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7 août 2025
«PARLER DE DIFFICULTÉS TECHNIQUES OU JURIDIQUES POUR ORGANISER LES LÉGISLATIVES EN JUIN EST UNE FUITE EN AVANT»
Si l’Etat ne fait pas preuve de diligence, les élections législatives ne se tiendront pas au mois de juin tel qu’annoncé par le président de la République, c’est l’avis de Babacar Fall, secrétaire général du Gradec
Le chef de l’Etat avait annoncé lors de son discours à la nation le 31 décembre dernier que les élections législatives allaient se tenir au mois de juin 2022. Mais force est de constater qu’aucun acte n’est encore posé pour se préparer à cette échéance. Si d’aucuns craignent une volonté de reporter ce scrutin, le secrétaire général du GRADEC estime que l’Etat peut trouver les moyens de respecter le calendrier républicain.
Si l’Etat ne fait pas preuve de diligence, les élections législatives ne se tiendront pas au mois de juin tel qu’annoncé par le président de la République. En effet, les délais sont très courts et jusque-là aucun acte n’a été posé pour édifier les acteurs sur la tenue de ce scrutin. Mais pour le secrétaire général du Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), les élections pourraient bien être organisées au mois de juin.
Babacar Fall dit être contre toute idée de report. «Il faut respecter le calendrier républicain. Lorsque le gouvernement fixait la date des élections locales le 23 juin, il savait très bien que le mandat des députés allait expirer au mois de juillet et qu’on devrait organiser des élections bien avant la fin de la législature. Et lors du dialogue politique, les acteurs étaient d’accord sur la tenue du scrutin à date échue et qu’il n’y avait pas moyen pour ne pas le respecter», a-t-il déclaré.
Pour autant, il se trouve qu’il y a des difficultés pour respecter les délais liés aux différentes étapes du processus. Mais pour Monsieur Fall, il y a toujours des dispositions afin de contourner ces contraintes techniques. Selon lui, parler de difficultés et de non-faisabilité techniques ou juridiques pour organiser le scrutin en juin est une fuite en avant. «C’est faisable, si on le veut bien», renchérit-il. Avant d’appeler au respect du calendrier électoral. «Le Président doit fixer la date des législatives par décret. Et à partir de ce moment, on fait un compte à rebours et calcule les dates des différentes étapes à reculons. On pourrait ainsi fixer la période des dépôts des listes électorales, la date des parrainages et celle de l’inscription sur les listes électorales», a indiqué Babacar Fall. Il ajoute que 150 jours avant le scrutin, le gouvernement doit fixer le montant de la caution en adéquation avec les acteurs politiques. Donc, dit-il, il faut déterminer très vite la date des élections et sur cette base fixer les autres étapes.
«IL FAUT QUE LE POUVOIR S’ASSOIE AVEC TOUTE LA CLASSE POLITIQUE»
Après avoir reporté trois fois les locales, on veut faire la même chose pour les législatives, se désole le secrétaire général du GRADEC. Il pense que si on se met dans cette dynamique, on risque de reporter ce scrutin également. «Après on dira qu’il y a l’hivernage, la tabaski etc. Et à partir de ce moment, l’idée de couplage avec la présidentielle va encore jaillir », prévient-il. Sa conviction, c’est que les problèmes techniques peuvent être résolus et qu’il faudrait au préalable poser le problème et s’asseoir avec toute la classe politique pour lever les contraintes particulièrement, l’inscription des primo-votants sur les listes électorales. «Donc fixons la date et déterminons les prochaines étapes. Si on veut vraiment le faire, on le fera. Si on ne veut pas, il y aura toujours moyen de retarder les choses. En fixant les législatives au mois de juin lors de son discours à la nation, le Président et ses services étaient informés. Par conséquent, il ne faut pas des subterfuges. Il faut que l’Etat respecte les gens», a-t-il affirmé.
Ainsi, le Secrétaire général du GRADEC se demande sur quelle base le pouvoir devrait reporter cette échéance. «Si on fait des manœuvres pour reporter, on risque de créer des tensions inutiles dans ce pays. Il faut que les acteurs s’asseyent et discutent entre eux. S’il y a des contraintes on peut faire de petit glissement », a-t-il préconisé avant de soutenir que l’idée est de ne pas entrer en période hivernale. «On a tenu les dernières élections législatives au mois de juillet 2017 et cela s’est très bien passé », a-t-il conclu.
«C’EST DE LA NAÏVETÉ DE PENSER QU’AVEC LES COUPS D’ETAT MILITAIRES, ON PEUT RÉGLER LES CRISES POLITIQUES ET SÉCURITAIRES DANS LE SAHEL»
L’historien Abdoulaye Bathily se veut formel par rapport à la crise politique qui prévaut actuellement dans la zone Sahel, notamment au Mali et au Burkina Faso.
La crise dans les pays du Sahel, marquée entre autres par le djihadisme et les nombreux coups d’Etat, préoccupe les membres de la société civile ainsi que les acteurs politiques sénégalais parmi lesquels le Pr Abdoulaye Bathily. Lors d’un webinaire organisé par l’Ipar, le Rapport Alternatif Sur l’Afrique (Rasa), le réseau des Think Tanks du Sénégal (Senrtt) et le réseau des Think-Tanks de l’Uemoa (Rtt Uemoa), l’ancien secrétaire général de la Ligue Démocratique/ Mouvement pour le Parti du Travail (Ld/Mpt) a soutenu qu’il est naïf de penser qu’avec les coups d’Etat militaires, on pourrait régler les crises politiques et sécuritaires dans le Sahel.
L’historien Abdoulaye Bathily se veut formel par rapport à la crise politique qui prévaut actuellement dans la zone Sahel, notamment au Mali et au Burkina Faso.
