Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 30 janvier, le nouveau maire de la commune de Yoff, Seydina Issa Laye Samb, a révélé que le secret de sa prouesse devant le maire sortant, Abdoulaye Diouf Sarr, se trouve dans ses relations de proximité » avec la population de Yoff. Par ailleurs, l’ancien membre de la jeunesse socialiste en a profité pour répondre à certains de ses détracteurs qui l’accusent d’être non seulement un novice en politique mais aussi très jeune pour la fonction de maire.
Près d’une semaine après son exploit lors des élections municipales et départementales devant le ministre maire sortant de la commune de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr, le jeune candidat tête de liste de la coalition Yewwi askan wi, Seydina Issa Laye Samb livre les secrets de sa victoire. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 30 janvier, le nouveau maire de la commune de Yoff a révélé que sa prouesse est le fruit « des relations de proximité » qu’il a créées avec les populations de Yoff. « Beaucoup de gens nous demandent comment nous avons fait pour gagner. Nous avons créé des relations de proximité avec les populations, parce qu’un homme politique, par essence, doit être proche de son électorat », a-t-il martelé d’emblée avant d’ajouter. « Nous étions présents dans les baptêmes, dans les funérailles, dans les manifestations organisées par les associations d’étudiants, de femmes…
Bref, dans toutes les manifestations organisées par les forces vives de Yoff ». Poursuivant son propos, le lieutenant de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall explique avoir également « beaucoup investi dans le développement communautaire, dans le domaine sanitaire, dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, et dans le domaine éducatif. Aujourd’hui, à Yoff, nous avons aidé beaucoup de jeunes à se parfaire sur le plan académique. »
Par ailleurs, loin de s’en tenir là, l’ancien membre de la jeunesse socialiste en a profité pour répondre à certains de ses détracteurs qui l’accusent d’être non seulement un novice en politique mais aussi très jeune pour la fonction de maire. « Beaucoup de gens pensent que nous sommes des novices et qu’il s’agit de notre première participation à une élection. Que nenni! De 2007 à nos jours, nous avons participé à toutes les élections sur l’ensemble du territoire national », souligne le maire Seydina Issa Laye Samb qui précise également. « Je travaille au Fonds de développement et de solidarité municipale (Fodem) depuis 2013. C’est une institution qui finance les projets des femmes et des jeunes, qui aident à développer des activités génératrices de revenus. C’est en pratiquant au niveau du Fodem que j’ai su que les Dakarois disposaient d’un outil qui permettait aux populations de se prendre en charge économiquement ».
LES LIONS TERRASSENT LE NZALANG ET FILENT EN DEMI-FINALE
L e Sénégal a passé allègrement le cap des quarts de finale, en battant hier, dimanche 30 janvier, au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, la Guinée Equatoriale (3-1).
De Nos Envoyés spéciaux Abdoulaye THIAM & OMAR DIAW |
Publication 31/01/2022
Le Sénégal a décroché le dernier ticket qualificatif pour les demi-finales de la CAN 2021 en exerçant, ce dimanche 30 janvier au stade Ahmadou Ahidjo, une nette domination sur la Guinée équatoriale (3-1). Le Nzalang Nacional a longtemps résisté aux Lions avant de céder en seconde période. Le coaching gagnant du sélectionneur Aliou Cissé conclu par les deux derniers buts de Cheikhou Kouyaté et d’Ismaila ont mis fin aux espoirs équato-guinéens. Pour une place en finale, les coéquipiers de Sadio Mané affronteront mercredi prochain le Burkina Faso.
L e Sénégal a passé allègrement le cap des quarts de finale, en battant hier, dimanche 30 janvier, au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, la Guinée Equatoriale (3-1). Après son 8e de finale remporté face au Cap Vert (1-0), les Lions ont répété la même partition avec un habituel 4-3- 3 autour de la charnière Kalidou Koulibaly-Abdou Diallo, avec Bouna Sarr à droite et Saliou Ciss à gauche. Idrissa Gana Guèye Au milieu de terrain, Pape Guèye accompagnait la sentinelle Nampalys Mendy et Idrissa Gana Guèye. Sur le front de l’attaque, le trident Sadio Mané- Famara Diédhiou- Boulaye Dia était aligné pour animer une nouvelle fois le secteur offensif. Le bloc était bien en place pour dérouler face à une formation Equato-guinéenne joueuse. Les Lions vont vite prendre les bonnes résolutions en début de partie. Dominateurs dans la possession, ils se signalent dès les premières minutes. Sadio Mané est sur le bon rythme. L’attaquant des Lions donne le tempo sur les phases offensives et s’offre un coup franc bien placé pour le Sénégal (11e minute).
