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17 juin 2025
PRIX DECOUERTE RFI 2021, L'ARTISTE ALESH LAUREAT
Le jury présidé cette année par le chanteur Lokua Kanza, a choisi de récompenser Alesh qui vit et travaille entre Kinshasa et le reste du monde. De son vrai nom Alain Chirwisa, le rappeur est arrivé devant les 9 autres finalistes.
Le jury présidé cette année par le chanteur Lokua Kanza, a choisi de récompenser Alesh qui vit et travaille entre Kinshasa et le reste du monde. De son vrai nom Alain Chirwisa, le rappeur est arrivé devant les 9 autres finalistes.
Alesh tombe dans la musique tout petit, sous les influences sonores de son grand-frère Patrick. Tous les grands y passent: James Brown, Elvis Presley, Michael Jackson, MC Hammer, MC Solaar, et tant d’autres.
C’est une enfance qu’il décrit comme un passage sensible de sa vie, qui déclenche une révolte intérieure, la nécessité de dire, d’extérioriser, et de témoigner à travers le rap de ce qu’il se passe autour de lui.
À l’âge de 15 ans, Alesh découvre le micro, un levier pour la prise de parole. Il se lance ainsi dans la chronique et la critique musicales à la Télévision Nationale Congolaise (RTNC), aux côtés de Freddy Saleh. Trois ans après, il intègre les Hot Boys, un groupe de rap de la ville. Devenu deux ans plus tard l’un des trois piliers du groupe, il décide de poursuivre l’aventure en solo. Alesh affirme alors sa vision du monde. Des textes acérés qui racontent, rappellent, interpellent et revendiquent quand il le faut. En février 2008, il participe à un atelier focalisé sur le cinéma et l’image avec Faustin Linyekula (chorégraphe-metteur en scène), et le réalisateur congolais Petna Ndaliko.
Fin 2008, en compagnie de ses amis, Alesh crée le Mental Engagé, une structure associative de production, d’encadrement et de diffusion d’initiative artistique autour des cultures urbaines et hip hop. Le début du parcours professionnel d’Alesh, c’est également un 1er album (La mort dans l’âme) en août 2010, suivi d’une tournée Américaine en 2012.
En 2014, il se fait remarquer par sa musique et son engagement communautaire, et participe au Mandela Washington Fellowship, une initiative de l’ex-président américain Barack Obama visant à renforcer les capacités des jeunes leaders africains. Alesh le rencontre et lui offre une copie de son premier album.
Alesh, artiste engagé et amoureux du continent africain remporte donc le Prix Découvertes RFI 2021. Bravo à lui !
FINANCE, LA POSTE EN DIFFICULTE
En plus de la situation financière catastrophique, l’ambiance aussi est délétère à La Poste. En conférence de presse hier, le Directeur général de la boîte, Abdoulaye Bibi Baldé, s’est montré à la fois combatif et impuissant
En plus de la situation financière catastrophique, l’ambiance aussi est délétère à La Poste. En conférence de presse hier, le Directeur général de la boîte, Abdoulaye Bibi Baldé, s’est montré à la fois combatif et impuissant en évoquant la situation de la boite, qui fait face à de sérieux problèmes de trésorerie.
Sale temps à la Société nationale des postes. Frappée par une crise financière, elle est aussi secouée par des querelles au sein du top management de la boîte. Depuis deux jours, le Directeur général et une partie de ses collaborateurs se livrent à une bataille sans répit, alors que la situation de La Poste continue à se détériorer. Face à la presse hier, Abdoulaye Bibi Baldé n’a pas caché son incompréhension, en analysant le déroulement des derniers évènements. «Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est cette injustice qui sévit tranquillement chez certains, qui sont conscients de tout ce qui se passe, mais cherchent par tous les moyens, la déstabilisation du groupe. Nous savons tous aujourd’hui que La Poste vit une situation très difficile, due à un certain nombre de raisons que nous connaissons.» Si l’ambiance de son entreprise est devenue délétère, la situation financière n’est guère meilleure avec un problème constant de liquidités dans les bureaux, qui font face à des problèmes de vente. «Il y a une rupture récurrente de liquidités dans les bureaux de poste, nos produits sont en baisse, les ventes sont en baisse depuis plusieurs années. En cette période de crise, la logique voudrait qu’on redouble d’efforts afin qu’on produise des résultats pour gagner la confiance de nos clients et partenaires», se lamente le Directeur général de La Poste.
