Après les sélections, le Covid-19 frappe chez les arbitres. D’après des informations reçues par Emedia, douze cas de Covid ont été répertoriés chez les arbitres dans cette Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2021.
SANCTIONS CONTRE LE MALI, CAP-SENEGAL EN FAIT LES FRAIS
Les sanctions infligées au Mali par la CEDEAO ont des conséquences néfastes chez les opérateurs économiques réunis au sein de la Communauté des acteurs portuaires du Sénégal (Cap – Sénégal).
Les sanctions infligées au Mali par la CEDEAO ont des conséquences néfastes chez les opérateurs économiques réunis au sein de la Communauté des acteurs portuaires du Sénégal (Cap – Sénégal). « Plusieurs entreprises sont déjà durement frappées notamment le transport par camion, les produits alimentaires, les produits pétroliers, les matériels et matériaux de construction. Les frais de détention de manutention grimpent vertigineusement. Dans le même temps, il faut trouver des espaces supplémentaires pour l’emmagasinage de produits bloqués », lit-on sur le communiqué du président du CAP, Baba Tall. Qui note que : « les premières victimes des sanctions économiques seront les couches les plus vulnérables au Mali et au Sénégal, du fait des pertes d’emplois, de la baisse drastique des volumes de marchandises transportées et subséquemment, de la hausse prévisible des prix de certaines denrées ».
Pour atténuer les éventuelles souffrances des populations maliennes, le CAP appelle au dialogue et à une gestion intelligente de la crise. « Très soucieuse de la nouvelle situation aux conséquences immédiates et futures des sanctions contre le Mali, la Communauté des Acteurs portuaires du Sénégal ( CAP – Sénégal ) appelle au dialogue, à la concertation pour un retour rapide à la sérénité et à la reprise des activités économiques », a plaidé M. Tall.
DIEH MANDIAYE BA, DÉPUTÉE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE N'EST PLUS
La présidente de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains de l’Assemblée nationale Dieh Mandiaye Ba est décédée dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris de différentes sources.
Dakar, 18 jan (APS) – La présidente de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains de l’Assemblée nationale Dieh Mandiaye Ba est décédée dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris de différentes sources.
Mme Ba a été également présidente de la Commission de l’Economie générale, des Finances, du Plan et de la Coopération Economique.
’’Nous saluons la mémoire de l’Honorable Députée #DiehMandiayeBa, Présidente de la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale qui vient de nous quitter. Elle a incarné le leadership féminin au sein du parlement, alliant compétence et disponibilité envers toutes les sollicitations’’, a twitté Seydi Gassama de Amnesty International.
Née le 27 Septembre 1961, à Saint-Louis, Dieh Mandiaye Ba a été élue député à l’issue des élections législatives du 30 juillet 2017 sur la liste départementale de Nioro du Rip, selon une note biographique reçue de l’Assemblée nationale.
Mme Ba est Administrateur civil de profession de la promotion 1990 de l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) du Sénégal.
Elle était aussi économiste de formation avec une Maîtrise ès Sciences économiques de l’Université Cheikh Anta Diop(UCAD) de Dakar (option : gestion des entreprises).
Mme Ba était aussi diplômée en relations internationales du Centre d’Enseignement Diplomatique et Stratégique (CEDS) de Paris et en management de projets et programmes de l’Institut FORHOM de la Rochelle en France.
Dieh Mandiaye Ba a été, de 2005 à 2017, Directrice du Centre National d’Etat Civil au Ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire et par conséquent, Ordonnateur délégué du Budget général de l’Etat du Sénégal.
Dans sa note, l’Assemblée nationale indique que ‘’toute sa carrière administrative a été essentiellement consacrée à la conduite de la politique de modernisation du système d’enregistrement des faits et statistiques de l’état-civil du Sénégal avec une expérience de Secrétaire générale de la Commune de Rufisque de janvier à août 1994’’
Elle compte à son actif ‘’tous les résultats enregistrés au Sénégal sur la mobilisation des financements et l’amélioration de la Gouvernance de l’état civil à travers l’informatisation et la sécurisation des données d’état-civil’’.
