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25 août 2025
SONKO DEMANDE DES MESURES URGENTES POUR LE STOCKAGE DES PRODUITS AGRICOLES
Le Premier ministre a appelé, mercredi, en perspective des fêtes de Korité et de Pâques, au déploiement de ‘’mesures urgentes” en vue de “trouver une solution à la situation des stocks” de produits agricoles en souffrance.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a appelé, mercredi, en perspective des fêtes de Korité et de Pâques, au déploiement de ‘’mesures urgentes” en vue de “trouver une solution à la situation des stocks” de produits agricoles en souffrance.
“[…] En perspective des fêtes de Korité et de Pâques, avec les charges encourues par les ménages, [Ousmane Sonko] a invité les ministres en charge de l’Agriculture, des Finances et du Commerce, à lui soumettre, en vue de l’approbation par le président de la République, les mesures urgentes à déployer, au plus tard le lundi 24 mars 2025”, informe le communiqué du Conseil des ministres parvenu à l’APS.
Ces mesures, selon lui, devront permettre de “trouver une solution à la situation des stocks en souffrance de la production notamment arachidière, horticole et de maïs”.
Ousmane Sonko a demandé au ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, à Cheikh Diba, ministre des Finances et Serigne Guèye Diop, ministre du Commerce, de mettre en place, “au plus tard à mi-avril 2025, un cadre de concertation interministériel consacré à la problématique de la commercialisation des produits agricoles de façon plus globale”.
Au-delà des fêtes de Korité et des Pâques, le Premier ministre s’est appesanti sur “les préoccupations récurrentes” des producteurs agricoles relativement aux difficultés d’écoulement des récoltes de certains produits, notamment arachidiers, horticoles et de maïs, du fait principalement de “dysfonctionnements” notés dans les circuits de commercialisation.
Pour en finir avec ces difficultés, Ousmane Sonko a souligné “l’exigence de garantir le fonctionnement adéquat de toutes les composantes des filières agricoles, y compris l’intervention des intermédiaires financiers, au regard de l’objectif de souveraineté alimentaire de l’Agenda Vision Sénégal 2050”, le nouveau référentiel des politiques publiques.
DIOMAYE FAYE VEUT LA NOUVELLE POLITIQUE NATIONALE AVANT FIN AVRIL
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a appelé mardi en Conseil des ministres à accélérer la finalisation, avant fin avril 2025, du document de la Nouvelle politique nationale de l’Emploi.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a appelé mardi en Conseil des ministres à accélérer la finalisation, avant fin avril 2025, du document de la Nouvelle politique nationale de l’Emploi.
Soulignant la priorité accordée à l’emploi des jeunes, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que la jeunesse de la population doit inciter l’Etat et les acteurs économiques et sociaux à travailler ensemble pour promouvoir l’entreprenariat et l’insertion des jeunes demandeurs d’emploi sur l’étendue du territoire national.
Le président Faye a insisté sur l’impératif d’asseoir un système d’information gouvernemental performant et fiable sur le marché du travail en cohérence avec les bases de données des diplômés de la formation professionnelle et technique dans les centres et les Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP) notamment.
Le président de la République a invité le Premier ministre à accélérer l’harmonisation des interventions et la mutualisation des ressources de toutes les structures publiques de promotion de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes.
SÉANCE DÉCISIVE À L'ASSEMBLÉE SUR L’INTERPRÉTATION DE LA LOI D’AMNISTIE
El Malick Ndiaye a convoqué les députés en séance plénière le mardi 2 avril 2025 à 10 heures pour examiner la proposition de loi n°05/2025. Portée par Amadou Bâ du Pastef, cette initiative vise à clarifier l’application de cette loi adoptée en mars 2024.
Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a convoqué les députés en séance plénière le mardi 2 avril 2025 à 10 heures.
À l’ordre du jour figure l’examen de la proposition de loi n°05/2025 portant interprétation de la loi d’amnistie n°2024-09 du 13 mars 2024. Ce texte, qui vise à clarifier certains aspects de la loi d’amnistie adoptée l’année dernière, pourrait avoir des conséquences majeures sur les bénéficiaires de cette mesure et sur d’éventuelles poursuites judiciaires.
À noter que ladite proposition de loi a été introduite par le député Amadou Bâ du Pastef. Elle prévoit l’amnistie des faits criminels ou correctionnels ayant une motivation politique et commis durant la période préélectorale, entre 2021 et 2024.
