Les deux députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall, cités dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques qui défraie la chronique depuis plusieurs mois, seront entendus aujourd’hui par le juge d’instruction du deuxième cabinet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar.
Les choses semblent s’accélérer pour les deux députés dont les noms ont été cités dans l’affaire du trafic des passeports diplomatiques. En effet, Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall seront auditionnés aujourd’hui par le juge du deuxième cabinet.
L’opinion avait à un certain moment décrié une justice à deux vitesses qui accélère ou décélère la cadence selon que l’on se trouve du côté du pouvoir ou de l’opposition. Beaucoup de membres de Benno Bokk Yaakar (BBY, majorité présidentielle) avaient rétorqué que le temps de la justice n’est pas celui des hommes.
Toujours est-il qu’après la levée de leur immunité par l’Assemblée nationale saisie à cet effet par le ministre de la Justice, lui-même relayant une demande du Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar, les deux députés seront face au magistrat instructeur aujourd’hui. Ils risquent le mandat de dépôt à l’issue de leur face à face avec le juge et devraient donc, sauf revirement extraordinaire, leur première nuit à la prison de Rebeuss. Pour rappel, en début septembre dernier, les policiers de la Dic (Division des investigations criminelles) avaient alpagué le cerveau présumé d’un vaste trafic de passeports diplomatiques.
Soumis au feu roulant des questions des limiers de la Dic, El Hadj Diadji Condé s’était mis à table. Il avait d’emblée soutenu qu’il travaillait avec de hautes autorités du pays dont des députés. Selon lui, ses complices députés le recevaient fréquemment dans leurs bureaux. Et de concert avec eux, ils confectionnaient de faux certificats de mariage à leurs clientes pour l’obtention de passeports diplomatiques. Suite aux aveux explosifs de ce faussaire, les éléments de la Division des investigations criminelles ont effectué une perquisition à son domicile. Leur descente à la Cité Aliou Sow où il réside leur a permis de mettre la main sur des documents compromettants contre des députés à l’Assemblée nationale.
Selon nos sources, des bulletins d’indemnités parlementaires ainsi que des photocopies de passeports diplomatiques authentiques des députés incriminés ont été saisis dans le domicile du cerveau de la bande. Également plusieurs faux passeports, un cachet, des cartes de séjour, des cartes d’identité de nationalité étrangère et sénégalaise ont été découverts sur place par les policiers. Le 09 novembre dernier, l’Assemblée nationale avait procédé à la levée de l’immunité parlementaire des deux députés précités.
Quatre-vingt-trois députés avaient voté à cette occasion pour la levée de l’immunité parlementaire et trois autres s’étaient abstenus lors du vote durant une séance plénière portant uniquement sur l’examen des conclusions de la commission ad hoc créée à l’effet d’examiner la demande de levée de l’immunité des deux députés. Qui feront donc face aujourd’hui au juge d’instruction du deuxième cabinet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Thierno
KEEMTAAN GI - ET MAINTENANT, LES DANSES CANAILLES JUSQUE DANS LE PALAIS !
On ne s’ennuie plus dans ce pays alors si ringard et si constipé sous Léopold Sedar Senghor. Vous connaissez le premier Président de ce charmant pays ? L’homme qui a posé les bases d’une véritable République que les Libéraux ont complétement clochardisée avec des gens de peu de vertu. Sous Senghor, on parlait un français émérite de France, s’habillait chic comme les Toubab et avait de la tenue et de la retenue. Gare aux journalistes du service public qui osaient maltraiter la langue de Molière que Baay Seng maitrisait mieux que les Français de souche. Une véritable République, on vous dit avec des gens élégants et raffiné. Ça ne criait pas, ça ne baillait pas en public, ça ne crachait pas n’importe où et ça ne gesticulait pas non plus. Les hommes de loi étaient craints, honnis et respectés à la fois. Les députés n’étaient pas de vulgaires trafiquants de passeports diplomatiques et ne s’empêtraient pas dans des affaires louches de faux monnayage. Même si de Senghor, le savant Cheikh Anta Diop disait qu’il se contentait de se parer de certaines idées pour briller d’un éclat stérile. Quelle élégance verbale ! La preuve que tout a foutu le camp aujourd’hui ? La polissonne et canaille danse, devenue virale sur nos très cannibales réseaux sociaux, de la Première Dame, l’authentique sénégalaise. Une chorégraphie qui s’est achevée par un vigoureux et très viril coup de reins. Ça se dit« Tëyëx ! Le Chef ne doit assurément pas s’ennuyer et on comprend maintenant sa passion pour la lutte. Que dis-je, pour les chants gymniques de ces gladiateurs de nos arènes. Rien que pour ça, on peut commencer à savourer une fin d’année qui se termine avec notre savoureux Ceebu Jén devenu Patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Et preuve de notre entrée dans l’Histoire, ce TER qui a complètement ébloui un confrère. Il ne faut pas douter de son émerveillement puisque l’émotion est nègre. Senghor avait raison ! KACCOOR BI
