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17 juin 2025
JOSE MARIA NEVES PLAIDE POUR UN FINANCEMENT POUR LA RELANCE POST-COVID
A Sal, au Cap-Vert, où s’est ouverte la Conférence économique africaine conjointement organisée par les Nations unies et la BAD, le président capverdien a plaidé pour plus de soutien financier de l’extérieur.
(Agence Ecofin) - A Sal, au Cap-Vert, où s’est ouverte la Conférence économique africaine conjointement organisée par les Nations unies et la BAD, le président capverdien a plaidé pour plus de soutien financier de l’extérieur. Mais rien n’est gagné d’avance sur ce terrain.
En ouverture de la Conférence économique africaine qui a débuté ce 2 décembre, le président José Maria Neves (photo) du Cap-Vert, pays qui accueille l'événement conjointement organisé par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et le PNUD, a plaidé pour plus de financements complémentaires si on veut permettre à l'Afrique de réussir la relance post-covid-19.
« Il est urgent de repenser le modèle de financement du développement en Afrique, en orientant les objectifs vers l'atteinte des objectifs de développement durable, et ceux de la vision 2063 de l'Union africaine. L'Afrique ne peut trouver seule les ressources pour financer les réponses aux crises majeures provoquées par la pandémie de covid-19 et les changements climatiques. Il y a un besoin de trouver des solutions de financement complémentaires [...] qui prendraient la forme d'investissements directs étrangers et la reconversion de la dette », fait savoir le président Neves.
Une déclaration qui résume l'essentiel des thématiques qui seront abordées au cours de cette rencontre. Sur le plan sanitaire, l'Afrique a enregistré 8,5 millions de cas de covid-19 par rapport à l'ensemble de la planète (244,5 millions) et 221 000 décès par rapport aux 4,9 millions de victimes à travers le monde.
Mais certains pays de la région ont connu des taux de morbidité plus élevés, comme le Soudan, où le nombre de décès représente 7,5% des cas. Aussi, les conséquences de la pandémie ont été les mêmes en Afrique dans la mesure où les mesures de confinement ont impacté des millions de personnes qui parfois ne sont pas identifiables, car opérant dans l'informel, mais qui ont besoin de leurs activités au jour le jour pour survivre. Par ailleurs, les pays doivent faire face à une inflation au sein de leurs économies, qui est tirée par une rareté de l'offre, et non une plus grande disponibilité de la monnaie.
Face à ce double problème, les gouvernements africains ont engagé des ressources équivalant à 480 milliards $. Dans le même temps, les pays du G20 ont pu injecter jusqu'à 8450 milliards $, selon les chiffres du Fonds monétaire international (FMI).
A travers ses solutions, le président Neves a donné un écho à des propositions discutées depuis 2020 au sein des instances comme la CEA ou encore la BAD. Le risque avec plus d'investissements directs étrangers c'est qu'ils ouvrent aussi des possibilités à des fuites illicites de capitaux, à travers le transfert de bénéfice et donc l'évasion fiscale. La CEA a éprouvé des difficultés à faire avancer la communauté des créanciers de l'Afrique, malgré la proposition de solutions de partage des risques, qui permettent pourtant à de nombreuses économies développées d'emprunter à tour de bras et à des taux bas, alors même que leurs encours de dette dépassent les 100% du PIB.
Les deux prochains jours, toutes ces questions et bien d'autres comme la digitalisation au service du financement du développement seront discutées, de même que la question des flux financiers illicites et le poids négatif qu'ils ont sur les économies africaines. Seront aussi abordées, les questions sur le nouvel endettement de l'Afrique.
Les solutions proposées par le multilatéralisme international ont montré des limites. Sur les nouveaux DTS du FMI, 6% sont revenus à l'Afrique contre 20% pour un pays comme les USA qui peuvent plus facilement financer leur dette. Aussi, des institutions comme la Banque mondiale et le FMI n'ont pas renoncé à leurs dettes qui pèsent le plus dans le stock de la dette des pays notamment de l'Afrique subsaharienne.
