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16 juin 2025
L'OM REMONTE LE SALAIRE DE BAMBA DIENG
Auteur de ses 3 premiers buts en Ligue 1 cette saison, dont un doublé à Monaco (2-0) le 11 septembre, le jeune attaquant international sénégalais Bamba Dieng (21 ans, 4 sélections) a signé un nouveau contrat avec l’OM vendredi.
Auteur de ses 3 premiers buts en Ligue 1 cette saison, dont un doublé à Monaco (2-0) le 11 septembre, le jeune attaquant international sénégalais Bamba Dieng (21 ans, 4 sélections) a signé un nouveau contrat avec l’OM vendredi.
Si le club olympien n’a donné aucun détail sur les contours dudit contrat, RMC Sport précise qu’il ne s’agit pas d’une prolongation mais d’une simple revalorisation salariale. Le contrat de Deng courrait ainsi toujours jusqu’en 2024. « On a trouvé un terrain d’entente, s’était réjoui le Sénégalais en conférence de presse la semaine dernière. Je suis très content. »
AFFAIRE DES FAUX PASSEPORTS, LES DEPUTES FACE AUX JUGES LE 21 DECEMBRE
Les députés El Hadji Mamadou Sall et Boubacar Villiembo Biaye, cités dans l’affaire du présumé trafic de passeports diplomatiques, vont comparaître, devant le juge, dans les prochains jours
Les députés El Hadji Mamadou Sall et Boubacar Villiembo Biaye, cités dans l’affaire du présumé trafic de passeports diplomatiques, vont comparaître, devant le juge, dans les prochains jours. D’après L’AS, les deux concernés sont déjà informés.
« Ils ont reçu leur notification de mandat de comparution. Ils étaient même de passage pour la signature », indique la source.
Le dossier, qui tombe entre les mains d’un juge d’instruction, a pris une nouvelle tournure, après la levée de l’immunité parlementaire des députés cités, tous deux membres du groupe de la majorité parlementaire, Benno Bokk Yakaar (BBY), le 9 novembre dernier.
Tout a débuté au mois de septembre dernier. La Division des investigations criminelles (DIC) avait effectué une perquisition au domicile d’El Hadji Kondé, principal suspect. Les limiers vont mettre la main sur huit passeports diplomatiques, établis au nom des députés El Hadji Mamadou Sall, Boubacar Biaye mais aussi de Sadio Dansokho. Entendu, Kondé enfoncera les députés.
Les mis en cause sont poursuivis pour association de malfaiteurs, escroquerie, blanchiments de capitaux, faux et usage de faux et usage de faux sur des documents administratifs et faux en écriture publiques authentifiées.
LE FMI SALUE L’ENGAGEMENT DE MACKY SALL EN FAVEUR DE LA RÉALLOCATION DES DROITS DE TIRAGE SPÉCIAUX À L’AFRIQUE
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a salué, vendredi, à Dakar, l’engagement du président sénégalais, Macky Sall, dans le processus de réallocation des droits de tirages spéciaux (DTS)
Dakar, 11 déc (APS) - La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a salué, vendredi, à Dakar, l’engagement du président sénégalais, Macky Sall, dans le processus de réallocation des droits de tirages spéciaux (DTS) de l’institution financière au profit des pays africains.
‘’Je salue votre leadership dans le combat que vous menez pour une réallocation des droits de tirage spéciaux’’, a dit Mme Georgieva.
En visite au Sénégal, elle donnait une conférence de presse, aux côtés de Macky Sall.
‘’La part de l’Afrique [dans les DTS] ne correspond pas à ses besoins’’, a souligné la directrice générale du FMI en parlant de ces avoirs de réserve internationaux créés en 1969 par l’institution financière pour compléter les réserves de change officielles des Etats contributeurs.
A ce jour, 660,7 milliards de DTS (l’équivalent d’environ 943 milliards de dollars US) ont été alloués par le Fonds monétaire international, selon le site Internet du FMI.