LOCALES 2022 PORT D’ARMES ET EXPLOSIFS INTERDITS POUR DEUX MOIS À PARTIR DE CE LUNDI
A partir de lundi 20 décembre 2021, le port d’armes et la détention d’explosifs seront interdits durant deux mois, soit avant, durant et après la campagne électorale. L’arrêté pris par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, concerne les détenteurs d’armes de toutes catégories et de matières explosives, qui devront s’en dessaisir dans un délai de deux mois. « Est interdit sur l’ensemble du territoire national, dans la période allant du 20 décembre 2021 au 20 février 2022, le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives », dispose l’article premier de l’arrêté. Qui précise qu’« aucune arme, quelle que soit sa catégorie ou sa nature, ne pourra être transportée hors des domiciles ou des lieux de travail ». « Cette interdiction est applicable aux nationaux, ainsi qu’aux étrangers ayant leur résidence habituelle au Sénégal et titulaires de port d’arme », selon l’article 2 du même arrêté. Voilà qui a le mérite d’être clair. On espère seulement que les »marrons du feu », les gros bras de l’Alliance Pour la République (APR) sont concernés par cette mesure !
AMADOU BA « CE QUE MACKY SALL M’A DIT »
L’ancien ministre de l’Economie et des Finances, et ex-chef de la diplomatie sénégalaise, Amadou Ba, brise le silence pour s’adresser à ses militants et aux populations des Parcelles Assainies. Dans une interview exclusive accordée à Dakaractu alors qu’il recevait les imams, les groupements de jeunes et des femmes des Parcelles Assainies, le ministre Amadou Ba a éclairé la lanterne de ses militants sur ses rapports avec le président Macky Sall, les choix qu’il a opérés dans le cadre des investitures pour les locales et ce que le président lui a confié aux dernières nouvelles. Pour l’actuel coordinateur national de BBY, la seule chose qu’il souhaite aujourd’hui, c’est l’unité des leaders et militants des Parcelles Assainies et de Dakar en général. C’est dans ce cadre qu’il annonce une série de rencontres avec les différents responsables des Parcelles Assainies et de Dakar, notamment le candidat de la majorité présidentielle à la ville de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr...
UNIVERSITE SOULEYMANE NIANG MATAM HÉRITE DE LA TUTELLE ACADÉMIQUE
C’est connu. L’Université Souleymane Niang sera construite sur un site à Matam. A l’étude depuis son annonce, le projet avait été placé sous la coordination du recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. La restitution a été faite lors d’un comité régional de développement (Crd) tenu à Matam. Dans le nouveau schéma proposé par les acteurs, la région de Matam va abriter l’infrastructure qui sera domiciliée dans un site unique de la ville de Matam. « Il y a beaucoup de débats sur l’offre multi-sites mais la pertinence d’un site unique avec un schéma académique retenu qui est d’aller à Matam ville et çà de façon définitive », tranche le ministre Cheikh Oumar Anne. Selon le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation cette démarche obéit à un besoin qui repose sur la nouvelle démarche d’une carte universitaire s’appuyant sur deux principes. Celui de l’ouverture géographique avec une diversification des offres de formation au niveau universitaire mais aussi le renforcement de l’Uvs avec la création d’un réseau national de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel ISEP dans chaque région du pays.
LOCALES DU 23 JANVIER 2022 UN CANDIDAT ENTOURÉ D’AGRESSEURS
L’insécurité hante le sommeil des populations de GrandYoff qui ne savent plus quel chemin sûr emprunter pour se rendre à leur destination ou rentrer chez elles. Pour un rien, on agresse ou on tue dans ce quartier populeux de Grand-Yoff. La dernière victime en date, c’est le vigile Ousmane Faye tué sur les lieux de son travail la semaine dernière. Pendant ce temps, un candidat pour les locales de Grand-Yoff n’a rien trouvé d’autre que de recruter des agresseurs pour être ses gardes de corps. Pendant ce temps, des agresseurs figurent sur une liste rivale. Ceux qui souhaitent la fin de l’insécurité à Grand-Yoff devront donc prendre leur mal en patience.
BRAQUAGE CHEZ L’ANCIEN RECTEUR DE L’UCAD 4 BANDITS ARMÉS DÉPOUILLENT IBRAHIMA THIOUB DE SES...
