SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 26 janvier.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Doudou SOW, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République du Rwanda, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Azali Assoumani, Président de l’Union des Comores, avec résidence à Kigali ;
• Monsieur Ousmane MBAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et des Transports aériens, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Monsieur Mamadou Ousseynou Sakho, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Papa Baba DIASSE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Examens et Concours au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite."
CAN, LA GUINÉE ÉQUATORIALE PIÈGE LE MALI
Rugueuse, combative et portée par son gardien Jesus Owono, la Guinée équatoriale a créé la surprise en éliminant le Mali au tirs au but (0-0 a.p., 6-5 tab), rejoignant le Sénégal en quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations, mercredi à Limb
Derniers qualifiés pour le "top 8" de cette édition camerounaise, les joueurs du "Nzalang Nacional" ("L'Eclair") sont sortis vainqueurs d'une séance de tirs au but irrespirable pour faire basculer une rencontre longtemps indécise et souvent indisciplinée.
Malgré deux échecs équato-guinéens, le jeune portier d'Alaves, Jesus Owono, a sauvé les siens en réalisant deux parades décisives, en plus de la tentative tirée au-dessus par le capitaine malien Hamari Traoré.
Owono et ses partenaires tenteront dimanche (20h00) de décrocher une place en demi-finale pour la deuxième fois de leur histoire après 2015, dès leur troisième participation à la CAN. Le rêve continue pour ceux qui ont déjà battu en poules l'Algérie tenante du titre.
Leur prochain adversaire, le Sénégal, est-il prenable ? Il a en tout cas été mis en difficulté en huitièmes de finale par le Cap-Vert mardi (2-0). Et cet opposant rappellera de bons souvenirs à la Guinée équatoriale: lors de l'édition 2012, cette dernière s'était imposée lors de la phase de groupe contre ce cador du continent (2-1).
Pour le Mali, c'est une désillusion: favoris face à la 114e nation mondiale, les hommes de Mohamed Magassouba ont peiné dans la touffeur de Limbé. Ils regretteront sans doute aussi quelques situations litigieuses qui auraient pu aboutir à des penalties en leur faveur.
Moussa Doumbia a ainsi été bousculé dans la surface par Josete Miranda (40e), mais l'arbitre a annulé sa décision de siffler penalty grâce à l'assistance vidéo. Et après l'heure de jeu, une main de Saul Coco dans sa surface n'a pas été étudiée par la VAR.
Les Equato-Guinéens et leur teigneux leader Iban Salvador Edu ont, de leur côté, opposé une belle agressivité, quitte à écoper de quatre cartons jaunes et de frôler, parfois, l'exclusion. Mais leur hargne a fini par payer, au bout de 16 tirs au but !
La suite de l'aventure de la Guinée équatoriale se disputera au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé dimanche, et non au stade Japoma de Douala comme initialement prévu: le match a été relocalisé, en raison de l'état de la pelouse de celui-ci.
VIDEO
CAN, L'EGYPTE ÉCARTE LA CÔTE D'IVOIRE
L'Égypte a battu la Côte d'Ivoire (0-0, 5 t.a.b. à 4) pour la neuvième fois sur dix à la Coupe d'Afrique, mercredi à Douala, l'excellent Mohamed Salah transformant le tir au but qui envoie son équipe vers un quart de finale contre le Maroc
Malédiction ! Pour la troisième fois sur trois les "Éléphants" ont perdu une séance de tirs au but contre l'Égypte, après la finale 2006 et le quart de finale en 1998.
L'histoire devait se terminer avec un gardien remplaçant héros. Soit Mohamed Abou Gabal dit Gabaski, qui a relayé à la 88e minute Mohamed El Shenawy, blessé, soit Badra Ali Sangaré, titularisé au début du tournoi après la suspension de Sylvain Gbohouo pour un contrôle antidopage.
L'Égyptien Gabaski a cueilli le tir trop mou d’Éric Bailly, et Salah a pu transformer le dixième "péno", au bout d'une rencontre spectaculaire, avec des balles de match de part et d'autre.
Si la star des Reds a tout fait, il a parfois semblé un joyau mal serti dans son équipe, moins bien entouré qu'à Liverpool, voyant de ses passes mal exploitées et des appels mal servis.
