’arbitre sud-africain Victor Miguel de Freitas Gomes a été désigné pour officier Sénégal-Egypte, dimanche, à partir de 19 heures GMT, au stade Olembé, à Yaoundé, pour la 33e Coupe d’Afrique des nations (CAN), a appris l’APS de la Confédération africaine de football (CAF).
Victor Miguel de Freitas Gomes, âgé de 39 ans, arbitre international depuis 2011, sera assisté par son compatriote Zakhele Thusi Granville Siwela et le Lesothan Souru Phatsoane.
Ce trio arbitral était déjà au sifflet lors de la 18e finale de la coupe de la confédération "Total Caf Cup", le 10 juillet dernier, au stade général Mathieu Kérékou (GMK) de Cotonou, au Bénin.
Ils avaient également arbitré Algérie-Côte d’Ivoire et Nigéria-Soudan, lors de la phase de poules de cette 33e CAN (6 janvier-9 février).
Jean-Jacques Ngambo Ndala, de la République démocratique du Congo, a été choisi comme quatrième arbitre, son compatriote Olivier Kabene Safari sera l’arbitre assistant numéro 3.
Les Marocains Adil Zourak, Bouchra Karboubi et Zakaria Brinsi seront chargés de l’assistance vidéo à l’arbitrage, la VAR.
AUCUN CAS DE COVID-19 CHEZ LES LIONS À DEUX JOURS DE LA FINALE DE LA CAN
L’équipe nationale s’est entraînée ce vendredi à huis clos, dans l’annexe du stade Ahmadou-Ahidjo. Samedi, le sélectionneur national Aliou Cissé va tenir une conférence de presse d’avant match, à partir de 16h45
Les tests Covid-19 effectués par la Confédération africaine de football (CAF) sur l’équipe nationale de football du Sénégal en perspective de la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 contre l’Egypte sont tous négatifs, a appris l’APS de l’encadrement des Lions.
Ces tests PCR, réalisés ce vendredi sur le staff et les joueurs, sont revenus négatifs.
L’équipe nationale s’est entraînée ce vendredi à huis clos, dans l’annexe du stade Ahmadou-Ahidjo.
Samedi, le sélectionneur national Aliou Cissé va tenir une conférence de presse d’avant match, à partir de 16h45.
Les Lions effectuent leur dernier séance d’entraînement le même jour, à 17h30.
Le coup d’envoi de la finale contre l’Egypte est prévue dimanche à 20 heures, au stade Olembé, au nord de Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.
L'UE SANCTIONNE CINQ RESPONSABLES MALIENS, DONT LE PREMIER MINISTRE
Ces sanctions consistent en une interdiction d'entrée sur le territoire de l'UE et un gel de leurs avoirs. Il est en outre interdit aux personnes et entités de l'UE de mettre des fonds à la disposition de ces cinq responsables
L'UE a sanctionné vendredi cinq responsables maliens, dont le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga, accusés de faire obstacle à la transition politique dans ce pays dirigé par une junte, selon un communiqué.
Ces sanctions consistent en une interdiction d'entrée sur le territoire de l'UE et un gel de leurs avoirs. Il est en outre interdit aux personnes et entités de l'UE de mettre des fonds à la disposition de ces cinq responsables. Outre le Premier ministre, figurent parmi les responsables sanctionnés deux "membres-clés du cercle rapproché" du colonel Assimi Goïta, le chef de la junte malienne, investi président de transition en mai 2021 après un deuxième putsch. Il s'agit de Malick Diaw et Ismaël Wagué, considérés comme des instigateurs du coup d'Etat d'août 2020, au cours duquel les militaires ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, selon les motifs des sanctions publiés au Journal officiel de l'UE. En outre, Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation depuis juin 2021, et Adama Ben Diarra, chef d'une organisation de soutien aux putschistes, sont également ciblés pour avoir joué un rôle-clé dans le renversement du président Keita, selon la même source.
Ces cinq responsables ont déjà été sanctionnés par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao). L'organisation a pris le 9 janvier une batterie de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l'encontre du Mali pour sanctionner l'intention de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années et son refus d'organiser le 27 février, comme elle s'y était initialement engagée, des élections ramenant les civils au pouvoir.