RAREFACTION DU POISSON, ALIOUNENDOYE DANS LE FILET DE L'UNAPAS
Les membres de l‘Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (Unapas), qui étaient en Assemblée générale hier, à Mbour, ont réclamé le départ de Alioune Ndoye, ministre de la Pêche et de l’économie maritime
Les membres de l‘Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (Unapas), qui étaient en Assemblée générale hier, à Mbour, ont réclamé le départ de Alioune Ndoye, ministre de la Pêche et de l’économie maritime, à qui ils reprochent d’être de connivence avec les acteurs de la pêche industrielle au détriment de la pêche artisanale.
Rien ne va plus entre Alioune Ndoye, ministre de la Pêche et de l’économie maritime, et les acteurs de la pêche artisanale. Ces derniers, qui ont tenu une Assemblée générale hier, à Mbour, pour évaluer la Journée mondiale de la pêche célébrée le 21 novembre dernier à Thiès, ont profité de cette tribune pour étaler les maux dont souffre le secteur de la pêche artisanale. Selon Papa Massamba Fall, le chargé de la communication de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (Unapas), «l’heure est grave, car le secteur de la pêche artisanale agonise». Et cette agonie, dit-il, «est due à la pêche industrielle et la sur-capture de la ressource». «Au Sénégal, nous tenons pour responsables les bateaux étrangers favorisés par le ministre de la Pêche. D’ailleurs, il est derrière une coalition qui s’appelle Coalition des acteurs de la pêche (Cap) et qui est contre la pêche artisanale. Car elle favorise l’entrée des bateaux chinois dans nos eaux et tout le monde sait que le plus petit village de la Chine est plus peuplé que le Sénégal», a déploré Papa Massamba Fall.
Les acteurs de la pêche artisanale ont clairement précisé que «le Sénégal ne peut pas nourrir la Chine». C’est pourquoi, affirme M. Fall, «nous avons demandé au ministre Alioune Ndoye de revoir les licences de pêche et les accords de pêche qu’il signe ; mais apparemment, il fait la sourde oreille avec la pêche artisanale et favorise la Caps au détriment des acteurs de la pêche artisanale. Sur ces points, nous avons décidé de ne plus lui adresser la parole. Notre action n’est pas une action rebelle, au contraire, elle est noble car on protège nos activités. Que l’on sache que le dialogue est rompu avec le ministre de la Pêche… Nous ne considérons plus Alioune Ndoye comme notre ministre de tutelle et nous réclamons son départ de ce ministère. Nous voulons qu’il soit audité, que la flotte industrielle sénégalaise soit aussi auditée», renchérit le chargé de la communication de l’Unapas.
Après avoir désavoué le ministre de la Pêche, ces acteurs renseignent qu’ils ont la solution à leur problème. «Nous avons les solutions, nous voulons que le président de la République nous écoute. Il avait annoncé un conseil présidentiel sur la pêche. Malheureusement, il n’a pas eu lieu. Presque depuis un an, on attend, mais rien. Nous avons la solution, il suffit juste qu’il nous rencontre et nous allons lui donner les voies pour sortir de cette situation. Le ministre de la Pêche nous avait conviés à une rencontre, nous avons décliné l’invitation, parce que le 21 novembre dernier, c’était la Journée mondiale de la pêche, nous lui avons envoyé une invitation, il bien reçu la lettre mais il n’a pas honoré de sa présence. Par contre, il a envoyé une délégation à la célébration de cette même journée par une autre coalition qui est constituée de bateaux industriels, du coup on en déduit que Alioune Ndoye n’est pas de notre côté, mais plutôt du côté des bateaux industriels», a martelé, amer, le chargé de la communication de l’Unapas.
KALIDOU KOULIBALY, UN AUTRE LION BLESSÉ
Sorti sur blessure, ce mercredi en championnat, Kalidou Koulibaly devrait s'éloigner des terrains pour plusieurs semaines.
iGFM (Dakar) Sorti sur blessure, ce mercredi en championnat, Kalidou Koulibaly devrait s'éloigner des terrains pour plusieurs semaines.
