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18 mai 2025
DES ASSOCIATIONS CONSUMÉRISTES SALUENT L’ENGAGEMENT DU MINISTRE DE RELANCER L’INDUSTRIE TEXTILE LOCALE
L’Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS) et le Réseau des usagers du service public (RUSP) ont applaudi les mesures annoncées par Serigne Guèye Diop pour revitaliser l’industrie textile sénégalaise.
L’Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS) et le Réseau des usagers du service public (RUSP) saluent l’engagement du ministre de l’Industrie et du Commerce de relancer l’industrie textile sénégalaise et ses activités connexes.
‘’Suite à une rencontre entre les deux organisations consuméristes, l’Union Nationale des Consommateurs du Sénégal (UNCS) et le Réseau des Usagers du Service Public (RUSP) se félicitent, encouragent le Ministre de l’Industrie et du Commerce pour son engagement à relancer l’industrie textile et toutes les activités connexes liées au secteur’’, indiquent-ils dans un communiqué conjoint parvenu lundi à l’APS.
Le 9 décembre dernier, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, s’était prononcé en faveur d’une interdiction prochaine des exportations des matières premières textiles et exprimé son souhait de voir interdire les importations de friperies, dans le but de développer l’industrie locale de l’habillement.
Dans un communiqué, ses services précisent que « la décision annoncée fait partie d’une stratégie à moyen et long terme visant à soutenir et développer le secteur textile local, en encourageant la production nationale et la création d’emplois dans ce secteur clé de notre économie ».
Dans son communiqué, l’UNCS et le RUSP apprécient favorablement cette volonté du ministre de l’Industrie et du Commerce, estimant que les 30 milliards de francs CFA que coûtent les importations d’habits peuvent être investis dans le secteur de l’habillement local, qui fait ‘’vivre des milliers de personnes dans les ateliers de confection à travers tout le pays’’.
Ces organisations consuméristes demandent toutefois que ‘’cette interdiction [annoncée des importations de friperies] se fasse progressivement et [soit] accompagnée d’une large campagne de communication en raison des habitudes vestimentaires ancrées dans le quotidien du consommateur sénégalais’’.
C’EST LA PLANIFICATION MAL FAITE QUI CRÉE DES COMPLICATIONS
Au Sénégal, la contraception est principalement utilisée par les femmes et filles qui ne sont pas mariées, et les pilules ainsi que les injectables restent les méthodes les plus courantes. C’est ce qu’a indiqué Ramatoulaye Diouf Samb.
Au Sénégal, la contraception est principalement utilisée par les femmes et filles qui ne sont pas mariées, et les pilules ainsi que les injectables restent les méthodes les plus courantes. C’est ce qu’a indiqué Ramatoulaye Diouf Samb, sage-femme et chargée de l’Information et de la Communication de l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal.
Pouvez-vous faire un point sur la pratique du planning familial au Sénégal, notamment les derniers chiffres ?
Les dernières enquêtes démographiques et de Santé (EDS) de 2023, réalisées par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), montrent qu’au Sénégal, 27 % des femmes en âge de reproduction, âgées de 15 à 49 ans et en union, utilisent au moins une méthode contraceptive moderne. Parmi les femmes non mariées, ce taux atteint 42 %. La prévalence de la contraception est plus élevée chez les femmes non mariées et sexuellement actives. Il est à noter que ce taux varie selon les régions : dans les zones urbaines, il est de 34 %, contre 20,4 % dans les zones rurales.
Lire aussi: Effets indésirables du planning familial : Quand le soulagement temporaire cache une souffrance à vie
Quelles sont les méthodes de planification familiale existantes et celles qui sont les plus utilisées au Sénégal ?
