONOMIQUE DU SÉNÉGAL
Dans un entretien exclusif accordé au magazine Forbes Afrique, Bakary Séga Bathily, directeur général de l'APIX, revient sur le rôle stratégique de l’agence dans le développement économique du Sénégal.
Dans un entretien exclusif accordé au magazine Forbes Afrique, Bakary Séga Bathily, directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux du Sénégal (APIX), revient sur le rôle stratégique de l’agence dans le développement économique du Sénégal. Nommé à la tête de l’APIX depuis le 13 mai 2024, ce spécialiste en management de projets, profondément ancré dans l’histoire de cette institution, détaille les axes prioritaires de l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 » et les réformes nécessaires pour dynamiser l’investissement direct étranger (IDE) et renforcer les partenariats stratégiques avec le secteur privé local.
Sous l’impulsion du Président Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal a lancé le 14 octobre 2024 l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 ». Ce référentiel repose sur quatre axes stratégiques : Économie compétitive, capital humain de qualité et équité sociale, aménagement et développement durable, bonne gouvernance et engagement africain.
Ces piliers visent à faire du Sénégal un État souverain et prospère, en répondant aux grands défis du moment. Parmi eux figurent le développement d’un modèle économique endogène, la promotion de l’innovation technologique et la bonne gouvernance.
« APIX joue un rôle central dans la mise en œuvre de cet agenda, en formulant des réformes pour améliorer le cadre des affaires, accompagner le secteur privé local et attirer davantage d’investissements étrangers », explique Bakary Séga Bathily.
L’une des initiatives phares pilotées par l’APIX est la création des Zones Aménagées pour l’Investissement (ZAI). Ces zones visent à soutenir les petites entreprises agricoles, commerciales et industrielles en leur garantissant un accès au foncier sécurisé.
« Les ZAI seront des fers de lance pour une économie sénégalaise endogène et souveraine », précise M. Bathily. Ces zones, développées en partenariat avec l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), favoriseront la création d’emplois locaux et l’exploitation des potentialités économiques des différentes régions.
L’APIX met également l’accent sur des réformes clés pour dynamiser l’investissement. Parmi elles : La révision du code des investissements pour intégrer les orientations stratégiques de « Sénégal 2050 ». La mise à jour de la loi sur le contenu local afin de mieux encadrer les partenariats avec les entreprises nationales. L’opérationnalisation des partenariats public-privé (PPP) pour financer de grands projets. L’amélioration du code du travail pour attirer davantage d’investisseurs.
Ces réformes, combinées à des initiatives comme le Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Territoires et des Entreprises (PACTE), offriront un cadre de dialogue renforcé entre l’État et le secteur privé.
APIX continue de jouer un rôle de premier plan dans les grands projets d’infrastructure du pays, notamment le Train Express Régional (TER) et les zones économiques spéciales (ZES).
En parallèle, une stratégie spécifique est en cours de finalisation pour promouvoir les opportunités dans le secteur des hydrocarbures, considéré comme un moteur de croissance à haute valeur ajoutée.
L’APIX travaille également à simplifier les démarches administratives pour les investisseurs dans le secteur agricole, tout en facilitant l’accès au foncier. Une plateforme de mise en relation entre entrepreneurs locaux et investisseurs étrangers est en cours de développement pour maximiser les opportunités de coentreprises.
Pour conclure, Bakary Séga Bathily invite les investisseurs à considérer le Sénégal comme une terre d’opportunités. « Fort de sa stabilité politique, de son engagement en faveur des réformes et de son infrastructure moderne, le Sénégal se positionne comme une destination incontournable pour des investissements à forte valeur ajoutée », affirme-t-il.
L’APIX, pilier de la transformation économique du pays, se tient prête à accompagner chaque projet, renforçant ainsi la trajectoire d’un Sénégal souverain, juste et prospère guidé par l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 ».