Son club Naples a annoncé, ce jeudi, que l'international sénégalais souffre d'une élongation au niveau de son ischio-jambier gauche. Le club italien n'a pas précisé la durée de son indisponibilité mais le média italien Sky Italia parle d'au moins 4 à 5 semaines. Malgré tout, cette nouvelle est mauvaise et ce n'est pas bon signe à un peu plus de 4 semaines du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations de football. Surtout que trois internationaux sénégalais (Krépin Diatta, Bouna Sarr, Ismaïla Sarr) qui figurent dans le groupe de Cissé sont déjà blessés pour une longue durée même si seul Krépin est forfait pour la CAN qui démarre le 09 janvier 2022 au Cameroun.
À ce stade, il reste à voir si Koulibaly participera ou non à la Coupe d’Afrique des Nations. Des évaluations seront faites au fil des jours.
PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT, MACKY SALL ANNONCE DE NOUVELLES MESURES
"Un vaste chantier environnemental". C’est en ces termes que la page Facebook officielle de la présidence de la République a résumé les annonces du chef de l’Etat en lien avec la protection de l’environnement.
"Un vaste chantier environnemental". C’est en ces termes que la page Facebook officielle de la présidence de la République a résumé les annonces du chef de l’Etat en lien avec la protection de l’environnement. En effet, Macky Sall veut protéger 500 000 hectares de forêts, réaliser 500 000 hectares de plantations diverses et réduire à hauteur de 90% les superficies vulnérables aux feux de brousse.
Le président de la République prenait part ce jeudi 2 décembre au sommet virtuel des pays membres de l’agence panafricaine de la grande muraille verte. Une façon pour le Sénégal de rehausser sa contribution dans la mise en œuvre de cette initiative officiellement lancée 2007 dont l’objectif est d’ériger une barrière végétale d’au moins 100 millions d’hectares qui devrait traverser l’Afrique. Du Sénégal à Djibouti, d’ici 2030, avec l’ambition de restaurer les sols dégradés et d’arrêter la progression du désert au Sud du Sahara.
D’après toujours la même source, le Chef de l’Etat s’est également prononcé sur la transition énergétique avec la nécessité de financer des projets d’énergie tel que le gaz.
Ce sommet intervient au lendemain du vote du budget du ministère de l’environnement et du développement durable estimé à près de 38 milliards de CFA avec une hausse de 12 milliards.
DÉCÈS DE LAMINE DIACK
L'ancien patron de l'athlétisme mondial est mort dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 88 ans à Dakar où il était rentré en mai, après avoir été retenu en France pendant des années pour une affaire de corruption
L'ancien patron de l'athlétisme mondial, Lamine Diack, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 88 ans à Dakar où il était rentré en mai, après avoir été retenu en France pendant des années pour une affaire de corruption, a appris l'AFP auprès de sa famille.
Une membre de la famille de M. Diack a annoncé à l'AFP son décès sans en préciser la cause, confirmant une information rapportée par la presse locale.
Lamine Diack a dirigé la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF, 1999-2015). Il était retourné au Sénégal en mai, pour la première fois depuis sa mise en examen en 2015.
Il avait été retenu en France pendant des années en raison d'une affaire de corruption présumée autour du dopage en Russie.
Lamine Diack avait, en septembre 2020, été condamné par la justice française à quatre ans de prison, dont deux ferme, et 500.000 euros d'amende pour corruption et abus de confiance. Il avait fait appel de cette condamnation et la date d'un nouveau procès restait à fixer.
Il avait été condamné le 16 septembre 2020 à Paris, notamment pour avoir caché des cas de dopage en Russie ou retardé des sanctions contre des athlètes russes dopés en échange de financements et pour favoriser des négociations de sponsoring et de diffusion avec la Russie.
Sa mise en examen dans une autre affaire, encore non jugée, l'avait empêché de rentrer au Sénégal. Il s'était vu confisquer son passeport dans le cadre du contrôle judiciaire imposé par les juges.
Dans ce second dossier, M. Diack avait été mis en examen depuis le 27 mars 2019, toujours pour corruption, dans le cadre des attributions des JO-2016 à Rio et 2020 à Tokyo, mais aussi dans les processus d'attribution des Mondiaux d'athlétisme de Pékin en 2015, puis des Mondiaux 2017 et 2019, pour lesquels le Qatar était candidat.
La juge chargée des investigations avait, avant son retour au Sénégal en mai, levé son interdiction de quitter le territoire français contre le versement d'une caution de 500.000 euros correspondant à l'amende encourue, et à condition qu'il continue de répondre aux convocations judiciaires.
