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13 août 2025
par l'éditorialiste de seneplus, Jean-Claude Djéréké
COMMENT SENGHOR FUT REMERCIÉ PAR LA FRANCE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le 20e anniversaire de la mort de l’enfant de Joal doit nous faire prendre conscience du fait que ces gens-là sont cruels et sans cœur, y compris vis-à-vis de ceux qui se prosternent devant eux
Jean-Claude Djéréké de SenePlus |
Publication 23/12/2021
C’est peu dire que Léopold Sédar Senghor fit beaucoup pour la France, qu’il contribua au rayonnement de la langue française, qu’il était même opposé au départ des Africains du giron français. “Le carré France, croyez-nous, nous ne voulons pas le quitter. Nous y avons grandi et il y fait bon vivre. Nous voulons simplement, monsieur le ministre, mes chers collègues, y bâtir nos propres cases, qui élargiront et fortifieront en même temps le carré familial, ou plutôt l'hexagone France”, disait-il dans l’enceinte de l’Assemblée nationale française, le 29 janvier 1957 alors que Mamadou Dia était favorable à une rupture avec la France et préconisait “une mutation totale qui substitue à la société coloniale et à l’économie de traite une société libre et une économie de développement”.
Malgré cela, malgré tous les bons et loyaux services rendus à la France, malgré le fait qu’il avait épousé une fille de Normandie, les obsèques officielles du premier président du Sénégal, à Dakar le 29 décembre 2001, furent boycottées par Jacques Chirac et Lionel Jospin. Erik Orsenna est un des rares Français qui déplorèrent l’absence du chef de l’État et du Premier ministre français à ces obsèques. L’académicien et écrivain publia une tribune intitulée “J’ai honte” dans ‘Le Monde’ du 5 janvier 2002. Orsenna aurait dû ajouter : “ Nous, Français, avons été ingrats et méchants avec Senghor.”
Le 20e anniversaire de la mort de l’enfant de Joal doit nous faire prendre conscience du fait que ces gens-là sont cruels et sans cœur, y compris vis-à-vis de ceux qui se prosternent devant eux, qu’ils ne poursuivent que leurs intérêts, qu'il ne faut rien attendre de bon d’eux et que les autres pays africains doivent soutenir le Mali de Goïta et Maïga parce que c’est notre libération qui se joue aussi à Bamako.
QUAND LA FRANCE SE LANCE DANS LA GUERRE DE COMMUNICATION AU MALI
Depuis que Choguel Maïga a accusé Paris d’« abandon en plein vol », les spots publicitaires de l’opération Barkhane essaiment à Bamako. Une campagne qui s’inscrit dans la nouvelle stratégie de « lutte informationnelle » de l’armée française
Jeune Afrique |
Manon Laplace |
Publication 23/12/2021
Seize panneaux et au moins 576 diffusions quotidiennes d’un petit film sur chacun. Depuis le mois d’octobre, les espaces publicitaires numériques de la capitale malienne sont porteurs d’un message intriguant. Entre une publicité pour un karaoké et de la réclame pour un forfait mobile défilent des pictogrammes de soldats et de blindés appuyés des slogans « Barkhane se transforme », « Ensemble ». Une première pour l’opération militaire française, qui projette en boucle son message au-dessus de plusieurs carrefours très fréquentés de Bamako, et qui s’est même invitée sur les ondes de trois chaînes de télévision, s’offrant un créneau de choix au moment des journaux de l’ORTM – la télévision publique malienne, la plus regardée du pays -, de Joliba TV et de Renouveau TV.
Alors que s’enchaînent des images de l’intervention française au Mali, la vidéo, courte, vient rappeler l’essence de l’opération et vulgariser les grandes lignes de sa restructuration, prévue pour 2022. Sur fond de musique guerrière, les « trois piliers » de l’opération Barkhane (« partenariat de combat », « réassurance » et « coopération ») laissent ensuite place à un rappel chiffré : 2 500 à 3 000 militaires français (contre 5 100 aujourd’hui), « dotés de moyens performants », composeront la « nouvelle force ».
« On ne s’en va pas »
Apparu sur les écrans maliens seulement quelques jours après la véhémente prise de parole du Premier ministre de la transition, Choguel Maïga, à l’ONU, qui a accusé la France d’« abandon en plein vol », le spot publicitaire sonne comme une réponse à la brouille diplomatique qui sévit actuellement entre Paris et Bamako. « On pourrait croire en effet que cet affichage arrive en réaction aux déclarations du Premier ministre malien, mais celle-ci a été décidée bien avant les propos qu’il a tenus à l’égard de la France. Il a fallu un peu de temps pour la concevoir », rectifie le colonel Pascal Ianni, porte-parole de l’état-major des armées françaises. Elle aurait même été initiée dès le mois de juillet, selon une autre source au sein de l’armée française.
Moins d’un mois plus tôt, Emmanuel Macron affirmait que la France n’avait pas « vocation à rester éternellement au Mali », et annonçait la « restructuration » en profondeur de l’opération extérieure française. Celle-ci, assez mal comprise, a largement été interprétée comme un départ de Barkhane. « Nous souffrons d’un déficit de communication sur la question de notre restructuration. Depuis l’annonce d’Emmanuel Macron en juin, les Maliens pensent qu’on s’en va. Ce n’est pas le cas », résume notre gradé.
