Le Centre académique et d’orientation scolaire et professionnel (CAOSP) a organisé, hier mercredi, une journée carrière académique au Théâtre de Verdure de Diourbel. Le thème est : «Les mathématiques et les sciences au-delà des stéréotypes». L’objectif visé à travers cette journée est d’encourager les élèves à s’intéresser aux sciences, aux mathématiques et à déconstruire les représentations défavorables à la promotion des mathématiques et des sciences.
Le système éducatif est traversé par un déséquilibre inquiétant entre le flux d’élèves dans les séries scientifiques et ceux des séries littéraires. Il y a eu 22,7% des élèves qui étaient inscrits dans les séries scientifiques en Seconde, en 2019, contre 81,54% pour les séries littéraires. Au niveau de l’académie de Diourbel, le taux des élèves orientés en Seconde S se situe à 38,18%. En 2020, le taux se chiffrait à 34,79% et, en 2021, on a 37,9% en Seconde.
Pour corriger les stéréotypes autour des séries scientifiques et des mathématiques, une journée carrière académique a été organisée au Théâtre de Verdure de Diourbel, sous le thème : «Les mathématiques et les sciences au-delà des stéréotypes». C’est une journée qui s’inscrit dans le cadre de la réorientation des enseignements apprentissages vers les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques, une priorité du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (PAQUET). Mme Ninou Diouf Gueye, la coordonnatrice du CAOSP (Centre académique et d’orientation scolaire et professionnelle) explique : «l’objectif visé à travers cette journée carrière académique est d’encourager les élèves à s’intéresser aux sciences, aux mathématiques et à déconstruire les représentations défavorables à la promotion des mathématiques et des sciences».
Pour Alioune Ndiaye, le secrétaire général de l’académie de Diourbel, «si on enlève le lycée scientifique d’excellence qui accueille des élèves avec des profils scientifiques, dans les 16 autres lycées de l’académie, il est difficile de compter 20 élèves qui font la série S1. En série S2, la situation est correcte mais c’est toujours en deçà des séries littéraires et des séries commerciales. Nous sommes à peu près à 30% dans les séries scientifiques, contre 70% pour les séries littéraires».
Des panelistes qui ont servi de modèles de réussite dans le domaine de la science ont partagé leurs expériences avec les élèves. Ce panel est suivi d’une visite de stands des structures scientifiques : hôpital, Senelec, Sonacos, Isra. Pour rappel, le nombre de potaches de Diourbel qui fréquentent le lycée d’excellence ne dépasse pas 3 à 4 élèves. «La création de ce Lycée scientifique d’excellence dans le Baol devrait être une source de motivation pour les élèves. Donc, il y a beaucoup d’efforts d’encadrement des élèves de 4ème et de 3ème à faire», a martelé l’inspecteur Alioune Ndiaye
L'IPAR LANCE UN APPEL À PROJETS AUTOUR DE LA PROBLÉMATIQUE DE L'EAU
Les trois meilleures idées de projet seront primés et les lauréats bénéficieront de 2 millions FCFA chacun.
L 'IPAR (Initiatives, Perspectives Agricoles et Rurales) a lancé hier, mercredi 22 décembre, à Saint-Louis un Concours d'Appel à projets "Voix du Fleuve - Voie de la Paix" qui vise à réveiller chez les jeunes l'esprit d'entreprenariat et de créativité. Il concerne les jeunes des départements de Saint-Louis et de Podor qui sont directement éligibles à ce projet.
Les trois meilleures idées de projet seront primés et les lauréats bénéficieront de 2 millions FCFA chacun. Ils seront choisi parmi les dix meilleures idées de projet qui sont encadrés et appuyés. La cérémonie de lancement s'est déroulée au niveau de l'incubateur de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Ce concourt d'appel à projets, initié par l'IPAR (Initiatives, Perspectives Agricoles et Rurales), vise à aider les jeunes dans des dispositifs assez adaptés à pouvoir partager leurs idées de projet sur la thématique liée au partage de l'eau à travers les pays membres du Bassin du Fleuve. "La thématique globale c'est l'eau, mais les sous-thématiques concernent l'eau et la santé ; l'eau et l'agriculture ; l'eau et les changements climatiques.