A l’en croire, les coups d’Etat militaires ne peuvent régler aucun problème. «C’est de la naïveté de penser qu’avec les coups d’Etat militaires, on pourrait régler les crises politiques et sécuritaires dans le Sahel. D’abord, les militaires comme les civils ont été impliqués dans la gestion de nos Etats de tous les temps. Donc, c’est une illusion de penser que les militaires sont propres et que les civils sont sales, parce que les armées ne sont pas indemnes dans les corruptions. Elles participent aux marchés d’Etat, aux fournitures d’armes», a soutenu l’ancien ministre de l’Environnement qui prenait part au webinaire organisé par l’Ipar, le Rasa, le Senrtt et le Rtt Uemoa.
En effet, le Pr Abdoulaye Bathily trouve que la crise de la démocratie a été toujours une réalité dans les pays du Sahel. «Je suis peiné même de voir certains ministres dans les gouvernements avec des tenues militaires pour montrer qu’ils sont propres, alors que les civils comme les militaires font partie de l’ancien système. Et ils sont aussi comptables de la crise de la démocratie électorale, de la gestion gabegique, du népotisme que les autres», indique le célèbre historien.
A l’en croire, les militaires ne peuvent pas seuls régler la question de la sécurité en dehors de la société et la démocratisation réelle. «Il ne faut pas donc tomber dans l’excès en considérant tout ce qui est de la société civile et des partis politiques comme du néant. Ce que les militaires n’ont pas fait dans le passé, ils ne le feront pas maintenant», peste l’ancien leader de la Ld/Mpt.
S’agissant par ailleurs de l’intervention de la France dans la crise au Sahel, le diplomate estime qu’elle est plus basée sur des intérêts que sur de l’altruisme. «La France est intervenue au Mali pour ses intérêts géopolitiques comme la Russie et la Turquie. Il est donc naïf de penser qu’on est assistés par des gens de bonne foi», alerte l’ancien ministre de l’Environnement.
A ses yeux, cette crise est le résultat de la décolonisation qui s’est sédimentée autour des dernières décennies. «Ce à quoi nous avions assisté n’était pas une véritable décolonisation et nous en vivons encore toutes les conséquences. De plus, depuis l’indépendance, il n’y a pas eu une révision transformatrice du Sahel tant du point vue économique que social et politique. Il y a donc des conséquences désastreuses de politiques de développement qui ont entraîné une sédimentation des crises au niveau rural et urbain. Alors, on peut voir les conséquences immédiates de toute cette situation dans les mouvements djihadistes et dans les luttes intercommunautaires appelées la crise sécuritaire qui reflète la crise sociopolitique et économique», ajoute Abdoulaye Bathily. C’est pourquoi il invite les Etats à regarder dans le rétroviseur pour ouvrir des perspectives plus rationnelles et plus réalistes.
LA REVANCHE DES «NITTU DARAA»
L’élection de l’homme d’affaires Serigne Mboup à la mairie de Kaolack à l’issue des élections territoriales du 23 janvier dernier est symbolique
L’élection de l’homme d’affaires Serigne Mboup à la mairie de Kaolack à l’issue des élections territoriales du 23 janvier dernier est symbolique. Ayant fait fortune dans le privé, le nouvel édile de la capitale du Saloum a la particularité d’être un ancien pensionnaire du ‘’daara’’ de Coki. Et sa montée en puissance vient confirmer la présence de plus en plus remarquée dans l’espace politico-médiatique de personnalités venant de ces écoles non classiques.
«Nous sommes tous les deux issus des ‘’daara’’. Et je suis fier à chaque que je vois un des nôtres réaliser quelque chose de grandiose et confirmer la qualité des compétences venues de ces écoles coraniques», a affirmé avec satisfaction le khalife général de Médina Baye, Cheikh Mahi Niasse, à l’occasion de la visite du tout nouveau maire de Kaolack, Serigne Mboup.
Soutenu lors des élections territoriales par le directeur de l’Institut Abdoulaye Niasse de Médina Baye et non moins fils de Baye Niasse, Cheikh Mounhamina Niasse qui est très proche de son grand frère, Serigne Mboup a obtenu une victoire saluée dans cette cité religieuse comme celle du ‘’Nittu daara‘’. Une consécration qui vient entériner l’éclosion notée ces dernières années de figures issues de ces écoles ‘’non classiques‘’ dans l’espace politico-médiatique. Avant l’homme d’affaires Serigne Mboup, l’ancien Président Abdoulaye Wade avait fait confiance à Serigne Cheikh Abdou Mbacké pour diriger la présidence du groupe parlementaire libéral après la démission de Me Madické Niang. Auteur d’un travail remarquable au sein de l’hémicycle, le marabout mbacké-mbacké symbolise lui aussi cette montée en puissance des ‘’talibés‘’ dans les instances de décision.
Au sein de l’Assemblée nationale, il y a lieu de signaler aussi la présence de Cheikh Bara Doly qui est plus clivant que son frère, mais aussi celle de Cheikh Khouraichi Niasse, engagé en politique depuis plusieurs années au côté de Moustapha Niasse. Et ce n’est pas simplement dans l’espace politique qu’ils sont présents. Dans l’espace médiatique, on assiste à l’irruption d’iconoclastes chroniqueurs issus des daara. Et parmi eux, le plus en vue actuellement est sans doute Bara Ndiaye, chroniqueur à «Walfadjri», qui décrypte toutes les semaines les faits saillants de l’actualité. Décomplexé et pointu dans ses analyses, il est en train de disputer l’espace médiatique aux chroniqueurs traditionnellement connus sur les plateaux de télévisions.
Serigne Mbacké Sylla de «Sud Fm» loge dans la même enseigne. Connu pour son sarcasme déroutant, il passe en revue chaque jeudi, en compagnie du célèbre prêcheur Oustaz Alioune Sall, les actualités politiques et sociales de la semaine. Ils ont le vent en poupe en termes d’audience. Dans le même ordre d’idées, le fils de Serigne Fallou Mbacké, Cheikh Abdou Rafahi Mbacké, sort de plus en plus de sa réserve. Il profite de ses sermons très repris dans les réseaux sociaux pour donner son avis sur la marche du pays.