Dieh Mandiaye Ba a été, de 2012 à 2017, cumulativement avec ses fonctions de Directeur du Centre national d’état civil, Régisseur du Projet d’appui à la modernisation de l’état civil du Sénégal, financé par l’Union européenne sur le 10èmeFED, pour un montant de 5 000 000 d’euros, soit 3 300 000 000 FCFA.
Depuis 2009, elle participait à toutes les rencontres initiées dans le cadre du Programme africain d’amélioration accélérée des systèmes d’enregistrement des faits et statistiques d’état civil (APAI-CRVS) de la Commission économique pour l’Afrique(CEA) de l’Union africaine.
Mme Ba siègeait, depuis 2014, à l’Assemblée générale consultative de la Cour Suprême du Sénégal où elle a été nommée conseillère spéciale extraordinaire par son le président de la République du Sénégal, sur proposition du Premier président de la dite cour.
Elle a été également membre du Comité de Gestion du Fonds national de Crédits pour les femmes (FNCF) du ministère de la femme, de la famille et de l’Enfance et du Conseil d’Orientation de la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale.
Dieh Mandiaye Ba a été élue en 2014, pour un mandat de 5 ans, Deuxième Vice-Présidente du Conseil départemental de Nioro du rip et Conseillère municipale de la ville de Nioro du Rip, chargée de la Coopération décentralisée.
Elle avait démissionné de ce dernier mandat pour motif de cumul de trois mandats électifs.
Au titre des distinctions honorifiques, Mme Dieh Mandiaye Ba est élevée au grade de Chevalière dans l’Ordre national du Lion.
DAOUDA GUÈYE ACCUSE LE MAIRE SORTANT DE PIKINE EST DE DÉTOURNEMENT FINANCIER
Délinquance financière, gestion nébuleuse, détournement de recettes», ces mots résonnent depuis le début de la campagne électorale dans la commune de Pikine-Est, notamment lors des caravanes et des visites de proximité de la coalition Yewwi Askan Wi(Yaw)
Candidat à la mairie de Pikine-Est sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), Daouda Guèye annonce une plainte devant la Cour des comptes contre le maire sortant de Bby et candidat à sa propre succession. En effet, le responsable de Yaw accuse Issakha Diop d’avoir détourné plus de 2 milliards FCFA durant ses sept ans de gestion.
«Délinquance financière, gestion nébuleuse, détournement de recettes», ces mots résonnent depuis le début de la campagne électorale dans la commune de Pikine-Est, notamment lors des caravanes et des visites de proximité de la coalition Yewwi Askan Wi(Yaw). Venu assister hier à un thé débat organisé par les jeunes du quartier de Wakhinane Nimzatt, le candidat de Yaw à la mairie de Pikine Est n’a pas raté le maire sortant Issakha Diop et candidat à sa propre succession. «Ce qui s’est passé à Pikine Est durant ces 7 ans est pire qu’une gestion nébuleuse. Les populations l’ignorent et c’est la raison pour laquelle nous avons opté pour cette stratégie qui consiste à aller dans les concessions pour partager le bilan de ce maire. Un bilan qu’il refuse d’ailleurs de faire. Durant les 7 ans, pas une seule fois les conseillers municipaux n’ont posé les yeux sur le compte de gestion de la mairie, alors qu’ils sont censés contrôler l’exécution du budget après l’avoir voté», s’insurge Daouda Guèye. A l’en croire, le maire a commis son larcin, pensant que personne n’allait mettre la main sur ce compte. «Mais malheureusement pour lui, nous avons eu accès à ce document dans le cadre de notre action citoyenne», renseigne Monsieur Guèye.
Poursuivant son déballage, il indique que le compte de gestion de la commune révèle des choses effarantes, voire ahurissantes. D’emblée, il informe que les recettes de la commune sont passées de 30 à 257 millions FCFA, suite à l’acte 3 de la décentralisation. «On a constaté un accroissement de ces recettes-là parce qu’en 2016, il y a eu une hausse de 300 millions, 371 millions en 2017, 468 millions en 2018 et 591 en 2019. En 2020, avec l’impact de la pandémie, on est descendu à 503 millions et en 2021 on a totalisé 472 millions», renseigne le membre du collectif «Nio Lank».