Un solo de Salah côté droit, où il embarque toute la défense ivoirienne, a été gaspillé par Amro El Soulia, qui a frappé au-dessus (51e).
Avant-dernier match à Japoma
Un peu plus tard, c'est Mostafa Mohamed qui a gâché le travail de son capitaine, un contrôle orienté de la poitrine, en dosant mal sa part du une-deux (76e).
Salah a joué comme un leader, jusqu'à son tacle sur Nicolas Pépé qui filait en contre à la 120e minute.
Malgré l'absence de but, les deux équipes ont proposé un spectacle emballant pour l'avant-dernier match sur la pelouse abimée du stade de Japoma. La CAF a en effet annoncé en cours de rencontre que deux matchs de ce stade étaient déplacés vers Amadou-Ahidjo, à Yaoundé.
Il n'est pas sûr qu'il faille incriminer le terrain pour cela, mais plusieurs joueurs se sont blessés pendant ce match.
La Côte d'Ivoire a perdu son meneur Franck Kessié, avant même la demi-heure de jeu, remplacé par "l'ancien" Serey Dié (30e).
Côté Égyptien, le milieu Hamdy Faty est sorti à la 84e et le gardien Mohamed El Shenawy à la 88e, remplacé par Gabaski.
Malgré cette pelouse, les acteurs ont offert de nombreuses actions, une frappe d'Omar Marmoush sur la transversale (17e) puis une de Salah sous la barre, boxée par Sangaré (21e).
Les Éléphants ont pris l'ascendant et se sont à leur tour montrés dangereux et créé plusieurs occasions, notamment cette tête de Sébastien Haller cueillie sous la barre par Mohamed El-Shenawy (70e).
En prolongation, les deux équipes ont continué à chercher le KO, avec une énorme occasion chacune, pour Ahmed Sayed "Zizo" (98e) et pour Ibrahima Sangaré (104e).
Malgré ces tentatives, le match s'est joué sur le tir au but mal exécuté de Bailly, offrant un ultime plaisir à Salah: Bailly joue à Manchester United, le grand rival de Liverpool...
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
LEÇONS D’UN TSUNAMI ÉLECTORAL
EXCLUSIF SENEPLUS - Les électeurs incitent Macky Sall à revoir le choix de ses préposés aux responsabilités et l’option de ses investissements économiques aux antipodes de leurs préoccupations quotidiennes
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 26/01/2022
À la proclamation des résultats des élections municipales et départementales de ce dimanche 23 janvier favorables, pour la plupart dans les grandes localités, au Yewi Askan Wi (YAW), on peut parler d’un séisme qui remodèle en grande partie le paysage politique sénégalais. Ces élections locales ont fini par prendre les allures d’une véritable présidentielle tant les candidats de Bennoo et certains de l’opposition n’ont pas lésiné sur les moyens pour convaincre les électeurs : caravane à l’américaine composée de bolides et de voitures de luxe, sono de grande puissance, distribution outrancière de billets de banque. Et le taux de scrutin qui avoisine 55% (contrairement aux 37% des locales de 2014) est comparable celui d’une élection présidentielle.
Ainsi, c'est une véritable révolution électorale qui s’est opérée de l’ouest jusqu’au sud du pays en passant par le centre. Ces locales constituent un désaveu cinglant pour Macky Sall, son parti, sa coalition et son establishment. La plupart de ses hommes et femmes plénipotentiaires investis se sont inclinés devant la furia populaire dévastatrice. À Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr, candidat à la mairie de Yoff et concomitamment à la ville de Dakar, est tombé respectivement face au jeune Issa Laye Samb et le sémillant Barthelemy Dias de Yaw.
Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l'Aménagement des Territoires Oumar Guèye, la ministre Zahra Iyane Thiam, le directeur général du port autonome de Dakar Ababacar Sadikh Bèye, le ministre de l’Economie et de la Coopération Amadou Hott, le directeur général de l’ADIE Cheikh Bakhoum, le président du Conseil d'administration du port autonome de Dakar Moussa Sy, la ministre du Commerce Aminata Assome Diatta, le chef de cabinet du président de la République Mame Mbaye Niang, le directeur général de la Senelec Pape Demba Bitèye, le directeur général de la SN-HL Mamadou Diagne Sy Mbengue, le ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle, de l'Apprentissage et de l’Insertion Dame Diop, le ministre en charge du suivi du PSE Abdou Karim Fofana, le directeur général de l’Asepex Pape Malick Diop, le maire de Guédiawaye Aliou Sall, le ministre conseiller juridique du président de la République Ismaïla Madior Fall, le ministre de l'Economie numérique et des Télécommunications sont tous passés à la trappe. Et la liste est loin d’être exhaustive. Le président de la République, en jetant son dévolu sur ces responsables politiques apéristes, n'avait pas autant mesuré l’ampleur de l’impopularité de ces derniers. L’énormité de leurs moyens financiers et matériels n’a pas résisté devant la volonté de changement des électeurs déterminés à imposer l’alternance dans la gouvernance locale.
Les électeurs ont, sans aucun doute, plébiscité le changement avec YAW. Auréolé des réalisations récemment inaugurées (TER, pose de la première pierre du port de Ndayane, mise en service des ponts de Marsassoum et de Foundiougne), se glorifiant de la distribution gracieuse des deniers publics voilés sous le financement accordé par la Der (Délégation à l’entreprenariat rapide), Macky a cru pouvoir influer sur le vote des Sénégalais à quelques encablures de la campagne électorale. Malheureusement les jeunes, pétris de l’importance d’une carte d’électeur dans leur devenir, n’ont eu cure des réalisations onéreuses et prestigieuses du président de la République. La seule chose qui les importe, c’est de trouver des réponses idoines à leurs questions de survie quotidienne.
Lors des événements tragiques du mois de mars 2021, la jeunesse avait exposé, à travers une violence expressive, ses doléances à la première institution du pays. Et ces mêmes jeunes sont revenus massivement à la charge le 23 janvier passé pour itérer leur message de mars 2021, mais cette fois-ci à travers la violence des urnes. Les résultats sortis des urnes, avec à la clé une déroute de la mouvance présidentielle, sont un signal fort envoyé à nouveau par les populations notamment les jeunes et les femmes à Macky Sall. Et cela, pour l’inciter à revoir le choix de ses préposés aux responsabilités et l’option de ses investissements économiques qui sont loin de leurs préoccupations quotidiennes. Même si la mouvance présidentielle, telle une autruche qui plonge sa tête dans le sable pour feindre de ne pas voir le danger, crie à hue et à dia que la coalition Bennoo garde la majorité des collectivités territoriales, force est de constater que la perte des localités de prestige telles que Dakar, Guédiawaye, Thiès, Bambey, Diourbel, Mbacké (département), Touba (avec les bulletins blancs qui surplombent ceux du candidat du khalife), Kaolack, Bignona et Ziguinchor constitue une véritable bérézina électorale. Dans une élection présidentielle, tout candidat qui remporte simultanément ces localités s’assure, au pire des cas, un second tour. Et pour des législatives, toute coalition qui s’empare desdites localités se procure plus d’une quarantaine de députés au niveau de la proportionnelle. Par conséquent, les prodromes d’une seconde bérézina électorale se meuvent déjà dans le ciel des prochaines législatives. D’ailleurs, il est fort à douter de la volonté du président de la République de prendre, au moment opportun, un décret organisant les prochaines élections législatives.
In fine, il incombe au président Macky Sall de tirer tous les enseignements de ce scrutin lors de son prochain remaniement. Les électeurs ont exigé, à travers leur vote expressif du dimanche dernier, le sabrage de tous ces responsables qui ont fait long feu lors de ces échéances. Et cette volonté populaire ne fait que rejoindre cet axiome présidentiel qui postule que tout homme ou femme politique de son camp, nanti de tous les moyens financiers et matériels, qui perd dans sa localité, sera délesté de son poste de responsabilité. L’insomnie post-électorale risque d’être longue chez tous ces responsables qui n’ont, malheureusement, pas accompli ce pour quoi le chef de Bennoo les a investis au détriment des autres.
