Aliou Bakhoum et son Ong essaient, chaque fois, de sauver les enfants migrants des Diouras. Beaucoup ont été retirés du circuit pour retrouver une paisible vie. «On avait réalisé une étude sur le pointage des enfants dans les sites d’orpaillage. Nous avons trouvé 1109 dans les Diouras.
Sur ces 1109 enfants, il y avait au moins 141 en situation de pires formes de travail. Et sur ça, on a trouvé 169 enfants migrants venant du Nigeria, Burkina Faso, Ghana, Côte d’Ivoire, Mali, Guinée…dont 43 ont été réinsérés dans le circuit professionnel. Les 23 sont retournés en famille, dans la sous-région et à l’intérieur du pays. Et le reste est retourné à l’école», détaille le chef de l’antenne de l’Ong La Lumière dans la région de Kédougou. Ces enfants sont venus au Sénégal par un système de parrainage.
«Pour les enfants burkinabè et guinéens, ils sont dans les sites d’orpaillage. Vous habitez avec quelqu’un à Tenkoto, il vous dit : «Partez mon enfant.» Il va gagner quelque chose. Il y a d’autres qui viennent de leur propre gré, même leurs parents ne sont pas au courant. Ils se sont parlé. Ils ont réglé leur billet pour venir dans les sites clandestins. Le mois passé, nous avons renvoyé des enfants avec l’accord du procureur : deux Burkinabè, un Malien et deux Guinéens», détaille Aliou Bakhoum. Malgré la non-implication des Etats, les Ong tentent de sauver la vie de ces mineurs. «Nous avons un programme de réinsertion des enfants hors école. Sur ce programme, il y a plus de 3000 enfants qui ont été repêchés par les classes passerelles, ces cinq dernières années. Et parmi ces enfants, nous avons proposé une liste de 160 enfants que nous avons proposé à la formation professionnelle. Nous avons discuté avec tous les centres de formation professionnelle. Donc il n’y a pas une politique de migration établie, à ma connaissance. Parce que la migration est clandestine. Un bon matin, on les voit. Au niveau des sites, il y a la porosité des frontières. Et ils arrivent sans papier», précise M. Bakhoum
La colère de Coumba Gawlo
Lors d’une tournée de sensibilisation, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc), en partenariat avec World vision Sénégal, a organisé, en mars 2018, une caravane de sensibilisation sur l’exploitation sexuelle des jeunes filles et femmes dans les sites d’orpaillage de Kédougou. Coumba Gawlo Seck y a participé il y a quelques mois, en tant qu’ambassadrice de bonne volonté de cet organisme onusien et elle n’avait pas caché sa colère : «Je ressens beaucoup d’émotion au point que j’en perds mes mots. J’ai été, à la fois, profondément attristée, émue et choquée par tout ce que j’ai vu ici. J’ai pu me rendre compte combien, en Afrique, les droits humains sont bafoués, particulièrement ceux des femmes. En tant que femme, je suis profondément touchée. A entendre ces filles, je sens que leur désir profond, c’est de retourner chez elles et garder leur dignité. Tout cela pour vous dire que c’est abominable ce qui se passe ici.» Coumba Gawlo martèle : «J’en veux à nos dirigeants de fermer les yeux sur des choses aussi atroces. J’en veux à tous ces hommes d’Etat africains, qui ne bougent pas le plus petit doigt alors qu’ils peuvent sortir ces filles d’ici. Mais, puisqu’ils ne veulent pas le faire, moi je m’engage à le faire.»
Pris au piège par des filières de trafic d’êtres humains, les migrants ont du mal à retrouver une vie normale. A Kédougou, situé dans le sud-est du Sénégal, très riche en ressources minières, ce sont des centaines de filles et de garçons, issus de pays de la sous-région, qui sont contraints de se prostituer, aux travaux forcés dans les sites d’orpaillage et qui essaient de s’éloigner de cet enfer pour construire un avenir moins anxiogène.
Elles avaient la tête dans les étoiles, car on leur promettait un ailleurs meilleur. Issues de familles pauvres, plusieurs filles, originaires de la sous-région, sont attirées dans les sites d’orpaillage de Kédougou par un réseau de trafic de migrants. Dans cette ville où l’éclat de l’or attire des milliers de personnes, plus de deux mille filles et de jeunes garçons sont pris au piège du système, contraints d’exécuter des contrats de prestation sexuelle et de travaux forcés dans les différents sites d’orpaillage clandestins de Kédougou. Ils sont originaires du Nigeria, Burkina Faso, Mali et d’autres pays de l’Afrique. Aujourd’hui, cette situation met sur les dents les Forces de défense et de sécurité qui arrivent à retirer, des filets des trafiquants, les victimes de ce trafic.
