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14 août 2025
CANDIDATES À L’ACHAT DE VOITURES, PLUSIEURS PERSONNES SOUTIENNENT AVOIR ÉTÉ «ESCROQUÉES» PAR «LE PARTENAIRE»
Les arnaques liées au secteur de l’automobile sont légion au Sénégal. Plusieurs victimes naïves sont hélas tombées dans le panneau et ont ainsi versé plusieurs millions de francs CFA à des escrocs sans jamais voir la couleur du véhicule commandé.
Plusieurs personnes auraient été escroquées par « Le Partenaire », une société de vente de véhicules dont le siège est aux Almadies. La société s’était engagée à leur vendre des véhicules après avoir encaissé leur argent depuis plusieurs mois. Le Témoin a enquêté...
Les arnaques liées au secteur de l’automobile sont légion au Sénégal. Plusieurs victimes naïves sont hélas tombées dans le panneau et ont ainsi versé plusieurs millions de francs CFA à des escrocs sans jamais voir la couleur du véhicule commandé. C’est le cas d’une cinquantaine de personnes qui aurait commandé des véhicules chez « Le Partenaire », une société de vente de véhicules dont le siège est aux Almadies. Tout a commencé quand ces victimes ont vu des affiches proposant la vente de véhicules à travers des payements par tranches. Une aubaine et une belle offre que beaucoup de nos compatriotes ont voulu saisir pour avoir un vé- hicule. Ils prennent ainsi contact, chacun en ce qui le concerne, avec cette société dont le président directeur général est un certain M. Balla Beye. Celui-ci est assisté de sa sœur, Astou Bèye, par ailleurs Directrice générale de ladite société de concession.
Mme Diallo est parmi la dizaine de clients floués. « Quand j’ai vu leur annonce, je suis allée les rencontrer à leur siège aux Almadies Zone 12. Sur place, j’ai commandé une voiture de marque Hyundai Elantra 2013. Ils m’ont dit qu’elle coûte 7 millions. J’ai accepté. Ils m’ont demandé de déposer un acompte d’un million cinq cent mille francs. Je leur ai envoyé 2 millions par Wave. C’était le 8 octobre 2021. Et ils s’étaient engagés à me remettre le véhicule le 20 octobre 2021. Sur les affiches, ils ont d’ailleurs mis des modes paiement de choix entre 14 mois, 24 mois voire 48 mois. Je m’étais engagé à payer sur 14 mois, le jour de la ré- ception où on devait signer un contrat d’engagement pour le payement du reliquat pour une période de quatorze mois. Depuis la date convenue, le 20 octobre précisément, je me suis déplacée à maintes reprises dans leurs locaux. Et plutôt que de me remettre mon véhicules, les responsables de la société ne me racontaient que des bobards. Pire, la directrice générale et par ailleurs sœur du PDG me parlait sur un ton sévère, menaçant et irrévérencieux. Son frère, lui, ne voulait même plus me prendre au téléphone. Une semaine après la date supposée de remise du véhicule, ils m’ont donné rendez-vous chez un huissier du nom de Madame Ngone Fall à Rufisque. Une fois dans le cabinet de l’huissier, la dame a mis son cachet et tout sur l’attestation. Il était bien mentionné sur celle-ci que le véhicule devait être remis au client le 20 octobre 2021 après sa mutation et son achat. Après plusieurs appels, Balla Bèye m’a demandé de patienter pendant 15 jours. J’ai pris la peine d’attendre 20 jours. Quand j’ai appelé le PDG, 20 jours après, c’est sa sœur qui me répond d’une manière désagréable et indisciplinée », narre Mme Diallo, une agent du Prodac. Selon elle, c’est finalement un ami de M. Balla Bèye du nom de Serigne Habib qui l’a appelée pour l’implorer de patienter encore une semaine. Au terme du délai demandé, le Pdg l’aurait appelée pour lui donner rendez-vous aux Parcelles Assainies sur la route menant au commissariat de police. Elle raconte : « Ils ont fait semblant de remettre à une personne un véhicule. Ils l’ont fait monter et pris des vidéos avant de lui demander de garer le véhicule. Après quoi, ils ont récupéré la clé et ont demandé à la personne d’attendre la prochaine fois... Quant à moi, ils m’ont montré un autre véhicule. Je leur ai dit que j’ai commandé un Hyundai Elantra 2013. M. Bèye m’a fait croire qu’il est au Port. Je lui ai demandé de me montrer les papiers. Il m’ dit qu’il ne les a pas avec lui. Je suis ainsi rentrée bredouille... »
M. DIALLO CLIENTE « Je leur ai remis une avance de 2 millions et je devais recevoir mon véhicule depuis le 20 octobre... »