Sur un long ballon dans la surface de la Guinée équatoriale, Famara Diédhiou trouve également une occasion plus franche de scorer mais sa frappe en pivot n’inquiétera pas le portier Owono. Malgré la bonne animation offensive, les Lions devraient rester vigilants face à la vélocité de l’attaque du Nzalang Nacional.
La domination sénégalaise va cependant se concrétiser à la 28e minute après une passe de Sadio Mané dans le dos de la défense sénégalaise. Famara Diédhiou surgit et déclenche une frappe qui finit au fond des filets (1-0). Les Equato-guinéens sont cueillis à froid. L’attaquant des Lions débloque la partie et lance idéalement son équipe à la fin de la première période.
L’équipe équatoguinéene attaque la deuxième période avec de bons arguments offensifs. Elle trouve d’entrée l’ouverture dans la surface sénégalaise suite à une balle d’Iban Salvador qui touche la main de Koulibaly. L’arbitre désignera le point de penalty avant de se raviser après consultation de la Var ( 49e minute). Première grosse alerte. Le Nzalang ne tardera pas à revenir à la charge et met à l’épreuve la défense sénégalaise à la 57 e minute. Servi dans la surface, le virevoltant Jannick réalise un enchaînement pour frapper du pied droit et égaliser pour son équipe (1-1). Tout est à refaire pour le Sénégal.
COACHING GAGNANT D’ALIOU CISSÉ
Ce dernier ne tarde pas à effectuer ses premiers changements avec la rentrée d’Ismaila Sarr à la place de Boulaye Dia (57e). Un double changement encore avec les rentrées de Bamba Dieng et Cheikhou Kouyaté pour suppléer respectivement Famara Diédhiou et Pape Guèye. Sur une relance, Saliou Cissé sur le côté réussit une prouesse technique. Sur un contrôle orienté de la poitrine, il va envoyer un centre. Aux avant-postes, le nouvel entrant Cheikhou Kouyaté reprend victorieusement le ballon et redonne l’avantage à son équipe (2-1).
Le Sénégal va définitivement se mettre l’abri à la suite à d’un débordement de l’arrière latéral Saliou Ciss sur le côté gauche. Ismaïla Sarr à la conclusion met le pied gauche et marque le but du break (3-1). L’attaquant des Lions qui venait de faire ses premières minutes dans cette CAN sera encore à deux doigts de réussir un doublé sur une lourde frappe des 25 mètres qui passe au-dessus de la barre (87e). La messe était toutefois dite. Les Lions valident le billet pour le dernier carré de la CAN 2021 et affronteront mercredi prochain en demi-finale le Burkina Faso.
REACTIONS… REACTIONS… REACTIONS…
KALIDOU KOULIBALY, CAPITAINE DES LIONS : «DES JOUEURS INTERCHANGEABLES, C’EST COMME ÇA QUE JE VEUX VOIR MON SÉNÉGAL»
«Le Sénégal a un très bon groupe. Dans cette équipe, il y a plusieurs joueurs qui disputent leur première CAN. Ils méritent d’être en demi-finales autant pour le peuple sénégalais. Il y a beaucoup de critiques sur nous. Beaucoup de gens ne nous voyaient pas en demi-finales. Maintenant, on est dans le carré d’as et on va bien préparer le prochain match. Ça nous embête de prendre ce but. J’avais aussi peur que perturbe l’équipe mais on a été forts mentalement. On a montré beaucoup de caractères et on a joué comme des frères. Le peuple est fier de nous. Tous les joueurs sont importants dans cette équipe. Ismaïla (Sarr) faisait son retour et ça était très positif. Le but de Cheikhou (Kouyaté) est aussi important. Le Sénégal, ce n’est pas 11 joueurs mais un groupe de 28 interchangeables. C’est comme ça que je veux voir mon Sénégal. Le Burkina va être un match difficile. On les a croisés pour les qualifications de la Coupe du monde (Russie 2018). Ce sera une rencontre difficile mais on va bien les étudier. On va se reposer et bien préparer cette affiche».