Décrit comme quelqu’un de très véridique, il ne rate aucune occasion pour interpeller les hommes politiques et certains chefs religieux, à commencer par la ville sainte de Touba, à revoir leurs comportements. Sans langue de bois, il est très écouté. Sur le plan intellectuel, une personnalité comme imam Makhtar Kanté est célèbre pour ses prêches sociopolitiques. Avec des publications scientifiques très fouillées, l’imam 2.0 intervient beaucoup également dans les réseaux sociaux pour faire des commentaires très prisés sur les sorties des hommes politiques et religieux.
AL MAKTOUM, CHEIKH MBACKE GAINDE FATMA, SIDY LAMINE NIASSE, SERIGNE MANSOUR SY DJAMIL…CES PIONNIERS QUI ONT OUVERT LA VOIE
Ecrivain, imam Makhtar Kanté est à la fois un esprit ouvert et très critique. Il en est de même pour la petite fille de Cheikh Ahmadou Bamba, Sokhna Maïmouna Djamil Mbacké. Très engagée dans des combats qui touchent les femmes avec une approche beaucoup plus endogène et débarrassée de son substrat néocolonial, cette brillante universitaire qui a fait ses humanités dans les daara est une figure montante du paysage médiatique. Le président du Cadre Unitaire de l’Islam (Cudis) Cheikh Tidiane Sy se fait de plus en plus remarquer. Brillant intellectuel, l’homme d’affaires et non moins fils de l’ancien khalife Abdou Aziz Sy Al Amine, est en train d’apporter sa pierre à la construction de la nation en participant à la consolidation de la paix dans le pays.
La dernière en date a été la charte lancée pour des élections apaisées et qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Il faut signaler en outre que des personnalités aussi emblématiques que Serigne Mansour Sy Djamil (député et président de Bés du Ñakk), Sidy Lamine Niasse (fondateur du groupe Walf Fadjri), Serigne Cheikh Mbacké Gaindé Fatma, opérateur économique prospère et un des plus grands bailleurs du Pds à sa création en 1974, ou encore l’ancien khalife général Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum. Ce dernier est l’un des premiers dignitaires issus des ‘’daara’’ à créer un parti politique avec le soutien de Cheikh Ibrahima Niasse et Cheikh Gaindé Fatma. Diplomate, homme d’affaires, intellectuel hors norme, le père de Serigne Moustapha Sy est une référence et une synthèse dans la déconstruction de ces stéréotypes et de cette dichotomie qui a toujours existé entre ceux qui sont issus de l’école dite classique et ceux des ‘’daara’’.
«NOUS ESPÉRONS ASSISTER À UNE BELLE FINALE ET RENTRER AVEC CE TROPHÉE»
Matar Ba, ministre des sports était hier à l’hôtel La Rochelle qui accueille les journalistes sénégalais au nombre de 84 pour la couverture de cette CAN
Le ministre des sports était hier à l’hôtel La Rochelle qui accueille les journalistes sénégalais au nombre de 84 pour la couverture de cette CAN. Matar Ba a salué le rôle important que joue la presse sportive dans la dynamique positive autour de l’équipe mais aussi le sens de l’engagement mais a aussi donné des détails sur l’inauguration prochaine du stade de Sénégal.
Objet de la visite
«Je voudrais tout d’abord dire que ma visite est tout à fait normale. Elle est normale parce qu’en tant que Chef de délégation il est de mon devoir d’aller visiter tous les sites pour voir comment sont logés les Sénégalais qui sont venus de Dakar mais aussi ceux du Cameroun parce que dans le 12ème Gaindé il y a une bonne partie d’entre eux qui vit actuellement au Cameroun. C’est toujours avec beaucoup de plaisir que je vous rends visite parce que vous savez la considération que j’ai pour la presse sportive. Sans la presse sportive nous ne pouvons pas rendre compte, nous ne pouvons pas informer mais nous ne pourrons aussi corriger à temps parce que vous êtes des partenaires privilégiés. Depuis le début de cette compétition nous vous suivons parce que nous étions dans une autre pression qu’est la campagne électorale. Quand on a fini, nous sommes venus au Cameroun pour les huitièmes de finale, les quarts de finale et les demi-finales. Nous espérons évidemment assister à une belle finale et rentrer avec ce trophée».
Rôle de la presse sportive
«Ce que je peux vous dire c’est que même n’étant pas au Cameroun nous suivons tout ce qui se passe au Cameroun grâce à la presse sportive et vous le faites avec beaucoup de professionnalisme. C’est ce que je voulais saluer et vous dire qu’on a compris qu’au-delà de votre profession vous mettez toujours la dose de patriotisme qui accompagne le travail que vous êtes en train de faire. Je réitère tout mon engagement à vos côtés. Ce n’est pas de l’amitié mais de l’intelligence parce que quand on est ensemble nous pouvons comprendre que c’est un puzzle et qu’on ne peut pas enlever la presse sportive dans ce schéma-là. Si on le fait il n’y a plus de puzzle. Vous ne pouvez aussi rien faire sans l’Etat, sans la Fédération, sans les acteurs. Donc ensemble chacun en ce qui le concerne, doit assumer ses responsabilités, faire son travail correctement. Cela n’empêchera pas à chacun d’être solidaire et de garder en même temps sa liberté. Tout ce qu’on fait pour vous, on le fait parce que c’est le Chef de l’Etat qui me l’a demandé et qui m’a donné comme instruction d’accompagner la presse sportive parce que nous avons bataillé ferme pour gagner le combat de la logistique pour l’équipe nationale. Tout le monde a compris qu’on a élevé la barre et que toutes les conditions sont réunies pour l’équipe nationale du Sénégal. On ne peut pas se limiter à l’équipe nationale parce que vous êtes un maillon extrêmement important, c’est pourquoi nous essayons de faire toujours plus pour notre presse sportive. Ceux qui ne comprennent pas quand ils sont au courant d’une subvention il faut penser autrement. Mais la considération et le respect qu’on a pour la presse sportive ne nous permettent pas d’interférer dans votre travail qui est professionnel et qui n’a rien à voir avec ce qu’on est en train de faire. Heureusement que quand on vient vous voir on n’a pas de pression parce que nous avons d’excellentes relations et nous mesurons à sa juste valeur toutes les informations que vous donnez et qui permettent au staff technique et à l’Etat de rectifier et d’accompagner efficacement. Je vous félicite aussi pour cette solidarité, parce que 84 journalistes. Je sais que dans votre collaboration il y a une petite partie de concurrence mais elle est saine. Il n’y a pas difficultés. Cette génération de journalistes, au-delà de votre profession, vous êtes des amis et c’est à saluer. J’espère que le Sénégal ira en finale et on gagnera cette coupe pour rentrer au Sénégal».