Il existe plusieurs méthodes de planification familiale au Sénégal: Les pilules, à prendre quotidiennement ; les injectables, administrés tous les trois mois ; l’implant, valable pendant trois ans avec des suivis réguliers (1 mois après l’injection, puis 6 mois après, et ensuite un suivi annuel) ; le dispositif intra-utérin, qui peut être placé pour une période de 12 ans, généralement choisi par les grandes multipares ou les femmes hypertendues ; l’anneau vaginal à progestérone, qui a été expérimenté mais retiré des structures publiques de santé ; les préservatifs, tant féminins que masculins ; la méthode MAMA (Méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée), très prisée par les femmes, mais présentant un risque élevé, car seulement 2 % des femmes réussissent cette méthode ; la méthode des jours fixes ou le collier du cycle, qui se compose de perles pour signaler la période de fécondité (perles blanches) et la période non-féconde (perles marron), ainsi qu’une perle rouge pour marquer le premier jour des règles.
Les femmes peuvent également recourir à des méthodes d’observation, basées sur la prise quotidienne de la température corporelle pour déterminer la période d’ovulation. Enfin, il existe la ligature des trompes, souvent pratiquée sur les grandes multipares, ainsi que la contraception d’urgence, qui est de plus en plus utilisée par les jeunes filles.
Bien qu’il n’y ait pas encore d’étude spécifique montrant quelle méthode est la plus utilisée au Sénégal, on constate que les pilules, surtout celles combinées, sont très prisées par les femmes. Dans nos structures de santé, les pilules et les injectables sont les plus demandés.
L’implant est-il perçu comme une méthode à « risque » ?
L’implant est une méthode contraceptive à long terme. Injecté sous la peau, il libère des hormones, principalement des progestatifs. Il est accessible, disponible, et efficace. Bien que ce ne soit pas une méthode gratuite, elle reste abordable, coûtant moins de 500 F CFA, et la pose est gratuite. Des journées spéciales de planification familiale sont organisées pour proposer certaines méthodes gratuitement. Nous veillons à ne pas imposer de méthode, mais à informer les femmes, à les accompagner dans leur choix, en fonction de leur état de santé. Certaines femmes évoquent des effets secondaires tels que des douleurs abdominales pendant les menstruations, l’arrêt des règles, ou des variations de poids. Cependant, ces effets sont généralement gérables.
Que pouvez-vous dire concernant les effets indésirables du planning familial ?
Il est vrai que, quel que soit le choix, des effets indésirables peuvent survenir, mais ceux-ci sont généralement gérables. Lorsque les femmes viennent consulter, nous leur expliquons qu’il y a des effets secondaires possibles, comme des maux de tête, des douleurs abdominales, ou des saignements. Ces symptômes sont temporaires et peuvent être soulagés. En revanche, certains effets négatifs sont souvent amplifiés par des rumeurs. Nous aidons les femmes à comprendre ces effets et à prendre une décision éclairée. En cas de doute, si le premier contact se passe bien, elles acceptent plus facilement les conseils. Nous avons des stratégies de communication pour accompagner les femmes tout au long de leur parcours de contraception.
Comment accompagnez-vous les femmes dans leur choix de méthode contraceptive ?
Nous utilisons un disque qui présente les critères médicaux pour l’adoption de méthodes contraceptives. Ce disque s’appuie sur les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et facilite notre travail en rendant l’orientation plus rapide et efficace.
Les hommes adhèrent-ils de plus en plus à la planification familiale ?
À Dakar, des progrès notables ont été réalisés, bien qu’il existe encore quelques résistances, notamment chez certains maris. En milieu rural, des obstacles subsistent. Cependant, on constate que la sensibilisation progresse.
Y a-t-il des risques sanitaires liés à la planification familiale pour les filles hors mariage ?
Non, il n’y a pas de risques spécifiques. Nous avons lancé une politique pour accompagner les adolescentes, les mettre à l’aise et éviter de les stigmatiser. L’objectif est de prévenir les grossesses non désirées et d’éviter la prise de la pilule du lendemain de manière anarchique. La planification mal effectuée peut créer des complications, notamment lorsqu’on prend la pilule du lendemain de façon incorrecte, ce qui pourrait affecter la fertilité future. Nous sensibilisons les jeunes filles et les femmes, en particulier dans les écoles, afin de prévenir ces comportements.
