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17 juin 2025
VIOLENCES UNIVERSITAIRES, L'UGB ENTRE DANS LA DANCE
En guise de soutien à leurs camarades de l’université Alioune Diop de Bambey, les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis ont bloqué ce mercredi la route nationale numéro 2 menant vers le Fouta pendant plusieurs tours d’horloge
Emédia |
Momar Alice Niang |
Publication 16/12/2021
En guise de soutien à leurs camarades de l’université Alioune Diop de Bambey, les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis ont bloqué ce mercredi la route nationale numéro 2 menant vers le Fouta pendant plusieurs tours d’horloge avant l’intervention des éléments de la gendarmerie nationale.
Les échauffourées entre les forces de l’ordre et les étudiants ont occasionné plusieurs blessés du côtés des pensionnaires de la deuxième université du pays. Ces étudiants ont aussi bastonné et séquestré un individu en tenue civile supposé appartenir aux services de renseignements des forces de défense et de sécurité.
Pour rappel, les étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey sont en mouvement d’humeur pour exiger le retrait des forces de sécurité de l’espace universitaire, la levée des sanctions disciplinaires à l’encontre de certains étudiants et la lumière sur la mort d’un des leurs.
MACKY SALL ATTACHÉ AU RESPECT DES DROITS HUMAINS
Le chef de l’Etat a rappelé, mercredi en Conseil des ministres, ‘’la priorité fondamentale qu’il attache au respect des Droits humains, à travers la mise en œuvre des politiques publiques’’
Dakar, 15 déc (APS) – Le chef de l’Etat a rappelé, mercredi en Conseil des ministres, ‘’la priorité fondamentale qu’il attache au respect des Droits humains, à travers la mise en œuvre des politiques publiques’’, a appris l’APS.
’’A l’entame de sa communication, le chef de l’Etat a saisi l’occasion de la célébration, le 10 décembre 2021, de la Journée internationale des Droits de l’Homme, pour rappeler au Gouvernement la priorité fondamentale qu’il attache au respect des Droits humains, à travers la mise en œuvre des politiques publiques ; politiques dont les marqueurs essentiels sont l’équité, l’égalité des chances, l’inclusion sociale et le bien-être des populations’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Selon la même source, le président de la République a invité, ‘’dès lors, les membres du Gouvernement, à poursuivre dans l’ensemble des secteurs, les efforts de valorisation du capital humain national, dans le respect de l’Etat de droit, des principes et valeurs de la République, ainsi que de notre rayonnement démocratique historique’’.
Le texte ajoute que le chef de l’Etat a demandé, ‘’dans cet esprit, au Gouvernement de renforcer l’encadrement, l’accompagnement, la collaboration et le suivi des structures et organisations évoluant dans les domaines des droits de l’homme’’.
Il a invité, à ce titre, les membres du Gouvernement à ‘’renforcer les missions, actions et moyens d’intervention du Comité sénégalais des Droits de l’Homme, structure publique inclusive, de propositions, d’orientation et de coordination des actions visant la promotion des droits humains : une identité remarquable du Sénégal à l’international’’.
LA PRÉSIDENCE CERTIFIÉE ISO 9001
Le président de la République, Macky Sall, a reçu, mercredi, le certificat ISO 9001 version 2015 décerné à la Direction des moyens généraux (DMG) de la présidence de la République par l’Agence française de normalisation (AFNOR)
Dakar, 15 dec (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a reçu, mercredi, le certificat ISO 9001 version 2015 décerné à la Direction des moyens généraux (DMG) de la présidence de la République par l’Agence française de normalisation (AFNOR), pour son système de management de la qualité (SMQ).
"Nous venons de recevoir de l’AFNOR, un organisme international indépendant de référence, le certificat ISO 9001 version 2015 sanctionnant, après des audits de pointe, le système de management de la qualité de la direction des moyens généraux de la présidence de la République", a déclaré le chef de l’Etat, Macky Sall, à l’occasion de la cérémonie de remise dudit certificat.
