Cette Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun devait avoir lieu début 2019 avec 16 équipes. Elle se disputera finalement avec 24 pays du 9 janvier au 6 février 2022. Depuis son attribution en 2014, cette CAN camerounaise aura subi quatre changements de date, dont un report, et un incroyable nombre d’embûches. Retour sur un véritable roman-feuilleton.
Le 20 septembre 2014, la Confédération africaine de football (CAF) annonce fièrement que les Coupes d’Afrique des nations (CAN) 2019, 2021 et 2023 seront respectivement organisées par le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Guinée.
Le président de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou, est évidemment heureux que la compétition ait été attribuée à son pays, pour la première fois depuis 1972. Celui qui dirige depuis 1988 l’instance basée au Caire songe alors à un huitième mandat. Cela lui permettrait de fêter la CAN 2019 au Cameroun, en tant que patron du foot africain.
La défaite d’Issa Hayatou rebat les cartes
En mars 2017, l’omnipotent Hayatou est pourtant battu à la surprise générale par le Malgache Ahmad, pour la présidence de la CAF. Ce dernier a la réputation d’être soutenu par la Fédération internationale de football (FIFA). Il a surtout plein d’idées de réformes pour le ballon rond continental.
En juillet 2017, il convoque un grand symposium au Maroc. A l’issue de tables rondes, la CAF décide notamment que la CAN se disputera avec 24 équipes (contre 16 depuis la CAN 1996) et que le tournoi aura lieu de préférence en juin-juillet. Les Camerounais sont priés de dire s’ils acceptent ce changement dans le cahier des charges de la compétition. Les autorités camerounaises acceptent le challenge.
MODOU LÔ-AMA BALDÉ, L'ARÈNE NATIONALE COMME SEULE OPTION
L’affiche programmée pour le 13 mars 2022, pourrait battre le record de mobilisation, vu la popularité des deux lutteurs. De nombreux amateurs restent convaincus que l’Arène nationale risque d’être très exiguë pour contenir ce choc fort attendu
L’affiche Modou Lô-Ama Baldé, programmée pour le 13 mars 2022, pourrait battre le record de mobilisation, vu la popularité des deux lutteurs. De nombreux amateurs restent convaincus que l’Arène nationale risque d’être très exiguë pour contenir ce choc fort attendu. Pour le Cng, elle reste la seule option.
Modou Lô et Ama Baldé ont un point en commun : leur popularité. Ils ont une très grande capacité de mobilisation et drainent du monde à chacun de leurs combats. Leur confrontation ne va certainement pas déroger à la règle. Initialement prévu le 25 décembre 2021, le choc, organisé par la structure Luc Nicolas and Co, se tiendra finalement le 13 mars 2022. Pour nombre d’amateurs et d’observateurs de la lutte, l’Arène nationale ne pourra pas contenir ce choc. Une idée que ne partage pas le président du Cng de lutte. Pour Bira Sène, les promoteurs se rabattaient sur Iba Mar Diop ou Demba Diop dont la capacité est inférieure à celle de l’Arène nationale. Tout est, à son avis, un problème de marketing, de casting. « Quand on a un programme, il faut un bon montage, une étude. Le promoteur doit avoir l’intelligence de se faire un chiffre d’affaires, et savoir comment utiliser l’Arène nationale, parce qu’on ne peut pas avoir 22.000 places et vendre 25.000 billets », indique-t-il. Pour Bira Sène, le promoteur a une option et un choix qu’il demande à exécuter après avoir fait un bon planning. D’ailleurs, a-t-il relevé, de très grands évènements sont organisés partout dans le monde, mais dans un espace très réduit.
Le président du Cng est formel. La seule option, c’est l’Arène, il n’y a pas d’autres solutions. « Si un promoteur monte un combat sans savoir où le faire, c’est de l’amateurisme. Le combat ne peut se tenir à Léopold Sédar Senghor, encore moins à Demba Diop ou Iba Mar Diop. Le site idéal, c’est l’Arène nationale, sinon ce sera un travail d’amateurs. On n’a pas ailleurs pour l’organiser. Au Sénégal, le meilleur site, c’est l’Arène nationale. C’est pourquoi nous l’avons demandée et nous l’avons eue », a indiqué Bira Sène. Pour le président du Cng, il n’y a pas un stade au monde qui peut contenir un million de personnes. Tout est question d’option et de choix, dit-il. Le promoteur qui a monté ce grand combat n’est pas un amateur. « Il a l’habitude des grands évènements. Il saura utiliser à bon escient l’Arène nationale », assure-t-il en précisant que le site est unique au monde. « Lors du dernier congrès mondial de la lutte à Belgrade, le président national a cité l’exemple du Sénégal en construisant une arène de 15.000 places alors que la capacité de notre arène est de 22.000 places. On nous imite au niveau mondial. Cela veut dire qu’on est en avance. La lutte sénégalaise est vantée partout dans le monde, c’est pour cela que nous devons donner d’elle une meilleure image », a-t-il fait savoir.
