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18 mai 2025
L'ENAP A RECRUTE 865 AGENTS PAR AN SUR 10 ANS
Mbaye Sarr, directeur de l’École Nationale d’Administration Pénitentiaire était l’invité de l’émission «Salaam Sénégal» sur Radio Sénégal. Selon lui, cette année, l’École Nationale d’Administration Pénitentiaire célèbre ses 10 ans ayant été créée en 20
Mbaye Sarr, directeur de l’École Nationale d’Administration Pénitentiaire était l’invité de l’émission « Salaam Sénégal » sur Radio Sénégal. Selon lui, cette année, l’École Nationale d’Administration Pénitentiaire célèbre ses 10 ans, ayant été créée en 2014. À cette occasion, des célébrations sont prévues au cours du premier trimestre de l’année 2025. Auparavant, la formation des agents se faisait à l’École de Police, mais depuis 2017, ils bénéficient d’une structure de formation propre à eux.
Dans le cadre du développement de l’école, Mbaye Sarr a souligné qu’un laboratoire de recherche et une revue semestrielle ont été mis en place. Parmi les priorités du gouvernement, figure la construction d’une nouvelle école, visant à améliorer les conditions d’apprentissage des apprenants. En 2025, un programme annuel de renforcement des capacités est déjà établi, avec l’ambition d’y faire participer 1000 agents.
Le directeur a également mentionné que l’État a engagé un projet ambitieux de modernisation de l’administration pénitentiaire, comprenant la construction de neuf nouvelles prisons et la réhabilitation d’établissements existants. Ces initiatives visent à améliorer la prise en charge des détenus. Le budget alloué par l’État pour les détenus a été rehaussé, passant de 1152 FCFA à 1300 FCFA, un effort financier significatif destiné à améliorer continuellement les conditions de détention.
Mbaye Sarr a fait état d’un projet de recrutement de 865 agents par an sur une période de 10 ans, afin de combler le gap en personnel, tout en respectant le ratio établi par les normes internationales. Il a également souligné la nécessité de revoir le statut de l’administration pénitentiaire, une mission qui lui incombe. Ce nouveau statut permettra d’instaurer un suivi post-carcéral, de spécialiser le personnel, et d’élever le niveau de recrutement.
Enfin, il a évoqué les initiatives innovantes mises en place au sein de l’administration pénitentiaire, comme la création de deux boulangeries et la construction d’une troisième près de Thiès, ainsi qu’une ferme laitière qui non seulement produit du lait mais qui offre aussi une formation aux détenus. En collaboration avec l’État, un fonds de réinsertion est également prévu pour financer les projets des détenus, témoignant d’une volonté d’intégration et de réhabilitation au sein de la société.
LES MILLIARDS ATTENDUS POUR 2024 ET EN 2025
En 2024, les autorités sénégalaises attendent une production pétrolière de 15 millions de barils. Pour l’année prochaine, elles tablent sur 30 millions de barils.
Le Sénégal est entré cette année dans le cercle des pays producteurs de pétrole. Quelles recettes les autorités entendent tirer du de ses hydrocarbures pour cette année et les années suivantes ?
En 2024, les autorités sénégalaises attendent une production pétrolière de 15 millions de barils. Pour l’année prochaine, elles tablent sur 30 millions de barils.
La production de gaz, quant à elle, démarre en 2025 avec une production attendue de 1,2 million de Gaz naturel liquéfié (Gnl). Il s’agit là d’informations couchées dans le projet de loi de finance initiale pour l’année 2025, parcouru par iGfm.
Ainsi, le même document, qui devrait être voté dans les prochains jours par l’Assemblée nationale, informe qu’il est attendu, pour les années 2024, 2025, 2026 et 2027, respectivement 49,65 milliards de francs Cfa, 72,53 milliards de francs Cfa, 87,87 milliards de francs Cfa et 155,20 milliards de francs Cfa en termes de recettes de ces hydrocarbures.
Ainsi, le budget 2025 enregistra donc des recettes fiscales et non fiscales provenant de l’exploitation des hydrocarbures d’un montant de 72,53 milliards de francs Cfa. Ces recettes seront réparties conformément à la loi portant sur les hydrocarbures.
C’est-à-dire que 50,85 milliards de FCFA (70%) seront affectés au budget général et 21,68 milliards aux comptes spéciaux du trésor dont 7,25 milliards pour le fonds intergénérationnel et 14,43 pour le fonds de stabilisation.
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KHALIFA EN COLERE
C’est depuis la France que Khalifa Sall a suivi les déchéances de Bathélémy Dias de ses fonctions de maire et de député. Le patron de Taxawu Sénégal qui réagissait sur la Rfm, n’a pas caché sa colère.