BOULAYE DIA, ATTAQUANT : «JE SUIS ATTAQUANT MAIS...»
«Le but pris à l’entame de la seconde période ne nous a pas fait douter. Mais, on a continué à jouer. Les entrées Cheikhou Kouyaté, Bamba Dieng et Ismaïla Sarr ont changé la donne. On a pu mettre deux buts et se qualifier. Cela fait du bien pour tout le monde. On a retrouvé notre efficacité contrairement aux précédentes sorties (1er tour, 1 seul but marqué). Le Burkina est une bonne équipe. On va se préparer et rester concentrés sur la fin du tournoi. La réussite de l’équipe est plus importante. Je suis un attaquant et j’aime marquer. Si je ne marque pas et qu’on gagne, c’est encore mieux. Le collectif est au-dessus de tout. Je ne suis pas frustré mais je suis exigeant envers moi-même. Je sais que ça viendra au fil des matchs».
SADIO MANÉ, ATTAQUANT : «JE ME SENS COMME UN LION»
«On est contents d’être en demi-finales. On va jouer le Burkina qu’on connait bien. On va bien préparer cette rencontre. Il ne faut pas se voiler la face. On veut aller en finale et ce sera une erreur si le Sénégal n’y arrive pas. On sait là où on veut aller. On continue le travail et on va aller jusqu’au bout. On n’a eu pas mal de soucis au début de la CAN. On a récupéré tout le monde. L’équipe monte en puissance. Je me sens comme un Lion».
SALIOU CISS :
«Nous avons montré que le Sénégal est une grande équipe. Cela n’a pas été facile mais on a pu tirer notre épingle du jeu. On est sur une bonne dynamique. On a essayé d’atteindre aujourd’hui (hier) l’objectif qui était de se qualifier en demi-finales. Il ne fallait pas baisser la tête, croire en nous et nos capacités. On a été fort mentalement et cela a été important. On sait que ça était compliqué durant le premier tour sur le plan offensif. On a mis trois buts contre la Guinée équatoriale et c’est une bonne chose. Ismaïla Sarr a montré qu’il est revenu en forme. On va bien préparer le match contre le Burkina».
ISMAÏLA SARR :
«On forme une équipe. On est 28 joueurs et tout le monde est concerné. On essaie d’apporter notre pierre à l’édifice. C’est que j’ai essayé de faire contre la Guinée équatoriale. Cela faisait longtemps que je n’ai pas joué mais les gars m’ont bien aidé à me réintégrer. J’ai continué à travailler. Je ne m’occupais pas cette affaire entre le club (Watford) et la Fédération. On va continuer le travail. On est là pour le pays».
CHEIKHOU KOUYATÉ :
«On rend grâce à Dieu de nous avoir permis de remporter ce match. L’équipe de la Guinée équatoriale n’avait rien à perdre. Alors que le Sénégal jouait gros dans ce match. On a bien commencé le match en dominant la 1ère mi-temps. En seconde période, il y a eu un petit relâchement et on a pris le but. Mais l’équipe a bien réagi et on allait chercher cette qualification. Alfred Gomis et Joseph Lopy me disaient que j’allais marquer le but. Je suis content car, c’est la victoire d’un collectif. On n’a pas eu une bonne préparation pour la 1ère fois. Il nous fallait du temps pour retrouver notre marque et mettre en place un collectif. On monte en puissance. Le brassard n’est pas important. Je ne l’ai plus mais c’est l’amour du maillot qui est plus important. Je me donne à fond sur le terrain. Ce sont des gens disent que je suis le capitaine du peuple. Je ne le revendique pas».