En ce qui concerne le coût, la plaquette de la pilule coûte 100 F CFA dans les structures de santé, mais peut atteindre 400 F CFA dans les pharmacies privées. Une bonne prise en charge et une meilleure information sur la contraception aideront à éviter des situations problématiques.
PROJET GTA, AIR CONSULTING DANS LE VISEUR DU FISC
Après un contrôle effectué auprès d’un sous-traitant, les autorités fiscales ont estimé que la société Air Consulting Sarl doit régler une somme de 2,76 milliards de Fcfa en droits simples.
Le fisc a révélé un scandale financier concernant le projet GTA de BP Mauritania. Après un contrôle effectué auprès d’un sous-traitant, les autorités fiscales ont estimé que la société Air Consulting Sarl doit régler une somme colossale de 2,76 milliards de Fcfa en droits simples, assortie de 1,38 milliard de Fcfa en pénalités légales, rapporte le quotidien Libération.
Le journal explique que cette demande a été formulée après un examen minutieux des contrats liés à la fourniture de personnel expatrié pour ce projet.
Face à cette réclamation, Air Consulting Sarl a introduit une opposition, et l’affaire a été portée devant le tribunal ce lundi.
Ce n’est pas la première fois que des sous-traitants du projet GTA sont mis sous pression par les autorités fiscales. En effet, selon la même source, avant Air Consulting, la société Eiffage Marine, également impliquée dans ce projet, avait été redressée pour un montant impressionnant de 17,637 milliards de Fcfa.
PEKESSE, 23 TONNES D’ARACHIDES SAISIES
Cette saisie a eu lieu après que la gendarmerie locale a informé les autorités du commerce de la vente de ces arachides à des prix compris entre 275 et 300 francs le kilogramme. Trois opérateurs économiques de la région ont été interpellés.
Le service départemental du commerce de Tivaouane a procédé à la saisie de plus de 23 tonnes d’arachides vendues en dessous du prix plancher fixé à 305 francs CFA par kilogramme, lors du marché hebdomadaire de Pékesse.
Cette saisie a eu lieu après que la gendarmerie locale a informé les autorités du commerce de la vente de ces arachides à des prix compris entre 275 et 300 francs le kilogramme. L’information a été confirmée par une enquête menée par les services compétents, a indiqué Khadim Ndiaye, chef du service régional du commerce de Thiès.
Lors du conseil interministériel du 26 novembre consacré à la campagne agricole 2024-2025, le gouvernement du Sénégal a établi un prix minimum de 305 francs CFA pour le kilogramme d’arachides. Toute vente en dessous de ce prix est considérée comme illégale, a précisé M. Ndiaye.
Trois opérateurs économiques de la région ont été interpellés, et les 23,250 tonnes d’arachides saisies ont été mises sous scellés. Selon le responsable, ces pratiques visent à compromettre les efforts de l’État pour une campagne de commercialisation agricole réussie.
M. Ndiaye a précisé que des sanctions seront appliquées conformément à la loi, et que la procédure est en cours. Les sanctions peuvent être de nature administrative, avec un règlement amiable par paiement, ou judiciaire si aucun accord n’est trouvé. Dans ce dernier cas, l’affaire sera portée devant les tribunaux compétents.
Bien que son service manque de moyens, Khadim Ndiaye a souligné l’efficacité du système de contrôle mis en place, reposant en partie sur un réseau d’informateurs qui permet d’assurer une bonne couverture du territoire.
MAIRIE DE DAKAR, UNE DÉLÉGATION SPÉCIALE PEUT ÊTRE DÉCRÉTÉE EN CAS D’INGÉRENCE OU DE DYSFONCTIONNEMENT
Selon le professeur Mame Cheikh Ngom, maître de conférences à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la situation actuelle ne justifie pas la mise en place d’une délégation spéciale, malgré les spéculations évoquées par certains.
Le conseil municipal de Dakar dispose de 30 jours pour élire un nouveau maire, suite à la révocation de Barthélemy Dias. Selon le professeur Mame Cheikh Ngom, maître de conférences à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la situation actuelle ne justifie pas la mise en place d’une délégation spéciale, malgré les spéculations évoquées par certains.
