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16 août 2025
LES REVENUS DU PÉTROLE NE SERVIRONT PAS À AUGMENTER LES SALAIRES
Dans son discours tenu lors du Conseil présidentiel sur le projet de loi relatif à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures en cours au Cicad, ce 21 décembre 2021, Macky Sall a averti les syndicalistes
Le chef de l’Etat, Macky Sall, se veut clair: les revenus qui seront tirés de l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz ne vont pas servir à augmenter les salaires. Dans son discours lors du Conseil présidentiel élargi sur le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures qui se tient à Cicad, ce 21 décembre 2021, il a averti les syndicalistes.
‘’Ce n’est pas parce que l’on va commencer l’exploitation du pétrole et du gaz que chacun va demander le dédoublement de son salaire. Des syndicats vont poser des préavis. Mais ce n’est pas du tout ce qui est prévu. Il faut bien le comprendre », a notamment précisé le président de la République. Macky Sall ajoute que « ces ressources, d’abord, ne nous appartiennent pas seuls, mais l’impact que l’on en tirera va améliorer le profil économique du pays, mais ça ne sera pas certainement pas pour aller acheter des équipes de football ailleurs ou pour distribuer de l’argent comme ça et augmenter des revenus des travailleurs. Il faudrait bien mettre ça dans la tête des gens’’.
Aussi, a-t-il rassuré, ces fonds n’appartiennent pas uniquement à la présente génération, mais à la future, aussi. Mais, d’après Macky Sall, « il ne s’agira pas de leur réserver des montants qui vont dormir dans des caisses. Des investissements et réalisations, qui vont transcender des générations, sont prévus ».
LE DÉPUTÉ EL HADJI MAMADOU SALL EN PRISON
Le parlementaire a été inculpé et écroué mardi à Dakar pour notamment "escroquerie et association de malfaiteurs" dans l'affaire de trafic présumé de passeports diplomatiques
Un député sénégalais a été inculpé et écroué mardi à Dakar pour notamment "escroquerie et association de malfaiteurs" dans une affaire de trafic présumé de passeports diplomatiques, a-t-on appris auprès de son avocat.
El Hadji Mamadou Sall, député membre de l'Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, a été convoqué mardi par un juge d'instruction du tribunal de grande instance de Dakar qui "lui a notifié son inculpation pour association de malfaiteurs, escroquerie, blanchiment de capitaux, faux et usage de faux et décerné un mandat de dépôt", a affirmé à l'AFP Me Antoine Mbengue.
M. Sall et un autre député, Boubacar Biaye, également membre du parti au pouvoir, sont soupçonné d'avoir monnayé leurs services pour permettre à des individus d'obtenir des passeports diplomatiques. A la demande du juge, l'Assemblée nationale avait levé le 9 novembre leur immunité parlementaire. "Seul M. Sall a été convoqué ce matin par le juge d'instruction qui continue de mener l'instruction pour ce qui concerne M. Biaye", a indiqué à l'AFP Me Mbengue, qui défend également ce dernier.
Les détenteurs d'un passeport diplomatique sont, entre autres avantages, dispensés de visa pour se rendre dans les pays qui ont signé un accord de dispense de visa avec le Sénégal. Parmi ces pays figurent plusieurs pays membres de l'Union européenne.
Selon des éléments de l'enquête publiés dans la presse, les deux députés sont soupçonnés d'avoir joué les époux ou les pères grâce à des pièces d'état civil frauduleuses, permettant à leurs conjointes ou leurs enfants fictifs d'obtenir eux aussi un passeport.
Un commerçant présenté comme le cerveau présumé de ce réseau est en prison depuis le 13 septembre.
SOMMET UE-AFRIQUE, MACRON MISE SUR MACKY SALL ET PAUL KAGAMÉ
Emmanuel Macron s’est entretenu lundi avec les présidents rwandais Paul Kagame et sénégalais Macky Sall pour préparer le sommet Union européenne (UE)-Union africaine (UA) des 17 et 18 février à Bruxelles, un des points forts de la présidence française
Emmanuel Macron s’est entretenu lundi avec les présidents rwandais Paul Kagame et sénégalais Macky Sall pour préparer le sommet Union européenne (UE)-Union africaine (UA) des 17 et 18 février à Bruxelles, un des points forts de la présidence française du Conseil européen. Les dirigeants sénégalais et rwandais sont, pour Paris, « deux interlocuteurs clés dans la préparation de ce sommet » car le Sénégal assurera la présidence tournante de l’UA pour 2022-2023, tandis que Paul Kagame « a longtemps présidé l’agence du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) », a expliqué l’Élysée.
Ils ont tous deux participé dimanche à Bruxelles à une réunion préparatoire de ce sommet, qui vise à « renouveler en profondeur le partenariat entre les deux continents en faveur de la stabilité et de la prospérité », selon la présidence.
Avec Paul Kagame, reçu à déjeuner à l’Élysée, et Macky Sall, joint par téléphone, Emmanuel Macron a évoqué la crise du Covid-19. En revenant sur « l’intensification des dons de doses vaccin par la France » vers l’Afrique, « qui a permis la livraison de 485 000 doses au Sénégal et 960 000 au Rwanda ». « Après avoir déjà partagé 75,6 millions de doses cette année, la France s’est engagée à en donner 120 millions d’ici mi-2022 », rappelle l’Élysée, en soulignant l’urgence d’une « accélération des campagnes de vaccination dans chacun des pays africains ».