C’est depuis la France que Khalifa Sall a suivi les déchéances de Bathélémy Dias de ses fonctions de maire et de député. Le patron de Taxawu Sénégal qui réagissait sur la Rfm, n’a pas caché sa colère.
«J’avais espéré qu’avec cette troisième alternance, les tenantes du pouvoir qui avaient été des opprimés ne se transformeraient pas en bourreaux, surtout vis-à-vis d’une personne, Barthélémy Dias, qui a œuvré à ce que l’opposition soit unie pour faire ce qu’elle a fait en 2021 et en 2022. Je suis entré en contact avec Ousmane Sonko par Barthélémy Dias. Je n’avais jamais pensé que leur relation se détériorerait à ce point.
Ce qui l’étonne, c’est que d’abord, concernant son mandat de député, nous n’avons pas compris pourquoi le ministre de la Justice n’a pas usé de cette prérogative pour les 4 ou 6 mois, d’Avril à novembre, pour le faire déchoir de son mandat de député. Pourquoi avoir attendu la deuxième élection, la deuxième légitimité de Barth, pour initier cette procédure. Elle est à condamner. Et nous nous battrons.
Pour la ville de Dakar, j’avais souhaité secrètement que ce qui m’est arrivé ne se reproduirait plus jamais, malheureusement, hélas! Ce qui est arrivé à Barthélémy Dias ces derniers jours est inacceptable. Ce n’est pas élégant et c’est inacceptable. On a usé de stratagèmes, même si c’est la loi, pour chercher à le priver de sa légitimité et de son mandat. Ce stratagème ne saurait prospérer.»
Par Ndiaga SYLLA
LA REVOCATION DU MAIRE : UNE INADEQUATION DES TEXTES
L.article L.277 du code électoral énonce les conditions d’inéligibilité et d'incompatibilité. Or les cas d’inéligibilité aux élections municipales sont évoqués aux articles L.271 à L.276
L.article L.277 du code électoral énonce les conditions d’inéligibilité et d'incompatibilité. Or les cas d’inéligibilité aux élections municipales sont évoqués aux articles L.271 à L.276
La vérité est que cette disposition du code électoral est inadaptée et son contenu est équivoque.
En effet, il fallait préciser la notification en question et le caractère suspensif du recours.Toufois, il ne serait pas judicieux de dire que la décision de déclarer le conseiller municipal démissionnaire "devient immédiatement exécutoire", c'est omettre de prendre en considération le reste de la disposition L.277, al 1er : "... SAUF RECOURS DEVANT LA COUR D'APPEL DANS LES 10 JOURS DE LA NOTIFICATION".
De plus, l'article L.272, qui n'a pas été visé par l'autorité administrative, concerne l'électeur privé du droit électoral.
Il convient de souligner que l'article L.29 du code électoral n'est pas relatif à l’inéligibilité. C'est une condition d'inscription sur les listes électorales.
A noter que la décision instituant une déchéance électorale et la peine prononcée contre le maire de Dakar, Barthélémy Diaz, a été déjà purgée en vertu de L.29 nouveau.
Retenons ici et maintenant qu'il n'y a pas lieu d'invoquer l'article L.30 code électoral dès lors qu'il ne saurait être visé dans ce cas précis.
L’article 135 du Code général des Collectivités territoriales (CGCT) ne saurait s'appliquer à Monsieur Dias qui est condamné pour DELIT et non pour CRIME. Et à 140, l'énumération bien que non exhaustive ne vise pas ce cas.
A présent, je pose ces pistes de réflexion :
1. Est-ce que l'élection du maire au suffrage universel ne ferait pas obstacle à l'exécution de L.277 ?
2. Ne faudrait-il pas se référer aux CGCT (art. 135 et 140) ?
3. A titre principal, l'expiration/exécution de la peine prévue à L.29 dernier alinéa ne devrait-elle pas être décompter à partir du prononcé de la peine en première instance confirmé en appel ?
Rien ne justifie la violence utilisée et l’inélégance. Même démis, le Maire est tenu de passer service... Dès lors vouloir le chasser, comme cela a été fait, lui donnerait-il le droit de refuser donner le témoin à son successeur.
Enfin, je persiste et signe que l'article 61 de la Constitution sur lequel se fonde le brillant ministre de la Justice et repris par l'article 51 du RIAN ne précise pas la procédure de radiation d'un député... Pourtant celle-ci est régie par les articles LO.162 et LO.198 du code électoral.