M. Sall a souligné que ‘’cette certification est une fierté pour tous les personnels de la présidence de la République et ouvre de nouvelles perspectives pour toute l’administration sénégalaise’’.
‘’Il s’agit des membres du cabinet, des délégués, des directeurs généraux, directeurs et chefs de service, militaires comme civils’’, a-t-il précisé, insistant sur ‘’la nécessité de maintenir le cap de l’excellence parce que c’est une certification sur trois ans’’.
‘’Si on ne respecte et on ne maintient pas le cap, c’est la déclinaison’’, a averti, Macky Sall, invitant ‘’à maintenir le cap de l’excellence et de la performance pour accompagner les autres services de la présidence qui ont intégré le système de management de la qualité en 2022’’.
A ce propos, le chef de l’Etat a exhorté les ministres à ‘’déployer à partir de 2022 des démarches de qualité dans toutes les directions de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) et les SAGES, les directions stratégiques de l’Etat et les structures du secteur parapublic’’.
‘’Il s’agit de rechercher la performance et une amélioration continue du management des organisations publiques et de généraliser, en marche soutenue, la qualité dans l’administration’’, a-t-il souligné.
Le président a rappelé que "la DMG est le service support transversal de la présidence de la République qui gère le budget, les ressources humaines, civiles et militaires, le patrimoine et la logistique, en rapport avec les services et autres structures autonomes rattachés à la présidence de la République".
Il signale que "c’est une entité néphrologique dans le fonctionnement de la présidence de la République ‘’.
Il a expliqué d’ailleurs ‘’pourquoi en dépit de nombreux constats et de la complexité de ses missions, il avait décidé en 2019 d’impulser une nouvelle dynamique de modernisation de la gestion des services présidentiels en engageant la DMG dans une dynamique de transformation dans l’esprit du Fast-Track, refondateur de l’action publique".
"Dès lors, a poursuivi, le chef de l’Etat, la DMG s’est attelée en cohérence avec les reformes budgétaires, financières et comptables en cours, en un exercice de réorganisation consacré, par l’arrêté présidentiel du 13 novembre 2019".
"Elle s’est aussi engagée dans la conception inclusive et participative, à travers des ateliers de partage et des consultations d’administrations publiques certifiées notamment, la recette générale du Trésor", a ajouté, Macky Sall.
Pour sa part, Chrsitelle Michelle Augureau-Landais, directrice de générale de l’Agence française de nominalisation (AFNOR), a déclaré que ‘’le secteur de l’administration publique représente 0, 3% des entreprises certifiées et la DMG en fait désormais parties’’.
Elle a souligné que "la norme ISO 9001, créée en 1987, est la norme certification la plus répandue dans le monde avec près de 1 500 000 certificats émis, dont 74 pour le Sénégal".
‘’Cette norme définit les exigences d’un système de management de la qualité (SMQ), avec une orientation client, et toujours le principe fondamental d’amélioration continue’’, a-t-elle fait remarquer.
SCOLARISATION, UN TAUX DE 8 À 9% D’ENFANTS PRÉ-SCOLARISÉS À KAOLACK
La région de Kaolack (centre) enregistre, à ce jour, un taux de 8 à 9% d’enfants préscolarisés, a révélé, mercredi, le coordonnateur régional de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits de Kaolack, Mamour Sylla.
Kaolack, 15 déc (APS) – La région de Kaolack (centre) enregistre, à ce jour, un taux de 8 à 9% d’enfants préscolarisés, a révélé, mercredi, le coordonnateur régional de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits de Kaolack, Mamour Sylla.
‘’Nous sommes à un taux de 8 à 9% d’enfants préscolarisés. C’est un taux relativement faible malgré les efforts qui sont en train d’être déployés pour élargir la carte du préscolaire à Kaolack’’, a déploré M. Sylla lors du lancement officiel de la semaine nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits à Kaolack.