Aujourd’hui, il doit se battre pour éteindre plusieurs fronts. L’ex-ministre de l’Agriculture doit faire face aux syndicalistes, qui ont pris les armes pour dénoncer la situation de La Poste. «Mais force est de reconnaître que certains nous dévient de nos objectifs par des séries de manifestations, qui ne peuvent que desservir La Poste. Ces sorties médiatiques que nous observons ces derniers temps, ne portent pas vraiment atteinte à ma personne, mais entachent sérieusement la crédibilité de l’entreprise en diminuant le rapport de confiance qu’entretient La Poste avec ses clients», regrette M. Baldé. In fine, le limogeage du directeur de Poste-finances, devenu la sève nourricière de la boîte, dont le modèle a été secoué par l’avènement des technologies de l’information et de la communication, est la dernière actualité qui met en rogne une partie des travailleurs. Lui a du mal à comprendre cette volée de bois vert qu’il a reçue, après avoir décidé de changer de collaborateur à cause des différends dans la gestion de certains dossiers. «Je rappelle que La Poste et ses filiales ne constituent qu’un seul et même groupe. Et par conséquent, toutes ces entités sont sous ma responsabilité et je ne vois en aucun cas le relèvement d’un directeur, constituer un problème dans la marche générale d’un groupe. Les problèmes de trésorerie constatés sont très antérieurs à ma prise de fonction. Et je ne vois pas comment j’aurais pu y prendre part», se dédouane Abdoulaye Bibi Baldé.
ANNEE SCLOLAIRE 2022, LA COSYDEP ANNONCE DES PERTUBATIONS
Avec une année 2022 qui s'annonce chargée, la Cosydep, prévenante, voudrait au moins amortir les répercussions négatives sur l'enseignement national. Élections locales et législatives, grèves intempestives et violences,
Avec une année 2022 qui s'annonce chargée, la Cosydep, prévenante, voudrait au moins amortir les répercussions négatives sur l'enseignement national. Élections locales et législatives, grèves intempestives et violences, Coupe d'Afrique des nations, etc., tous les ingrédients sont réunis pour une année scolaire instable.
Consciente de ce fléau qui menace considérablement l'école sénégalaise, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep) a voulu prendre les devants. "Cette année est particulière. Déjà, au premier trimestre, les grèves font rage dans l'école. Sans oublier que nous abriterons deux élections en 2022 : les Locales et les Législatives. La Can, ainsi que le poste de Premier ministre qui va revenir, sont autant d'éléments susceptibles de perturber l'année. Nous avons donc décidé d'alerter", constate Hélène Rama Niang, Conseillère administrative de la coalition.
La Cosydep s'est aussi attardée sur la privatisation de plus en plus grandissante de l'enseignement. Selon toujours Mme Niang, "l'école privée n'est pas un choix, mais plutôt une obligation pour bon nombre de parents interrogés. L'État doit consentir les investissements nécessaires pour que l'éducation publique retrouve ses lettres de noblesse et devienne accessible", a-t-elle déclaré, rappelant en même temps que l'éducation est un droit pour tout jeune citoyen âgé de moins de 16 ans.
Quant aux élections à venir, ces acteurs de l'éducation souhaitent que les enseignants privilégient les cours aux meetings et autres manifestations politiques. Dans cette veine, la Cosydep a exigé, dans sa déclaration, la neutralité totale de l'école par rapport aux prochaines échéances électorales.
La présidente de la séance a également appelé l'Etat à plus de responsabilités, en s'acquittant de ses engagements vis-à-vis des enseignants. La violence de plus en plus présente en milieu scolaire et universitaire a été aussi mise sur la table. Toutefois, la conseillère administrative est consciente que l'idéal prôné par le Cosydep ne sera pas chose facile. À ce propos, ce soutien de l'école publique a affirmé : "Encore une fois, cette nouvelle année qui arrive sera très animée. Même si notre souhait le plus ardent demeure le bien-être de l'enseignement dans sa globalité, la tâche s'annonce difficile, au regard de toutes ces péripéties que nous avons évoquées tantôt."