Ndiaga SYLLA, Expert électoral
RÉFÉRENCE :
ARTICLE 61 CONSTITUTION : "Le membre de l’Assemblée nationale qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des parlementaires sur demande du Ministre de la Justice."
DE LA DÉCHÉANCE DU MANDAT DE DÉPUTÉ : ART LO.162 DU CODE ÉLECTORAL : "Sera déchu de son mandat de député celui dont l’inéligibilité se révélera après la proclamation des résultats et l’expiration du délai de recours, ou qui, pendant son mandat, se trouvera dans un cas d’inéligibilté prévu par le présent code".
LO.198 : "La déchéance prévue par l’article LO.162 du présent code est constatée par le CONSEIL CONSTITUTIONNEL à la requête du bureau de l’Assemblée nationale, d'un groupe de députés, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale ou du Président de la République.
En outre, en cas de condamnation définitive postérieure à l’élection, la déchéance est constatée DANS LES MÊME FORMES, à la requête du Ministère public".
ART L.29 CODE ÉLECTORAL, AVANT DERNIER ALINÉA : "Cette interdiction d'inscription sur les listes électorales ne concerne que ceux qui sont condamnés pour crimes,trafic de stupéfiants et pour les infractions portant sur les deniers publics à l’exception des cas prévus à l’article L.28-3 du Code électoral".
ART L.29 CODE ÉLECTORAL, DERNIER ALINÉA : "Pour les autres infractions, cette interdiction est de cinq (5) ans après l’expiration de la durée de la peine prononcée".
BALLON D'OR AFRICAIN : LE PALMARES ET LES VAINQUEURS RECORDS DES EDITIONS PRECEDENTES
Ce lundi, la Confédération africaine de football va désigner le 31e Ballon d'Or africain de l'histoire, ou plus exactement le Joueur africain de l'année. Avant de connaître l'identité de l'heureux élu, regards sur l'historique des vainqueurs antérieurs
Ce lundi, la Confédération africaine de football (CAF) va désigner le 31e Ballon d'Or africain de l'histoire, ou plus exactement le Joueur africain de l'année selon le terme officiel. Avant de connaître l'identité de l'heureux élu, plongée dans le palmarès et les vainqueurs records des éditions précédentes.
Officiellement lancé par la CAF en 1992, le titre de Joueur africain de l'année, ou Ballon d'Or africain, a connu jusqu'à présent 30 éditions, celles de 2020 et 2021 ayant été annulées pour cause de Covid-19.
Durant ce laps de temps, 18 vainqueurs différents ont eu l'occasion d'inscrire leur nom au palmarès du trophée. On recense parmi eux 7 exceptions qui ont même eu l'immense honneur de remporter ce prix à plusieurs reprises.
Qui a été plusieurs fois vainqueurs du Ballon d'Or africain ?
Le Nigérian Nwankwo Kanu a été le premier à remporter le trophée plus d'une fois, en 1999. Le Sénégalais El-Hadji Diouf est ensuite devenu le premier à conserver sa couronne d'une année à l'autre en 2000-2001. Il a été imité par le Camerounais Samuel Eto’o, l'Ivoirien Yaya Touré, l'Egyptien Mohamed Salah et le Sénégalais Sadio Mané (si on ne tient pas compte des deux éditions annulées).
Parmi les multiples vainqueurs, seuls Kanu et l'Ivoirien Didier Drogba ne sont pas parvenus à conserver au moins une fois leur couronne d'une année à l'autre.
Qui détient le record de titres au Ballon d'Or Africain ?
Deux joueurs se partagent le record de titres au Ballon d'Or africain. Il s'agit de Samuel Eto'o et de Yaya Touré, tous deux sacrés à quatre reprises durant leur immense carrière.
Eto'o est devenu le premier joueur à remporter ce titre à trois reprises entre 2003 et 2005, mais Yaya Touré a réussi une prouesse plus grande encore en s'adjugeant quatre édition consécutives de 2011 à 2014 ! Une performance inégalée et amenée à le rester pour de nombreuses années.
On peut souligner toutefois qu'Eto'o a réussi à établir son record durant une période où l'adversité était plus féroce et durant laquelle il se tirait la bourre avec Didier Drogba. Yaya Touré a quant à lui bénéficié d'une période un peu plus creuse, lorsqu'Eto'o et Drogba se trouvaient sur le déclin, débouchant sur un adversité limitée.
Quel pays a remporté le plus de sacres au Ballon d'Or africain ?
La Côte d’Ivoire et le Nigeria se partagent la première place des pays les plus titrés au Ballon d'Or Africain, avec 6 sacres chacun. Avec Ademola Lookman comme grand favori de cette édition 2024, les Super Eagles ont l'occasion de se détacher, tandis que Simon Adingra, bien que vainqueur de la CAN et présent parmi les finalistes, part de trop loin pour la Côte d'Ivoire.