Les chefs d’Etat africains ont réclamé, récemment, une réallocation de 100 milliards de dollars US des DTS à l’Afrique.
‘’Plus de la moitié de cette somme (58 milliards de dollars) est déjà engagée’’ par le fonds multilatéral, selon sa directrice générale.
Macky Sall, pour sa part, a salué les ‘’relations de confiance’’ entre le FMI et le Sénégal.
‘’Cette enveloppe de 100 milliards de dollars devrait permettre de financer la relance des économies africaines dans une période post-Covid, mais aussi de lutter contre la pauvreté en Afrique’’, a-t-il souligné.
LA DER ELARGIE SONT RESEAU DE FINANCEMENT
Le ministre, chef de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER), Papa Amadou Sarr, a inauguré, vendredi, à Thiès (ouest), deux points dédiés au nano-crédit et destinés à quelque 2.000 entrepreneurs
Thiès, 11 déc (APS) – Le ministre, chef de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER), Papa Amadou Sarr, a inauguré, vendredi, à Thiès (ouest), deux points dédiés au nano-crédit et destinés à quelque 2.000 entrepreneurs, a constaté l’APS.
Des autorités administratives locales ont pris part à la cérémonie d’inauguration des points de nano-crédit de Moussanté et du Quartier 10e, ouverts respectivement le 26 juin et le 3 septembre derniers.
Le premier est destiné à 1.004 bénéficiaires des financements de la DER, qui ont remboursé 68 % des crédits qui leur ont été octroyés, selon M. Sarr.
Le second point a été ouvert pour 1.763 bénéficiaires dont le taux de remboursement est de 98 %.
Le nano-crédit, un nouveau type de crédit, varie entre 10.000 et 300.000 francs CFA remboursables en trois mois, avec un taux d’intérêt de 5 % pour les bénéficiaires des financements de la DER.
Il est plafonné à 50.000 francs CFA pour ceux qui en font la demande pour la première fois.
Papa Amadou Sarr a annoncé l’ouverture de deux autres points de nano-crédit au marché central et au centre départemental d’assistance et de formation pour la femme de Thiès.
Il a promis d’augmenter le montant du nano-crédit, avec un plafond de 500.000 francs CFA, à la demande des entrepreneurs.
Mais la durée du remboursement ne va dépasser six mois pour les prêts variant entre 200.000 et 300.000 francs CFA.
La région de Thiès est dotée de huit points de nano-crédit destinés à 7.011 bénéficiaires des financements de la DER, pour un volume de crédit de 519,4 millions de francs CFA.
Soixante points de nano-crédit sont ouverts à ce jour, sur le territoire national, selon M. Sarr.
La Délégation à l’entrepreneuriat rapide va en installer d’autres dans les communes où les besoins de financement sont importants, a promis son chef.
‘’Ces résultats démontrent suffisamment la pertinence de ce produit, le nano-crédit’’, qui assure l’inclusion, l’équité territoriale et l’autonomie des femmes, a souligné M. Sarr.
Selon lui, les bénéficiaires des financements de la DER, dans la région de Thiès, s’activent dans la pêche, l’agriculture, l’élevage, les services et l’artisanat.
Les crédits octroyés par la Délégation à l’entrepreneuriat rapide, sur le territoire national, s’élèvent à 70 milliards de francs CFA, a-t-il indiqué, précisant que plus de 130.000 entrepreneurs ont bénéficié de ces fonds.
IL Y A CE SENTIMENT QUE LA FRANCE VEUT NOUS CONTRÔLER
Pour l'ancien ministre de l’Éducation nationale et candidat à la mairie de Saint-Louis, Mary Teuw Niane, le Sénégal doit se réapproprier son histoire, mais aussi son économie, pour que les nouvelles générations puissent s’ancrer dans leur propre réalité
Pour l'ancien ministre de l’Éducation nationale et candidat à la mairie de Saint-Louis, le Sénégal doit se réapproprier son histoire, mais aussi son économie, pour que les nouvelles générations puissent s’ancrer dans leur propre réalité. Entretien
Vous militez pour débaptiser le pont Faidherbe et retirer la statue qui l’honore dans votre ville. Pourquoi ?