Une scène digne d’un scénario hollywoodien s’est passée récemment dans le domicile de l’ancien Recteur de l’Ucad situé à Yenne ! Quatre (4) bandits armés de machettes et de bâtons ont fait irruption nuitamment dans cette concession, raconte Seneweb. En effet, ces assaillants encagoulés ont défoncé les portes avant de surprendre le Professeur Ibrahima Thioub à l’intérieur. Les malfrats ont rassuré le maître des lieux en ces termes : « Nous ne vous ferons aucun mal, mais montrez-nous le coffre-fort «. Après leur fouille sous le regard du maître des lieux, les visiteurs nocturnes n’ont emporté qu’un montant de 60.000 francs CFA et des téléphones portables. Ainsi, ces quatre (4) hommes armés ont rebroussé chemin sans brutaliser ni malmener l’ancien Recteur de l’Ucad. Alertés de ce cambriolage commis nuitamment à Yenne, la gendarmerie a fait le constat avant d’ouvrir une enquête. Les redoutables enquêteurs de la Brigade de Recherches de Dakar sont aux trousses des mis en cause.
PROPAGANDE DÉGUISÉE LE CNRA DÉPLORE !
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a relevé dans son évaluation de la couverture médiatique des élections territoriales de janvier 2022, des violations les vendredi 17 et samedi 18 décembre lors de la retransmission du meeting d’investiture du candidat de Bokk Guiss Guiss, Pape Diop. Plusieurs télévisions et radios ont laissé passer, selon le Cnra, de nombreuses déclarations et manifestations publiques de soutien à l’ancien maire de Dakar. Il s’agirait là, selon l’organe de régulation, d’une propagande déguisée et punie par l’article L61 du Code électoral. Cependant, Babacar Diagne et ses services restent satisfaits dans l’ensemble du respect de la réglementation par les media.
CONSULTATION MÉDICALE GRATUITE RUSH À DIASS !
Les deux journées de consultations médicales gratuites organisées dans la commune de Diass par le Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) et leader de la coalition Euleuk Sénégal And liguey sunu deuk ont enregistré un succès retentissant dans la localité saafi. Les personnes du troisième âge qui avaient des problèmes de vision avaient pris d’assaut la permanence de l’Alliance pour la République qui jouxte la mairie de Diass pour prendre part à l’opération «beut you leer». Plus de 2000 personnes venues des 17 villages de la commune ont été consultées gratuitement et 2001 paires de lunettes offertes par le mécène Mamadou Ndione. Ne croyez surtout pas que l’opération s’est limitée aux «boroom beut you leudeum yi»! Une opération de dépistage du cancer du col de l’utérus, initiée par le même mécène, a mobilisé 200 femmes consultées gratuitement. Un challenge réussi grâce aux efforts conjugués de l’équipe médicale, des volontaires et relais communautaires et de l’Organisation africaine pour le développement académique et sportif (OADAS).
BUSINESS SCHOOLS BEM-DAKAR SE RETIRE DU CLASSEMENT DE JEUNE AFRIQUE
Bem-Dakar a décidé de ne plus se présenter au concours annuel du magazine panafricain « Jeune Afrique » sur le classement des Ecoles de commerce d’Afrique noire francophone. Cette décision a été prise ce samedi par le Président directeur général de BEM Dakar lors de la sortie de la 5ème promotion de son école. Pape Madické Diop considère en effet que BEM-Dakar n’a plus rien à prouver sur le continent du fait que c’est la 6ème fois qu’elle domine le classement de Jeune Afrique. Il laisse ainsi la compétition aux autres.
DR PAPE MADICKÉ DIOP, MAIRE DE RUFISQUE ?
Ce samedi, la cérémonie de sortie de la 5ème promotion de Bem-Dakar ne devait être qu’un moment de consécration du parcours académique de 173 étudiants. Hélas, à certains moments, le public avait de la peine à faire le discernement entre une manifestation académique et un meeting politique. Parce que finalement la salle était plus remplie de sympathisants et d’amis du Dr Pape Madické Diop qui ont fait le déplacement massivement de Rufisque à Dakar habillés en rouge-blanc, que d’élèves et leurs parents et amis. Il fallait voir et entendre la grande ovation qui faisait vibrer la salle du Grand Théâtre à chaque fois que le nom du fils de feu Mbaye Jacques Diop était prononcé par les orateurs ! Et lorsqu’il a entrepris de prendre la parole, il n’a pu empêcher un délire de traverser la salle. Chants lébous, cris de joie, louanges à l’ascendance de l’homme par le chanteur rufisquois Gorgui Ndiaye… ont obligé le patron de BEM Dakar a marquer une pause pour observer les démonstrations d’attachement de ses amis. Il dira à son ami l’ancien Premier ministre guinéen Cellou Dallein Diallo et au Pdg de Kegde Business School qu’ils avaient là sous les yeux l’expression culturelle d’un feed-back fusionnel. Et si Dr Pape Madické Diop se jetait dans le bain des locales pour devenir le prochain maire de Rufisque comme le fut son père de 1987 à 2002. On chahute bien sûr vu que les listes ont été déposées depuis longtemps surtout que le PDG de Bem-Dakar n’a jamais voulu se mouiller dans la politique malgré un pater qui fut un monstre politique.