Quel joueur est le plus titré en incluant le Ballon d'Or africain France Football ?
Avant que la CAF ne lance son titre de Joueur Africain de l'année, en 1992, le Ballon d'Or africain de France Football récompensait chaque année le meilleur joueur africain de l'année et ce depuis 1970.
Même en tenant compte de ce trophée, qui a ensuite cohabité durant trois éditions avec celui de la CAF, personne ne parvient à égaler les 4 titres de Yaya Touré et Eto'o. Abedi Pelé et George Weah s'arrêtent en effet à trois, et les légendes camerounaises Roger Milla et Thomas N'Kono à deux.
En termes de pays en revanche, c'est le Cameroun qui prend les commandes avec cette perspective puisqu'il compte 11 sacres, soit 5 d'avance sur le Nigeria et la Côte d'Ivoire (6 titres) et 6 sur le Ghana (5 titres). Le Maroc est à 4 couronnes, comme le Sénégal, tandis que l'Algérie est à trois avec l'Egypte et le Liberia.
Le palmarès du titre de Joueur Africain de l'année :
2023 : Victor Osimhen, Nigeria – Naples (ITA)
2022 : Sadio Mané, Sénégal – Liverpool (ENG)
2021 : non attribué
2020 : non attribué
2019 : Sadio Mané, Sénégal -Liverpool (ENG)
2018 : Mohamed Salah, Égypte – Liverpool (ENG)
2017 : Mohamed Salah, Égypte – Liverpool (ENG)
2016 : Riyad Mahrez, Algérie – Leicester City (ENG)
2015 : Pierre-Emerick Aubameyang, Gabon – Borussia Dortmund (GER)
2014 : Yaya Touré, Côte d’Ivoire – Manchester City (ENG)
2013 : Yaya Touré, Côte d’Ivoire – Manchester City (ENG)
2012 : Yaya Touré, Côte d’Ivoire – Manchester City (ENG)
2011 : Yaya Touré, Côte d’Ivoire – Manchester City (ENG)
2010 : Samuel Eto’o, Cameroun – Inter Milan (ITA)
2009 : Didier Drogba, Côte d’Ivoire – Chelsea (ENG)
2008 : Emmanuel Adébayor, Togo – Arsenal (ENG)
2007 : Frédéric Kanouté, Mali – FC Séville (ESP)
2006 : Didier Drogba, Côte d’Ivoire – Chelsea (ENG)
2005 : Samuel Eto’o, Cameroun – FC Barcelone (ESP)
2004 : Samuel Eto’o, Cameroun – FC Barcelone (ESP)
2003 : Samuel Eto’o, Cameroun – Real Majorque (ESP)
2002 : El Hadji Diouf, Sénégal – Liverpool (ENG)
2001 : El Hadji Diouf, Sénégal – Lens (FRA)
2000 : Patrick Mboma, Cameroun – Parme (ITA)
1999 : Nwankwo Kanu, Nigeria – Arsenal (ENG)
1998 : Mustapha Hadji, Maroc – Deportivo La Corogne (ESP)
1997 : Victor Ikpeba, Nigeria – AS Monaco (FRA)
1996 : Nwankwo Kanu, Nigeria – Inter Milan (ITA)
1995 : George Weah, Liberia – AC Milan (ITA)
1994 : Emmanuel Amunike, Nigeria – Sporting (POR)
1993 : Rashidi Yekini, Nigeria – Vitória FC (POR)
1992 : Abedi Pelé, Ghana – Olympique de Marseille (FRA)
Le palmarès du Ballon d'Or africain France Football (1970-1994)
Staff des Lions – Serigne Saliou Dia, Malick Daf, Souleymane Diallo… : Pape Thiaw aura l’embarras du choix, car de bons profils existent, surtout chez les entraîneurs nationaux, champions d’Afrique
Dans l’optique d’intégrer un technicien local dans le nouveau staff des Lions, Pape Thiaw aura l’embarras du choix, car de bons profils existent, surtout chez les entraîneurs nationaux, champions d’Afrique. Le Quotidien se mouille, en ciblant trois «candidats» au poste d’adjoint qui pourraient faire l’affaire, pour avoir côtoyé la Tanière comme superviseurs. Détails.
SERIGNE SALIOU DIA
Le nom de Serigne Saliou Dia a souvent rôdé autour de la Tanière. Surtout lors du départ de Aliou Cissé du banc des Lions, en octobre dernier. Certains ayant agité son duo avec Pape Thiaw.