Bright, victime de violences sexuelles et de traite de personnes, au Centre d’accueil et de réinsertion sociale de l’antenne locale de l’Ong La Lumière, a les stigmates de cette souffrance imposée sur sa peau dépigmentée. Elle dit : «Nous nous prostituons parce que nous sommes de mœurs légères. On nous traîne ici parce que nos parents signent un accord avec les trafiquants.» Allure timide, elle raconte le modus operandi : «Les trafiquants promettent de nous amener en Europe, contre le paiement d’une dette accordée à nos familles. Lors du recrutement, il est tenu des rituels pour nous protéger et nous garder sous contrôle. C’est certes des accords verbaux mais qui se font souvent en présence d’un prêtre local, près d’un édifice sacré ou dans un cimetière.»
Bright et les autres victimes de ce trafic sont soumises à un système de domination absolue. Elle enchaîne son récit, aussi triste qu’invraisemblable : «Dans l’espoir d’aller en Europe, nous promettons de rembourser l’intégralité de la dette, de ne jamais donner notre vrai nom, notre origine ou le nom des trafiquants, surtout pas à la police ou à une institution quelconque et d’obéir à notre «Madame», qui n’est personne d’autre que la proxénète à qui nous versons l’argent. A la suite de ce rituel, il y a un sort qui nous est jeté, ce qui fait que nous obéissons à tous leurs ordres.» Elle finit son discours en craquant et cognant sa tête contre le mur, pour essayer, sans doute, de noyer le chagrin qui l’étreint depuis plusieurs mois. Sur les sites d’orpaillage, les ressortissantes nigérianes sont les plus grandes victimes de cette traite d’êtres humains.
Gives, âgée de 18 ans, taille moyenne, peau claire, visage émacié, a le regard perdu dans le vide. Oui, elle a vécu au bord des abysses pendant plus de 10 mois, contrainte de se prostituer par un réseau de mafieux au chaud et qui encaissent l’argent de leurs labeurs tarifés. Elle vient d’être sauvée par M. Francis, président des Nigérians au Sénégal. Elle est revenue de l’enfer : «C’est un gars qui m’a amenée à Kédougou. Ce dernier est le fiancé de ma copine. J’avais un problème avec mon père. Quand mon papa a épousé une seconde femme, il a commencé à maltraiter ma mère, mes frères et sœurs et moi. Et il m’a chassée de la maison. Et le gars m’a dit qu’il va m’amener en Europe pour avoir un travail. Il m’a dit : «Pour que je t’amène à l’étranger, tu vas me donner un million.»
Quand je suis arrivée au Sénégal, il m’a mis en rapport avec une Sénégalaise.» C’est le début d’un quotidien tourmenté, loin d’une vie de rêve promise par l’entremetteur. «Elle m’a dit que je vais faire le travail de prostitution par force. Et la Sénégalaise m’a dit que ce n’est plus un million que tu vas payer mais deux millions Cfa. Elle m’a forcée pendant des mois à le faire, de manière clandestine, et je lui ai versé pendant quelque temps de l’argent. A chaque fois, elle me menaçait pour me dire qu’elle est une grande personnalité au Sénégal. J’ai attendu qu’elle voyage à Diourbel pour pouvoir m’enfuir de Sansamba. Je veux retourner au Nigeria», se confie Gives, qui veut reprendre le cours de la vie qu’elle avait laissée à Lagos. Elle ne vivait pas dans l’opulence, mais elle n’était pas contrainte de survivre dans ce monde interlope. Récemment à Bondala, quatre jeunes filles, victimes de prostitution forcée, ont été sorties du piège et rapatriées chez elles par la police de Bondala, localité située à 19 km de la commune de Missirah Sirimana, nichée au sud-est du département de Saraya. Deux Nigérianes avaient réussi à implanter une activité illégale génératrice de gros revenus. Cette bande organisée, dirigée par ces deux femmes, avait réussi à développer un vaste réseau de trafic et traite de personnes entre le Nigeria et le Sénégal, via le Mali. Avec ses ramifications dans ces différents pays, ce réseau parvient toujours à convaincre ces nombreuses filles, candidates à l’émigration, à les rejoindre sur ces sites d’orpaillage.