Un club de football sénégalais réputé, le Jaraaf de Dakar (première division), avait vendu une partie de son patrimoine foncier pour payer la caution.
Lamine Diack a été à deux reprises président du Jaraaf, dans les années 1970 et 2000.
YEWWI ASKAN WI HAUSSE LE TON
Non-application des décisions des cours d’appel, audience présidentielle accordée à Djibril Ngom, Cena et fichier électoral
S’adressant à la presse hier, jeudi 2 décembre, les responsables de la coalition Yewwi Askan Wi réunis autour de Khalifa Sall, Déthié Fall, Ousmane Sonko, Habib Sy et autres ont exigé l’application sans condition des décisions émanant des Cours d’appel concernant leurs listes de candidatures rejetées. Par ailleurs, abordant l’actualité marquée par cette audience que le chef de l’Etat a accordée à Djibril Ngom, ex-coordonnateur de son parti Pastef et de la coalition Yewwi Askan Wi à Matam qui a transhumé dans le camp du pouvoir en apportant avec lui les listes d’investiture de Yewwi askan wi, Ousmane Sonko et compagnie menacent de traduire le président Sall devant la Haute cour de justice.
Les responsables de la coalition Yewwi Askan Wi reviennent à la charge. Face à la presse hier, jeudi 2 décembre, Déthié Fall, mandataire national de cette coalition d’opposition et ses camarades ont fustigé le refus de certaines autorités préfectorales d’appliquer les décisions émanant des Cours d’appel concernant leurs listes rejetées. Craint au scandale, ils ont ainsi pointé du doigt le président Macky Sall comme étant le principal responsable de ce refus dans le but « d’entraîner le pays dans une situation dangereuse» afin de reporter les élections à venir. « Le président Macky Sall est en train de faire une compétition hors urne avec son ministre de l’Intérieur qui est censé organiser des élections libres et transparentes. Celui qui doit organiser les élections, c’est lui-même qui a engagé des recours en cassation pour éliminer des listes de l’opposition», dénonce Déthié Fall.
Prenant la parole, le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, a également fustigé le comportement des autorités administratives territoriales qui, selon lui, «refusent de se soumettre aux décisions de la Cour d’appel concernant la réhabilitation de leurs listes dans diverses localités ». Loin de s’en tenir là, l’ancien candidat malheureux arrivé 3ème lors de la dernière élection présidentielle se prononçant sur l’audience accordée par le chef de l’Etat à Djibril Ngom, ex-coordonnateur de son parti Pastef et de la coalition Yewwi Askan Wi à Matam qui a transhumé dans le camp du pouvoir en apportant avec lui les listes d’investiture de Yewwi Askan Wi, a également menacé de traduire le président Sall devant la Haute cour de justice et l’Union africaine pour « haute trahison ». En effet, selon lui, au-delà du cas Djibril Ngom, Macky Sall doit également être poursuivi. «Il a été prouvé que c’est Macky Sall qui est, de bout en bout, derrière. En le faisant, il a trahi son serment et en le recevant, il a souillé l’institution présidentielle », a-t-il martelé avant de poursuivre. «Nous avons décidé qu’on ne peut pas laisser passer. Nous allons saisir l’Assemblée nationale pour que Macky Sall soit attrait à la Haute Cour de Justice pour haute trahison. Parce que ce qu’il a fait, c’est de la haute trahison. Il a souillé l’institution et il a trahi son serment ».
CENA : YEWWI ASKAN WI MÈNE LE COMBAT
Par ailleurs, abordant la question du processus électoral en cours, Cheikh Youm, un des porte-parole du jour de Yewwi Askan Wi a réclamé le départ du président Doudou Ndir de la tête de la Commission électorale nationale autonome (Cena). « Depuis 2011, la Cena qui est censée superviser et contrôler les élections, est présidée de façon illégale par un magistrat à la retraite. La Loi de 2005, portant création de la Cena, dans son article 6, précise que quand un membre de la Cena est définitivement indisponible, il doit être remplacé. Et le nouveau membre devra achever son mandat.», a-t-il martelé avant de préciser que « Doudou Ndir qui avait remplacé Moustapha Touré a terminé son mandat depuis le 31 mai 2011 ».
