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16 juin 2025
LE VARIANT OMICRON GAGNE DU TERRAIN
Après l’iressef, l’Institut Pasteur vient d’annoncer, ce dimanche, dans le cadre de la surveillance génomique du SARS-CoV-2, l’identification de ses deux premiers cas d’infection au variant #Omicron (B.1.1.529)
Dakar, 5 déc (APS) - Après l’iressef, l’Institut Pasteur vient d’annoncer, ce dimanche, dans le cadre de la surveillance génomique du SARS-CoV-2, l’identification de ses deux premiers cas d’infection au variant #Omicron (B.1.1.529) chez deux voyageurs sortants de Dakar.
Sur son compte twitter, l’Institut précise qu’il s’agit ’’d’un homme de 28 ans, ayant séjourné à Scat Urbam, prélevé le 23 Nov 2021 et en partance pour un pays de la sous-région, ainsi que d’une femme de 29 ans qui se trouvait dans un hôtel de la place, testée positive le 01 Déc 2021 dont la destination était l’Afrique Australe’’.
L’Institut Pasteur ajoute par ailleurs que ’’sur les 22 séquences obtenues pour la période le variant delta reste majoritaire 20/22’’.
Désigné par l’Organisation Mondiale de la Santé et Africa CDC comme laboratoire de référence pour la surveillance génomique du virus de la COVID-19, L’Institut assure qu’il ’’poursuivra le séquençage aussi bien au niveau national que sous-régional’’.
’’Dans un contexte de circulation des variants et des effets que cela pourrait entrainer pour la gestion de la pandémie’’, les responsables de Pasteur exhortent ’’les populations au respect strict des mesures barrières’’.
L’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF) a annoncé, samedi, la découverte au Sénégal d’un premier cas du variant Omicron.
’’Le Sénégal enregistre son premier cas positif au variant Omicron L’Iressef grâce à son laboratoire de génomique a détecté le premier cas positif au variant Omicron ce vendredi 03 Décembre 2021 chez un voyageur sortant’’, a rapporté l’instititut sur son compte twitter.Retour ligne manuel.
L’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (IRESSEF) dirigé par le Pr Souleymane Mboup est très engagé dans la lutte contre le coronavirus.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a recensé, samedi, 11 nouvelles infections de Covid-19, ce qui porte à 34 le nombre de patients sous traitement, une hausse comparée aux semaines précédentes.
Vendredi, face aux députés, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a déclaré que la vaccination reste ’’la meilleure préparation’’ face au variant Omicron qui gagne du terrain à travers le monde.
’’La vaccination reste la meilleure préparation donc je vais demander à tous les Sénégalais de se faire vacciner. Les vaccins sont disponibles partout dans le pays’’, a dit le ministre qui défendait son budget 2022 devant les députés.
Il a d’ailleurs invité les élus à participer à la sensibilisation et à la communication pour amener les populations à se rendre dans les centres de vaccination.
Le ministre a assuré que ’’toutes les dispositions sont prises pour ne pas être surpris par le variant Omicron aussi bien dans la prise en charge que dans la surveillance des frontières’’.
’’Nous nous préparons au niveau du Conseil national de gestion des épidémies et du Centre des opérations d’urgence Sanitaire(COUS)’’, a-t-il expliqué, en répondant aux multiples interrogations des députés sur le variant Omicron.
200 KG DE CHANVRE INDIEN SAISIS A KAOLACK
La brigade mobile de la subdivision des Douanes de Kaolack (centre) a saisi samedi, 200 Kg de chanvre indien, d’une valeur commerciale estimée à 32 million de francs CFA
Kaolack, 5 déc (APS) - La brigade mobile de la subdivision des Douanes de Kaolack (centre) a saisi samedi, 200 Kg de chanvre indien, d’une valeur commerciale estimée à 32 million de francs CFA, a appris l’APS.
"Cette saisie a été effectuée à hauteur du village de Keur Youga Sadio, ce samedi au cours d’un service embuscade", indique un communiqué des Douanes, transmis dimanche à l’APS.
Selon la même source, "les contrebandiers ont pris la fuite et les recherches entreprises pour les retrouver furent vaines".