Position ferme. Alors que la Coupe d'Afrique des Nations 2021 (reportée en 2022 en raison de la pandémie de Covid-19) doit avoir lieu du 9 janvier au 6 février 2022, la tenue de la compétition est menacée en raison de la forte propagation du virus
Position ferme. Alors que la Coupe d'Afrique des Nations 2021 (reportée en 2022 en raison de la pandémie de Covid-19) doit avoir lieu du 9 janvier au 6 février 2022, la tenue de la compétition est menacée en raison de la forte propagation du virus, en partie à cause du nouveau variant Omicron.
Les clubs anglais feraient également pression, afin de pouvoir conserver leurs joueurs au lieu de les laisser partir en sélection. Pour Samuel Eto'o Fils, le président de la FECAFOOT, il n'y a tout simplement aucune raison valable pour que la CAN soit annulée.
« Je ne vois pas pourquoi elle n'aura pas lieu. [...] La Fédération en tout cas que je représente défendra avec la dernière énergie la tenue de cette Coupe d'Afrique. Une excuse pour la reporter ? Laquelle ? Si l'Euro (2020) s'est joué alors que nous étions en pleine pandémie, avec des stades pleins. Il n'y a pas eu d'incidents et nous avons joué dans plusieurs villes en Europe.
Pourquoi la CAN ne se jouerait pas au Cameroun ? Donnez-moi une seule raison valable. (Silence). Ou alors on est en train de nous dire que, comme on nous a toujours traités, nous sommes des moins que rien alors nous devons subir. Qu'on nous dise clairement les choses [...] », a notamment lâché Samuel Eto'o, dans un discours très fort sur les antennes de Canal + Sport Afrique, qui ne manquera pas de se propager sur la planète football dans les prochaines heures.
FEDERATION SENEGALAISE D'ATHLETISME, SARA OUALY RECONDUIT
A l’issue d’une Assemblée Générale Ordinaire Élective, le Colonel des Douanes Sara Oualy a été réélu pour un second mandat au poste de président de la Fédération sénégalaise d’Athlétisme (Fsa)
A l’issue d’une Assemblée Générale Ordinaire Élective, le Colonel des Douanes Sara Oualy a été réélu pour un second mandat au poste de président de la Fédération sénégalaise d’Athlétisme (Fsa), devant l’ancien champion du monde militaire Cheikh Tidiane Boye. Sur les 111 électeurs, Sara Oualy a obtenu cinquante-huit voix contre cinquante pour Cheikh Tidiane Boye et trois bulletins nuls.
LA COMMUNAUTE LGBTQ RECLAME PLUS DE LIBERTE EN AFRIQUE DU SUD
En Afrique du Sud, la constitution post-apartheid protège contre la discrimination basée sur l'orientation sexuelle. Mais au quotidien, homosexuels ou trans restent confrontés à de la stigmatisation et même de la violence.
En Afrique du Sud, la constitution post-apartheid protège contre la discrimination basée sur l'orientation sexuelle.
Mais au quotidien, homosexuels ou trans restent confrontés à de la stigmatisation et même de la violence. Cependant, un vent de changement souffle depuis que des églises consacrent des branches aux communautés LGBTQI+. Isolées, celles-ci attendent d'être intégrées aux communautés chrétiennes hétérosexuelles, mais il faut encore du temps, c'est ce qu'explique Dumisani Dube. Activiste, il défend la cause des LGBTQI+.
"Le défi a été de trouver un espace sûr où il n'y a pas de discrimination, où il n'y a pas de haine. Les églises ont toujours ce problème de dire qu'être différent en matière d'orientation sexuelle est démoniaque".
Notre correspondante explique que, grâce aux efforts de Dumisani Dube, un ministère chrétien dédié aux LGBTQI+ a créé un cadre sûr et propice pour près de 500 personnes, membres de la même communauté au Nigeria ou encore au Zimbabwe et qui ont trouvé refuge en Afrique du Sud.
