Décalé suite à grève des transporteurs déclenchée la semaine dernière, la Ligue 1 va jouer ce week-end sa 3ème journée. Considéré comme le “Clasico” depuis le début du championnat professionnel, le duel entre Casa Sports et le Jaraaf de Dakar ce samedi 11 décembre au stade Aline Sitoe Diatta, sera en vedette de ce 3ème acte de journée.
Après le report occasionné par la grève des transporteurs, le championnat de Ligue 1 va entrer dans sa troisième journée ce week-end. Avec en attraction cette rencontre considérée comme le “clasico” depuis l’avènement de la Ligue professionnelle et qui opposera au stade Aline Sitoe Diatta de Ziguinchor, le Casa Sports au Jaraaf de Dakar. Suite à leur première victoire décrochée sur leur nouvelle pelouse du stade Iba Mar Diop, les “Vert et Blanc” effectuent leur premier long déplacement. Un déplacement où ils seront sans conteste attendus de pied ferme par leurs hôtes du jour. Le club ziguinchorois tentera de hausser le ton et épingler à domicile son premier succès. Ce qui devra lui permettre de bien relancer la machine et surtout de ne pas laisser place à d’éventuels doutes. Outre ce choc, le stade Fodé Wade accueillera l’opposition entre Diambars Fc , actuel leader (1er 4 pts) et le promu, Guédiawaye Fc.
Au même moment, au stade Ibrahima Boye, l’As Douane va aller à la quête d’une deuxième victoire face à un Dakar Sacré-Cœur soucieux lui de signer son premier succès après ses deux matchs nuls. La troisième journée se poursuivra demain dimanche. Champion du Sénégal en titre, Teungueth Fc fera le déplacement au stade municipal de Mbao où il fera face à l’Union sportive goréenne.
Pour sa part, l’As Pikine profitera à son retour sur sa pelouse du stade Alassane Djigo et surtout devant un public toujours très mobilisé pour donner un coup d’accélérateur après un début au petit trot.
De son côté, Génération Foot rendra visite au promu, la Linguère de Saint-Louis, qui a subi lors de la précédente journée, son premier revers face au Jaraaf. Mal embarqué dans la présente saison, le Ndiambour de Louga, quant à lui, va tenter de relancer la machine au stade Maniang Soumaré de Thiès où il défiera le CNEPS Excellence, qui reste sur deux matchs nuls.
GRÈVE DES AUTOMOBILISTES : LA LONGUE MARCHE DES TRAVAILLEURS
Contraints et forcés d’adopter le moyen de locomotion naturel pour rallier leur lieu de travail, à défaut de payer un taxi-moteur au prix fort, des Dakarois racontent leur peine lors deux jours de grève initiés par les automobilistes.
Le jeudi 2 et vendredi 3 décembre, l’exercice le mieux partagé par les Dakarois fut la marche. Mais une marche forcée et pour cause, les syndicats de transporteurs ont frappé un grand coup à l’échelle nationale. Que ce soit les conducteurs de cars rapides, des cars "Ndiaga Ndiaye", des bus Tata d'Aftu ou encore des taxis urbains officiels, tous ont largement suivi le mouvement de grève de 48 heures. Un mouvement qui a entrainé de graves difficultés pour les usagers de transport en commun à Dakar et ses banlieues. Dakar s’est presque arrêté. Dans cette vidéo, des Dakarois trouvés dans la rue à la veille de la levée du mot d'ordre de grève racontent leur peine pendant ces 48 heures de grève.
La grève est initiée par les 14 syndicats membres du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal qui attendent la satisfaction de leur doléances de la part du gouvernement. Beaucoup des travailleurs, élèves, étudiants,ouvriers qui doivent se déplacer chaque jour pour rallier leur lieu de travail sont soit restés chez eux, soit contraint de marcher sur de longues distances, quitte à arriver en retard à destination puisque la compagne de transport public Dakar Dem Dikk (DDD) qui n’était pas concernée par la grève, ne pouvait pas assurer tout le service pour cause de capacité.
Ainsi, ces deux jours de grève ont grevé le budget de certains travailleurs puisque que les moto-taxis, qui ont fait une timide irruption à Dakar, offrent leur service aux prix fort. A la veille de la levée du mot d’offre de grève in extremis, AfricaGlobe Tv a interrogé les usagers de transport sur la grande avenue communément appelés la VDN (Voie de dégagement Nord). Ils expliquent comment ils ont vécu ces trois et le préjudice subi. Florilège
LES DÉPUTÉS ONT ADOPTÉ LE PROJET DE LOI RESTAURANT LE POSTE DE PREMIER MINISTRE
Quatre-vingt-douze députés - la chambre parlementiare compte 165 membres - ont voté pour cette réforme. Deux voix contre le projet de loi et huit abstenions ont été dénombrées
L’Assemblée nationale a adopté, vendredi, à une large majorité, le projet de loi en vue de la restauration du poste de Premier ministre, a constaté l’APS.
