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16 août 2025
ÉDOUARD MENDY, UN GRAND MILLÉSIME
2021 tire à sa fin. Pour l’occasion, Emedia lance une série d’articles revenant sur les dix faits marquants de l’actualité durant l’année écoulée. Aujourd’hui, retour sur l’année époustouflante d’Édouard Mendy, gardien de but des Lions.
2021 tire à sa fin. Pour l’occasion, Emedia lance une série d’articles revenant sur les dix faits marquants de l’actualité durant l’année écoulée. Aujourd’hui, retour sur l’année époustouflante d’Édouard Mendy, gardien de but des Lions.
Édouard Mendy a fait ses adieux à ses coéquipiers rennais le vendredi 18 septembre 2020 pour rejoindre les Blues de Chelsea. Il a été intronisé titulaire un mois après son arrivée, à la place de Kepa Arrizabalaga. Depuis le gardien sénégalais a explosé, au niveau de ses performances, enfilant les nominations toutes aussi prestigieuses.
D’ailleurs, le gardien de Chelsea (Premier League) et de l’équipe nationale senior de football du Sénégal a été élu meilleur gardien de la Ligue des champions, qu’il a remportée avec les Blues. Il devient le deuxième footballeur sénégalais à remporter la Ligue des champions, après Sadio Mané, vainqueur en 2019.
Edouard Mendy, fait partie des nominés pour le titre de la Personnalité sportive africaine de l’année, annonce un communiqué de BBC Afrique.
Même s’il est battu par l’Italien Donnarumma, à la course au trophée Lev Yachin qui récompense le meilleur gardien de l’année, l’international sénégalais, vainqueur de la ligue des champions avec Chelsea, se console avec la deuxième place du classement.
Édouard Mendy fait également partie de la sélection de 23 footballeurs de l’année 2021 publiée par la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (FIFRO) et la FIFA.
Le portier des Blues détrône Sadio Mané
« Ce sont les 23 joueurs qui ont reçu le plus de voix pour le FIFA FIFPRO World 11 masculin 2021, le seul prix mondial des joueurs organisé par les joueurs et pour les joueurs », indique la Fifa sur son site officiel.
Il a également détrôné Sadio Mané, lauréat de la distinction au cours des six saisons précédentes, en remportant le titre de meilleur footballeur de la saison 2020-2021 décerné par l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), et en obtenant 321 points à la fin du vote des journalistes.
Il fait partie des sérieux prétendants au titre du ballon d’or africain, trophée détenu par Sadio Mané. Ce sera la cerise sur le gâteau pour boucler une année de folie. "Tu es mon millésime. Ma plus belle année", serions-nous tentés de reprendre Pascal Obispo, parlant de son parcours.
Sauf qu’Édouard Mendy a une revanche à prendre sur le concours récompensant le meilleur footballeur de l’année 2021 pour le jury international réuni par France Football. Il a été éjecté de la liste sous des prétextes fallacieux.
Déjà, annonçant les couleurs, il refuse de prendre son absence de la liste des 30 nominés comme une injustice mais plutôt comme une motivation pour atteindre ses objectifs en club et en sélection. "Non, je ne peux pas dire que c’est une injustice, au contraire je le prends comme une motivation pour travailler davantage’’, a-t-il lancé.
Avant, il y a ce défi à relever au niveau continental : les Lions du Sénégal, avec Édouard Mendy, possèdent un sérieux atout pour remporter leur première CAN (Coupe d’Afrique des Nations) Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022.
SAMUEL SARR DEMISSIONNE DE LOCAFRIQUE
L’ancien Ministre d’Etat Samuel Sarr a présenté sa démission en sa qualité d’administrateur de Locafrique au Président du Conseil d’Administration de la SAR hier pour convenance personnelle
L’ancien Ministre d’Etat Samuel Sarr a présenté sa démission en sa qualité d’administrateur de Locafrique au Président du Conseil d’Administration de la SAR hier pour convenance personnelle, a t on appris de source sûre. Il apparaît qu’il ne soit plus en phase avec M. Khadim Ba sur la recapitalisation de la SAR et les sorties médiatiques de M. Ba.
L’ancien Ministre d’Etat soutient la position du gouvernement et se désolidarise des positions de Khadim Ba.