Faisant le total, Daouda Guèye indique que durant ses 7 ans de gestion, Issakha Diop a eu un total de recettes de 2 983 659 930 F. Ce qui dépasse de loin, selon Monsieur Guèye, la somme des recettes collectées par les maires qui se sont succédé à la tête de cette commune de 1996 à 2014. A cela, s’ajoutent les lignes de dépense qui, de l’avis de Daouda Guèye, ont choqué plus d’un. «L’exemple le plus patent, c’est le collectif des imams de Pikine Est qui sont très remontés contre le maire qui a détourné 54 480 000 FCFA qui ont été exécutés ainsi qu’il suit : 6 300 000 en 2015, 3 180 000 F en 2016 et 45 millions en 2019. Mais, ces imams n’ont pas vu la couleur de l’argent. Pour ce qui est de la ligne de dépense de recrutement de personnel temporaire pour le nettoyage de Pikine Est, la maire dit avoir dépensé durant ces 7 ans la somme de 330 405 400 F et 439 666 000 F pour des dépenses et secours aux indulgents.
«NOUS ALLONS PORTER PLAINTE AUPRÈS DES CORPS DE CONTRÔLE DE L’ETAT»
Face à tous ces manquements, le candidat de Yaw à la mairie de Pikine Est ne compte pas rester les bras croisés. En effet, il annonce une plainte auprès des corps de contrôles de l’Etat et cela, quelle que soit l’issue du scrutin. Convaincu qu’une plainte serait assimilée à une arme politique vu le contexte électoral, il s’engage à porter l’affaire devant les juridictions compétentes. « En tant que citoyen, c’est la loi qui nous autorise à un contrôle citoyen et qui nous y encourage. Nous n’allons pas nous en tenir à ça, mais vu le contexte, une plainte serait vue comme une arme politique. Après les élections, quelle que soit l’issue des scrutins, nous allons nous constituer partie civile et porter plainte auprès des corps de contrôle de l’Etat pour que cet argent soit recouvré et retourné aux populations», déclare le professeur de Philosophie. Car pour lui, le maire doit s’expliquer et dire à qui il a donné l’argent décaissé au trésor dans la ligne de dépense subvention et entretien des lieux de culte ainsi que pour le nettoiement de la commune.
ISSAKHA DIOP, CANDIDAT DE BBY À LA COMMUNE DE PIKINE : «NOTRE BILAN SAUTE À L’ŒIL NU»
Contrairement aux propos de son adversaire, le maire sortant et candidat à sa propre succession se dit satisfait de son bilan. Issakha Diop qui dit avoir investi dans les domaines de l’éducation et de la formation, de la santé, de la jeunesse, à travers le sport et les loisirs, la culture ainsi que l’entrepreneuriat, minimise la sortie fracassante de ses adversaires. Il se vante d’avoir construit une bibliothèque municipale et un cyber communal, en plus d’une autre bibliothèque à l’école 3 et d’avoir réfectionné 4 salles de classes à l’école 8. Toujours dans le domaine de l’éducation, il a réhabilité le mur de clôture de l’école 8, subventionné le collectif des Daara de Pikine Est à hauteur de 600 000 F, alloué une prime de motivation aux maîtres du Cm², en plus de la subvention allouée à la ligue des élèves et étudiants, qui s’élève à 600 000 F. Pour ce qui est de la santé, il souligne avoir construit une deuxième maternité et un logement de la sage-femme à la cité pépinière. La municipalité a aussi réhabilité les deux postes de santé et les deux logements des ICP. Compte non tenu de l’acquisition de deux ambulances médicalisées, 2 corbillards et 2 conteneurs de matériel médical. Selon toujours Issakha Diop, la mairie a aménagé une place publique en face de la commune, dans le domaine de la gestion du cadre de vie et de l’environnement, et construit un bloc sanitaire au marché Sandika, en plus d’avoir désenclavé le «Tally Sandika », et réhabilité le hangar du Marché Wakhinane. Elle a aussi procédé à une augmentation de la subvention annuelle aux ASC qui est passée à 700 000 francs CFA et l’aide octroyée aux lutteurs et aux écuries de lutte. Dans le domaine de l’entrepreneuriat, l’équipe municipale a procédé à la création de 9 startups pour les jeunes, l’installation d’une unité communale de transformation des fruits et légumes.