Par Mohamed GUEYE
ENFIN, UN BUDGET POUR UNE VISION PLUS CLAIRE
Les députés débattent depuis hier, du projet de loi des Finances, le premier de l’ère Sonko mooy Diomaye. Après les travaux en commissions cette semaine, s’ouvriront les débats publics en plénière.
Les députés débattent depuis hier, du projet de loi des Finances, le premier de l’ère Sonko mooy Diomaye. Après les travaux en commissions cette semaine, s’ouvriront les débats publics en plénière. L’opinion pourra alors se faire une idée directe du niveau d’ambition de la politique économique et sociale de nos nouveaux dirigeants. Si l’on voit des ambitions affichées dans les documents rendus publics, il est difficile d’avoir une vision d’ensemble en partant des documents libellés de manière à laisser des observateurs dans l’expectative. Il ne s’agit pas d’une curiosité intellectuelle, mais de savoir quelle orientation les dirigeants veulent donner à ce pays pour cette année, et pour les 5 années à venir au minimum. Même les partenaires qui veulent investir dans ce pays ont besoin de connaître la vision que les autorités actuelles ont du pays et de ses capacités.
D’autant plus que, face aux déclarations antérieures, notamment celles contenues dans le Référentiel Vision 2050, on ne trouve pas toujours une cohérence entre le projet de budget et les ambitions à long terme.
Ainsi, dans son exposé des motifs, le projet de loi de finances se veut très ambitieux. Il déclare dans ses «Grandes orientations» sa volonté de rompre «définitivement avec le modèle de gouvernance jusque-là administré, qui continue de maintenir nombre d’Etats africains dans une situation de dépendance économique vis-à-vis de l’extérieur». Le pouvoir actuel déclare par ailleurs que «ce budget marque un effet de rattrapage par rapport à l’exercice 2024, fortement impacté par les effets des tensions sociopolitiques durant le premier trimestre 2024 et par la poursuite du ralentissement des activités économiques sur tout le reste de l’année, hors secteur de l’énergie».
Cet effet de rattrapage dont il est question ici, devrait porter le taux de croissance à plus de 8%, grâce à l’exploitation du pétrole et du gaz, assure le projet de loi. Malheureusement, une fois les effets amortis, les chiffres tirés du Référentiel 2050 nous feront retomber à 5% de croissance. De plus, le plus extraordinaire, pour une économie dont le chef du gouvernement -ne l’oublions pas- nous a affirmé qu’elle est en état de ruine, dans un pays en état de délabrement, selon ses mots, on ne sait pas encore sur quels leviers les dirigeants ont tiré pour nous permettre de réaliser ces prouesses en si peu de temps.
D’autant plus que, si l’on se dit que les chiffres de l’époque de Macky Sall ont été fortement «maquillés», le déficit budgétaire laissé par Macky Sall serait selon la Lfi 2025, de 11%, alors que le Fonds monétaire international, en octobre dernier, avait revu les chiffres à 7, 5%, quand Macky Sall et son régime se projetaient sur 5%.
Néanmoins, maquillées ou pas, les données de l’ancien régime avaient tout de même la prestance de l’ambition d’un développement réel. On peut toujours s’interroger sur les mécanismes qui permettront aux Sénégalais de rêver d’une véritable amélioration de leurs conditions de vie avec les chiffres qui nous sont soumis. La première question est de savoir comment le gouvernement va faire passer notre déficit de près de 8% à un peu moins de 4% en une année. Dans une économie de marché, aucune économie aussi extravertie n’avait jamais réussi cette prouesse. Il faudrait sans doute croire que nous allons nous mettre en autarcie, et changer de système monétaire, comme l’ancien maire de Ziguinchor avait voulu le faire pour sa ville, à une époque.
