Il a longtemps hésité avant de me faire part de la triste nouvelle qui l’a également contrarié au point de surseoir à toutes ses activités, prévues, hier, dans l’après-midi. Mais quand la mort frappe, il est impossible de reculer. Mon mari sort son téléphone et me montre le message qui lui a été transmis. Tata Awa est partie. Elle n’est plus de ce monde. Je suis restée sans voix un moment avant de dire comment est-ce possible ? Car, durant cette semaine, je me suis enquise de ses nouvelles auprès de Maïmouna Diouf, Mme Mbodj, car elles étaient inséparables. À l’instant, j’ai senti le sol se dérober sous mes pieds. Mais la messe était déjà dite, Awa Tounkara est bien décédée.
Jeune journaliste débutant au quotidien national Le Soleil, Awa Tounkara m’a très tôt prise sous aile protectrice. Même si je l’ai remarquée à plusieurs occasions, lors de nos reportages, en particulier une mission de l’Unicef en octobre 2000, à Kolda, c’est au Soleil que cette photographe, qui est devenue, au fil des jours, plus qu’une tante, une mère, s’est liée d’amitié avec moi. Pour matérialiser l’estime qu’elle me vouait, elle n’hésitait pas à m’encourager, à me demander de croire en moi, d’aimer mon travail et surtout de bien le faire. En plus, elle me rendait visite à mon domicile, toujours accompagnée de sa sœur « jumelle » Maïmouna Diouf, Mme Mbodj. Surtout que mon mari et elle étaient très proches. Donc quoi de plus normal que je la considère, en plus d’être une maman, une belle-mère. Mieux, pour prouver son amour vis-à-vis de moi, quand j’ai perdu mon papa, peu avant sa retraite au Soleil, elle a fait le déplacement jusqu’à Saint-Louis pour présenter ses condoléances à ma famille. Une occasion pour moi de dire aux miens toute l’estime, la considération et l’amour que cette dame au grand cœur me voue. Et c’est avec joie que mes sœurs demandent régulièrement de ses nouvelles.
Malgré la différence d’âge, je m’adressais toujours à Tata Awa comme j’étais devant une grande sœur. D’ailleurs, ce sont de telles relations qu’elle entretenait avec quasiment tous ceux qu’elle côtoyait dans son travail. Surtout les jeunes, qu’ils soient journalistes ou photographes, à qui elle prodiguait des conseils fort utiles dans le secteur que nous partageons, à savoir la presse.
Aujourd’hui, je pleure une confidente. Car c’est ainsi que celle que toute la rédaction du Soleil appelle affectueusement Tata Awa a toujours considéré sa « Maï Maï ». Elle m’appelait ainsi. Femme connue pour sa sincérité, sa franchise, et surtout sa forte personnalité, elle a su s’imposer dans une rédaction, je dirais dans un secteur, où les femmes se comptaient, à l’époque, du bout des doigts. Son professionnalisme n’a jamais fait défaut dans sa longue carrière de femme reporter-photographe. En témoigne le fait qu’elle s’est présentée au boulot jusqu’au dernier jour de sa longue carrière professionnelle au Soleil, avec sa retraite survenue en juin 2009. Et même au terme des bons et loyaux services qu’elle a rendus à cette entreprise où elle a passé une bonne partie de sa vie, elle revenait lors de certaines fêtes, surtout celle organisées par l’Amicale des Femmes du Soleil dont elle fut la première présidente.
Sa simplicité, sa gentillesse, sa grandeur d’âme, Awa Tounkoura n’a cessé de les montrer aux gens pour lesquels elle a toujours éprouvé de l’estime et de la considération. Faisant partie de ce cercle, c’est avec plaisir que j’acceptais les précieux cadeaux qu’elle m’offrait régulièrement. Son décès constitue une immense perte pour moi, ma famille, la grande famille du Soleil. Nous nous inclinons devant sa mémoire et présentons nos sincères condoléances à toutes les personnes qu’elle a chéries dans sa vie.