Le coup d’Etat au Burkina Faso montre une nouvelle fois, après le Mali et la Guinée, l’échec d’un gouvernement élu démocratiquement face aux jihadistes et au désarroi des populations
Libération |
Maria Malagardis |
Publication 26/01/2022
L’Afrique de l’Ouest serait-elle en train d’inventer un nouveau concept ? Celui du «coup d’Etat militaire populaire», qui peut certes paraître dérangeant. Mais après la prise du pouvoir par les militaires au Mali depuis 2020 puis en Guinée en septembre 2021, le coup d’état au Burkina Faso confirme que l’intrusion des hommes en treillis dans la vie politique civile bénéficie désormais, dans cette région tourmentée du continent, d’un indéniable soutien populaire.
Qu’on ne s’y trompe pas : ce n’est plus la peur qui empêcherait les citoyens de descendre dans la rue pour s’opposer à ces changements de pouvoir, comme ce fut souvent le cas lors des 70 coups d’état qui ont interrompu des processus démocratiques en Afrique, entre 1958 et 2018. En 2015, les Burkinabè avaient d’ailleurs massivement envahi la capitale Ouagadougou pour mettre un terme à une tentative de coup d’état militaire, jugée cette fois-là illégitime.
Cinq ans et demi plus tard, lorsque des mutineries enflamment dimanche plusieurs casernes du pays, et que le président élu perd la main dès le lendemain, les seules manifestations spontanées visent à soutenir le renversement en cours. Pour le reste, la vie dans la capitale ne semblait pas, lundi, particulièrement affectée par le putsch visant à balayer le régime de Roch Marc Christian Kaboré, élu en 2015 et réélu en 2020.
Scandales de corruption et progression des jihadistes
Ancien homme du sérail, qui a accompli une grande partie de sa carrière politique sous le règne du président Blaise Compaoré, «Roch», comme l’appellent familièrement les Burkinabè, avait rompu avec son ancien mentor en janvier 2014 pour créer son propre parti. Quelques mois plus tard, en octobre, une révolution populaire chassait l’inamovible homme fort du pays, au pouvoir depuis 1987.
LE CHEF PRÉSUMÉ DE WAGNER SALUE UNE ÈRE DE DÉCOLONISATION AU BURKINA
L'homme d'affaires russe Evguéni Prigojine, réputé proche de Vladimir Poutine et soupçonné d'être lié à l'opaque groupe paramilitaire Wagner, a salué le putsch au Burkina Faso comme le signe d'une "nouvelle ère de décolonisation" en Afrique
"Tous ces soi-disant coups d'État sont dus au fait que l'Occident essaie de gouverner les États et de supprimer leurs priorités nationales, d'imposer des valeurs étrangères aux Africains, parfois en se moquant clairement d'eux", a ainsi déclaré Evguéni Prigojine dans un commentaire publié sur le réseau social russe VK par sa société, Concord.
"Il n'est pas surprenant que de nombreux États africains cherchent à se libérer. Cela se produit parce que l'Occident essaie de maintenir la population de ces pays dans un état semi-animal", a encore assuré le sulfureux homme d'affaires.
Saluant le putsch des militaires au Burkina Faso, Evguéni Prigojine a estimé qu'un "nouveau mouvement de libération" a actuellement lieu en Afrique, ainsi qu'une "nouvelle ère de décolonisation".
Surnommé le "cuisinier de Poutine" pour avoir été un temps l'un des fournisseurs du Kremlin avec sa société de restauration, Evguéni Prigojine est également accusé de financer la société militaire privée Wagner, dont la présence a été rapportée en Ukraine, en Syrie, en Libye et dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne.
Wagner, avec qui les autorités russes démentent tout lien et qui est visé depuis décembre par des sanctions de l'UE, fournit des services de maintenance d'équipements militaires et de formation mais est accusé, en particulier par la France, d'agir pour le compte du Kremlin là où il ne veut pas apparaître de manière officielle.
M. Prigojine, lui-même sous sanctions européennes et américaines, dément toute connexion avec le groupe Wagner.
Mardi, Alexandre Ivanov, connu pour être l'un des représentants des "instructeurs" russes en Centrafrique a lui aussi loué dans un communiqué publié sur Twitter les putschistes de Ouagadougou, estimant que la France n'avait obtenu "aucun succès" dans la lutte antiterroriste dans la région.