Guerre des perceptions
La campagne répond surtout à la nouvelle stratégie adoptée par le ministère des Armées : « la guerre informationnelle ». Dirigée par le nouveau chef d’état-major des armées, Thierry Burkhard, qui a succédé à François Lecointre en juillet 2021, l’armée hexagonale entend notamment renforcer sa doctrine en matière de « lutte informatique d’influence ». Un jargon qui renvoie à la lutte « contre la propagande terroriste et la manipulation de l’information, partout sur les théâtres d’opération où les armées françaises agissent », résumait la ministre française des Affaires étrangères, Florence Parly, le 20 octobre dernier, présentant la nouvelle doctrine et annonçant un renforcement des équipements et ressources humaines consacrés à la lutte d’influence.
Un « combat informationnel », ou « guerre des perceptions », censée permettre de « gagner la guerre avant la guerre », estime le général Burkhard. « On a vécu vingt ans durant lesquels la logique était l’engagement sur le terrain, mais aujourd’hui ce n’est plus l’unique solution », martelait-il ainsi devant la presse le 5 octobre.
A moins de trois semaines du début de la CAN 2021, le nouveau sélectionneur de la Guinée, Kaba Diawara, estime que les clubs européens doivent faire preuve de plus de compréhension pour libérer leurs joueurs
A moins de trois semaines du début de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2021), le nouveau sélectionneur de la Guinée estime que les clubs européens doivent faire preuve de plus de compréhension pour libérer leurs joueurs. Au Cameroun, il espère d'ailleurs pouvoir compter sur son capitaine et maître à jouer Naby Keita.
RFI : Kaba Diawara, comment vous avez vécu ces derniers jours de doute concernant l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2021), et notamment l'attitude des clubs européens, qui ne semblent pas disposer à libérer leurs joueurs facilement ?
Kaba Diawara : Ça montre surtout qu'ils ne respectent pas l'Afrique ! C'est malheureux à dire mais c'est la vérité... Ce n'est pas notre faute à nous, sélections africaines, si la FIFA et la CAF s'amusent à déplacer la CAN à chaque fois (la dernière édition a eu lieu en Egypte en juin-juillet 2019). Honnêtement, je dirais même que c'est du foutage de gueule... Les dates de la compétition sont connues depuis longtemps ! Mais tout ça n'est pas nouveau... Les clubs appuient toujours sur l'Afrique mais il faut arrêter de se raconter des histoires...
Les joueurs sont africains, ils ne sont pas européens. Ils jouent pour leur sélection et ils ont envie de venir. Si on commence à bloquer ou mettre la pression à un international, il ne va pas être performant, ni en sélection ni en club... Donc autant le libérer, lui faire confiance ! S'ils ne sont pas contents, les clubs n'ont qu'à éviter de recruter des joueurs africains... Ils n'ont qu'à prendre simplement des joueurs européens et ils n'auront plus ce genre de problèmes...
Vous avez peur d'être privés de certains joueurs ? On pense notamment à Naby Keita, qui joue à Liverpool...
J'échange beaucoup avec lui et il m'a dit que dans le meilleur des cas, Liverpool lui demande de rester jusqu'au 2 janvier car il y a un match très important contre Chelsea, capital dans la lutte pour le titre...
Mais nous, on aura démarré la préparation le 26 décembre au soir, on a prévu un match amical le 2 janvier mais Naby ne pourra donc être disponible que le lendemain...
J'ai peur qu'il se blesse face à Chelsea et si c'est le cas, ça risque de nous pénaliser, d'autant qu'il est fragile...
Donc on va discuter avec son club, avec Naby, et on prendra la meilleure décision possible.
Mais je persiste à penser que c'est un manque de respect vis-à-vis de l'Afrique. Les clubs ne se seraient jamais comportés comme ça pour un joueur sud-américain ou un joueur européen...
LA SEXUALITÉ DES INDIVIDUS NE PEUT ÊTRE UN DÉBAT PUBLIC
Ibou Fall est contre la proposition de loi portant criminalisation de l’homosexualité. Le journaliste dénonce une forme de populisme de la part de certaines personnalités politiques à l’approche des locales
Ibou Fall est contre la proposition de loi portant sur la criminalisation de l’homosexualité. Les députés Cheikh Bamba Dieye et Cie ont joint l’acte à la parole, hier, à l’Assemblée nationale. Le dossier est sur la table du président de l’hémicycle, Moustapha Niasse.
« Je trouve que ce sont des irresponsables. J’ai un principe très simple que la sexualité des individus ne peut pas être un débat public. Ce n’est même pas la vie privée, c’est la vie intime des individus », a réagi le chroniqueur de ‘’Xorom ci ciin », ce jeudi 23 décembre.
« C’est du populisme »
Droit dans ses bottes, le journaliste dénonce une forme de « populisme », évoquant « du racolage électoral » à l’approche des locales du 23 janvier 2022. « C’est de la facilité politique. Une République, dans son essence, doit protéger tous les citoyens. On ne doit pas aller dans la culotte des gens. C’est indécent, je suis indigné par cette affaire-là », a-t-il martelé.