ON NE DOIT PAS S’ENFLAMMER
Aliou Cissé avance lentement mais sûrement. Pertinent en conférence de presse, le sélectionneur national des Lions semble avoir appris. Il refuse désormais d’être fermé. Mieux, il garde une certaine ouverture d’esprit.
De Nos Envoyés spéciaux Abdoulaye THIAM & OMAR DIAW |
Publication 31/01/2022
Aliou Cissé avance lentement mais sûrement. Pertinent en conférence de presse, le sélectionneur national des Lions semble avoir appris. Il refuse désormais d’être fermé. Mieux, il garde une certaine ouverture d’esprit. Alors que les Sénégalais s’extasient suite à la brillante victoire de son équipe synonyme d’une place en demi-finale, l’ancien capitaine des Lions demande à ses joueurs de ne pas s’enflammer. Et pour cause, il reste encore du chemin à parcourir.
«Ce fut un quart de finale disputée. En face de nous, une équipe difficile à manœuvrer qui nous a posé pas mal de difficultés. Mais, je crois que nous avons fait une bonne première mi-temps. J’ai dit à mes garçons qu’on doit reprendre fort pour marquer ce deuxième but libérateur. On a pris un but mais on aurait bien voulu continuer sans encaisser. Mais, il faut retenir la victoire et encourager cette équipe équatoguinéenne techniquement très forte. Il fallait maintenir la pression parce qu’ils exploitent bien les espaces. Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits, il faut récupérer parce que nous avons un autre combat face au Burkina Faso.
COACHING GAGNANT
«On connaît bien Cheikhou (Kouyaté) un garçon expérimenté. Dès lors que Pape Guèye a pris son carton, il était un peu amoindri. Et, il fallait le changer. Et, puis sur notre côté droit, on a peiné en première période parce que le latéral gauche adverse est un bon relanceur. Quand il est rentré, Cheikhou (Kouyaté) nous a porté de la stabilité et puis on savait qu’Ismaïla Sarr pouvait entrer à n’importe quel moment. On s’est battus depuis deux mois face à Watford pour le garder avec nous, parce que je connais bien ces qualités et je sais que l’équipe a besoin de lui. Il ne lui faut pas beaucoup d’occasions pour les réaliser et les concrétiser en marquant des buts. J’avais choisi trente joueurs et on compte sur tout le monde. Quand vous regardez cette CAN là, il y a autant de joueurs qui rentrent. Nos garçons sont prêts qu’ils soient sur le banc ou qu’ils démarrent, il y a une solidarité entre eux. C’est très bien que la solution vienne du banc».
DISCOURS APRÈS L’ÉGALISATION
«J’ai demandé à mes joueurs de continuer à jouer. Comme je l’ai dit hier (avant-hier) en conférence de presse, il ne fallait pas confondre vitesse et précipitation. Le match pouvait durer et mieux ce serait bien pour nous. Il ne fallait pas sortir du match et je crois que c’est ce que les garçons ont fait. Ils sont restés focus et concentrés parce qu’ils savent que le match pouvait durer plus de 90 minutes. C’est ce qu’ils ont fait on a su résister et continuer à attaquer malgré ce but là».
TOUT EST PARFAIT
«On ne s’enflamme pas. On sait que tout n’a pas été parfait dans ce match là. En début de match, il n’y a pas eu d’intensité et le match a démarré tout doucement. Comme je vous l’ai dit, on a fait une préparation très difficile et beaucoup de gens pensaient qu’on cherchait des excuses mais quand vous perdez dix joueurs en préparation et qu’ils ne sont pas là au début, c’est normal que le début soit poussif. Toutefois, nous avons bien travaillé. On a eu la foi et on s’est concentrés sur nous en continuant à progresser. Aujourd’hui, tout le monde est d’accord que le Sénégal est en train de monter en puissance. On sait qu’en football, l’équilibre est fragile. On ne doit pas s’enflammer. Il faut récupérer rapidement parce que, contre le Burkina Faso, ce sera une grosse bataille».