Il s'agit de voir comment est-ce que ces jeunes peuvent s'appuyer sur ces thématiques pour proposer une idée de projet. Les dix meilleures idées de projet seront accompagnées dans le cadre d'une élaboration pour que ça soit un projet bien libellé. Les trois meilleures idées de projet seront primées et recevront un appui de deux millions FCFA pour commencer la mise en œuvre et l'opérationnalisation de cette idée de projet", a indiqué Chérif Sambou Bodian, chargé de coordonner cet appel à projets au niveau de l'IPAR. Il s'agit pour ce projet, d'initier une dynamique d'une base de données d'idées de projet». «Donc, a-t-il poursuivi, au-delà des dix meilleures idées de projet qui seront accompagnées et des trois meilleures qui seront primées, ce sont toutes les idées de projet qui vont être une base de données pour que les meilleures soient accompagnées pour les départements de Saint-Louis et Podor.
Les résultats de ce projet seront présentés lors du Forum Mondial sur l'eau qui aura lieu à Dakar». Il s'agira pour les jeunes de Saint-Louis et Podor de réaliser une vidéo de trois minutes à travers laquelle on verra la pertinence, l'impact, la durabilité, l'aspect innovation de ce qu'ils ont envie de proposer et de l'envoyer pour postuler à ce concours.
EXACERBATION DU CLIMAT POLITICO-SOCIAL AU SENEGAL, ALIOUNE TINE DIAGNOSTIQUE LES CAUSES
Longtemps réputé îlot de paix, le Sénégal risque de sombrer dans une situation fortement préjudiciable à sa stabilité politique et sociale.
Le Think tank panafricain Legs-Africa a organisé hier, mercredi 22 décembre 2021, par vidéoconférence un panel avec des acteurs de la société civile, en l’occurrence Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom. L’objet de ce panel portait sur les enjeux démocratiques et sécuritaires des élections territoriales. Ainsi, ces acteurs de la société civile ont été invités à se prononcer sur ce qui pollue le climat politico-social, ces dernières années au Sénégal. Alioune Tine a livré pour sa part un diagnostic sans complaisance de la situation.
Longtemps réputé îlot de paix, le Sénégal risque de sombrer dans une situation fortement préjudiciable à sa stabilité politique et sociale. Et selon Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center, ce climat politico-social délétère au Sénégal relève de l’exaspération du fait partisan qu’on remarque dans l’Etat et dans les recrutements au sein de l’Etat. « Et je pense qu’on commence à voir tout à fait les effets pervers. Vous êtes PDG, vous êtes directeur des domaines en même temps, vous faites de la politique alors que vous gérez notre argent. Vous savez, il y a quand même une ligne de conduite par rapport aux finances publiques depuis Senghor. On se disait, vous avez assez à faire ».
Et de faire savoir de suite que cette posture, s’il a été plus ou moins respecté sous Wade est tout fait piétinée avec le régime actuel. « Avec Macky Sall, quand vous regardez dans les régions, ce sont des inspecteurs des impôts, des finances qui font de la politique. Je pense qu’il faut réfléchir à cela ». De même, le fondateur d’Afrikajom Center indexera le fonctionnement de la justice. « Le fait politique, on le sent dans la justice, parce qu’en réalité, il n’y a pas de rupture sur le plan structurel quand le procureur de la République est obligé de prendre des instructions auprès du ministre de l’Intérieur ou du président de la République, et surtout quand il s’agit des dossiers politiques », a martelé M. Tine.
Par ailleurs, poursuit-il, « Il faut également au niveau de la démocratie et de l’espace civique, respecter quand même les libertés constitutionnelles. Très souvent, vous demandez à manifester, le préfet dit non et puis, c’est terminé. Pourtant, on a un juge des référés. C’est lui, le juge qui peut interdire une manifestation. Et j’ai l’impression qu’on n’a pas encore le réflexe d’aller saisir le juge des référés. Mais aussi, le préfet fait de telle sorte que vous n’avez pas le temps d’aller saisir le juge ».