Le lundi 13 décembre passé, Mariama Diallo dit être retournée aux Almadies Zone 12 le lundi 13 décembre passé mais, n’a pu disposer de son véhicule. Elle confie avoir trouvé la dame Astou Beye sur place, son frère étant absent des lieux. La Dg aurait appelé son frère qui aurait demandé à la cliente de rester chez elle jusqu’à ce qu’on la rappelle. Deux jours après, le mercredi 15 décembre pré- cisément, Le PDG Balla Bèye l’a jointe au téléphone pour lui donner rendez-vous sur les deux voies de Liberté 6. Sur place, il la met en rapport avec une personne qui était à l’intérieur d’une voiture. Après avoir pris place dans la voiture, Mariama Diallo dit avoir demandé au chauffeur si le sieur Balla Bèye était le propriétaire du parking qu’il voudrait lui faire visiter à Sacré Cœur. « Il m’a révélé que M. Bèye lui a fait savoir que c’est une de ses sœurs qui a besoin d’un véhicule Elantra 2013. Je lui ai dit que ce n’est pas vrai. Je lui explique la situation, il l’appelle et met le télé- phone en mode haut-parleur. Le mec l’engueule, le raisonne avant de raccrocher son téléphone. J’ai aussitôt demandé à descendre du véhicule avant de remercier le monsieur. J’ai après contacté un ami commissaire de police qui m’a conseillé d’aller voir un huissier. Ce que j’ai fait le vendredi 15 décembre 2021. L’huissier en question a été surpris quand il a vu le cachet et signature de sa collègue de Rufisque. Il a même appelé quelqu’un pour lui dire qu’il a, à maintes reprises, conseillé à sa collègue de ne pas entrer dans ce genre d’affaires. L’huissier que j’ai pris n’a pas manqué de faire son travail. Une mise en demeure a été servie à M. Balla Beye et son entreprise. Ils ont refusé de prendre le document », révèle encore M. Diallo qui confie avoir après déposé une plainte à la Division des investigations criminelles (DIC) contre Balla Beye, Astou Beye et l’entreprise « Le Partenaire ». « Sur place, j’ai rencontré une fille du nom de A. T qui venait elle aussi pour déposer une plainte contre ces mêmes personnes et pour le même cas... », raconte M. Diallo. Selon elle, tout ce beau monde est convoqué ce jeudi 22 décembre à 10 heures à la DIC dans le cadre de cette affaire qui concernerait plusieurs personnes qui auraient d’ailleurs déjà versé plus de 80 millions en guise d’avance.
A. T, CLIENTE « J’ai commandé un vé- hicule de 4 millions et j’ai donné une avance de plus d’un million mais rien depuis lors »
A.T est l’une des victimes de cette « arnaque ». Elle confie avoir contacté la société « Le Partenaire » en octobre dernier. « Je devais recevoir mon véhicule de marque Ford qui devait me revenir à 4 millions cinq cent mille francs. J’ai donné une avance d’un million. Je suis restée un bon moment sans voir l’ombre d’un véhicule. Quand la dame Astou Bèye m’a dit que le véhicule était disponible, je lui ai demandé de m’envoyer les photos. En vain. Je lui ai aussi demandé où il était. Elle m’a dit au Sénégal. Finalement, elle me sert une autre histoire disant que la voiture n’est pas encore sur place. Quand j’en ai eu marre de leur dilatoire, j’ai demandé à récupérer mes fonds. Le processus ressemble à de l’escroquerie parce qu’au début, à chaque fois qu’on les appelait, on les avait au téléphone. Mais depuis rien. Ils ne sont pas du tout corrects dans leur manière de parler. Ils refusent de me restituer mon argent depuis lors... », confesse-t-elle au reporter du Témoin.
ASTOU BEYE, DG « LE PARTENAIRE » « Il n’y a jamais eu d’escroquerie »
Son frère et Président directeur général étant injoignable, nous nous sommes tournés vers Astou Beye, la directrice gé- nérale, pour recueillir la version de « Le Partenaire » dans cette affaire d’escroquerie à l’achat de véhicules. « Il n’y a jamais eu d’escroquerie ou de tentative d’escroquerie. Mme A. T s’est désistée au moment où elle devait recevoir son véhicule. On va lui restituer son argent... Mariama Diallo, quant à elle, a validé son véhicule. Elle voulait qu’on le lui donne sans mutation pour qu’elle l’amène à Kolda, mais nous avons refusé parce qu’il faudra d’abord qu’on mette le véhicule sous gages. Le véhicule n’est pas encore muté. La personne dont parle M. Diallo nous avait demandé d’amener sa voiture avec lui pour quelques jours, nous avons accepté. Mais il l’a ramenée deux jours après. On a eu des retards par rapport à nos banques et nous le reconnaissons. Ils peuvent venir récupérer leur argent. Il n’y a pas d’abus de confiance. Il n’y a pas de problème... », s’est défendue au télé- phone Mme Astou Beye. On espère qu’elle saura convaincre ses clients...