Le principe de sanctions ciblées de l'UE, pour appuyer celles prises par la Cédéao, avait été acté lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept le 24 janvier à Bruxelles. L'expulsion de l'ambassadeur de France par la junte qui a aussi exigé le départ d'un contingent danois fraîchement déployé au Mali a encore exacerbé les tensions. Paris s'est donné deux semaines pour décider avec ses partenaires européens de l'avenir de leur présence militaire dans ce pays, où ils combattent des groupes jihadistes.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell a averti que l'expulsion de l'ambassadeur français "isolera" le Mali et a exprimé sa "solidarité" avec la France et le Danemark. Lors d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères malien Abdoulaye Diop le 26 janvier, M. Borrell avait rappelé que l'UE souhaitait rester engagée au Mali et au Sahel, mais "pas à n'importe quel prix".
La question de l'engagement européen au Mali devrait s'inviter au sommet Union européenne/Union africaine prévu les 17 et 18 février à Bruxelles. Les Européens s'inquiètent également des agissements dans cette région des mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner. Selon le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, la junte malienne, de plus en plus isolée, n'a pour seuls "partenaires" que les mercenaires de Wagner.
LE BENIN LEVE 77 MILLIARDS SUR LE MARCHE FINANCIER DE L'UEMOA
Au terme d’une émission simultanée d’obligations Assimilables du Trésor (OAT) avec des maturités de 7 ans et 10 ans, la République du Bénin a levé ce jeudi 3 Février 2022, sur le marché financier de l’Uemoa, 77 Milliards de francs CFA
Benin Web Tv |
Edouard Djogbénou |
Publication 04/02/2022
Au terme d’une émission simultanée d’obligations Assimilables du Trésor (OAT) avec des maturités de 7 ans et 10 ans, la République du Bénin a levé ce jeudi 3 Février 2022, sur le marché financier de l’Uemoa, 77 Milliards de francs CFA
Le Bénin a effectué ce jeudi 3 Février 2022, sa première levée de fonds sur le marché financier pour le compte de la nouvelle année. En effet, au terme d’une émission simultanée d’obligations Assimilables du Trésor (OAT) avec des maturités de 7 ans et 10 ans, le Bénin a levé sur le marché financier de l’Uemoa, 77 Milliards de francs CFA.
Pour 70 milliards de francs CFA mis en adjudication, le montant global des soumissions faites par les 42 investisseurs pour l’obligations Assimilables du Trésor (OAT) de 7 ans à raison de 84 mois est de 117 194,2400 millions de FCFA. L’émetteur a préféré retenir 36 milliards de Fcfa.
Pour ce qui est de l’obligations Assimilables du Trésor de 10 ans, il y a eu 47 soumissions pour un montant global de 81 268,8100 millions de FCFA à raison de 120 mois. L’émetteur n’a retenu que 41 milliards de Fcfa. La totale des soumissions retenues est donc de 77 milliards de Fcfa. L’OAT de 84 mois arrive à échéance le 04 février 2029, le taux d’intérêt est de 5,2% l’an, payable dès la première année.
La valeur nominale unitaire est de 10.000 Fcfa. Le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance. L’obligations Assimilables du Trésor (OAT) de 120 mois, arrive à échéance le 04 février 2032. Son taux d’intérêt est de 5,3% l’an, payable dès la première année.
AFRIQUE DU SUD, LE PREMIER VACCIN ANTI-COVID A ARN MESSAGER AFRICAIN EN PHASE TEST
Une société de biotechnologie sud-africaine a annoncé jeudi avoir fabriqué le premier vaccin à ARN messager contre le Covid-19 sur le continent africain, à l'aide du séquençage de Moderna, et qu'il serait prêt pour les essais cliniques en novembre.
Une société de biotechnologie sud-africaine a annoncé jeudi avoir fabriqué le premier vaccin à ARN messager contre le Covid-19 sur le continent africain, à l'aide du séquençage de Moderna, et qu'il serait prêt pour les essais cliniques en novembre.