Quatre-vingt-douze députés - la chambre parlementiare compte 165 membres - ont voté pour cette réforme. Deux voix contre le projet de loi et huit abstenions ont été dénombrées à la suite de l’examen du texte présenté aux députés par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Malick Sall.
Il reste maintenant au chef de l’Etat de promulguer la loi votée, afin de pouvoir nommer le futur chef du gouvernement.
Le 24 novembre dernier, en Conseil des ministres, le président de la République avait fait part de sa volonté d’entamer une révision de la Constitution en vue de la restauration du poste de Premier ministre, qui avait été supprimé en mai 2019.
La ‘’restauration’’ des fonctions de chef de gouvernement va servir à ‘’adapter l’organisation du pouvoir exécutif à un nouvel environnement économique et sociopolitique’’, indique le communiqué du Conseil des ministres du même jour.
Macky Sall a promulgué, mardi 14 mai 2019, la loi supprimant le poste de Premier ministre, après une réforme largement adoptée par les députés, le 4 mai de la même année.
La veille, le chef du gouvernement, Mahammed Boun Abdallah Dionne, avait remis sa démission et celle de tous les ministres au chef de l’Etat.
Sous la présidence de Léopold Senghor, qui a dirigé le Sénégal de 1960 à 1980, le poste de Premier ministre avait été supprimé entre 1963 et 1970.
Son successeur, Abdou Diouf, s’était également passé de ce poste entre 1983 et 1991.
LES RECHERCHES LES PLUS POPULAIRES SUR GOOGLE EN 2021
Si la crise sanitaire a continué de susciter une part importante du trafic en 2021, le classement se penche aussi sur les séries tendance et révèle d'autres recherches plus surprenantes
Chaque année, Google dévoile les recherches les plus populaires qui sont effectuées sur sa plateforme. Et si le Covid-19 a continué de susciter une part importante du trafic en 2021, le classement comprend également des mots-clés sur les séries tendance, ainsi que d'autres recherches plus surprenantes. Voici un aperçu des termes les plus recherchés par les internautes français dans une sélection de catégories.
Le top 5 des tendances générales mêle des événements sportifs (Euro 2021, Ligue 1 et Roland Garros) ainsi que des recherches liées à la crise sanitaire, comme l'"attestation couvre-feu", qui n'est plus utile depuis juin en métropole mais toujours nécessaire dans certains territoires d'Outre-Mer, et "vite ma dose", le site permettant de trouver rapidement des créneaux de vaccination.
La définition la plus recherchée est également dans l'ère du temps : "survivaliste", alors que la mise en place de la "demi-jauge" dans les écoles et que le "wokisme" ont aussi suscité la curiosité d'un grand nombre d'internautes. La catégorie des "pourquoi..." est peut être la plus surprenante, même si on retrouve des interrogations liées à certains événements, comme le passage en début d'année d'un nuage issu des tempêtes de sable du Sahara (pourquoi le ciel est jaune ?), ou plus récemment la panne mondiale des applications de Facebook.
C'est l'un des derniers départements créés au Sénégal, à 60 kilomètres de Kolda. Mais entre les 11 communes qui la composent, les déplacements sont particulièrement restreints. La faute à un enclavement qui mine l'attractivité de la localité
Avec 13 ans d’existence, Medina Yorofoulah est l'un des tous derniers départements créés au Sénégal, à 60 kilomètres de la région de Kolda. Mais entre les 11 communes qui composent Médina Yorofoulah, les déplacements ne sont pas très nombreux, la faute à des chemins pas de tout repos.
Le désenclavement est d'ailleurs la revendication phare des habitants du département qui durant tant d'années se sont fait connaître par l’attente singulière des premiers kilomètres de goudron dans leur localité.
Une attente toujours d‘actualité à côté des nombreux manquements dans les services de bases qui tardent à rendre attractive leur localité.
CHEIKH ANTA DIOP, LE DÉMOLISSEUR DES PRÉJUGÉS
En 1954, son ouvrage Nations nègres et culture fait l'effet d'une bombe dans le milieu scientifique. Il affirme que l'Égypte antique était peuplée d'Africains noirs, et que la langue et la culture égyptiennes se sont ensuite diffusées dans l'Afrique
Historien, anthropologue, spécialiste en physique nucléaire, Cheikh Anta Diop est né au Sénégal. En 1954, son ouvrage Nations nègres et culture fait l'effet d'une bombe dans le milieu scientifique. Il affirme que l'Égypte antique était peuplée d'Africains noirs, et que la langue et la culture égyptiennes se sont ensuite diffusées dans l'Afrique de l'Ouest.