Elle précise que le chanvre indien saisi était enveloppé dans quatre colis, d’un poids de 200 Kg pour une valeur 32 000 000 francs CFA.
À LA RENCONTRE AVEC D’EX-CANDIDATS À LA MIGRATION IRRÉGULIÈRE
A Pointe Sarène, les parents n’étaient pas souvent au courant des projets de voyage de leurs fils
En cette matinée ensoleillée, le village de Pointe Sarène, dans le département de Mbour, commune de Malicounda, a retrouvé son train train quotidien. Et sur la route qui mène à la plage, un groupe de jeunes prépare les filets avant de partir en mer pour une journée de pêche.
Si la pêche est une des activités qui rythme la vie des habitants, néanmoins de nombreux jeunes rêvent de quitter la localité à la quête d’un avenir meilleur en empruntant les voies irrégulières. Des aventures qui échouent souvent. Beaucoup de jeunes de ce village de pêcheurs ont perdu la vie en tentant de rallier l’Europe par la mer, d’autres sont rentrés au bercail et rencontrent aujourd’hui d’énormes difficultés.
Du coup, Pointe Sarène compte de nombreux ex-candidats à l’émigration. Ils cherchent à s’insérer dans la société grâce à l’Organisation de la migration (OIM) à travers son projet ‘’Migrants comme messagers (MAM)’’.
Idy Diallo, un tailleur d’une trentaine d’années, explique sa tentative de rejoindre l’Europe par la mer du fait que les jeunes du village ’’n’arrivaient plus à satisfaire leurs besoins et ceux de leurs parents à cause de pandémie liée au Covid-19’’.
Il continue de ressasser les souvenirs de cette aventure périlleuse.
’’C’est une petite embarcation qui est venue nous chercher sur la plage pour nous transporter jusqu’à la grande pirogue, à bord de laquelle nous avons voyagé. Les problèmes ont commencé avant même de monter à bord. Et au cours du voyage aussi nous étions confrontés à d’énormes difficultés’’, a expliqué Diallo à l’APS.
Trouvé dans son atelier, au milieu de ses apprentis, le migrant de retour raconte que dans cette embarcation, avec d’autres jeunes de son village, il fallait ‘’faire bloc’’ pour ‘’se soutenir et se défendre, les plus fragiles étaient mal traités dans la pirogue".
Malheureusement pour eux, la pirogue prend l’eau. Gagnés par la fatigue, beaucoup parmi eux perdent alors la vie, explique t-il.
’’Nous avons jeté les corps à l’eau avant que les secours ne viennent. C’est à l’hôpital que j’ai appelé ma famille pour les rassurer que je suis en vie et que des jeunes du village sont morts", raconte t-il.
A Pointe Sarène, les parents n’étaient pas souvent au courant des projets de voyage de leurs fils. C’est le cas de Ndèye Fatou Ndiaye dont le fils fait partie de ceux qui ont tenté d’émigrer.
’’Un jour, tout le village s’est réveillé et on demandait les nouvelles des uns et des autres. On a appris que les jeunes ont pris la pirogue pour partir en Europe. Quelques jours plus tard, tôt le matin, notre maison était remplie de monde et je me suis dit, tout de suite, que mon fils est mort’’, se souvient la dame.
La famille a essayé de lui cacher l’accident de pirogue subi en mer et la mort de sept jeunes du village dont l’homonyme de son époux qui vivait dans la maison. A la mosquée, les hommes préparaient les corps avant l’inhumation. C’est à ce moment que Ndèye Fatou Ndiaye a réalisé que des jeunes du village sont morts en mer.
’’Ce jour-là, personne ne pouvait se retenir, on entendait des cris partout", se souvient-elle.
Adama Kane était lui aussi candidat à l’émigration. Habillé d’un blouson de couleur blanche, le jeune homme revient sur son périple qui s’est arrêté en Mauritanie.