"Nous avons hébergé de nombreuses personnes. Il s'agit de plusieurs événements. Les gens arrivent et les gens partent. Ils viennent dans notre groupe et obtiennent ce qu'ils veulent. Ils sont ensuite libres d'aller là où ils doivent aller en termes de foi ou de religion. Par exemple, si quelqu'un est musulman et qu'il vient dans notre groupe, nous nous efforçons de trouver un endroit où il peut pratiquer sa religion sans être victime de discrimination.
Selon ses militants, le confinement a amplifié les difficultés contre les LGBTQI+, obligeant des jeunes à rester au sein de familles ou dans un environnement qui n'acceptent pas leur identité.
LE STADE REGIONAL DE KAFFRINE BIENTOT ERIGE
Le ministre des sports Matar Ba a annoncé la construction d’un stade régional à Kaffrine d’une valeur de 7,3 milliards de FCFA.
Le ministre des sports Matar Ba a annoncé la construction d’un stade régional à Kaffrine d’une valeur de 7,3 milliards de FCFA.
« Les procédures ont été bouclées, les marchés ont été définitivement attribués et le stade régional de Kaffrine d’une valeur de 7 milliards 300 millions va démarrer très bientôt pour permettre à la région de gérer efficacement le développement du sport » a-t-il indiqué.
Abdoulaye Seydou Sow par ailleurs 2eme vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) s’est pour sa part engagé à construire une piste d’athlétisme dans le stade.
LOCALES 2022, LE CNRA NOTE DES VIOLATIONS DE LA REGLEMENTATION
A travers un communiqué de presse, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a estimé que l’évaluation à mi-parcours de la couverture médiatique de la période de précampagne a révélé que dans l’ensemble les médias ont respecté le règlement
A travers un communiqué de presse, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a estimé que l’évaluation à mi-parcours de la couverture médiatique de la période de précampagne a révélé que dans l’ensemble les médias ont respecté la réglementation.
Toutefois, Babacar Diagne & Cie font constater pour le regretter que « des violations de l’interdiction légale de propagande déguisée pendant cette période ont été particulièrement notées le vendredi 17 décembre et, notamment, le samedi 18 décembre 2021, lors de la retransmission en direct du meeting d’investiture du candidat de Bokk Guiss Guiss à la ville de Dakar au cours de laquelle plusieurs télévisions et radios ont laissé passer de nombreuses déclarations et manifestations publiques de soutien au candidat ».
L’Assemblée du Cnra soutient également que « certains manquements constatés dans des émissions de divertissement qui ne sont pas censées aborder les questions politiques ont fait l’objet d’observations orales ».
Par ailleurs, conformément à sa mission de veiller au respect des règles du Code électoral relatives à la couverture médiatique des élections territoriales, le Cnra rappelle à tous les médias que « l’interdiction de toute propagande déguisée qui consiste en la diffusion par les médias de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à une liste de candidats, faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes, quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère, demeure valable jusqu’au vendredi 7 janvier 2022 à minuit (article L. 61 du Code électoral) ; les médias publics et privés qui traitent de la campagne électorale, qui s’étend du samedi 8 janvier 2022 à 00 heure au vendredi 21 janvier 2022 à minuit, sont tenus au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des candidats ou listes de candidats (article L.61 dernier alinéa) ».
A ce titre, la Police de l’audiovisuel en appelle à l’esprit de responsabilité de tous les médias : audiovisuels, presse écrite et presse en ligne, pour le strict respect des dispositions du Code électoral applicables aux élections territoriales sous peine des Sanctions prévues par la loi.
DES EMIGRES PORTENT PLAINTE CONTRE LE CANDIDAT DE BBY DE DIEGANE BARKA
La coopérative Bayi Barça Bayyi (C3B) a porté plainte contre le candidat de la coalition BBY de la commune de Diegane Barka, nichée dans la région de Fatick. Elle réclame à M. M. Cissé un montant de 55 millions, fruit des terrains et d’une chambre froide qu’il lui avait remis.
Voulant retourner au pays y travailler et tourner le dos à l’émigration irrégulière, des centaines d’émigrés ont mis sur pied la coopérative Bayi Barça Bayyi (C3B). Ils ont obtenu des baux dans plusieurs localités de la région de Fatick, plus plusieurs hectares offerts par un richissime homme d’affaires. Loin du pays, d’un commun accord, ils ont accordé leur confiance à M. M. Cissé pour piloter le projet.
Ainsi, ils lui ont remis de fortes sommes d’argent pour l’achat des terrains et d’une chambre froide. Des mois plus tard, voyant que rien ne bougeait, contrairement aux promesses qu’ils avaient reçues de M. Cissé, des membres de la C3B ont émis l’idée de faire un audit, dans la plus grande discrétion.