Prêt à "partager l'expérience" des "instructeurs" russes en Centrafrique
Il s'est dit prêt à "partager l'expérience" des "instructeurs" russes en Centrafrique pour la formation de l'armée du Burkina Faso si les autorités en faisaient la demande.
Lundi, le ministère russe des Affaires étrangères s'était dit "préoccupé par la complication considérable de la situation politique interne au Burkina Faso", disant "espérer une stabilisation rapide" du pays.
MBACKÉ : LA MAIRIE À BBY, LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL À YAW
La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a remporté l’élection municipale à Mbacké alors que le Conseil départemental est tombé dans l’escarcelle de Yewwi askan wi, selon les résultats rendus publics mercredi
Diourbel, 26 janv (APS) - La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a remporté l’élection municipale à Mbacké alors que le Conseil départemental est tombé dans l’escarcelle de Yewwi askan wi, selon les résultats rendus publics mercredi par la commission départementale de recensement des votes.
La coalition dirigée par Gallo Bâ a obtenu 8227 voix, remportant ainsi les 34 sièges de la liste majoritaire et les 17 sièges sur la liste proportionnelle.
La convergence démocratique Bokk Gis Gis du maire sortant, Serigne Abdou Mbacké Ndaw, a enregistré 3889 voix, soit 8 conseillers sur le scrutin proportionnel.
La coalition Yewwi Askan Wi est arrivée à la troisième place avec 1789 voix soit 4 sièges sur la liste proportionnelle.
Yewwi askan wi a remporté le Conseil départemental avec 29037 voix, soit 45 conseillers sur la liste la majoritaire et 16 sur la liste proportionnelle.
La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a obtenu 28013 voix, soit 15 sièges sur la liste proportionnelle.
La convergence démocratique Bokk Gis Gis (BGG) obtient 13548 voix représentant 7 conseillers sur la proportionnelle.
LA DOUANE ET L'INFORMATIQUE
Les services douaniers doivent ’’se réinventer’’ pour s’adapter aux changements induits par les technologies de l’information et de la communication, a estimé, mercredi, le Colonel Saliou Diouf, directeur régional des Douanes du Sud-Est.
Tambacounda, 26 jan (APS) - Les services douaniers doivent ’’se réinventer’’ pour s’adapter aux changements induits par les technologies de l’information et de la communication, a estimé, mercredi, le Colonel Saliou Diouf, directeur régional des Douanes du Sud-Est.
’’La survie des administrations publiques en général, des services douaniers en particulier, est dorénavant fonction de leurs capacités à se réinventer face aux innombrables chamboulements induits par le recours constant et irréversible aux technologies de l’information et de la communication’’, a-t-il dit.
Le Colonel Saliou Diouf s’exprimait lors de la journée internationale de la Douane dont le thème est ’’Accélération de la transformation numérique de la douane en développant une culture de la donnée et un écosystème performant’’.
Il a indiqué que l’administration douanière se trouve dans l’obligation d’accompagner ce mouvement irréversible.
’’Nous avançons dans un monde de plus en plus concurrentiel. Et, nous reposer sur les TIC contribuera à faciliter l’exercice de nos différentes missions mais aussi alléger les différents acteurs économiques’’, a fait savoir Colonel Diouf.
Cependant, il a rappelé que la douane sénégalaise a très tôt compris que son avenir était très intimement lié à sa capacité à anticiper les progrès technologiques.
Le but, a-t-il poursuivi, est de permet aux administrations douanières de gagner en réactivité, d’améliorer leur organisation et de s’imposer comme de véritables moteurs de performance économique pour leurs Etats respectifs.
Le directeur régional des douanes du Sud-Est a donné l’exemple du bureau de Kidira où toutes les commodités sont installées pour mettre les agents dans les conditions optimales de performance.
’’A Kidira, le câblage a été fait et l’objectif est de faire en sorte que toutes les procédures douanières soient informatisées. Le volume du trafic est tel que nous devons faire recours aux outils d’inspection’’, dit le Colonel Saliou Diouf.