ZIGUINCHOR : LE QUARTIER YAMATOGNE ENGAGE LA BATAILLE DU DÉVELOPPEMENT
Des constructions d’une époque ancienne symbole de la jalousie de ce quartier. À côté, de nouvelles maisons modernes, des rues complètement pavées, signe d’un renouveau et d’un lendemain encore meilleur
Dans le temps, Yamatogne qui subissait des attaques de la part de ses voisins était un petit quartier de la commune de Ziguinchor réfractaire à toute oppression. À leur tour, les habitants ripostaient avec toute la force qui seyait. Aujourd’hui, la donne a complètement changé. Ce chapitre est clos. Yamatogne (c’est toi qui m’a offensé, en langue wolof), niché au cœur de la ville et qui forme une seule famille veille jalousement sur tous ses enfants. Retour dans cet empire de la bagarre où la doctrine du travail afin de parvenir à l’émergence est devenue le maître-mot.
ZIGUINCHOR – Des constructions d’une époque ancienne symbole de la jalousie de ce quartier. À côté, de nouvelles maisons modernes, des rues complètement pavées, signe d’un renouveau et d’un lendemain encore meilleur. Un environnement verdoyant soigneusement préservé. Un calme olympien en cette matinée du mardi 9 novembre dans ce quartier où un vent de délinquance avait eu à souffler. Mais, il y a bien longtemps. Car, cette ère est révolue. Ici, c’est une nouvelle vie qui commence. Elle est incarnée par une jeune génération qui allie études et sports. Nous sommes à Yamatogne, en plein centre-ville de Ziguinchor. Un quartier fondé avant l’indépendance du Sénégal, autrefois opprimé, et qui aujourd’hui, aspire et respire l’air du développement. Dans ce quartier, les jeunes sont désormais endoctrinés au culte de l’excellence pour plus tard, permettre à Yamatogne de faire partie des quartiers les plus développés de la capitale régionale du Sud. Selon le président de l’Association sportive et culturelle (Asc) de Yamatogne, pour concrétiser ce vœu et faire plaisir aux parents, membres à part entière de cette Asc, il suffit juste d’avoir la volonté et d’être armé de courage. « Tous les jeunes joueurs qui composent notre équipe senior ont le Bac+. Pour nous, la tendance doit être changée et orientée vers le développement. Nous avons encouragé les garçons à bien travailler et à pratiquer aussi le sport. Les jeunes sont conscients à 100% des enjeux du développement. Ils savent qu’ils doivent se donner à fond pour y arriver. Nous, nous avons travaillé à mettre en place une Asc. Maintenant, à eux de faire leur quartier. Et c’est possible », préconise Pape Amadou Sagna.
Souvent stigmatisés pour avoir versé dans la délinquance par moments, les Yamatognois, par la voix du président de leur Asc, nient en bloc et soutiennent qu’il n’en est rien. Aussi, précise-t-il que leur jeunesse n’a jamais versé dans des pratiques qui n’honorent pas la réputation de leurs parents. « Jusqu’à présent, il y a des gens qui nous taquinent en nous disant que nous sommes têtus, et que c’est pour cette raison que notre quartier abrite un commissariat de police. Moi, je dis non. C’est juste parce qu’il y a une démographie galopante à Ziguinchor. Nous ne sommes pas têtus, bien au contraire. Nous ne l’avons jamais été d’ailleurs », détaille M. Sagna, sourire aux lèvres. De plus, rassure-t-il, tout ça, c’est derrière nous.