A leur grande surprise, ils se sont rendu compte que sur la centaine de millions qu’ils lui ont remis, plus de la moitié a disparu sans que les travaux ne sortent de terre. Quand ils ont décidé d’avoir des explications, il a été dans l’impossibilité d’en fournir.
Ils ont alors porté plainte contre lui au niveau du tribunal de grande instance de Fatick, après une constatation des faits par un huissier. Sauf qu’après une garde à vue de 24 heures, il y a de cela quelques semaines, il a été libéré par les gendarmes de la localité. Une chose que Mbaye Diouf, le représentant de la C3B, peine à comprendre.
Face à la presse, il a soutenu que si leur bourreau est parvenu à se tirer d’affaire, alors qu’il devrait se trouver en prison, c’est parce qu’il est non seulement le candidat de la coalition BBY de la Diegane Barka pour les prochaines Locales, mais aussi qu’il est le protégé d’un proche du chef de l’État. ‘’Je tenais aussi à vous dire que M. Cissé a été contacté par notre coopérative. Il devait collaborer avec nous dans différents projets. Il nous a fait savoir qu’il était en mesure de le faire, en faisant des constructions et quelques achats. Sur ce, il a reçu une forte somme d’argent estimée à une centaine de millions. Quand on a fait notre audit, on s’est rendu compte qu’il nous doit 55 millions et plus de 100 sacs de pomme de terre qu’on avait achetés. Il est dans l’impossibilité de nous dire où se trouve cet argent. Pour rentrer dans nos fonds, nous avons décidé de porter plainte contre lui. Mais il s’est trouvé que les choses sont très lentes. Il bénéficie de protection en haut lieu. Une chose que nous ne comprenons pas’’, a tonné M. Diouf.
L’émigré lance un appel au chef de l’État pour qu’il intervienne dans ce dossier, vu qu’il risque de faire beaucoup de victimes. ‘’Nous demandons au président de la République de régler cette affaire de la manière la plus rapide. Nous ne voulons pas nous faire entendre. On a été très poli et discipliné. Ce qui est sûr est qu’on ne va pas se laisser faire. Nous disons aussi à ce proche du chef de l’État de se tenir loin de ce dossier, sinon nous savons ce que nous devons faire. Nous réclamons justice. Nous faisons confiance à notre justice aussi. Toutefois, la lenteur dans ce dossier nous inquiète vraiment’’, a conclu M. Diouf de la C3B.
TRAFIC DE PASSEPORTS DIPLOMATIQUES, LA HONTE !
Le mot a été lâché par un ambassadeur, le délégué permanent du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jule Diop, hier, à l’émission ‘’Jury du dimanche’’ sur iRadio.
S’il y a un business qui est en train de nuire gravement à la réputation du Sénégal, c’est bien celui des passeports diplomatiques qui durent depuis des années. Souvent, de gros pontes de la République sont cités sans que les sanctions ne soient à la hauteur des fautes commises.
Le mot a été lâché par un ambassadeur, le délégué permanent du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jule Diop, hier, à l’émission ‘’Jury du dimanche’’ sur iRadio. A la question de savoir si, en tant que diplomate, il souffre de toutes ces histoires de trafic de visas, voici sa réponse : ‘’Je n’en souffre pas, mais j’en ai honte.’’ Un témoignage qui en dit long sur la valeur du passeport diplomatique sénégalais. Autrefois si prestigieux, le ‘’sésame’’ perd de plus en plus de son lustre.
Aujourd’hui, elles sont nombreuses les autorités sénégalaises à préférer utiliser d’autres titres, pour se rendre dans certains pays. Malgré les multiples réformes annoncées par les gouvernements respectifs depuis 2012, le trafic persiste. Le plus cocasse, c’est que désormais, même des agents assermentés se font remarquer dans ce qu’il est convenu d’appeler le business infamant des passeports diplomatiques et/ou de services.
Ces trafics ne datent pas d’aujourd’hui. En 2013, alors qu’Abdoul Mbaye était encore Premier ministre, éclatait le premier scandale des passeports diplomatiques sous le régime du président Macky Sall. Les mis en cause utilisaient la signature de l’ancien PM pour accomplir leur forfait. C’est d’ailleurs suite à une plainte de ce dernier que la bande à I. K. a été démasquée et mise hors d’état de nuire. A l’époque, le ministre Mankeur Ndiaye déclarait : ‘’Partout, vous avez des trafiquants. Il y a des trafiquants de drogue comme il y a des trafiquants de passeports. Ce qui est important, c’est que nous avons nous-mêmes démantelé ce réseau. Et l’Etat entend mettre en place des mesures pour sécuriser davantage la délivrance des passeports.’’