COUPE ARABE, UN FACE A FACE TUNISIE- L'ALGERIE
Les équipes nord-africaines ont dominé la Coupe arabe de football au Qatar, s'achevant par une finale entre la Tunisie et l'Algérie, samedi, à un an de la finale de la Coupe du Monde
Les équipes nord-africaines ont dominé la Coupe arabe de football au Qatar, s'achevant par une finale entre la Tunisie et l'Algérie, samedi, à un an de la finale de la Coupe du Monde organisée dans cet émirat du Golfe.
Les deux équipes se sont imposées in extremis en demi-finales face à deux mastodontes du ballon rond dans la région, la Tunisie victorieuse contre l'Egypte (1-0) et l'Algérie ayant poussé le pays-hôte vers la sortie (2-1).
EGALITE DES SEXES, LE NIGERIA REJETTE UN PROJET DE LOI
C’est la troisième fois en cinq ans. Au Nigeria, le Sénat vient une fois de plus de rejeter un projet de loi censé promouvoir l’égalité des sexes, en citant des préoccupations socioculturelles et islamiques.
C’est la troisième fois en cinq ans. Au Nigeria, le Sénat vient une fois de plus de rejeter un projet de loi censé promouvoir l’égalité des sexes, en citant des préoccupations socioculturelles et islamiques. Car selon certains sénateurs, cette loi irait à l’encontre des principes de leur religion. Le projet de loi controversé prévoyait de punir toute discrimination fondée sur le sexe ou le statut matrimonial. Il visait aussi à améliorer les lois concernant les violences faites aux femmes.
Sauf que le Nigeria est un des pays où le taux de femmes en politique est le plus bas au monde. Le Sénat est majoritairement masculin, avec seulement 7 % de femmes. Par ailleurs, dans le classement mondial des pays avec des femmes élues au Parlement, le Nigeria occupe la 180è place sur 192. C’est beaucoup moins qu’au Rwanda par exemple, qui occupe la première place avec plus de 60 % de femmes députées.
Le sénateur à l’origine de ce projet de loi, a promis de faire une autre tentative, affirmant qu'il avait le soutien de 62 des 108 sénateurs.
FRAPP ET Y EN MARRE EXIGE LA LIBERATION DE KILIFEU
Les mouvements Frapp et Y’En A Marre ont organisé, ce vendredi, un rassemblement citoyen sur les allées du Centenaire (place Vieux Sing-Sing Faye). C’est pour dire non au fonctionnement de la justice sénégalaise.
Les mouvements Frapp et Y’En A Marre ont organisé, ce vendredi, un rassemblement citoyen sur les allées du Centenaire (place Vieux Sing-Sing Faye). C’est pour dire non au fonctionnement de la justice sénégalaise. Les activistes soutenus par la société civile ont, lors de cette manifestation pacifique, exigé la libération du rappeur Kilifeu arrêté dans le cadre d’une affaire de trafic de passeports. Il faut dire que toutes les organisations "victimes d’injustice" ont également pris part à cette manifestation pour montrer leur colère.
Il s’agit de l’Association professionnelle des régies publicitaires du Sénégal, le collectif des chauffeurs et secrétaires des CEDA du Sénégal, le collectif général des artisans et du secteur informel, le Collectif pour la défense des intérêts de Médina Wandifa, le mouvement des ex travailleurs de Huawei, les ex-travailleurs de Transplast, le cadre de concertation des réfugiés mauritaniens au Sénégal, le Collectif des Centres de traitement des épidémies, le Collectif des familles de détenus, la coalition citoyenne le peuple, le mouvement Frapp, Jammi Réew mi, Lcis, LD Debout, Sénégal Notre Priorité, le Syndicat des travailleurs des boulangeries, pâtisseries et des restaurants du Sénégal, le mouvement Y’en a marre, la coalition Yewwi Askan Wi.