LANCEMENT DU TER, MACKY SATISFAIT DES TRAVAUX DE REALISATION
Le président de la République a loué, mercredi, à Dakar, le ‘’travail remarquable’’ fait par les entreprises qui ont pris part à la construction du Train express régional (TER) dont l’‘’exploitation commerciale’’ va démarrer lundi prochain.
Dakar, 22 déc (APS) - Le président de la République a loué, mercredi, à Dakar, le ‘’travail remarquable’’ fait par les entreprises qui ont pris part à la construction du Train express régional (TER) dont l’‘’exploitation commerciale’’ va démarrer lundi prochain.
Concernant ‘’la mise en exploitation commerciale du Train express régional, le lundi 27 décembre 2021, le chef de l’Etat magnifie le travail remarquable accompli par toutes les parties prenantes nationales et internationales’’, écrit le ministre, porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, dans le communiqué du Conseil des ministres.
‘’Le TER est une révolution en matière de système de transport collectif moins polluant’’, rapporte M. Guèye, citant Macky Sall.
Le chef de l’Etat a adressé ses félicitations au ministre des Finances et du Budget, à ses collègues chargés de l’Economie, du Plan et de la Coopération, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, pour leur contribution à la réalisation de ce moyen de transport.
Le directeur général de l’APIX, l’agence gouvernementale chargée des grands travaux de l’Etat et des investissements, a également reçu les félicitations de Macky Sall.
‘’Le chef de l’Etat demande au gouvernement de poursuivre les efforts de sensibilisation des populations desservies par le TER et des usagers’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
La construction du Train express régional a démarré 2017. Ce moyen de transport va faire la navette entre la nouvelle ville de Diamniadio et Dakar, soit une trentaine de kilomètres.
Dans un deuxième temps, le TER va rouler entre Dakar et l’aéroport international Blaise-Diagne, situé à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.
Le coût du TER est l’objet d’une vive polémique, Macky Sall étant souvent critiqué par l’opposition et une partie de la société civile pour ce moyen de transport dont elles jugent le coût très élevé.
L’inauguration du Train express régional a été plusieurs fois reportée.
GESTION DU PETROLE ET DU GAZ, LE FORUM CIVIL EN DEBAT A THIES
Un atelier consacré à la répartition des revenus des hydrocarbures s’est tenu mercredi à Thiès (ouest), en présence des militants de la société civile et à l’initiative du Forum civil.
Thiès, 22 déc (APS) - Un atelier consacré à la répartition des revenus des hydrocarbures s’est tenu mercredi à Thiès (ouest), en présence des militants de la société civile et à l’initiative du Forum civil.
La Constitution sénégalaise affirme que ‘’les ressources naturelles appartiennent au peuple’’, rappelle cette organisation, qui a entamé des consultations sur la clé de répartition des futurs revenus des gisements de pétrole et de gaz du pays.
L’atelier s’est tenu au lendemain du conseil présidentiel consacré au même sujet, à Diamniadio (ouest).
A Thiès, le Forum civil a rencontré les agents chargés des recettes des communes, des services régionaux des finances et d’autres acteurs concernés.
Selon Brahim Seck, son coordonnateur général, la démarche de cette organisation de la société civile est basée sur la participation de tous les segments de la société, un principe ‘’sacro-saint’’ de la bonne gouvernance.
Les concertations se tiendront dans plusieurs régions du pays, dont Saint-Louis, ce jeudi.
Malgré le ‘’tintamarre’’ fait sur les futures retombées des hydrocarbures, elles seront constituées des recettes fiscales (l’impôt sur les sociétés, les taxes), qui s’élèvent à 3.025 milliards de francs CFA en 2021, par exemple, et des recettes non fiscales.
Les prévisions de recettes non fiscales (redevances, bonus, primes et dividendes de la société de patrimoine) pour 2022 s’élèvent à 140 milliards, indique l’oraganisation de la société civile, sur la base du budget de l’Etat pour l’année prochaine.
M. Seck a relevé un ‘’changement inexpliqué’’ des revenus ou parts de l’Etat, entre la clé de répartition présentée par le gouvernement lors du conseil présidentiel tenu mardi et celle de la rencontre présidée mardi par le chef de l’Etat.
Il y a trois ans, le gouvernement avait estimé que le tiers des recettes non fiscales tirées des revenus pétroliers et gaziers devrait aller aux générations futures.