DOUDOU, L'AUTRE WADE
Neveu d’Abdoulaye, cousin de Karim, Amadou Moustapha Wade a été choisi par sa coalition pour disputer la bataille de Dakar, la plus importante du scrutin du 23 janvier. Ce briscard du Parti démocratique sénégalais peut-il faire la différence ?
Jeune Afrique |
Marième Soumaré |
Publication 18/12/2021
« Bonjour, nous avons rendez-vous avec M. Wade. » Le responsable de l’accueil répond du tac au tac – « Il n’est pas là » – avant d’aussitôt se reprendre : « Attendez, quel M. Wade ? » Il est vrai qu’il aurait été de bon ton de préciser le prénom. Car au siège du Parti démocratique sénégalais (PDS), immanquable sur la Voie de dégagement nord (VDN) de Dakar, M. Wade c’est d’abord Abdoulaye Wade, le fondateur du parti et ancien chef de l’État. Ou à la rigueur son fils, Karim Meïssa Wade, candidat débouté à la présidentielle de 2019 et déjà déclaré à celle de 2024. Pour pénétrer dans l’imposant bâtiment, paré des flamboyantes couleurs du parti, il faut d’ailleurs passer entre les portraits souriants du père et du fils.
Mais celui qui fait l’actualité, ce 3 novembre, c’est le neveu de l’ancien président, Amadou Moustapha Wade, dit Doudou. Secrétaire général adjoint du PDS « chargé des conflits », il a été investi par la coalition Wallu Sénégal pour mener sa liste aux locales du 23 janvier à Dakar. En ce début de mois de novembre, alors que tous se pressent pour déposer leurs listes avant le délai final (le 3 novembre à minuit), l’ancien député a pris le temps de nous recevoir au siège de son parti. Car le voilà désormais propulsé dans la bataille la plus importante de ce scrutin municipal.
À Dakar, tous en sont conscients : la lutte pour la capitale, aux mains de l’opposition depuis 2014, sera rude. À l’époque, la victoire du socialiste Khalifa Sall contre Aminata Touré avait coûté à cette dernière son poste de cheffe du gouvernement. Depuis, Macky Sall rêve de récupérer le contrôle de la ville. Du côté de la majorité, on se frotte les mains en voyant que la grande coalition de l’opposition, à laquelle devait participer le PDS aux côtés de Khalifa Sall et d’Ousmane Sonko, a volé en éclats. Six candidats – deux pour la majorité et quatre pour l’opposition – sont d’ores-et-déjà déclarés. Parmi eux, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr et l’opposant Barthélémy Dias sont donnés favoris. Mais Doudou Wade veut croire en ses chances.
Bataille capitale
Cette mairie, cela fait longtemps qu’il en rêve. En 2002 déjà, simple député à l’Assemblée nationale, il espérait être investi par le PDS pour diriger la capitale. C’est finalement Pape Diop, un proche d’Abdoulaye Wade qui l’a débauché du secteur privé à son arrivée au pouvoir en 2000, qui sera sélectionné. En militant « discipliné », Doudou Wade se rangera à l’avis du parti. Il deviendra l’adjoint de Pape Diop jusqu’en 2009. Depuis, celui-ci a quitté le PDS et créé son propre parti, Bokk Guiss Guiss. Un temps membre de Wallu Sénégal aux côtés du PDS, il en a claqué la porte fin octobre et a présenté sa propre candidature. Il n’a pas supporté que le PDS tente de s’imposer à la tête de la coalition.
Doudou Wade l’assure : sa propre candidature lui a été « annoncée » lundi 1er novembre, et il a eu un peu de mal à s’en remettre. Depuis quelques jours, la rumeur courait dans la capitale que c’était son oncle, Abdoulaye, qui allait être tête de liste. Mais « on » en a décidé autrement. Qui est ce « on » ? Doudou Wade répond « le parti », mais on peut comprendre « Abdoulaye ». Ou peut-être Karim, qui passe pour être le véritable chef du PDS.
Andy Demetriou, directeur pays Sénégal de la Société d’exploration et de production pétrolière Woodside, a présenté hier, à la Conférence-exposition Msgbc oil, gas and power, une vue d’ensemble détaillée des derniers progrès du développement du champ offshore Sangomar qui, avec une première production de pétrole prévue pour 2023, devrait constituer le premier projet pétrolier offshore des pays d’Afrique de l’Ouest. «La partie centrale de nos efforts à Sangomar, est structurée autour de notre grande campagne de fourrage.