MARY TEUW NIANE Je pense qu’il faut retirer cette statue et, pour des questions de mémoire, la déplacer vers le Centre de documentation et de recherche du Sénégal (CRDS). Mais la faire trôner à Saint-Louis sur la place qui portait son nom, ça n’est pas une bonne chose. Ceux qui défendent la colonisation peuvent le dire et en faire un élément d’argument, mais Faidherbe a massacré beaucoup de monde. Tout pays glorifie ses propres héros. À Saint-Louis, nous pourrions par exemple honorer El Hadj Oumar Foutiyou Tall, qui a combattu Faidherbe. Il nous faut aussi rebaptiser certaines grandes artères de la capitale et de nombreux édifices publics pour que nos héros nationaux ou africains puissent se refléter dans le quotidien que nous vivons.
Je ne m’inscris pas dans cette fièvre anti-française, mais il faut bien comprendre que nous sommes à un tournant. La jeunesse africaine ne se reconnaît pas dans la manière dont nos pays sont gouvernés. Il faut rétablir la fierté nationale et la confiance dans ce que nous sommes. Cette jeunesse doit pouvoir rêver en étant chez elle, et vous ne pouvez pas rêver avec des modèles extérieurs. Faidherbe ne fait pas rêver les habitants de Saint-Louis.
Comment expliquez-vous cette montée du sentiment anti-français, pas seulement au Sénégal mais dans toute l’Afrique de l’Ouest ?
MARY TEUW NIANE Lorsque j’étais ministre de l’Éducation nationale, je l’avais dit à l’ambassadeur de France, Christophe Bigot : la France doit soigner son image car les jeunes ne l’aiment plus. C’est lié à de nombreux facteurs objectifs et subjectifs. D’abord, il y a ce sentiment répandu, y compris chez les cadres de l’establishment, que la France n’est pas là pour nous aider à nous développer, mais pour contrôler notre rythme de développement. Ensuite, le système capitaliste entraîne un sentiment de dépossession, lorsque vous avez des grandes entreprises – même si les capitaux peuvent être en réalité détenus majoritairement par des Sénégalais – qui sont des sociétés fondées et installées par des Occidentaux. Les entreprises de télécom, de distribution d’eau, d’électricité, doivent rester des sociétés nationales.
AFRIQUE, POURQUOI LA JEUNESSE CLAME : FRANCE DÉGAGE
À Ouagadougou, à Saint-Louis, à Dakar... se déroulent des manifestations anti-françaises de plus en plus violentes. Derrière, une poussée décoloniale, anti-impérialiste, détournée en partie au profit de rivalités politiques. Reportages
L'Humanité |
Marc de Miramon |
Publication 11/12/2021
Saint-Louis, la grande ville à l’architecture coloniale du nord du Sénégal, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, a retrouvé un peu de sa superbe en ce mois de novembre. Élections municipales obligent – elles auront lieu à la fin janvier 2022 –, des équipes de nettoyeurs s’activent pour balayer les rues et ôter une partie des déchets en plastique qui ont envahi l’agglomération, s’accrochant partout aux arbres, aux filets de pêche, débordant du fleuve Sénégal qui se jette dans l’océan Atlantique.
La vaste plage qui longe le cimetière musulman offre le même spectacle de décharge à ciel ouvert, avec au loin les piroguiers qui font vivre le quartier surpeuplé de Guet Ndar, majoritairement composé de la communauté de pêcheurs lébous. En face, le mythique hôtel de la Poste où séjournait Jean Mermoz, figure de l’aventure de l’Aéropostale. Et, enjambant le fleuve, l’immense pont Faidherbe, inauguré en octobre 1897 par le ministre français des Colonies André Lebon et baptisé en l’honneur de Louis Faidherbe, administrateur colonial de la ville et acteur majeur de la conquête du pays par les troupes françaises.