Cinq pour cent des deux tiers restants de ces mêmes recettes devraient être destinés au fonds de stabilisation qui sera créé par l’Etat.
Il s’agit d’un fonds visant à protéger l’économie des chocs économiques exogènes.
Le restant des recettes non fiscales et la totalité des recettes fiscales devraient être injectés dans le budget de l’Etat.
Cette clé de répartition donnait la ‘’possibilité de transférer une partie du fonds de stabilisation et du fonds pour les générations futures vers le budget national, en cas de besoin’’.
Mais la clé de répartition présentée mardi par le gouvernement alloue 90 % des recettes au budget de l’Etat, et les 10 % au fonds destiné aux futures générations, rapporte le Forum civil. Aucune distinction n’a été faite entre les types de recettes, lors du dernier conseil présidentiel, souligne-t-il.
‘’L’option de l’Etat, c’est le tout budget’’, a déduit Brahim Seck de la dernière rencontre dirigée par le chef de l’Etat, concernant les revenus des hydrocarbures.
M. Seck dit craindre qu’une bonne partie des recettes encaissées par l’Etat serve à payer la dette publique, ce qui, à son avis, risque d’encourager l’Etat à toujours s’endetter sans discernement.
Le Sénégal a décidé de partager les revenus avec les sociétés pétrolières et gazières, a rappelé le coordonnateur du Forum civil.
Il souhaite, en raison des imprécisions soulevées, que le gouvernement partage son document de travail avec la société civile. De même veut-t-il que les pêcheurs de Kayar, Sangomar (ouest) et Saint-Louis (nord) affectées par l’exploitation des hydrocarbures soient dédommagés.
Le Forum civil appelle aussi le gouvernement à veiller à la protection de l’environnement et à la sécurité des riverains des zones d’exploitation des gisements de pétrole et de gaz.
Abdou Aziz Diop, le président de l’antenne régionale de la coalition ‘’Publiez ce que vous payez’’, invite les pouvoirs publics à faire en sorte que ‘’les ressources’’ attendues du pétrole et du gaz ‘’ne détruisent pas notre (…) notre vivre-ensemble’’, autrement dit, la cohésion nationale.
Le Sénégal, après avoir découvert d’importants gisements pétroliers et gaziers dans son territoire, a prévu de produire du pétrole et du gaz en 2023.
CRIMINALISATION DES LGBT, MACKY ENTRE LES PRESSIONS OCCIDENTALES ET LES IMPRÉCATIONS DES RELIGIEUX SÉNÉGALAIS
Dans un monde où les dirigeants des grandes puissances travaillent sans états d’âme pour faire progresser les droits des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, intersexes et draqueen, porter un tel projet de loi relève assurément d’un courage inouï
Les députés Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Bamba Dieye et Aliou Souaré ont reçu, hier, de la plateforme And Samm Jikko yi, le projet de loi criminalisant l’agenda LGBT (Lesbiennes, gays, bi et transgenres). Ces parlementaires vont, à leur tour, déposer une proposition de loi pour la criminalisation des LGBT sur la table de l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi, qui vise à modifier les dispositions de l’article 319-3 du Code pénal laissant beaucoup d’échappatoires aux déviants sexuels, risque de donner davantage de cheveux blancs au président de notre auguste Parlement, Moustapha Niass, tant la pression internationale s’est accentuée ces dernières semaines sur notre pays et ses dirigeants pour légaliser l’homosexualité.
Dans un monde où les dirigeants des grandes puissances travaillent sans états d’âme pour faire progresser les droits des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, intersexes et draqueen, porter un tel projet de loi relève assurément d’un courage inouï. Le jeudi 27 juin 2013, le président de la République, Macky Sall, qui recevait son homologue américain d’alors, Barack Obama, avait diplomatiquement coupé la poire en deux en soutenant relativement à la question de l’homosexualité que le Sénégal n’était «pas encore prêt» pour dérouler le tapis rouge à ces personnes déviantes. Depuis, la question était laissée en suspens et les homosexuels ne se sont jamais sentis aussi libres qu’au Sénégal où, selon certaines mauvaises langues, ils font la pluie et le beau temps. Aujourd’hui, avec cette proposition de loi criminalisant cette pratique, le gouvernement du président Macky Sall est assurément pris entre deux feux. Celui des lobbies LGBT portés justement par des puissances occidentales capables de plomber la mise en œuvre de certains projets gouvernementaux d’envergure, d’un côté, et celui non moins redoutable des confréries religieuses qui, une fois n’est pas coutume, marchent cette fois-ci main dans la main avec le peuple pour sauvegarder le peu de valeurs qui nous restent. Touba, Tivaouane, Médina Baye, Ndiassane, Thiénaba et le clergé catholique, entre autres groupes religieux, en intelligence avec la plateforme And Samm Jikko yi, portent cette proposition de loi. Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le khalife général des Mourides, suit particulièrement l’évolution de la proposition de loi qui lui tient à cœur.