Le Fpso ocean black rhino, exploité par Diamond Offshore, fait des fourrages à ce même moment dans une des plus grandes campagnes de fourrage au monde aujourd’hui. Vingt-trois puits sont forés par lots. Différentes actions se déroulent simultanément, sur quatre puits à la fois, afin de maximiser l’efficacité du fourrage. D’ici à mi-2022, nous espérons avoir deux navires de forage de Diamond Offshore travaillant en parallèle, forant à des profondeurs de 2000 mètres, avec des opérations fonctionnant 24h/24 et 7j/7, avec des équipes de soutien actif à Dakar et Perth», a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : «Ciblant environ 230 millions de barils de pétrole brut, la première phase de développement du champ Sangomar, permettra de développer les réservoirs du complexe et tester leur capacité à soutenir l’exportation de gaz vers la côte.
Le développement du champ comprendra une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (Fpso), 23 puits sous-marins et une infrastructure de soutien. Le navire Fpso sera amarré à une profondeur d’eau d’environ 780 m et pourra traiter 100 000 barils de pétrole brut par jour, 130 millions de pieds cubes standard de gaz par jour, et aura une capacité minimale de 1 300 000 barils de pétrole brut.»
Situé à 100 km au sud de Dakar, dans les blocs Rufisque, Sangomar et Sangomar Deep (Rssd), le champ Sangomar contient à la fois, du pétrole et du gaz, et couvre une superficie totale de 7490 km2 dans la partie sénégalaise du bassin Msgbc, Woodside jouant un rôle majeur dans son développement.
Woodside, responsable du développement du champ Sangomar, est l’opérateur de la co-entreprise Rssd, avec une participation de 82%, tandis que la participation restante est détenue par la société pétrolière d’Etat du Sénégal, la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) (18 %).
PLUS DE 15 MILLE TONNES D’ARACHIDES COLLECTÉES À DIOURBEL
Le Directeur général de la Sonacos, Modou Diagne Fada, s’est dit satisfait du déroulement de la campagne de commercialisation de l’arachide dans l’usine de Diourbel où plus15 mille tonnes d’arachides en coque ont été collectées
Diourbel, 17 déc (APS) - Le Directeur général de la SONACOS, Modou Diagne Fada, s’est dit satisfait du déroulement de la campagne de commercialisation de l’arachide dans l’usine de Diourbel où plus15 mille tonnes d’arachides en coque ont été collectées en 22 jours.
’’La campagne marche bien pour la Sonacos. Nous sommes à près de 145 camions avec plus de 15 mille tonnes de graines déjà collectées contrairement à l’année dernière où l’usine a eu 9 mille tonnes’’, a-t-il déclaré, vendredi, lors d’une visite des seccos (aires de stockage) de l’usine de Diourbel.
Selon lui, ces résultats ont été obtenus grâce à ‘’la création d’une direction achat-graine dotée de moyens logistiques et financiers qui s’est déjà déployée (…) depuis la distribution des semences jusqu’à la récolte’’.
A en croire Modou Diagne, si ce rythme se maintient, le site de Diourbel pourrait atteindre ses objectifs.
’’Nous lançons un appel aux opérateurs et producteurs pour livrer leurs meilleures graines à la Sonacos pour satisfaire les besoins des Sénégalais en huile et en tourteaux’’, a plaidé le DG de la Sonacos.
Pour y parvenir, il a invité opérateurs et producteurs à fournir des graines de bonne qualité dans la mesure où l’Etat ’’a fait des efforts’’ avec la hausse du prix du kilogramme d’arachide.
’’Nous avons noté que la densité est encore faible mais nous espérons que d’ici le mois de janvier les opérateurs, les producteurs vont nous apporter les graines issues des premières pluies qui sont stockées dans les magasins’’, a dit Modou Diagne Fada.
Il a promis des améliorations pour réduire le délai d’attente des camions à l’entrée de l’usine afin de recevoir le maximum de graines.
’’Pour accélérer la cadence de réception et de paiement, j’ai donné des instructions pour que le nombre de travailleurs soit augmenté d’ici la semaine prochaine au niveau de l’usine de Diourbel et un peu partout dans nos différents sites’’, a-t-il fait savoir.
Selon le DG, l’affluence notée cette année dans les différentes usines de la Sonacos est le résultat des efforts consentis par les autorités.
Cette année, un financement de 40 millions d’euros soit 26 milliards FCFA a été dégagé par l’ITFC (société islamique internationale de financement du commerce), un montant qui vient s’ajouter aux 6 millions 500 mille FCFA de la campagne précédente.
’’Nous attendons aussi une contribution des banques locales à hauteur de 15 milliards FCFA. Nous sommes prêts à acheter jusqu’à hauteur de 47, 5 milliards FCFA et c’est l’objectif qu’on s’est fixé à travers les sites de Diourbel, Louga, Kaolack, Tambacounda, Kolda et de Ziguinchor’’, a souligné Modou Diagne Fada.