Toutefois, a-t-il signalé, ‘’de 2012 à nos jours il y a eu beaucoup de progrès et d’investissements qui ont été faits par l’Etat du Sénégal au niveau des structures de développement intégré de la Petite Enfance’’.
Pour booster ce taux, a assuré Mamour Sylla, ‘’nous allons fédérer tous les acteurs et toutes les plateformes qui agissent sur l’enfance dans la région de Kaolack’’.
Pour cette édition, le thème porte sur ‘’taggat tuut tank yi ci sunuy jikko yu rafet ngir waajal sennug ubbitu ci adduna euleuk’’ (éduquer les Tout-petits dans nos valeurs afin de préparer leur ouverture au monde, en français).
Réagissant sur le choix du thème, le coordonnateur régional a estimé que ‘’pour construire une société où il fait bon vivre, il est important qu’on socialise nos enfants dans les valeurs’’.
A Kaolack, a-t-il lancé, ‘’nous allons compter sur les grands parents qui sont témoins d’hier et dépositaires du patrimoine socio-culturel pour que cette éducation aux valeurs soit effective au niveau de tous les foyers’’.
Selon lui, la région va aussi s’appuyer sur les enseignants qui sont ‘’des transmetteurs de valeurs’’ sur lesquels la communauté peut compter, à travers des activités pédagogiques et traditionnelles.
Outre des portes-ouvertes, une journée axée sur les jeux traditionnels et une autre dédiée à la réflexion sous forme de panel, seront aussi organisées à Kaolack, durant cette semaine des enfants.
Pour l’IA de Kaolack, Siyaka Goudiaby, qui a présidé la manifestation, ‘’la semaine nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits, occupe une place importante dans la prise en charge des Tout-petits’’.
‘’Elle constitue un moment phare de rassemblement de la communauté éducative, offre l’occasion à toute la communauté éducative d’instaurer une large et profonde réflexion autour des problématiques liées à la prise en charge des Tout-petits et est l’occasion de promouvoir les valeurs culturelles nationales au niveau de toutes les plateformes de prise en charge de la Petite Enfance’’, a soutenu M. Goudiaby.
«ON RECRUTE DU PERSONNEL DE FAÇON ANARCHIQUE»
La qualité du personnel de l’administration sénégalaise laisserait-elle à désirer ? En tout cas, elle ne donne pas satisfaction au président de la République, Macky Sall
Recrutement anarchique ! Absence de qualification ! C’est ce qu’a déploré le président de la République, Macky Sall lors de la cérémonie de remise de la certification à la norme Iso 9001-2015 par l’association française pour la normalisation, à la direction des moyens généraux (DMG) de la présidence de la République, hier, mercredi 15 décembre. Cette norme définit, rappelle-t-on, les exigences d’un système de management de qualité.
La qualité du personnel de l’administration sénégalaise laisserait-elle à désirer. En tout cas, elle ne donne pas satisfaction au président de la République, Macky Sall. Le Chef de l’Etat l’a fait savoir hier, mercredi 15 décembre, lors de la cérémonie de remise de la certification à la norme Iso 9001-2015 par l’association française pour la normalisation, à la direction des moyens généraux (DMG) de la présidence de la République. «Cette cérémonie m’offre l’occasion de revenir sur l’importance primordiale que j’accorde à la modernisation des administrations et à la gestion performante des structures publiques et parapubliques. Nous avons beaucoup discuté de cela et de certaines structures sur la manière de recruter du personnel de façon anarchique et cela finit toujours par demander au Ministre des finances de payer des salaires pour des entités qui ont un personnel qui n’ont rien à voir avec leurs capacités», a lâché le président de la République.