À l’origine, des bagarres permanentes
Cerné par les quartiers Niafoulène, Néma et Boucotte, Yamatogne s’est toujours rebellé contre les voisins qui attaquaient un de ses habitants. Quiconque s’en prenait à un Yamatognois faisait face à la furie des autres. D’ailleurs, cette solidarité imprimée par les générations anciennes y est toujours de mise. À Yamatogne, nul n’a le droit d’offenser un enfant de ce quartier au risque de se faire tabasser par les autres. « Nos aïeuls, c’est-à-dire nos arrières grands-parents étaient des gens qui se bagarraient trop vite. Il y avait plusieurs confrontations. On les attaquait sans cesse. De tout temps, nos arrières grands-parents disaient à leurs frères (des quartiers environnants) que ce sont eux qui les offensaient. Mais, pas le contraire. Voilà pourquoi ils ont pu trouver comme nom, Yamatogne. « Nioun douniou togne ken » (nous, nous n’offensons personne). Nos parents nous ont éduqués de la sorte. Mais, quand on nous attaque, on répond à la provocation », certifie Pape Amadou Sagna, natif et habitant de Yamatogne depuis des décennies. En revanche, il rappelle que ces « bagarres inutiles » ont laissé la place aux forums et thé-débats où ils discutent des questions de fond, notamment l’éducation des enfants. « Nous ne sommes plus dans ça. C’est l’heure des grandes mutations. Ces bagarres vont nous mener nulle part. Aujourd’hui, notre objectif, c’est de maintenir les enfants et leur donner l’envie de faire du sport. Lier sport et études nous permet d’oublier ce qui s’est passé autrefois. Les enfants ne discutent que de sport et d’actualité. Ils ne touchent pas à l’alcool et à la drogue », insiste-t-il, rappelant que le sport et les études sont les deux « drogues » les plus consommées à Yamatogne.
L’Asc, symbole de l’unité infaillible
À Yamatogne, tout le monde supporte l’équipe créée bien avant les années 1990. En plus des « Lalandos », du nom des supporters qui ont un esprit « guerrier », c’est tout le monde qui soutient l’équipe. Connue à l’époque sous le nom de l’Association sportive et culturelle « Cabeing », cette structure qui regroupe toutes les sensibilités (pères et mères de familles, les jeunes filles et garçons, les cadres, etc.) est devenue Asc Yamatogne en 2005. Ce changement de nom n’est pas fortuit. Parce qu’il fallait à tout prix rebaptiser leur entité pour faire adhérer le maximum de Yamatognois au combat commun. Aujourd’hui, cette philosophie est encore adoptée par tous. L’Asc Yamatogne qui dispose de son document de reconnaissance juridique et de son Ninea continue à amasser des trophées et sa progression vers le sommet. Au plan régional, l’Asc Yamatogne a connu son premier succès dans les années 1990. Actuellement, les gloires s’enchaînent. Depuis 2014, cette Asc est sur orbite et joue au moins deux finales (zonales, départementales, régionales ou en coupe du maire) par an. En 2019, Yamatogne a remporté la coupe en catégorie Seniors des phases nationales organisées à Louga. Les secrets de cette réussite, on les trouve dans l’unité. Quand l’équipe joue, tous les parents se mobilisent pour formuler des prières à l’endroit des jeunes. Ici, dit-on, les jeunes ont toujours eu la rage de vaincre. « Le nom Yamatogne est un nom fédérateur. Quiconque habite dans ce quartier est membre de l’Asc, et a le droit et le devoir de se donner à fond pour son développement. Nous sommes solidaires. Moi, je fréquente les jeunes de mon quartier quand je ne suis pas au bureau. Nous allons continuer le travail pour pouvoir rester pendant très longtemps au sommet du football régional et même national », confie le responsable moral de l’Asc Yamatogne. Poursuivant, Pape Amadou Sagna indique que son grand rêve, c’est de hisser son Asc sur l’échiquier du football national (National 1, D2 et ensuite en D1).