En effet, l’article 2 de cette proposition de loi prévoit : « Sont amnistiés de plein droit tous les faits susceptibles de qualification criminelle ou correctionnelle ayant exclusivement une motivation politique, y compris ceux commis par tout support de communication, entre le 1ᵉʳ février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger. Toutefois, les faits se rapportant à des manifestations ne sont inclus dans le champ de la loi que s’ils ont une motivation exclusivement politique. »
Par ailleurs, l’amnistie entraîne, sans qu’elle puisse jamais donner lieu à restitution, la remise totale de toutes les peines principales, accessoires et complémentaires, ainsi que la disparition de toutes les déchéances, exclusions, incapacités et privations de droits attachées à la peine.
Selon l’article 3 de la loi n°2024-09 du 13 mars 2024, « l’amnistie ne préjudicie ni aux droits des tiers ni aux droits des victimes à une réparation. De plus, la contrainte par corps ne peut être exercée contre les condamnés ayant bénéficié de l’amnistie, sauf à la requête des victimes de l’infraction ou de leurs ayants droit », précise le document.
PAR BASSIROU SAMB
GRATUITÉ DES ACTES D'ÉTAT CIVIL, UNE PROMESSE QUI SOULÈVE DES INTERROGATIONS
"L'accès à ces documents implique un coût pour les collectivités. Une gratuité totale, sans compensation, pourrait déséquilibrer leurs finances et compromettre leur autonomie."
La récente annonce du Premier ministre concernant la gratuité des actes d'état civil a suscité de vives réactions au sein de la population et des acteurs locaux. Bien que cette mesure puisse sembler séduisante, elle soulève des questions essentielles sur la réelle intention du gouvernement et sur l'impact qu'elle aura sur la gestion des collectivites territoriales
Selon la Constitution, les collectivités territoriales disposent d'une libre administration. Cela signifie qu'elles ont le droit de se gérer de manière autonome, notamment à travers leurs organes délibérants, comme le conseil municipal. Les décisions relatives à la tarification des services, y compris celle des actes d'état civil, relèvent de leur compétence. Actuellement, les déclarations de naissance, de décès ou de divorce sont déjà gratuites, mais pour obtenir une copie de ces actes, les citoyens doivent acheter un timbre dont le prix est fixé par l'organe délibérant de chaque collectivité.
Cela souligne un fait fondamental : l'accès à ces documents implique un coût pour les collectivités. Une gratuité totale, sans compensation, pourrait déséquilibrer leurs finances et compromettre leur autonomie.
Il convient alors de s'interroger sur la viabilité d'une telle approche. Les fonds de dotation, déjà en baisse, arrivent souvent tardivement et ne répondent pas toujours aux besoins urgents des collectivités. Dans un contexte où ces dernières peinent à équilibrer leurs budgets, il est impératif de s'interroger sur les conséquences d'une telle mesure.
Les collectivités sont les premières à connaître les réalités du terrain et à comprendre les besoins de leur population. Les décisions prises par le chef du gouvernement, sans consultation préalable, risquent d'être déconnectées des enjeux locaux. Il est donc essentiel de replacer le débat sur la gratuité des actes d'état civil dans un cadre plus large de concertation entre l'État et les collectivités territoriales. Plutôt que d'imposer des mesures qui pourraient nuire à la libre administration. Il serait judicieux de créer des espaces de dialogue. Ces concertations permettraient de trouver des solutions adaptées qui tiennent compte des réalités financières des municipalités tout en garantissant un accès équitable aux services publics pour tous.
L'annonce du Premier ministre soulève également une question plus large sur la nature du populisme dans le discours politique. En promettant la gratuité des actes d'état civil, le gouvernement cherche-t-il réellement à améliorer la vie des citoyens ou à gagner des points ? La frontière entre l'engagement sincère et le populisme devient floue, et il est de notre responsabilité, en tant que citoyens, de rester vigilants.
MOUSTAPHA CISSÉ LÔ REJETTE TOUT LIEN AVEC L’APR
Son nom figure sur la liste des nouveaux membres du Secrétariat Exécutif de l’Alliance Pour la République, mais il dément catégoriquement toute affiliation avec le parti. L’ancien député assure n’avoir ni été informé ni consulté.