’’Nous avons fait un accident. Beaucoup de personnes sont mortes. Nous étions 150, j’étais le seul survivant. Avant même l’accident, certains commençaient à faire des dépressions et perdre la tête. Mon neveu s’est jeté à l’eau ainsi que beaucoup d’autres. On les entendait dire qu’ils voulaient rentrer chez eux ou aller prier. Et puis quelques minutes, ils se jettent à l’eau. Ils avaient complètement perdu la tête", rapporte Kane.
Son ami intime, Matar Niang a tenté le voyage, mais n’est pas allé loin. ‘’Quand la petite embarcation nous a convoyés jusqu’à la grande pirogue qui devait nous transporter, cette dernière était déjà pleine. Alors, beaucoup décident de renoncer au voyage", explique t-il.
Le jeune pêcheur qui travaille en Gambie met ainsi une croix sur ce projet de voyage pour se concentrer sur son travail contrairement à son ami.
’’J’ai décidé de ne plus tenter ce voyage. Mais d’autres comme Adama se préparaient à y retourner. Il ne m’a rien dit. Quand je suis allé chez lui un matin, sa mère m’a dit qu’il ne l’a pas vu, sûrement qu’il a pris la pirogue’’, dit-il.
Gagné par l’inquiétude, Matar se fait du souci pour son ami, surtout lorsqu’il a vu sur les réseaux sociaux des corps de candidats à l’émigration irrégulière alignés sur une plage.
Avec l’aide des secouristes et des soignants, Adama Kane avait réussi à passer un appel vidéo pour parler à sa mère et à son ami. Tout le monde était soulagé.
L’émigration irrégulière n’est pas que l’affaire des hommes comme l’on a souvent tendance à le croire. Fatou Nguette Ndiaye a pris la pirogue en 2006. Leur embarcation s’est arrêtée en Mauritanie ’’faute de carburant".
’’La pirogue a rebroussé chemin pour accoster à Saint-Louis. Ensuite, nous avons pris la route pour rentrer à Dakar", explique celle qui est devenue volontaire formatrice en montage vidéo grâce au projet ’’Migrants comme messagers (MAM)’’ de l’Organisation internationale des migrations (OIM).
A l’image de Fatou, beaucoup d’ex-candidats à l’émigration ont repris leur première activité et sont devenus des volontaires de l’OIM. Certains parmi eux ont pris part pendant quatre jours, avec des journalistes, à une formation en montage vidéo et en journalisme mobile.
En tant que volontaires, ils participent à des campagnes de sensibilisation sur les dangers et les conséquences de l’émigration irrégulière, selon les explications de la chargée de communication à l’OIM, Feccam Marie Louise Sèye.
PREMIERS CAS DU VARIANT OMICRON AU SÉNÉGAL
Le pays a détecté ses trois premiers cas du variant Omicron du coronavirus chez des voyageurs qui se préparaient à se rendre dans des pays d'Afrique
Le Sénégal a détecté ses trois premiers cas du variant Omicron du coronavirus chez des voyageurs qui se préparaient à se rendre dans des pays d'Afrique, ont annoncé des laboratoires de recherche.
Un premier cas a été détecté vendredi chez un homme de 58 ans arrivé au Sénégal le 22 novembre par un vol en provenance d'un pays de la sous-région, selon un communiqué publié samedi soir par l'Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef). L'homme avait été vacciné le 13 avril avec AstraZeneca et le 25 juin avec Pfizer, a précisé l'institut. "Il a séjourné à Dakar dans un hôtel et a participé à une manifestation qui a regroupé près de 300 personnes de plusieurs nationalités. La manifestation s'est déroulée du 24 au 25 novembre", ajoute le communiqué. L'institut de recherche précise que le cas a été isolé en quarantaine et suivi dans un centre spécialisé. "A la date du samedi 4 décembre, il ne présente aucun symptôme", ajoute l'institut.
L'Institut Pasteur de Dakar a de son côté annoncé dimanche dans un communiqué avoir identifié deux autres cas d'infection au variant Omicron. L'un est un homme de 28 ans prélevé le 23 novembre à Dakar et en partance pour un pays d'Afrique de l'Ouest. L'autre est une femme de 29 ans qui se trouvait dans un hôtel de Dakar et qui se rendait en Afrique australe, précise-t-il.