Intervenant sur Radio Sénégal avec Ndeye Arame Mbaye, le Pr Ngom a apporté des éclaircissements sur les textes législatifs encadrant ce type de situation. « Depuis que les populations élisent directement leur maire, les législateurs ont prévu des dispositions spécifiques pour les cas de décès, de radiation ou d’incapacité », a-t-il expliqué.
Dans un tel contexte, le conseil municipal doit se réunir dans un délai de 30 jours pour désigner un nouveau maire. « Si les élections sont organisées normalement, le maire est élu au suffrage direct. Mais en cas de vacances, c’est au conseil municipal de procéder à l’élection du nouveau maire », a précisé le professeur.
Réagissant à l’idée d’une éventuelle délégation spéciale à la mairie de Dakar, évoquée par certains acteurs politiques, notamment la porte-parole adjointe de PASTEF, le Pr Ngom a affirmé que ce scénario n’est pas à l’ordre du jour. « Si, toutefois, on constate que la mairie fait l’objet d’une ingérence ou d’une situation compromettant son bon fonctionnement, l’État peut alors décréter une délégation spéciale. Mais ce n’est pas le cas actuellement », a-t-il déclaré.
Il a également détaillé les conditions pouvant justifier une telle mesure : « Une délégation spéciale intervient uniquement en cas de détournement de fonds, de mauvaise gestion avérée ou de conflits internes empêchant le fonctionnement normal de la collectivité locale. Dans le cas présent, il s’agit uniquement de la révocation d’un maire, et la loi prévoit un processus clair pour y remédier. »
En parallèle, Barthélemy Dias a entamé une procédure judiciaire pour contester sa révocation. Il a saisi la Cour de cassation, espérant obtenir l’annulation de la décision du préfet de Dakar qui a acté sa radiation de la liste des conseillers municipaux.
En attendant l’issue de cette bataille judiciaire, le conseil municipal devra, dans les délais impartis, élire un successeur pour assurer la continuité de la gestion de la mairie de Dakar. Pour l’heure, la situation ne présente ni blocage, ni irrégularités susceptibles de justifier une intervention étatique, réitérant ainsi la nécessité de respecter les mécanismes légaux en vigueur.
LE PROGRAMME DE MISE À NIVEAU, UN LEVIER POUR LA SOUVERAINETÉ ÉCONOMIQUE
Lors de la 5ᵉ édition de la Journée de mise à niveau, Antoine Ngom a souligné les résultats positifs du programme, notamment l'augmentation de la productivité, du chiffre d'affaires et la création d'emplois.
Le programme de mise à niveau des entreprises, au-delà d’être un outil d’amélioration de la compétitivité, est devenu « un levier essentiel » de la souveraineté économique et de l’ambition industrielle du Sénégal, a déclaré, lundi, à Dakar, le président du comité de pilotage du Bureau de mise à niveau, Antoine Ngom.
« Le programme de mise à niveau n’est plus simplement un outil d’amélioration de la compétitivité ; il devient un levier essentiel de notre souveraineté économique et de notre ambition industrielle », a-t-il indiqué.
Antoine Ngom s’exprimait à l’ouverture de la 5ᵉ édition de la Journée de mise à niveau des entreprises sénégalaises qui coïncide avec la célébration des 20 ans du programme de mise à niveau.
Il a révélé que les entreprises accompagnées par le programme de mise à niveau affichent en moyenne une augmentation de 30% de leur productivité, une amélioration de 25% de leur chiffre d’affaires, et créent 40% d’emplois supplémentaires.
« Chaque franc investi dans la mise à niveau génère un effet multiplicateur de 4 à 5 fois en termes d’investissements privés », a souligné M. Ngom.
Il a également affirmé que face aux transformations rapides du monde économique, « il est impératif de pérenniser et de renforcer le Fonds de mise à niveau » des entreprises.
Selon Antoine Ngom, il faut élargir la portée de ce Fonds pour toucher davantage de petites et moyennes entreprises, en particulier celles en zones rurales.