En plein centre-ville, une statue à l’effigie du pacificateur sanglant de l’Algérie témoigne encore d’un « Sénégal reconnaissant », alors qu’une campagne animée par un collectif d’associations françaises et sénégalaises réclame la chute de ce symbole – comme de débaptiser ou faire tomber rues et monuments l’honorant en France.
Soixante ans après l’indépendance et le départ du dernier administrateur colonial, la jeunesse sénégalaise est saisie par une intense poussée « décoloniale » et par une rancœur croissante envers l’influence prêtée aux décideurs parisiens dans les affaires du pays. Un collectif baptisé France dégage multiplie les actions coups de poing. Son principal animateur, l’activiste Guy Marius Sagna, a effectué plusieurs mois de prison, accusé notamment d’organiser des rassemblements non autorisés et de diffuser de « fausses nouvelles ».
Populisme
Mais c’est surtout Ousmane Sonko, étoile montante de la politique sénégalaise très populaire auprès de cette même jeunesse, qui s’est imposé comme l’opposant numéro un du président Macky Sall en portant ce combat contre la politique africaine de la France. Lors de la dernière campagne présidentielle de 2019, où il s’est hissé à la troisième place, le populiste n’a cessé de pointer le pillage des ressources pétrolières et gazières par des entreprises françaises, Total en tête. Le principal gisement, situé en face du cimetière de Saint-Louis, à cheval sur les eaux mauritaniennes, devrait produire ses premiers mètres cubes de GNL (gaz naturel liquéfié) à l’horizon 2023 et constituer une rente colossale pour le pays.
JURIDICTION D'EXCEPTION, LA CRIET A ENCORE FRAPPÉ AU BÉNIN
Reckya Madougou condamnée à 20 ans de prison par la Criet. Cette juridiction s'illustre par la condamnation d'opposants politiques, de journalistes et de blogueurs. Entretien avec Francis Kpatindé, maître de conférence à Sciences Po Paris
TV5 Monde |
Philippe Randrianarimanana |
Publication 11/12/2021
Moins de 24 heures après l'ouverture de son procès, l'opposante béninoise Reckya Madougou a été condamnée à 20 ans de prison par la Criet, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Cette juridiction créée après l'élection du président Patrice Talon s'illustre par la condamnation d'opposants politiques, de journalistes et de blogueurs. Entretien avec Francis Kpatindé, maître de conférences à Sciences Po Paris.
TV5MONDE : Quelle est votre analyse à l’annonce de la condamnation de Reckya Madougou à 20 ans de prison pour terrorisme ?
Francis Kpatindé, maître de conférences à Sciences Po : C'est dommage qu'on en arrive là au Bénin parce que les preuves solides de la culpabilité de Reckya Madougou, dans une complicité de terrorisme et de déstabilisation présumée de l'Etat béninois en marge de la présidentielle en avril dernier, n'ont pas été apportées, me semble-t-il.
Au-delà des personnes, le plus important c'est la nature de la juridiction. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, la Criet, est une juridiction d'exception. Cela pose problème dans un pays qui se veut démocratique. Pourquoi ne pas avoir jugé cette personne devant une cour d'assises par exemple, une cour normale.
Le deuxième problème, c'est la minceur des preuves apportées, de différents témoins contre Reckya Madougou qui est ancien garde des Sceaux et ex-porte-parole du gouvernement béninois sous le président Yayi Boni.
Le troisième point, c'est la lourdeur des peines. Il y a une blague qui circule en ce moment au Bénin : elle dit que, quand vous comparaissez devant la Criet, vous êtes assuré d'avoir au moins 10 ans, sinon 20 ans. Dix ans ce fut le cas du professeur Joël Aïvo condamné lundi dernier et Reckya Madougou ami et compagne politique d'Aivo vient de prendre 20 ans.
TV5MONDE : Quel recours possible pour la personne condamnée ? Au Bénin ou ailleurs ?