CLASSEMENT FIFA, LE SENEGAL SUR LE TOIT DE L'AFRIQUE
La FIFA a publié jeudi son traditionnel classement des meilleurs sélections du monde. Ce dernier classement de l’année a confirmé la suprématie du Sénégal en Afrique et de la Belgique au niveau mondial.
La FIFA a publié jeudi son traditionnel classement des meilleurs sélections du monde. Ce dernier classement de l’année a confirmé la suprématie du Sénégal en Afrique et de la Belgique au niveau mondial.
Il convient de rappeler, en effet, que c’est ce classement qui servira de base pour les tirages au sort du barrage des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, dans la zone Afrique. La première information est que Sénégal, Maroc, Algérie, Tunisie, Nigeria sont têtes de liste et Egypte, Cameroun, Ghana, Mali, RD Congo ne le sont pas. Il est probable donc d’avoir une confrontation entre Mohamed Salah et Sadio Mané.
Le top 20 africain
Sénégal (20e au niveau mondial)
2. Maroc (28e)
3. Algérie (29e)
4. Tunisie (30e)
5. Nigeria (36e)
6. Egypte (45e)
7. Cameroun (50e)
8. Ghana (52e)
9. Mali (53e)
10. Côte d’Ivoire (56e)
11. Burkina Faso (60e)
12. RD Congo (64e)
13. Afrique du Sud (68e)
14. Cap-Vert (73e)
15. Guinée (81e)
16. Ouganda (82e)
17. Bénin (83e)
18. Zambie (88e)
19. Gabon (89e)
20. Congo (97e)
Dans le monde, c’est la Belgique qui termine l’année en haut du classement FIFA. Il devance le Brésil, la France, l’Angleterre et l’Argentine.
Le top 10 mondial
Belgique
2. Brésil
3. France
4. Angleterre
5. Argentine
6. Italie
7. Espagne
8. Portugal
9. Danemark
10. Pays-Bas
CRIMINALISATION DE L'HOMOSEXUALITE, LE PARLEMENT S'Y ATTABLE
Depuis hier, la proposition de loi portant criminalisation de l’homosexualité, a été déposée à l’Assemblée nationale par Mamadou Lamine Diallo et Cie. Il s’agit de barrer la route à cet «agenda sombre» aux yeux de la plateforme Samm jikko yi
Depuis hier, la proposition de loi portant criminalisation de l’homosexualité, a été déposée à l’Assemblée nationale par Mamadou Lamine Diallo et Cie. Il s’agit de barrer la route à cet «agenda sombre» aux yeux de la plateforme Samm jikko yi, qui constate que «le Sénégal a commencé à dérouler cet agenda depuis 2016».
Face à une opinion toujours réfractaire au moindre droit accordé à la communauté Lgbt, la Coalition Benno bokk yaakaar est mise devant ses responsabilités. Car, les députés Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Bamba Dièye, Aliou Souaré, Mame Diarra Fam, Moustapha Guirassy, Aïssatou Sabara, Mamadou Diop Decroix, entre autres, ont déposé hier après-midi, une proposition de loi portant criminalisation de l’homosexualité au Sénégal. Lors d’un point de presse, ces parlementaires ont annoncé l’officialisation de cette saisine de l’Assemblée nationale, projet porté depuis des années par la plateforme Samm jikko yi et 91 associations. «Le Sénégal a commencé à dérouler l’agenda de la communauté gay depuis 2016, avec la Stratégie nationale de l’équité et du genre. Il s’agit de faire du Sénégal sur 10 ans, un pays émergent, solidaire et sans discrimination jusqu’en 2026. C’est un agenda international qui n’est pas conforme à nos réalités», a déclaré Babacar Mboup, président de la plateforme Samm jikko yi.