Les ressources internes sont prévues à 4 549 641 520 000 francs Cfa. Dans le budget en cours, les recettes étaient de 4693,7 milliards de Cfa. Les dépenses étaient plus importantes, mais le projet de loi en cours va encore plus loin, pour un projet qui ambitionne de mettre en place une gestion de bon père de famille. Nous aurons ainsi plus de 6395 milliards de dépenses. Mais le gouvernement entend préserver la viabilité de la dette, en mobilisant «des ressources concessionnelles disponibles auprès des bailleurs classiques à travers une sélection rigoureuse des projets à financer»… Souhaitons que ce genre de rigueur ne nous mène pas à des couacs du genre Acwa Power ou du scandale de «l’Asergate». Surtout si l’Etat veut encourager les contrats Ppp. Or, on sait que le niveau de développement du secteur privé dans ce pays fait que nos hommes d’affaires ont pour le moment, encore besoin de l’appui de partenaires étrangers.
DIOMAYE FAYE, AFRICAIN DE L’ANNEE 2024 SELON ALM
En même temps que Bassirou Diomaye Faye nominé Africain de l’année, d’autres éminentes personnalités devraient se retrouver à Casablanca, capitale économique du Maroc, qui va abriter la cérémonie de remise des distinctions prévue les 27 et 28 février 2025
En même temps que Bassirou Diomaye Faye nominé Africain de l’année, d’autres éminentes personnalités devraient se retrouver à Casablanca, capitale économique du Maroc, qui va abriter la cérémonie de remise des distinctions prévue les 27 et 28 février 2025.
Le président du Sénégal, Bassirou Faye, a été désigné Africain de l’année 2024 par le magazine African Leadership (ALM), pour “son rôle de leader au service du progrès africain.” Cette distinction, annoncée dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, résulte d’un processus de sélection rigoureux incluant nominations publiques, présélection par un comité éditorial, et un vote en ligne qui a mobilisé un nombre record de participants à travers le continent et au-delà.
Le président Bassirou Faye partage cette reconnaissance avec d’autres figures d’envergure telles que le président malgache Andry Rajoelina, sacré Leader politique africain de l’année, et João Lourenço, président de l’Angola, désigné Leader africain de la paix et de la sécurité.
Dans sa déclaration, le Dr Ken Giami, éditeur en chef d’African Leadership, a salué les contributions exceptionnelles des lauréats, qualifiant leur leadership de « force positive sur le continent« .
« Chaque nominé est un gagnant, mais ces lauréats se sont démarqués par leur engagement indéfectible à faire progresser l’Afrique. Nous sommes fiers de célébrer leur impact« , a-t-il déclaré.
Pour Bassirou Faye, cette reconnaissance vient confirmer sa vision et ses efforts pour propulser le Sénégal comme un modèle de développement et d’intégration régionale.
Le président sénégalais a récemment renforcé son positionnement sur les questions d’autonomisation économique et de sécurité alimentaire, des domaines salués par le magazine comme étant cruciaux pour le progrès du continent.
Les distinctions seront officiellement remises lors de la 14ᵉ édition annuelle de la cérémonie des Personnalités de l’année (POTY) d’African Leadership, prévue les 27 et 28 février 2025 à Casablanca, au Maroc.
L’événement, qui rassemble chaque année des leaders du secteur public et privé, sera marqué par des tables rondes de haut niveau, des présentations sur les opportunités d’investissement, et des sessions de réseautage.
Avec plus de 400 participants attendus, cette rencontre s’impose comme une plateforme unique pour célébrer un leadership panafricain axé sur les solutions aux défis majeurs du continent.
Un palmarès prestigieux
Outre Bassirou Faye, d’autres figures africaines ont été honorées dans différentes catégories :
Robinah Nabbanja, Première ministre ougandaise, co-lauréate dans la catégorie Femme leader africaine de l’année.
Mandefro Nigussie, PDG de l’Agence de transformation agricole d’Éthiopie, reconnu comme Leader en développement agricole.
Bridgette Motsepe-Radebe, entrepreneuse sud-africaine, sacrée Industrielle de l’année.