«J’ai mon bar et mon restaurant»
Certaines filles, poussées dans la prostitution pour racheter une liberté échangée contre le rêve d’une vie meilleure. Elles exercent leur métier pour le compte d’un réseau, dont le principal commanditaire est au Sénégal ou bien à Dabia, ville située au Mali. Elles sont habitées par la peur, bastonnées ou brûlées vives, comme ce fut le cas d’une jeune fille burkinabè, qui a eu l’audace de dénoncer récemment un trafiquant aux représentants nigérian, burkinabè, guinéen, ivoirien et ghanéen. Elles se morfondent dans un silence assourdissant avant de se libérer de ce calvaire. «J’ai déjà payé 1 500 000 f Cfa à mon patron», raconte une Burkinabè rencontrée à Khossanto. Elle a été déportée dans un site d’orpaillage par un passeur qui lui réclame un million pour racheter sa liberté. Comme une esclave. Hélène, 22 ans, Ghanéenne, a arrêté d’esquisser des plans après avoir imaginé une vie remplie de bonheur. Quand elle atterrit à Kédougou alors qu’on lui avait promis de rallier l’Angleterre, elle a senti le monde se dérober sous ses pieds. «Je suis venue ici il y a quatre ans. J’ai été amenée par un nigérian, qui m’a forcée à coucher avec lui d’abord. Je suis tombée enceinte. Depuis lors, je ne l’ai pas revu. Il m’a abandonné, mon enfant et moi. Je me prostitue pour ma survie et celle de mon fils et aussi pour racheter ma liberté.» Elle a tenu bon et commence à entrevoir le bout du tunnel. «J’ai rencontré un gars qui m’a aidée pour que je rencontre les gens de l’Oim (Organisation internationale pour les migrations). Je voulais tout de suite rentrer au pays car j’avais un enfant. Ils m’ont beaucoup aidée. Et maintenant, j’ai mon bar et mon restaurant que j’ai construits avec des fonds propres. Vraiment, Dieu merci», ditelle. Hapiness, fille handicapée, exerce son «business» pour, dit-elle, subvenir à ses besoins.
Diplômée en administration publique au Nigeria, elle a tout abandonné pour vendre sa chair à Kédougou. «Je suis venue de mon plein gré pour trouver du travail à Kédougou. Je voulais être coiffeuse, mais n’ayant pas trouvé de travail, je me suis investie dans la prostitution», assume-t-elle. L’autre histoire poignante, c’est le témoignage d’un infirmier sénégalais, victime de ce système de trafic de migrants. «J’étais en service au poste de santé de Khossanto, dans le département de Saraya. J’ai économisé plus de 7 millions pendant plus de 5 ans. Tout mon souhait, c’était de partir en Europe. Pratiquement tous mes camarades de promotion sont là-bas. Je me suis battu corps et âme pour économiser une grosse somme. Mais je suis tombé sur une mauvaise personne, malintentionnée, qui m’a demandé de lui verser 4,5 millions F Cfa pour la première tranche. Je devais compléter le reste, une fois arrivé en Europe. On est tombés d’accord. Quelques jours après, il m’a donné des documents de résidence pour la Grèce, pour me signifier que je devais faire une escale dans ce pays avant de continuer en France.» Il enchaîne : «Le trajet, c’était Guinée-Bissau et Grèce. Nous avons séjourné dans un hôtel pendant plus d’un mois, sans nouvelles de celui qui devait nous convoyer. J’ai appelé mon grand-frère à Kédougou, il m’a envoyé 100 mille francs pour que je puisse retourner au Sénégal. Et j’ai recommencé mon travail. Heureusement, le médecinchef du district sanitaire de Saraya m’a compris et il m’a engagé à nouveau.» Allo F., infirmier dans le Sirimina, essaie désormais de «réparer» la vie de ces nombreuses filles sans filet de sécurité, après avoir réussi à retrouver une vie normale chez lui. «Mais, tous ne peuvent pas avoir la même chance», reconnait-il.
Bon, d’accord, Moustapha Niasse est ce qu’on appelle, dans le métier, un «lanceur de cailloux à la retraite» expérimenté, avec un certain nombre d’années dans le sanni-xerr, mais il n’y a pas que cela dans son parcours. Je vous vois venir, prenez des notes s’il le faut. Major de sa promo à l’Ena, directeur de Cabinet de Senghor, plusieurs fois ministre, membre du Parti socialiste jusqu’à la fin des années 90, Abdou Diouf va pourtant lui préférer Ousmane Tanor Dieng, pour être son Dauphin, pas un requin hein, et pour être le Secrétaire général du Ps. Niasse boude, il a le profil de l’emploi vous ne trouvez pas, et crée son Alliance des forces de progrès. Puis viendra la Présidentielle de 2000, où Niasse arrive en 3ème position, et se retrouve ensuite, compromis ou compromission, à la tête du tout premier gouvernement de Wade.
Aujourd’hui, c’est ce monsieur qui aura littéralement mangé à tous les râteliers, pardon, je reformule, qui aura été de tous les combats, de toutes les grandes guerres, qui se retrouve à l’Assemblée nationale, dans la peau du maître d’école plus ou moins sévère ou tout simplement dépassé.
Aujourd’hui toujours, à quelques semaines des Locales, voilà que Niasse fait dans le waxalé, le marchandage à la sénégalaise : une, deux, trois communes, soyons fous, histoire de «permettre à ses poulains de s’affirmer», et de se donner ainsi l’illusion que l’Afp, «mu ngi maintien, mu ngi ci forme» (phrase typique de lutteur ou aspirant-lutteur sénégalais). On appelle cela «tomber bien bas», vous êtes sûrs ?