Poursuivant, il explique que « chacun a la sexualité qui lui convient » et « ce n’est pas à nous de la réglementer. » Sur ce point, Ibou Fall est formel. "D’ailleurs, nous n’avons pas tous la même religion", a-t-il renchéri. "Nous sommes en République. Même si la majorité est croyante, ce n’est pas une raison. La religion est une pratique collective qui a une incidence dans la vie publique mais la sexualité est individuelle. Cela ne doit même pas faire l’objet d’un débat. On ne peut pas se réveiller et parler aux gens de leur caleçon et de ce qu'il y a dedans et comment gérer ça."
LES MALAISES EN EPS SONT GÉRÉS PAR DES CHARGÉS DE COURS
Un bon professeur d’éducation physique et sportive (Eps) doit avoir un minimum de connaissances scientifiques, c’est-à-dire être bien formé, pour pouvoir sécuriser les élèves en cas de malaise, selon le prof d’Eps Djiby Sall Diop qui dénonce le recrutement de chargés de cours dans les établissements scolaires pour faire office de profs de gym.
Bacary Baldé, élève en classe de 5e secondaire au CEM de Ouakam 2, est dé- cédé l’autre mardi quelques minutes après avoir fait un malaise. Son père, qui a recueilli des confidences de camarades de classes de son défunt fils, parle d’un épuisement physique. L’élève aurait été contraint par son professeur d’éducation physique de faire 20 tours du terrain de sport de l’école. Le Témoin n’a pas encore pu avoir la version de l’accusé, ni celle de l’administration de l’école. Mais il faut dire que ce qui est arrivé au jeune Bacary Baldé n’est pas un cas isolé. Dans nos écoles, beaucoup d’élèves ont été victimes de malaise en plein cours d’éducation physique et sportive. La plupart du temps, ils ne succombent pas à ces malaises.
Le professeur d’éducation physique et sportive au lycée communal de Kédougou, Djiby Sall Diop, affirme avoir eu un cas de malaise d’un élève pendant l’exercice physique. Ce pas plus tard que samedi dernier. A l’en croire, ce genre d’incidents seraient fréquents dans les établissements scolaires. Un syndicaliste enseignant, qui préfère garder l’anonymat, fait part d’un cas dont il aurait été témoin. Lui-même aurait d’ailleurs été victime d’un malaise. «En classe de seconde, j’ai été victime de ça. On a fait 18 tours de 400 mètres. On avait un camarade qui s’est subitement arrêté de courir. Notre professeur lui a dit que si tu ne termines pas les tours, tu auras un zéro. Il a essayé de continuer, mais il vomissait jusqu’à ramper. Cela m’a révolté et j’ai quitté les rangs pour de bon. Il m’a donné des zéros pendant toute l’année. En classe de première, notre professeur d’EPS ne m’a jamais vu, pourtant il m’a exempté d’épreuves physiques. En terminale, je n’étais pas exempté, mais le jour des examens, j’ai eu moins 8. C’est-à-dire 02/20 en EPS. Tout simplement parce que les professeurs d’éducation physique nous en voulaient à mort», a-t-il narré.
L’encadrement doit être bien outillé
Pourtant, l’activité physique à l’école est très importante pour le corps humain et excellente pour la circulation sanguine, les poumons et la respiration. En plus d’aider à prévenir l’obésité, elle permet aussi de garder une forme physique et de s’éviter certaines maladies. Mais attention, on ne doit pas la faire pratiquer n’importe comment à un élève. L’encadreur doit d’abord avoir des connaissances scientifiques sur la physiologie et l’anatomie de la personne, selon notre prof d’Eps. «Nous intervenons sur le corps humain. Donc il faut connaitre l’organisme, son fonctionnement, sa structuration. Il convient aussi d’appré- hender la manière de penser chez l’individu, sa façon d’évoluer et l’environnement où il évolue. Pour intervenir sur le corps, il faut avoir des connaissances minimales dans les domaines scientifique, médical ou autres», estime Djiby Sall Diop, professeur d’éducation physique et sportive (Eps) au lycée communal de Kédougou où il en est à sa deuxième année de service. D’après lui, le cours d’éducation physique permet de donner une meilleure santé et plus de capacités intellectuelles aux élèves à travers l’activité physique et sportive. «On s’appuie sur les pratiques de l’activité sportive pour éduquer les enfants. Ce qui nécessite une certaine connaissance du corps de la personne qui est un peu complexe si on fait référence à la psychologie, à la psychologie, c’est-à-dire le fonctionnement) et à l’anatomie ou structure de la personne.
Des domaines à maitriser par le maitre ou le professeur d’éducation physique et qui s’apprennent pendant les six ans de formation après un concours d’entrée très sélectif « précise Djiby Sall Diop. Il invite ainsi à mieux former les professeurs pour mieux sécuriser les élèves en cas de malaise, par exemple. Malheureusement, déplore-t-il, les autorités ou les responsables d’établissements continuent de prendre des raccourcis et engagent des chargés de cours dans les écoles. « Beaucoup de professeurs d’éducation physique à Dakar n’ont pas fait une formation d’activité physique et sportive. Ce sont des enseignants avec un niveau d’initiateur dans des disciplines données comme le football et le basketball et qui sont engagés comme professeurs d’EPS dans les écoles. C’est facile, certes, mais c’est à prohiber pour éviter certains incidents et accidents», insiste notre interlocuteur tout en demandant que les visites médicales à l’école soient plus rigoureuses pour, ditil, mieux aider les enseignants dans leur travail. «En début d’année scolaire, on fait des visites médicales *.