Prenant part à cette manifestation pacifique, Dame Mbodj, a révélé qu’un deal grave se tramerait entre l’Etat du Sénégal et le leader mondial de la communication extérieure, l’entreprise française JCDecaux. « L’Etat du Sénégal veut tuer les régies publicitaires sénégalaises, pour offrir le marché au géant français JCDecaux », a dit le syndicaliste qui apportait son soutien à l’Association des professionnels des régies publicitaires du Sénégal (Aprp). Sur ce, il invite les professionnels sénégalais du secteur à s’y opposer. Lors du rassemblement de Y en a marre et de Frapp, ce vendredi, les activistes sont revenus sur le slogan « Yoona Ngui Gëng ! ». A les croire, nous avons une justice à deux vitesses. Et le président Macky Sall et son gouvernement ne font rien pour sortir les sénégalais de la misère.
INTELLIGENCES BOOK CLUB, LA LEÇON HUMANISTE DE SOULEYMANE BACHIR DIAGNE
Pour encourager les jeunes à lire et soutenir les auteurs, Amy Sarr Fall a lancé l’initiative « Intelligences Book Club », une rencontre mensuelle d’échanges entre des jeunes et des auteurs qui évoquent leurs œuvres.
Pour encourager les jeunes à lire et soutenir les auteurs, Amy Sarr Fall a lancé l’initiative « Intelligences Book Club », une rencontre mensuelle d’échanges entre des jeunes et des auteurs qui évoquent leurs œuvres. Pr Souleymane Bachir Diagne était à l’honneur, ce vendredi, au Musée des civilisations noires. Alors que son livre « Le fagot de ma mémoire » était au cœur des discussions, le philosophe sénégalais a saisi l’occasion pour annoncer la parution de son prochain livre, en mars prochain.
« Le fagot de ma mémoire a eu un succès auquel je ne m’attendais pas. Je me disais cela intéressera mes amis, ma famille. Ça n’a pas été le cas. Ce livre a été porté. Des amis français m’ont dit, ‘’mais tu ne devrais pas t’en étonner. Parce que ce message que tu as, à la fois sur un Islam des lumières et également sur cette exigence d’universalité de faire l’humanité, ça correspond à ce qu’en philosophie, on appelle l’esprit de notre temps’’. Ce qui risquait de m’arriver, c’aurait été d’être écrasé moi-même par le fagot de ma mémoire. Parce qu’il aurait dépassé la perspective qui était la mienne en l’écrivant. Donc, ce qu’il fallait que je fasse, c’est en écrire un autre », a-t-il expliqué, soulignant qu’il a déjà terminé ce manuscrit. En attendant sa parution prévue en mars, « cet engagé de la pensée » s’est soumis à son exercice favori, séduisant son auditoire essentiellement composé d’élèves et d’étudiants, à côté d’amis et d’anciens élèves de l’auteur dont El Hadji Hamidou Kassé, ministre conseiller en Art et en Culture auprès du chef de l’Etat, Macky Sall.
Pour rappel, « le fagot de ma mémoire » retrace l’itinéraire du philosophe sénégalais de Saint-Louis à New York, en passant par Ziguinchor, Dakar et Paris. Cinq villes sur trois continents que rien ne semble lié à première vue mais qui constituent des lieux de rencontres et de brassages d’hommes de cultures et de religions différentes. D’où l’exigence d’universalité de l’auteur !
Son discours sur l’universel
En effet, livrant le fond de sa pensée, il défend plus que jamais l’universel : « Dans le Coran, il est dit que Dieu voudra créer des tribus différentes pour que vous vous entre-connaissiez. C’est-à-dire que des différences ont été établies, culturelles, de langues, mais la différence doit être une raison d’aller vers l’autre, d’essayer de connaître l’autre. Tout se passe comme si Dieu nous confiait la responsabilité, à nous humains, à partir de ces tribus, de créer l’humanité. L’humanité n’est pas un État, c’est une tâche. Nous avons le devoir et la tâche de devenir humain individuellement et de devenir humains collectivement. C’est-à-dire que je réalise mon humanité individuelle en aidant à la réalisation collective que nous devons constituer. »
Dans son argumentaire, le spécialiste de la philosophie islamique et professeur aux départements de français et de philosophie de l’université Columbia de New York, a tenté de réveiller ce « réflexe académique », chez les apprenants, celui « de toujours chercher à comprendre » et « ne pas s’indigner », tout simplement. La preuve, a-t-il rappelé, « c’est ce que j’ai rencontré dans mes enseignements sur l’Islam, (aux États-Unis) qui n’ont eu jamais autant de succès qu’après le 11 septembre (2001) ».