Le Sénégal a enregistré au total 74.024 cas de Covid-19 et 1.186 décès depuis le début de la pandémie. Le gouvernement a lancé une campagne de vaccination en février, mais le taux de vaccination est faible en raison notamment des réticences des populations. Jusqu'ici, 1.328.633 personnes ont été vaccinées sur une population d'environ 17 millions d'habitants.
Avant le Sénégal, le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, le Ghana et le Botswana ont annoncé leurs premiers cas de ce variant découvert fin novembre en Afrique du Sud. L'annonce de la découverte du variant Omicron survient à la veille d'une visite du président sud-africain Cyril Ramaphosa à Dakar, dernière étape d'une tournée ouest-africaine qui l'a conduit au Nigeria, en Côte d'Ivoire et au Ghana.
BARROW LARGEMENT EN TÊTE DE LA PRÉSIDENTIELLE GAMBIENNE
Le président sortant devançait clairement son principal concurrent Ousainou Darboe dans la quasi totalité des 40 circonscriptions dont la commission électorale avait communiqué les résultats dimanche en milieu de journée
Le sortant Adama Barrow arrivait largement en tête de la présidentielle en Gambie dimanche après publication de résultats partiels provenant de la grande majorité des circonscriptions, au lendemain d'un vote crucial pour une jeune démocratie qui cherche à surmonter son passé dictatorial.
Adama Barrow, dont l'accession à la présidence il y a cinq ans avait mis fin à plus de 20 années de dictature, devançait clairement son principal concurrent Ousainou Darboe dans la quasi totalité des quelque 40 circonscriptions (sur 53) dont la commission électorale avait communiqué les résultats dimanche en milieu de journée.
Ces résultats portent sur plus de la moitié des électeurs inscrits avant l'élection qui a eu lieu samedi.L'élection se joue sur un seul tour.
Un officiel de la commission électorale devant laquelle les médias ont installé leurs caméras a indiqué que les résultats finaux devraient être annoncés dimanche dans l'après-midi.Seul le président de la commission est habilité à annoncer les résultats.
Les Gambiens se sont pressés en masse dans les isoloirs samedi, et, en guise de bulletin, ont voté avec une bille introduite par un tuyau dans un des bidons aux couleurs et à l'effigie de chaque candidat, procédé institué sous la colonisation à cause d'un illettrisme largement répandu.
Environ un million de Gambiens, sur une population de deux millions, étaient appelés à choisir parmi six candidats, tous des hommes, celui qui dirigera pendant cinq ans le plus petit pays d'Afrique continentale, qui est aussi l'un des plus pauvres au monde.
L'élection était annoncée comme un duel entre le sortant Barrow et l'opposant historique Darboe.
Cinq ans après la fin de la dictature, la consolidation démocratique est un des enjeux de l'élection.Le sort de l'ancien dictateur Yahya Jammeh et la crise économique en sont d'autres.
La communauté internationale sera attentive à l'acceptation ou la contestation par les perdants des résultats officialisés par la commission, a dit un haut diplomate international parlant de "moment capital".
La Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao), acteur majeur de la crise post-électorale de 2015 et du départ contraint du dictateur Jammeh, a appelé dans un communiqué "tous les candidats à accepter de bonne foi l'issue de cette élection qui n'aura ni gagnant, ni perdant, mais un seul vainqueur, le peuple gambien".
Il y a cinq ans, M. Barrow, ancien promoteur immobilier aujourd'hui âgé de 56 ans et alors quasiment inconnu, avait déjoué les pronostics et battu le dictateur Jammeh après plus de vingt ans de régime caractérisé par une multitude d'atrocités commises par l'Etat et ses agents: assassinats, disparitions forcées, viols, actes de torture...
- Crise économique -
M. Jammeh, qui refusait de reconnaître sa défaite, a été forcé à s'exiler en Guinée équatoriale sous la pression d'une intervention militaire ouest-africaine.
La présidentielle de 2021 est la première sans lui depuis 1996.
Adama Barrow revendique le retour des libertés, la construction de routes et de marchés, et la pacification des relations avec la communauté internationale.