Et si cette fois-ci c’était la bonne ? En tout cas, si son nom revient souvent, c’est parce que le champion d’Afrique U17 lors de la dernière édition, qui faisait partie des superviseurs lors de la dernière Can, a un profil intéressant et un parcours qui force le respect. Ce qui lui a valu la promotion que lui a faite la Fédération sénégalaise de football (Fsf) en le hissant sur le banc des U20, en remplacement de Malick Daf. Son engagement envers le développement du football chez les jeunes, salué par tous, ayant beaucoup pesé.
Justement, c’est peut-être son nouveau statut de sélectionneur des U20 et les échéances à venir, marquées par une qualification à la prochaine Can de ladite catégorie, qui pourraient être un «obstacle» à son arrivée au sein de la Tanière. Une qualification acquise de belle manière grâce au trophée de l’Ufoa/A remporté par ses gamins. Mais la Dtn et la Fsf ont toujours su trouver des alternatives en cas de nécessité. Comme quoi, en cas de nomination, son départ ne devrait pas poser de problème majeur.
MALICK DAF
Un baroudeur, un fonceur, un entraîneur qui allie rigueur et méthode. Ce sont ces qualités qu’on trouve chez Malick Daf. Champion d’Afrique avec les U20, l’actuel coach du Jaraaf, après son sacre historique, a quitté son poste de sélectionneur pour retrouver son «club de cœur» (après un premier passage entre 2016 et 2021) et avec qui il a remporté le titre de champion du Sénégal en 2018.
Comme superviseur, Daf a côtoyé la Tanière lors du Mondial et de la Can. Comme pour dire qu’il connaît bien la maison et qu’il sera en terrain connu si Pape Thiaw fait appel à lui.
Pour le moment, faut noter que le coach des vice-champions du Sénégal est en pleine compétition, avec la phase de poules de la Coupe Caf qui a joué ce week-end sa 3e journée. Mais quand la Nation t’appelle…
SOULEYMANE DIALLO
Son duo avec Serigne Saliou Dia avait marqué les esprits, avec au bout le titre historique de champion d’Afrique avec les U17. Aujourd’hui, les deux potes, qui étaient aussi ensemble aux Jeux africains du Ghana, se sont séparés. Souleymane Diallo ayant été promu sur le banc de l’Equipe nationale locale, tandis que «SSD» montait chez les U20.
Ancien coach de Guédiawaye Fc, Diallo faisait aussi partie des superviseurs lors de la dernière Can en Côte d’Ivoire. Comme pour confirmer la confiance portée par la Dtn sur cet ancien adjoint de Serigne Saliou Dia. Fort de son expérience comme préparateur physique et entraîneur, il a aussi «visité» les universités en France, à Bordeaux, pour une thèse en sociologie, dans le but d’acquérir une spécialité en psychosociologie. Une manière de se blinder par rapport à un métier devenu de plus en plus exigeant.
Mais en se projetant sur le programme actuel de sa sélection, Diallo sera un «candidat» difficile à décrocher, parce qu’étant en plein dans les préparatifs de la double confrontation contre le Liberia (22 et 29 décembre), comptant pour le dernier tour qualificatif pour le Chan 2025. Le Sénégal étant détenteur du titre, n’ayant pas droit à l’erreur
LES UNIVERSITAIRES MISENT SUR LA TECHNOLOGIE ET L’INNOVATION
Le nouveau régime a lancé le référentiel 2050. ainsi l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) a décidé de s’engager auprès du pouvoir pour sa matérialisation.
Le nouveau régime a lancé le référentiel 2050. ainsi l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) a décidé de s’engager auprès du pouvoir pour sa matérialisation. Pour mettre en place une feuille de route, les universitaires ont tenu une assemblée générale du 14 au 15 décembre à Saly.
La vision du régime du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, basée sur le référentiel 2050, nécessite une mobilisation des intellectuels du pays pour sa matérialisation. A cet effet, l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) a tenu un atelier pour élaborer un plan d’actions qui lui permettra d’accompagner les nouvelles autorités. D’ailleurs la principale mission de l’ANSTS est d’apporter sa contribution à la vision 2050 dans les différents secteurs. «Il y a un important volet lié à la science, à la technologie et à l’innovation. Les pays qui occupent la première place dans le développement de la technologie au niveau mondial ont mis l’accent, en un moment de leur histoire, sur la technologie et l’innovation pour développer leurs pays. Les pays les plus développés sont ceux qui donnent plus d’importance à la technologie et l’innovation», a déclaré Omar Sock, secrétaire perpétuel de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal. Il indique que le rôle de l’académie qui renferme en son sein les plus grands spécialistes dans le domaine scientifique et technologique est de mettre la lumière et de renforcer les connaissances des secteurs, ce qui mettra les autorités sur les bonnes voies car le Sénégal a les moyens de son développement socio-économique si on exploite les potentiels scientifiques et technologiques pour l’innovation.