Babacar Mboup : «Le Sénégal travaille à légaliser l’homosexualité»
Dans l’article 25 de la Constitution, il est fait état du respect des droits d’autrui, depuis la révision constitutionnelle du 20 mars 2016. «Droit d’autrui, cela veut dire quoi ? La Constitution avait énuméré cela concernant les droits et libertés. Le Sénégal travaille à légaliser l’homosexualité. Le nouveau Code de la presse en son article 18, défend ceux qui ont une orientation sexuelle. On ne peut pas rester les bras croisés ! On a fait une tournée au Sénégal pour sensibiliser les chefs religieux, l’Eglise, les chefs coutumiers, la Société civile et toutes les couches de la société», a ajouté M. Mboup. Il a rapporté que : «La position officielle du Sénégal est qu’il n’y a pas d’homosexuel dans les prisons.»
Mamadou Lamine Diallo : «C’est un agenda en cours»
Pour Babacar Mboup, cet «agenda sombre risque de perdre l’humanité», car dit-il, dépourvu d’humanisme. «C’est un agenda en cours, au Sénégal. J’ai testé le gouvernement lors de l’examen portant retour du poste de Premier ministre, en proposant que le respect des droits d’autrui soit remplacé par le respect des lois en vigueur. Mais, mes amendements ont été rejetés», a rappelé Mamadou Lamine Diallo, annonçant par ailleurs, une autre proposition de loi pour supprimer l’expression «orientation sexuelle» dans le Code de la presse. «Vous n’êtes pas des députés français, ni des députés américains… vous êtes des députés du Sénégal. L’ensemble des Khalifes généraux ont signé la pétition, l’Eglise aussi. Nous sommes une société souveraine. Nous attendons les députés au tournant», a mis en garde Babacar Mboup, à l’endroit de tous les parlementaires.
Bamba Dièye : «Si cet agenda international passe…»
Pour Cheikh Bamba Dièye, cette proposition de loi est une occasion de voir «si les députés vont entendre les préoccupations des Sénégalais ou s’ils ont décidé de mettre en œuvre l’agenda d’un autre pays». Le leader du Fsd/Bj d’ajouter : «On doit prêter allégeance à des pays étrangers ou à nos réalités ? Si cet agenda international passe, il n’y aura plus de pratique religieuse au Sénégal.» Jusqu’ici, l’homosexualité est punie au Sénégal par l’article 319 du Code pénal alinéa 3, issu de la loi 66-16 du 12 février 1966 : «Sans préjudice des peines plus graves prévues par les alinéas qui précédent ou les articles 320 et 321 du présent Code, sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcé.»
CRISE UNIVERSITAIRE: LES TRAVAILLEURS EN GREVE POUR 48 HEURES
Le Syndicat autonome des travailleurs des universités et centres universitaires (Satuc) va en grève pour 48 heures non renouvelable, dès aujourd’hui. Il veut la révision du décret 2021-1500 signé le 16 novembre 2021
Le Syndicat autonome des travailleurs des universités et centres universitaires (Satuc) va en grève pour 48 heures non renouvelable, dès aujourd’hui. Il veut la révision du décret 2021-1500 signé le 16 novembre 2021 qui les exclut de la participation à l’élection du chef du département et du chef d’établissement.
Après les étudiants des différentes universités du Sénégal, c’est au tour des travailleurs de ces universités de déclencher une autre grève. Le Syndicat autonome des travailleurs des universités et centres universitaires (Satuc) a décrété, hier, une grève de 48 heures non renouvelable. C'est un syndicat national qui est présent dans toutes les universités, sauf à l'UGB (université Gaston Berger de Saint-Louis). Les travailleurs des universités et centres universitaires ont organisé, hier, une assemblée générale pour dénoncer les contraintes qu'ils subissent. Si cette grève est maintenue, ça sera la deuxième fois, en l’espace de 15 jours.
Selon le coordonnateur du Satuc/Ucad, Lamine Badiane, une rencontre aura lieu avec le recteur. Ce sera, souligne-t-il, une rencontre tripartite. ‘’Nous espérons avoir un consensus fort pour que chaque partie puisse tirer son épingle du jeu’’, souhaite-t-il.
A l’origine de cette assemblée générale, le décret 2021-1500 signé le 16 novembre 2021. Selon ce décret, explique M. Badiane, les écoles et les instituts ayant rang de faculté sont au nombre de 8 à l’université, plus la biologie animale, la biologie végétale et la géologie. ‘’Le personnel administratif, technique et de service participait à l’élection du chef du département et aussi du chef d’établissement. Mais avec ce décret, nous nous sommes vu retirer ce droit de vote. Nous ne sommes pas d’accord sur le principe. Le combat sera mené sur le terrain. Il y aura aussi un combat juridique et tant que l’on ne sera pas remis dans nos droits, la situation risque de perdurer’’, menace-t-il.