Francis Kpatindé : Il y a le recours jurididictionnel qui existe. Elle a possibilité de faire appel de cette condamnation. A mon avis, Reckya Madougou va se concerter avec ses avocats pour voir si c'est possible, encore faudrait-il qu'elle le veuille. Même le professeur Aïvo hésite à faire appel de sa condamnation de 10 ans.
On est sur le terrain politique. Ce sont deux candidats recalés de l'opposition au président Patrice Talon qui viennent dêtre condamnés par une juridiction d'exception. Le problème étant politique, il peut être réglé sur le terrain politique.
TV5MONDE : Comment fonctionne la Criet, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ?
Francis Kpatindé : C'est une cour d'exception créée il y a peu et ce qui étonne dans son fonctionnement, c'est sa rapidité. La justice doit être sereine, elle avance à pas de sénateur et généralement les gens s'en plaignent. Mais la Criet, elle, fonctionne très vite et elle arrive à condamner des journalistes, des blogueurs, des hommes politiques. Donc dans l'imaginaire populaire, la Criet apparaît comme une juridiction politique.
Au-dela de la capacité des juges, de leur formation, de leurs compétences, c'est l'institution elle-même qui est aujourd'hui mise en cause. Vous avez remarqué que la plupart des avocats de Mme Madougou se sont attaqués à l'institution, à la Criet sans pour autant parler des hommes, mais pour dire qu'elle n'a pas sa place en démocratie.
TV5MONDE : Selon vous, la communauté internationale, notamment l’Union Africaine ou surtout la Cédéao, ont-elles leur mot à dire sur la situation politique au Bénin ?
Francis Kpatindé : Forcément quand on a une cour de justice communautaire, au sein de l'Union Africaine comme de la Cédéao [ndlr, Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest], elle a son mot à dire. A plusieurs reprises la Cour de justice de la Cédéao a attiré l'attention des autorités béninoises sur les violations des droits humains et des procédures judiciaires. La Cour africaine des droits humains a plusieurs fois attiré l'attention des autorités du Bénin et a même subi les foudres du gouvernement. Le Bénin reconnait plus ou moins la juridiction de la cour africaine.
Beaucoup de gens sont inquiets alors que le Bénin a besoin de sérénité. Pourquoi ? parce qu'il y a une recrudescence des attaques djihadistes terroristes sur le flanc nord. Donc les gens ont besoin d'une unité nationale, de sérénité, d'une alliance entre les différentes forces politiques pour faire face à cette invasion. Car la situation est inquiétante, en quelques jours il y a eu trois attaques djihadistes : deux attaques ouvertes, et pas plus tard qu'hier vendredi il y a eu des mines posées sur le passage de soldats qui ont sautées. Heureusement il n'y a pas eu de morts mais des blessés. Mais quand on est menacé par des hordes djihadistes, il faut faire attention à ne pas fragiliser le tissu social et le tissu politique.
TV5MONDE : Comment expliquer selon vous l’évincement de l’opposition et la mainmise du pouvoir par le président Talon au Bénin ?
Francis Kpatindé : Depuis l'arrivée au pouvoir en 2016 de patrice Talon, beaucoup d'organisations de défense des droits humlains ont épinglé le Bénin et attiré l'attention sur les violations répétées des droits humains. L'objectif du président patrice talobn est certains peuvent le comprendre, c'est de mettre à la retraite l'ancienne classe politique, qui a fait beaucoup de politique politicienne.: donc son objectif premier c'est celui-là. Mais le fait-il de la bonne manière ? Ce n'est pas sûr. Le cachet du bénin, le passeport international du bénin jusque là cela a été les droits humains, parce que la stabilité politique, l'alternance politique, il n'y a pas meilleure carte touristique, politique, diplomatique que celle-là.
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QUI A TUÉ LUMUMBA ?