La société Afrigen Biologics and Vaccines est basée au Cap, en Afrique du Sud, et dirige le projet pilote, soutenu par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'initiative Covax.
"A l'échelle du laboratoire, nous disposons d'un vaccin que nous devons maintenant tester", a déclaré à l'AFP la directrice générale d'Afrigen, Petro Terblanche.
Les tests sur les animaux commenceront le mois prochain "mais les études sur les humains ne débuteront que vers novembre 2022", a-t-elle précisé après avoir rencontré un groupe de sponsors du projet.
Les chercheurs d'Afrigen ont séquencé le code génétique publiquement disponible que Moderna avait utilisé pour concevoir son vaccin, puis ont fabriqué l'ADN, l'ARN et leur propre produit.
"Nous sommes les premiers à utiliser la séquence développée par l'Université de Stanford et utilisée par Moderna pour son vaccin, afin de concevoir et développer un vaccin produit à l'échelle du laboratoire", a déclaré Mme Terblanche.
"Nous avons terminé le processus de la conception jusqu'à une formule finale. C'est un petit pas mais c'est un bon début, c'est un début fabuleux", a encore déclaré la directrice du laboratoire.
"Il s'agit de la première étape importante qui permettra aux pays à revenu faible et intermédiaire de produire eux mêmes des vaccins".
Mme Terblanche a pris la parole après que le Medicines Patent Pool (MPP), organisation de santé publique dédiée aux brevets sur les médicaments et soutenue par les Nations Unies, eut accordé une subvention de 39 millions d'euros.
Charles Gore, directeur exécutif du MPP, a assuré dans un communiqué que son organisation était "ravie de soutenir Afrigen et ses partenaires africains afin d'accroître considérablement la capacité de fabrication locale et de réduire les inégalités flagrantes actuelles" en matière de vaccin contre le Covid-19.
La subvention couvrira les travaux du pôle de transfert de technologie pendant cinq ans, jusqu'en 2026.
"Nous continuerons à soutenir ce projet... il est très important pour le monde et pour l'Afrique", a déclaré l'ambassadeur de France à Pretoria, Aurélien Lechevallier, après avoir visité le laboratoire. Le gouvernement français participe au financement du pôle mis en place en juillet.
L'Afrique est le continent le moins vacciné au monde. Plus d'un an après l'administration des premiers vaccins contre le Covid-19 et deux ans après le début de la pandémie, seulement 11,3 % des Africains ont été complètement immunisés.
À ce jour, seulement un pour cent des vaccins utilisés en Afrique sont produits sur le continent.
FINALE DE LA CAN 2021, L'EGYPTE DEMANDE DE REPORTER LE MATCH AU LUNDI
L'entraîneur adjoint de l’Égypte Diaa al-Sayed, a demandé à la Caf, de repousser la finale jusqu'au lundi. Demande formulée après la qualification des pharaons contre le Cameroun, car le Sénégal, dit-il, son adversaire, bénéficie d'un jour de récupération
L'entraîneur adjoint de l’Égypte Diaa al-Sayed, a demandé à la Caf, de repousser la finale jusqu'au lundi. Demande formulée après la qualification des pharaons contre le Cameroun, car le Sénégal, dit-il, son adversaire, bénéficie d'un jour de récupération supplémentaire
"Je demande à la CAF que la finale soit jouée lundi", a lancé l'entraîneur adjoint de l’Égypte Diaa al-Sayed après la qualification contre le Cameroun, jeudi, car le Sénégal, son adversaire, bénéficie d'un jour de récupération supplémentaire.
"Il y a une journée de récupération de plus pour le Sénégal, je souhaite que, comme on a avancé le match pour le 3e place (de dimanche à samedi, NDLR), on joue lundi", a précisé le technicien, remplaçant en conférence de presse le sélectionneur Carlos Queiroz, exclu pendant le match.
Le Sénégal s'est qualifié mercredi contre le Burkina Faso (3-1) et l’Égypte a éliminé jeudi le Cameroun (0-0, 3 t.a.b. à 1).