Et d’ajouter, «notre salut demeure dans le sens des responsabilités. Il convient de cultiver un état d’esprit qui préserve le patrimoine public, qui optimise la dépense publique et l’oriente vers l’investissement productif en faveur des populations, à la satisfaction des citoyens, usagers et agents publics». «D’où l’impératif d’accentuer les réformes budgétaires, financières et organisationnelles pour consolider la transformation de l’action publique. Action qui doit se déployer dans la sérénité, l’efficacité et l’efficience», laisse-t-il entendre.
LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE CERTIFIEE A LA NORME ISO 9001-2015
Macky Sall a reçu de l’association française pour la normalisation, un organisme international indépendant, le certificat Iso 9001 version 2015 sanctionnant le système de management de la qualité de la direction des moyens généraux de la présidence de la République. Selon lui, cette certification est la déclinaison temporaire de toute une chaine de responsabilités basée sur des lettres de missions claires et précises pour les entités et les personnes concernées. «Cette certification ouvre de nouvelles perspectives pour toute l’administration sénégalaise. Il s’agit de rechercher des performances et une amélioration continue du management des organisations publiques et de généraliser un marché soutenu de la qualité dans l’administration», indique-t-il.
«L’URGENCE D’ACCELERER LA TRANSFORMATION DIGITALE DE L’ADMINISTRATION»
Dans la même dynamique, Macky Sall a insisté sur l’urgence d’accélérer la transformation digitale de l’administration notamment le régime financier, le trésor, les impôts et domaines et le cadastre. «A l’heure du numérique et surtout dans le contexte de la pandémie de la Covid-19 qui impose l’accélération de la dématérialisation des procédures et la montée en puissance de la télé-travail, l’administration doit plus que jamais être une administration de son temps c’est-à-dire une administration résiliente qui anticipe aux évolutions d’un monde complexe et en perpétuelles mutations», a soutenu Macky Sall. Face aux enjeux, il pense qu’il est indispensable d’assoir la déconcentration des décisions dans les ministères, la décentralisation accrue des investissements vers les collectivités territoriales mais aussi un suivi permanent de la gestion des entreprises du secteur public et parapublic à travers des plans stratégiques et des contrats de performance validés et évalués par les tutelles administratives, techniques et financières.
COUVERTURE MEDIATIQUE DES LOCALES, WANEP SÉNÉGAL SENSIBILISE SUR LA PRÉSERVATION DE LA PAIX
Le Réseau ouest africain pour l'édification de la paix (Wanep) engage la course contre la montre en vue de mettre toutes les chances du côté de la paix lors des élections locales du 23 janvier prochain.
Un atelier de sensibilisation des professionnels des médias sur leur rôle dans la préservation de la paix et de la sécurité en période électorale au Sénégal a été ouvert hier, mercredi 15 décembre, à Dakar. Organisée par le réseau ouest africain pour l'édification de la paix (Wanep), cette rencontre de deux jours vise selon Alfred Gomis, coordinateur national Wanep Sénégal, à échanger avec les journalistes sur leur rôle social et moral dans la prévention et la préservation de la paix, surtout en période électorale.
Le Réseau ouest africain pour l'édification de la paix (Wanep) engage la course contre la montre en vue de mettre toutes les chances du côté de la paix lors des élections locales du 23 janvier prochain. A moins d’un mois du démarrage de la campagne électorale pour ces élections, cette organisation de la société civile est à pied d’oeuvre.
Hier, mercredi 15 décembre, il a initié un atelier de sensibilisation des professionnels des médias sur leur rôle dans la préservation de la paix et la sécurité en période électorale au Sénégal. Cette activité qui se déroule sur deux jours s’inscrit, selon Alfred Gomis, coordinateur national Wanep Sénégal, dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif de suivi de la violence et de réponse rapide durant la période pré, pendant et post-électorale, appelé E-MAM (Election - Electoral violence Monitoring, Analysis And Mitigation) initié par Wanep depuis 2018.