LA DIARRHÉE, UN DES NOUVEAUX SYMPTÔMES DU VARIANT OMICRON
La diarrhée est le nouveau symptôme du variant Omicron. En effet, comme le révèle le CDC américain (Center for Disease Control), la diarrhée pourrait être un des nouveaux symptômes du variant Omicron.
Depuis quelques semaines, le variant Omicron dicte sa loi dans beaucoup de pays. On le sait très contagieux mais pas virulent. Par contre, il présente de nouveaux symptômes hormis ceux que l’on savait; ce nouveau symptôme est la diarrhée.
La diarrhée est le nouveau symptôme du variant Omicron. En effet, comme le révèle le CDC américain (Center for Disease Control), la diarrhée pourrait être un des nouveaux symptômes du variant Omicron. En témoignent des études menées par l’hôpital John Hopkins Médecine, qui affirment que près de 20% des patients contaminés par Omicron auraient souffert de diarrhées aiguës. S’il demeure peu commun, cet effet secondaire demande toutefois à être pris en considération.
A noter que, selon les spécialistes, il serait plus susceptible d’intervenir chez les personnes qui ont un système immunitaire déjà particulièrement affaibli. Dans un autre continent, notamment celui européen, plus précisément en France, selon une étude de santé publique en France, sur 338 cas de Covid-Omicron, la plupart ont présenté des symptômes suivants : toux sèche, gorge irritée, fatigue, congestion nasale (nez bouché) ou écoulement nasal, courbatures. Des cas de fièvre, nausées, vomissements, essoufflement et diarrhée ont également été signalés, mais dans une proportion moindre, toujours selon ce rapport. Des sueurs nocturnes sont parfois également évoquées.
En revanche, la perte de goût et d’odorat ne semble pas associée au variant Omicron. Ces mêmes symptômes ont été notés en Afrique du Sud. Les données provenant d’Afrique du Sud indiquent aussi des symptômes plutôt légers, similaires à une grippe ou à un rhume. Le médecin généraliste Unben Pillay a décrit, lors d’une conférence organisée par le ministère de la Santé d’Afrique du Sud, les symptômes suivants : toux sèche, fièvre, sueurs nocturnes, nombreuses douleurs corporelles. En Afrique du Sud, la plupart des infections sont décrites comme bénignes, “avec des guérisons généralement dans les trois jours”, avait déclaré Ryan Noach, directeur général de Discovery Health, le principal organisme d’assurance médicale privé sud-africain. Un symptôme toucherait particulièrement les enfants : une éruption cutanée soudaine, que l’on appelle “rash”.
COMMENT SAIT-ON SI ON EST INFECTÉ PAR OMICRON ?
Les tests de criblage (systématiquement effectués en cas de test positif) permettent d’identifier 3 types de mutations présentes sur le variant Delta. Or, ce que l’on sait, c’est que contrairement au variant Delta, Omicron ne présente ni la mutation L452R (mutation codée C) ni la mutation E484K (mutation codée A). Les tests ne présentant pas cette mutation (A0C0 sur les résultats) sont donc suspectés Omicron. Le variant Omicron présente par ailleurs d’autres mutations nouvelles (codées D) donc les résultats indiquant D1 confirment que l’infection est due à Omicron.