Encore que c’est juste oral. Il n’y a pas de diagnostic posé. Ce sont des questions-réponses entre l’élève et le spécialiste de la santé avec des questions du genre «Es-tu malade ? As-tu des antécédents...?» Et c’est sur la base de ce questionnaire qu’on certifie l’aptitude ou l’inaptitude des élèves. Un entretien qui amène les chargés de cours à autoriser l’élève à faire l’activité ou à ne pas faire l’activité sportive à l’école». Issu de la 39e promotion de l’INSEPS de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le fonctionnaire Djiby Sall Diop, en service à Kédougou, explique que les élèves inaptes avec des papiers justificatifs sont toujours mis de côté pendant les cours d’éducation physique et sportive. Or, l’idéal, estime-t-il, serait de leur faire pratiquer l’activité «parce que c’est important pour eux. Dans les classes, on trouve des asthmatiques, des drépanocytaires, des diabétiques...des élèves qui ont des problèmes de santé, à on doit proposer des contenus adaptés à leur santé. On est formé à ça à travers la matière dénommée l’activité physique adaptée à la santé (Apas). Selon l’état de santé de la personne, il peut y avoir un contenu adapté à son besoin.
Par exemple, quand tu es un hypertendu, c’est-à-dire que tu as une pression artérielle qui augmente, le sport peut la réguler». En donnant un cours magistral sur l’importance de pratiquer l’activité physique, le prof Djiby Sall Diop considère que le sport à l’école participe à l’amélioration de l’état de santé de l’élève. Il pense ainsi que tous les élèves devraient pratiquer l’activité physique à l’école. «Ce n’est pas pour rien que l’Etat investit dans l’activité sportive à l’école. Elle permet d’avoir une bonne santé, de l’équilibre, une capacité physique et morale. C’est donc important que les élèves fassent cette activité. Tous les élèves, si nécessaire, devraient la faire. L’EPS vise en effet à améliorer la santé physique et morale des enfants et adolescents à l’école. Il est dit que les enfants sont formés à être compétents.
L’EPS contribue à développer la capacité physique et morale des élèves. Mais cela passe par un corps professoral bien formé, des professeurs bien formés et qui ont la capacité de suivre tous les élèves à l’école». Malheureusement, et si l’on se fie aux déclarations de Djiby Sall Diop, nos écoles pullulent de chargés de cours qui n’ont que des notions sommaires en Eps ! Avec tous les risques qu’ils font courir aux élèves…
CANDIDATES À L’ACHAT DE VOITURES, PLUSIEURS PERSONNES SOUTIENNENT AVOIR ÉTÉ «ESCROQUÉES» PAR «LE PARTENAIRE»
Les arnaques liées au secteur de l’automobile sont légion au Sénégal. Plusieurs victimes naïves sont hélas tombées dans le panneau et ont ainsi versé plusieurs millions de francs CFA à des escrocs sans jamais voir la couleur du véhicule commandé.
Plusieurs personnes auraient été escroquées par « Le Partenaire », une société de vente de véhicules dont le siège est aux Almadies. La société s’était engagée à leur vendre des véhicules après avoir encaissé leur argent depuis plusieurs mois. Le Témoin a enquêté...
Les arnaques liées au secteur de l’automobile sont légion au Sénégal. Plusieurs victimes naïves sont hélas tombées dans le panneau et ont ainsi versé plusieurs millions de francs CFA à des escrocs sans jamais voir la couleur du véhicule commandé. C’est le cas d’une cinquantaine de personnes qui aurait commandé des véhicules chez « Le Partenaire », une société de vente de véhicules dont le siège est aux Almadies. Tout a commencé quand ces victimes ont vu des affiches proposant la vente de véhicules à travers des payements par tranches. Une aubaine et une belle offre que beaucoup de nos compatriotes ont voulu saisir pour avoir un vé- hicule. Ils prennent ainsi contact, chacun en ce qui le concerne, avec cette société dont le président directeur général est un certain M. Balla Beye. Celui-ci est assisté de sa sœur, Astou Bèye, par ailleurs Directrice générale de ladite société de concession.