Et de poursuivre : « Le problème aussi, c’est qu’en politique, vous aviez des hommes politiques qui représentaient sociologiquement une base. Il y avait de la gauche, il y avait la droite etc. Ils avaient une vision. Ils avaient une idéologie. Mais aujourd’hui, quand vous regardez à la loupe, il n’y a plus de base sociale. Il n’y a plus d’idéologie. D’ailleurs, ce n’est même pas des partis, parce que les partis, ça ne marche plus. Alors, le résultat est que vous êtes obligés d’être en coalition. Vous êtes en coalition, pourquoi ? Une fois que vous gagnez, vous vous partagez les postes. Vous vous partagez les ressources. Même en cas d’alternance, on a des alternances sans alternatives. En 2000, on a eu une alternance, à la fin ça s’est terminé comment ? En 2012, on va vers l’alternance et aujourd’hui, les gens n’ont jamais été autant découragés et déçus. Le climat, que ce soit politique, social, économique, est un climat qui est sombre », a-t-il conclu.
EXPLOITATION DE L’AUTOROUTE À PÉAGE PAR LA SECAA-SA, MACKY CORRIGE L’ERREUR DE WADE
Fin d’une anomalie qui a trop duré. L’État du Sénégal ne va plus toucher 1000 F CFA par an dans le contrat concession avec la Société concessionnaire SECAA-SA. La renégociation entamée par l’Etat depuis 2019 a fini par porter ses fruits
Investir plus de 319 milliards avec l’appui de ses partenaires notamment la Banque Mondiale, l'Agence Française de Développement et la Banque Africaine de Développement et ne toucher que 1000 F CFA par an. C’est le contrat que l’Etat du Sénégal sous le régime de Abdoulaye Wade avait signé avec le concessionnaire (SECAA-SA) pour l’exploitation de l’autoroute à péage. Après deux années de renégociations, le Sénégal a réussi à rectifier cette «anomalie» longtemps décriée par des membres de la société civile et de l’opposition. Désormais, ce montant passe de 1000 à 800 millions par an. Mieux, l’Etat entre dans le capital de la SECAA-SA à hauteur de 25 %.
Fin d’une anomalie qui a trop duré. L’état du Sénégal ne va plus toucher 1000 F CFA par an dans le contrat concession avec la Société concessionnaire SECAA-SA. La renégociation entamée par l’Etat depuis 2019 a fini par porter ses fruits. Désormais, non seulement ce montant va passer à 800 millions par an ; mais mieux, l’Etat du Sénégal entre dans le capital de SECAA-SA à hauteur de 25%. Sans occulter la réévaluation de la redevance domaniale annuelle représentant 2% du chiffre d’affaires annuel de la SECAA-SA, mais aussi le réajustement des clauses et échéances de partage des fruits de la concession. Last but not least, le nouveau contrat se traduit aussi par le gel de l’indexation des tarifs sur l’inflation pendant cinq (05) ans et la réalisation de l’éclairage par le titulaire sur tout le linéaire de la section courante et au niveau des diffuseurs. La cérémonie de signatures de ces nouveaux contrats a eu lieu, hier, mercredi 22 décembre, entre le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo et le PDG de Eiffage, Gérard Senac.
Le Président de la République, Macky Sall satisfait, s’est d’ailleurs félicité de tels accords en conseil des ministres. DEUX ANS DE NEGOCIATIONS Dans son discours le ministre Abdoulaye Daouda Diallo n’a pas manqué de rappeler que «le Gouvernement du Sénégal a engagé, depuis 2019, la renégociation des contrats de concession de l’Autoroute à péage Dakar-Diamniadio-AIBD avec le Concessionnaire SECAA-SA”. “Cette renégociation, une forte demande pour nos concitoyens et pour nos concitoyennes s’est inscrite en effet dans l’exécution des instructions données par le Président de la République, Macky Sall de revoir la Concession Autoroutière Dakar-Diamniadio-AIBD, dans le souci d’aboutir à un partenariat équilibré pour préserver les interdits des usagers et du Sénégal de manière générale”, a-t-il souligné.