Prenant la parole lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le coordinateur de Wanep Sénégal a indiqué que l’objectif de cet atelier est « d’échanger avec les acteurs des médias sur leur rôle social et moral dans la prévention et la préservation de la paix surtout en période électorale qui se caractérise le plus souvent chez nous, au Sénégal, par un climat très tendu ». Car, fait-il remarquer, «très souvent des citoyens profitent des micros des professionnels de médias pour dire des choses qui peuvent être source de violence. »
Abondant dans le même sens, le doyen Ibrahima Sané, ancien directeur de la Radio Sénégal et ex-député de la douzième législature soulignant que « les médias sont la tribune principale de la démocratie, créent l’agenda, influencent les débats, donc jouent un rôle important dans le processus électoral », plaide pour une meilleure appropriation des textes par les professionnels des médias. « En plus des critères d’objectivité, le journaliste engagé dans la couverture du processus électoral devrait connaitre un certain nombre de textes notamment le Code de la presse, la Charte de Munich, le Code électoral pour pouvoir appréhender des manquements liés au déroulement des élections. Car, ce n’est pas vous qui organisez les élections mais vous pouvez aider à une bonne organisation en veillant au respect des textes en la matière ». Il faut dire que cette première journée a été consacrée aux échanges sur la règlementation électorale, notamment les innovations dans le Code électoral et le rôle des médias dans le processus électoral sous la direction d’Aliou Diallo, Directeur adjoint de la Formation et de la Communication au niveau de la Direction générale des élections.
KAOLACK DOTÉ D'UN CENTRE HIP HOP
La directrice régionale du centre culturel de Kaolack (centre), Aby Faye a procédé, mercredi, au lancement du premier centre hip hop dédié aux femmes dénommé "Péncum Jigéen ñi"
Kaolack, 15 dec (APS) – La directrice régionale du centre culturel de Kaolack (centre), Aby Faye a procédé, mercredi, au lancement du premier centre hip hop dédié aux femmes dénommé "Péncum Jigéen ñi", a constaté l’APS.
Ce centre, initiée par la structure "Daaray Jëf", est financé par le fonds des cultures urbaines au Sénégal.
"L’objectif de ce centre est de rassembler les jeunes filles et les femmes autour d’initiatives citoyennes, artistiques et culturelles afin de favoriser leur épanouissement socio-économique", a expliqué la coordonnatrice de "Daaray Jëf", Safiatou Sow.
Elle s’exprimait en marge de la cérémonie de lancement de ce centre en présence des acteurs des cultures urbaines et des jeunes filles s’activant dans le mouvement hip hop.
"Nous voulons renforcer l’émancipation citoyenne des jeunes fille et femmes de la région de Kaolack et professionnaliser les femmes du secteur hip hop", a Sow.
Elle a ajouté que "Péncum Jigéen ñi" a aussi pour but d’être un lieu d’accueil, d’écoute et d’orientation pour la jeunesse Kaolackoise et encourager les jeunes filles et les femmes dans la réalisation de leurs projets.
Pour cela, a-t-elle fait savoir, ‘’nous mettrons en place des ateliers de beatmaking, photo, vidéo, graphisme, danse et communication".
‘’Nous organiserons des conférences portant essentiellement sur les problèmes des femmes à Kaolack. Nous aborderons différentes thématiques autour de la violence ou de l’entreprenariat’’, a ajouté Safiatou Sow.
"En créant le centre Péncum Jigéen ñi, daaray Jëf veut offrir un cadre d’expression aux femmes du hip hop et aux femmes de manière général", a-t-elle encore expliqué.
Lancée en 2020, Daaray Jëf est une structure qui travaille dans l’organisation d’évènements culturels, la production audiovisuelle et la communication.
Elle a pour objectif de contribuer au développement des cultures urbaines au Sénégal et particulièrement dans la région de Kaolack.
"Ce projet a pour objectif d’assurer la promotion de la femme et surtout de susciter le goût de la musique hip hop chez les jeunes filles et chez les moins jeunes’’, a déclaré la directrice du centre culturel de Kaolack, Aby Faye.