Engagement des joueurs
«Ce même engagement je l’ai constaté hier (dimanche). Ce n’est d’ailleurs pas la première fois parce que lors des huitièmes de finale je suis allé dans les vestiaires. Hier (dimanche) avant le match quand j’ai écouté Sadio Mané, Cheikhou Kouyaté et Aliou Cissé parler, finalement le discours que je voulais tenir je l’ai gardé parce qu’ils ont été beaucoup plus rigoureux et beaucoup plus engagés pour cette compétition et il ne fallait pas en rajouter. C’est heureux de le constater. Une équipe nationale qui a connu des difficultés au début de la compétition, quand tu vois des jeunes engagés et qui l’expriment ouvertement entre eux, ça donne des frissons. C’est pourquoi tout juste après le match, le Chef de l’Etat a appelé personnellement et a parlé à Gana et le capitaine, parce que Sadio était avec les journalistes, pour encourager et dire toute la solidarité du peuple sénégalais et la détermination qu’on a pour accompagner cette équipe jusqu’au bout de cette compétition».
Inauguration stade du Sénégal
Nous sommes en train de préparer l’inauguration du stade du Sénégal le 22 février. Nous avons eu deux réunions avec le président Macky Sall qui aura ses homologues à ses côtés, plusieurs Chefs d’Etat d’ailleurs. En même temps nous nous battons pour que le stade soit homologué le 21 avant même l’inauguration pour préparer le match contre l’Égypte au mois de mars. C’est un événement extrêmement important pour vous d’ailleurs. Vous allez vivre des conditions que vous n’avez jamais eues au Sénégal. Vous avez de la chance parce que la salle presse avec tout le matériel que vous aurez à votre disposition, ce sera une première au Sénégal. Ça aussi il faut le magnifier. Dès qu’on sera au Sénégal, on va dévoiler le déroulé de l’événement. Ce sera du lourd parce que c’est un investissement de 151 milliards qui sera mis à disposition du peuple sénégalais. Le fait majeur et important c’est qu’on a une entreprise qui a fixé la date d’inauguration le jour de la pose de la première pierre. C’est une prouesse. Ils l’ont respecté. Le stade est presque terminé et il n’y rien à craindre pour cette belle inauguration qui aura lieu le 22 février à partir de 16 heures jusqu’à 22 heures peut-être. On a prévu un match entre les gloires africaines et celles du Sénégal pour ne pas se limiter à 2022. On aura aussi une bonne partie dédiée à la culture sénégalaise. Ce sera un moment important et privilégié pour le sport sénégalais.
Par Seybani SOUGOU
MACKY SALL OU LE SYNDROME DE L’IMPOSTEUR
Le choc de la débâcle et l’humiliation infligée par les électeurs sénégalais ont laissé des traces indélébiles et créé chez le président une frustration enfoui
« Le rêve est l’accomplissement d’un désir refoulé » Freud
Sonné par les résultats des élections locales du 23 janvier 2022, qui l’a plongé dans un profond coma politique, Macky Sall semble sorti de son hibernation par un rêve fruit d’un désir refoulé, totalement surréaliste : celui d’avoir remporté le scrutin à un taux de 80%.
Le choc de la débâcle et l’humiliation infligée par les électeurs sénégalais ont laissé des traces indélébiles et créé chez Macky Sall une frustration enfouie. Le coloriage ridicule par les partisans du régime de la carte électorale du Sénégal en beigemarron fait étrangement penser aux cahiers de coloriage de tête à modeler, des enfants d’une école maternelle. En vérité, cette carte loufoque est l’expression d’un désir (envie) et traduit un manque à combler.
Avec l’Acte III de la décentralisation et la loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013, les anciennes communautés rurales sont érigées en communes. Mais, Il ne faut point se faire aucune illusion : ce n’est pas le nombre de communes gagnées qui importe, mais leur poids électoral. Car, Il ne faut pas mélanger des torchons et des serviettes : en termes de poids électoral, on ne peut pas comparer la commune de Salemata à la commune de Parcelles Assainies ; tout comme on ne peut pas comparer Mbeuleukhe à Guédiawaye
Visiblement, le lion fainéant qui dort, enfermé dans le déni, et complétement déconnecté du réel, a définitivement perdu le nord et n’a pas encore tiré tous les enseignements de la sévère déroute de BBY.
Dans une excellente contribution publiée, dans le journal DakarTimes du 29 janvier 2022, intitulée « Monsieur le président, vous avez perdu les élections », le journaliste Mamadou Mouth Bane, liste les raisons de la déculottée électorale de BBYet met en garde Macky contre la cohorte de courtisans et de flagorneurs qui conduisent à sa perte.
Au bout de 10 ans, Macky Sall a épuisé toutes ses cartes, en matière de fraude. Son imagination fertile pour fausser les scrutins (rétention des cartes d’électeurs des primo-votants, élimination de candidats par la justice et par le parrainage, élimination de listes de partis d’opposition, avec la complicité des autorités administratives, production de faux certificats de résidence par des maires véreux, transfert d’électeurs, etc…) a atteint ses limites.