FICHIER ÉLECTORAL – YAW RÉCLAME LE DOCUMENT
Invoquant le code électoral qui dispose que le fichier électoral soit remis aux candidats et autres coalitions et mouvements suivant un délai prédéfini, avant la date du scrutin, les membres de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) ont exigé la mise à disposition du document. Une publication qui relève entièrement de la prérogative du président Macky Sall, par décret. « Macky ne peut pas être le seul maître du jeu… » ont-ils indiqué. La coalition de l’opposition estime que cet acte leur permettrait d’avoir une visibilité sur les inscrits et leur inscription effective sur les listes électorales. « Aucun parti ni mouvement ne dispose du fichier » a renchéri Déthié Fall.
AGRICULTE, UNE EXPERIENCE DE LA TECHNIQUE MICRODOSE CONVAINC A KAFRINE
L’expérimentation de la technique de microdose d’engrais dans l’horticulture à Louga s’est révélée ’’plus concluante que la pratique paysanne’’, a déclaré, jeudi, le directeur régional du développement rural (DRDR), Jean-Paul Bampoky.
Louga 2 déc (APS) - L’expérimentation de la technique de microdose d’engrais dans l’horticulture à Louga s’est révélée ’’plus concluante que la pratique paysanne’’, a déclaré, jeudi, le directeur régional du développement rural (DRDR), Jean-Paul Bampoky.
M. Bampoky a dit avoir relevé une différence de production de 50 % entre les deux pratiques. Selon lui, avec cette technique, les producteurs ont connu une augmentation de leurs productions de 30 à 50%, comparée à la pratique paysanne.
’’Les premiers résultats de la campagne horticole de janvier à juin, avec l’expérimentation de la microdose et la pratique paysanne, ont montré une domination de la microdose au vu des résultats obtenus’’, a-t-il dit
Il s’exprimait lors du Comité régional de développement (CRD) sur la campagne de commercialisation de l’arachide et le bilan de la campagne précédente.
Sur la campagne agricole, il a assuré que toutes les spéculations (l’arachide, le niébé, le maïs, le manioc, la pastèque), mises en place depuis le mois de juin se sont ’’bien’’ déroulées.
S’agissant de la pluviométrie, M. Bampoky a fait savoir que la majeure partie des postes pluviométriques ’’sont déficitaires’’.
’’Dans chaque département, il y a au moins un poste excédentaire, tout le reste est déficitaire. Il y aura un impact, à coup sûr, sur le rendement puisque l’hivernage a aussi tardé à s’installer. Il a connu un mois de retard’’, a-t-il souligné.
Le directeur régional du développement rural (DRDR) a reconnu que sur la situation phytosanitaire, ’’d’énormes problèmes’’ ont été rencontrées surtout dans les départements de Kébemer et Linguère, même si la situation a pu être maitrisée à temps.
Il a jouté, concernant la semence de la prochaine campagne, que ses services travaillent sur l’homologation des productions.
KOULIBALY, C'EST 4 SEMAINES D'INDISPONIBILITÉ
Le verdict est tombé pour Kalidou Koulibaly. Sorti mercredi contre Sassuolo lors de la 15ème journée de Serie A en Serie A, le défenseur de Naples souffre d’une élongation au biceps fémoral de la cuisse gauche
À 38 jours du début de la CAN 2021, les mauvaises nouvelles s'accumulent pour l'équipe nationale du Sénégal. Après le forfait de Krépin Diatta et l'incertitude qui plane sur Ismaïlia Sarr, c'est Kalidou Koulibaly qui va ranger ses godasses pour au moins un mois. Sorti sur blessure lors du match Naples-Sassuolo, en Serie A, le capitaine des «Lions» souffre d’une élongation aux biceps et ne reprendra qu'à trois jours du démarrage de la CAN 2021.