Selon l’argentier de l’Etat, “les négociations ont permis d’aboutir aux gains suivants pour le Sénégal: l’entrée de l’Etat dans le capital de la société chargée de l’exploitation à hauteur de 25%; la réévaluation de la redevance domaniale annuelle représentant 2% du Chiffre d’affaires annuel de la SECAA-SA, avec un minimum de 800 millions de FCFA par an au lieu de 1000 FCFA par an dans l’ancien contrat ; le réajustement des clauses et échéances de Partage des fruits de la concession ; le plafonnement du Taux de Rendement Interne (TRI) cible à hauteur de 17% au lieu de 20,1% dans le Contrat Complémentaire et avec correction des hypothèses sous-jacentes pour mieux refléter la réalité de l’économie sénégalaise ; le gel de l’indexation des prix appliqués aux usagers sur l’inflation pendant 5 ans”. En réponse à la forte demande des usagers, “la réalisation de l’éclairage par la société d’exploitation sur tout le linéaire de la section courante et au niveau des diffuseurs ; l’extension de la durée de la Concession pour 5 ans dans la perspective d’un partenariat durable et permettant les meilleures conditions d’un transfert de l’ouvrage à terme et la réalisation des Gros Entretiens et Réparations ; la fusion et l’Harmonisation des contrats initial et complémentaire en un seul véhicule contractuel consolidé, facilitant le suivi des nouveaux équilibres économiques convenus dans le cadre de la concession renégociée”.
ENGAGEMENTS DES PARTIES
Suite à la signature de ce Protocole, renseigne toujours Abdoulaye Daouda Diallo, «les Parties ont engagé la phase de rédaction de nouveaux documents contractuels, avec un travail approfondi d’implémentation des aspects financiers du protocole et des propositions de contrats relatifs à l’entrée au capital». Ces nouveaux documents contractuels comprennent notamment : d’une part, un avenant unique au Contrat Initial et au Contrat Complémentaire dont l’objet est de modifier, d’harmoniser et de fusionner les stipulations des Contrats dans une seule et même convention (le « Contrat Unique »), et ; d’autre part, une convention d’investissement et un contrat de cession pour déterminer les conditions et modalités d’entrée de l’Etat au capital social de la société et les obligations incombant aux Actionnaires de la société. Le ministre des finances souligne une «fin de longues discussions, qui ont débouché sur des compromis et la signature d’un nouveau contrat de concession, plus équitable». «Nous avons enfin réussi à rétablir un meilleur équilibre entre l’Etat et le Concessionnaire. Désormais, il y aura un partage plus juste des profits futurs avec l’Etat et les Usagers. Les flux nets à recevoir par l’Etat sont estimés à 305,5 milliards de F CFA sur la période 2021- 2044, avec des évolutions progressives annuelles et une moyenne de 13 milliards de F CFA».
Selon lui, «l’Entrée de l’État du Sénégal dans le Capital de SECAA consacre la participation de l’Etat dans la gouvernance de la Concession avec tous les avantages y afférents, notamment dans la gestion et le pilotage de l’exploitation, avec un suivi particulier du programme d’investissement, des recettes d’exploitation et des charges associées, en toute transparence. Des programmes d’investissements impliquant l’Etat-actionnaire accompagneront l’évolution de la capacité de l’ouvrage, en fonction du profil du trafic et la mise en œuvre de la réalisation des ouvrages différés».
A présent, ajoute-t-il, «la position de l’Etat est déterminante dans cette concession autoroutière en tant qu’«Etat-Actionnaire», «Etat-Investisseur» et «Etat-Régulateur» à travers : d’abord, «Etat actionnaire» siègera dans les organes de Gouvernance de la Concession et recevra des dividendes ; ensuite, «Etat investisseur» bénéficiera du partage de fruit et de collecte de redevance foncière à effet immédiat ; et enfin, «Etat-Régulateur» assurera le suivi du contrat de performance.