ABDOU LATIF COULIBALY ÉLU MAIRE DE SOKONE À UNE LARGE MAJORITÉ
Le candidat de BBY a rallié à sa candidature 3.086 voix et fait élire 34 conseillers, contre 2.235 voix et neuf conseillers élus pour le maire sortant, Mamadou Moustapha Guèye, dit Petit Guèye
Le leader de la liste Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour l’élection du conseil municipal de Sokone (centre), Abdou Latif Coulibaly, a rallié à sa candidature 3.086 voix et fait élire 34 conseillers, contre 2.235 voix et neuf conseillers élus pour le maire sortant, Mamadou Moustapha Guèye, dit Petit Guèye.
Ces résultats provisoires émanent de la commission départementale de recensement des votes de Foundiougne.
L’écart entre la coalition BBY, dirigée par M. Coulibaly, secrétaire général du gouvernement, et la liste Wallu Sénégal, de M. Guèye, est de 851 suffrages.
La coalition Yewwi Askan Wi a pris la troisième place en faisant élire un conseiller municipal, avec 238 voix.
Toutes les autres listes, dont Gokh Yu Bess et la coalition Gëm Sa Boop, ont obtenu un siège à la mairie de Sokone.
La coalition Bokk Gis Gis, avec seulement 116 voix, n’a pas réussi à avoir un représentant au conseil municpal.
La commune de Sokone concentre 10.285 électeurs inscrits, dont 5.954 ont pris part au vote, soit un taux de participation de 57,89 %.
Vingt-cinq bulletins nuls et 5.929 suffrages valablement exprimés ont été dénombrés, selon la commission départementale de recensement des votes.
OÙ SE TROUVE LE PRÉSIDENT KABORÉ ?
Au Burkina Faso, le sort réservé à Roch Marc Christian Kaboré reste confus. Une source de son parti assure toutefois que le dirigeant, renversé par un coup d'État militaire, va bien. Il serait détenu dans une villa présidentielle
Le président du Burkina Faso, renversé le 24 janvier par un coup d'État militaire, "va bien physiquement". Une source haut placée au sein de son parti s'est entretenue avec l'AFP et raconte dans quelles circonstances Roch Marc Christian Kaboré a été contraint de quitter le pouvoir.
"En résidence surveillée"
Selon cette source , "il a un médecin à sa disposition", sans pouvoir se prononcer sur "son état d'esprit". Elle a affirmé que le président était "toujours aux mains de l’armée, pas dans un camp militaire, mais dans une villa présidentielle en résidence surveillée" et avait "accès à son portable, sous surveillance de ses geôliers bien entendu".
"C’est lui qui a bel et bien rédigé la lettre de démission publiée par la télévision nationale, mais je ne saurai dire dans quelles conditions il l’a écrite", a ajouté cette source du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
"Il n'a pas été arrêté aux premières heures" de l'action des soldats mutins: "sa résidence privée a été quadrillée par les mutins, il a fallu que sa garde rapprochée use de stratégie en l’exfiltrant à bord d’un véhicule banalisé pour le mettre en lieu sûr".
"Il n’était pas dans le convoi qui a été criblé de balles" et dont trois véhicules avaient été vus le 24 au matin par un journaliste de l'AFP. Ceux-ci "étaient ceux de ses gardes qui ont trompé la vigilance des mutins". "C’est plus tard et sous la pression des mutins, que ses gardes - notamment des gendarmes - ont dû le laisser entre leurs mains (des putschistes), et se rallier à eux dans la foulée", a-t-elle ajouté.
"La gendarmerie ne pouvait que se rallier car toute l’armée était consentante pour démettre le président de ses fonctions", selon elle.
"Tentative d'assassinat" selon son parti
Peu avant l'annonce du putsch et alors que le sort de Roch Marc Christian Kaboré était peu clair après deux jours de mutinerie dans les casernes, le MPP avait dénoncé dans un communiqué "une tentative avortée d'assassinat" du président.
Roch Marc Christian Kaboré a été renversé par des militaires avec à leur tête un lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba. Il s'agit du président d'une junte appelée Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui a pris la tête de ce pays miné par la violence djihadiste.