Étant donné que la mission première de l’académie est d’assister et de conseiller les autorités publiques et privées pour la dimension de la recherche scientifique et technique de l’innovation dans le développement socio-économique, les universitaires veulent donc jouer pleinement ce rôle pour mener le Sénégal vers le développement. C’est pourquoi le Dr Moctar Touré président de l’ANSTS promet que l’Académie va remplir sa mission. Ainsi pour mettre le curseur de l’innovation et du développement scientifique, les universitaires estiment qu’il faut obligatoirement moderniser le secteur primaire afin de résoudre le problème de l’autosuffisance alimentaire et du chômage. «Le développement des pays doit se baser sur le secteur primaire puis secondaire et ensuite tertiaire. Nous avons les plus grands spécialistes et nous avons une section qui est spécialement consacrée à l’agriculture. La sécurité alimentaire et nutritionnelle est le premier champ qui est prioritaire pour notre pays et notre continent. Le deuxième champ est celui de la sécurité et de la souveraineté sanitaire qui sont adossés à un constat de santé intégré qui prend en compte toutes les dimensions de la santé qu’elles soient humaines, animales, végétales ou environnementales parce que toutes ces composantes de la santé ont une interaction les unes sur les autres », a fait savoir le président de l'ANSTS.
Outre ceux-là, il y a la troisième composante qui est la souveraineté énergétique car la transition énergétique est la condition sine qua non pour supporter un développement durable. A ces secteurs viennent s'ajouter la maîtrise de l’eau et la réforme du système éducatif national qui est, à leurs yeux, une priorité urgente à traiter.
par Ismaila Madior Fall
CESEA, HCCT, LES MAL AIMÉS DE LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE
Le Sénat, le CESE et le HCCT ont alterné créations et suppressions au gré des alternances politiques. Cette instabilité chronique soulève une question essentielle : comment construire une institution consultative capable de transcender les clivages ?
C’est acté : deux institutions majeures (CESE et HCCT) viennent d’être dissoutes. Pourtant, il ne viendrait à l’esprit de personne de supprimer les institutions que sont le président de la République ou l’Assemblée nationale. La doyenne des institutions, l’Assemblée nationale, depuis qu’elle est passée d’Assemblée territoriale à Assemblée nationale, relève le défi de l’immortalité institutionnelle malgré les critiques relatives à son organisation et son fonctionnement. Quant au président de la République, avec un statut modeste à l’Indépendance, il est devenu, depuis 1963, la clef de voûte des institutions. Aucune autre institution de la République (gouvernement, Premier ministre ou Cour suprême) ne peut se prévaloir de cette permanence existentielle.
Le président et l’Assemblée, outre leur légitimité tirée de leur statut d’institution fondatrice, doivent, aussi, leur permanence institutionnelle à une donnée matricielle de toute construction républicaine qui se veut durable : le consensus élevé autour d’une institution.
Lorsque des institutions sont créées et adoptées aux travers d’un processus clivant, d’une incompréhension de leur utilité par l’opinion, il y a des risques qu’elles ne résistent pas au temps et aux alternances parce qu’elles résultent d’un consensus bas. C’est le cas du Sénat, du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT).
La plupart des grandes démocraties disposent d’un Sénat (chambre de la raison et de la sagesse aux côtés de l’Assemblée, chambre de la passion) qui joue un rôle fondamental dans la procédure législative et le contrôle de l’action gouvernementale et d’un Conseil économique et social ; institution existant même aux Nations unies. Instauré au Sénégal en 1998, supprimé en 2005, restauré en 2007 avant d’être supprimé en 2012, le Sénat n’est jamais entré dans les cœurs.
Idem pour le CESE. Adopté dès le début de l’indépendance et d’une continuité remarquable, il ne sera supprimé qu’en 2001, avant d’être restauré sous forme de Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (CRAES) en 2003 et reviendra sous forme de CES en 2008, puis de CESE en 2012. Cadre institutionnel de dialogue des territoires, le HCCT, instauré en 2016, n’aura duré que 8 ans.
Au XXIème siècle, une démocratie ne pouvant pas se passer d’une institution consultative de rang constitutionnel, il convient d’envisager, dans la perspective de réforme ultérieure, de mettre en place une institution du genre qui serait la synthèse du Sénat, du Conseil économique, social et environnemental et du Haut Conseil des collectivités territoriales. Dans l’Etat de droit, le dialogue consultatif permet de maintenir une forme de démocratie délibérative transpartisane.