MONDIAL U20, L'EQUIPE FEMININE ENGAGEE POUR LA QUALIFICATION
L’équipe du Sénégal U20 féminine vainqueur de la manche aller contre celle de la Guinée 2-0 veut se donner tous les moyens pour atteindre le dernier tour qualificatif à la Coupe du monde de la catégorie
Dakar, 17 déc (APS) – L’équipe du Sénégal U20 féminine vainqueur de la manche aller contre celle de la Guinée 2-0 veut se donner tous les moyens pour atteindre le dernier tour qualificatif à la Coupe du monde de la catégorie, ont assuré ses responsables à l’APS.
’’C’est à nous de prendre le jeu à notre compte et résumer le match en première période’’, a déclaré l’entraîneur, Aicha Henriette Ndiaye, ajoutant : ’’Nous ne pouvons plus dire que nous n’avons aucune idée de notre adversaire qui a de grandes qualités’’.
Le Sénégal a gagné la manche aller 2-0 face à ’’une équipe agressive de la Guinée qui ne lâche rien’’, a ajouté la technicienne qui quittera Dakar pour Conakry.
L’ancienne capitaine de la sélection nationale féminine et présidente de la Commission du football féminin, Seyni Ndir Seck, abonde dans le même sens.
’’Ce ne sera pas un match facile. Nous avons gagné la première période à Dakar. Il reste une autre à Conakry. Il faut jouer le
match à fond’’, a-t-elle soutenu, soulignant que les filles auront besoin d’être concentrées au maximum.
Après avoir éliminé le Mali (4-2 et 1-1), le Sénégal a remporté la manche aller (2-0) et jouera contre la Guinée, samedi.
En cas de qualification, l’équipe féminine U20 jouera contre le vainqueur de la confrontation entre le Maroc et la Gambie.
Lors de la manche aller, le Maroc avait gagné à domicile 3-1.
LA DOUANE SAISIT UNE IMPORTANTE QUANTITE DE FAUX MEDICAMENTS A KAOLACK
Les unités douanières de la subdivision des douanes de Kaolack (centre) ont saisi de faux médicaments d’une valeur de 27 millions 740 mille de francs CFA et 350 kilogrammes de chanvre indien d’une valeur de 28 millions de francs CFA
Kaolack, 17 dèc (APS) – Les unités douanières de la subdivision des douanes de Kaolack (centre) ont saisi de faux médicaments d’une valeur de 27 millions 740 mille de francs CFA et 350 kilogrammes de chanvre indien d’une valeur de 28 millions de francs CFA a appris l’APS, vendredi.
’’Cette saisie entre dans le cadre de l’opération +bouclage des couloirs+ initiée par le colonel Bourama Diémé, directeur régional du centre’’, a précisé le communiqué reçu des Douanes.
La même source a indiqué que ’’dans la nuit du 15 au 16 décembre 2021, les hommes du lieutenant El Hadji Sokhna, chef de la brigade commerciale de Keur Ayip (département de Nioro) ont découvert dans une maison désaffectée à Lour Escal (département de Kounghuel) un important lot de médicaments, des produits de la marque protégée +vitfe+’’.
Elle rappelle que dans ce lot de faux médicaments d’une valeur de 27 millions 740 mille de francs CFA, deux pots de comprimés, d’un poids de 110 grammes ont été testés positifs à la morphine.
Le document ajoute qu’au niveau du pont Serigne Bassirou Mbacké sis à Kaolack, ’’les douaniers ont saisi cinq colis de chanvre indien variété ’green’ d’un poids total de 350 kilogrammes estimé à 28 millions de francs CFA’’.