Le sort politique de Macky Sall est scellé et le compte à rebours de la fin du pouvoir est lancé : dans moins de 2 ans, il quittera, de force ou de gré, le palais, et sera rayé de l’histoire politique du Sénégal, dont il est entré par effraction. Les citoyens sénégalais aiguisent désormais leurs cartes électorales et attendent calmement, et patiemment les législatives de juin 2022 pour lui porter l’estocade finale : la frappe sera massive, foudroyante et chirurgicale.
Surtout pas de prétexte, de dérobade ou de fuite en avant : les élections législatives doivent se tenir à date échue. N’est-ce pas, monsieur « 80% » ?
LES TRAVAILLEURS REFUSENT DE PAYER LES TAXES MUNICIPALES ET RÉCLAMENT LA GESTION DUDIT MARCHÉ
Depuis près de 20 ans la gestion du marché au poisson de Kaolack est confiée à la mairie de la même zone
Alioune Badara Diallo (Correspondant à Kaolack) |
Publication 01/02/2022
La gestion du marché central au poisson de Kaolack par les utilisateurs eux même, c’est ce que réclament les travailleurs dudit marché qui ont fait face à la presse pour déplorer la mauvaise gestion de leur lieu de travail. Premier acte posé pour obtenir gain de cause, c’est de refuser la payer les taxes municipales.
Depuis près de 20 ans la gestion du marché au poisson de Kaolack est confiée à la mairie de la même zone. Cependant, selon le collectif des travailleurs du marché, rien n’a changé dans leurs conditions de travail. Pis encore, le marché se trouve dans n état de délabrement avancé avec des tas immondices et eaux usées qui assurent le décor.
En effet, il suffit de faire un tour sur les lieux pour le constater. D’ailleurs avant le coup d’envoi de la conférence de presse nous avons constaté que ce marché nécessite un assainissement très sérieux pour au moins garantir la santé des populations qui s’y activent et les clients qui le fréquentent. C’est la désolation du président du marché, Atou Ndiaye qui déplore cette situation pourtant dit-il, « chaque mois les travailleurs du marché s’acquittent des taxes municipales ».
Ainsi, selon lui, ces fonds devraient servir à mieux gérer le marché. Poursuivant, Atou Ndiaye explique que les surcharges salariales constituent en grande partie, le levier qui enfonce le marché car, « au lieu d’une dizaine de personne qui a la charge de gérer le marché, on s’en retrouve avec une quarantaine, avec des salaires moyens de 400.000Frs ». Dès lors, les travailleurs du marché au poisson estiment qu’il est temps que les autorités municipales leur rendent leur marché « comme convenu dans la convention que les deux parties avaient signé, laquelle stipulait que si la mairie ne serait pas en mesure de gérer le marché, la gestion devrait retourner aux utilisateurs qui seront dans l’obligation de céder la gestion à l’Etat s’ils manquent à leurs objectifs, la gestion devait revenir aux travailleurs eux même ». Ce qu’il revient à noter c’est la caducité de ladite convention qui a fait 17 ans alors qu’elle a été signée pour une durée de 10ans.
Fort de tout cela, les utilisateurs du marché au poisson de Kaolack ont décidé d’arrêter de payer les taxes municipales jusqu’à nouvel ordre tout en insistant sur l’urgence de leur filer leur marché pour une meilleure gestion.
«MACKY SALL A DOTÉ LES CANDIDATS DE BBY D’AVANTAGES IMPORTANTS»
Entretien avec Abou Abel Thiam
Propos recueillis par : Moustapha BOYE |
Publication 01/02/2022
Les résultats des élections locales font l’objet d’appréciations contradictoires. Des partisans du pouvoir, le Président Sall en tête, crient victoire, tandis que l’opposition jubile. Quelle est votre opinion sur le sujet ?
Le Président Macky Sall a parfaitement raison de mettre en exergue la victoire de la coalition BBY. Nous étions en compétition, et dans les résultats globaux, la grande majorité de nos compatriotes renouvelle sa confiance à la politique et aux options du Président Sall. Sa victoire est large et incontestable. Sauf à faire preuve de mépris de la démocratie et de la dignité citoyenne des Sénégalais de 38 départements sur les 46 que compte le pays. Il ne s’agissait pas de son élection personnelle directe, mais le message sorti des urnes, à travers les suffrages de nos concitoyens, est clair : les Sénégalais, responsables et avertis, sont satisfaits de l’action du Président Sall. L’opposition n’échangerait pas ses résultats avec les nôtres. Certes, nous n’avons pas pu conquérir certaines circonscriptions, comme la capitale Dakar, ou encore Ziguinchor. Mais c’est ça aussi le jeu démocratique. Nous ne sommes plus à l’ère des majorités qui emportent tout. Au demeurant, ces insuccès de nos candidats, comme dans toute élection locale, relèvent avant tout, et surtout, de la responsabilité de ces candidats. Ils n’ont pas su tirer profit de l’avantage que leur a accordé le Président Macky Sall ?
Quel est cet avantage ?
Je vise les très importantes réalisations du chef de l’Etat, notamment dans Dakar. Par exemple, le BRT en voie de finition, le TER si profitable aux populations, les nombreux ponts et passerelles, la prise en charge bénéfique des inondations en banlieue, constituent, à mes yeux, des éléments à l’actif de notre camp que les candidats auraient pu mieux exploiter, par un travail d’explication et de proximité. C’est un avantage comparatif très notable, obtenu grâce au Président Macky Sall, et que nos candidats auraient pu bien exploiter. Je ne peux pas admettre que les populations faisant l’objet d’autant d’attention, dans la capitale, votent en majorité contre la liste du pouvoir. Les relais n’ont pas bien fonctionné, à mon avis.
Vous avez parlé de problèmes de casting…
Pour rester dans l’ambiance actuelle de football, disons que l’entraîneur ne peut pas se substituer aux joueurs sur le terrain. Certes, le choix des candidats a été établi par le Président Sall. Mais la responsabilité de la défaite incombe d’abord et avant tout aux responsables. Au demeurant, ceux qui par le maintien de leurs candidatures, se sont démarqués de ses choix, créant ainsi des doubles listes du pouvoir, nous ont fait perdre dans beaucoup de cas.