Il a également plaidé pour une augmentation des ressources disponibles grâce à des partenariats financiers solides.
M. Ngom est revenu sur les 20 ans du programme de mise à niveau, dont la réussite repose à ses yeux sur un partenariat solide.
« Cette célébration témoigne de la résilience et de l’innovation de notre tissu économique, grâce à un partenariat exemplaire entre le secteur public, le secteur privé et nos partenaires au développement », a-t-il dit.
Le président du comité de pilotage du Bureau de mise à niveau des entreprises a rappelé que cet engagement collectif doit continuer « pour répondre aux défis futurs et permettre au Sénégal de maintenir son rôle de précurseur en Afrique subsaharienne ».
CAF AWARDS, LE SUCCESSEUR D’OSIMHEN CONNU CE LUNDI
Cinq joueurs sont en lice pour ce prix. Il s’agit de l’ivoirien Simon Adingra , du guinéen Serhou Guirassy, du marocain Achraf Hakimi, du nigérian Ademola Lookman et du Sud-africain Ronwen Williams.
La Confédération africaine de football (CAF) va décerner le prix du meilleur joueur africain de l’année pour succéder au Nigérian Victor Osimhen, à l’occasion de la cérémonie des CAF Awards 2024, prévue ce lundi à 18h 00 GMT, au Palais des Congrès de Marrakech, au Maroc.
Cinq joueurs sont en lice pour ce prix. Il s’agit de l’Ivoirien Simon Adingra de Brighton, en Angleterre, du Guinéen Serhou Guirassy du Borussia Dortmund, en Allemagne, du Marocain Achraf Hakimi du Paris Saint-Germain, en France, du Nigérian Ademola Lookman d’Atalanta, en Italie, et du Sud-africain Ronwen Williams de Mamelodi Sundowns, en Afrique du Sud.
Le Sénégalais Lamine Camara figure sur la liste des cinq finalistes dans la catégorie « meilleur jeune joueur de l’année ».
Le milieu de terrain de Monaco (France) est détenteur du trophée. Il avait succédé à son compatriote Pape Matar Sarr, vainqueur de l’édition 2022.
Les CAF Awards récompensent les meilleurs joueurs africains de la saison écoulée.
Selon un communiqué de la Confédération africaine de football, le prix du meilleur joueur africain de l’année a été institué pour la première fois par le magazine France Football, en 1970, avant d’être repris par la CAF en 1992.
Il y a 54 ans, l’international malien Salif Keïta, décédé le 2 septembre 2023, a été le premier joueur à recevoir ce trophée, alors qu’il évoluait à Saint-Étienne en France, selon la même source.
Le Ghanéen Abedi Pele a remporté l’édition de 1992.
L’Ivoirien Yaya Touré (2011, 2012, 2013 et 2014) et le Camerounais Samuel Eto’o Fils (2003,2004, 2005 et 2010) sont les joueurs qui ont le plus gagné de titre avec quatre trophées, chacun.
Les Sénégalais El Hadj Diouf (2001-2002) et Sadio Mané (2019-2022), l’Égytien Mohamed Salah (2017-2018), l’Ivoirien Didier Drogba (2006-2009), et le Nigérian Nwankwo Kanu (1996-1999) ont remporté le titre de meilleur joueur africain à deux reprises, chacun.
Les CAF Awards n’ont pas été décernés en 2020 et 2021, en raison de la COVID-19.