S’appuyer sur les cadres pour développer le quartier
Yamatogne qui totalise plus de 500 familles et plus de 6000 habitants fait partie des quartiers les plus dynamiques de la ville de Ziguinchor. Il est divisé en quatre secteurs abritant le siège local de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), l’Unité de formation et de recherches (Ufr)/Santé de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, le commandement de la zone militaire N°5, etc. Avec toutes ces infrastructures et les routes dont elles disposent, les populations disent n’avoir rien à envier à aucun quartier de la ville de Ziguinchor. Ce que Yamatogne doit faire, soutient le chef de cabinet du président du Conseil départemental de Ziguinchor, c’est de s’appuyer sur ses hauts cadres (le Pr Ameth Seydi, agrégé en Mathématiques, le Pr Abou Seydi, professeur des universités, le Pr Kourfia Kéba Diawara, ancien Recteur de l’Université Assane Seck…), pour impulser davantage une dynamique de développement afin de bâtir une nouvelle cité moderne au profit de toutes les générations futures
LOCALES 2022, YEWWI ASKAN WI DEMANDE LE DEPART DE DOUDOU NDIR DE LA CENA
Les leaders de la Coalition Yewwi Askan Wi ont fait face à la presse, hier. Ils ont évoqué divers points dont le Code électoral. Dans ce cadre, ils réclament la mise à leur disposition du fichier électoral.
Les leaders de la Coalition Yewwi Askan Wi ont fait face à la presse, hier. Ils ont évoqué divers points dont le Code électoral. Dans ce cadre, ils réclament la mise à leur disposition du fichier électoral. Ils interpellent directement le Président Macky Sall, parce que c’est lui qui doit en décider par décret. Il est temps, pour eux, qu’il le fasse. ‘’Macky ne peut pas être le seul maître du jeu’’, ont-ils indiqué. Déthié Fall et Cie veulent avoir une visibilité sur le contenu de ce fichier. « Aucun parti ni mouvement ne dispose du fichier », confirme M. Fall.
Les leaders de Yaw, dans la même dynamique, demandent le départ du magistrat Doudou Ndir de la présidence de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Le mandat de Doudou Ndir serait arrivé à terme, depuis bien longtemps. « Depuis 2011, la Cena, qui est censée superviser et contrôler les élections, est présidée de façon illégale par un magistrat à la retraite. La Loi de 2005, portant création de la Cena, dans son article 6, précise que quand un membre de la Cena est définitivement indisponible, il doit être remplacé. Et le nouveau membre devra achever son mandat. Doudou Ndir qui avait remplacé Moustapha Touré a terminé son mandat depuis le 31 mai 2011 », déclare l’un des porte-parole du jour de Yaw, Cheikh Youm. Par conséquent, il demande qu’il soit remplacé.
Par ailleurs, les leaders de la Coalition Yaw sont revenus sur le cas de de leur ex-mandataire, à Matam, qui avait fui avec leurs dossiers, avant d’annoncer son adhésion à l’Alliance pour la République (APR), Djibril Ngom. Ce dernier a d’ailleurs été reçu par le Président Macky Sall en fin de semaine dernière. « Que les responsables de l’APR, ainsi que le ministre de l’Intérieur, sachent que nous finissons de travailler avec nos avocats et, dans les prochaines heures, Djibril Ngom recevra une citation directe. Il sera poursuivi pour, entre autres, abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux… », ont-ils annoncé.
COVID-19, TROIS DOSES DE VACCIN ENVISAGES
Ailleurs dans le monde, une troisième dose de vaccin contre la covid-19 est administrée aux populations. Ici au Sénégal cela n’est pas écarté, indique le ministre de la Santé.
iGFM - (Dakar) Ailleurs dans le monde, une troisième dose de vaccin contre la covid-19 est administrée aux populations. Ici au Sénégal cela n’est pas écarté, indique le ministre de la Santé.
"On a l’impression que l’engouement vers la vaccination a beaucoup baissé. Ce qui est incohérent puisque nous nous attendons à avoir d’autres vagues. Et pour se protéger de cela, il faut se vacciner.
Donc nous demandons aux sénégalais d’aller se faire vacciner pour être dans une situation de non risque en cas de l’arrivée du variant Omicron (…)
Par rapport à la troisième dose nous sommes en train de l’étudier. C’est envisageable que nous puissions avoir une troisième dose de vaccin."