Et selon son proche entourage, il compte peser de tout son poids pour que le Sénégal ne soit pas livré à la perversion des puissances qui veulent nous imposer une société non conforme à nos valeurs et traditions. Une position exploitée à juste raison par Mame Matar Guèye de l’Ong Jamra qui menace d’exposer les députés à la vindicte populaire la liste des députés qui voteront contre cette proposition de loi. Le gouvernement, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Me Aissata Tall Sall, semble, pour le moment, résister aux pressions des puissances occidentales qui menacent de fermer le robinet financier et entend faire valoir sa souveraineté.
Devant l’histoire et les hommes, le député Cheikh Bamba Dièye a ainsi appelé ses collègues à prendre leurs responsabilités sans se préoccuper nullement des pressions extérieures. Il a rappelé que l’allégeance des députés doit aller en priorité au peuple et à nos convictions religieuses et non vis-à-vis de l’étranger ou de quoi que ce soit qui n’est pas conforme à nos convictions. «Tout député a un engagement vis-à-vis des populations. Celles-là ne nous ont pas mandatés pour inventer une société qui ne rime pas avec nos croyances et valeurs. Plus de 72 pays dont le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie et le Ghana ont criminalisé cette pratique. Le Sénégal, avec toute cette croyance et la foi dont ont fait montre, ne doit pas rester derrière», a soutenu le député Cheikh Bamba Dieye.
Et de poursuivre : «C’est une questions de foi, de responsabilité et de liberté. Il n’est pas question d’inventer une société pour des Français encore moins pour des Américains. Il s’agit pour les Sénégalais d’inventer une société plus conforme à leurs réalités, à leurs convictions religieuses, à la morale sociale de tous les jours» a conclu le député de l’opposition et ancien ministre de la Communication.
COVID-19, LE SENEGAL RECEPTIONNE 270 RÉFRIGÉRATEURS POUR VACCINS
Dakar, 23 déc (APS) - Le Sénégal a reçu mercredi un don de 270 réfrigérateurs offerts par le Japon pour stocker ses vaccins contre la Covid-19, a appris l’APS de source officielle. ’’Cet équipement essentiel de la chaîne du froid a été généreusement off
Dakar, 23 déc (APS) - Le Sénégal a reçu mercredi un don de 270 réfrigérateurs offerts par le Japon pour stocker ses vaccins contre la Covid-19, a appris l’APS de source officielle.
’’Cet équipement essentiel de la chaîne du froid a été généreusement offert par le peuple japonais et commandé par l’UNICEF’’, selon un communiqué.
Selon le document, ’’les réfrigérateurs sont arrivés à point nommé au moment où des lots de vaccins continuent d’arriver et que le pays intensifie ses efforts de vaccination’’.
Le Sénégal a déclaré mercredi 27 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus enregistrés lors des dernières 24 heures, ce qui porte à 86 le nombre de patients pris en charge dans les structures sanitaires ou suivis à domicile.
Depuis le début de l’épidémie sur son territoire, le Sénégal a officiellement déclaré 77223 cas d’infection au Covid-19. Parmi les personnes ayant contracté le virus, 72246 ont recouvré la santé et 1890 sont décédées.
Sur le front de la vaccination, 1344156 personnes ont au moins reçu une dose de vaccin depuis le lancement en février dernier d’une campagne nationale, d’après des données du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
AMÉNAGEMENT DU SITE DES MÉCANICIENS À DIAMNIADIO, MACKY VEUT DU FAST-TRACK
Le président de la République a demandé au gouvernement, mercredi, en Conseil des ministres, d’accélérer les travaux d’aménagement du site prévu pour les mécaniciens à Diamniadio (ouest).