Mme Diallo est parmi la dizaine de clients floués. « Quand j’ai vu leur annonce, je suis allée les rencontrer à leur siège aux Almadies Zone 12. Sur place, j’ai commandé une voiture de marque Hyundai Elantra 2013. Ils m’ont dit qu’elle coûte 7 millions. J’ai accepté. Ils m’ont demandé de déposer un acompte d’un million cinq cent mille francs. Je leur ai envoyé 2 millions par Wave. C’était le 8 octobre 2021. Et ils s’étaient engagés à me remettre le véhicule le 20 octobre 2021. Sur les affiches, ils ont d’ailleurs mis des modes paiement de choix entre 14 mois, 24 mois voire 48 mois. Je m’étais engagé à payer sur 14 mois, le jour de la ré- ception où on devait signer un contrat d’engagement pour le payement du reliquat pour une période de quatorze mois. Depuis la date convenue, le 20 octobre précisément, je me suis déplacée à maintes reprises dans leurs locaux. Et plutôt que de me remettre mon véhicules, les responsables de la société ne me racontaient que des bobards. Pire, la directrice générale et par ailleurs sœur du PDG me parlait sur un ton sévère, menaçant et irrévérencieux. Son frère, lui, ne voulait même plus me prendre au téléphone. Une semaine après la date supposée de remise du véhicule, ils m’ont donné rendez-vous chez un huissier du nom de Madame Ngone Fall à Rufisque. Une fois dans le cabinet de l’huissier, la dame a mis son cachet et tout sur l’attestation. Il était bien mentionné sur celle-ci que le véhicule devait être remis au client le 20 octobre 2021 après sa mutation et son achat. Après plusieurs appels, Balla Bèye m’a demandé de patienter pendant 15 jours. J’ai pris la peine d’attendre 20 jours. Quand j’ai appelé le PDG, 20 jours après, c’est sa sœur qui me répond d’une manière désagréable et indisciplinée », narre Mme Diallo, une agent du Prodac. Selon elle, c’est finalement un ami de M. Balla Bèye du nom de Serigne Habib qui l’a appelée pour l’implorer de patienter encore une semaine. Au terme du délai demandé, le Pdg l’aurait appelée pour lui donner rendez-vous aux Parcelles Assainies sur la route menant au commissariat de police. Elle raconte : « Ils ont fait semblant de remettre à une personne un véhicule. Ils l’ont fait monter et pris des vidéos avant de lui demander de garer le véhicule. Après quoi, ils ont récupéré la clé et ont demandé à la personne d’attendre la prochaine fois... Quant à moi, ils m’ont montré un autre véhicule. Je leur ai dit que j’ai commandé un Hyundai Elantra 2013. M. Bèye m’a fait croire qu’il est au Port. Je lui ai demandé de me montrer les papiers. Il m’ dit qu’il ne les a pas avec lui. Je suis ainsi rentrée bredouille... »
M. DIALLO CLIENTE « Je leur ai remis une avance de 2 millions et je devais recevoir mon véhicule depuis le 20 octobre... »
Le lundi 13 décembre passé, Mariama Diallo dit être retournée aux Almadies Zone 12 le lundi 13 décembre passé mais, n’a pu disposer de son véhicule. Elle confie avoir trouvé la dame Astou Beye sur place, son frère étant absent des lieux. La Dg aurait appelé son frère qui aurait demandé à la cliente de rester chez elle jusqu’à ce qu’on la rappelle. Deux jours après, le mercredi 15 décembre pré- cisément, Le PDG Balla Bèye l’a jointe au téléphone pour lui donner rendez-vous sur les deux voies de Liberté 6. Sur place, il la met en rapport avec une personne qui était à l’intérieur d’une voiture. Après avoir pris place dans la voiture, Mariama Diallo dit avoir demandé au chauffeur si le sieur Balla Bèye était le propriétaire du parking qu’il voudrait lui faire visiter à Sacré Cœur. « Il m’a révélé que M. Bèye lui a fait savoir que c’est une de ses sœurs qui a besoin d’un véhicule Elantra 2013. Je lui ai dit que ce n’est pas vrai. Je lui explique la situation, il l’appelle et met le télé- phone en mode haut-parleur. Le mec l’engueule, le raisonne avant de raccrocher son téléphone. J’ai aussitôt demandé à descendre du véhicule avant de remercier le monsieur. J’ai après contacté un ami commissaire de police qui m’a conseillé d’aller voir un huissier. Ce que j’ai fait le vendredi 15 décembre 2021. L’huissier en question a été surpris quand il a vu le cachet et signature de sa collègue de Rufisque. Il a même appelé quelqu’un pour lui dire qu’il a, à maintes reprises, conseillé à sa collègue de ne pas entrer dans ce genre d’affaires. L’huissier que j’ai pris n’a pas manqué de faire son travail. Une mise en demeure a été servie à M. Balla Beye et son entreprise. Ils ont refusé de prendre le document », révèle encore M. Diallo qui confie avoir après déposé une plainte à la Division des investigations criminelles (DIC) contre Balla Beye, Astou Beye et l’entreprise « Le Partenaire ». « Sur place, j’ai rencontré une fille du nom de A. T qui venait elle aussi pour déposer une plainte contre ces mêmes personnes et pour le même cas... », raconte M. Diallo. Selon elle, tout ce beau monde est convoqué ce jeudi 22 décembre à 10 heures à la DIC dans le cadre de cette affaire qui concernerait plusieurs personnes qui auraient d’ailleurs déjà versé plus de 80 millions en guise d’avance.