Dans le même lot, vous avez Tanta Aïssata Tall Sall. Vous aussi, elle vous a fait rêver ? Le verbe, la diction, la tenue, les mots, l’intime conviction ; jusqu’à son exclusion du Ps. La suite, on la connaît : «Osez l’avenir», nous dira-t-elle, à une époque où les mouvements ont plus la cote que les partis politiques traditionnels, qu’ils apportent une éclaircie dans la grisaille, un souffle d’espoir, faire de la politique, mais autrement… Cette façon qu’elle avait de cracher sur un Hcct qui ne ressemblait à rien, de dire que le destin du Ps, ce n’était pas de «tenir la sacoche de l’Apr», que le pouvoir, ça se conquiert… Les mauvaises langues disent que c’était du vent tout ça, et logique pour logique, Aïssata Tall Sall devrait réintégrer le Parti socialiste : le vert furi, le vert délavé, lui irait comme un gant.
Idrissa Seck dans tout ça, membre de la coalition «mburu ak soow» ? Il paraît qu’on lui a donné «carte blanche» (ça sert à ça de retourner sa veste) pour choisir ses «investis», et que Talla marteau, pardon Talla Sylla, n’est pas très content.
Quand je pense à cette facilité que mon chien a de ravaler son vomi, je me dis qu’il a vraiment toutes ses chances en politique, que ce n’est pas pour rien que l’on a animalisé et la politique, et les hommes (femmes) politiques : «La lionne du Baol», «La Lionne du Fouta», Njomboor, etc. Pardon, chers animaux !
Chez nos politiques toujours, vous avez ceux qui sont allés on ne sait trop comment, ni on ne sait trop pourquoi, se fourvoyer : Pr Mary Teuw Niane par exemple, qui veut prendre la mairie au goro de tonton Macky, qui est accessoirement le maire sortant de Saint-Louis… Que diable allait-il faire dans cette galère ? Pareil pour Thierno Alassane Sall, tonton tang xol, qui aurait mieux fait de rester dans son coin, à lire des bouquins, et à nous en écrire quelques-uns…
Et pour parler des Locales toujours, vous avez ceux qui ont décidé de ne pas se conformer, ou qui font semblant... A Kolda, Mame Boye Diao, qui va se présenter tout seul, comme un grand, ne peut pas faire pire que ce qu’il a déjà fait : distribuer des «cahiers-souvenirs» (vous appelez ça comment vous) aux élèves, avec la plus belle de ses photos là-dessus.
A Ndakaru, ça tombe bien, Mame Mbaye Niang viendra nous parler de ses «animaux» ; on reste dans la politique. Mon plus grand regret ? Qu’allons-nous faire sans Tons (diminutif pour montrer que c’est un tonton cool quoi) Sidiki Kaba à Tambacounda ? Qui va bien pouvoir jouer de la guitare pendant la campagne ? Qui va jouer, pour nous, les bongoman de circonstance ? Qui s’époumonera de la sorte : «Ku ngen andal…Macky» ! Snif, c’est d’un triste…
Allez, en route pour le Grand Théâtre, avec de très mauvais comédiens. Je vois d’ici le moment où ils vont nous ressortir leurs costumes de scène, des fonds de malle qui sentent le vieux, déguisés, comme Moïse Sarr dans sa tenue (jusqu’au bonnet) de vieux sérère. Faut le faire hein !
Je vous laisse, je m’en vais lire mon exemplaire dédicacé (dédicaché en prononciation locale), ak sama bàkkanu doom, de «La plus secrète mémoire des hommes», prix Goncourt 2021. Ça ne vous plaira peut-être pas, je sais, mais on récupère comme on peut le succès des honnêtes gens. On se met en rang pour dire bravo à Mohamed Mbougar Sarr ? A jeudi !
P.-S. : Quand je dis tonton Macky, c’est pour l’attendrir, on n’est jamais trop prudent…
Par Alassane THIAM
L’IMMIGRATION, UNE OBSESSION FRANÇAISE
La pré campagne électorale a bien démarré en France pour l’élection présidentielle de 2022. Chacun cherche son créneau, mais beaucoup se retrouvent pour dire que l’immigration est un bon «filon» pour attirer des électeurs déboussolés
C’est parti ! La pré campagne électorale a bien démarré en France pour l’élection présidentielle de 2022. Les candidats surgissent de partout pour montrer qu’ils sont les meilleurs pour présider le destin de la France. Chacun cherche son créneau, mais beaucoup se retrouvent pour dire que l’immigration est un bon «filon» pour attirer des électeurs déboussolés.
Les partis de gauche, allié naturels des immigrés se trouvent confrontés à un dilemme majeur : continuer d’affirmer ses valeurs de solidarité, de droit de l’homme et de justice sociale, sans être considérés comme naïfs et laxistes. La confusion règne sur le regard porté sur les minorités culturelles qui ne sont pas forcément des étrangers mais bien des français à part entière. Selon l’INSEE (Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques), en 2020, 6,8 millions d’étrangers vivent en France, soit 10, 8% de la population française.
