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16 juin 2025
VACCIN CONTRE LA COVID, LES ETATS-UNIS APPUI LE SENEGAL
Le département d’Etat américain a, à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), offert, un lot additionnel de 337.500 doses de vaccins Johnson & Johnson au Sénégal.
Le département d’Etat américain a, à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), offert, un lot additionnel de 337.500 doses de vaccins Johnson & Johnson au Sénégal. Ce don, à en croire un communiqué parvenu à Emedia, entre dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Au cours de l’année écoulée, le gouvernement des États-Unis a offert 1.241.490 doses de vaccins au Sénégal, dans le cadre de l’initiative COVAX. Ces dons témoignent de l’engagement du gouvernement américain à travailler aux côtés du gouvernement du Sénégal pour sauver des vies, ralentir la propagation de la pandémie de Covid-19, avec l’apparition de nouvelles variantes dangereuses, souligne le texte.
Par ailleurs, l’USAID appuie le Sénégal dans sa campagne de distribution sûre et efficace de ces vaccins, dans la formation des agents de santé, et dans ses efforts visant à encourager les populations à se faire vacciner. L’agence américaine travaille également en étroite collaboration avec le Sénégal, depuis le début de la pandémie, pour garantir la sécurité des prestataires de soins de santé. Ceci grâce à des équipements de protection, notamment des masques et des gants, pour compléter les réserves d’oxygène du Sénégal, fournir des informations sur les vaccins, et promouvoir les cliniques de vaccination spontanées.
Selon le communiqué, l’USAID est la championne du développement au Sénégal depuis six décennies. Pour cause, explique le document, « elle est la plus grande pourvoyeuse de ressources pour la santé, avec une contribution annuelle de plus de 60 millions de dollars ».
TRANSFERT D'ARGENT, WAVE BOULEVERSE LES FINANCES DE ORANGE
La pression de Wave commence à avoir de l’impact sur la croissance de Orange Money, leader au Sénégal sur le marché du transfert d’argent. Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, Cheikh Tidiane Sarr, DG d’Orange Finances Mobiles reconnait
La pression de Wave commence à avoir de l’impact sur la croissance de Orange Money, leader au Sénégal sur le marché du transfert d’argent. Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, Cheikh Tidiane Sarr, DG d’Orange Finances Mobiles reconnait que l’arrivée de son nouveau grand rival, avec sa politique de prix agressive, a "brutalement rompu l’équilibre" du marché. "Aujourd’hui, nous n’avons quasiment pas de revenu sur cette activité, déplore-t-il. Mais l’objectif demeure identique : chaque service doit être au moins à rentabilité nulle. Ce n’est que de cette façon que nous pouvons perpétuer les investissements dont nous avons besoin pour innover. S’il faut être à marge nulle sur le transfert d’argent, nous sommes prêts à le faire parce que le marché le demande et que les distributeurs doivent survivre".
Cheikh Tidiane Sarr relève, également, que les pertes enregistrées ont un impact sur le plan social : "En l’espace de six mois, 5 000 distributeurs [les agents chargés des transactions sur le terrain, Ndlr] ont déjà disparu à cause d’une baisse des prix déséquilibrée, sur un total de 45 000. Vingt-mille d’entre eux déclarent rencontrer de sérieuses difficultés, et certains en viennent à facturer illégalement les dépôts car il s’agit pour eux d’une question de survie. Cela n’avait jamais existé jusque-là, et nous négocions avec eux pour les ramener à la raison. Car tout cela se fait aussi au détriment des clients".
L’ISEPD CHOISI POUR L’INDUSTRIALISATION DU PROTOTYPE DE VOITURE ‘’MALAW’’
L’Institut Supérieur d’Enseignement professionnel de Diamniadio (ISEPD) a été choisi par la société Oniva Sénégal pour l’industrialisation de ’’Malaw’’, un prototype de voiture utilitaire "7 places" conçu pour le transport en commun
Diamniadio, 13 déc (APS) – L’Institut Supérieur d’Enseignement professionnel de Diamniadio (ISEPD) a été choisi par la société Oniva Sénégal pour l’industrialisation de ’’Malaw’’, un prototype de voiture utilitaire "7 places" conçu pour le transport en commun, a annoncé lundi, le Directeur de la Recherche et de l’Innovation, Dr Gallo Diop.