Pour elle, "cette initiative est un cadre de partage d’expérience qui vise à encourager la structuration et l’autonomisation des femmes pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement".
Mme Faye a ainsi invité les initiateurs à songer à pérenniser ce projet qui entre dans le cadre d’une meilleure implication des femmes dans la vie culturelle en général et en particulier dans la promotion de la culture urbaine.
Par Alassane THIAM
MOHAMED MBOUGAR SARR, LE SÉNÉGAL SUR ORBITE
Il a fait la Une de la presse européenne et mondiale et a su répondre brillamment et expliquer l’essence de son œuvre sans effleurer le dénouement.
Une fois n’est pas coutume, ne boudons pas notre plaisir, applaudissons Mohamed Mbougar Sarr, jeune écrivain sénégalais qui a reçu le plus illustre des prix littéraires, le prix Goncourt pour son livre : La plus secrète mémoire des hommes ». Il vient donc de rejoindre les très grands écrivains comme Marcel Proust, René Maran, André Malraux, Maurice Druon, Yann Queffelec, Tahar Ben Jelloun, …
Il a fait la UNE de la presse européenne et mondiale et a su répondre brillamment et expliquer l’essence de son œuvre sans effleurer le dénouement. Il a su avec un talent de chercheur, de fouineur, d’archiviste, nous faire découvrir ses personnages mystérieux qui envahissent notre imagination et nous baladent dans différents continents.
Dès la sortie de son livre, j’ai commencé à le lire et me suis précipité sur les réseaux sociaux pour vanter le travail de ce sénégalais que je venais de découvrir. J’avais senti l’éclosion d’un futur grand écrivain. Je ne suis pas critique littéraire, mais simple lecteur de romans, essais, magazines, etc. J’ai appris que notre écrivain avait déjà eu des prix littéraires moins prestigieux et qu’il était apprécié par beaucoup de ses collègues. Mohamed est étincelant dans sa narration et sa description des personnages qui sont parfois grossiers sans être vulgaires. Sa connaissance littéraire et des auteurs français m’a ébloui. Je pense néanmoins que, parfois, l’auteur emploie un vocabulaire des siècles derniers qui vient un peu encombrer le lecteur et l’oblige à vérifier le sens des mots. C’est le bémol que je peux souligner dans ce brillant récit.
En tout cas, la langue de Voltaire n’a pas de secret pour lui. Je ne rejoins pas une minorité de réactionnaires dakarois en manque de reconnaissance, qui pensent que notre cher écrivain populaire fait déjà l’apologie de l’homosexualité dans son livre : «De purs hommes», édité en 2018. Pourquoi ces censeurs qui ne représentent qu’eux même ne se sont pas manifestés lors la sortie de ce livre ?
Cette posture étriquée (sans avoir lu ses œuvres), empêche nos élites de développer leurs talents dans leur propre pays. Pourrions-nous aimer la réussite d’un des nôtres ? Malheureusement, nos intellectuels connus et reconnus ont eu d’abord la validation de l’occident avant d’être princes chez eux. C’est connu, «nul n’est prophète en son pays». Le cas de Felwine SARR, jeune économiste en est une parfaite illustration. Celui de Sadio Mané (autre domaine) pour le ballon en 2019, est criant : 24% seulement des journalistes africains ont voté pour lui, alors que la France l’a mis en tête de son classement. Le Panafricanisme a un très long chemin devant lui.
Par ailleurs, rappelons que le vainqueur du prix Gongourt ne perçoit que 10€ symbolique, (6500F CFA). Espérons que son succès grandissant, lui permettra de vivre de ses œuvres. Notons que son livre est en tête des ventes en France. Il sera naturellement traduit dans plusieurs langues et fera la notoriété du Sénégal. J’attends avec délectation les interviews de notre poulain en français, allemand, italien, anglais, portugais, etc. Quelle jouissance patriotique ! Il est devenu l’ambassadeur du Sénégal et la portée de son œuvre doit nous réconforter dans notre «sénégalité ».
