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15 juin 2025
MESURE DE QUALITE DE SERVICE, LA SONATEL REPOND A L'ARTP
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a communiqué ce jeudi 09 décembre 2021 les résultats de la campagne nationale de mesures de la qualité de service et de la couverture des réseaux mobiles.
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a communiqué ce jeudi 09 décembre 2021 les résultats de la campagne nationale de mesures de la qualité de service et de la couverture des réseaux mobiles.
Les données diffusées résultent d’un rapport provisoire sur lequel Sonatel a émis des observations déjà communiquées à l’ARTP et est en attente du rapport définitif, note un communiqué rendu public par l’opérateur historique.
Ayant, dès le départ, émis des réserves sur la méthodologie utilisée sur certains critères, Sonatel rappelle en particulier que les obligations de son cahier des charges concernent la couverture des populations et des principaux axes routiers au Sénégal et que les mesures présentées ont pu être réalisées sans tenir compte de ce critère.
Sur l’ensemble des points soulevés par l’ARTP dans sa communication, Sonatel tient à apporter les précisions suivantes :
- Elle respecte largement les engagements contenus dans le cahier des charges sur la couverture de la population en 2G, 3G, 4G et des villages de plus de 200 habitants en zones frontières ;
- Sonatel rappelle également l’ampleur de la couverture des services de données mobiles grâce à la 4G :
70% du trafic internet mobile de Sonatel passe par la 4G
La 4G offre bien plus de débits et de confort aux clients par rapport à la 3G
Les engagements de Sonatel par rapport au cahier de charges sur la 4G sont intégralement atteints pour l’année 2021 :
• Couverture population en 4G de 89% pour un objectif de 70% en 2021
• Equipement 4G des 14 capitales régionales depuis 2018 pour une échéance de 2021
• Equipement 4G de 4 axes routiers sur 9 en 2021
Au-delà de nos obligations réglementaires, nous avons déployé une technologie 4G de plus haut débit (4,5G) dans l’ensemble des capitales régionales.
A en croire toujours les communiqué, es résultats négatifs communiqués par l’ARTP sont en contradiction avec les bonnes performances mentionnées dans le rapport provisoire de l’ARTP, et ceci, sur plusieurs éléments suivants. Il s’agit, entre autres, du taux de présence du signal du réseau Sonatel dans les zones peuplées est de 97% sur la 2G, 94% sur la 3G et 83% sur la 4G ; sans oublier les bonnes performances sur l’internet mobile avec une vitesse de connexion de 6,9 Mégabits/s au niveau national.
Last but not least, Sonatel estime que la méthode d’évaluation de certains critères ne reflète pas le niveau de couverture réel des réseaux. A titre d’exemple, le rapport indique un taux de couverture intérieure 4G de 8% à Dakar, 1% à Fatick, 3% à Saint-Louis, alors que Sonatel a couvert en 4G la quasi-totalité de ces villes, selon le communiqué.
Face à cette situation et convaincue que le dialogue permettra de résoudre cette incompréhension, Sonatel a déjà transmis ses observations à l’Autorité sur ce rapport et va poursuivre les échanges dans le but de lever les incompréhensions et afin de toujours mieux servir les populations sur l’ensemble du territoire national.
KHALIFA SALL DRESSE UN TABLEAU SOMBRE DU SÉNÉGAL DE MACKY SALL
Être opposant sous Macky Sall n’est pas de tout repos ! C’est le constat de Khalifa Sall qui considère que le degré d’acharnement visant les opposants sous le quatrième président de la République du Sénégal est inédit dans l’histoire
Être opposant sous Macky Sall n’est pas de tout repos ! C’est le constat de Khalifa Sall qui considère que le degré d’acharnement visant les opposants sous le quatrième président de la République du Sénégal est inédit dans l’histoire : "La constante, c’est que de Léopold Sedar Senghor à Abdoulaye Wade, en passant par Abdou Diouf, le sort réservé aux opposants était totalement différent de ce qu’il est aujourd’hui".
L’ancien maire de Dakar dénonce la judiciarisation à outrance de la vie politique par le chef de file de Benno Bok Yakaar. "Le harcèlement est devenu inacceptable, lâche-t-il. Quand on regarde la situation depuis 2012, on cherche les leaders politiques qui n’ont pas encore été jetés en prison ou été inquiétés par la police ou par la justice. La question n’est plus : « Qui est allé en prison ? » mais plutôt : « Qui n’y est pas encore allé ? » La justice est devenue un instrument politique. Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade n’ont jamais empêché un adversaire de concourir à une élection. Mais aujourd’hui, dites-moi qui n’a pas fait de la prison parmi les responsables politiques de l’opposition. Il n’est pas de leader politique qui n’ait subi les affres de la répression policière ou judiciaire".