MESSAGE AUX JOUEURS
«On a toujours cru en nous. On a toujours continué à travailler malgré les critiques. Ça fait six ans qu’on est ensemble et nous connaissons notre force. Ça fait 6 ans qu’on bourlingue ensemble partout en Afrique. La plupart de mes joueurs sont à leur 4èmeCAN. Ça donne de l’expérience. Je connais cette CAN là et dans les moments difficiles, on est restés sereins et on a fait front en avançant ensemble. Aujourd’hui, gagner ce match là fait du bien mais comme je le dis souvent, rien n’est fini. Il nous reste encore deux matchs qu’il faut bien préparer et surtout bien récupérer pour pouvoir jouer ce match face au Burkina Faso parce que ça sera un match difficile. Tout le monde sait que les matchs Burkina Faso-Sénégal sont toujours très disputés».
CE QUI SERA DÉTERMINANT FACE AU BURKINA
«La différence entre l’équipe qu’on a rencontrée en 2017 lors des éliminatoires de la coupe du monde 2018 c’est que ce n’est plus la même qu’avec l’actuelle équipe. L’équipe s’est rajeunie et des joueurs comma Alain Traoré, Aristide Bansé ne sont plus là tout comme Kaboré. Mais, il y a des pépites, des garçons qui jouent avec beaucoup d’insouciance. L’instabilité du pays fera aussi que les garçons se battront pour le drapeau. Tout cela fait partie des difficultés qui nous attendent face au Burkina Faso. Ça n’a jamais été facile face à cette équipe là. Mais, comme je vous le dit, on se préparera pour bien aborder ce match tout en sachant que les matchs qu’on a joués lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 nous serviront de repères parce qu’on a fait 0-0 à Dakar et 2-2 chez eux».
MANQUE DE CONCENTRATION
«Il est difficile de rester concentré tout au long de la rencontre même si je pense qu’il faut accepter parfois la domination. On a eu notre temps fort en première période et on pouvait marquer ce deuxième but. Chose qu’on n’a pas pu faire ; en deuxième période, ils ont eu leur temps fort sur nos pertes de balle et ils sont passés par le milieu parce qu’on n’était pas assez compact à ce niveau ; ce sont des choses qui arrivent et il faut rectifier. Mais, dans l’ensemble, les garçons ont respecté les consignes ; on voulait jouer ce genre de match là et nous l’avons joué.
MOI…
«Je suis sénégalais né au Sénégal même si j’ai grandi en France. Aujourd’hui si j’ai pris cette équipe nationale là, c’est parce que j’ai un background qui fait que je suis là. J’ai déjà été capitaine de cette équipe en 2002. J’ai la connaissance de mon continent. Maintenant, comme je dis, de plus en plus, il y a des entraîneurs du continent. C’est le cas de celui de la Guinée équatoriale et du Burkina Faso. Ça veut dire que sur le continent, il y a des techniciens chevronnés. Ce n’est pas facile d’être africain à la tête de la sélection. On ne vous pardonne rien du tout. Mais, le combat continue. Nous voulons nous imposer e nous allons montrer que nous ne sommes pas moins compétents que les autres. A nos dirigeants de faire la chance et comme je le dis, j’ai la chance d’avoir la confiance de mes dirigeants qui me font confiance et j’espère que ce sera le cas pour les autres techniciens qui sortent».
ADVERSAIRE SOUHAITÉ EN FINALE
«A ce niveau là, il n’y a pas de préférence. Il n’y a que de grosses équipes aujourd’hui. Aucun match ne sera facile et ce sera facile de dire que je veux jouer untel. A ce niveau là, tous les matchs seront disputés. L’Égypte est une grosse équipe, tout comme le Cameroun et le Burkina Faso. A ce niveau là, la différence n’est pas si grande que ça».
L’IMPACT D’ISMAÏLA SARR
« J’ai beaucoup insisté pour qu’Ismaïla Sarr fasse partie de cet effectif là. Il a travaillé. Il a bien bossé. Il est revenu de sa blessure. Est-ce qu’aujourd’hui, il est capable de démarrer un match ? Je ne suis pas sûr. Maintenant, on va le mettre petit à petit comme on l’a fait ce soir (hier). C’est ce que j’avais planifié. On a prévu de lui donner un temps de jeu en quart finale et c’est ce qu’on a fait. Ça plutôt bien marché. On va continuer à travailler. C’est un garçon qui est titulaire dans cette équipe là. Quand Ismaïla (Sarr) joue, ça nous donne de la percussion, ça libère aussi Sadio Mané parce que ça pousse l’adversaire à gérer les deux côtés. Nous sommes très satisfaits d’avoir misé et d’avoir insisté à le garder avec nous».