Un Malien retrouvé mort à Thiès
Une découverte macabre a été faite à Thiès, au quartier Médina Fall, dans la nuit du dimanche au lundi. Il s'agit du corps sans vie d'un ressortissant malien répondant au nom d'Amadou Guindo. Charlatan de son état, il a l'habitude de loger dans cette maison, chaque fois qu'il débarque au Sénégal. Ce qui a été le cas depuis son arrivée il y a environ 3 mois. Mais le dimanche, il est resté toute la journée sans faire signe de vie, contrairement à ses habitudes. Ce qui a intrigué ses colocataires. La fenêtre de sa chambre a été défoncée et c'est ainsi que son corps sans vie a été découvert. La police et les sapeurs-pompiers ont été alertés, qui pour procéder aux constats d'usage, qui pour évacuer le corps à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguène. Pour l'heure, c'est l'émoi et la tristesse dans le quartier où le défunt est peint comme un homme serviable et très attentionné.
M. Diop paiera 900 000 pour dégradation de l’autopont
L’incivisme et l’indiscipline qui caractérisent le comportement de certains citoyens ne doivent pas rester impunis. Pour avoir fait détruire une borne du nouvel autopont de Front de terre, dans le but de frayer un passage au camion qui transportait sa marchandise, M. Diop devra payer 900 000 Fcfa à l’Etat du Sénégal, selon Soleil digital. Au prévenu qui était attrait ce matin devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour dégradation des biens de l’Etat, le représentant du ministère public a dit: « un autopont qui a été ouvert il y a même pas une semaine, vous vous permettez d’enlever une borne pour que vos camions de bois puissent passer. C’est inadmissible. Vous ne pensez qu’à votre intérêt et n’hésitez pas à détruire les biens communs». Ces récriminations faites, le parquet a requis l’application de la loi pénale. L’avocat de l’Etat du Sénégal, installé dans la cause, a réclamé 900 000 Fcfa dont 500 000 Fcfa représentent le montant de la réparation de la borne. En plus des 900 000 Fcfa à payer, M. Diop a écopé de 3 mois assortis de sursis.
Le budget de l'Enseignement supérieur estimé à 308 535 571 734 F
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a défendu hier son projet de budget en commission technique. Dr Abdourahmane Diouf annonce que son département est doté d’une enveloppe de 308 535 571 734 F Cfa contre trois cent trois milliards quatre cent trente et un millions huit cent quinze mille deux cent vingt-neuf (303 431 815 229) FCFA en 2024. Le budget a connu une hausse de Cinq milliards cent trois millions sept cent cinquante - six mille cinq cent cinq (5.103.756.505) FCFA en valeur absolue et 1.65% en valeur relative. A l’en croire, les ressources allouées serviront à la mise en œuvre d'un ensemble d'actions prioritaires déclinées dans le plan opérationnel 2025 du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Le ministre des Finances devant les députés Le défilé des ministres à l’Assemblée nationale a commencé depuis hier, avec le ministère des Finances et du Budget. Le ministre Cheikh Diba et son collègue de l’Économie, Dr Abdourahmane Sarr, ont présenté hier aux députés le rapport économique et financier annexé au projet de loi de finances 2025. Selon M. Sarr, c’est la consolidation budgétaire et la mise en place des fondements d’une transformation systémique du Sénégal pour accélérer la croissance qui sont les marqueurs du projet de budget.
Adama Gaye libre
Notre confrère Adama Gaye est encore sorti libre de la division spéciale de la Cybercriminalité. Il fait l’objet d’une plainte déposée par le ministre Abass Fall qu’il accusait dans l’affaire dite du scandale de l’Aser. Assistés par Mes Moussa Diop et François Senghor, M. Gaye indique qu’en plus des réponses données aux enquêteurs, « c'est la bonne volonté manifestée par le ministre Abass Fall qui a fait montre de grandeur et moi-même qui n'avais qu'un souci qui était de clarifier mon intention, loin de vouloir nuire ni à sa personne ni au pays. Savoir se dépasser est un signe de grandeur ». A l’en croire, avant d'aller répondre, il avait lu la solution, sous forme de médiation, entre Donald Trump et ABC News dont le journaliste vedette Georges Stephanopoulos était poursuivi pour diffamation. « Alors que je me prépare à partir pour des investissements utiles à l'Afrique et la mise en place d'un consortium sur le modèle Carlyle avec de grands partenaires, je n'ai en tête que deux mots : pardon et repentance. Je pardonne aux jeunes de Pastef !» écrit Adama Gaye sur sa page Facebook. Il pense que la construction de nos sociétés et nations transcende nos ego et vérités par définition. Tout est bien qui finit bien, déclare-t-il.