LE PRÉFET DE DAKAR BLOQUE Y’EN A MARRE
Les mouvements FRAPP et Y’en à marre "informent que le préfet de Dakar vient de (leur) notifier l’interdiction de la manifestation pour crier “Yoon a ngi jeng !” qui doit avoir lieu demain vendredi 10 décembre à partir de 16h“.
Les mouvements FRAPP et Y’en à marre "informent que le préfet de Dakar vient de (leur) notifier l’interdiction de la manifestation pour crier “Yoon a ngi jeng !” qui doit avoir lieu demain vendredi 10 décembre à partir de 16h“.
Toutefois, Ils menacent de braver l’interdiction préfectorale : “Les mouvements FRAPP et Y’en à marre ont décidé de résister à cette interdiction illégale et illégitime qui prouve s’il en était besoin les graves reculs démocratiques en cours au Sénégal depuis 2012 particulièrement dans le domaine de la justice“, lit-on dans le document.
La préfecture évoque comme motifs de cette interdiction des risques de troubles à l’ordre public, d’entrave à la libre circulation des personnes et des biens sur un axe routier très fréquenté notamment le vendredi après midi.
L' ARTP SANCTIONNE ORANGE FREE ET EXPRESSO
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a déclaré jeudi avoir pris des sanctions à l’encontre des opérateurs de téléphonie mobile Free, Expresso Sénégal et la Sonatel,
Dakar, 9 déc (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a déclaré jeudi avoir pris des sanctions à l’encontre des opérateurs de téléphonie mobile Free, Expresso Sénégal et la Sonatel, en raison de manquements observés dans la qualité de leurs services.
Dans un communiqué, l’organe de régulation précise avoir pris des ‘’sanctions’’ à leur endroit à cause ‘’des manquements constatés dans la qualité de service’’.
L’ARTP leur reproche d’avoir manqué aux ‘’obligations contenues dans les cahiers des charges’’, les contrats qui les lient à elle.
Une pénalité de 1 milliard 28 millions 466 mille 443 francs CFA hors taxes est infligée à l’opérateur de communications électroniques Expresso Sénégal, selon le communiqué.
L’opérateur Free, également mis en cause, doit s’acquitter du paiement de 2 milliards 528 millions 108 mille 92 francs CFA, indique la même source. Un montant ne prenant pas en compte les taxes liées à la pénalité.
La Sonatel, elle, doit payer 16 milliards 727 millions 712 mille 422 francs, hors taxes, pour les manquements qui lui sont reprochés.
L’ARTP déclare avoir pris ces mesures à la suite d’‘’une large campagne de mesure de la qualité de service et de la couverture des réseaux mobiles 2G, 3G et 4G exploités par les [mêmes] opérateurs, sur l’ensemble du territoire national’’.
Elle précise leur avoir transmis, ‘’par respect pour le principe du contradictoire’’, les résultats de ladite campagne.
Selon le communiqué, la Sonatel, Free et Expresso Sénégal ont fait parvenir au régulateur des télécommunications ‘’leurs observations, qui ont été bien analysées’’.
LA SONATEL, FREE ET EXPRESSO FRAPPÉS AU PORTEFEUILLE
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes a déclaré jeudi avoir pris des sanctions à l’encontre des opérateurs de téléphonie mobile, en raison de manquements observés dans la qualité de leurs services
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a déclaré jeudi avoir pris des sanctions à l’encontre des opérateurs de téléphonie mobile Free, Expresso Sénégal et la Sonatel, en raison de manquements observés dans la qualité de leurs services.
Dans un communiqué, l’organe de régulation précise avoir pris des ‘’sanctions’’ à leur endroit à cause ‘’des manquements constatés dans la qualité de service’’.
L’ARTP leur reproche d’avoir manqué aux ‘’obligations contenues dans les cahiers des charges’’, les contrats qui les lient à elle.
Une pénalité de 1 milliard 28 millions 466 mille 443 francs CFA hors taxes est infligée à l’opérateur de communications électroniques Expresso Sénégal, selon le communiqué.
L’opérateur Free, également mis en cause, doit s’acquitter du paiement de 2 milliards 528 millions 108 mille 92 francs CFA, indique la même source. Un montant ne prenant pas en compte les taxes liées à la pénalité.
La Sonatel, elle, doit payer 16 milliards 727 millions 712 mille 422 francs, hors taxes, pour les manquements qui lui sont reprochés.