Voici le palmarès des CAF Awards depuis 1992
1992 Abedi Ayew Pelé (Ghana)
1993 Rashidi Yekini (Nigeria)
1994 Emmanuel Amunike (Nigeria)
1995 George Weah (Liberia)
1996 Nwankwo Kanu (Nigeria)
1997 Victor Ikpeba (Nigeria)
1998 Mustapha Hadji (Maroc)
1999 Nwankwo Kanu (Nigeria)
2000 Patrick Mboma (Cameroun)
2001 El-Hadji Diouf (Sénégal)
2002 El Hadji Diouf (Sénégal)
2003 Samuel Eto’o (Cameroun)
2004 Samuel Eto’o (Cameroun)
2005 Samuel Eto’o (Cameroun)
2006 Didier Drogba (Côte d’Ivoire)
2007 Frederic Kanouté (Mali)
2008 Emmanuel Adébayor (Togo)
2009 Didier Drogba (Côte d’Ivoire)
2010 Samuel Eto’o (Cameroun)
2011 Yaya Touré (Côte d’Ivoire)
2012 Yaya Touré (Côte d’Ivoire)
2013 Yaya Touré (Côte d’Ivoire)
2014 Yaya Touré (Côte d’Ivoire)
2015 Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon)
2016 Riyad Mahrez (Algérie)
2017 Mohamed Salah (Egypte)
2018 Mohamed Salah (Egypte)
2019 Sadio Mané (Sénégal)
2022 Sadio Mané (Sénégal)
2023 Victor Osimhen (Nigeria)
LA CEDEAO DEPOSE LES ARMES, LE MALI, LE BURKINA FASO ET LE NIGER PRENNENT LE LARGE...
La forte détermination des pays membres de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) aura eu raison de l’attentisme des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO dont l’impuissance se confirme une fois de plus.
La forte détermination des pays membres de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) aura eu raison de l’attentisme des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont l’impuissance se confirme une fois de plus. Dans le communiqué final de la 66e session ordinaire tenue ce 15 décembre à Abuja, le président de la Commission a officiellement brandi un quitus de sortie du bloc ouest-africain aux gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
« La conférence ordonne au conseil des ministres de convoquer une session extraordinaire au cours du deuxième trimestre de 2025 pour examiner et adopter les modalités de départ et le plan d'urgence portant sur les relations politiques et économiques entre la CEDEAO et les Républiques du Niger, du Mali et du Burkina Faso », rapporte Omar Alieu Touray dans ledit communiqué.
La référence explicite aux trois pays montre que pour les chefs d’Etat, l’AES n’existe pas dans leur jargon officiel.
A toutes fins utiles, la CEDEAO prévoit - au hasard des possibilités de rétraction éventuelle - une transition de 6 mois valable à partir du 29 janvier 2025. Ainsi, le 30 juillet 2025, la communauté ne comptera que douze Etats membres.
Cette situation nouvelle entérine l’échec des médiations officielles et souterraines entreprises par la CEDEAO pour retenir les Etats de l’AES dans le giron de la communauté. En particulier, celle du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et du Togolais Faure Gnassingbè, tous deux lancés dans une mission impossible au regard des orientations politiques et idéologiques « irréversibles » affirmées par la bande des trois.
En deux jours, l’Alliance des Etats du Sahel (AES) a savamment court-circuité certaines décisions que la CEDEAO aurait pu prendre à son encontre lors de ce sommet d’Abuja (Nigeria). Le 14 décembre 2024, le Mali, le Burkina Faso et le Niger qui forment la Confédération de l’AES ont décidé d’instaurer la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace AES pour tous les ressortissants des 12 autres pays membres de la CEDEAO. Une stratégie de contournement d’une vraie difficulté politique - la circulation des personnes et des biens - qui confirmait le caractère inéluctable de leur sortie collective de la communauté ouest-africaine en janvier 2025.
Cette mesure d’anticipation, contenue dans une déclaration signée par le Malien Assimi Goïta, président en exercice de la Confédération de l’AES, a coupé l’herbe sous le pied des dirigeants de la CEDEAO. En effet, l’un des arguments choc brandi contre la sécession annoncée concerne justement le principe et les avantages du système sans visa qui fonctionne dans l’espace communautaire depuis 1975. Or, en décrétant dès à présent que ledit principe restera en vigueur pour tous les citoyens des pays de la CEDEAO, l’AES rend la menace sans objet. Surtout, elle prédispose les chefs d’Etat du bloc ouest-africain à une possible surenchère radicale dont les débordements potentiels pourraient envenimer davantage les relations entre les deux parties.
La veille, soit le 13 décembre, une conférence ministérielle tenue à Bamako sous l’égide du chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, jugeait irréversible tout retour en arrière de la part des membres de la Confédération.