Présidence, Assemblée, ministère des Affaires étrangères : l’axe du mal
Depuis, pas mal de réformes ont été initiées, mais aucune n’est parvenue à mettre un terme au business illégal. Pire, aucune institution ne semble échapper à ce trafic, qui transcende les régimes et nuit de plus en plus à l’image du Sénégal. Des années après la Primature, c’est l’Assemblée nationale, la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères qui sont éclaboussés par le sale trafic.
Alors qu’on n’a pas fini de parler des députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, surgit l’affaire des gendarmes de la présidence et du ministère des Affaires étrangères. Dans ce deuxième dossier, les choses semblent aller beaucoup plus vite, grâce notamment à l’implication personnelle de l’aide de camp du président de la République. Lequel a été à l’origine de la procédure, sous la bénédiction du chef de l’Etat.
Quant aux députés, malgré la levée de leur immunité parlementaire, il y a quelques semaines, pour un dossier qui traine depuis le mois d’octobre, ils vaquent tranquillement à leurs occupations. D’ailleurs, c’est entre autres raisons qui ont poussé dernièrement des franges importantes de la population dans la rue, pour réclamer plus de justice et d’équité. Ils trouvent injuste que les parlementaires soient encore libres, au moment où d’autres personnes citées dans des affaires similaires croupissent en prison. C’est le cas de l’activiste du mouvement Y en a marre, Kilifeu.
Les choses pourraient, en tout cas, bientôt s’accélérer, avec l’entrée en service très prochaine d’une nouvelle équipe au niveau du parquet de Dakar.
Quand les collaborateurs directs des plus hautes autorités de la République alimentent le business
Souvent, ces trafics sont l’œuvre de proches collaborateurs des plus hautes autorités de la République. Sous Abdoul Mbaye, il s’agissait du directeur des Ressources humaines lui-même, avec la complicité d’hommes d’affaires et d’autres fonctionnaires de l’Etat.
Aujourd’hui, à la suite des députés, on parle de fonctionnaires basés à la présidence de la République et au ministère des Affaires étrangères, de surcroit des personnes assermentées, en l’occurrence des gendarmes. Conduite de main de maitre par la Division des investigations criminelles, cette affaire montre ô combien le système de délivrance des passeports diplomatiques sénégalais est infesté.
Le problème fondamental, c’est qu’il y a trop de monde qui peut user de subterfuges pour obtenir le ‘’précieux sésame’’, alors qu’ils n’y ont pas droit. D’ailleurs, à ce propos, beaucoup pensent à tort que les conjoints et enfants des députés ont droit au passeport diplomatique ; ce qui a été le fondement même de l’affaire des députés Biaye et Sall. Or, selon la législation, la loi n’a jamais accordé ce privilège à ces derniers.
Le député Théodore Chérif Monteil est formel : ‘’On fait des choses qui ne sont dans aucun texte. L’attribution du passeport à l’épouse d’un député n’est pas dans la loi. Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale dit que le député a droit à un passeport diplomatique. Vous pouvez vérifier à ce propos l’article 106 du règlement intérieur qui porte sur la question.’’
Il résulte, en effet, de l’alinéa 5 de cette disposition que ‘’pendant toute la durée de leur mandat, les députés ont droit à un passeport diplomatique dans les mêmes conditions que les membres du gouvernement’’.
D’où vient alors cette hérésie d’accorder le précieux titre à leurs conjoints ? Le député précise et explique : ‘’On parle de passeports diplomatiques, mais il s’agit surtout de passeports de service que l’on donne aux conjoints. La 12e législature l’avait réclamé avec insistance, mais à l’époque, il y avait Mankeur Ndiaye qui s’y opposait. Maintenant, le président qui a la possibilité d’accorder ces titres à qui il veut, l’avait fait par mesure dérogatoire. Dans un premier temps, c’était pour une seule épouse ; au fur et à mesure, ils ont réclamé et obtenu pour toutes les épouses’’.
L’intervention humaine, la source du mal
Outre les conjoints et enfants des députés, les passeports diplomatiques sont également souvent accordés à des religieux, hommes d’affaires, personnalités du showbiz qui n’y ont souvent pas droit. Pour Abdoulaye Cissé, ce qui pose problème, c’est moins l’octroi des passeports diplomatiques à des personnalités religieuses ou culturelles que l’opacité qui encadre ce processus.