Au demeurant, la création éventuelle de cette indispensable institution consultative de la République devrait se faire sous les auspices du consensus élevé, à défaut de quoi elle risque de connaître le sort de ses devancières.
Ismaila Madior Fall est Professeur des Universités.
LES CONCLUSIONS DU SOMMET DE LA CEDEAO ET LA SORTIE D’OUSMANE DIAGNE AU MENU DE LA PRESSE
Les quotidiens de ce lundi font Echo des décisions issues de la 66e session ordinaire de la Cedeao à Abuja et la réaffirmation par le Ministre Ousmane Diagne, de l’engagement des autorités à faire la lumière sur les affaires de disparition des militaires.
Les décisions issues de la 66e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) d’Abuja et la réaffirmation par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, de l’engagement des autorités à faire la lumière sur les disparitions des militaires Fulbert Sambou et Didier Badji, figure parmi les sujets les plus commentés par les quotidiens reçus à l’APS.
‘’La CEDEAO acte le départ du Mali, du Burkina Faso, et du Niger’’’, met en exergue Sud Quotidien. ‘’La 66e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO qui s’est tenue, hier dimanche, à Abuja au Nigéria, a acté le départ de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso, et du Niger de la CEDEAO, dès le 29 janvier prochain’’, écrit le journal.
Le journal précise qu’une ‘’période de grâce de six mois serait retenue pour donner une chance à la médiation menée par le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye’’.
‘’CEDEAO et pays de l’AES : le 29 janvier, date du divorce’’, annonce à sa Une Le Soleil. Le journal indique que ‘’la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fixé la date du 29 janvier 2025, pour acter officiellement son divorce d’avec l’Alliance des Etats membres du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso, et du Niger’’.
Le quotidien précise toutefois ‘’qu’il aura une période de transition à compter de cette date jusqu’au 29 juillet 2025’’.
‘’Départ de l’AES, médiation de Bassirou Diomaye Faye prévue sur une durée de six mois, et la création d’un tribunal spécial pour juger l’ancien président gambien Yaya Jammeh et les tenants de son régime’’, les grandes décisions du sommet ordinaire de la CEDEAO, énumère le journal L’Info.
Pendant ce temps, l’AS évoque la promesse faite samedi aux députés par le ministre de la Justice Ousmane Diagne de faire la lumière aussi bien sur les disparitions du gendarme, l’adjudant-chef Didier Badji que du soldat sergent Fulbet Sambou et des autres victimes des événements de 2021 à 2024’.
‘’Ousmane Diagne qui était à l’Assemblée nationale annonce d’ailleurs que les enquêtes ont démarré’’, ajoute le journal qui titre en Une : ‘’la justice traque les auteurs et commanditaires’’.
Comme en échos à ce quotidien, Libération renchérit : ‘’La justice aux trousses des responsables et des commanditaires’’.
Le journal Le Quotidien estime de son côté qu’Ousmane Diagne a déterré le passé en revenant samedi face aux députés, lors d’une séance plénière, sur les morts recensés entre 2021 et 2023’’.
‘’C’est pour annoncer qu’une enquête est en cours pour situer les responsabilités. Il a aussi évoqué que la lumière sera faite sur le cas des deux gendarmes morts durant cette période’’, mentionne le journal.
A propos des dossiers judiciaires chauds des quatre dernières années ‘’Ousmane Diagne sans langue de bois’’, signale le journal Les Echos. ‘’Les menottes vont parler’’, prédit de son côté Source A.
Pour Walf Quotidien ‘’la traque (est) lancée’’. Le journal souligne que ‘’la loi portant amnistie des événements qui se sont déroulés entre 2021 et avril 2024 n’y fera rien’’.
‘’Les autorités ont décidé de traquer leurs auteurs et leurs commanditaires. Le ministre de la Justice qui était à l’Assemblée nationale en a donné ce week-end un avant-gout’’, écrit Walf.
UNE LENTE STRANGULATION DE LA FRANÇAFRIQUE AU SÉNÉGAL
Boubacar Boris Diop décrit un processus d'émancipation qui se distingue par sa subtilité. Cette transition en douceur, explique-t-il, masque une réalité implacable : le "joyau de la couronne" française en Afrique s'est définitivement détaché
L'intellectuel Boubacar Boris Diop n'y est pas allé de main morte concernant les rapports entre le Sénégal et la France. Rehaussant de sa présence la cérémonie de dédicace du livre "De la démocratie en Françafrique, une histoire de l'impérialisme électoral" de la journaliste française Fanny Pigeaud et de l'économiste Ndongo Samba Sylla, l'écrivain sénégalais pense que la France a perdu définitivement le Sénégal. À l'en croire, en effet, l'ambassadeur français est devenu un diplomate parmi d'autres dans le pays.