L’ARTP déclare avoir pris ces mesures à la suite d’‘’une large campagne de mesure de la qualité de service et de la couverture des réseaux mobiles 2G, 3G et 4G exploités par les [mêmes] opérateurs, sur l’ensemble du territoire national’’.
Elle précise leur avoir transmis, ‘’par respect pour le principe du contradictoire’’, les résultats de ladite campagne.
Selon le communiqué, la Sonatel, Free et Expresso Sénégal ont fait parvenir au régulateur des télécommunications ‘’leurs observations, qui ont été bien analysées’’.
par Francis Laloupo
BÉNIN, L'HORREUR POLITICO-JUDICIAIRE
Les procès de Joël Aïvo et celui de Reckya Madougou confirment un peu plus encore le message envoyé aux adversaires de l’actuel exécutif béninois : choisir entre l’exil ou la prison
Dans la nuit du 7 décembre 2021, la juridiction d’exception – Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) – créée par le régime du Président Patrice Talon, a condamné à 10 ans de prison l’opposant Frédéric Joël Aïvo, à l’issue d’un procès où l’aberration le disputait à l’inconcevable.
Un dossier vide de preuves et de sens, et l’incapacité patente des juges à étayer les accusations de « complot contre la sûreté de l’Etat » – variante désormais connue d’accusation de « terrorisme » – et de « blanchiment d’argent »… « Faites de moi ce que vous voulez » (1) : cette phrase fut prononcée, de guerre lasse, par l’accusé, en direction d’une Cour dont le verdict était manifestement fixé avant même la tenue de ce procès. Nous vivons une époque formidable où les nouvelles tyrannies ne s’embarrassent plus de forme ou de nuance. Inutile de nous attarder ici sur la dérive autocratique signalée au Bénin, depuis l’accession au pouvoir en 2016 de l’homme d’affaires Patrice Talon. Inutile de rappeler que dans le Bénin actuel, tout mouvement d’opposition est assimilable à une « association de malfaiteurs ». Nous avons largement développé, au cours des derniers mois et années, l’irrésistible désintégration de la démocratie béninoise à laquelle s’est attelé ce régime qui a, avec un cynisme consommé, privatisé à son profit, en plus des leviers de l’Etat, l’ensemble des secteurs vitaux de la vie nationale.
Face à cette déconstruction en règle de l’histoire politique et sociale du Bénin, Joël Aïvo, constitutionnaliste de renom, s’était donné pour projet de restaurer les valeurs démocratiques. En se portant candidat à la présidentielle du 11 avril 2021, il s’engageait à « réparer » cette démocratie abîmée par les assauts mortifères des nouveaux tenants d’une invraisemblable tyrannie. Une candidature jugée outrecuidante à l’égard du président sortant qui a banni toute concurrence et toute forme de compétition de la vie politique nationale. Le rejet de la candidature de Joël Aïvo sera suivi, le 15 avril 2021, de son arrestation et de son incarcération assortie de traitements dégradants. Il est tout aussi inutile d’insister ici sur une procédure judiciaire effarante où un prétendu « flagrant délit » fut ensuite gaillardement remplacé par une instruction aux conclusions tout aussi artificieuses. Bien que le procès – annoncé cinq jours seulement avant sa tenue – ait confirmé la vacuité de l’accusation, celui qui est devenu l’un des prisonniers personnels du régime Talon a été renvoyé en prison. Pour 10 ans, formellement. Le temps, pour la néo-dictature béninoise, de fortifier son règne, sans s’exposer à l’expression d’une opposition aussi affirmée qu’incorruptible. L’opinion qui a suivi ce simulacre de procès hésite, depuis, entre la colère et la nausée.
Au moment où nous publions ces lignes, un autre procès, gravé dans le même « format » que celui de Joël Aïvo, a été annoncé pour le 10 décembre 2021 : celui de l’opposante Reckya Madougou, candidate elle aussi empêchée à la présidentielle d’avril 2021. Elle fut appréhendée, à la manière d’un kidnapping, et incarcérée le 3 mars 2021, et poursuivie pour « association de malfaiteurs et financement du terrorisme ». Un procès tout aussi politique, semblable à une pièce de théâtre dont l’épilogue aura été préalablement consigné auprès d’une Cour aux ordres.
Les procès de Joël Aïvo et celui de Reckya Madougou confirment un peu plus encore le messageenvoyé aux adversaires de l’actuel exécutif béninois : choisir entre l’exil ou la prison. Cette sidérante équation ne souffre aucune forme de négociation. Après la transition autocratique entreprise par ce pouvoir, voici venu le temps de la tyrannie ordinaire et, disons-le, du terrorisme d’Etat. Nombre d’observateurs peinent encore à y croire. Et pourtant, cette réalité a déjà imposé son empire dans ce pays dont le « patrimoine démocratique » n’est plus qu’une évanescente évocation.