Dakar, 22 déc (APS) – Le président de la République a demandé au gouvernement, mercredi, en Conseil des ministres, d’accélérer les travaux d’aménagement du site prévu pour les mécaniciens à Diamniadio (ouest).
‘’Le président de la République a insisté sur (…) l’accélération des travaux d’aménagement du site de recasement des mécaniciens, à Diamniadio’’, écrit le ministre, porte-parole du gouvernement.
Macky Sall veut aussi que le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, et son collègue chargé de l’Emploi s’attèlent à la préparation des ‘’concertations’’ prévues entre le gouvernement et les regroupements d’artisans, de mécaniciens et d’autres acteurs de l’automobile.
Il a dit aux ministres concernés de ‘’proposer, dans les meilleurs délais, un plan d’accompagnement des artisans et des mécaniciens’’.
DES JOURNALISTES COMMUNAUTAIRES OUTILLES AU TRAITEMENT DE L'INFORMATION EN PERIODE ELECTORALE
Une cinquantaine reporters et agents des radios communautaires de l’arrondissement de Thiénaba, dans la région de Thiès, ont bouclé mercredi une formation de deux jours, dédiée au traitement de l’information en période électorale.
Thiès, 23 déc (APS) - Une cinquantaine reporters et agents des radios communautaires de l’arrondissement de Thiénaba, dans la région de Thiès, ont bouclé mercredi une formation de deux jours, dédiée au traitement de l’information en période électorale.
Initié par l’Association rurale de lutte contre le sida (ARLS), ce séminaire qui s’était tenu à la maison des jeunes de la Francophonie, avait comme formatrice la journaliste Diatou Cissé, ancienne secrétaire générale du Synpics.
Il s’inscrit dans le programme Suqqali Jigeen de l’ARLS, financé par l’USAID pour l’autonomisation des femmes et le leadership féminin en zone rurale.
En plus des femmes reporters, il y avait des hommes membres du personnel de la radio communautaire Gindiku FM, basée à Thiénaba et des agents de chaînes YouTube de la contrée.
Pendant deux jours, ils se sont penchés sur le thème du ’’traitement de l’information en période électorale’’.
La formation a permis de revisiter les fondements du journalisme, à savoir la neutralité, l’objectivité, l’exactitude, a dit Diatou Cissé.
Ces paramètres qui doivent régir la profession tous les jours, ’’prennent une dimension supérieure’’ en période électorale, ’’au vu des passions (et) des enjeux’’, a-t-elle fait valoir.
Les ’’étapes cruciales’’ du processus, allant de la précampagne à la proclamation des résultats, en passant par la campagne et au jour du vote, ont aussi fait l’objet d’une définition lors de cette session clôturée par le sous-préfet de Thiénaba Ndiack Sarr, a rapporté Diatou Cissé.
Il s’agissait, ce faisant, de spécifier le rôle du journaliste en termes d’information, de sensibilisation et de contribution pour un processus apaisé.
Le vécu de ces femmes reporters formées sur le tas, a été mis à contribution, en passant en revue leurs anecdotes de couverture de campagnes électorales précédentes.
La position des reporters inscrits sur les listes électorales a été aussi abordée.
Selon Youssoupha Ndiaye, responsable du suivi évaluation de l’ARLS, le processus d’accompagnement des femmes reporters avait démarré depuis le début du processus électoral, avec l’inscription sur les listes.
MARIUS SAGNA DEMANDE UNE DISPONIBILITÉ DE 3 ANS DE LA FONCTION PUBLIQUE
Guy Marius Sagna ne va pas rejoindre son poste d’affectation à Kédougou
Guy Marius Sagna ne va pas rejoindre son poste d’affectation à Kédougou. Dénonçant vivement un acharnement sur sa personne, l’activiste préfère demander une disponibilité de trois ans de la fonction publique.
Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, devra souffrir de voir Guy Marius Sagna à Dakar où il représente une menace pour sa campagne en vue d’être le maire de la ville de Dakar. En vue de neutraliser ce gêneur, le ministre l’avait affecté à Kédougou, c’est-à-dire à l’autre bout du pays. L’administrateur du mouvement Frapp, Guy Marius Sagna, qui faisait face à la presse ce mercredi 22 décembre 2021 a tenu à dénoncer les nombreuses affectations qu’il a subies depuis l’avènement du président Macky Sall à la tête du pays en 2012. Déclarant n’avoir pas encore reçu la notification de son affectation à Kédougou, l’activiste a informer qu’il va tout simplement demander à geler ses activités au niveau de la fonction publique en déposant « dans les heures qui suivent » une disponibilité de trois ans. «Je ne négocie pas. Et je ne quémande pas», a-t-il indiqué avant de demander à l’État de ne plus lui verser son salaire.
Pour rappel, il y a quelques mois, au lendemain des événements de mars dernier, des citoyens avaient lancé une collecte à travers les réseaux sociaux qui avait permis, en quelques heures à peine, de réunir une somme suffisante pour acheter un véhicule neuf à l’activiste. Pour dire que, s’il prend une disponibilité pour continuer sa lutte aux côtés de divers secteurs de notre société, il ne devrait pas mourir de faim. En tout cas, Guy Marius Sagna a dit à haute voix qu’il refuse de partir à Kédougou et compte mener une grande marche pacifique avec les forces vives de la région contre la discrimination des zones rurales.
Il dénonce un acharnement sur sa personne
Guy Marius Sagna considère que le Président Macky Sall exerce un acharnement sur sa personne en l’affectant tous les 16 mois. «Le 28 septembre 2021, Macky Sall a donné des instructions pour que je sois affecté au service régional de l’Action sociale de Kédougou. Jusqu’à présent, je n’ai pas reçu de notification de cette lettre d’affectation. Je suis affecté tous les 16 mois et il m’a emprisonné six fois. C’est une déportation !», martèle l’activiste. Il tenu à préciser qu’il n’a aucun problème avec les zones rurales de notre pays. «Depuis des jours, des organes de presse m’interpellent pour ma réaction concernant mon affection à Kédougou, pour un problème de temps, je n’avais pas voulu me prononcer sur cette affaire. Je ne voulais pas que la communication sur mon affection prime sur la communication de notre combat contre l’injustice qui est plus important et qui n’épargne personne», a déclaré Guy Marius Sagna.
Le leader du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) s’est d’ailleurs désolé du fait qu’on oblige les Sénégalais à supporter le débat sur son affection. Selon lui, il y a des questions beaucoup plus importantes telles le combat qu’il faut mener pour exiger le limogeage du directeur général de la Poste, et l’emprisonnement de ceux qui appauvrissent les Sénégalais, plutôt donc que de se focaliser sur sa propre personne. Et de demander pourquoi donc le président Macky Sall laisse-t-il Bibi Baldé à la tête de la Poste ? «J’aime mon pays et mon continent et je le démontre à travers mes engagements politiques et professionnels», tonne encore l’activiste. Guy Marius Sagna a une fois de plus évoqué la mauvaise gestion de l’hôpital de Sédhiou qu’il avait rudement dénoncée et qui lui a coûté son affectation à Dakar...
S’ESTIMANT PROVOQUÉ PAR DES JEUNES DE «AND SIGGIL THIÈS», ABDOU MBOW SORT SES GRIFFES ET AVERTIT
Elections locales de janvier 2022 à Thiès
Cheikh CAMARA, correspondant permanent à Thiès |
Publication 23/12/2021
« Quiconque m’aura provoqué durant la campagne électorale pour les locales de janvier 2022 saura de quel bois je me chauffe ». L’avertissement est du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Abdou Mbow. Au cours d’une rencontre politique tenue devant sa maison, au quartier Diamaguène ce lundi 20 décembre 2021, sous la présidence du ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara, le député s’est offusqué d’avoir été « provoqué par des jeunes de la coalition citoyenne « And Siggil Thiès » dirigée par le candidat à la ville, Abdoulaye Dièye.
Le responsable politique de l’Alliance Pour la République (APR), le député Abdou Mbow, n’a pas digéré l’attitude de certains jeunes de la coalition citoyenne « And Siggil Thiès » dirigée par Abdoulaye Dièye. Selon le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, « pendant que je tenais une rencontre politique devant chez moi, des jeunes sont venus faire de la provocation aux alentours, mais ça, c’est ne pas très bien me connaitre, parce que seuls les sans vergogne peuvent se permettre de provoquer Abdou Mbow. J’ai directement interpellé leur président », a confié le parlementaire. Il estime « devoir, en cette période de précampagne, s’abstenir de répondre à toute provocation », mais, prévient-il, « dès l’ouverture de la campagne électorale quiconque osera m’affronter saura de quel bois je me chauffe ».