LA SORTIE DE BOULAYE DIA
«Boulaye Dia était blessé. Il a reçu un coup à la cheville. On a appelé Ismaïla (Sarr). C’est vrai que ça a tardé parce qu’il mettait ses protèges tibia. J’espère que ça blessure n’est pas grave et c’est lui qui a demandé à être changé»
GREVE DES ENSEIGNANTS POUR LE RESPECT DES ACCORDS SIGNES
La bataille continue pour les syndicats d’enseignants. Ils maintiennent la pression sur le gouvernement pour la satisfaction de leurs revendications que sont “la correction du système de rémunération” des agents de l’Etat et “le respect du protocole d’accord du 30 avril 2018”.
Pour ce faire, le Cusems (Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire) et le Saems (Syndicat des enseignants du moyen secondaire du Sénégal) vont encore paralyser le système éducatif. Pour leur 7e plan d’actions, ils décrètent trois jours de débrayages pour le lundi 31 janvier, le mardi 1er février et le mercredi 2 février 2022, à partir de 9h.
Pour le jeudi 3 février 2022, il est prévu une grève totale. Il y aura aussi, dans leur plan d’actions, le “maintien du boycott de toutes les évaluations (évaluations harmonisées, devoirs et compositions du 1er semestre), des activités d’éducation physique et sportive et des activités de cellules pédagogiques”.
En effet, le Cusems et le Saems annoncent une marche nationale des enseignants du Sénégal, pour le jeudi 17 février 2022, à Ziguinchor.
Le ministre des Affaires étrangères malien Abdoulaye Diop a estimé que les tensions entre Paris et Bamako étaient dues au fait que la junte malienne a "touché" aux intérêts de la France en excluant des élections en février
Selon lui, les partisans d'élections le 27 février, la date initialement prévue, souhaitent que "les mêmes personnes reviennent prendre le pouvoir". M. Diop, qui s'exprimait vendredi lors d'un déplacement à Bruxelles, a fustigé les récentes critiques de la France envers la junte, "tout ça parce qu'on a touché à leurs intérêts".
Dans une vidéo dont l'authenticité a été confirmée dimanche par les autorités maliennes, le ministre a accusé la France d'avoir applaudi des coups d'Etat par le passé: "La France, qui dit qu'elle défend la démocratie, elle est allée dans d'autres pays, elle a installé des chefs d'Etats qui ont fait des coups".
Les relations entre la France et son ancienne colonie sont tendues depuis que l'armée a pris le pouvoir à Bamako en août 2020. Depuis six mois, la France a entamé une réarticulation de son dispositif militaire au Mali, en quittant ses trois bases les plus au nord. Ses effectifs, de plus de 5.000 militaires au Sahel l'été dernier, ont décru, avec l'objectif affiché de n'en garder que 2.500 à 3.000 d'ici 2023.
Depuis janvier, la tension a augmenté avec l'adoption par la Communautés économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) d'une batterie de sanctions sévères, fermant les frontières avec le Mali et mettant le pays sous embargo. Les sanctions - prononcées après l'annonce par la junte de son intention de rester au pouvoir jusqu'à cinq années supplémentaires, malgré un engagement antérieur à conduire des élections le 27 février - ont été soutenues par la France, les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian a estimé cette semaine que la junte est "illégitime et prend des mesures irresponsables". Dans la vidéo, M. Diop répond que le Mali, en reportant les élections, "veut bâtir quelque chose de solide, pour demain et après-demain". Le Mali est plongé dans une grave crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d'insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012, et a connu deux coups d'Etat récents, en août 2020 et mai 2021.