Le succès de l’écrivain dominé a un prix : pour être accepté et reconnu, il doit écrire des textes qui répondent aux attentes des dominants. On lui autorise, par ailleurs, un degré de subversion, mais une subversion permise et convenue
Jeune Afrique |
Umar Timol |
Publication 09/12/2021
En 2021, le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, le Tanzanien Abdulrazak Gurnah et le Sud-Africain Damon Galgut ont reçu de prestigieux prix littéraires. Des consécrations méritées, mais qui répondent aux attentes de la critique occidentale.
L’attribution du prix Goncourt à La plus secrète mémoire des hommes,de l’écrivain sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, a été, à juste titre, saluée par tout le monde, ou presque. Selon l’auteur primé, « c’est un signal fort […], un moyen, aussi, de montrer que la France est parfois beaucoup plus grande et beaucoup plus noble – en tout cas beaucoup plus ouverte – que ce à quoi on peut, on veut la réduire. » Ce prix récompense un roman de grande qualité, met en lumière le formidable travail de deux petites maisons d’édition (Philippe Rey et Jimsaan) et, surtout, inscrit une littérature périphérique sur la carte littéraire mondiale. Que peut-on vouloir de plus ?
Une dose de distanciation critique semble cependant nécessaire. L’enthousiasme doit céder la place à un travail de réflexion critique. Il y a ainsi plusieurs problématiques qu’il est utile d’explorer. Que nous révèle ce triomphe sur les rapports, structurés par l’histoire coloniale, entre les dominants et les dominés ? À quel prix le succès quand il dépend d’un autre qui est en position de force ? Que nous dit-il sur la condition de l’écrivain du Sud ?
Asservissement intellectuel
Derrière la consécration littéraire se profile la question du pouvoir littéraire, qui est inséré dans les structures de la domination coloniale. Ainsi, des milliers d’hommes et de femmes écrivent dans le monde, dans de nombreuses langues, avec des pratiques d’écritures diverses mais ils sont peu à accéder à la reconnaissance globale car cela dépend des centres littéraires qui décident de la légitimité de leurs écrits.
Pour la langue française, Paris est au cœur de cette pratique de légitimation. Le pouvoir de ces centres émane de l’histoire coloniale, d’une histoire de subjugation de l’autre. Il est multiforme, économique, politique, militaire et aussi symbolique. Il s’est peut-être atténué au fil du temps, mais son emprise demeure. On ne peut donc dissocier ces instances de légitimation d’une histoire et du contexte.
Cinq ans après le début des travaux, et un mois avant la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun, le stade d’Olembé, où doit se tenir la cérémonie d’ouverture, n’est toujours pas réceptionné
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 09/12/2021
Le comité local d’organisation de la « CAN Total Energies 2021 » a le sens du suspense. Le 29 novembre dernier, une note d’information du président du Cocan 20-21 camerounais annonçait la réception officielle, le 3 décembre 2021, du stade d’Olembé près de Yaoundé. Quelques jours plus tard, Narcisse Mouelle Kombi, par ailleurs ministre des sports et de l’éducation physique, alertait que la cérémonie était reportée à une date ultérieure…
Si l’annulation de la réception inquiète, c’est que l’infrastructure est censée abriter la cérémonie officielle et le match d’ouverture de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le 9 janvier, soit 40 jours après le rendez-vous manqué du 4 décembre.
Or, décalée d’un an pour cause de pandémie, datée de 2021 mais prévu en 2022, la compétition camerounaise était déjà un lot de consolation, après le retrait de l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun, en raison de retards dans les travaux d’infrastructures et de la situation sécuritaire. Quant à l’inauguration du stade d’Olembé, infrastructure de 60 000 places en chantier depuis douze ans, elle a déjà été décalée de juillet 2021 à septembre, puis à novembre, puis à décembre…
Douala en solution de secours ?
Chat échaudé craignant l’eau froide, le secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Véron Mosengo-Omba, avait exigé que les travaux du chantier soient achevés le 30 novembre, sous peine de délocalisation de la cérémonie d’ouverture et de la première rencontre de la CAN 2021. Il se murmure que les instances continentales auraient déjà modifié certaines réservations d’hôtels, privilégiant Douala où se trouvent deux stades opérationnels : le Japoma Stadium et le stade de la Réunification.