‘’C'est sous le manteau de religieux que tous les tartuffes, les faux dévots, les imposteurs brandissent ce passeport diplomatique. D'ailleurs, figurez-vous, il n'y a que les non-ayants droit qui, dès qu'ils l'obtiennent, pensent que c'est un sésame. Aussi, il est bien sûr très gênant que ce document soit si dévalorisé que ce n'est même plus la signature du ministre des Affaires étrangères qui permet de l’obtenir. Des politiciens ou visiteurs du soir du palais ont aussi leur quota qu'ils redistribuent à leur petite cour…’’, assène-t-il.
Pour le cas des religieux, le journaliste chroniqueur dit préférer une légalisation de cette pratique qui, jusque-là, est occulte et nébuleuse. ‘’Il faut, souligne-t-il, que le pays assume les facilités et diligences qu'il accorde aux dignitaires, chefs religieux, chefs coutumiers et autres chefs traditionnels. D'ailleurs, tous les pays délivrent des passeports diplomatiques à des personnalités qui n'ont aucun lien avec l'architecture institutionnelle qui donne droit à ce genre de privilège. Alors, sans avoir un rôle institutionnel, les dignitaires religieux peuvent être honorés de porter les sceaux de la République’’.
A en croire le journaliste de la RFM, le Sénégal gagnerait à assumer et à assainir cette pratique consistant à délivrer ces documents de voyage à des chefs religieux, dirigeants de grandes entreprises qui sont dans une diplomatie culturelle, économique et de relation publique pour l'Etat. ‘’Personne ne trouverait à redire et aucun autre pays ami ne peut reprocher au Sénégal d'avoir sa spécificité de sa norme sociale. D'autant que, et c'est bon à préciser, en tant que régulateurs sociaux, ces religieux contribuent à préserver le pays de certains soubresauts que le monde entier nous envie’’, plaide le journaliste.
Avant de justifier : ‘’Combien d'hommes d'affaires libanais, koweitiens, nigérians, russes, sud-africains et même sénégalais voyagent avec des passeports diplomatiques d'une puissance étrangère ? Évidemment, certains "passeports simples" de certains pays comme la France, les USA dispensent des formalités et contraintes de visa sur beaucoup de destinations. La finalité est la même que pour les passeports diplomatiques.’’
Aveux !
Sur l'affaire du trafic de passeports diplomatiques démantelé par la Dic, entre la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, Seneweb a pu se procurer des éléments des procès-verbaux des deux gendarmes cités dans le cadre de l'enquête.
L’un des prévenus, l'adjudant-chef M. L. Ba, qui dit officier à la Présidence en qualité d'assistant de l'aide de camp du président de la République Macky Sall, avoue être en contact avec l'homme d'affaires L. Seck, présenté comme le cerveau de ce trafic. Le sous-officier, en poste depuis 2016, s’occupe de l’écriture des lettres d'établissement, de renouvellement ou d'annulation des passeports diplomatiques.
Ainsi, il aurait avoué avoir délivré des passeports diplomatiques à des personnes dont les noms ne figurent pas sur les demandes, sans pour autant exiger une décharge. Selon les sources du site, le pandore a évoqué les cas de Mamadou Seck, ancien président de l'Assemblée nationale et Falilou Kane ancien ambassadeur. Et, il a ajouté qu’il a été trompé par des faussaires, car l’identité de ces personnalités a été usurpée dans ce trafic.
Selon toujours la source, il a admis avoir rencontré à quatre reprises L. Seck. : ‘’J'ai délivré, à deux dates différentes, deux passeports diplomatiques à L. Seck au niveau de la station Elton de Mermoz. Il m'avait promis en vain un transfert d’argent via Orange money pour la diligence. Mais il ne m'a donné aucune somme d’argent jusqu'à ce jour», a-t-il dit aux enquêteurs.
Toujours d'après-lui, L. Seck se faisait passer pour Mamadou Seck et lui envoyer des sommes d’argent variant entre 50 000 et 100 000 F. Toujours est-il que, selon toujours les sources du site, il ressort d’une réquisition faite auprès d’un opérateur téléphonique, que l’'assistant de l'aide de camp du président de la République a reçu de multiples transferts d'argent via Orange money de la part du cerveau de ce trafic.
L’autre gendarme impliqué dans cette affaire travaille au bureau des passeports du ministère des Affaires étrangères, depuis 2016, dit-on. A. Ndione y effectue l'enrôlement et la production des passeports diplomatiques. Même s’il nie toute implication dans ce trafic, il a avoué que L. Seck lui offrait des sommes d’argent dont les montants varient entre 15 000 et 30 000 F pour la diligence qu'il apportait au traitement de ses dossiers.