UN BEBE ANTILOPE, DANS UN CARTON, RECUPERE A KEUR AYIB
Après les zones de Tambacounda et Kédougou, la cartographie de la criminalité faunique s’est étendue à la frontière sénégambienne.
Après les zones de Tambacounda et Kédougou, la cartographie de la criminalité faunique s’est étendue à la frontière sénégambienne.
En effet, ce 19 décembre 2021, lors d'un contrôle rigoureux, la Police des frontières (Paf) de Keur Ayib a eu des soupçons sur un passager se trouvant dans un bus effectuant la liaison Sédhiou- Dakar. C’est ainsi qu’un agent du poste a pu interpeller un présumé trafiquant de faune avec un bébé Guib Harnaché, une antilope du Sénégal partiellement protégée par l’article D36 du Code de la Chasse et de la Protection de la Faune sénégalais.
Le présumé trafiquant de faune, qui n’avait jusqu’alors jamais été inquiété par la justice, n'en serait pas pourtant à son premier coup d'essai et s'enrichissait illégalement depuis des années grâce à ce commerce interdit d'animaux sauvages. Il a été placé en garde à vue pour les besoins de l'enquête. Et si les faits qui lui sont reprochés étaient avérés, il risquerait une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an et d’une amende jusqu’à 1.200.000 FCFA , selon l’article L32 du Code de la Chasse et de la Protection de la Faune.
La malheureuse très jeune antilope serait capturée en Casamance après l'abattage de sa mère. Lors de sa découverte dans le carton, elle avait du mal à se lever tant le contenant dans lequel elle était habilement dissimulée était petit. Son état de santé est bon et elle a immédiatement été prise en charge par les services de la Direction des Parcs nationaux, avec l’appui du projet Eagle Sénégal.
QUAND LE NOUVEAU LIVRE DE DIARY SOW FAIT POLÉMIQUE
Dix mois après sa disparition mystérieuse, la jeune étudiante publie un nouveau roman chez un éditeur parisien. Mais au Sénégal, la cote de l’enfant prodige a nettement chuté
Mohamed Mbougar Sarr et Diary Sow ont plus d’un point en commun. Outre que tous deux sont sénégalais et qu’ils ont chacun reçu par le passé le titre prestigieux de « meilleur élève » du pays (Mbougar Sarr en 2009, Diary Sow en 2018 et 2019), ils sont actuellement en promotion en France pour parler de leur dernier livre : La Plus Secrète Mémoire des hommes (Philippe Rey/Jimsaan), pour l’un ; Je pars (Robert Laffont) pour l’autre. Mais la comparaison s’arrête là.
Là où le talent littéraire de Mohamed Mbougar Sarr, déjà auteur, depuis 2015, de trois romans remarqués, vient d’être récompensé par le prestigieux Prix Goncourt, il est peu probable que le roman de Diary Sow, au style adolescent et à l’intrigue à l’eau de rose, se retrouvera au palmarès d’un prix littéraire de premier plan.
Crise existentielle
Pour la deuxième fois, l’étudiante sénégalaise, qui avait obtenu une bourse d’excellence de son gouvernement pour venir étudier à Paris en classe préparatoire, au prestigieux lycée Louis-le-Grand, brode sur le thème de la fugue, déjà présent dans son premier roman, Sous le visage d’un ange (L’Harmattan, 2020). Après le drame intime d’une jeune femme désireuse de rompre avec son milieu familial, l’héroïne de Je pars décide, elle, de renoncer à un destin tout tracé pour une échappatoire clandestine.
Officiellement, tout, chez Diary Sow, n’est que fiction. Et pourtant, la note de présentation de l’ouvrage ressemble à s’y méprendre à sa propre histoire, qui avait défrayé la chronique au Sénégal comme dans la presse internationale, jusque dans les colonnes d’El País ou du New York Times. Au début de l’année 2021, au lendemain des vacances de Noël, Diary Sow n’avait plus réapparu dans son établissement et demeurait introuvable dans la résidence universitaire où elle logeait.