Autre point de revendication : c’est la fidélisation en CDI pour un grand nombre de travailleurs qui ont des contrats de vacataire de très longue durée. ‘’Ils ont fait plus de 10 ans à l’université et ils doivent être régularisés. Il y a un autre point où le ministère doit jouer sa partition : Depuis trois ans, tous les bacheliers sont orientés vers les universités publiques. Actuellement, nous allons compter plus de cent mille étudiants. A la faculté de Lettres, sur 35 ou 40 000 étudiants, il n'y a que 50 personnels permanents’’, déclare Lamine Badiane pour dénoncer le sous-effectif.
Il en a profité pour expliquer certains problèmes sectoriels qui sont strictement liés à l’université Cheikh Anta Diop et qui ont été résolus, même si certains points restent critiques. Il s’agit, entre autres, de la gratuité de la consultation en médecine du travail, comme cela se fait dans les grandes structures. ‘’Le recteur a accepté notre demande. Cela va démarrer dès janvier. Nous allons aussi avoir une permanence aux heures de pause à l’IPM. Il y avait aussi des omissions au niveau de la prime de technicité pour quelques agents. Dès le mois prochain, elle sera mise en œuvre’’, renseigne-t-il.
ÉDOUARD MENDY, UN GRAND MILLÉSIME
2021 tire à sa fin. Pour l’occasion, Emedia lance une série d’articles revenant sur les dix faits marquants de l’actualité durant l’année écoulée. Aujourd’hui, retour sur l’année époustouflante d’Édouard Mendy, gardien de but des Lions.
2021 tire à sa fin. Pour l’occasion, Emedia lance une série d’articles revenant sur les dix faits marquants de l’actualité durant l’année écoulée. Aujourd’hui, retour sur l’année époustouflante d’Édouard Mendy, gardien de but des Lions.
Édouard Mendy a fait ses adieux à ses coéquipiers rennais le vendredi 18 septembre 2020 pour rejoindre les Blues de Chelsea. Il a été intronisé titulaire un mois après son arrivée, à la place de Kepa Arrizabalaga. Depuis le gardien sénégalais a explosé, au niveau de ses performances, enfilant les nominations toutes aussi prestigieuses.
D’ailleurs, le gardien de Chelsea (Premier League) et de l’équipe nationale senior de football du Sénégal a été élu meilleur gardien de la Ligue des champions, qu’il a remportée avec les Blues. Il devient le deuxième footballeur sénégalais à remporter la Ligue des champions, après Sadio Mané, vainqueur en 2019.
Edouard Mendy, fait partie des nominés pour le titre de la Personnalité sportive africaine de l’année, annonce un communiqué de BBC Afrique.
Même s’il est battu par l’Italien Donnarumma, à la course au trophée Lev Yachin qui récompense le meilleur gardien de l’année, l’international sénégalais, vainqueur de la ligue des champions avec Chelsea, se console avec la deuxième place du classement.
Édouard Mendy fait également partie de la sélection de 23 footballeurs de l’année 2021 publiée par la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (FIFRO) et la FIFA.
Le portier des Blues détrône Sadio Mané
« Ce sont les 23 joueurs qui ont reçu le plus de voix pour le FIFA FIFPRO World 11 masculin 2021, le seul prix mondial des joueurs organisé par les joueurs et pour les joueurs », indique la Fifa sur son site officiel.
Il a également détrôné Sadio Mané, lauréat de la distinction au cours des six saisons précédentes, en remportant le titre de meilleur footballeur de la saison 2020-2021 décerné par l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), et en obtenant 321 points à la fin du vote des journalistes.
Il fait partie des sérieux prétendants au titre du ballon d’or africain, trophée détenu par Sadio Mané. Ce sera la cerise sur le gâteau pour boucler une année de folie. "Tu es mon millésime. Ma plus belle année", serions-nous tentés de reprendre Pascal Obispo, parlant de son parcours.
Sauf qu’Édouard Mendy a une revanche à prendre sur le concours récompensant le meilleur footballeur de l’année 2021 pour le jury international réuni par France Football. Il a été éjecté de la liste sous des prétextes fallacieux.
Déjà, annonçant les couleurs, il refuse de prendre son absence de la liste des 30 nominés comme une injustice mais plutôt comme une motivation pour atteindre ses objectifs en club et en sélection. "Non, je ne peux pas dire que c’est une injustice, au contraire je le prends comme une motivation pour travailler davantage’’, a-t-il lancé.