PRESIDENTIELLE EN GAMBIE, JOUR DE VERITE DES URNES
Près d’un million d’électeurs gambiens sont appelés aux urnes, ce samedi. Ils sont précisément 962 157, d’après les statistiques fournies, à l’équipe d’Emedia déployée en Gambie, par le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI)
Près d’un million d’électeurs gambiens sont appelés aux urnes, ce samedi. Ils sont précisément 962 157, d’après les statistiques fournies, à l’équipe d’Emedia déployée en Gambie, par le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI), Pa Makhan Khan. Plus de 100 000 électeurs de plus par rapport au dernier exercice. A Bijilo, c’est le calme plat. Les citoyens vaquent à leurs occupations.
Malgré quelques tiraillements entre différents camps, lors d’une intense campagne électorale entamée le 9 novembre et close jeudi dernier, 2 décembre, la campagne s’est bien déroulée, globalement. Surtout, il n’y a pas eu de violences. En revanche, la Commission électorale indépendante doit faire de sorte qu’il n’y ait pas d’erreurs de chiffres sur les résultats finaux du scrutin. C’est la principale recommandation de la société civile gambienne. « A 96%, nos observateurs ont noté, dans l’ensemble, un climat calme et apaisé », a garanti Marr Nyang, coordonnateur national de Gambia participates, l’organisation de la société civile la plus en vue du pays, face à la presse mercredi.
Barrow face à 5 challengers
Il s’agit de la première élection présidentielle depuis le départ de Yahya Jammeh, en 2016. Pour rappel, ce dernier avait refusé de céder le fauteuil après des erreurs de chiffres sur les résultats finaux. Son successeur, Adama Barrow, brigue un nouveau mandat et se présente contre cinq autres concurrents. Son principal challenger et dinosaure politique, Ousainu Darboe, 73 ans, se présente pour la 5e fois dans une élection présidentielle. A coup sûr, ce sera celle de la dernière chance pour lui.
Autres candidats, à retenir : Halifa Sallah, 68 ans, candidat du PDOIS, Mama Kandeh, le poulain de l’ex président Yahya jammeh. A côté d’eux, deux novices : l’indépendant Essa Faal et Abdoulie Jammeh.
Comme au Sénégal, le vote démarre à 08 heures, en Gambie, mais ferment une heure plus tôt, à 17 heures. Un système unique au monde : à billes. Dans les bureaux de vote, on alloue à chaque candidat une boîte en fer à son effigie. Ce qui facilite non seulement la compréhension à toutes les catégories sociales mais également le décompte au dépouillement.
PRESIDENTIELLE EN GAMBIE, LA SOCIETE CIVILE MET EN GARDE CONTRE LA PUBLICATION DES CHIFFRES ERONNES
La société civile gambienne a averti, vendredi, sur la nécessité de procéder à la publication de résultats finaux ’’sans erreurs et sans chiffres erronés’’ en vue de préserver la stabilité sociale, politique et économique du pays
Banjul, 3 déc (APS) – La société civile gambienne a averti, vendredi, sur la nécessité de procéder à la publication de résultats finaux ’’sans erreurs et sans chiffres erronés’’ en vue de préserver la stabilité sociale, politique et économique du pays après l’élection présidentielle, prévue ce samedi, a constaté l’APS.
’’La Commission électorale indépendante (IEC, sigle anglais) doit faire de sorte qu’il n’y ait pas d’erreurs de chiffres sur les résultats finaux de la présidentielle gambienne’’, lit-on dans une note rendue publique par la société civile gambienne.
Cette plateforme qui a déployé plusieurs observateurs locaux pour superviser les opérations électorales a préconisé que l’institution qui gère le processus électoral soit ‘’prudente et indépendante’’.
Les observateurs locaux déployés par la société civile gambienne ont noté, dans un bilan provisoire de leur mission, ‘’un climat calme et apaisé jusque-là’’.