OUGANDA, L'ACTIVISTE VANESSA NAKATE FUSTIGE LES CLAUSES DE LA COP26
En Ouganda, la jeune militante écolo Vanessa Nakate, est revenue dans une interview sur les promesses de plusieurs pays lors de la dernière conférence climat sur le climat.
En Ouganda, la jeune militante écolo Vanessa Nakate, est revenue dans une interview sur les promesses de plusieurs pays lors de la dernière conférence climat sur le climat.
Selon l'Ougandaise, la voix des activistes du continent n'a pas été entendue, alors que l'Afrique subit de plein fouet les conséquences du changement climatique : mais nous ne sommes pas absents, nous parlons en fait. Nous sommes présents, nous sommes disponibles, mais nous ne sommes pas entendus, s'indignait-elle.
Vanessa Nakate, espère qu'à la prochaine conférence sur le climat prévue en Egypte, l'Afrique fera entendre sa voix, et obtiendra réparation face aux dommages causés par le changement climatique. À la conférence sur le climat tenu à Glasgow, plusieurs pays s'étaient engagés à mettre un terme d'ici fin 2022 au financement de projets d'énergies fossiles responsable du changement climatique.
LANCEMENT DU PROGRAMME NUMEDUC, LES ECOLES FRANCO-SENEGALAISE CONNECTEES
L’ambassade de la France a lancé mercredi, le programme NumEduc destiné à 2700 élèves des écoles franco-sénégalaises, pour leur permettre d’apprendre avec les outils technologiques, dès le primaire.
L’ambassade de la France a lancé mercredi, le programme NumEduc destiné à 2700 élèves des écoles franco-sénégalaises, pour leur permettre d’apprendre avec les outils technologiques, dès le primaire.
A 6 ans, l’élève manipule des tablettes, ordinateurs et peut même apprendre à l’école grâce à ses outils. C’est l’innovation des écoles franco-sénégalaises à travers le programme NumEduc. L‘ambassade de France au Sénégal a lancé officiellement mercredi, ce programme qui vise à réduire la fracture numérique, en renforçant les capacités et usages didactiques par le numérique. A terme, l’objectif sera de pouvoir développer l’attractivité des technologies auprès des plus jeunes, pour que l’innovation devienne un levier de développement à la fois professionnel et personnel pour les générations à venir. Le projet NumEduc est développé au sein des écoles franco-sénégalaises de Dial Diop et Fann, établissements publics sénégalais, ainsi qu’au Centre régional de formation des personnels de l’éducation de Dakar, basé à Rufisque.
Pour l’ambassadeur de la France au Sénégal, ce programme va permettre aux élèves de se familiariser avec le numérique. «Depuis quelques années, le numérique a été consacré comme un levier de réussite pour les élèves», a déclaré Philippe Lalliot, qui co-présidait avec le ministre de l’Education nationale, le lancement de NumEduc à l’école franco-sénégalaise de Dial Diop. D’après Maxime Eric Mendy, animateur numérique et chargé de la formation des professeurs, beaucoup d’enseignants et d’élèves ne savent pas manipuler des ordinateurs. «L’idée est de leur apprendre à se former et dupliquer tout ce qui est aptitude ayant trait avec le numérique», détaille-t-il, précisant que le programme est en cours de réalisation depuis septembre dernier.
Financé par le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères, le programme NumEduc est un dispositif d’accompagnement sur les deux prochaines années scolaires. Cependant, en accord avec le ministère de l’Education nationale du Sénégal, ce projet a défini une stratégie de dissémination à l’échelle nationale, à travers la formation des formateurs et la mise à disposition de tous les supports didactiques développés sur la plateforme Senprof. Pour Mamadou Talla, ministre de l’Education nationale, NumEduc est adapté aux orientations de la politique éducative du Sénégal et à la directive présidentielle, qui recommande de réorienter le système éducative vers les sciences, le numérique, les technologies et l’entreprenariat. «L’implantation du dispositif NumEduc devra certainement aider à faire acquérir les compétences numériques et améliorer les performances scolaires des élèves», a déclaré M. Talla. NumEduc va mobiliser 2700 élèves avec 34 enseignants formés, 3 fablab (laboratoires de fabrication), 52 formateurs d’enseignants formés et 420 stagiaires.