Le nom de Moustapha Cissé Lô figure parmi les nouveaux membres du Secrétariat Exécutif de l’Alliance Pour la République (APR) rendu public hier (mardi 18 mars 2025). Un état de fait qui suscite moult interrogations pour bon nombre de citoyens sénégalais. Réagissant, le principal concerné réfute tout lien avec les marrons-beiges :
« Cette liste, je l’ai reçue comme tout le monde. Je n’ai pas été informé ni consulté. J’ignore d’où elle vient. Je ne milite plus au sein de cette formation politique. Aujourd’hui, mon seul et unique parti, c’est le Sénégal », s’est expliqué l’ancien député et vice-président de l’Assemblée nationale.
Cissé Lo d’éclaircir : « On m’avait exclu de l’APR depuis fin 2019. Je dois signaler que c’était une commission dite de discipline qui avait, à l’époque, demandé au Secrétariat Exécutif de l’APR de m’exclure. Ce qui avait alors été fait. »
Au terme de sa réaction, l’ex-président du Parlement de la CEDEAO fait remarquer : « Comme je l’ai toujours déclaré, j’ai cessé tout acte de militantisme politique. Je n’ai plus besoin ni de poste nominatif ni électif. Comme je l’ai dit plus haut, mon seul et unique parti, c’est le Sénégal. Néanmoins, je ne resterai pas un citoyen inactif. Je travaillerai pour la paix, le respect des libertés individuelles et collectives, ainsi que la promotion de la démocratie dans notre pays. Œuvrer pour le bien-être économique et social de nos concitoyens reste et demeure ma seule préoccupation », précise-t-il.
DEPUIS SA CELLULE, LA VOIX DU MILITANT PRO-PALESTINIEN MAHMOUD KHALIL
Cet homme arrêté sans mandat présenté le 8 mars dernier sur ordre de l'administration Trump, voit dans son incarcération le symbole d'une répression systémique contre les voix critiques de la politique israélienne
(SenePlus) - Mahmoud Khalil, militant pro-palestinien, a fait parvenir une lettre poignante depuis le centre de détention où il est actuellement incarcéré en Louisiane. Dans ce document daté du 18 mars 2025, il dénonce ce qu'il considère comme une détention politique liée à son militantisme en faveur de la Palestine.
"Je suis un prisonnier politique", affirme d'emblée Khalil, qui décrit les conditions difficiles de sa détention et celle d'autres migrants privés de leurs droits fondamentaux. "Justice escapes the contours of this nation's immigration facilities" (La justice échappe aux contours des centres d'immigration de ce pays), écrit-il avec éloquence.
Selon son témoignage, Khalil a été arrêté le 8 mars dernier par des agents du Département de la Sécurité intérieure (DHS) alors qu'il rentrait d'un dîner avec son épouse. Il affirme que les agents n'ont présenté aucun mandat et l'ont menotté avant de le forcer à monter dans une voiture banalisée. Des images de cette arrestation ont depuis été rendues publiques.
"Avant de comprendre ce qui se passait, des agents m'ont menotté et forcé à entrer dans une voiture banalisée. À ce moment-là, ma seule préoccupation était la sécurité de Noor", explique-t-il, faisant référence à son épouse. Il ajoute avoir été maintenu dans l'ignorance des motifs de son arrestation pendant plusieurs heures et avoir dû dormir sur le sol froid, sans couverture malgré ses demandes.
Mahmoud Khalil établit un lien direct entre son arrestation et son engagement militant : "Mon arrestation était une conséquence directe de l'exercice de mon droit à la liberté d'expression alors que je plaidais pour une Palestine libre et la fin du génocide à Gaza."
Né dans un camp de réfugiés palestiniens en Syrie, Khalil appartient à une famille déplacée depuis la Nakba de 1948. Il compare sa situation actuelle à la pratique israélienne de la détention administrative - l'emprisonnement sans procès ni inculpation - utilisée contre les Palestiniens.
Dans sa lettre, Khalil n'hésite pas à mettre en cause son ancienne université. "Columbia m'a ciblé pour mon activisme, créant un nouveau bureau disciplinaire autoritaire pour contourner la procédure régulière et faire taire les étudiants critiquant Israël", écrit-il, citant notamment les présidents Shafik, Armstrong et le doyen Yarhi-Milo comme ayant "préparé le terrain" pour son arrestation.