’’L’IEC doit publier les informations clés dès le début sur son site. Cela inclut les listes électorales, le nombre de bureaux de vote, le nombre d’électeurs inscrits, pour aider les observateurs déployés sur le terrain’’, a insisté Mar Nyang, directeur exécutif de Gambia participates, une plateforme regroupant des organisations de la société civile locale.
’’Des chiffres erronés peuvent être facteurs de déstabilisation dans un contexte sensible’’, ont mis en garde les organisations de la société civile locale.
Six candidats dont le président sortant Adama Barrow, sont en lice pour l’élection présidentielle gambienne prévue samedi.
962.000 électeurs répartis dans 1554 bureaux doivent prendre part au vote, dans les sept régions du pays.
C’est le premier scrutin présidentiel de la Gambie après celui remporté en 2016 par Adama Barrow aux dépens de Yahya Jammeh.
Ce dernier, après vingt-deux ans au pouvoir, vit en exil en Guinée Equatoriale, depuis l’échec de sa tentative de confiscation de la victoire de son adversaire.
Des organisations de défense des droits de l’homme et des familles de victimes présumées de violences commises par son régime réclament des poursuites judiciaires contre M. Jammeh.
Il a quitté la présidence gambienne sous la pression de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
RELANCE ECONOMIQUE, MACKY SALL MISE SUR LES INVERSTISSEMENTS DIRECTS
Le chef de l’Etat a demandé, vendredi, aux Ambassadeurs et Consuls généraux de privilégier les investissements directs dans leur rôle de promotion de l’économie nationale.
Diamniadio, 3 dec (APS) – Le chef de l’Etat a demandé, vendredi, aux Ambassadeurs et Consuls généraux de privilégier les investissements directs dans leur rôle de promotion de l’économie nationale.
’’Quand on parle de secteur privé, il ne s’agit pas de nous amener des offres spontanées et de propositions basées sur des dettes que l’Etat va lever.
Mais nous voulons un investissement direct étranger et national’’, a dit Macky Sall à l’attention des Ambassadeurs et Consuls généraux du Sénégal venus prendre part au Centre international de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) à la session de clôture de la 6éme Conférence des plénipotentiaires du Sénégal l’étranger.
Il a invité les diplomates à ’’bien faire cette distinction’’. ’’Nous voulons un investissement direct étranger comme national et non de la dette qui s’accroit au gré des propositions d’offres spontanées que nous recevons au quotidien’’, a-t-il dit.
Le chef de l’Etat a ainsi donné aux Ambassadeurs ’’les paramètres actuels en termes de proposition de coopération, de partenariat et de l’investissement pour la relance économique post-Covid’’.
’’Dans votre rôle de promotion en tant qu’ambassadeurs’’, l’APIX ’’doit rester votre partenaire privilégié pour vous accompagner dans l’information actualisée, l’instruction et le suivi des dossiers’’, a ajouté le président Sall.
Il a engagé également les départements ministériels à commencer par le ministère des Affaires étrangères à ’’répondre avec diligence et clarté aux sollicitations des missions diplomatiques et consulaires’’.
Trop souvent, a relevé le chef de l’Etat, ’’les missions se plaignent du manque de réactivité des ministères, or répondre à temps est un impératif de courtoisie administrative mais également une exigence de bonne gouvernance’’.
Le président de la République a rappelé que les Ambassadeurs et les Consuls généraux ’’représentent l’Etat à tous les niveaux à l’étranger’’. ’’Le gouvernement, selon lui, dans sa globalité se doit d’accompagner leurs missions’’.
Devant les représentants de l’Etat à l’étranger, Macky Sall a rappelé qu’à partir de février 2022 le Sénégal aura l’honneur de présider pour un an aux destinées de l’Union africaines (UA), trente ans après le dernier mandat du Sénégal.
Dans l’exercice de cette mission, a-t-il mentionné, ’’certaines urgences vont s’imposer à notre agenda notamment les questions sécuritaires, la gestion et le règlement pacifique des différends et les situations nées de la recrudescence des coups d’Etat, sur le continent’’.