Que s’est il passé dans la forêt d’Élisabethville ce 17 janvier 1961 ? Voici les circonstances de sa mort. Une fidèle reconstitution de ce crime odieux qui a marqué l’histoire du Congo
Comment Patrice Lumumba a t’il été assassiné au Katanga ? Que s’est il passé dans la forêt d’Élisabethville ce 17 janvier 1961 ? Voici les circonstances de sa mort. Une fidèle reconstitution de ce crime odieux qui a marqué l’histoire du Congo.
LA COTE D'IVOIRE EN ACCORD AVEC LE GEANT PETROLIER ENI
Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé vendredi que son pays allait devenir un producteur "important" de pétrole à partir de 2023, après la découverte en septembre d'hydrocarbures qui seront exploités par la société italienne Eni.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé vendredi que son pays allait devenir un producteur "important" de pétrole à partir de 2023, après la découverte en septembre d'hydrocarbures qui seront exploités par la société italienne Eni.
"L'exploitation va commencer dans les mois qui viennent. A partir de 2023-2024 la Côte d'Ivoire sera un producteur de pétrole à un niveau important", a déclaré le chef de l'Etat à l'occasion de la signature d'accords avec le géant pétrolier italien.
Saluant la rapidité avec laquelle le gouvernement ivoirien a donné son feu vert, le PDG d'Eni, Claudio Descalzi, a confirmé que "la première production de ce champ" aura lieu en 2023.
La Côte d'Ivoire avait annoncé en septembre dernier la "découverte majeure" de pétrole et de gaz naturel au large de ses côtes à l'est du pays. Le potentiel de ce gisement baptisé "Baleine" est élevé: 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole brut et 1.800 à 2.400 milliards de pieds cube de gaz associé.
Jusqu'à présent, la Côte d'Ivoire est un producteur modeste d'hydrocarbures, avec environ 30.000 barils par jour. Reste à savoir quelle sera la part qui reviendra à la Côte d'Ivoire dans l'exploitation du pétrole. Interrogé sur le sujet, Claudio Descalzi n'a pas donné de chiffre, indiquant simplement qu'il s'agissait d'un contrat de partage de production comme la société Eni en conclut "en Afrique et dans le monde".
Lors de la phase d'exploration, Eni contrôlait 90% du bloc CI-101 contre 10% pour Petroci Holding qui représente les intérêts du gouvernement.
Le président Alassane Ouattara a de son côté salué les accords signés par Eni pour s'engager sur la formation d'ingénieurs et de cadres.
"Bien sûr, il y a un aspect financier mais aussi un aspect formation c'est très important" pour "l'emploi des jeunes", a-t-il déclaré.
Outre Eni, plusieurs sociétés internationales, comme Total ou Tullow Oil, ont annoncé ces dernières années des découvertes importantes dans le pays qui dispose de 51 champs identifiés dont 4 en production, 26 en exploration et 21 encore libres ou en négociation.
TRAFIC DE FAUX MEDICAMENTS, LE CHINOIS HAI DONG ZHANG ET SES COMPLICES LIBERES
Hai Dong Zhang et ses complices Aliou Ba, Mansour Niang et Bon Wang, cités dans l’affaire du trafic de faux médicaments, ont été tous relaxés, hier, par la Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar.
Hai Dong Zhang et ses complices Aliou Ba, Mansour Niang et Bon Wang, cités dans l’affaire du trafic de faux médicaments, ont été tous relaxés, hier, par la Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar.
La chambre a également ordonné la restitution des biens saisis. Jugés le 25 novembre dernier, ils étaient poursuivis pour association de malfaiteurs, vente illicite de médicaments et mise en danger de la vie d’autrui.
Au mois d’avril 2021, les éléments de la Sûreté urbaine de Dakar démantèlent un vaste réseau de trafiquants de médicaments, à la Patte d’Oie. Une importante quantité de médicaments contenus dans des caisses bien empilées a été retrouvée dans les locaux d’un immeuble de 2 étages. Les faux médicaments étaient gardés dans deux entrepôts dont un aux Parcelles-Assainies et un autre à la Patte d’Oie.
A la barre, les prévenus avaient tous contesté les faits qui leur étaient reprochés.