Il mentionne également l'expulsion ou la suspension d'au moins 22 étudiants de Columbia, dont certains se seraient vu retirer leur diplôme de licence quelques semaines seulement avant l'obtention de leur diplôme.
Le militant voit dans sa détention "un témoignage de la force du mouvement étudiant dans le changement de l'opinion publique en faveur de la libération palestinienne". Il appelle à une mobilisation collective : "Dans les semaines à venir, étudiants, défenseurs et élus doivent s'unir pour défendre le droit de manifester pour la Palestine. Ce ne sont pas seulement nos voix qui sont en jeu, mais les libertés civiles fondamentales de tous."
Khalil, qui attend la naissance de son premier enfant, conclut sa lettre par un souhait personnel : "En sachant pleinement que ce moment transcende ma situation individuelle, j'espère néanmoins être libre pour assister à la naissance de mon premier enfant."
SONKO ATTENDU À KOUMPENTOUM VENDREDI
Le Premier ministre va présider le lancement officiel du Programme d’appui aux acteurs de l’économie sociale et solidaire (PROGRESS) et des coopératives productives solidaires (CPS).
Tambacounda, 20 mars (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, est attendu vendredi à Koumpentoum, un département de la région de Tambacounda (est), où il va présider le lancement officiel du Programme d’appui aux acteurs de l’économie sociale et solidaire (PROGRESS) et des coopératives productives solidaires (CPS).
Le PROGRESS correspond à la phase pilote du Programme de développement de l’Économie sociale et solidaire (ESS) pour la création de richesses immédiates (PRECOSOL).
Il a pour mission de promouvoir et de renforcer la durabilité des initiatives locales pour un développement économique harmonieux des terroirs, en s’appuyant sur les coopératives productives solidaires (CPS).
Le PROGRESS vise une meilleure efficience des mécanismes d’accompagnement technique et financier de l’Etat aux citoyens dans leurs activités économiques qui ont un impact social et environnemental avéré.
LE SÉNÉGAL VA TRANSFORMER SON OR, UN COMPTOIR NATIONAL ET UNE RAFFINERIE EN PRÉPARATION
Dans une avancée majeure pour le secteur minier sénégalais, le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS) et la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN S.A) ont signé un accord de partenariat visant à créer un comptoir national et une usine...
Dans une avancée majeure pour le secteur minier sénégalais, le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS) et la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN S.A) ont signé un accord de partenariat visant à créer un comptoir national et une usine de raffinage de l’or issu des mines artisanales et semi-mécanisées.
Ce partenariat stratégique s’inscrit dans une volonté de transformation locale des ressources minières, un enjeu clé de souveraineté économique pour le Sénégal. Il vise à mobiliser des investissements nationaux et internationaux afin de concrétiser des projets structurants, qui renforceront durablement le secteur minier et l’économie nationale.
Pour Babacar Gning, Directeur général du FONSIS, cet accord revêt une importance capitale : « La transformation locale des ressources minières est un enjeu de souveraineté économique. Ce partenariat permettra la création de la première société de raffinage d’or à capitaux sénégalais. »
Dans le même esprit, Ngagne Demba Touré, Directeur général de la SOMISEN, souligne que « cet accord constitue un jalon clé dans la mise en œuvre de l’axe Économie compétitive de l’Agenda National de Transformation Sénégal Vision 2050, qui ambitionne de faire du secteur minier un moteur de croissance. »
Un levier pour l’émergence économique du Sénégal
Le FONSIS, en tant qu’instrument stratégique de l’État, a pour mission d’accélérer la transformation économique du Sénégal par le biais d’investissements ciblés. En mobilisant des ressources pour co-investir avec le secteur privé dans des projets à fort impact socio-économique, il favorise l’émergence de champions nationaux et de financements innovants.
De son côté, la SOMISEN S.A, qui gère le portefeuille minier de l’État, joue un rôle clé dans la conduite des opérations minières et la commercialisation des produits qui lui reviennent. Ce partenariat avec le FONSIS renforce ainsi l’engagement du Sénégal en faveur d’une exploitation responsable et bénéfique de ses ressources minières, avec une valeur ajoutée créée sur le territoire national.