Il a annoncé le projet de réalisation d’un mur de clôture d’une partie de l’usine de Diourbel pour mieux sécuriser les seccos où sont stockés les graines d’arachide en coque. Le coût de l’infrastructure est estimé à près de 35 millions FCFA.
«LA TUTELLE NE PREND PAS EN CHARGE LA DIMENSION MIGRATOIRE DANS SA DIVERSITÉ ET SA COMPLEXITÉ»
Boubacar Sèye, président d’Horizon sans frontières
Malick GAYE – Avec Seneweb) |
Publication 18/12/2021
Le président de l’Ong Horizon sans frontières (Hsf) veut la création d’une agence autonome rattachée à la présidence de la République, pour s’occuper des questions migratoires. Boubacar Sèye estime qu’il y a un «vide causé par le ministère des Affaires étrangères».
– 2021 a été une année macabre pour les Sénégalais de l’extérieur. 25 de nos compatriotes sont morts, dans la diaspora ! C’est ce qu’a annoncé Boubacar Sèye, le président de l’Ong Horizon sans frontières (Hsf) hier, lors de la cérémonie de la Journée internationale des migrants, au siège d’Amnesty international. Ces décès sont répartis comme suit : 60% en Europe, 24% aux Etats-Unis et 16% en Afrique.
Devant cette situation, le «mutisme de l’Etat» a été pointé du doigt par Boubacar Sèye. «On aurait souhaité qu’en de telles circonstances, le gouvernement se constitue en partie civile pour diligenter une enquête, mais tel n’est pas le cas. On ne reproche pas à l’Etat du Sénégal d’être à l’origine de ces crimes, mais on aurait voulu que la voix de l’Etat s’élève pour protester contre ces actes que subissent ses fils. Sinon à la longue, les ressortissants sénégalais risquent de devenir des cibles faciles», a déclaré en conférence de presse Boubacar Sèye. Qui, sans se substituer à l’autorité, plaide pour la création d’une «agence autonome rattachée à la présidence de la République. Cette agence va traiter ces questions migratoires dans sa diversité, sa complexité et sa transversalité».
Pour le président d’Horizon sans frontières, cette entité va combler le «vide causé par le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur». Selon Boubacar Sèye, une «cartographie de la diplomatie sénégalaise» s’impose, car explique-t-il, «le ministère ne prend pas en charge la dimension migratoire dans sa diversité et sa complexité. Pour preuve, quand des Sénégalais étaient bloqués au Niger, ils n’avaient aucun interlocuteur».
Boubacar Sèye qualifie le terme «Sénégalais de l’extérieur» de «caduc». Pour lui, il faudrait désormais parler de «migrations internationales».
AFFAIRE FAUX PASSEPORTS, 2 GARDES DE LA PRESIDENCE EPINGLES
Les arrestations se poursuivent dans l’enquête sur le trafic présumé de passeports diplomatiques. L’Observateur révèle, ce samedi, qu’après le ministère des Affaires étrangères qui a vu trois de ses agents arrêtés.
Les arrestations se poursuivent dans l’enquête sur le trafic présumé de passeports diplomatiques. L’Observateur révèle, ce samedi, qu’après le ministère des Affaires étrangères qui a vu trois de ses agents arrêtés, la Présidence vient d'être frappée à son tour.
L’Adjudant-chef de gendarmerie, O. Bâ, du service diplomatique du Palais a été déféré au Parquet, hier vendredi, ainsi qu'un de ses collègues. Il a été perdu par l’histoire des fausses lettres au nom d'anciens Présidents d'institution glissées dans le courrier du chef de l'Etat.
Un autre gendarme, officiant aux Affaires étrangères a, lui aussi, été alpagué par la Dic. Il a été déférés au parquet, hier vendredi, en compagnie de l'homme d'affaires Aly Ndao, qui serait aussi au cœur du trafic.
Les deux gendarmes ont été précédés à la cave du Tribunal par Limamoulaye Seck, Badara Sambou et Cheikh Samb, deux agents du ministères des Affaires étrangères et un membre de ce gang de faussaires présumés qui opéraient entre la Présidence et le siège de la Diplomatie sénégalaise, renseigne L’Obs.
LE PLAN DE LA COSYDEP POUR UNE ANNÉE SCOLAIRE APAISÉE
Le système éducatif va vers des perturbations cette année 2022, marquée par les élections municipales, législatives et syndicales, mais aussi avec l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football
Le climat politico-social tendu menace le déroulement normal des deux derniers trimestres et le dénouement correct de l’année scolaire, selon la Cosydep (Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école publique) qui exige de l’administration scolaire, de ne pas privilégier les préoccupations électorales au détriment du fonctionnement normal de l’institution scolaire.