’’Mais cela ne devrait pas inhiber nos efforts d’initiatives pour défendre les intérêts de notre continent’’, a-t –il souligné.
Il a évoqué la réforme de la gouvernance politique économique et financière mondiale, la rémunération des ressources minières et pétrolières, la production de vaccins contre la Covid et autres pathologies, la transition énergétique juste et équitable dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, entre autres.
Il s’agit aussi de ’’porter le plaidoyer pour que l’évaluation du risque d’investissements en Afrique reflète les risques réels et non sa perception souvent exagérée par les agents de notation’’. Cela, a-t-il expliqué, ’’renchérit les primes d’assurance et les coûts de l’investissement dans nos pays’’.
Le chef de l’Etat a eu avec les Ambassadeurs, les Consuls et certains membres du gouvernement une séance à huis clos de près de trois heures avant de prononcer son discours de clôture de cette 6e conférence.
FIN DES NEGOCIATIONS AVEC LES TRANSPORTEURS : LA DECLARATION DU MINISTRE !
Le ministre des Transports routiers a fait une déclaration au sortir de sa rencontre avec les syndicats des transporteurs.
iGFM - (Dakar) Le ministre des Transports routiers a fait une déclaration au sortir de sa rencontre avec les syndicats des transporteurs. Ces derniers ne se sont pas exprimés au sortir des discussions, préférant consulter leur base d'abord. Mais le ministre a indiqué qu’ils se sont entendus sur plusieurs points. Ci-dessous sa déclaration.
«Nous venons de terminer la rencontre qui a duré 5 heure de temps. Je me réjouis de cette rencontre avec un esprit de dépassement des acteurs du transport. Nous avons échangé sur tous les points. Ils nous ont demandé de leur permettre de retourner consulter leur base pour prendre la décision qui s’impose.
L’Etat a posé des actes forts. Un décret qui autorise les ministres à mettre en place des brigades de contrôle routiers mixtes (…) C’est un pas important qui a été franchi et qui concerne l’un des points les plus essentiels de la plateforme revendicative. Nous sommes en attente. Certainement nous aurons un retour d’information portant sur la levée du mot d’ordre de grève (…)
Ils ne peuvent pas prendre de décision sans consulter leur base. Mais nous osons espérer que le mot d’ordre de grève sera levé parce que nous avons eu un accord sur plusieurs points. J’ai espoir qu’ils vont lever le mot d’ordre de grève avant qu’ils ne se couchent.»
LES TRANSPORTEURS METTENT FIN A LEUR GREVE !
C’est maintenant officiel. Les syndicats de transporteurs ont levé leur mot d’ordre de grève
Au terme de leurs discussions avec les autorités publiques, les représentants des transporteurs ont consulté, nuitamment, leurs camarades. Ces derniers leur ont donné leur feu vert pour ranger la hache de guerre, pour le moment. Donc, fin de calvaire pour les populations.
"Nous avons décidé de stopper la grève. C'est cela l'information. Nous avons eu une solution pour les tracasseries en dehors des villes. Dans les villes, instruction a été donnée à la police et la gendarmerie pour un recensement des postes pour qu'une solution soit trouvée. Le président a signé un décret et les ministres aussi ont signé des arrêtés", a indiqué Gora Khouma. Il souligne qu'il y a d'autres points.
Et d'ajouter: "Il y a d'autres point sur lesquels nous attendions des solutions. C'est ce qui a retardé les discussions. Certains voulaient lever la grève d'autres pas. Parce que sur la surcharge à l'essieu, les solutions ne sont pas claires. Sur les documents adminitratifs des véhicules les réponses ne sont pas claires. Sur le transport illégal nous avons fait des propositions et ils ont accepté de démanteler tous les endroits où les gens font du transport illégal. Nous arrêtons la grève mais au plus tard dans un mois, que le gouvernement règle tous ces points que je viens d'énumérer sinon nous irons en grève encore."