Avec cette initiative, le Sénégal franchit une nouvelle étape vers une meilleure valorisation de ses ressources naturelles, en s’appuyant sur un modèle de développement inclusif et durable.
LES NOUVELLES ORIENTATIONS DU PRÉSIDENT POUR LA MODERNISATION DU SYSTÈME DE RETRAITE
Conscient des enjeux liés à la protection sociale et à la valorisation du travail, le Président de la République a demandé au Gouvernement de faire de la modernisation du système de retraite et de sécurité sociale une priorité.
Conscient des enjeux liés à la protection sociale et à la valorisation du travail, le Président de la République a demandé au Gouvernement de faire de la modernisation du système de retraite et de sécurité sociale une priorité. Face à l’évolution démographique et à l’allongement de l’espérance de vie, il a souligné l’importance d’anticiper et d’adapter la gestion financière des dépenses sanitaires et sociales, notamment celles liées à la retraite et à la sécurité sociale.
Dans cette optique, le Chef de l’État a instruit le ministre en charge du Travail et de l’Emploi de finaliser, en concertation avec les partenaires sociaux, le projet de Code unique de Sécurité sociale. Ce texte législatif devra contribuer à l’amélioration de la gouvernance des institutions de prévoyance sociale, en particulier : l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES), la Caisse de Sécurité sociale (CSS), les Institutions de Prévoyance Maladie (IPM)
Par ailleurs, le Président a également insisté sur la nécessité de maîtriser les dépenses de santé des agents de l’État et de garantir la viabilité financière de la Couverture Sanitaire Universelle. Il a exhorté le ministre des Finances et du Budget à accorder une attention particulière à l’équilibre durable du Fonds national de Retraite (FNR), un enjeu clé pour assurer la pérennité du système.
À cet effet, le Chef de l’État a demandé aux ministres concernés de dresser un état des lieux précis du système de retraite (FNR et IPRES) et de proposer des solutions adaptées aux dynamiques du marché du travail à court, moyen et long terme. Ce rapport devra être finalisé avant fin juillet 2025 afin d’orienter les réformes nécessaires et d’assurer une gestion plus efficiente et pérenne du système de retraite et de sécurité sociale.
Ces mesures visent à renforcer la protection sociale des travailleurs, à garantir la durabilité du système et à répondre aux défis économiques et démographiques du pays.
LA LIGNE ZIGUINCHOR CAP SIKIRING LANCEE
La société de transport Dakar Dem Dikk a procédé, mercredi, au lancement officiel d’une nouvelle desserte reliant CapSkirring à Ziguinchor, en partenariat avec Air Sénégal international.
La société de transport Dakar Dem Dikk a procédé, mercredi, au lancement officiel d’une nouvelle desserte reliant CapSkirring à Ziguinchor, en partenariat avec Air Sénégal international.
Ce service de bus sera disponible après chaque vol pour offrir aux passagers un moyen de transport pratique et sécurisé entre les deux destinations(Cap Skkiring-Ziguinchor), a indiqué Thierno Seydou Diop, secrétaire général de la société Dakar Dem Dikk, faisant savoir que cette initiative est née des instructions des plus hautes autorités.
“Cette nouvelle ligne que nous lançons aujourd’hui vaut la satisfaction de tous les Sénégalais, au-delà des usagers et des clients de Air Sénégal qui viennent à Cap Skiring et qui devront être transportés à partir de Cap Skiring à Ziguinchor et inversement”, a fait valoir M. Diop.
Selon lui, “cette nouvelle ligne vient à son heure et consiste à la concrétisation d’une demande sociale et d’une utilité publique”.
Il a expliqué que ce service vise à simplifier les déplacements des passagers en leur offrant une alternative fiable et pratique pour rejoindre Ziguinchor ou Cap Skirring après leur vol.
DDD a mis à la disposition des populations ”des bus climatisés de 55 places, dotées d’une technologie de dernière génération”, a dit le secrétaire général de la société, ajoutant que ces bus sont accompagnés d’un personnel technique et exploitant.
“C’est un engagement pour soulager les populations qui sont les clients de la compagnie Air Sénégal. Ce service vise à simplifier les déplacements des passagers, leur offrant une alternative fiable et pratique pour rejoindre Ziguinchor ou Cap Skirring après leur vol”, a réagi le directeur général adjoint de la compagnie nationale Air Sénégal, Farba Diouf.