Et de dire qu’à Thiès « on se connaît tous ». Histoire de se faire comprendre davantage, le responsable de la première heure du parti présidentiel a expliqué que « je n’ai jamais pensé m’entourer de gardes du corps, parce que mon quartier, Diamaguène, est bondé de jeunes hommes qui savent prendre leurs responsabilités quand il le faut. Je ne fais pas dans la menace, mais je tiens à dire à qui veut l’entendre que, dans la période de la campagne, je ne permettrai à personne de venir afficher des posters dans ma base naturelle, Diamaguène, parce que ça, c’est me manquer de respect, même si on est en démocratie ».
Afin que nul n’en ignore, le député Abdou Mbow a poursuivi en disant qu’« on n’acceptera pas que des enfants de rien du tout viennent perturber notre quiétude chez nous. Mes vis-à-vis feraient mieux de déchiffrer mon message, car celui qui me provoque, je n’hésiterai pas à aller le trouver là où il habite pour lui régler son compte, à plus forte raison le perturbateur qui oserait venir me trouver chez moi, gare à lui ». Toutefois, Abdou Mbow a assuré être contre les « agressions verbales et physiques » avant d’inviter certains acteurs du champ politique à « arrêter la provocation ».
Pour sa part, Massaër Gaye, responsable des jeunes de la coalition citoyenne And Siggil Thiès, s’est expliqué sur les activités qui ont provoqué la colère du premier vice-président de l’Assemblée nationale. « En privilégiant le porte-à-porte, une approche de proximité avec la population, pour dérouler le projet de société de notre candidat pour Thiès, nous avons instruit à nos jeunes de descendre tous les jours dans les quartiers. Ce lundi, la jeunesse de Diamaguène avait investi ce quartier. Nous avons traversé la rue Cherif, en tapant porte par porte, pour rallier l’autre rue menant à la sortie qui débouche au Camp Tropical GMI. Sans tambour ni trompettes, nous avons rencontré les populations de Diamaguene. Après cette visite dans ce quartier, les jeunes se sont repliés pour vaquer à d’autres occupations ».
Mais, s’étonne Massaër Gaye, « à notre grande surprise, nous avons, par la suite, vu le premier vice-président de l’Assemblée nationale faire une ‘’sortie irresponsable’ proférant des ‘’menaces’’ et ‘’insultes’’ à l’endroit des citoyens qui n’ont qu’une ambition pour un meilleur devenir de Thiès et des Thiessois ». Le responsable des jeunes de « And Siggil Thies » dit condamner avec « la dernière énergie ces ‘’propos immatures’’ d’un représentant du peuple à l’hémicycle, avec l’intention de semer le chaos à Thiès, en appelant à la violence ». Il a aussi lancé un appel à « toute la jeunesse pour ne pas céder à l’intimidation et à la provocation ».
Le responsable politique et membre de la mouvance présidentielle, Edouard Latouffe, conseiller spécial du maire de la ville Talla Sylla, a rappelé pour sa part que « c’est avec le Rewmi qu’on était en «guerre» il y a deux ans, les cendres sont encore chaudes ». Avant d’indiquer : « le président Abdou Mbow sait mieux que quiconque que le consensus politique demeure le meilleur remède pour concilier des positions divergentes. Thiès ne gagne absolument rien dans une confrontation entre ses authentiques fils qui, au-delà de la compétition électorale à venir, doivent pouvoir se retrouver pour relancer l’économie locale. Des législatives d’un enjeu stratégique se profilent déjà à l’horizon. Pourquoi déclencher des hostilités » ? se demande Edouard Latouffe.
De son point de vue, « Abdou Mbow, en fin stratège capitalisant un très riche parcours politique doit reconsidérer sa position et calmer le jeu politique ». Selon le conseiller spécial du maire Talla Sylla, « les enjeux sont ailleurs que dans des guerres fratricides qui ne sont profitables qu’aux rentiers de la division ».