CES PRÉSIDENTS D'INSTITUTIONS RIDICULISÉS DANS LEURS FIEFS
Les élections locales du 23 janvier dernier, en même temps qu’elles signaient le désaveu de la coalition Benno Bokk Yakaar dans beaucoup de grandes communes du pays, ont été également un cinglant camouflet pour les trois principaux alliés de Macky SALL
Les élections locales du 23 janvier dernier, en même temps qu’elles signaient le désaveu de la coalition Benno Bokk Yakaar dans beaucoup de grandes communes du pays, ont été également un cinglant camouflet pour les trois principaux alliés du président Macky Sall.
En effet, aussi bien Moustapha Niasse, patron de l’Alliance des forces de progrès (AFP) et président de l’Assemblée nationale, Idrissa Seck, chef de file du Rewmi et président du Conseil économique social et environnemental (CESE) qu’Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste et présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) ont été lapidés dans leur fiefs respectifs.
Le secrétaire général fondateur de l’Afp, Moustapha Niass, mis en première ligne par Macky Sall pour repousser la proposition de loi criminalisant l’agenda des LGBT, a été victime des sermons des imams lors du dernier vendredi précédant le scrutin. Dans son fief de Keur Madiabel, il a été laminé dans l’ensemble des bureaux de vote de la commune pourtant gérée depuis 22 ans par son poulain, le député Aliou Kébé, tête de liste majoritaire de Benno Bokk Yakaar. Bassirou Kébé, conseiller technique à la présidence de la République, conduisait la liste proportionnelle. Malgré cette armada de gros «os», le socialiste Abdoulaye Diatta, appuyé par le ministre Serigne Mbaye Thiam, n’a fait qu’une bouchée de Moustapha Niasse et ses lieutenants.
Dans la capitale du Rail où les populations ont toujours en travers de la gorge l’alliance du patron du Rewmi au président Macky Sall, les élections locales du 23 janvier ont été une véritable humiliation pour Idrissa Seck. Hué d’abord par des jeunes tout au long du trajet menant à l’école Malick Kairé de Thiès, Idrissa Seck a été ensuite battu dans son bureau N° 4 qu’il tenait sans partage depuis deux décennies par le poulain de Thierno Alassane Sall de la République des valeurs, Habib Kane de Rewuum Ngor à Thiès-Ouest en l’occurrence. Comme si cela ne suffisait pas, le ministre des Télécommunications et de l’Économie numérique, Yankhoba Diattara, un de ses plus fidèles lieutenants, a été battu à Thiès ville, de même que Talla Sylla, le maire sortant par le candidat de Yewwi Askan Wi, le Dr Babacar Diop. L’autre poulain de Idrissa Seck, l’argentier de Rewmi, Idrissa Tall, a été battu lui aussi dans la commune de Nduiglé, département de Kébémer, par Abdou Khadre Lo, un petit frère de Moustapha Cissé Lo «El Pistolero» sous les couleurs de MPG.
Quels sorts pour ces 3 présidents d’institutions
Un peu plus au Nord, dans la commune de Louga, Aminata Mbengue Ndiaye a aussi bu le calice jusqu’à la lie. Soutien du candidat Mamour Diallo de Jammu Sénégal, la présidente du haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) a été battue dans les différents centres de vote notamment à Ndieng, plus grand centre de Louga, et Santhiaba Sud et Nord par le ministre Moustapha Diop qui devance le duo Diallo-Mbengue dans la commune avec un score soviétique de plus de 8000 voix. Selon des sources dans la capitale du Ndiambour, la patronne du HCCT et du Parti socialiste, Aminata Mbengue Ndiaye, a goûté peu que Moustapha Diop ait retiré une trentaine de ses poulains notamment la députée Rokhaya Diaw, tête de liste proportionnelle, des listes de Benno Bokk Yakaar n’en laissant que trois. Quel sort maintenant pour ces patrons d’institutions budgétivores et souvent inutiles qui ont été tous humiliés dans leurs fiefs respectifs ? Macky Sall qui n’a pas été tendre avec ses ministres et directeurs généraux battus dans leurs localités le 23 janvier dernier va t-il encore s’accommoder de ces leaders en perte de vitesse et qui ne peuvent plus lui apporter grand chose ? Ou les perspectives d’un troisième mandat vont-ils sauver ces têtes ? Questions qui méritent d’être posées en cette période de recomposition politique en vue !
Rappel à Dieu du colonel Malick Cissé
Le Colonel à la retraite Malick Cissé a été rappelé à Dieu dimanche à l’hôpital Fann à la suite d’une courte maladie. Conseiller spécial alors du Président Abdoulaye Wade, colonel Cissé s’était révélé lors du feuilleton judiciaire des chantiers de Thiès opposant Idrissa Seck à son ancien mentor. Il avait tenté de rapprocher Me Wade et son ancien Premier ministre. A Tivaouane, le colonel Malick Cissé est décrit comme un fervent talibé Cheikh à travers ses nombreuses actions généreuses à l’endroit de la famille de Seydil Hadj Malick Sy.
Condoléances du Président Macky Sall
Le Président Macky Sall se dit peiné d’apprendre le décès du colonel (ER) Malick Cissé. Le chef de l’Etat garde de lui et à jamais le souvenir d’un vaillant soldat de la République au service des causes sociales. Il présente ses condoléances émues à sa famille et aux forces de défense et de sécurité.
L’Ucad se souvient de ses martyrs
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop ont commémoré hier la disparition de leurs martyrs. Il s’agit des étudiants Balla Gaye et Mamadou Diop. Les amicales des différentes facultés ont rendu un vibrant hommage à ces deux étudiants qui sont tombés sur le champ de bataille. L’étudiant Balla Gaye a reçu une balle lors d’échauffourées entre étudiants et forces de l’ordre dans l’enceinte de l’Ucad, le 31 janvier 2001. Dix ans plus tard, Mamadou Diop a été aussi écrasé par un véhicule de Police, précisément le 31 janvier 2011, lors des manifestations contre une troisième candidature de l’ancien Président Abdoulaye Wade. Cependant, les étudiants continuent de réclamer justice pour leurs camarades ainsi que pour Bassirou Faye atteint mortellement à l’Ucad en 2014, et Fallou Sène, mort lors d’une manifestation à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis le 15 mai 2018.