47,5 % sont nés en Afrique, principalement dans les pays du Maghreb : Algérie, Maroc et, dans une moindre mesure, la Tunisie. 32% en Europe sont originaires d’Europe.
Cette émigration ne peut être déconnectée de l’histoire de France, ancien pays colonisateur. Ces francophones se rendent naturellement en France pour poursuivre leurs études ou travailler. L’Angleterre, quant à elle, accueille les nigérians, ghanéens, pakistanais, indiens qui faisaient partie du giron du grand empire britannique.
Ces deux pays, anciennes puissances coloniales, se distinguent par leurs frilosités à l’égard des immigrés. Le premier a vu naître sur son sol une peur panique qui dépasse l’entendement. Le deuxième souffre du Brexit et de la réduction drastique des conditions d’entrée et de séjour sur son territoire jusqu’ à souffrir une pénurie de main d’œuvre, pourtant utile pour ses entreprises.
En France, depuis 2002, qui a vu Jean Marie LEPEN accéder au deuxième tour de l’élection présidentielle, la porte est devenue grande ouverte pour les idées d’extrême droite et, les immigrés sont devenus des boucs émissaires.
Une partie de la France a peur de la mixité culturelle, de la créolisation de la société française, tout simplement, de la différence. Les partis d’extrême droite et une partie de la droite veulent imposer l’immigration comme thème principal de campagne, au détriment de l’économie, du social, de l’écologie…
Il faut être toujours plus extrémiste pour être entendu et faire la UNE des journaux. Les projets loufoques et anticonstitutionnels ont vu le jour. Un prétendant au trône voudrait que les parents donnent un prénom qu’il considère comme français. Ce serait fini les Mohamed, Rachid, Demba, Aïssata, Jordan, Michael, Jennifer, etc. En panne d’argument, l’étranger qui n’a pas le droit de vote, devient le bouc émissaire.
L’Allemagne qui a accueilli 1, 7 million d’émigrés en provenance de Syrie, n’a pas inscrit dans ses débats politiques, durant leurs dernières élections, l’émigration et l’Islam. L’extrême droite allemande n’a pas émergé et ses scores sont loin derrière les partis traditionnels. Il est à noter que ce pays pragmatique, avec une chancelière conservatrice de droite, a permis à 11 millions d’étrangers de vivre actuellement dans son territoire. (Source Le Figaro). La France aime se faire peur, ce fut le cas en 2002 et 2017. Le débat entre les deux tours de 2017 entre Emmanuel MACRON et Marine LEPEN est venu nous rappeler que la haine, l’immigration et la sécurité, comme seuls arguments de campagne ne suffisent pas pour accéder au pouvoir. Le but recherché est toujours de créer des débats de comptoir et d’envisager une confrontation entre français. Ces colporteurs d’idées nauséabondes qui ont été condamnés à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale, poursuivent néanmoins cette filière pour atteindre leurs objectifs.
La France a vécu des moments sombres au cours de son histoire. Elle saura faire face et se ressaisira, grâce à ses citoyens qui sont intrinsèquement défenseurs des droits de l‘Homme et du Citoyen. Rappelons que le racisme n’est pas une opinion, mais un délit.
ANGELIQUE MANGA CLAQUE LA PORTE DE BENNO ET REJOINT BALDÉ
Dame Manga n’en est pas à son premier coup car lors des dernières locales en 2014 elle avait rejoint une liste parallèle de Benno avant de perdre
Une nouvelle défection dans les rangs de Benno Bokk Yaakar à Ziguinchor. La journaliste Angélique Manga ministre-conseiller a décidé de cheminer avec Abdoulaye Baldé pour ces locales tournant ainsi le dos à ces camarades de Benno Bokk Yaakar. Une nouvelle qui sonne comme un coup de massue dans les rangs de la mouvance présidentielle à Ziguinchor. L’ancienne présentatrice de la RTS ne semble pas digérer le choix du président de la République à Ziguinchor.
Nommée ministre de la microfinance et de l’économie solidaire, la journaliste avait été zappée dans le gouvernement post-présidentielle avant d’être réhabilitée avec un titre de ministre-conseiller à la Présidence. Aujourd’hui, elle défie le président Macky Sall en décidant de rejoindre le député-maire Abdoulaye Baldé qui, lui-même avait claqué la porte de Benno quelques heures seulement après la publication de la liste des investis de Benno à Ziguinchor.
Mme Manga n’en est pas à son premier coup car lors des dernières locales en 2014 elle avait rejoint une liste parallèle de Benno avant de perdre. Son nouveau choix de rallier la coalition de Abdoulaye Baldé sonne comme une nouvelle défiance contre le patron de l’APR. Une défection dans les rangs de Benno secoué depuis le choix des investis par un fort vent de turbulence.