Mohamed ouvre les portes à beaucoup d’écrivains sénégalais en herbe qui s’ignorent. Espérons que le ministère de la culture offrira des moyens aux jeunes ambitieux de briller et d’éclairer le monde avec leurs talents. Arrêtez de sourire, riez aux éclats, le Sénégal est positivement sur le toit du monde.
L’OR DE KÉDOUGOU, SOURCE DE FINANCEMENT DES GROUPES TERRORISTES
L’exploitation aurifère constitue une source de financement des groupes extrémistes violents dans le Sahel.
L’activité aurifère à Kédougou et Tambacounda est une source de financement du terrorisme au Sahel. A cause de vulnérabilités qui se trouvent dans cette partie du Sud-Est du Sénégal, les groupes parviennent à tirer profits de l’exploitation artisanale de l’or et développer leurs activités. Une étude du Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) et l’Institut d'études de sécurité, Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et le Bassin du Lac Tchad (ISS), qui sera publiée ce jour, jeudi 16 décembre, est revenue sur la question. Elle est intitulée : «Prévenir l’extrémisme violent au Sénégal : les menaces liées à l’exploitation aurifère».
L ’exploitation aurifère constitue une source de financement des groupes extrémistes violents dans le Sahel. Les localités aurifères de Kédougou et Tambacounda recèlent des vulnérabilités qui sont instrumentalisées par ces groupes dans leurs stratégies de contrôle des espaces et des circuits d’approvisionnement dans la zone sahélienne. C’est ce qui ressort principalement d’une étude du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds), et l’Institut d'études de sécurité, Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et le bassin du lac Tchad de l’Institut d’études de sécurité (Iss) réalisée dans les régions de Kédougou et Tambacounda. C’est partant des incidents sécuritaires se produisant sporadiquement de part et d’autre de la frontière sénégalo-malienne et l’inquiétude grandissante quant à une possible expansion de la menace liée aux groupes extrémistes violents dans le SudEst du Sénégal, riche en or et frontalier du Mali, que les deux structures ont réalisé une recherche de terrain dans 36 localités des régions de Kédougou et de Tambacounda.
CARTOGRAPHIE DES MENACES À LA SÉCURITÉ HUMAINE LIÉES À L’EXPLOITATION DE L’OR DANS LES RÉGIONS DE KÉDOUGOU ET TAMBACOUNDA
Dans les résultats de cette enquête de terrain qui sera présentée aujourd’hui, jeudi 15 décembre, il est aussi ressorti que l’absence de traçabilité des ressources qui financent l’activité aurifère et de celles qui découlent de la commercialisation de l’or alimente les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Elle montre également que le fossé entre les potentialités économiques et le niveau de pauvreté, combiné à la faiblesse des infrastructures sociales de base, alimente un sentiment de frustration et d’exclusion au sein des populations, les rendant vulnérables au recrutement par les groupes extrémistes.
L’enquête du CHEDS et de l’ISS montre aussi que les importants flux migratoires et financiers, résultant de l’orpaillage, bouleversent les rapports sociaux et entraînent des dynamiques conflictuelles, sur fond de tensions liées à l’accès aux ressources. Ces flux massifs et incontrôlés accentuent le risque d’infiltration et d’implantation d’éléments extrémistes. De même, les trafics illicites transnationaux en tous genres engendrent une économie criminelle qui peut permettre aux groupes extrémistes violents de s’approvisionner et de nouer des alliances de circonstance avec des acteurs qui cherchent également à se soustraire au contrôle de l’État. Il s’y ajoute les conséquences environnementales et sanitaires de l’orpaillage, déjà perceptibles dans la zone de recherche, risquent d’accentuer les vulnérabilités identifiées, notamment en réduisant les activités génératrices de revenus et en affectant la santé des populations. Le risque d’une expansion de la menace extrémiste violente vers le Sud-Est du Sénégal ne se limite pas seulement aux attaques potentielles. Il concerne également le fait que le territoire sénégalais puisse être utilisé à des fins de financement, d’approvisionnement et de recrutement.