Marche des travailleurs de la Cbao
Très déterminés pour le respect de leurs droits, les travailleurs de la Cbao affiliés au Syndicat Unique des Travailleurs et Etablissements Financiers du Sénégal (Sutbefs) a décidé d’organiser une marche pacifique le samedi 12 février avec comme point de départ le ministère du Travail, et le point de chute devant l’Ambassade du Maroc. Ce, pour dénoncer le non-respect du protocole d’accord signé entre les syndicalistes et la direction de la banque. A cet effet, les délégués du personnel ont déposé hier, sur la table du Préfet de Dakar, la demande de marche.
Rencontre du G20 et du G7
Depuis les élections de représentativité des syndicats, le groupe des 20 (G20) et celui des sept(G7)les plus représentatifs se regardent en chiens de faïence. Mais ils se sont rabibochés depuis hier. Il y a eu un premier contact hier entre les deux parties pour se pencher sur les maux qui affectent l’école sénégalaise et la révolte des élèves. Ainsi, les deux entités promettent de se retrouver très prochainement, sûrement pour harmoniser la lutte. Sans doute, va-t-on vers une alliance syndicale en vue d corser la lutte pour le respect des accords signés en 2018.
Les élèves assiègent la préfecture de Guédiawaye
Les élèves de l’école publique du département de Guédiawaye ont manifesté hier leur colère pacifiquement. Ils dénoncent le blocage des apprentissages par leurs professeurs. Les potaches ont assiégé les locaux de la préfecture du département de Guédiawaye pour expliquer au représentant de l’Exécutif la situation avec l’approche des examens. Des doléances que le préfet a promis de transmettre à qui de droit. Toutefois, ces élèves promettent de durcir le ton, si les autorités continuent à faire la sourde oreille face à leur revendication, c’est-à-dire le retour à la normale des apprentissages.
Dr Cheikh Dieng a déposé un recours
Désormais, c’est chose faite. Candidat déchu de la coalition Wallu Sénégal à la Ville de Pikine, Dr Cheikh Dieng continue de contester la victoire de son adversaire Abdoulaye Thimbo après la publication des résultats par la commission départementale de recensement des votes. D’ailleurs, il a déposé, selon nos sources, son recours à la Cour d’appel.
Le message d’Abdoul Mbaye aux conseillers de l’ACT
Le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail(Act) tire un bilan satisfaisant de la participation de la coalition Wallu Sénégal aux élections territoriales. Pour Abdoul Mbaye, ces derniers se révèlent satisfaisants pour la coalition Wallu Sénégal dont l’Act est membre. Malgré des scissions l’ayant tôt affaiblie, se désole l’ancien Premier ministre, elle est arrivée 3e au plan national, subissant la règle du vote majoritaire à un tour. A l’en croire, le scrutin a permis à l’Act d’avoir ses premiers conseillers élus. Il invite les conseillers de l’Act à rester fidèles à leurs idéaux politiques, assumer leurs nouvelles fonctions avec la plus grande rigueur, guidés par le souci citoyen et l’éthique à restaurer impérativement dans la gouvernance des collectivités. Mieux, Abdoul Mbaye leur demande de faire preuve d’assiduité et de vigilance citoyenne et de savoir rester à l’écoute des doléances de tous les administrés des collectivités de leur ressort, sans exclusive. Il leur demande également d’être des sentinelles d’une bonne gouvernance au service de leurs concitoyens. Cependant, ses compagnons ont rencontré d’énormes difficultés, mais toute élection vécue enrichit l’expérience politique et renseigne sur les corrections de démarches et d’attitudes à adopter, déclare M. Mbaye. Donc, des décisions devront être prises sous peu, dit-il, en associant étroitement tous les militants.
La militante de Bamba Fall condamnée à 6 mois ferme
A la suite d’une banale histoire de faux compte sur Facebook, Astou Sène a lacéré le visage de Fatou Wade. Les faits se sont produits durant la campagne pour les élections municipales de la Médina. Pour des rivalités politiques, les deux parties en sont venues à solder leurs comptes devant la justice. Selon la partie civile Fatou Wade, la dame Astou Sène a créé, sur Facebook, un faux compte sous le pseudonyme «Domou Médina». Avec ce compte, poursuit la plaignante, la prévenue a publié un message de mise en garde à son égard et contre une de ses amies du nom de Lika. Pour savoir la personne se cachait derrière ce pseudonyme, elle l’a montré à un de ses amis qui lui a fait savoir que c’était Astou Sène, une militante de Bamba Fall. Le jour des faits, elle est sortie tôt le matin pour se rendre au marché Tilène afin d’acheter des tissus. Après avoir fait quelques pas, elle a entendu quelqu’un l’appeler. C’est ainsi qu’elle a été attaquée avec une lame. Poursuivie pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Itt de 15 jours, Astou Sène a réfuté les faits qui lui sont imputés. Elle reconnaît la bagarre, mais nie avoir causé des blessures à la plaignante. Elle justifie son acte par le fait que Fatou Wade l’a traitée de pute sur Facebook et indiqué que sa mère attend les restes des voisins pour se nourrir. Le maitre des poursuites a requis 6 mois de prison ferme contre Astou Diène. La partie civile a réclamé 200 millions Fcfa pour la réparation du préjudice. La prévenue a écopé un an dont 6 mois de prison ferme en sus de 2 millions pour dommages.