INVESTITURES À DAKAR, UNE BOMBE À DÉFRAGMENTATION
Retour sur ce processus qui a tenu en haleine tout le pays et ébranlé l’effort d’unité entrepris par les responsables des différentes coalitions notamment Benno Bokk Yakaar, «Yewwi Askan Wi» et «Wallu Sénégal»
Le dépôt des dossiers de candidatures pour les élections municipales et départementales du 23 janvier prochain a pris fin hier, mercredi 3 novembre, dans le département de Dakar à l’instar des autres régions du pays. Retour sur ce processus qui a tenu en haleine tout le pays et ébranlé l’effort d’unité entrepris par les responsables des différentes coalitions notamment Benno Bokk Yakaar, «Yewwi Askan Wi» et «Wallu Sénégal».
Ça y est, on connait maintenant le nom des candidats des principales coalitions de partis politiques qui vont s’affronter lors des prochaines élections municipales et départementales pour le contrôle du fauteuil de maire de Dakar. Pour le camp présidentiel, c’est le ministre de la Santé et maire sortant de la commune de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr, qui est choisi tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Seul rescapé du camp présidentiel après le déluge de la coalition Taxaw Ndakarou de Khalifa Ababacar Sall lors des locales de 2014 sur la capitale, Abdoulaye Diouf Sarr va croiser le fer avec son collègue, maire de Mermoz-Sacré Cœur, Barthélémy Dias désigné candidat de «Yewwi Askan Wi» au détriment de la mairesse sortante, Soham El Wardini dont le dossier de candidat à la candidature de «Yewwi Askan Wi» a été déclarée forclose par la commission départementale des investitures de cette dite coalition la semaine dernière.
En face d’eux, ils auront comme adversaire, l’ancien président du groupe parlementaire des libéraux et démocrates, Doudou Wade, candidat désigné de la coalition «Wallu Sénégal» (initiée par le Parti démocratique sénégalais) et Bougane Guèye Dany, candidat de sa coalition «Geum Sa Bopp». Choisies à la suite d’un processus qui a duré plusieurs semaines sous d’intenses batailles de positionnement entre différents prétendants au fauteuil de maire de la capitale, ces personnalités ont désormais la lourde responsabilité de prouver leur ancrage électorale dans la capitale en remportant ces élections. Un défi qui est loin d’être gagné d’avance en raison du spectre de listes parallèles et autres votes-sanction qui guettent la plupart de ces coalitions.
Au niveau de la coalition majoritaire, alors que l’investiture de Diouf Sarr, tête de liste de Benno à la mairie de Dakar est contestée par certains de ses frères de parti dont le ministre chef de cabinet du président de la République, Mame Mbaye Niang, qui a même annoncé le dépôt de sa liste parallèle «Sénégal 2035», les choix du président Sall au niveau de certaines localités ont tout simplement fait voler en éclats la dynamique unitaire affichée par la majorité lors de la présidentielle du 26 février 2019 aux Parcelles assainies et à Grand Yoff qui constituent les plus grands greniers électoraux du département de Dakar avec respectivement plus 96 244 électeurs répartis dans 169 Bureaux de vote et 79 997 électeurs dans 139 bureaux de vote (chiffres de la Direction générale des élections à la présidentielle de 2019).
Ainsi, aux Parcelles assainies, les Socialistes qui avaient misé sur l’ancien ministre et coordonnateur de Benno à Dakar, Amadou Ba, ont préféré faire cavalier seul en investissant le secrétaire général de leur coordination, Mamadou Wane que de soutenir Moussa Sy dont la collaboration en 2014 a duré juste le temps de l’installation du nouveau bureau municipal. Outre les Socialistes, plusieurs autres acteurs de la mouvance présidentielle au niveau de cette commune à l’image de Mamadou Guèye dit «Guèye l'Original», coordonnateur du Mouvement Génération Originale ont également décidé de présenter des listes parallèles le 23 janvier prochain.
A Grand Yoff, le choix du Directeur général de l’Agence de l'Informatique de l'État (Adie), Cheikh Bakhoum, a provoqué un éclatement des candidatures au sein de la majorité : Me Ousmane Sèye, leader du Front Républicain, le beau-frère de chef de l’État, Adama Faye, Lasse Badiane président du mouvement Dieum kanam pour ne citer que ceux-là. Ce vent de turbulence provoqué par le choix des candidats dans le département de Dakar n’a pas épargné l’opposition. La preuve, la coalition «Wallu Sénégal» a vu son projet d’alliance avec Bokk Gis Gis, de Pape Diop, ancien président du Sénat et de l’Assemblée nationale, échouer à cause de l’absence de consensus sur le choix justement du candidat tête de liste pour la ville de Dakar. Même constat du côté de «Yewwi Askan Wi».