Le système éducatif va vers des perturbations cette année 2022, marquée par les élections municipales, législatives et syndicales, mais aussi avec l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football. La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école publique (Cosydep), qui a alerté lors de la dernière réunion statutaire de l’année 2021 du Conseil d’Administration (Ca), a émis des propositions. Elle pense qu’il faudra exiger de l’administration scolaire, de ne pas privilégier les préoccupations électorales au détriment du fonctionnement normal de l’institution scolaire. Elle est d’avis qu’il faut rappeler aux enseignants engagés dans ces élections, de se conformer aux textes législatifs et réglementaires en vigueur.
Par ailleurs, la Cosydep veut des mesures pour amener les candidats à prendre des engagements fermes pour une meilleure prise en charge des défis et priorités du secteur, relevant de leurs responsabilités. Elle estime également qu’il faudra engager les acteurs impliqués, à respecter scrupuleusement la neutralité politique de l’école, en épargnant les élèves des jeux d’acteurs, permettant ainsi à l’école de rester dans ses missions principales : éduquer et former. «Comme l’on peut s’en douter, les élections municipales et législatives de 2022 seront une période susceptible de générer des tensions politiques et sociales, pouvant impacter l’institution scolaire et universitaire», soutiennent le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école publique, Cheikh Mbow, et ses camarades.
Ils ont relevé les déficits «importants» en enseignants, salles de classe et tables-bancs, dénoncé aussi les hausses exorbitantes des frais d’inscription, une recrudescence des grèves d’enseignants et d’apprenants enregistrée, l’expansion de la violence dans les universités. «Aujourd’hui, il est urgent d’agir vite et efficacement par des mesures vigoureuses, en vue d’éviter de compromettre le déroulement et le dénouement de l’année», pensent Cheikh Mbow et compagnie. Il s’agit, pour le Conseil d’administration, de planifier la résorption des déficits, en vue de combler les lacunes et mettre aux normes l’environnement des apprentissages pour sa sécurité, sa sureté et sa salubrité. Mais aussi de mettre plus de pragmatisme et d’efficacité dans le suivi des accords Gouvernement–Syndicats, après la reprise du monitoring saluée par les acteurs et la tenue des réunions techniques sectorielles.
Le Conseil d’administration de la Cosydep veut qu’on affronte le rapport sur le système de rémunération des agents de l’Etat, en traitant les conclusions de façon diligente, objective et responsable. Il pense qu’il faut engager l’Etat à prendre des mesures conservatoires immédiates contre toute forme de violence dans l’espace scolaire et universitaire, en mettant en œuvre des approches basées sur l’écoute, la concertation et la conciliation. L’instance recommande l’amélioration des conditions d’enseignement dans les écoles publiques, souvent sous-dotées d’infrastructures, d’équipements, avec des ratios élèves-enseignant élevés et un quantum horaire insuffisant.
POUR EXIGER LE RESPECT DES ACCORDS, LE G20 ANNONCE UN PRÉAVIS DE GRÈVE
L’année scolaire risque d’être perturbée. Les syndicats sont en train de dérouler leurs plans d’actions, pour exiger le respect des accords signés avec le gouvernement.
Le respect des accords signés en 2014 avec le gouvernement, c’est ce qu’exige le G20. En conférence de presse hier, la nouvelle équipe de ce cadre, qui regroupe une vingtaine de syndicats d’enseignants, a annoncé le dépôt d’un préavis de grève dès ce lundi.
L’année scolaire risque d’être perturbée. Les syndicats sont en train de dérouler leurs plans d’actions, pour exiger le respect des accords signés avec le gouvernement. Dans cette même dynamique, le G20 a annoncé le dépôt de son préavis de grève dès lundi. En conférence de presse hier, le nouveau coordonnateur de ce cadre, qui regroupe une vingtaine de syndicats de l’enseignement, a fait savoir que cette décision a été prise après une analyse du «contexte scolaire marqué par une faible mise en œuvre du protocole d’accords de février 2014 et le non-respect des engagements et la persistance du gouvernement de verser dans le dilatoire, tout en jouant la carte de la division». Ardo Fall, par ailleurs Secrétaire général de l’Uden/R, soutient que : «Le G20 dénonce cette stratégie habituelle consistant à faire encore de nouvelles promesses sans une réelle volonté de les respecter.»
Ainsi M. Fall et ses camarades exigent «du gouvernement, la satisfaction de sa plateforme revendicative qui accompagne ledit préavis». Et M. Fall, d’énumérer les revendications : «Il s’agit du respect des accords de 2014, la lancinante question des enseignants décisionnaires, discriminés injustement en fonction ou pire à la retraite à cause d’un arsenal de textes caduques, qui continuent de les maintenir dans une station de précarité extrême, inacceptable et incompréhensible. Il y a aussi la question de la rémunération des fonctionnaires de l’Etat. Nous assistons toujours à un dilatoire du gouvernement, qui n’a pas encore donné de réponses justes par rapport à cette question. Et la retraite à 65 ans, pour des raisons de justice et de performance professionnelle.»