A. T, CLIENTE « J’ai commandé un vé- hicule de 4 millions et j’ai donné une avance de plus d’un million mais rien depuis lors »
A.T est l’une des victimes de cette « arnaque ». Elle confie avoir contacté la société « Le Partenaire » en octobre dernier. « Je devais recevoir mon véhicule de marque Ford qui devait me revenir à 4 millions cinq cent mille francs. J’ai donné une avance d’un million. Je suis restée un bon moment sans voir l’ombre d’un véhicule. Quand la dame Astou Bèye m’a dit que le véhicule était disponible, je lui ai demandé de m’envoyer les photos. En vain. Je lui ai aussi demandé où il était. Elle m’a dit au Sénégal. Finalement, elle me sert une autre histoire disant que la voiture n’est pas encore sur place. Quand j’en ai eu marre de leur dilatoire, j’ai demandé à récupérer mes fonds. Le processus ressemble à de l’escroquerie parce qu’au début, à chaque fois qu’on les appelait, on les avait au téléphone. Mais depuis rien. Ils ne sont pas du tout corrects dans leur manière de parler. Ils refusent de me restituer mon argent depuis lors... », confesse-t-elle au reporter du Témoin.
ASTOU BEYE, DG « LE PARTENAIRE » « Il n’y a jamais eu d’escroquerie »
Son frère et Président directeur général étant injoignable, nous nous sommes tournés vers Astou Beye, la directrice gé- nérale, pour recueillir la version de « Le Partenaire » dans cette affaire d’escroquerie à l’achat de véhicules. « Il n’y a jamais eu d’escroquerie ou de tentative d’escroquerie. Mme A. T s’est désistée au moment où elle devait recevoir son véhicule. On va lui restituer son argent... Mariama Diallo, quant à elle, a validé son véhicule. Elle voulait qu’on le lui donne sans mutation pour qu’elle l’amène à Kolda, mais nous avons refusé parce qu’il faudra d’abord qu’on mette le véhicule sous gages. Le véhicule n’est pas encore muté. La personne dont parle M. Diallo nous avait demandé d’amener sa voiture avec lui pour quelques jours, nous avons accepté. Mais il l’a ramenée deux jours après. On a eu des retards par rapport à nos banques et nous le reconnaissons. Ils peuvent venir récupérer leur argent. Il n’y a pas d’abus de confiance. Il n’y a pas de problème... », s’est défendue au télé- phone Mme Astou Beye. On espère qu’elle saura convaincre ses clients...
CLASSEMENT FIFA, LE SENEGAL SUR LE TOIT DE L'AFRIQUE
La FIFA a publié jeudi son traditionnel classement des meilleurs sélections du monde. Ce dernier classement de l’année a confirmé la suprématie du Sénégal en Afrique et de la Belgique au niveau mondial.
La FIFA a publié jeudi son traditionnel classement des meilleurs sélections du monde. Ce dernier classement de l’année a confirmé la suprématie du Sénégal en Afrique et de la Belgique au niveau mondial.
Il convient de rappeler, en effet, que c’est ce classement qui servira de base pour les tirages au sort du barrage des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, dans la zone Afrique. La première information est que Sénégal, Maroc, Algérie, Tunisie, Nigeria sont têtes de liste et Egypte, Cameroun, Ghana, Mali, RD Congo ne le sont pas. Il est probable donc d’avoir une confrontation entre Mohamed Salah et Sadio Mané.
Le top 20 africain
Sénégal (20e au niveau mondial)
2. Maroc (28e)
3. Algérie (29e)
4. Tunisie (30e)
5. Nigeria (36e)
6. Egypte (45e)
7. Cameroun (50e)
8. Ghana (52e)
9. Mali (53e)
10. Côte d’Ivoire (56e)
11. Burkina Faso (60e)
12. RD Congo (64e)
13. Afrique du Sud (68e)
14. Cap-Vert (73e)
15. Guinée (81e)
16. Ouganda (82e)
17. Bénin (83e)
18. Zambie (88e)
19. Gabon (89e)
20. Congo (97e)
Dans le monde, c’est la Belgique qui termine l’année en haut du classement FIFA. Il devance le Brésil, la France, l’Angleterre et l’Argentine.
Le top 10 mondial
Belgique
2. Brésil
3. France
4. Angleterre
5. Argentine
6. Italie
7. Espagne
8. Portugal
9. Danemark
10. Pays-Bas
CRIMINALISATION DE L'HOMOSEXUALITE, LE PARLEMENT S'Y ATTABLE
Depuis hier, la proposition de loi portant criminalisation de l’homosexualité, a été déposée à l’Assemblée nationale par Mamadou Lamine Diallo et Cie. Il s’agit de barrer la route à cet «agenda sombre» aux yeux de la plateforme Samm jikko yi
Depuis hier, la proposition de loi portant criminalisation de l’homosexualité, a été déposée à l’Assemblée nationale par Mamadou Lamine Diallo et Cie. Il s’agit de barrer la route à cet «agenda sombre» aux yeux de la plateforme Samm jikko yi, qui constate que «le Sénégal a commencé à dérouler cet agenda depuis 2016».