Avant, il y a ce défi à relever au niveau continental : les Lions du Sénégal, avec Édouard Mendy, possèdent un sérieux atout pour remporter leur première CAN (Coupe d’Afrique des Nations) Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022.
SAMUEL SARR DEMISSIONNE DE LOCAFRIQUE
L’ancien Ministre d’Etat Samuel Sarr a présenté sa démission en sa qualité d’administrateur de Locafrique au Président du Conseil d’Administration de la SAR hier pour convenance personnelle
L’ancien Ministre d’Etat Samuel Sarr a présenté sa démission en sa qualité d’administrateur de Locafrique au Président du Conseil d’Administration de la SAR hier pour convenance personnelle, a t on appris de source sûre. Il apparaît qu’il ne soit plus en phase avec M. Khadim Ba sur la recapitalisation de la SAR et les sorties médiatiques de M. Ba.
L’ancien Ministre d’Etat soutient la position du gouvernement et se désolidarise des positions de Khadim Ba.
LANCEMENT DU TER, MACKY SATISFAIT DES TRAVAUX DE REALISATION
Le président de la République a loué, mercredi, à Dakar, le ‘’travail remarquable’’ fait par les entreprises qui ont pris part à la construction du Train express régional (TER) dont l’‘’exploitation commerciale’’ va démarrer lundi prochain.
Dakar, 22 déc (APS) - Le président de la République a loué, mercredi, à Dakar, le ‘’travail remarquable’’ fait par les entreprises qui ont pris part à la construction du Train express régional (TER) dont l’‘’exploitation commerciale’’ va démarrer lundi prochain.
Concernant ‘’la mise en exploitation commerciale du Train express régional, le lundi 27 décembre 2021, le chef de l’Etat magnifie le travail remarquable accompli par toutes les parties prenantes nationales et internationales’’, écrit le ministre, porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, dans le communiqué du Conseil des ministres.
‘’Le TER est une révolution en matière de système de transport collectif moins polluant’’, rapporte M. Guèye, citant Macky Sall.
Le chef de l’Etat a adressé ses félicitations au ministre des Finances et du Budget, à ses collègues chargés de l’Economie, du Plan et de la Coopération, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, pour leur contribution à la réalisation de ce moyen de transport.
Le directeur général de l’APIX, l’agence gouvernementale chargée des grands travaux de l’Etat et des investissements, a également reçu les félicitations de Macky Sall.
‘’Le chef de l’Etat demande au gouvernement de poursuivre les efforts de sensibilisation des populations desservies par le TER et des usagers’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
La construction du Train express régional a démarré 2017. Ce moyen de transport va faire la navette entre la nouvelle ville de Diamniadio et Dakar, soit une trentaine de kilomètres.
Dans un deuxième temps, le TER va rouler entre Dakar et l’aéroport international Blaise-Diagne, situé à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.
Le coût du TER est l’objet d’une vive polémique, Macky Sall étant souvent critiqué par l’opposition et une partie de la société civile pour ce moyen de transport dont elles jugent le coût très élevé.
L’inauguration du Train express régional a été plusieurs fois reportée.
GESTION DU PETROLE ET DU GAZ, LE FORUM CIVIL EN DEBAT A THIES
Un atelier consacré à la répartition des revenus des hydrocarbures s’est tenu mercredi à Thiès (ouest), en présence des militants de la société civile et à l’initiative du Forum civil.
Thiès, 22 déc (APS) - Un atelier consacré à la répartition des revenus des hydrocarbures s’est tenu mercredi à Thiès (ouest), en présence des militants de la société civile et à l’initiative du Forum civil.
La Constitution sénégalaise affirme que ‘’les ressources naturelles appartiennent au peuple’’, rappelle cette organisation, qui a entamé des consultations sur la clé de répartition des futurs revenus des gisements de pétrole et de gaz du pays.
L’atelier s’est tenu au lendemain du conseil présidentiel consacré au même sujet, à Diamniadio (ouest).
A Thiès, le Forum civil a rencontré les agents chargés des recettes des communes, des services régionaux des finances et d’autres acteurs concernés.
Selon Brahim Seck, son coordonnateur général, la démarche de cette organisation de la société civile est basée sur la participation de tous les segments de la société, un principe ‘’sacro-saint’’ de la bonne gouvernance.
Les concertations se tiendront dans plusieurs régions du pays, dont Saint-Louis, ce jeudi.
Malgré le ‘’tintamarre’’ fait sur les futures retombées des hydrocarbures, elles seront constituées des recettes fiscales (l’impôt sur les sociétés, les taxes), qui s’élèvent à 3.025 milliards de francs CFA en 2021, par exemple, et des recettes non fiscales.