LES RECOMMANDATIONS DU CHEDS, POUR UNE APPROCHE PRÉVENTIVE MULTIDIMENSIONNELLE
Et face à ce danger lié à ces menaces diverses et multiformes, les autorités nationales gagneraient à adopter une approche préventive multidimensionnelle. Mieux, les chercheurs jugent qu’il urge d’accélérer le processus de formalisation de l’Exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE), afin de contenir l’exploitation clandestine et de renforcer les mécanismes de contrôle du circuit de commercialisation de l’or. A leur avis, cela permettrait de réduire les risques de financement du terrorisme et de lutter contre les multiples vulnérabilités découlant de l’orpaillage traditionnel qui gangrènent les régions de Kédougou et Tambacounda. Ils pensent également que la réduction des déséquilibres socio-économiques, prompts à générer des frustrations, notamment dans les zones frontalières, passera par une mise en place accélérée, efficace et harmonisée des programmes de développement étatiques dans les deux régions. Selon eux aussi, des efforts de consultation et de sensibilisation doivent accompagner les interventions de l’État, parfois incomprises et mal vécues par les orpailleurs, afin de réduire les tensions qui en découlent.
En outre, et c’est important, avoir un renforcement du dispositif sécuritaire, qui tiendrait compte des divers types de trafic, est déterminant pour relever les défis nationaux et régionaux liés à la gestion, à la surveillance et au contrôle des frontières. Ce rapport intitulé «Prévenir l’extrémisme violent au Sénégal : les menaces liées à l’exploitation aurifère», vise à documenter les menaces à la sécurité humaine liées à l’exploitation aurifère. Elle a pour objectif de soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de réponses adaptées et/ou l’amélioration de mesures existantes, pour faire face à ces menaces. 36 localités des régions de Kédougou et de Tambacounda ont été visitées pour la production de ce rapport qui analyse les facteurs de risques liés à l’exploitation aurifère dans les régions de Kédougou et Tambacounda, au Sénégal, et aux rôles qu’ils sont susceptibles de jouer dans l’expansion des groupes extrémistes violents vers les pays du littoral ouest-africain. L’étude a été conceptualisée et menée entre septembre 2019 et octobre 2021 par une équipe de 12 personnes, dont cinq femmes.
LE FDTT ET SENIRAN AUTO EN ACCORD POUR 2000 TAXIS URBAINS
Le Fonds de Développement des Transports terrestres (FDTT) et Seniran Auto, ont procédé ce mercredi, à la signature d’une convention pour l’acquisition de 2000 taxis urbains neufs montés au Sénégal,
Dakar, 15 déc (APS) - Le Fonds de Développement des Transports terrestres (FDTT) et Seniran Auto, ont procédé ce mercredi, à la signature d’une convention pour l’acquisition de 2000 taxis urbains neufs montés au Sénégal, annonce un communiqué parvenu à l’APS.
Babacar Gaye, administrateur du FDTT, et le Directeur général de Seniran Auto, Hassan Zakeri, ont conclu cet accord, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus de modernisation des services de transport routiers, précise la même source.
Selon lui, cette signature relève de l’aspect financier et fait suite à la convention technique signée, mardi, avec le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD).
"Le partenariat public privé avec Seniran Auto participe au renouveau du parc automobile du transport public. La mise sur pied d’un mécanisme de financement du rajeunissement de la flotte représente, par ailleurs, un enjeu de compétitivité et de performance économique", souligne-t-on dans le communiqué.
En perspective, signale le texte, des accords sont prévus concernant d’autres segments du transport public tels que les minibus, les gros porteurs et les autocars.
En collaboration avec le FDTT, Seniran Auto compte faire du Sénégal un hub, en vue d’une croissance et d’une conquête du marché sous régional, fait-il savoir.