Le directeur de l’école élémentaire de Niabina agressé
C’est la reprise des agressions contre les enseignants dans la région de Ziguinchor. Le directeur de l’école élémentaire de Niabina a été victime d’une agression violente et criminelle dimanche. Aussitôt, les responsables régionaux du G7 ont tenu une réunion d’urgence pour décliner un plan de riposte face à ces actes. Le Directeur de l’école, Lamine Cissé est présentement interné à l’hôpital régional de Ziguinchor où il doit subir une intervention chirurgicale dans les prochaines heures. Ainsi compte tenu de l’état de santé de la victime et de la récurrence des cas d’agression contre le personnel enseignant dans la région de Ziguinchor, le G7 régional décrète une grève totale du mardi au jeudi. Un sit-in est prévu devant toutes les IEF de l’Académie de Ziguinchor jeudi prochain.
Tension à la frontière Sénégalo-malienne
Depuis la fermeture des frontières entre le Sénégal et le Mali suite aux sanctions prises par la Cedeao, des camionneurs sénégalais sont bloqués à la frontière, notamment à Kidira. Nos compatriotes ne peuvent plus rentrer au Sénégal avec leurs marchandises. Le feu couve là-bas, puisque nos compatriotes en ont marre de cette situation. D’après nos sources, la situation peut dégénérer à tout moment si les autorités ne décantent pas la situation.
Levée du corps des deux soldats décédés en Gambie
Le ministre des Forces Armées a présidé hier la cérémonie de levée de corps des deux militaires décédés suite à l’accrochage avec des éléments du Mfdc en Gambie, à l’hôpital militaire de Ouakam. Ils faisaient partie du 5e détachement sénégalais de la Mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en Gambie (Ecomig). En en présence du Chef d’état-major général des armées (Cemga) et d’officiers supérieurs, Me Sidiki Kaba a élevé à titre posthume les sergents-chefs, El Hadj Boubacar Bâ du 34e Bataillon d’infanterie et Mamadou Khalidou Diallo du 3e Bataillon d’infanterie, chevaliers de l’ordre national du Lion.
Touba : arrestation de l’auteur du coup de feu…
Un homme avait tiré en l’air des coups de feu lors de la campagne électorale pour saboter le meeting de la coalition Bokk Gis- Gis à Touba et plus précisément à Keur Niang. Eh bien, selon Dakaractu, l’auteur des coups de feu a été alpagué par les hommes du commissariat de police de Ndamatou après de recherches actives. Âgé de 33 ans, Fallou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne supporte pas les hommes politiques qui, pour lui, ne servent à rien sinon à tromper le peuple et s’accaparer des privilèges des populations. En guise d’exemple, a-t-il confié aux enquêteurs, pendant les inondations à Keur Niang, les politiciens, dans leur écrasante majorité, étaient absents. Il a été déféré au parquet de Diourbel pour détention illégale d’arme à feu (celui-ci appartenant à son père) et trouble à l’ordre public.
LA REVUE DE PRESSE DE CE MARDI 1 FEVRIER SUR L'APS
Les quotidiens ont mis mardi le focus sur les perturbations dans le système scolaire, les résultats des dernières élections locales et la demi-finale Sénégal-Burkina à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Dakar, 1er fev (APS) – Les quotidiens ont mis mardi le focus sur les perturbations dans le système scolaire, les résultats des dernières élections locales et la demi-finale Sénégal-Burkina à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
’’Crise scolaire : l’école en ébullition’’, dit EnQuête qui est allé à fond sur ces perturbations du système éducatif sénégalais.
’’Les syndicats d’enseignants demandent la révision du système de rémunération (...). Les élèves entrent dans la danse et délogent leurs camarades du privé’’, écrit le journal.
’’Grèves répétitives des syndicats d’enseignants : l’école, dans la rue. La Tourmante !’’, selon Sud Quotidien qui note : ’’L’Etat incapable de respecter les accords signés avec les syndicats. Apprenants et parents d’élèves dans le désarroi. Les écoles privées font les frais du malaise des élèves du public’’.
La Tribune lance un appel au chef de l’Etat : ’’Récurrence de la crise éducative , vos enfants vous parlent M. le président !’’.
Les journaux sont aussi revenus sur les élections territoriales du 23 janvier dernier.
Vox Populi met en exergue les victoires de Dr Babacar Diop (Thiès), Barthélémy Dias (Dakar), Bamba Fall (Médina), Seydina Issa Laye Samb (Yoff), Palla Samb (Fann-Point En Amitié) et Khalifa Ababacar Sall, et parle de ’’la revanche des bannis du PS !’’.
Le quotidien L’Info note qu’aprés sa déroute lors des élections locales du 23, la coalition Wallu ’’fait son mea culpa’’
’’Avec 5 communes, 633 conseillers, 221.112 voix sur le territoire national, troisième force politique dans le département de Dakar derrière YAW et BBY, Gueum Sa Bopp s’impose aux forceps’’, indique Source A.
Le Quotidien signale que l’union de l’opposition pour les législatives est ’’le nouveau défi de Wallu’’. Selon le journal, ’’les partisans de Abdoulaye Wade veulent imposer une cohabitation à Macky Sall’’.
Le Soleil lui s’est focalisé singulièrement sur le Train express régional (TER). ’’Affluence, incidents techniques, ponctualité : le TER toujours sur de bons rails’’, titre le journal.
Le quotidien Bës bi Le Jour revient sur l’accrochage du 24 janvier entre l’Armée et le MFDC en Gambie. L’Armée ’’confirme un 4ème mort et 7 otages +bien portants+, 2 soldats inhumés hier’’, selon la publication qui annonce la médiation de la communauté Sant ’Egidio.
Les quotidiens abordent également la demi-finale Sénégal-Burkina Faso, prévue mecredi.
’’Demi-finale Sénégal-Burkina : les deux leviers pour battre les Etalons’’, indique Walfadjri qui s’intéresse aux joueurs sénégalais, Idrissa Gana Guèye et Boulaye Dia. ’’Gana Guèye, toujours au petit trot. Boulaye Dia, le butteur solitaire’’, dit Walf.
Les Echos parle de ’’match décisif demain à la CAN’’ et souligne que ’’Lions et Etalons sont à fond dans les ½ finale’’.