Vers une nouvelle doctrine nationale de police de proximité
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a initié hier un atelier stratégique de validation de la doctrine nationale de police de proximité. La rencontre a été présidée par le Directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Abdourahmane Ndiaye qui estime que cette rencontre représente une étape cruciale dans la transformation systémique de la gouvernance sécuritaire au Sénégal. A l’en croire, cette stratégie met l’accent sur le renforcement de la collaboration entre les populations et les forces de défense et de sécurité. Selon M. Ndiaye, la notion de police de proximité développée dans les années 1970 est devenue un modèle mondialement reconnu pour rapprocher les forces de sécurité des communautés. Au Sénégal, dit-il, la police de proximité a été institutionnalisée en 2013 avec la création de l’agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP). Abdourahmane Ndiaye souligne depuis cette date des initiatives telles que les diagnostics locaux de sécurité (DLS), les contrats locaux de sécurité (CLS) et les comités consultatifs citoyens (CCC) ont permis d’instaurer un dialogue constructif entre les forces de sécurité, les autorités administratives et les populations locales. Cependant, malgré ces avancées, avoue M. Ndiaye, il y a une nécessité de mettre en place un cadre plus robuste et adapté pour garantir une sécurité équitable sur l’ensemble du territoire national. Il est d’avis que les approches collaboratives de sécurité visent à améliorer l’efficacité, la redevabilité et la légitimité de l’action régalienne de l’État.
Un wagon à but pédagogique pour l'ISEP de Thiès
L'Institut Supérieur d'Enseignement Professionnel (ISEP) forme à court terme des techniciens supérieurs qualifiés. Et dans le cadre de l'Approche Par les Compétences (APC), les enseignements sont axés sur la pratique à hauteur de 70%. D'où la nécessité de disposer de certains équipements. En ce qui concerne le domaine ferroviaire, l'ISEP vient de réceptionner un wagon pour les enseignements apprentissages sur les organes de roulement et les systèmes de freinage du matériel roulant ferroviaire. Ledit wagon est offert par les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) et il a été préparé par le département ferroviaire des ICS pendant de longues semaines. Selon Mama Sougoufara Directeur Général Adjoint des ICS, dans le cadre de son développement, l'ISEP a besoin de renforcer ces outils pédagogiques. Et pour le bénéfice de ses apprenants et dans le cadre du partenariat, les ICS ont mis à sa disposition le wagon, pour permettre aux apprenants un meilleur apprentissage des métiers ferroviaires.
Khalifa Rappeur placé sous mandat de dépôt
Le juge du 5e cabinet d’instruction près le tribunal de Dakar a inculpé et placé sous mandat de dépôt Khalifa Rappeur pour diffamation. Il avait accusé Demba Ka, le patron de l’entreprise EDK, d'être un «criminel financier» et un «escroc foncier», rapporte seneweb. Le fils du célèbre avocat Me Cheikh Khoureyssi Ba a été arrêté jeudi dernier par la Division spéciale de Cybersécurité et déféré au parquet vendredi. Il avait bénéficié d’un retour de parquet. Finalement, c’est hier que son dossier a été confié au juge du 5e cabinet Au même moment, un jeune de Pastef en l’occurrence, Babacar Sow était auditionné à la Division des investigations criminelles (Dic) pour diffamation suite à la plainte de Mamadou Lamine Massaly. M. Sow avait publié sur sa page Facebook des immeubles dont il attribue la propriété à Mamadou Lamine Massaly. Devant les enquêteurs, Babacar Sow a refusé de donner le nom de celui qui lui a donné les photos qu’il a partagées. Il a été libéré dans la soirée.