Aujourd’hui, sauf miracle improbable qui tiendrait, par exemple, à des changements de régime dans l’AES, la CEDEAO va devoir organiser une sortie en bon ordre de ses rangs trois pays membres fondateurs. Cette séquence est un échec politique de grande ampleur dans le processus d’intégration de la zone ouest-africaine mais elle a l’avantage essentiel d’être un signal fort sur l’urgence de réformes fondamentales dans le fonctionnement de l’institution.
SIX MOIS DE PLUS A L’AES POUR EVITER LA FRACTURE
Lors de son 66ᵉ sommet, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a abordé les défis sécuritaires, politiques et socio-économiques freinant l’intégration régionale. Ils ont décidé d’accorder un délai de 6 mois à l’AES ...
Lors de son 66ᵉ sommet, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a abordé les défis sécuritaires, politiques et socio-économiques freinant l’intégration régionale. Ils ont décidé d’accorder un délai de 6 mois à l’AES pour éviter la fracture. Avec l’engagement renouvelé du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour faciliter leur réintégration.
L’instance suprême de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a tenu son 66ᵉ sommet dimanche 15 décembre. Les discussions ont principalement porté sur les enjeux sécuritaires, socio-économiques et politiques entravant l’intégration régionale.
À cette occasion, l’organisation a réaffirmé son engagement en faveur de réformes profondes pour relever ces défis.
Parmi les sujets majeurs abordés, le retrait annoncé des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) a occupé une place centrale. À ce propos, le ministre béninois des Affaires étrangères, Oleshegun Adjadi Bakari, a précisé que « la conférence des chefs d’État de la Cédéao a pris acte de la décision de nos pays frères (de l’AES) et se donne six mois pour organiser la mise en œuvre, avec une possibilité pour eux de revenir pendant cette période. »
Pour poursuivre les négociations avec l’AES, la Cédéao a renouvelé sa confiance au président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, déjà mandaté en juillet 2024 pour mener les discussions. Dans le cadre de cette mission, le président sénégalais effectuera prochainement une visite dans les pays concernés pour encourager leur réintégration. Cette démarche répond également à une requête du Parlement communautaire, qui avait recommandé une prolongation du délai de retrait des pays de l’AES, initialement fixé au 29 janvier 2025.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, regroupés au sein de l’AES, avaient annoncé leur intention de quitter la Cédéao en janvier dernier, dénonçant une organisation qu’ils considèrent sous influence française. Cependant, un signe d’apaisement est apparu samedi 14 décembre, avec l’annonce par ces pays de l’ouverture de leurs frontières aux ressortissants de la Cédéao.
Par Fodé Roland Diagne
CONTRE LES DIVERSIONS, ALLONS A L'ESSENTIEL !
Le peuple à la présidentielle et aux législatives a donné une large victoire à notre camp souverainiste contre la mal-gouvernance corrompue, le népotisme, la gabegie, le vol des deniers publiques et contre l’autocratie répressive sanglante illégale ....
Le peuple à la présidentielle et aux législatives a donné une large victoire à notre camp souverainiste contre la mal-gouvernance corrompue, le népotisme, la gabegie, le vol des deniers publiques et contre l’autocratie répressive sanglante illégale de Macky/APR/BBY.
La résistance victorieuse du peuple, en particulier de la jeunesse à la dictature présidentialiste néocoloniale s’est soldée par des dizaines de martyrs, des centaines de blessés et des milliers d’embastillés.
La tactique d’isolement du pouvoir fascisant de l’APR/BBY aux élections locales, puis législatives 2022 suivie des premiers actes de refus de l’arbitraire et de l'Etat hors la loi du pouvoir Exécutif au sein du pouvoir judiciaire au Tribunal de Ziguinchor, puis à la Cour Suprême, puis au Conseil Constitutionnel ont prolongé la « sonkorisation » multiformes de la vie politique nationale qui ont imposé les discussions entre l’autocratie et les leaders emprisonnés arbitrairement et la tenue de l’élection présidentielle en mars 2024.