‘’C’est sur la base d’une générosité que la société Oniva Sénégal est venu dans un esprit de partenariat pour mettre en place une convention qui se fera sous les auspices du ministère de l’Enseignement supérieur à travers l’ISEP de Diamniadio pour que ce projet passe du stade d’idée de prototype à une véritable industrialisation", a dit Dr Diop.
L’ISEP de Diamniadio est complétement préparé pour avoir la section la plus puissante qui est celle de l’automobile, a assuré le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, en marge de la signature de convention entre les deux parties au sein de l’établissement à Diamniadio.
"En deux ans avec une méthodologie et une approche extrêmement puissante, un matériel de dernière génération que vous ne verrez dans aucun garage dans notre pays, le partenariat sera déroulé de manière très efficace’’, a-t-il ajouté.
Présenté pour prendre la relève des véhicules "7 places" qui font la navette entre Dakar et les régions, "le prototype est un produit de la recherche basé sur le constat de la vétusté de ces véhicules dont certains datent de plus de 50 ans, ont parcouru l’histoire du transport de notre pays et sont encore sur les routes", a-t-il fait valoir
Selon lui, "c’est un projet qu’il faut saluer et magnifier qui est parfaitement en adéquation avec l’innovation".
En tant que médecin, Dr Diop dit avoir géré avec des chirurgiens des cas d’accident souvent mortels liés à ces véhicules.
"Un projet doit se faire dans tous les domaines quand un pays a choisi de s’inscrire sur la voie de l’émergence, tous les secteurs sont concernés surtout que les africains en général et les sénégalais en particulier voyagent tous les jours pour des raisons familiales, des raisons professionnelles, des raisons commerciales", a dit le Directeur de la Recherche et de l’Innovation.
Il a souligné que les ISEP à travers le pays sont en train de faire "un travail formidable pour produire un enseignement supérieur et concrète en adéquation avec le secteur du travail dans diverses secteurs".
Pour la Directrice de l’ISEP de Diamniadio, Mbossé Ndiaye Guèye, il s’agit avec les apprenants de mettre à la disposition des entreprises et industries des techniciens supérieurs opérationnels aux métiers de l’automobile et des TICS.
C’est dans ce cadre que l’école a adopté une approche par les compétences qui invite au pragmatisme dans l’exécution des programmes de formation, a-t-elle expliqué.
Dans cette dynamique, a-t-elle fait savoir, l’ISEPD s’est engagé dans un processus de partenariat gagnant-gagnant avec la société ONIVA pour la construction de véhicules de type utilitaire qui ambitionnent de se substituer aux traditionnels "7 places" sur le marché des transports.
Le véhicule garé dans la cour de l’établissement a été présenté aux pensionnaires et aux acteurs et partenaires de l’école.
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LE NARRATIF DE L’AFRIQUE PAR DES AFRICAINS
Jeune entrepreneur et PDG du Groupe NAJA TV, Wesleg Nansé est formé entre le Cameroun, l’Allemagne et les États-Unis. Avec un sens développé des affaires, il a lancé depuis quelques années un business dans l’audiovisuel, grâce au digital
Jeune entrepreneur et PDG du Groupe NAJA TV, Wesleg Nansé est formé entre le Cameroun, l’Allemagne et les États-Unis. Avec un sens développé des affaires, il a lancé depuis quelques années un business dans l’audiovisuel. Ambitieux homme d’affaires, Nansé voit dans le digital un énorme potentiel que les Africains devraient exploiter à fond pour changer le Narratif sur le continent, restaurer dégradée de l’Afrique dans les médias occidentaux et lui redonner sa dignité, mais aussi pour faire des affaires.