Le verdict est tombé pour Kalidou Koulibaly. Sorti mercredi contre Sassuolo lors de la 15ème journée de Serie A en Serie A, le défenseur de Naples souffre d’une élongation au biceps fémoral de la cuisse gauche. C'est ce que révèlent les examens passés hier, jeudi 2 décembre. Le capitaine des Lions devrait, informe skysport, s’éloigner des terrains pour une durée de quatre à cinq semaines. Il devrait effectuer son retour le 6 janvier pour affronter la Juventus de Turin en Championnat. Soit à trois jours seulement du coup d'envoi de la CAN. En clair, c’est une mauvaise nouvelle pour le sélectionneur Aliou Cissé déjà assez préoccupé par le forfait de Krepin Diatta, touché au ligament antérieur du genou, l'incertitude qui plane sur les participations de Ismaïlia Sarr blessé au genou et contraint à un mois d'indisponibilité. Mais aussi de Bouna Sarr touché aux adducteurs.
Cette fois, le coach des «Lions» va non seulement démarrer sa préparation de la CAN 2021 sans son capitaine. Mais, il va devoir revoir ses plans face à ce casse-tête. Lui, qui, il y a une semaine s'inquiétait sur le temps de récupération très court dont disposeront les joueurs blessés. “J’encourage nos joueurs blessés et je sais que c’est difficile mais ils vont revenir plus forts. C’est normal qu’on soit inquiets. C’est une période très difficile pour les sélections car, le temps de récupération d’un joueur est assez long", déclarait-il.
En direction de la prochaine Coupe d’Afrique des nations au Cameroun (9 janvier au 12 février 2022), les Lions débuteront leur préparation dans trois semaines. Le Sénégal est logé dans le groupe B et va affronter tour à tour les équipes du Zimbabwe (le 10 janvier 2022), de la Guinée (le 14 janvier 2022), et du Malawi (le 18 janvier 2022).
SANTE MATERNELLE, DES AGENTS DE SANTE OUTILLES A KAOLACK
Quatorze agents de santé de six régions (Fatick, Kaffrine, Thiès, Louga, Saint-Louis et Kaolack) ont bouclé, jeudi, à Kaolack, une formation axée sur l’alimentation et la nutrition de la femme enceinte, du nourrisson et de l’enfant
Kaolack, 2 déc (APS) – Quatorze agents de santé de six régions (Fatick, Kaffrine, Thiès, Louga, Saint-Louis et Kaolack) ont bouclé, jeudi, à Kaolack, une formation axée sur l’alimentation et la nutrition de la femme enceinte, du nourrisson et de l’enfant, a constaté l’APS.
"Cette activité promue par le programme santé communautaire +Corps de la paix américain+ a pour objectif de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle néonatale et infantile avec beaucoup d’indicateurs dont ceux sur la nutrition", a expliqué à des journalistes l’assistant formateur dans le programme santé communautaire du "Corps de la paix Sénégal", Pape Famara Camara.
La formation qui a duré trois jours (mardi, mercredi et jeudi) était axée sur le thème : "L’alimentation et la nutrition de la femme enceinte, du nourrisson et de l’enfant, quelle approche et changement de comportement pour une meilleure santé ?".
M. Camara a indiqué que cet atelier de formation a permis de voir ’’comment faire la promotion des bons comportements et surtout lutter contre les mauvais comportements qui sapent le développement nutritionnel de l’enfant’’.
Avec l’avènement de la Covid-19, a-t-il fait observer, "les volontaires du Corps de la paix sont retournés aux Etats unis après 57 ans de service au Sénégal".
Il a rappelé que "ces volontaires américains étaient sur le terrain et faisaient des activités avec les infirmiers, les sages-femmes pour la promotion de la santé dans toute sa diversité".
En leur absence, le "Corps de la paix Sénégal" a changé de stratégie d’interventio, d’où l’importance de la tenue de cet atelier, a expliqué Camara.
"Cette formation (...) devra être réutilisée par ces participants pour ajouter une certaine valeur à leurs actions sur le terrain au bénéfice des communautés", a indiqué l’assistant formateur.
Il a déploré "une résurgence de la malnutrition et d’autres types de maladies au Sénégal" avec la crise sanitaire liée au Covid-19.
Des infirmiers-chefs de poste, des sages-femmes, des relais communautaires et des matrones des régions de Fatick, Thiès, Kaolack, Kaffrine, Louga et Saint-Louis ont pris part à cet atelier de formation.
Ils ont abordé des thèmes relatifs à la bonne nutrition et à l’inter-générationalisation de la malnutrition.