Ousainou Darboe, 73 ans, avocat, quatre fois deuxième derrière Yahya Jammeh à la présidentielle, accuse M. Barrow d'avoir manqué à tous ses engagements pour rester au pouvoir.
M. Barrow est revenu sur sa promesse initiale de ne rester que trois ans au pouvoir.Il a beaucoup atténué ses engagements passés à faire rendre des comptes aux responsables des crimes des années Jammeh.
Son parti nouvellement créé a au contraire noué une alliance avec celui de l'ancien autocrate.
Le prochain président devra décider s'il suit ou non les recommandations d'une commission chargée d'enquêter sur la période Jammeh, qui a demandé que les responsables des crimes commis à cette époque soient jugés.
Des Gambiens interrogés par l'AFP exprimaient d'autres préoccupations.
Près de la moitié des Gambiens vivent sous le seuil de pauvreté.Le pays a été durement touché par le Covid-19.En dehors de l'agriculture, le pays, avec ses plages sur l'Atlantique, vivait du tourisme, dont les flux se sont taris.Les Gambiens souffrent du chômage, de l'augmentation des prix du riz, du sucre ou de l'huile, et du manque d'accès aux soins.
LES GAMBIENS DANS L'ATTENTE DU NOM DE LEUR PROCHAIN PRÉSIDENT
Seuls les résultats d'une quinzaine des 53 circonscriptions, publiés sur les comptes de la radio-télévision nationale, ont été communiqués depuis la fermeture des bureaux samedi à 17H00 (locales et GMT)
Les Gambiens attendaient toujours dimanche de connaître le nom de leur prochain président, un fastidieux décompte en cours donnant un avantage net mais provisoire au sortant Adama Barrow au lendemain d'un vote crucial pour une jeune démocratie qui cherche à surmonter son passé dictatorial.
Seuls les résultats d'une quinzaine des 53 circonscriptions, publiés sur les comptes de la radio-télévision nationale, ont été communiqués depuis la fermeture des bureaux samedi à 17H00 (locales et GMT), plaçant Adama Barrow en tête.
Un officiel de la commission électorale devant laquelle les médias ont installé leurs caméras a indiqué à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que les résultats des circonscriptions seraient annoncés une par une, sans que la commission ne se prononce sur un vainqueur auparavant.
Il escomptait que le processus serait achevé dimanche.Seul le président de la commission est habilité à annoncer les résultats, a-t-il insisté.
Les opérations sont rallongées par le peu de moyens dont dispose le pays, la forte mobilisation apparente des électeurs et le procédé de vote très particulier à ce pays.
Les Gambiens se sont pressés par centaines dans les isoloirs samedi, et, en guise de bulletin, ont voté avec une bille introduite par un tuyau dans un des bidons aux couleurs et à l'effigie de chaque candidat, procédé institué sous la colonisation à cause d'un illettrisme largement répandu.
Environ un million de Gambiens, sur une population de deux millions, étaient appelés à choisir en un seul tour parmi six candidats, tous des hommes, celui qui dirigera pendant cinq ans le plus petit pays d'Afrique continentale, qui est aussi l'un des plus pauvres au monde.
L'élection était annoncée comme un duel annoncé entre le président sortant Adama Barrow et l'opposant historique Ousainou Darboe.
Cinq ans après la fin de la dictature, la consolidation démocratique est un des enjeux de l'élection.Le sort de l'ancien dictateur Yahya Jammeh et la crise économique en sont d'autres.
La communauté internationale sera attentive à l'acceptation ou la contestation par les perdants des résultats officialisés par la commission, dit un haut diplomate international parlant de "moment capital".
Il y a cinq ans, Adama Barrow, ancien promoteur immobilier aujourd'hui âgé de 56 ans et alors quasiment inconnu, avait déjoué les pronostics et battu le dictateur Jammeh après plus de vingt ans de régime caractérisé par une multitude d'atrocités commises par l'Etat et ses agents: assassinats, disparitions forcées, viols, actes de torture...
- Crise économique -
M. Jammeh, qui refusait de reconnaître sa défaite, a été forcé à s'exiler en Guinée équatoriale sous la pression d'une intervention militaire ouest-africaine.