Pour trouver une «solution concrète aux préoccupations des enseignants et pour une école de qualité», le G20, tout en saluant cette dynamique de lutte des enseignants, «appelle à davantage de concertation, de retrouvailles autour des préoccupations des enseignants». Le coordonnateur du G20 a ainsi appelé les autres organisations syndicales à l’unité, afin de «s’accorder sur des plans d’actions».
Le G20 a renouvelé ses instances et mis en place une nouvelle équipe de coordination le mardi 23 novembre dernier. Le coordonnateur, Ardo Fall, souligne que leur mission s’inscrit «naturellement dans la continuité de la réflexion entamée sur les problèmes de l’école et des enseignants, mais également la poursuite des actions menées pour l’atteinte de leur objectif principal» à savoir «des enseignants épanouis dans un système éducatif innovant et performant».
PETROLE ET LE GAZ, IL N'Y A NI FATALITE NI MALEDICTION DIXIT MACKY SALL
Le Chef de l’Etat, Macky Sall, procédant à l’ouverture du Sommet du bassin sédimentaire de la Mauritanie, du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la Guinée Conakry, a soutenu qu’il n’y a pas de malédiction du pétrole
Le Chef de l’Etat, Macky Sall, procédant à l’ouverture du Sommet du bassin sédimentaire de la Mauritanie, du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la Guinée Conakry (Msgbc Oil, Gas & Power Summit), a soutenu qu’il n’y a pas de malédiction du pétrole ou d’autres ressources naturelles. Pour lui, ce scénario est évitable si la volonté politique existe. Il propose de relever certains défis pour une bonne exploitation de ces ressources au Sénégal et dans la zone.
Oumar KANDÉ et Demba DIENG (Textes) et Assane Sow (Photos)
Le Sommet du bassin sédimentaire de la Mauritanie, du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée Bissau et de la Guinée, communément appelé « Msgbc Oil, Gas & Power Summit » a été ouvert, hier, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio. Cette rencontre est l’occasion de discuter des enjeux du secteur énergétique, notamment de l’exploitation du pétrole et du gaz dont regorge le riche bassin sédimentaire des pays de la sous-région.
Présidant la cérémonie d’ouverture de ce sommet, en présence des ministres en charge de l’Energie des pays cités, le Président Macky Sall a souligné, contrairement à ce que beaucoup pensent, qu’« il n’y pas de malédiction du pétrole ». Après avoir salué le bel exemple de coopération entre le Sénégal et la Mauritanie pour l’exploitation du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (Gta), il a relevé que « cela veut dire qu’il n’y a ni fatalité, ni malédiction du pétrole, des ressources, ni concurrence ruineuse, si la volonté politique existe de part et d’autre ».
Pour lui, ce modèle de coopération dans le domaine permet d’assurer une exploitation équitable et apaisée des gisements transfrontaliers. « C’est un excellent exemple de collaboration qui montre ce que nous pouvons réaliser ensemble, en parfaite intelligence, dans un domaine aussi complexe et en association avec un partenaire majeur, en l’occurrence Bp », s’est réjoui le Président Macky Sall. Pour lui, la coopération est devenue une nécessité, car les importantes découvertes faites ces dernières années confirment clairement que le bassin Msgbc recèle un potentiel en ressources gazières et pétrolières de classe mondiale.
Cependant, pour une bonne exploitation de ces ressources, il est d’avis qu’il y a des défis à relever. Le premier est lié aux conditions et modalités d’exploration et d’exploitation de nos ressources. Il fait noter que « de l’exploration aux premiers barils de pétrole ou mètres cubes de gaz, les efforts d’investissement et de recherches sont énormes, coûteux et complexes, avec des risques tout aussi réels de ne rien trouver après ». Compte tenu de ce risque, le Président sénégalais a évoqué la nécessité pour nos pays d’attirer des partenaires financièrement et techniquement fiables, sur la base d’une législation claire, qui sécurise l’investisseur et protège les intérêts de nos pays. Pour cela, il a affirmé qu’il a, entre autres ambitions à l’Union africaine (Ua), de permettre au continent d’avoir une législation harmonisée aussi bien dans le domaine pétrolier que minier « afin d’éviter la compétition ruineuse entre pays afin d’attirer les investisseurs ».
« Dans le pétrole, ceux qui parlent ne connaissent pas … »
L’autre défi, a poursuivi le Président Sall, porte sur la formation de ressources humaines qualifiées. « Les métiers du pétrole et du gaz sont multiples et aussi complexes les uns que les autres. C’est une invite à la sérénité et à la modestie dans l’approche des problématiques aussi complexes que l’exploration et l’exploitation du gaz et du pétrole. Pour défendre les intérêts de nos pays dans ce domaine, il nous faut former des ressources humaines de qualité à tous les niveaux », a insisté Macky Sall, citant l’Institut national du pétrole et du gaz (Inpg). Ainsi, ceux qui connaissent pourront parler et agir chacun dans son domaine de compétence. Malheureusement, a-t-il constaté, dans le pétrole, « ceux qui parlent ne connaissent pas et ceux qui connaissent ne parlent pas ».