Pour Boubacar Boris Diop, la Françafrique est en train de perdre un de ses «joyaux» en Afrique. Avec le changement de régime au Sénégal, l'écrivain qui est certainement l'un des penseurs les plus connus souligne l'importance de constater la fin de la Françafrique dans plusieurs pays du continent, à commencer par le Sénégal. Devant une avalanche d'intellectuels et de membres de la société civile du pays, et disséquant l'actualité du livre "De la démocratie en Françafrique, une histoire de l'impérialisme électoral", Boubacar Boris Diop soutient sans ambages : «Le Sénégal était un peu le joyau de la couronne. Et il n'a jamais été question d'accepter de perdre le Sénégal pour la Françafrique. Mais c'est perdu».
Ce qui se passe ici, c'est que ça ne se fait pas de manière spectaculaire, ça se fait avec beaucoup de délicatesse. «Au fond, c'est une lente strangulation de la Françafrique au Sénégal. L'ambassadeur de France est devenu un diplomate parmi tant d'autres», renseigne l'auteur de "Murambi, le livre des ossements". Il a fait savoir en outre qu'en quatre ans, l'Afrique est pratiquement passée dans une autre dimension du temps. «Aujourd'hui le Mali, le Burkina, le Niger ont chassé les français. Il y a quelques jours le Tchad a fait de même», ajoute-t-il.
«Le livre est en realiteune autopsie de Lafrançafrique»
S'exprimant sur le livre, l'écrivain sénégalais trouve que c'est un ouvrage important en ce sens qu'il parle de la Françafrique. «Ce que malheureusement l'on n'a pas fait assez souvent sur le continent africain. Fanny et Ndongo prennent la parole sur des sujets essentiels pour nous. J'ai même envie de dire des sujets existentiels», note-t-il avec satisfaction avant d'ajouter : «Nous nous sommes habitués à cette dimension sanglante de la Françafrique, dimension spectaculaire. Ce que font Ndongo et Fanny, c'est de nous montrer que la Françafrique est aussi un tricotage au quotidien dans les cabinets ministériels. On n'a pas besoin d'avoir du sang à flot, mais on contrôle la situation à travers des élections qui sont truquées, à travers des articles dans telle ou telle constitution».
Indiquant dans la foulée que dans l'ouvrage, il n'y a pas de vociférations, il n'y a pas de véhémence. «C'est écrit de manière clinique. C'est écrit avec beaucoup de précision», déclare le Fondateur de Defuwaxu.com, unique quotidien en ligne en langue wolof du Sénégal. Selon lui, il est possible de voir ce livre comme un diagnostic de la Françafrique. Mais en fait, révèle-t-il, c'est une autopsie de la Françafrique. Néanmoins il se désole du fait que sur le continent, les gens ne semblent pas prendre la mesure de l'événement. Le tournant, d'après lui, constitue le fait que la CEDEAO est en train d'exploser en plein vol le fait que tous ces pays se libèrent. «Cette ébullition-là, nous ne l'analysons pas», s'inquiète-t-il.
Ndongo Samba Sylla :«Bassirou Diomaye est leseul anti françafriquequi soit parvenu au pouvoir via les elections,c'est la seule exception»
Pour sa part, Ndongo Samba Sylla rappelle que de 1960 jusqu'à maintenant, il n'y a jamais eu de dirigeant anti Françafrique, ouvertement anti-Françafrique qui soit parvenu au pouvoir via des élections normales. «La seule exception, c'est l'élection de Bassirou Diomaye Faye en mars 2024, c'est la première exception», renseigne le chercheur sénégalais dans son analyse non sans indiquer que les seuls anti Françafrique qui sont parvenus au pouvoir dans l'histoire sont des militaires comme Thomas Sankara. De l'avis de Sylla, il n'y a que les militaires qui ont le niveau d'organisation pour lutter contre l'impérialisme. « Et je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent que c'est un recul démocratique. Pour ce qui se passe au Sahel, c'est qu'on est dans une dynamique de libération. Je ne dirais jamais si un coup d'Etat est bon ou mauvais. Tout dépend si on est dans une perspective de libération», explique Ndongo Samba Sy en observant ce qui se passe dans la sous-région actuellement. Rappelons que la journaliste française et l'économiste sénégalais avaient déjà coécrit le livre l'Arme invisible de la Françafrique, une histoire du CFA.