’’Le dispositif de l’opération bouclage des couloirs sera renforcé les jours à venir au niveau des différents corridors pour un respect strict de la règle de la conduite en douane. Et, ceci pour une meilleure prise en charge des marchandises à dédouaner’’, assure t-on.
LE CINÉMA, UN ESPACE DE RENCONTRES ET DE DIALOGUE
La sixième édition du festival international du film de Bruxelles (FIFB) organisée à Dakar, du 15 au 18 décembre, montre que le cinéma est un espace de rencontres et de dialogue, a souligné Hubert Roisin, l’ambassadeur de Belgique au Sénégal.
Dakar, 17 déc (APS) – La sixième édition du festival international du film de Bruxelles (FIFB) organisée à Dakar, du 15 au 18 décembre, montre que le cinéma est un espace de rencontres et de dialogue, a souligné Hubert Roisin, l’ambassadeur de Belgique au Sénégal.
’’Le cinéma rassemble des gens, leur permet de dialoguer et c’est dans ce sens que la première exportation du festival international du film de Bruxelles à Dakar est un évènement qui soutient cette idée que le cinéma est un espace de dialogue et de rencontres’’, a-t-il dit.
Il s’exprimait lors d’une rencontre à sa résidence où il a reçu les invités du festival international du film de Bruxelles ouvert mercredi au complexe cinématographique Sembene Ousmane du Magic Land. La manifestation s’est tenue pour la première fois hors de la Belgique.
’’Le cinéma, c’est surtout des échanges entre Dakar et Bruxelles. Des rencontres entre les réalisateurs sénégalais Katy Léna Ndiaye Pape Bounama Lopy et Khardiatou Sow et leurs homologues de la Belgique Christophe Rolin, Lionel krouss entre autres’’, a t-il dit.
Selon lui, ’’le FIFB est convaincu que le cinéma peut être un fantastique moyen de découvrir l’autre, d’ouvrir des espaces de dialogues formidables permettant de mener à terme à des liens biens plus forts entre partenaires, amis, entre frères et sœurs’’.
Hubert Roisin a souligné que l’objectif de ce voyage de Bruxelles à Dakar est de ’’proposer à un large public de nouveaux acteurs, cinéastes, de nouvelles thématiques issues des quatre coins de l’Afrique’’.
’’Le Festival international de Bruxelles se veut un acteur dynamique de la diversité culturelle et du vivre ensemble à travers une sélection de films issue des cinq continents’’, a- t-il dit.
L’ambassadeur a rappelé la signature d’un accord de coproduction entre la République du Sénégal et la Fédération Wallonie Bruxelles, l’entité francophone belge, lors de la visite du président Macky Sall en Belgique en avril dernier.
Pour le Sénégalais Papa Sall, un des initiateurs de ce festival, le choix de Dakar pour la délocalisation de la manifestation, était naturel, car dit-il, ’’le Sénégal est un pays de cinéma depuis les pionniers et c’est mon pays de naissance aussi’’.
Selon lui, le FIFB sera désormais itinérant et sera organisé dans d’autres pays africains en alternance avec Bruxelles.
La sixième édition du festival international du film de Bruxelles à Dakar met en compétition dans la catégorie internationale cinq longs métrages et autant de courts.
On peut citer, entre autres, ’’La Nuit des rois’’ de Philiphe Lacôte (Côte d’Ivoire), ’’Feathers’’ de Omar El Zohairy (Egypte) tanit d’or aux journées cinématographiques de Carthage 2021.
Il y a aussi ’’Bendkins’’ de Narcisse Wandji (Cameroun), ’’Sër bi, les tissus blancs’’ de Moly Kane, ’’5Etoiles’’ de Mame Woury Thioubou (Sénégal).
Le jury est présidé par l’acteur et chanteur belge Marc Zinga.
La compétition ciné-jeunes met dix films en lice avec un jury présidé par le cinéaste Moussa Touré.
Le Festival du film de Bruxelles a rendu hommage à son ouverture au doyen des cinéastes sénégalais Ben Diogaye Bèye en donnant son nom à un des sièges de la salle Djibril Diop Mambety du complexe cinématographique Sembene Ousmane.