Pendant plus de quinze jours, sur les réseaux sociaux comme dans les rues de Paris, la communauté sénégalaise avait fait résonner le djembé, priant pour qu’il ne lui soit rien arrivé. Jusqu’au jour où la jeune femme, aujourd’hui âgée de 21 ans, avait fait son come-back après une fugue assumée.
« Partir. N’importe où. Prendre sa liberté. Retrouver le contrôle de soi. Oublier la pression, une famille qui aime mal, des ambitions qui sont celles des autres. Cesser de jouer un rôle…, écrit-elle dans Je pars. Un matin d’hiver, Coura quitte sa chambre d’étudiante, ses amis, Paris, la France. Sans regret. […] Sa disparition est d’autant plus inquiétante qu’elle était une jeune fille modèle, menant une existence parfaitement rangée. »
À l’appui de cette crise existentielle qui sert de trame au roman, Diary Sow et son éditeur livrent un clip promotionnel sucré comme du sirop d’érable, digne de la collection Harlequin : « Qui suis-je aujourd’hui ? Qui serai-je demain ? Je ne suis pas. Je deviens », déclame une voix off adolescente, tandis qu’à l’écran une jeune Africaine qui lui ressemble déverse 30 kilos de vêtements sur une valisette pouvant en contenir trois fois moins, avant de s’enfoncer dans la nuit d’hiver pour un voyage que l’on imagine sans retour.
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 22 décembre 2021.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Chandrikapersad Santokhi, Président de la République du Suriname, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Andrés Manuel Lopez Obrador, Président de la République des Etats-Unis mexicains, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Carlos Andrés Alvarado Quesada, Président de la République du Costa Rica, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur José Daniel Ortega Saavedra, Président de la République du Nicaragua, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Laurentino Cortizo Cohen, Président de la République du Panama, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Docteur Mohamed Irfaan Ali, Président de la République coopérative du Guyana, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Aboubacar SARR, Docteur en Sciences islamiques, matricule de solde n°651.139/E, précédemment Consul général de la République du Sénégal à Djeddah, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Abdel Fatah Al Sisi, Président de la République Arabe d’Egypte ;
Monsieur Ibrahima Faye, matricule de solde n°410.065/G, Enseignant-chercheur à l’Unité de Formation et de Recherche Sciences Appliquées et Technologies de l’Information et de la Communication (SATIC) de l’Université Alioune Diop de Bambey, est nommé Professeur titulaire de classe normale ;
Monsieur Senghane MBODJI, matricule de solde n°410.075/E, Enseignant-chercheur à l’Unité de Formation et de Recherche Sciences Appliquées et Technologies de l’Information et de la Communication (SATIC) de l’Université Alioune Diop de Bambey, est nommé Professeur titulaire de classe normale ;
Monsieur Farba Bouyagui TAMBOURA, matricule de solde n°410.090/L, Enseignant-chercheur à l’Unité de Formation et de Recherche Sciences Appliquées et Technologies de l’Information et de la Communication (SATIC) de l’Université Alioune Diop de Bambey, est nommé Professeur titulaire de classe normale ;
Monsieur Madoky Magatte DIOP, matricule de solde n°110.090/I, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : Médecine interne à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (UFR SANTE) de l’Université Iba Der THIAM de Thiès ;
Madame Arame MBENGUE GAYE, matricule de solde n°110.092/G, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : PHYSIOLOGIE à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (UFR SANTE) de l’Université Iba Der THIAM de Thiès ;
Monsieur Saliou NDIAYE, matricule de solde n°110.071/F, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : Agronomie-Protection de végétaux à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture ‘ENSA) de l’Université Iba Der THIAM de Thiès ;
Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat ;
Monsieur Pape Songue DIOP, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds d’Entretien routier Autonome (FERA, en remplacement de Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Yaya Abdoul Kane, est nommé Directeur général de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat. »
L'ÉTAT PREND 25% DU CAPITAL DE SECAA
La signature de la convention marquant cet accord a été ce mercredi 22 décembre par le Sénégal et la société chargée d'exploiter l'autoroute Dakar-AIBD - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 22 décembre 2021.
« Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 22 décembre 2021, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de la célébration, le 20 décembre 2021, du 20ème anniversaire du rappel à Dieu du Président Léopold Sédar Senghor, pour rendre, au nom de la Nation, un vibrant hommage au Premier Président de la République du Sénégal, dont l’œuvre politique, diplomatique, littéraire et culturelle exceptionnelle, a fortement contribué à la consolidation de l’État-Nation, au rayonnement du Sénégal, mais surtout à la promotion de la civilisation de l’Universel, qui lui était si chère.
Abordant la question liée à la célébration de la fête de Noël, le Président de la République réitère, au nom de la Nation, sa solidarité et ses meilleurs vœux à la communauté chrétienne, qui va célébrer cette semaine (le 25 décembre), Noël et demande, au Gouvernement, de prendre toutes les dispositions requises en vue du déroulement adéquat de cette célébration.
Revenant sur les recommandations et décisions de la concertation nationale, tenue le 21 décembre 2021, sur la répartition et l’encadrement des ressources issues de l’exploitation du pétrole et du gaz, le Chef de l’Etat demande, au Gouvernement, de mettre en œuvre sans délais ces dites recommandations et décisions, en veillant particulièrement à une large diffusion dans les langues nationales du contenu du projet de loi.
Le Président de la République se félicite de la bonne organisation de cette rencontre, qui a vu la participation de toutes les forces vives de la Nation et informe le Gouvernement que le projet de loi y relatif sera examiné lors du Conseil des Ministres du 29 décembre 2021.
Sur la mise en exploitation commerciale du Train express régional (TER), le lundi 27 décembre 2021, le Chef de l’Etat magnifie le travail remarquable accompli par toutes les parties prenantes nationales et internationales, qui ont permis de réaliser, en un temps record, les composantes (infrastructures et installations) multisectorielles complexes, préalables à l’entrée en exploitation du TER.
Le Président de la République rappelle que le TER est une révolution en matière de système de transport collectif moins polluant (avec le BRT) au Sénégal, et félicite particulièrement le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, le Directeur général de l’APIX et ses équipes pour le suivi du projet, SENTER SA pour le relais institutionnel, SETER SA chargé de l’exploitation.
Le Chef de l’Etat demande, au Gouvernement, de poursuivre les efforts de sensibilisation des populations desservies par le TER et des usagers, sur la nouvelle posture à intégrer désormais, en vue de développer un transport public collectif dans la rapidité et la sécurité.
Le Président de la République se félicite, par ailleurs, de la signature, ce jour, de la convention entre l’Etat du Sénégal et la Société Eiffage de la Concession de l’Autoroute de l’Avenir (SECAA) qui se traduit entre autre par :
- l’entrée de l’Etat du Sénégal dans le capital de SECAA à hauteur de 25% ;
- la réévaluation de la redevance domaniale annuelle représentant 2% du chiffre d’affaires annuel de la SECAA, avec un minimum de 800 millions de FCFA par an au lieu de 1000 FCFA par an dans le contrat actuel ;
- le réajustement des clauses et échéances de partage des fruits de la concession ;
- le gel de l’indexation des tarifs sur l’inflation pendant cinq (05) ans ;
- la réalisation de l’éclairage par le titulaire sur tout le linéaire de la section courante et au niveau des diffuseurs.
Sur la question liée au démarrage effectif de l’Agropole Sud, le Chef de l’Etat félicite le Ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries et ses services pour le lancement des travaux de cet important projet phare du PSE.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a insisté sur les points suivants :
1- L’accélération des travaux d’aménagement du site de recasement des mécaniciens à Diamniadio et le renforcement de l’accompagnement de l’Etat aux artisans-acteurs de l’automobiles : sur ce point, le Chef de l’Etat de l’Etat demande, au Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel et au Ministre en charge de l’Emploi, de préparer les concertations avec les regroupements d’artisans-mécaniciens et autres acteurs de l’automobile afin de proposer dans les meilleurs délais, un plan d’accompagnement des artisans-mécaniciens et leur implantation sur le site de Diamniadio dédié, qui devra intégrer toutes les commodités en vue d’une meilleure prise en charge de leur cadre de travail.