L’exploitation de ces ressources suppose aussi l’implication des acteurs locaux. De ce fait, Macky Sall pense que l’autre enjeu de l’exploitation réside dans la nécessité pour les secteurs privés de nos pays d’associer leurs moyens pour bénéficier des opportunités que leur offre la législation sur le contenu local. Sur ce point, il a révélé que pour la réalisation de la plateforme pétrolière du Port de Dakar, il était obligé d’inviter les acteurs sénégalais à travailler ensemble dans un consortium.
Profiter de l’expérience des autres pour ne pas commettre les mêmes erreurs
Abordant l’importance de ce sommet, le Président Macky Sall a vivement encouragé l’échange d’expériences et de bonnes pratiques dans ce domaine. Il est d’avis que le Sénégal peut s’inspirer de l’expérience des grands pays africains qui ont commencé l’exploitation du pétrole depuis plus de cinquante ans, comme le Nigéria, l’Angola, le Congo, l’Algérie. Ce qui permettrait, dit-il, d’apprendre aussi de leurs erreurs pour les éviter.
MACKY SALL SUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
« Nous ne pourrons pas renoncer à nos sources d’énergie fossile »
La transition énergétique est une question qui tient à cœur le Chef de l’Etat depuis la Cop26 de Glasgow qui a préconisé de ne plus financer les énergies fossiles dont le gaz. Commentant le thème du Sommet qui suggère de réfléchir sur « les énergies du futur, notamment comment financer une transition énergétique juste, équitable et inclusive », Macky Sall a indiqué qu’il faut aussi réfléchir sur comment atténuer l’exploitation des énergies fossiles dans cette transition. Il a martelé que « de toute façon, nous ne pourrons pas renoncer à nos sources d’énergie fossile ». « Ce que nous demandons, et qui est tout à fait légitime, c’est de définir un consensus convenable dans l’agenda international autour d’une transition énergétique qui tient compte de nos besoins spécifiques de pays en développement à faible émission, en quête d’émergence et d’accès universel à l’électricité », a-t-il proposé. À son avis, « c’est une question de justice climatique », parce qu’« on ne peut pas accepter qu’on demande à l’Afrique de cesser d’exploiter les énergies fossiles ».
Toutefois, à côté de l’exploitation du gaz et du pétrole, Macky Sall a reconnu qu’il faut aussi rendre compétitive l’énergie renouvelable pour les besoins de développement de l’Afrique. Il a pensé qu’en dépit de nos contraintes et de nos faibles moyens, nos pays peuvent aussi être des champions de l’énergie propre, pleinement engagés dans la lutte contre le changement climatique. Sur cette question, il a affirmé que le Sénégal, qui est parti de loin, est aujourd’hui à 166 Mw d’énergie solaire effectivement installés. Grâce aux réalisations déjà effectives, a-t-il indiqué, « l’énergie propre constitue aujourd’hui plus de 32% des capacités installées au Sénégal ». À l’en croire, ce taux sera relevé avec l’important projet d’électrification solaire de 1000 villages, financé à hauteur de 75,45 millions d’euros (49,41 milliards de FCfa) grâce au soutien du Fonds vert climat, en partenariat avec la Banque ouest africaine de développement (Boad).
Vers l’érection d’une deuxième Muraille verte en Afrique australe
Pour faire face au changement climatique, Macky Sall, futur président de l’Union africaine (Ua), est pour la réalisation d’une deuxième muraille verte. Après la Grande muraille Verte allant du Sénégal à Djibouti, il compte proposer une duplication du projet en Afrique australe, au Sud du Kalahari. Celle-ci sera moins longue que la première muraille verte et devrait partir de la Namibie jusqu’au Mozambique, a confié le Chef de l’Etat.
Les ministres sectoriels font échos des « bonnes perspectives »
Présents à la Conférence-exposition Msgbc Oil & Power, les ministres en charge du Pétrole et des Energies du Sénégal, de la Mauritanie et de la Gambie ont fait l’état des lieux des projets nationaux. Pour eux, les perspectives sont bonnes au sein du bassin sédimentaire. Ainsi, ils ont invité à la poursuite de l’exploitation des énergies fossiles afin de permettre au continent noir de rattraper son retard dans le secteur de l’électricité, des industries, etc.