En 2019 les deux demi-finales de la CAN avaient été jouées le même jour. En 2017 l’Égypte a bénéficié d'un jour de récupération de plus que le Cameroun mais a perdu la finale (2-1). Cette année l'Egypte a disputée trois prolongations d'affilée pour se qualifier en finale.
Parlant de son équipe, il dira : "depuis longtemps nous sommes toujours sur la liste des favoris pour gagner cette compétition, l'Égypte a beaucoup gagné, il y a eu des changements de joueurs, mais nous sommes les favoris. Nous avons joué trois fois la prolongation, mais nous avons une très bonne préparation physique, un très bon entraîneur.
Au-delà de l'importance de son rôle sur le terrain, la présence de M. Mohamed Salah nous a conduit là où nous sommes. Nous avons senti la présence du peuple égyptien, c'est une grande fierté, mais il nous reste encore une étape à franchir."
CAN 2021, LA CHASSE A L'ETOILE
Le job est presque fait. L’équipe du Sénégal a réussi tout de même à se qualifier en finale de la coupe d’Afrique des Nations de football nonobstant les critiques et la pression sur leur dos.
Le job est presque fait. L’équipe du Sénégal a réussi tout de même à se qualifier en finale de la coupe d’Afrique des Nations de football nonobstant les critiques et la pression sur leur dos. Aliou Cissé et ses poulains continuent de regarder devant et foncer vers l’objectif : gagner le trophée. Pour la troisième fois dans l’histoire du football sénégalais et une deuxième consécutive, les sénégalais vont vivre au rythme d’une finale de Can. Une occasion pour Sadio Mané et ses copains de se montrer encore une fois, de confirmer leur statut de numéro un en Afrique, mais aussi, prouver aux yeux de tous que le ticket qui les a menés en finale n’est pas du tout usurpé.
Les Sénégalais ont envie de voir une étoile sur la poitrine, les joueurs aussi, Aliou Cissé également. Ils ont pris date. Ils ont pris l’engagement de rapporter ce trophée continental au Sénégal. Ils ont besoin de se racheter, de montrer que la défaite de 2019 au Caire devant l’Algérie a été une erreur. Depuis le début, le trajet a été clair et net dans tous les esprits. Les Lions veulent conquérir le titre et rester roi dans la forêt camerounaise.
Cette année, il nous faut cette première étoile qui nous fuit depuis 1992. La bande à Bocandé, Cheikh Seck, Omar Guèye Sène, Souleymane Sané, Thierno Youm a raté le coche il y a trente ans à Dakar. Celle des El Hadji Diouf, Khalilou Fadiga, Aliou Cissé et Henry Camara l’a manquée in extremis il y a vingt ans à Bamako. Deux décennies après, la bande à Sadio Mané rallume la flamme en 2019, puis récidive en 2022 à Yaoundé. Cette fois-ci, l’opportunité va être sans doute saisie pour accrocher cette étoile. Tout le monde en est conscient et au premier plan les 28 acteurs qui portent et défendent les couleurs du pays au Cameroun.
Foncer vers la proie, mordez-la sans lâcher !
Jamais une occasion ne s’est autant présentée dans une envie réelle, pour vivre le rêve de tous les sénégalais. Chers Lions, allez chercher cette étoile vers le ciel. Même sans échelle, sautillez, jumpez, grimpez, trépignez, volez s’il le faut pour aller décrocher cette étoile quelle que soit l’obscurité ou la clarté du « char voporeux de la reine des ombres ». On s’en fout des conditions météorologiques. Qu’il vente ou qu’il neige au Cameroun, foncez vers la proie, mordez-la sans lâcher. Les Pharaons sept fois champions d’Afrique vont essayer de tout faire pour vous barrer la route, pour s’interposer, pour vous piquer le gibier à tout prix. Mais ne reculez pas devant rien. Retroussez les manches, tranchez leur la gorge, l’abdomen, éventrez-les, peu importe la blessure et avancez.