La présidentielle de 2021 est la première sans lui depuis 1996.
Adama Barrow revendique le retour des libertés, la construction de routes et de marchés, et la pacification des relations avec la communauté internationale.
Ousainou Darboe, 73 ans, avocat, quatre fois deuxième derrière Yahya Jammeh à la présidentielle, accuse M. Barrow d'avoir manqué à tous ses engagements pour rester au pouvoir.
M. Barrow est revenu sur sa promesse initiale de ne rester que trois ans au pouvoir.Il a beaucoup atténué ses engagements passés à faire rendre des comptes aux responsables des crimes des années Jammeh.
Son parti nouvellement créé a au contraire noué une alliance avec celui de l'ancien autocrate.
Le prochain président devra décider s'il suit ou non les recommandations d'une commission chargée d'enquêter sur la période Jammeh, qui a demandé que les responsables des crimes commis à cette époque soient jugés.
Des Gambiens interrogés samedi exprimaient d'autres préoccupations.
Près de la moitié des Gambiens vivent sous le seuil de pauvreté.Le pays a été durement touché par le Covid-19.En dehors de l'agriculture, le pays, avec ses plages sur l'Atlantique, vivait du tourisme, dont les flux se sont taris.Les Gambiens souffrent du chômage, de l'augmentation des prix du riz, du sucre ou de l'huile, et du manque d'accès aux soins.
RACISME SYSTÉMIQUE ET FAILLITE DU SYSTÈME JUDICIAIRE AMÉRICAIN
René Lake, Marylin Sephocle et Claude Porsella relèvent sur VOA, à travers deux verdicts récents, l'incapacité de la justice à trancher les affaires à caractère raciale aux États-Unis, avec des Noirs trop souvent lésés
René Lake, Marylin Sephocle et Claude Porsella relèvent à travers deux verdicts récents, sur VOA, l'incapacité de la justice à trancher les affaires à caractère raciale aux États-Unis, avec des Noirs trop souvent lésés. Les invités évoquent notamment le dossier relatif au meurtre du joggeur afro-américain Ahmaud Arbery et l'acquittement polémique de Kyle Rittenhouse.
EN GAMBIE, FORT ENGOUEMENT POUR UN VOTE DANS LE CALME
Le dépouillement terminé, les yeux se tournent désormais vers la Commission électorale. En Gambie, la compilation est connue pour aller vite. En 2016, la victoire de Barrow avait été annoncé dès le lendemain du vote
Les Gambiens étaient appelés aux urnes pour élire leur président lors d'une élection à un tour. Six candidats sont en lice pour succéder à Adama Barrow dont la victoire surprise en 2016 avait mis à plus de deux décennies de régime dictatorial de Yahya Jammeh. Et les électeurs semblent avoir répondu présent avec de longues files d’attente dans centres électoraux de Banjul notamment.
Le dépouillement a commencé avec plusieurs minutes de retard en raison de l’affluence dans le bureau numéro trois de la mosquée centrale, quartier Ker-Sereign, de Banjul. La loi prévoit de laisser voter après l’heure officielle tous ceux qui attendent dans la file, même si, à 17h, les forces de sécurité ont fermé les portes de la cour transformée en centre électoral.
Les gens sont venus nombreux et cela réjouit le président du bureau : « On est très content, on a eu beaucoup de votants. Maintenant, on va compter les votes. » À ses côtés, les représentants des candidats présents font part aussi de leur satisfaction après une journée sans incident. Ils montrent les feuilles d’émargement quasiment pleines avant de condamner l’entrée des urnes pour commencer le dépouillement.
Un dépouillement en petit comité
En Gambie, en raison du système de vote à billes, on appelle plutôt cela le comptage et l’opération est plutôt rapide et efficace. Chaque urne est descellée, vidée sur une planche à trous d’une capacité de 200 billes. Dès que tous les responsables et représentants se sont mis d’accord sur le nombre, les billes retournent dans l’urne, sont scellées de nouveau et conservées en cas de contestation.