C’est au projet de changement de ce narratif que contribue NAJA TV. De passage à Dakar dans le cadre de ses activités, AfricaGlobe Tv a interrogé le jeune chef d'entreprise pour donner des détails sur son projets, ses ambitions. De sa formation supérieure, ses expériences professionnelles, à sa vie d’entrepreneur prospère, en passant par sa carrière de basket ratée, ce business Angel nous dit tout ou presque. Le portrait de de Nansé par lui-même. Suivre l’entretien sur AfricaGlobe Tv.
TABAGISME, DES MEDECINS OUTILLES SUR LE SEVRAGE TABAGIQUE
Une formation au sevrage tabagique, destinée à dix médecins venus de cinq régions du pays, a démarré lundi à Thiès
Thiès, 13 déc (APS) - Une formation au sevrage tabagique, destinée à dix médecins venus de cinq régions du pays, a démarré lundi à Thiès, a constaté l’APS.
Les médecins choisis pour cette formation, qui va se poursuivre jusqu’à jeudi, viennent de Dakar, Kaolack, Saint-Louis, Thiès et Ziguinchor. Les participants, à raison de deux par région, revisiteront, entre autres les critères de tabagisme, de dépendance, ainsi que leurs conséquences multiples sur la santé.
Les participants seront initiés à l’entretien motivationnel avec le patient fumeur lors de ce séminaire, qui sera aussi un moment de plaidoyer en faveur de la disponibilité des moyens médicamenteux de sevrage tabagique, a relevé Professeure Nafissatou Oumar Touré Badiane, chef du service de pneumologie de l’Hôpital Fann.
Selon elle, les médicaments anti-tabac restent peu disponibles et très coûteux au Sénégal.
Financée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette formation sera assurée par une équipe du service de pneumologie de l’Hôpital Fann.
Malgré les ‘’progrès notables’’ qu’il a réalisés en matière de lutte contre le tabagisme, le Sénégal ‘’connaît des limites’’ liées à la prise en charge de la dépendance tabagique en milieu hospitalier, indiquent les organisateurs dans un document.
Le Sénégal compte cinq spécialistes de la prise en charge de la dépendance tabagique, pour trois à quatre structures, a noté Mame Mbayam Guèye Dione, adjoint au coordonnateur du Programme national de lutte contre le tabac (PNLT).
La prise en charge de la dépendance au tabac se limite à trois hôpitaux de la capitale, à savoir l’Hôpital Fann, l’Hôpital Principal et l’Hôpital général de Grand Yoff (Hoggy), en plus du Cepiad qui s’occupe de toutes addictions confondues (drogue, alcool et tabac).
D’où la nécessité, selon elle, de ‘’décentraliser et démocratiser’’ ce service, et de mettre à contribution les infirmiers, sages-femmes et médecins.
Le Sénégal envisage de mettre en place un centre de sevrage tabagique et des unités de sevrage tabagique dans les hôpitaux, dans le cadre de son Programme national de lutte contre le tabac (PNLT), indique un document.
Cet atelier de formation de dix médecins formateurs, se tient en attendant la mise sur pied de ces structures de prise en charge. Une fois formés, ces soignants formeront à leur tour, les équipes cadres de région et de district.
A travers une formation en cascade, à terme au moins une centaine de prestataires de soins primaires, sages-femmes d’Etat et infirmiers chefs de poste (ICP), verront leurs capacités renforcées en matière de sevrage tabagique dans les régions ciblées.
Au Sénégal, 6% de la population sont des fumeurs, a indiqué Professeure Touré, évoquant les conséquences du tabagisme passif.
Une enquête réalisée en 2020 dans 10 régions du pays, avait montré que l’âge auquel les jeunes commencent à fumer était passé de 10 ans en 2013 à 7 ans.
Sur cette base, un référentiel de lutte contre le tabagisme en milieu scolaire a été validé la semaine dernière à Thiès, a dit Mame Mbayam Dione.