Le mortal Kombat, ce sera le 06 février. Lions contre Pharaons. Mané contre Salah. Afrique du Nord contre l’Afrique de l’Ouest. Vous avez tant attendu cette date malgré les piques, les crocs-en-jambe. Vous avez tout bravé chers Lions, armés de résilience, de courage et de conviction surtout, pour être là où vous êtes. Attaquez et allez nager vers le Nil pour regagner la rive du sacre. Serrez les dents et affrontez la tempête pharaonique. Cette étoile, il faut qu’on l’ait. It’s high time wegotit.
LEVÉE DU MOT D’ORDRE DE BOYCOTT DU PONT DE MARSASSOUM
Des transporteurs de la région naturelle de la Casamance (Kolda, Ziguinchor et Sédhiou) regroupés autour d’un collectif, ont annoncé jeudi avoir levé leur mot d’ordre de boycott du pont à péage de Marsassoum mis en service le 1er février dernier.
Sédhiou, 4 fév (APS) - Des transporteurs de la région naturelle de la Casamance (Kolda, Ziguinchor et Sédhiou) regroupés autour d’un collectif, ont annoncé jeudi avoir levé leur mot d’ordre de boycott du pont à péage de Marsassoum mis en service le 1er février dernier.
Ils avaient démarré ce boycott depuis le 28 janvier dernier pour dénoncer la cherté des tarifs du péage et exiger la gratuité de la traversée de cette nouvelle infrastructure qui relie les régions de Ziguinchor et de Sédhiou.
"Nous restons sur notre position à savoir un pont sans à péage", a martelé jeudi, lors d’un point de presse, Modou Fall, le président de la gare routière de Sédhiou.
CRISE SCOLAIRE, LES SYNDICALISTES ENCORE EN ORDRE DE BATAILLE
Le SAEMSS et le CUSEMS, deux influents syndicat d’enseignants du moyen secondaire ont annoncé un nouveau plan d’actions rythmé par une série de débrayage et grèves à compter de lundi
Dakar, 4 fev (APS) – Le SAEMSS et le CUSEMS, deux influents syndicat d’enseignants du moyen secondaire ont annoncé un nouveau plan d’actions rythmé par une série de débrayage et grèves à compter de lundi afin d’exiger du gouvernement l’application intégrale d’un protocole d’accord signé en avril 2018.
’’Constatant le dilatoire notoire du gouvernement qui a mené à l’échec de la rencontre du 03 février 2022’’, le SAEMSS et le CUSEMS ont annoncé une série d’actions pour, disent-ils, pour ’’exiger l’apurement du protocole du 30 avril 2018’’.
Dans un document consulté par l’APS, il est prévu lundi et mardi, un débrayage à 9 h suivi d’Assemblées générales, et d’une Conférence de presse conjointe SAEMSS/CUSEMS à Dakar.
Après un débrayage, mercredi, à 9 h, les syndicalistes comptent observer une grève totale, jeudi.
Le plan d’actions prévoit aussi ’’le maintien du boycott de toutes les évaluations (évaluations harmonisées, devoirs et compositions du 1er Sem), des activités d’éducation physique et sportive et des activités de cellules pédagogiques’’.
Une marche nationale des enseignants est prévue, le jeudi 17 février, à Ziguinchor (Sud).
Le ministère de la Fonction publique et du Renouveau du service public a annoncé jeudi la mise en place d’une ’’commission technique’’ devant permettre au gouvernement et aux syndicats d’enseignants de ’’confronter’’ leurs propositions afin de parvenir à un ’’consensus dynamique’’.
Dans un communiqué, le département ministériel signale que cette commission technique, dont les travaux seront bouclés dans un délai de 15 jours maximum, a été mise en place au sortir d’une réunion entre le gouvernement et les syndicats du G7.
Cette rencontre était axée sur la problématique du système de rémunération et celle du corps des administrateurs scolaires.
Elle intervient dans un contexte de perturbation du système éducatif du pays, à la suite d’un mouvement de grève déclenché notamment par le SAEMS et le CUSEMS, deux syndicats d’enseignants des cycles moyen et secondaire. Ces deux organisations syndicales demandent notamment à l’Etat d’appliquer les accords signés avec les enseignants.