«THIÈS A BEAUCOUP SOUFFERT DU DÉPHASAGE ENTRE LES MAJORITÉS LOCALES ET LA MAJORITÉ NATIONALE»
L’ancien ministre Abdou Fall, président du mouvement «Andu Nawlé», compte intensifier le travail politique sur le terrain à Thiès, lors de cette dernière semaine de campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022
L’ancien ministre Abdou Fall, président du mouvement «Andu Nawlé», membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar, ne veut plus d’une tension entre les communes de Thiès et le pouvoir central. Selon lui, Thiès a beaucoup souffert du déphasage entre les majorités locales à Thiès et la majorité nationale et aujourd’hui, les retrouvailles entre le Président Macky Sall et Idrissa Seck ont ouvert aux populations les portes de toutes les opportunités.
L’ancien ministre Abdou Fall, président du mouvement «Andu Nawlé», compte intensifier le travail politique sur le terrain à Thiès, lors de cette dernière semaine de campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022. Il a exprimé cette ambition lors d’un point de presse à Thiès et selon lui, l’objectif est de faire en sorte que les listes de la grande coalition Benno Bokk Yaakaar puissent triompher partout, notamment à Thiès. D’après lui, Thiès était dans une situation très inconfortable, pour avoir beaucoup souffert du déphasage entre les majorités locales et la majorité politique à l’échelle du pays. Et cette situation a perduré depuis les élections locales de 2009, suite aux démêlées politiques entre Me Abdoulaye Wade le Chef de l’Etat d’alors et l’ancien numéro 2 de son parti, l’ancien Premier Ministre Idrissa Seck. Une situation politique compliquée s’est ensuite créée, marquée par l’exclusion d’Idrissa Seck du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Tout l’instrument local du PDS s’était solidarisé avec Idrissa Seck pour mettre en place le rouleau compresseur électoral, qui a bâti l’hégémonie de Rewmi qui dure en réalité depuis l’élection présidentielle de 2007. C’est pourquoi le pouvoir central est depuis cette date en position d’opposition à Thiès, en ce qui concerne la gestion locale. Abdou Fall révèle : «Il y a eu un moment d’entente entre Idrissa Seck et Me Abdoulaye Wade et j’ai tout fait pour sauver cette entente, pour que la ville de Thiès puisse en bénéficier. Malheureusement les forces de division avaient triomphé à l’époque, au point de rééjecter Idrissa Seck du camp de la majorité de Me Abdoulaye Wade. Depuis lors, on est dans une ville où les majorités locales ne sont pas en adéquation avec la majorité présidentielle».
C’est pourquoi dit-il, avec ces retrouvailles marquées par le retour de Rewmi dans la coalition présidentielle, c’est l’avantage de Thiès et de Thiessois pour la simple raison que des équipes homogènes vont émerger et qui soient dans le même cadre de la majorité, ce qui va faciliter l’accès des populations à toutes les opportunités qu’offre le gouvernement, en matière de développement. Il ajoute : «Quiconque veut gérer une mairie sans être en bonne entente avec le gouvernement risque de sacrifier ses mandants. Le cas de Thiès en est une parfaite illustration car il suffit de jeter un regard sur les investissements qui y sont faits quand Idrissa Seck était avec Me Wade et la situation qui s’est créée après le divorce entre les deux hommes, en termes d’investissements, pour s’en rendre compte». Il renseigne ensuite que le mouvement «Andu nawlé» est partie prenante de la coalition Benno Bokk Yaakaar et fait partie du sous-groupe des sous coalitions qui sont venus élargir la coalition de base constituée au sortir du premier tour de l’élection présidentielle de 2012.
Il poursuit : «Je suis dans une discipline politique d’autant qu’avant le choix des candidats, des consultations ont été menées avec les différentes parties prenantes de la coalition, avant des arbitrages qui ont abouti à la désignation des candidats dans les différentes collectivités territoriales du pays. Les responsables du mouvement sont bel et bien cooptés dans les listes de BBY à Thiès et dans les autres départements. Il y a même une commune, en l’occurrence Thiaré dans le Ndoffane, où c’est un membre de «Andu Nawlé» qui est le candidat de BBY. «C’est pourquoi nous nous prescrivons le devoir de solidarité, de soutien en faveur des candidats de la coalition de cette coalition», a-t-il expliqué.
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REVUE DE PRESSE
Revue de Presse (Wolof) du Mardi 18 Janvier 2022 sur Walf Fm