Une enquête sur le tabagisme au sein de la population adulte prévue en 2022 en collaboration avec l’ANSD, permettra de déterminer l’impact de toutes les actions en cours, a-t-elle dit, relevant que ‘’le tabagisme a tendance à baisser au Sénégal’’.
Une loi anti-tabac votée depuis 2014 attend encore son décret d’application, et d’autres sont dans le circuit, a rappelé Dr Adja Mariétou Diop, qui représente la Ligue sénégalaise contre le tabac (LISTAB) à cet atelier.
BUDGET 2022, PLUS DE 33 MILLIARDS FCFA ALLOUÉS AU MINISTÈRE DES SPORTS
Les députés ont adopté à la majorité, dimanche, le budget du ministère des Sports pour l’exercice 2022, qui s’élève à 43 milliards 690 millions 187 mille 677 FCFA en autorisation d’engagement contre 33 milliards 265 millions 256 mille 288 FCFA
Dakar, 13 déc (APS) - Les députés ont adopté à la majorité, dimanche, le budget du ministère des Sports pour l’exercice 2022, qui s’élève à 43 milliards 690 millions 187 mille 677 FCFA en autorisation d’engagement contre 33 milliards 265 millions 256 mille 288 FCFA en crédits paiement.
Pour l’exercice 2022, le budget de ce département est structuré autour de six programmes, notamment le pilotage, la gestion et la coordination administrative, le développement des resources humaines et de la formation, et le développement de la pratique et des infrastructures, selon le rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire.
"Le projet de budget structuré autour de trois programmes susmentionnés, a été élaboré suivant les orientations de la Lettre de politique sectorielle de développement des sports (LPSD), dont l’objectif est de bâtir un système sportif accessible et performant’’, a déclaré le ministre des Sports, Matar Bâ, lors de l’examen du projet de budget de son département par l’Assemblée nationale.
"La programmation de 2022 intègre les ajustements sur la LPDS des Sports dont la mise en œuvre a permis d’engranger des résultats satisfaisants, et ce, malgré les insuffisances constatées et les menaces qui pèsent encore sur le secteur’’, a-t-il ajouté.
Il a souligné que ‘’le programme développement de la pratique et des infrastructures sportives, englobe presque la totalité du budget du ministère des Sports, avec plus 92%’’.
S’agissant de la question relative à l’homologation du stade Lat Dior de Thiès, il a rappelé que ’’cette question concerne pratiquement tous les pays d’Afrique’’.
"Cependant, a-t-il ajouté, beaucoup de réserves ont été finalement levées, grâce à l’appui du Chef de l’Etat, à travers le ministère des Finances et du budget’’.
ET PAIN PASSE DE 150 A175FCFA
La ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta, a annoncé lundi, une hausse à "effet immédiat" de 25 francs CFA sur le prix de la baguette de pain à Dakar, passant de 150 à 175 francs CFA.
Diamniadio, 13 déc (APS) - La ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta, a annoncé lundi, une hausse à "effet immédiat" de 25 francs CFA sur le prix de la baguette de pain à Dakar, passant de 150 à 175 francs CFA.
Le poids du pain passe également de 190 à 200 grammes, a détaillé Mme Diatta qui a présidé la réunion du Conseil national de la consommation tenue le même jour au siège de son ministère à la sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio.
Au terme d’une réunion à huis clos de plusieurs heures, la ministre a fait savoir qu’elle saisirait les gouverneurs de région pour la tenue de Conseils régionaux de la consommation afin de fixer dans chaque région, le prix du pain.
"Nous allons vers la hausse du prix du pain pour sauvegarder des emplois, pour préserver la rentabilité de nos entreprises, pour garantir aux consommateurs sénégalais la disponibilité au quotidien du pain de meilleure qualité", a-t-elle expliqué face à la presse cette hausse à "effet immédiat" dans la capitale sénégalaise.
Pour Aminata Assome Diatta, "l’Etat a fait des efforts en suspendant l’application des droits de douane sur le blé mais également en suspendant l’application de TVA sur la farine".