Selon le communiqué, les travaux de la commission technique devraient offrir aux deux parties l’opportunité de ’’confronter’’ leurs propositions et contre-propositions pour parvenir à un ’’consensus dynamique’’.
De son côté, le président de la République a demandé mercredi aux acteurs du système éducatif de veiller à ‘’la continuité des enseignements’’ scolaires, et au gouvernement d’assurer la ‘’sécurisation’’ des écoles.
Réagissant à la grève des enseignants des cycles moyen et secondaire, en Conseil des ministres, il a dit souhaiter que les acteurs de l’école veillent ‘’ensemble’’ à ‘’garantir la continuité des enseignements, le respect du quantum horaire, ainsi que les évaluations programmées, conformément au calendrier scolaire’’.
Le chef de l’Etat a également demandé au ‘’gouvernement de veiller à la sécurisation de l’espace scolaire et à l’ancrage durable d’un dialogue social constructif et responsable dans le système éducatif’’.
Macky Sall ‘’exhorte (…) le gouvernement, les enseignants, les apprenants, les parents d’élèves et les autres composantes de la communauté éducative à assurer (…) leurs responsabilités’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
Il a évoqué ‘’l’importance qu’il accorde à la stabilité et à l’excellence du système éducatif national, qui passent par un bon déroulement des enseignements dans les établissements publics et privés, sur l’ensemble du territoire national’’.
Par ailleurs, ajoute le communiqué, ‘’le chef de l’Etat invite (…) le gouvernement à communiquer au public, à travers un mémorandum exhaustif, les acquis, réalisations et avancées sociales notables accomplis durant les dix dernières années en matière d’éducation et de formation’’.
A ce sujet, il a cité en guise d’exemple ‘’la revalorisation de la fonction enseignante’’, écrit le ministre, porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye.
Macky Sall a également réclamé au ministre de la Fonction publique une ‘’évaluation globale de l’état de prise en charge, par le gouvernement, des accords signés avec les cadres syndicaux d’enseignants’’.
’’Le chef de l’Etat invite (…) le gouvernement à organiser, avec les syndicats d’enseignants, une revue consensuelle desdits accords, en relation avec le Haut Conseil du dialogue social’’.
DES INDEMNITÉS SERONT OCTROYÉES AUX AGENTS DU MAER
-Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural (MAER), Papa Malick Ndao, a révélé jeudi que ’’toutes les dispositions’’ sont prises pour l’octroi d’indemnités aux agents dudit ministère.
Somone (Mbour), 3 fév (APS) -Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural (MAER), Papa Malick Ndao, a révélé jeudi que ’’toutes les dispositions’’ sont prises pour l’octroi d’indemnités aux agents dudit ministère.
’’Des indemnités (...) ont été obtenues, et nous sommes en train de mettre toutes les dispositions nécessaires pour que ces indemnités puissent être effectives en fin février 2022. Avec le Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE), un compte a été ouvert au niveau du Trésor public’’, a expliqué M. Ndao.
S’exprimant à la clôture d’une session de formation de quatre jours destinée à des agents du MAER, il a indiqué qu’’’il ne s’agit pas d’augmentations qui vont impacter le budget national’’. Selon lui, ce sont "ressources tirées essentiellement du budget du MAER (…)’’. Il assure que ’’tous les agents, même contractuels’’, bénéficieront de ces avantages.
’’Dès les premières heures de la lutte syndicale qui a été âprement prônée par le Syndicat national des techniciens et travailleurs de l’agriculture du Sénégal (SYNTTAS) et d’autres syndicat, le professeur Moussa Baldé a montré son engagement auprès du Chef de l’Etat à défendre les intérêts de ces agents’’, a rappelé Papa Malick Ndao.
Il estime que dans le contexte de la Covid-19, c’est l’agriculture qui a permis au Sénégal d’éviter de connaître la récession.
’’C’est grâce à l’agriculture que nous avons ces résultats positifs et le président de la République a très bien expliqué dans le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), que l’agriculture constitue le moteur de la croissance économique. C’est pourquoi, ces agents du MAER méritaient de voir aussi leur traitement salarial relevé’’, a-t-il expliqué.