Les prévisions de recettes non fiscales (redevances, bonus, primes et dividendes de la société de patrimoine) pour 2022 s’élèvent à 140 milliards, indique l’oraganisation de la société civile, sur la base du budget de l’Etat pour l’année prochaine.
M. Seck a relevé un ‘’changement inexpliqué’’ des revenus ou parts de l’Etat, entre la clé de répartition présentée par le gouvernement lors du conseil présidentiel tenu mardi et celle de la rencontre présidée mardi par le chef de l’Etat.
Il y a trois ans, le gouvernement avait estimé que le tiers des recettes non fiscales tirées des revenus pétroliers et gaziers devrait aller aux générations futures.
Cinq pour cent des deux tiers restants de ces mêmes recettes devraient être destinés au fonds de stabilisation qui sera créé par l’Etat.
Il s’agit d’un fonds visant à protéger l’économie des chocs économiques exogènes.
Le restant des recettes non fiscales et la totalité des recettes fiscales devraient être injectés dans le budget de l’Etat.
Cette clé de répartition donnait la ‘’possibilité de transférer une partie du fonds de stabilisation et du fonds pour les générations futures vers le budget national, en cas de besoin’’.
Mais la clé de répartition présentée mardi par le gouvernement alloue 90 % des recettes au budget de l’Etat, et les 10 % au fonds destiné aux futures générations, rapporte le Forum civil. Aucune distinction n’a été faite entre les types de recettes, lors du dernier conseil présidentiel, souligne-t-il.
‘’L’option de l’Etat, c’est le tout budget’’, a déduit Brahim Seck de la dernière rencontre dirigée par le chef de l’Etat, concernant les revenus des hydrocarbures.
M. Seck dit craindre qu’une bonne partie des recettes encaissées par l’Etat serve à payer la dette publique, ce qui, à son avis, risque d’encourager l’Etat à toujours s’endetter sans discernement.
Le Sénégal a décidé de partager les revenus avec les sociétés pétrolières et gazières, a rappelé le coordonnateur du Forum civil.
Il souhaite, en raison des imprécisions soulevées, que le gouvernement partage son document de travail avec la société civile. De même veut-t-il que les pêcheurs de Kayar, Sangomar (ouest) et Saint-Louis (nord) affectées par l’exploitation des hydrocarbures soient dédommagés.
Le Forum civil appelle aussi le gouvernement à veiller à la protection de l’environnement et à la sécurité des riverains des zones d’exploitation des gisements de pétrole et de gaz.
Abdou Aziz Diop, le président de l’antenne régionale de la coalition ‘’Publiez ce que vous payez’’, invite les pouvoirs publics à faire en sorte que ‘’les ressources’’ attendues du pétrole et du gaz ‘’ne détruisent pas notre (…) notre vivre-ensemble’’, autrement dit, la cohésion nationale.
Le Sénégal, après avoir découvert d’importants gisements pétroliers et gaziers dans son territoire, a prévu de produire du pétrole et du gaz en 2023.
CRIMINALISATION DES LGBT, MACKY ENTRE LES PRESSIONS OCCIDENTALES ET LES IMPRÉCATIONS DES RELIGIEUX SÉNÉGALAIS
Dans un monde où les dirigeants des grandes puissances travaillent sans états d’âme pour faire progresser les droits des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, intersexes et draqueen, porter un tel projet de loi relève assurément d’un courage inouï
Les députés Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Bamba Dieye et Aliou Souaré ont reçu, hier, de la plateforme And Samm Jikko yi, le projet de loi criminalisant l’agenda LGBT (Lesbiennes, gays, bi et transgenres). Ces parlementaires vont, à leur tour, déposer une proposition de loi pour la criminalisation des LGBT sur la table de l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi, qui vise à modifier les dispositions de l’article 319-3 du Code pénal laissant beaucoup d’échappatoires aux déviants sexuels, risque de donner davantage de cheveux blancs au président de notre auguste Parlement, Moustapha Niass, tant la pression internationale s’est accentuée ces dernières semaines sur notre pays et ses dirigeants pour légaliser l’homosexualité.