Lancé en grande pompe en début du mois de septembre, ce bloc est aujourd’hui diminue par la rivalité au sein de Taxaw Dakar, mouvement politique de l’ancien maire révoqué par décret présidentiel, Khalifa Ababacar Sall entre le maire sortant de Mermoz-Sacré Cœur, Barthélémy Dias et la mairesse sortante de la ville de Dakar, Soham El Wardini. D’ailleurs, après la validation par la conférence des leaders de «Yewwi Askan Wi» de la candidature de Barthélémy Dias, certains proches de la mairesse sortante sont montés au créneau pour annoncer une liste parallèle.
LE 3FPT ET ONU FEMME SIGNENT UNE CONVENTION DE PARTENARIAT
Investir dans l’autonomisation socio-économique et politique des femmes, c’est ce que le partenariat, paraphé avant-hier, mardi 2 novembre, entre le 3FPT et l’ONU Femmes, entend réaliser
Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) et l’ONU Femmes ont signé avant-hier, mardi 2 novembre, un protocole d’accord pour accompagner les femmes. L’objectif principal de ce partenariat est de renforcer le rôle des femmes dans les prises de décisions économiques, politiques et sociales.
Investir dans l’autonomisation socio-économique et politique des femmes, c’est ce que le partenariat, paraphé avant-hier, mardi 2 novembre, entre le 3FPT et l’ONU Femmes, entend réaliser. Il s’agit, en effet, d’un partenariat prêt à accompagner les femmes entrepreneures dans les secteurs prioritaires, les victimes de violence ou en encore celles vivant avec un handicap. «Comment favoriser l’insertion professionnelle des femmes au Sénégal ? C’est la question centrale qui a guidé nos premiers échanges. Une conversation qui, aujourd’hui, se concrétise en un dispositif réfléchi et structuré. C’est une promesse de résultats probants au service de ces femmes entrepreneures, véritables clés de voûté de notre économie et de notre développement», a déclaré la directrice du 3FPT, Mame Aby Séye.
En effet, la covid-19 a durement frappé le secteur informel dans laquelle travaillent beaucoup de femmes. «Le 3FPT s’engage, entre autres, à financer les actions de formation portées par les organisations de femmes, recevoir et soumettre à son processus d’instruction les demandes de financement des actions de formations des groupements de femmes et aussi partager une synthèse des besoins en accompagnement financier des porteurs de projets identifiés par ONU Femmes», a-t-elle ajouté.
De son côté, la Directrice d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, Oulimata Sarr estime que ce projet permettra d’accroître la contribution des femmes dans l’économie sénégalaise en renforçant leurs capacités. «Cette collaboration prend effet dans un contexte de forte collaboration datant depuis des décennies entre le système des Nations Unies et l’Etat du Sénégal et compte tenu des facilités financières dont dispose le 3FPT pouvant aider à concrétiser les actions entreprises par ONU Femmes dans l’identification et la formation des femmes entrepreneures dans les secteurs prioritaires que sont l’agriculture, la résilience aux changements climatiques, l’énergie renouvelable, l’élevage et l’artisanat», a-t-elle expliqué.
Dans le cadre de ce partenariat, Oulimata Sarr signale également que les zones à savoir Guédiawaye, Tambacounda, Kolda, Sedhiou, Ziguinchor et Kédougou sont les premières cibles pour le démarrage des activités de formation et de financement permettant de résoudre les problèmes liés à l’insertion sociale et économique des femmes et filles victime de violences. Oulimata Sarr déclare que l’ONU femmes mettra à disposition des moyens matériels, financiers et humains nécessaires à l’assistance technique comprenant le déploiement d’experts et consultants partenaires de l’organisation.
Puisse le Sénégal ne pas passer sous silence cette haute distinction d’un jeune écrivain sénégalais devenu si Grand et qui honore un pays qui ne s’est jamais lassé de donner au monde une créativité prodigieuse ! Bougar l’a fait ! Il a écrit, et pas au charbon, une page d’histoire.
Cette page est de celles qui restent. Boris aussi l’a fait ! J’ai eu à saluer ce grand frère génial, rebelle et têtu, comme si c’est de cette manière que l’on accède aux étoiles ! Il n’a pas tort ! Un écrivain, çà gueule, refuse, interpelle, condamne. Boris, on aime ou on n’aime pas, mais c’est Boris avec son flegme et cela fait du bien !
Oui, Bougar l’a fait et il l’a fait au pays des Grands Blancs dans une langue qui ne leur appartient plus. Senghor l’a prouvé, il y a bien longtemps ! Je suis si heureux ! Heureux pour la littérature sénégalaise qui battait de l’aile pour sa relève, côté « roman », même si nous avons eu sans beaucoup parler d’eux, de Marouba Fall, Seydi Sow, Aminata Sow Fall, Mamadou Samb, Pape Samba Kane, Sokhna Mbenga, Ramatoulaye Seck Samb, Moumar Guèye, Abdoulaye Fodé Ndione, pour ceux que j’ai eu à lire. Il est difficile de parler d’écrivains que vous n’avez pas lu. On n’aime pas un nom. On aime une œuvre ! Je lis peu de romans, sauf les auteurs majeurs qui m’ont laissé une forte impression ou ceux que l’on me recommande de lire et qui sont, dans leur majorité, de fabuleux écrivains d’autres pays.