Et voilà que la dissolution anticipée justifiée de l’Assemblée nationale met en scène des listes en campagne opposant notre parti souverainiste Pastef aux listes de la retrouvaille de la famille libérale déchue en 2024 et 2012, du candidat libéral officiel à la présidentielle 2024 de Macky/APR/BBY et d’une partie dissidente de l’ex-coalition Yewwi des locales et législatives 2022, etc.
Le peuple confirme dans les urnes son choix de tourner la page de la soumission néocoloniale de la bourgeoisie bureaucratique d’État des libéraux et des sociaux libéraux qui ont géré le pays de 1960 à 2024 et rejette la trahison des ex-Yewwi.
Seuls les pouvoirs locaux municipaux restent donc à conquérir par le suffrage universel dans deux ans.
Nous ne devons pas nous laisser divertir par les provocations d’une délinquance politique en mal de singerie du « gatsa gatsa » réduisant la politique non à une confrontation entre programmes politiques mais à une rivalité individualiste petite bourgeoise entre individus qui s’auto-définissent « leader ».
Si les raisons évoquées par la saisine de l’Assemblée nationale par le ministre de la justice pour démissionner un député nous semble compréhensibles, toutefois la question se pose : est-ce vraiment valable rétroactivement ou durant la législature ?
Par contre, la démission administrative du Maire par le Préfet relève d’une décision du pouvoir Exécutif qui se substitue de fait au vote du peuple, alors qu’il suffit d’attendre l’échéance de la prochaine élection locale pour chasser dans les urnes les Maires du système néocolonial.
Le camp souverainiste au pouvoir doit déjouer les pièges de la diversion politicienne et s’attaquer à l’essentiel, c’est-à-dire aux urgences du jub, jubal, jubanti que sont :
- le vote du budget 2025 ;
- la suppression des institutions budgétivores (CESE, HCCT) et la rationalisation des multiples agences publiques et parapubliques, notamment celles qui font doublon avec des services de l’Etat;
- l’annulation législative de la loi d’amnistie 2024, la mise en place de la haute cour de justice pour enclencher la reddition des comptes par des poursuites judiciaires sur les crimes financiers révélés par les rapports des corps de contrôle (OFNAC, IGE, IGF, Cour des Comptes, etc) et les audits sectoriels et centraux et les crimes de la répression illégale mortifère de 2021 à 2024;
- l’enquête judiciaire sur les morts suspectes de Mancabou, Fulbert Sambou, Didier Badji ;
- la réparation-indemnisation des victimes et des passifs sociaux hérités des régimes corrompus précédents ;
- à défaut d’une constituante pour la refondation du contrat national, les réformes institutionnelles inspirées des conclusions des Assises Nationales ;
- la levée des mandats d’arrêts contre les responsables militaires et politiques du MFDC et l’ouverture du processus pour la paix en Casamance ;
- lutter contre la vie chère.
Attelons-nous donc à remettre le parti Pastef au centre de la vie politique en organisant le 1er congrès qui doit parachever le processus de fusion en son sein du sommet à la base des 14 organisations signataires du protocole de fusion en août 2021.
Le congrès sera le moment démocratique où les militants mettront fin aux actuelles instances provisoires, feront le bilan de la conquête du pouvoir, examineront de façon critique pour se l’approprier le projet « vision 2050 » et dégageront les perspectives de la marche vers la souveraineté monétaire, alimentaire, industrielle, diplomatique, militaire, culturelle et panafricaine, notamment en maintenant la position de l’UA sur le droit du peuple Sahraoui à l’indépendance et en se démarquant des menées anti-africaines de l’impérialisme et ses valets régionaux contre les peuples de l’AES.
Les défis sont nombreux pour aller résolument vers la sortie du sous-développement imposé par la françafrique, l’eurafrique et l’usafrique et c’est l’élévation de la conscience du peuple et sa mobilisation déterminée qui ont permis et permettront de gagner les unes après les autres les batailles de la guerre pour un Sénégal libre et une Afrique unie libre par et pour le peuples.