Dans un monde où les dirigeants des grandes puissances travaillent sans états d’âme pour faire progresser les droits des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, intersexes et draqueen, porter un tel projet de loi relève assurément d’un courage inouï. Le jeudi 27 juin 2013, le président de la République, Macky Sall, qui recevait son homologue américain d’alors, Barack Obama, avait diplomatiquement coupé la poire en deux en soutenant relativement à la question de l’homosexualité que le Sénégal n’était «pas encore prêt» pour dérouler le tapis rouge à ces personnes déviantes. Depuis, la question était laissée en suspens et les homosexuels ne se sont jamais sentis aussi libres qu’au Sénégal où, selon certaines mauvaises langues, ils font la pluie et le beau temps. Aujourd’hui, avec cette proposition de loi criminalisant cette pratique, le gouvernement du président Macky Sall est assurément pris entre deux feux. Celui des lobbies LGBT portés justement par des puissances occidentales capables de plomber la mise en œuvre de certains projets gouvernementaux d’envergure, d’un côté, et celui non moins redoutable des confréries religieuses qui, une fois n’est pas coutume, marchent cette fois-ci main dans la main avec le peuple pour sauvegarder le peu de valeurs qui nous restent. Touba, Tivaouane, Médina Baye, Ndiassane, Thiénaba et le clergé catholique, entre autres groupes religieux, en intelligence avec la plateforme And Samm Jikko yi, portent cette proposition de loi. Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le khalife général des Mourides, suit particulièrement l’évolution de la proposition de loi qui lui tient à cœur.
Et selon son proche entourage, il compte peser de tout son poids pour que le Sénégal ne soit pas livré à la perversion des puissances qui veulent nous imposer une société non conforme à nos valeurs et traditions. Une position exploitée à juste raison par Mame Matar Guèye de l’Ong Jamra qui menace d’exposer les députés à la vindicte populaire la liste des députés qui voteront contre cette proposition de loi. Le gouvernement, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Me Aissata Tall Sall, semble, pour le moment, résister aux pressions des puissances occidentales qui menacent de fermer le robinet financier et entend faire valoir sa souveraineté.
Devant l’histoire et les hommes, le député Cheikh Bamba Dièye a ainsi appelé ses collègues à prendre leurs responsabilités sans se préoccuper nullement des pressions extérieures. Il a rappelé que l’allégeance des députés doit aller en priorité au peuple et à nos convictions religieuses et non vis-à-vis de l’étranger ou de quoi que ce soit qui n’est pas conforme à nos convictions. «Tout député a un engagement vis-à-vis des populations. Celles-là ne nous ont pas mandatés pour inventer une société qui ne rime pas avec nos croyances et valeurs. Plus de 72 pays dont le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie et le Ghana ont criminalisé cette pratique. Le Sénégal, avec toute cette croyance et la foi dont ont fait montre, ne doit pas rester derrière», a soutenu le député Cheikh Bamba Dieye.
Et de poursuivre : «C’est une questions de foi, de responsabilité et de liberté. Il n’est pas question d’inventer une société pour des Français encore moins pour des Américains. Il s’agit pour les Sénégalais d’inventer une société plus conforme à leurs réalités, à leurs convictions religieuses, à la morale sociale de tous les jours» a conclu le député de l’opposition et ancien ministre de la Communication.
COVID-19, LE SENEGAL RECEPTIONNE 270 RÉFRIGÉRATEURS POUR VACCINS
Dakar, 23 déc (APS) - Le Sénégal a reçu mercredi un don de 270 réfrigérateurs offerts par le Japon pour stocker ses vaccins contre la Covid-19, a appris l’APS de source officielle. ’’Cet équipement essentiel de la chaîne du froid a été généreusement off
Dakar, 23 déc (APS) - Le Sénégal a reçu mercredi un don de 270 réfrigérateurs offerts par le Japon pour stocker ses vaccins contre la Covid-19, a appris l’APS de source officielle.
’’Cet équipement essentiel de la chaîne du froid a été généreusement offert par le peuple japonais et commandé par l’UNICEF’’, selon un communiqué.
Selon le document, ’’les réfrigérateurs sont arrivés à point nommé au moment où des lots de vaccins continuent d’arriver et que le pays intensifie ses efforts de vaccination’’.
Le Sénégal a déclaré mercredi 27 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus enregistrés lors des dernières 24 heures, ce qui porte à 86 le nombre de patients pris en charge dans les structures sanitaires ou suivis à domicile.
Depuis le début de l’épidémie sur son territoire, le Sénégal a officiellement déclaré 77223 cas d’infection au Covid-19. Parmi les personnes ayant contracté le virus, 72246 ont recouvré la santé et 1890 sont décédées.
Sur le front de la vaccination, 1344156 personnes ont au moins reçu une dose de vaccin depuis le lancement en février dernier d’une campagne nationale, d’après des données du ministère de la Santé et de l’Action sociale.