Un comptage qui se fait en petit comité. Selon la loi électorale gambienne, seules les personnes accréditées peuvent y assister, un héritage des années Yahya Jammeh. Et une règle que le président de ce bureau de Ker-Sereign applique à la lettre, n’hésitant pas à demander à ceux qui n’ont pas d’autorisation de quitter les lieux.
PRÉSIDENTIELLE GAMBIENNE, FERMETURE DES BUREAUX DE VOTES ET DÉBUT DU DÉCOMPTE DES VOIX
Le scrutin qui a démarré à 8 heures à Banjul et les six autres régions de la Gambie a été clôturé à 17 heures, sauf dans certains centres, encore remplis d’électeurs
e vote qui a démarré à 8 heures à Banjul et les six autres régions de la Gambie a été clôturé à 17 heures, sauf dans certains centres, encore remplis d’électeurs, a appris l’APS de Pa Makhan Kan, responsable des Relations publiques à la Commission électorale nationale indépendante (IEC, sigle anglais).
Il a indiqué que dans certains centres de vote, le processus de décompte des voix a débuté en présence des observateurs nationaux et internationaux ainsi que des mandataires de chaque candidat.
Pacontre, a-t-il fait savoir, dans d’autres centres, le vote se poursuivait jusqu’après 17 heures.
‘’Au fait, compte tenu de la forte affluence, certains centres ont été autorisés à poursuivre les opérations électorales. A partir de 17 heures, il est impossible de recevoir un nouvel électeur. Mais ceux et celles qui étaient dans les files avant 17 heures auront la possibilité de voter’’, a expliqué M. Kan.
Ill a assuré qu’un travail de remontée de données et de centralisation de voix sera effectué au niveau du siège de la Commission électorale indépendante qui procèdera en définitive à la publication de résultats finaux.
MACKY IRRITÉ PAR L'INSALUBRITÉ À DAKAR
Le président a ordonné samedi, la poursuite des activités de désencombrement dans la capitale et a promis des moyens à cet effet, aux Collectivités territoriales. "Il n’est pas acceptable que Dakar continue à présenter un tel visage’’, a-t-il tonné
Le président de la République, Macky Sall, a ordonné samedi à Dakar, la poursuite des opérations de désencombrement dans la capitale sénégalaise et a promis des moyens conséquents à cet effet, pour accompagner les Collectivités territoriales.
‘’Il nous faut continuer ce travail de désencombrement. Il n’est pas acceptable que Dakar continue à présenter un tel visage’’ a-t-il dit au ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et du Cadre de vie, Abdoulaye Saydou Sow.
Le Chef de l’Etat s’exprimait lors du lancement au Lycée Sergent Malamine Camara (LYMODAK) de la commune de Patte d’Oie, la relance de la Journée de nettoiement ’’Bësup Setal’’.
Le président Sall, concernant le désencombrement dans les artères de Dakar, a instruit les structures en charge du nettoiement à ‘’enlever tout ce qui pose obstacle sur la voie publique’’.
‘’Je vous donne tous les pouvoirs et vous avez mon soutien total. Utilisez les moyens publics, utilisez les moyens des forces publiques, utilisez tous les moyens, pour dégager la voie publique, la rendre respiratoire’’, a-t-il exhorté.
Le président de la République a assuré que l’Etat va mobiliser des moyens ’’conséquents’’ pour accompagner les Collectivités territoriales, estimant toutefois que ’’le travail fondamental, c’est le travail des citoyens, des élèves mais surtout des élus’’.
Selon lui, cette Journée mensuelle de propreté doit être de ’’ tous et de toutes, parce que l’hygiène et la propreté sont l’affaire de tous les citoyens’’.
Il a invité les citoyens plus particulièrement les jeunes à planter les arbres, à les entretenir, à les arroser pour que le cadre de vie soit viable, où il fait bon vivre.
Le Chef de l’Etat a remercié le responsables et les élèves du Lycée Sergent Malamine Camara, pour avoir planté des arbres au sein de leur établissement.
Il a à cet effet, lancé un appel à l’ensemble des élèves, des enseignants, des étudiants pour faire des établissements scolaires et universitaires ’’des modèles de propreté, de cadre de vie’’.