Face à une opinion toujours réfractaire au moindre droit accordé à la communauté Lgbt, la Coalition Benno bokk yaakaar est mise devant ses responsabilités. Car, les députés Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Bamba Dièye, Aliou Souaré, Mame Diarra Fam, Moustapha Guirassy, Aïssatou Sabara, Mamadou Diop Decroix, entre autres, ont déposé hier après-midi, une proposition de loi portant criminalisation de l’homosexualité au Sénégal. Lors d’un point de presse, ces parlementaires ont annoncé l’officialisation de cette saisine de l’Assemblée nationale, projet porté depuis des années par la plateforme Samm jikko yi et 91 associations. «Le Sénégal a commencé à dérouler l’agenda de la communauté gay depuis 2016, avec la Stratégie nationale de l’équité et du genre. Il s’agit de faire du Sénégal sur 10 ans, un pays émergent, solidaire et sans discrimination jusqu’en 2026. C’est un agenda international qui n’est pas conforme à nos réalités», a déclaré Babacar Mboup, président de la plateforme Samm jikko yi.
Babacar Mboup : «Le Sénégal travaille à légaliser l’homosexualité»
Dans l’article 25 de la Constitution, il est fait état du respect des droits d’autrui, depuis la révision constitutionnelle du 20 mars 2016. «Droit d’autrui, cela veut dire quoi ? La Constitution avait énuméré cela concernant les droits et libertés. Le Sénégal travaille à légaliser l’homosexualité. Le nouveau Code de la presse en son article 18, défend ceux qui ont une orientation sexuelle. On ne peut pas rester les bras croisés ! On a fait une tournée au Sénégal pour sensibiliser les chefs religieux, l’Eglise, les chefs coutumiers, la Société civile et toutes les couches de la société», a ajouté M. Mboup. Il a rapporté que : «La position officielle du Sénégal est qu’il n’y a pas d’homosexuel dans les prisons.»
Mamadou Lamine Diallo : «C’est un agenda en cours»
Pour Babacar Mboup, cet «agenda sombre risque de perdre l’humanité», car dit-il, dépourvu d’humanisme. «C’est un agenda en cours, au Sénégal. J’ai testé le gouvernement lors de l’examen portant retour du poste de Premier ministre, en proposant que le respect des droits d’autrui soit remplacé par le respect des lois en vigueur. Mais, mes amendements ont été rejetés», a rappelé Mamadou Lamine Diallo, annonçant par ailleurs, une autre proposition de loi pour supprimer l’expression «orientation sexuelle» dans le Code de la presse. «Vous n’êtes pas des députés français, ni des députés américains… vous êtes des députés du Sénégal. L’ensemble des Khalifes généraux ont signé la pétition, l’Eglise aussi. Nous sommes une société souveraine. Nous attendons les députés au tournant», a mis en garde Babacar Mboup, à l’endroit de tous les parlementaires.
Bamba Dièye : «Si cet agenda international passe…»
Pour Cheikh Bamba Dièye, cette proposition de loi est une occasion de voir «si les députés vont entendre les préoccupations des Sénégalais ou s’ils ont décidé de mettre en œuvre l’agenda d’un autre pays». Le leader du Fsd/Bj d’ajouter : «On doit prêter allégeance à des pays étrangers ou à nos réalités ? Si cet agenda international passe, il n’y aura plus de pratique religieuse au Sénégal.» Jusqu’ici, l’homosexualité est punie au Sénégal par l’article 319 du Code pénal alinéa 3, issu de la loi 66-16 du 12 février 1966 : «Sans préjudice des peines plus graves prévues par les alinéas qui précédent ou les articles 320 et 321 du présent Code, sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcé.»
CRISE UNIVERSITAIRE: LES TRAVAILLEURS EN GREVE POUR 48 HEURES
Le Syndicat autonome des travailleurs des universités et centres universitaires (Satuc) va en grève pour 48 heures non renouvelable, dès aujourd’hui. Il veut la révision du décret 2021-1500 signé le 16 novembre 2021
Le Syndicat autonome des travailleurs des universités et centres universitaires (Satuc) va en grève pour 48 heures non renouvelable, dès aujourd’hui. Il veut la révision du décret 2021-1500 signé le 16 novembre 2021 qui les exclut de la participation à l’élection du chef du département et du chef d’établissement.
Après les étudiants des différentes universités du Sénégal, c’est au tour des travailleurs de ces universités de déclencher une autre grève. Le Syndicat autonome des travailleurs des universités et centres universitaires (Satuc) a décrété, hier, une grève de 48 heures non renouvelable. C'est un syndicat national qui est présent dans toutes les universités, sauf à l'UGB (université Gaston Berger de Saint-Louis). Les travailleurs des universités et centres universitaires ont organisé, hier, une assemblée générale pour dénoncer les contraintes qu'ils subissent. Si cette grève est maintenue, ça sera la deuxième fois, en l’espace de 15 jours.
Selon le coordonnateur du Satuc/Ucad, Lamine Badiane, une rencontre aura lieu avec le recteur. Ce sera, souligne-t-il, une rencontre tripartite. ‘’Nous espérons avoir un consensus fort pour que chaque partie puisse tirer son épingle du jeu’’, souhaite-t-il.