"Malgré tous ces efforts faits par le gouvernement du Sénégal, les coûts du blé ont augmenté et atteignent aujourd’hui un prix 325 euros la tonne", a-t-elle déploré.
Dans un tel contexte, a-t-elle souligné, "il reste évident que si les prix ne sont pas réajustés, nous assisterons à la fermeture de certaines de nos entreprises".
"Nous avons tous suivi avec beaucoup de regret le ralentissement de la production de la farine par le secteur de la minoterie et avons également assisté à la grève des boulangers. Tout cela nous l’interprétons comme un cri de cœur, un appel au secours de ces différents acteurs", a-t-elle ajouté.
La ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises a souligné qu’"il était donc urgent d’apporter des réponses pour sauver ces entreprises mais également sauver les emplois qui sont disponibles au niveau de ces entreprises"
"Si ces emplois venaient à disparaître, ce sont des milliers de sénégalais qui allaient souffrir, des familles entières qui allaient dans la précarité, mais, nous avons jugé utile de trouver une solution consensuelle", a-t-elle justifié.
C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, avec l’appui du ministère des Finances, plusieurs réunions ont été tenues avec le secteur de la minoterie, mais également avec les boulangers.
Des séances de travail ont été élargies aux associations de consommateurs, selon Aminata Assome Diatta.
Après les efforts consentis par les acteurs, a-t-elle souligné, le ministère a abouti à un prix consensuel mais également demandé aux boulangers de faire des efforts supplémentaires pour que le pain mis à la disposition des consommateurs, soit un pain de qualité.
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INSTITUTO CERVANTÈS DE DAKAR, UN NOUVEL ESPACE CULTUREL POUR LE SÉNÉGAL
La reine Letizia Ortiz, épouse de Felipe VI, roi d’Espagne a inauguré ce lundi 13 décembre, le tout premier centre culturel espagnol de l’Afrique subsaharienne à Dakar en présence des autorités espagnoles et du ministre de la Culture Abdoulaye Diop
La reine Letizia Ortiz a inauguré le premier Instituto Cervantes (centre culturel espagnol), ce lundi à Dakar, en présence des membres du Gouvernement espagnol et du ministre de la Culture et de la communication Abdoulaye Diop et Mme Olga Cabarga, l’ambassadrice d’Espagne à Dakar. C’est un nouvel espace culturel qui s’offre ainsi au Sénégal et qui s’insère désormais dans la panoplie d’espaces déjà existant dans le pays. (Voir la cérémonie complète dans cette vidéo avec les différentes prises de parole en français et en espagnol).
L’instituto Cervantès de Dakar vise à promouvoir la culture et la langue espagnoles dans toute l'Afrique subsaharienne à partir du Sénégal où l'intérêt pour cette langue va croissante. Avec 350.000 étudiants, le Sénégal compte parmi les pays qui détiennent le plus grand nombre d’apprenants de cette langue, derrière la Cote d’Ivoire (566.000) et le Benin (412.000), indique l’APS.
Le centre culturel fera le renforcement de capacités destinés aux professeurs d’espagnol, contribuera à l’enseignement de l’espagnol, offrira la possibilité aux artistes espagnols et sénégalais de se produire, entre autres activités.
En plus de permettre à l’Espagne d’étendre sa présence, l’institut a également pour missions de collaborer avec les professeurs de langue espagnole afin de les aider dans leur travail et les donner des instruments et moyens pour qu’ils puissent bien le faire, a souligné Luis Garcia Montero, le directeur de la structure-mère, l’Institut Cervantès.
Ce bâtiment autonome de deux étages, une villa des années 1960 rénovée, dispose de quatre salles de classes, d’une bibliothèque, d’une salle polyvalente multimédia pouvant accueillir jusqu’à 50 personnes, plusieurs bureaux et des espaces extérieurs pour des activités culturelles.
Implanté sur un terrain de plus de 1.500 mètres carrés et mitoyen , mitoyen au restaurant Le Relais de Fann, le centre est doté d’espaces extérieurs permettant d’abriter des activités culturelles, académiques et de loisirs.