2- le renforcement de l’accès à l’électricité et à l’eau potable des populations des iles : à ce sujet, le Président de la République demande, aux Ministres en charge de l’Eau et de l’Equité sociale et territoriale (tutelle technique du PUDC et PUMA), de veiller à la mise en exécution d’un plan d’urgence, pour améliorer l’accès à l’électricité et à l’eau potable des îles, notamment les îles du Saloum et de la Casamance.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l’exécution budgétaire 2021 et sur les modalités du démarrage de l’exécution budgétaire 2022 ;
- Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
- Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur les conventions de financement et le portefeuille projets PPP ;
- Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur l’évolution de la vaccination contre la Covid-19 ;
- Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation arachidière et sur les exportations de produits horticoles ;
- Le Ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes industrie a fait une communication sur le lancement de l’Agropole SUD ;
- Le Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises (PME) a fait une communication sur les mesures prises en conseil national de la consommation sur les prix de farine de blé et du pain ;
- Le Ministre auprès du Président de la République, en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur le parc de technologies numériques (PTN) de Diamniadio.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de loi portant création du Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD).
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Chandrikapersad Santokhi, Président de la République du Suriname, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Andrés Manuel Lopez Obrador, Président de la République des Etats-Unis mexicains, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Carlos Andrés Alvarado Quesada, Président de la République du Costa Rica, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur José Daniel Ortega Saavedra, Président de la République du Nicaragua, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Laurentino Cortizo Cohen, Président de la République du Panama, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur des Mines, matricule de solde n°668.218/A, Ambassadeur de la République du Sénégal aux Etats Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Docteur Mohamed Irfaan Ali, Président de la République coopérative du Guyana, avec résidence à Washington DC ;
Monsieur Aboubacar SARR, Docteur en Sciences islamiques, matricule de solde n°651.139/E, précédemment Consul général de la République du Sénégal à Djeddah, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Abdel Fatah Al Sisi, Président de la République Arabe d’Egypte ;
Monsieur Ibrahima Faye, matricule de solde n°410.065/G, Enseignant-chercheur à l’Unité de Formation et de Recherche Sciences Appliquées et Technologies de l’Information et de la Communication (SATIC) de l’Université Alioune Diop de Bambey, est nommé Professeur titulaire de classe normale ;
Monsieur Senghane MBODJI, matricule de solde n°410.075/E, Enseignant-chercheur à l’Unité de Formation et de Recherche Sciences Appliquées et Technologies de l’Information et de la Communication (SATIC) de l’Université Alioune Diop de Bambey, est nommé Professeur titulaire de classe normale ;
Monsieur Farba Bouyagui TAMBOURA, matricule de solde n°410.090/L, Enseignant-chercheur à l’Unité de Formation et de Recherche Sciences Appliquées et Technologies de l’Information et de la Communication (SATIC) de l’Université Alioune Diop de Bambey, est nommé Professeur titulaire de classe normale ;
Monsieur Madoky Magatte DIOP, matricule de solde n°110.090/I, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : Médecine interne à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (UFR SANTE) de l’Université Iba Der THIAM de Thiès ;
Madame Arame MBENGUE GAYE, matricule de solde n°110.092/G, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : PHYSIOLOGIE à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (UFR SANTE) de l’Université Iba Der THIAM de Thiès ;
Monsieur Saliou NDIAYE, matricule de solde n°110.071/F, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : Agronomie-Protection de végétaux à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture ‘ENSA) de l’Université Iba Der THIAM de Thiès ;
Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat ;
Monsieur Pape Songue DIOP, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds d’Entretien routier Autonome (FERA, en remplacement de Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Yaya Abdoul Kane, est nommé Directeur général de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat. »