L’ouverture de la première édition de la Conférence-exposition « Msgbc Oil & Power » a été suivie d’une série de panels. L’un d’eux a réuni les ministres sectoriels du Sénégal, de la Mauritanie, de la Gambie et de la Guinée Bissau. Il était axé sur l’état des lieux dans les différents pays et les perspectives d’exploitation et de production. Sur ces différents aspects, le Sénégal est dans une bonne dynamique, selon le Ministre du Pétrole et des Énergies, Aïssatou Sophie Gladima. Citant deux projets phares que sont Grand Tortue Ahmeyim, à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie, et Sangomar, elle a réitéré son optimisme quant aux ambitions du Sénégal de produire ses premiers barils dès 2023. « Le projet Grand Tortue Ahmeyim avance très bien dans ces trois phases.
Sangomar est dans une belle dynamique, le forage de puits prometteurs a été réalisé avec succès. D’ici 2023, nous aurons les premières productions qui contribueront à améliorer l’accès à l’électricité et à l’amélioration des conditions de vie des populations », a souligné Mme Gladima. Les autres bonnes perspectives, à ses yeux, sont l’implication de l’expertise nationale à travers la loi sur le contenu local. « Beaucoup de jeunes africains ont réussi. L’expertise africaine est en train de se développer. En l’espace d’un mois, plusieurs d’entre eux ont été formés. Ils ont pu fabriquer des caissons de qualité et d’autres ouvrages requérant d’autres compétences. Nous allons davantage permettre aux entrepreneurs de participer et permettre au pays de profiter des retombées », a ajouté le Ministre du Pétrole et des Énergies. À sa suite, son homologue mauritanien, Abdessalam Ould Mohamed Saleh, a évoqué la situation de son pays concernant l’exploitation des ressources naturelles.
À l’en croire, les projets connaissent d’importantes avancées, notamment dans le cadre du projet Gta. « Nous exploitons le plus rapidement possible les ressources gazières dont nous disposons. Elles nous offrent aujourd’hui plusieurs opportunités concernant plusieurs secteurs tels que l’agriculture, les industries et le transport », a informé le Ministre mauritanien. La Gambie est dans une phase d’exploration. Même si d’importantes découvertes ne sont pas enregistrées pour le moment dans ce pays, le Ministre du Pétrole et de l’Energie, Fafa Sanyang a estimé que les perspectives sont bonnes avec les résultats de recherches attendus. «Nous sommes un pays prometteur même si nous n’avons pas encore connu d’importantes découvertes. Les opérations de forage en cours devraient livrer leurs résultats la semaine prochaine. Pour le moment, nous sommes optimistes et profitons de l’expérience des pays tels que le Sénégal à travers la coopération », a souligné le Ministre gambien.
Permettre à l’Afrique de refaire son retard
Pour le Ministre mauritanien, Abdessalam Ould Mohamed Saleh, si l’Afrique est en retard sur le plan énergétique, c’est parce qu’elle a tardé à en faire sa priorité. Aujourd’hui, indique-t-il, le continent doit œuvrer à rattraper le temps perdu. « Nous avons encore besoin de l’énergie fossile pour industrialiser nos pays et accélérer notre développement, car nous avons des priorités telles que l’électrification de nos zones reculées et l’accès universel à l’électricité dans les 4 ou 10 prochaines années. Ce qui nous permettra de rattraper notre retard », a souligné le Ministre mauritanien. Il espère qu’à cet horizon, son pays pourra passer au développement de l’hydrogène qu’il considère comme « l’énergie du futur ».
Aïssatou Sophie Gladima est du même avis. D’après elle, le monde doit permettre à l’Afrique de s’adapter et se mettre à niveau à travers l’utilisation de l’énergie fossile. « Nous ne vivons pas les mêmes situations. Il n’y a pas un seul pays où l’énergie renouvelable doit remplacer les énergies fossiles. D’ici une cinquantaine d’années encore, les énergies fossiles vont encore exister. Durant cette période, l’Afrique doit se mettre à niveau et s’adapter. Une fois que nous serons au même niveau, nous pourrons procéder au remplacement total en fonction des avancées technologiques », a-t-elle plaidé.
ENCADRE
Appel à poursuivre l’utilisation des énergies fossiles
Rien ne doit arrêter un continent qui a su être résilient face aux vagues de la Covid-19, selon le président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, Nj Ayuk. Ainsi, il a appelé à la poursuite de l’utilisation des énergies fossiles malgré les menaces qui pèsent sur leurs financements. « L’avenir de ce bassin dépend du pétrole et du gaz. Donc ne baissons pas les bras. Il ne faut pas renoncer, il ne faut pas reculer devant les menaces qui pèsent sur les financements », a-t-il lancé. Cette exploitation participe, à ses yeux, à la réduction de la pauvreté, à la promotion de l’emploi et à une plus importante intégration des femmes et des jeunes. « Il est temps de s’unir pour un avenir radieux », a-t-il soutenu.