La junte a invoqué l'insécurité comme raison du report des élections. Paris accuse également les mercenaires du groupe paramilitaire russe Wagner de "soutenir" la junte au pouvoir au Mali sous couvert de lutte anti-jihadiste. M. Diop a rétorqué que le Mali et la Russie ont longtemps été partenaires, notamment dans le domaine de la coopération militaire.
VIDEO
LES LIONS FILENT EN DEMI-FINALE
Le Sénégal a disposé de la Guinée équatoriale (3-1), ce dimanche. Famara Diedhiou, Cheikhou Kouyaté et Ismaïla Sarr sont les buteurs sénégalais. Le hommes d'Aliou Cissé affronteront le Burkina Faso pour une place en finale
Le Sénégal a mis fin au rêve de la Guinée équatoriale (3-1) et poursuit le sien, Sadio Mané et ses "Lions" se qualifiant pour les demi-finales de la Coupe d'Afrique des nations quelques heures après l’Égypte de Mohamed Salah, dimanche à Yaoundé.
Toujours à la poursuite de leur première CAN, les Sénégalais retrouveront dans cette même enceinte le Burkina Faso, mercredi, pour une place en finale.
Et après un début de tournoi souffreteux, ils commencent à jouer vraiment comme les favoris annoncés, même s'ils ont encaissé leur premier but de la compétition.
L'épatant "Nzalang Nacional" a en effet vendu chèrement sa peau, Jannick Buyla (57e) annihilant le but inscrit en première période par Famara Dhiédiou (28e) sur un service de Mané.
Mais les "Lions de la Teranga" ont imposé leur supériorité, par Cheikhou Kouyaté (68e) et Ismaïla Sarr (78e), tous les deux sortis du banc du stade Omnisports Amadou Ahidjo.
L'enceinte a vu bien des stars africaines depuis sa construction en 1972, François M'Pelé (Congo), Roger Milla, Georges Weah (au Tonnerre Yaoundé) ou Samuel Eto'o. Dimanche soir il a eu droit au duo de Liverpool Mohamed Salah-Sadio Mané.
Après le numéro de l’Égyptien - un but et une passe géniale contre le Maroc deans le premier quart de finale de la journée (2-1 a.p.) -, le Sénégalais a régalé à son tour les spectateurs de Yaoundé, mais avec plus de parcimonie.
Accélérations foudroyantes, passes de l'extérieur du pied, crochets diaboliques, Mané a joué une première demi-heure de haut vol.
- La ressource de la Guinée équatoriale -
Touché dans un choc à la tête contre le Cap-Vert (2-0) en 8e de finale, il a ensuite un peu perdu en acuité, mais toujours ordonné le jeu de son équipe.
Ses partenaires ont parfois négligé ses offrandes, mais Famara Dhiédiou a parfaitement exploité son service dans la profondeur pour ouvrir le score d'une frappe sur le petit côté du gardien.
Mais cette équipe de Guinée équatoriale a décidément de la ressource et du talent et s'est bagarrée jusqu'au bout.
"El Picaro" ("le Filou") Iban Salvador a bien essayé d'obtenir un penalty, sa passe allant vers la main de Kalidou Koulibaly, collée à son short.Mais après avoir consulté la vidéo, l'arbitre sud-africain Victor Miguel de Freitas est revenu sur sa décision.
Les représentants de Bata et Malabo, voisines du Cameroun, ont égalisé au bout d'un épatant triangle fermé par la frappe de Jannick Buyla, déclenchant la folie dans le virage de ses supporters, de nombreux Équato-Guinéens vivant à Yaoundé.
Le superbe parcours du "Nzalang Nacional" s'arrête là, après avoir battu l'Algérie et éliminé le Mali, mais sa touche espagnole a embelli la CAN.
Il est malheureux, après toute cette bravoure, qu'elle soit éliminée sur une mauvaise défense, le capitaine Carlos Akapo et Saul Coco se gênant pour servir bien involontairement Cheikhou Kouyaté, plus rapide que le gardien Jesus Owono.
Mais c'était le soir d'autres "Reds", Mané et Salah, qui peuvent toujours se retrouver en finale, avant de se disputer en mars une place en Coupe du monde dans un barrage électrique.