A l’origine de cette assemblée générale, le décret 2021-1500 signé le 16 novembre 2021. Selon ce décret, explique M. Badiane, les écoles et les instituts ayant rang de faculté sont au nombre de 8 à l’université, plus la biologie animale, la biologie végétale et la géologie. ‘’Le personnel administratif, technique et de service participait à l’élection du chef du département et aussi du chef d’établissement. Mais avec ce décret, nous nous sommes vu retirer ce droit de vote. Nous ne sommes pas d’accord sur le principe. Le combat sera mené sur le terrain. Il y aura aussi un combat juridique et tant que l’on ne sera pas remis dans nos droits, la situation risque de perdurer’’, menace-t-il.
Autre point de revendication : c’est la fidélisation en CDI pour un grand nombre de travailleurs qui ont des contrats de vacataire de très longue durée. ‘’Ils ont fait plus de 10 ans à l’université et ils doivent être régularisés. Il y a un autre point où le ministère doit jouer sa partition : Depuis trois ans, tous les bacheliers sont orientés vers les universités publiques. Actuellement, nous allons compter plus de cent mille étudiants. A la faculté de Lettres, sur 35 ou 40 000 étudiants, il n'y a que 50 personnels permanents’’, déclare Lamine Badiane pour dénoncer le sous-effectif.
Il en a profité pour expliquer certains problèmes sectoriels qui sont strictement liés à l’université Cheikh Anta Diop et qui ont été résolus, même si certains points restent critiques. Il s’agit, entre autres, de la gratuité de la consultation en médecine du travail, comme cela se fait dans les grandes structures. ‘’Le recteur a accepté notre demande. Cela va démarrer dès janvier. Nous allons aussi avoir une permanence aux heures de pause à l’IPM. Il y avait aussi des omissions au niveau de la prime de technicité pour quelques agents. Dès le mois prochain, elle sera mise en œuvre’’, renseigne-t-il.
ÉDOUARD MENDY, UN GRAND MILLÉSIME
2021 tire à sa fin. Pour l’occasion, Emedia lance une série d’articles revenant sur les dix faits marquants de l’actualité durant l’année écoulée. Aujourd’hui, retour sur l’année époustouflante d’Édouard Mendy, gardien de but des Lions.
2021 tire à sa fin. Pour l’occasion, Emedia lance une série d’articles revenant sur les dix faits marquants de l’actualité durant l’année écoulée. Aujourd’hui, retour sur l’année époustouflante d’Édouard Mendy, gardien de but des Lions.
Édouard Mendy a fait ses adieux à ses coéquipiers rennais le vendredi 18 septembre 2020 pour rejoindre les Blues de Chelsea. Il a été intronisé titulaire un mois après son arrivée, à la place de Kepa Arrizabalaga. Depuis le gardien sénégalais a explosé, au niveau de ses performances, enfilant les nominations toutes aussi prestigieuses.
D’ailleurs, le gardien de Chelsea (Premier League) et de l’équipe nationale senior de football du Sénégal a été élu meilleur gardien de la Ligue des champions, qu’il a remportée avec les Blues. Il devient le deuxième footballeur sénégalais à remporter la Ligue des champions, après Sadio Mané, vainqueur en 2019.
Edouard Mendy, fait partie des nominés pour le titre de la Personnalité sportive africaine de l’année, annonce un communiqué de BBC Afrique.
Même s’il est battu par l’Italien Donnarumma, à la course au trophée Lev Yachin qui récompense le meilleur gardien de l’année, l’international sénégalais, vainqueur de la ligue des champions avec Chelsea, se console avec la deuxième place du classement.
Édouard Mendy fait également partie de la sélection de 23 footballeurs de l’année 2021 publiée par la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (FIFRO) et la FIFA.
Le portier des Blues détrône Sadio Mané
« Ce sont les 23 joueurs qui ont reçu le plus de voix pour le FIFA FIFPRO World 11 masculin 2021, le seul prix mondial des joueurs organisé par les joueurs et pour les joueurs », indique la Fifa sur son site officiel.
Il a également détrôné Sadio Mané, lauréat de la distinction au cours des six saisons précédentes, en remportant le titre de meilleur footballeur de la saison 2020-2021 décerné par l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), et en obtenant 321 points à la fin du vote des journalistes.
Il fait partie des sérieux prétendants au titre du ballon d’or africain, trophée détenu par Sadio Mané. Ce sera la cerise sur le gâteau pour boucler une année de folie. "Tu es mon millésime. Ma plus belle année", serions-nous tentés de reprendre Pascal Obispo, parlant de son parcours.
Sauf qu’Édouard Mendy a une revanche à prendre sur le concours récompensant le meilleur footballeur de l’année 2021 pour le jury international réuni par France Football. Il a été éjecté de la liste sous des prétextes fallacieux.
Déjà, annonçant les couleurs, il refuse de prendre son absence de la liste des 30 nominés comme une injustice mais plutôt comme une motivation pour atteindre ses objectifs en club et en sélection. "Non, je ne peux pas dire que c’est une injustice, au contraire je le prends comme une motivation pour travailler davantage’’, a-t-il lancé.
Avant, il y a ce défi à relever au niveau continental : les Lions du Sénégal, avec Édouard Mendy, possèdent un sérieux atout pour remporter leur première CAN (Coupe d’Afrique des Nations) Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022.