Disons-le également sans peur : la qualité des maisons d’édition, compte ! Comme Président du jury littéraire des Jeux de la Francophonie à Abidjan, j’ai découvert et rencontré le « jeune » Mohamed Bougar Sarr. Il avait obtenu la médaille littéraire de bronze. Voilà ce bronze mué en or massif avec le Prix Goncourt 2021 ! J’espère que Zemmour et Marine enverront à Bougar un bisou… pas empoisonné ! Mais passons…! Bravo Bougar ! Bravo !
Désormais ce pays te doit une stèle ou quelque chose d’autre qui lui ressemble et qui résistera à la pluie et aux mauvais temps. Tu as rehaussé et ton pays et les écrivains de ton pays. Tu as gagné non pour tous, mais pour les meilleurs, ceux qui travaillent et se respectent en prenant le temps de bien travailler, pour apporter autre chose que ce qui existe depuis Kourouma, Dadié, Ousmane Socé, Sembene, Béti, Sow Fall, Mariama Ba, Cheikh Hamidou Kane, pour ne citer que ceux-là ! Bougar, o sentait que tu venais, pas à pas, comme un lumineux pèlerin et avec une modestie si touchante. Tu es arrivé ! Mais fais de cette halte de pourpre un gîte à vite quitter pour encore le meilleur. Vole encore plus haut que « Le Goncourt. » Le Goncourt passera, mais il ne s’oublie jamais.
Bougar, étonnes-nous encore et encore ! Je ne demanderai pas au ministre de la Culture encore moins au président de la République de te féliciter bien haut et de te recevoir pour l’honneur fait au Sénégal. Ils le feront bien avant le dessert. Ils ont un respect monumental pour tout ce qui touche les arts et les lettres ! Je le sais et il ne pourrait en être autrement, malgré l’envahissement politique qui oblitère tout et fait sourire quand on parle de nos hommes politiques face aux lettres et aux arts. Mais « Le fond de la pirogue, n’est pas toujours le fond de l’eau … »
La culture, n’est-ce pas « … la blessure la plus proche du soleil ?» Je souhaite que le Président et le ministre te lisent surtout. Cette œuvre couronnée de ce Prix doit être lue : « La plus secrète mémoire des hommes ». Il est bon de parler et de chanter Mohamed Bougar Sarr, mais le plus important est d’aller le lire et de garder ainsi en mémoire, comme une récitation d’école, ce qu’il a dit et conté. L’œuvre parle plus que l’écrivain.
À votre tour, vous le peuple sénégalais, de saluer ensemble un fils qui, au cœur de la France, de l’Europe, de la Francophonie, a planté le drapeau national et celui de l’Afrique. J’allai dire encore un Sérère, comme l’autre ! Mais le « Bougar Sarr » m’inviterait à croire que c’est bien encore un Sérère qui nous fait ce joli coup ! Ce pays est si beau quand il porte le visage de la Culture. Un visage poli et racé comme l’esprit sait l’être. Un visage de conquête, de paix, de joie, de sérénité, d’avenir. Merci Bougar !
PAR AMADOU LAMINE SALL
Poète - Lauréat des Grands Prix de l’Académie française
iGFM (Dakar) La Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP) a procédé cet après-midi à son siège, au tirage au sort du calendrier de la nouvelle saison qui va démarrer le vendredi 19 Novembre 2021 avec en ouverture le derby de la banlieue : As Pikine vs Guédiawaye FC.
«Nous sommes sortis d’un symposium le week-end dernier avec de fortes recommandations. Parmi celles répertoriées, l’attractivité mais surtout la valorisation de nos compétitions", a déclaré Pape Momar Lo, le vice-président chargé des compétitions et de la communication. Et d'ajouter : "le tirage que nous avons assisté aujourd’hui, démontre en suffisance, que nous avons des matchs alléchants", a-t-il soutenu, rappelant que la Ligue avait assisté "ces dernières années à d’excellents matchs au plan technique et tactique." Du coup, "cette année aussi les équipes se sont bien entrainées et nous osons espérer que dés le vendredi 19 avec le match d’ouverture AS Pikine-Guédiawaye FC, nous allons démarrer la saison avec toutes les commodités nécessaires comme l’a recommandé le symposium", a conclu le dirigeant.
Les affiches de la 1ère journée
Linguère vs MPC
Diambars vs ASAC Niambour
US Goree vs CNEPS
Génération Foot vs Jaraaf
Casa Sports vs DSC
Douanes vs Teungueth FC
AS Pikine vs Guédiewaye FC