EXPLOITATION DU PETROLE, LA SOCIETE CIVILE ETALE SES CRAINTES
Le Sénégal s’apprête à amorcer une nouvelle phase économique avec l’exploitation très prochaine du pétrole et du gaz naturel. C’est tout le sens qu’il faudrait accorder au Conseil présidentiel sur le projet de loi relatif à une gestion optimale
Le Sénégal s’apprête à amorcer une nouvelle phase économique avec l’exploitation très prochaine du pétrole et du gaz naturel. C’est tout le sens qu’il faudrait accorder au Conseil présidentiel sur le projet de loi relatif à une gestion optimale de ces ressources est prévu, ce lundi, à Diamniadio.
Un Conseil présidentiel sur le projet de loi relatif à la gestion des hydrocarbures est prévu, ce mardi, au Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad). Cette réunion vise à asseoir les bases d’une distribution optimale des ressources pétrolières et gazières. Elle encadre la gestion des recettes issues de l’exploitation de ces ressources naturelles.
En 2018, des concertations nationales sur la gestion des futures recettes, issues de l’exploitation du pétrole et du gaz, initiées par le chef de l’Etat, avaient abouti à des conclusions qui ont servi de base de travail à l’élaboration de ce projet de loi qui sera présenté.
Pour l’Expert-Comptable, Papa Adama Cissé, la démarche est cohérente. « Le président de la République avait initié cette approche inclusive et participative, en invitant l’ensemble des Sénégalais, par couche, et qui avaient exprimé des préoccupations. Trois années après, on estime que c’est cette recette qu’il utilise pour vouloir présenter le projet de loi qui a pris en compte les préoccupations des populations. C’est comme si vous faites un débat d’orientation budgétaire, ensuite, vous revenez présenter le budget en y intégrant toutes les préoccupations de ceux qui avaient émis des idées dans le débat », explique le maire de Passy.
D’après lui, les revenus attendus de l’exploitation de ces ressources sont estimés entre 500 à 600 milliards F CFA par an. « Il y a les salaires, les impôts et d’autres charges que les entreprises vont payer. C’est ce que l’on appelle les recettes indirectes. Ce qui fait que le tout est estimé à 1000 milliards F CFA par an », a précisé M. Cissé.
Un projet de répartition et d’encadrement des revenus issus des ressources pétrolières et gazières est bien. Pour le président de l’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique, Cheikhou Oumar Sy, il faudrait, dans l’immédiat, penser au contenu local. « On a parlé de fonds pour la génération future. Ca existe dans beaucoup de pays. Mais pour l’instant, la priorité pour nous, c’est dans le cadre du contenu local. Quelles sont les répartitions pour que nos entreprises locales puissent déjà capter les bénéfices ? Une répartition ne peut pas juste se limiter dans le futur », plaide l’ancien député.
Sur la même, la lancée, le Coordonnateur national adjoint du Forum civil, Abdou Aziz Diop, appelle à une application stricte des décisions prises. « C’est bon de disposer d’une loi. D’anticiper. Mais avant de savoir combien on va repartir des revenus, il faut savoir combien on va gagner. Et à ce niveau, l’État devra travailler à mieux renforcer les structures compétentes de l’administration de Petrosen surtout en termes de suivi et de contrôle », signale M. Diop.
PAR Mody Niang
IL FAIT ENCORE SON CINÉMA ET NOUS PREND VRAIMENT POUR DES MOINS QUE RIEN
Macky Sall qui « s’indigne » qu’on recrute de façon anarchique des agents publics ! Qui est ce « on » ? C’est lui le principal responsable lui qui, comme son prédécesseur, a outrancièrement politisé l’administration, comme elle ne l’a jamais été
Oui, comme son prédécesseur et sosie, il fait encore son cinéma et, comme lui, nous prend pour des demeurés. C’est lui, en effet, bien lui, le président-politicien, qui nous regarde les yeux dans les yeux, pour « s’indigner » du recrutement anarchique d’agents dans les différentes structures de l’administration. Oui, il nous prend pour ce que nous ne sommes pas ou, du moins, que nous ne devrions pas être. Macky Sall que nous pratiquons depuis le 2 avril 2012 qui « s’indigne » qu’on recrute de façon anarchique des agents publics ! Qui est ce « on » ? Ce « on », c’est d’abord lui, c’est essentiellement lui et c’est à lui qu’il devrait s’en prendre, s’il était honnête et sérieux. Oui, c’est lui le principal responsable lui qui, depuis son accession à la magistrature suprême, nous gouverne au quotidien dans la vulgaire politique politicienne.
C’est lui le principal responsable lui qui, comme son prédécesseur, a outrancièrement politisé l’administration, comme elle ne l’a jamais été. Qui a mis en place ce gouvernement pléthorique dont personne ne connaît finalement le nombre de membres ? Ce gouvernement dont s’est moqué M. Recip Tayyip Erdogan, le président turc ? Qui a nommé et continue de nommer à tour de bras des ministres-conseillers, des ministres-conseillers spéciaux, des conseillers spéciaux, des conseillers, des ambassadeurs « itinérants », des « chargés » de missions ? Qui a bourré les ambassades et consulats d’agents venus pour l’essentiel de nulle part et payés à ne rien faire ou, à la rigueur, pour constituer les foules qui le reçoivent au cours de ses nombreux voyages ? Ce président-politicien se moque vraiment de nous quand il ose nous regarder les yeux dans les yeux et déclarer ceci : « Cette cérémonie m’offre l’occasion de revenir sur l’importance primordiale que j’accorde à la modernisation des administrations et à la gestion performante des structures publiques et parapubliques. Nous avons beaucoup discuté de cela et de certaines structures sur la manière de recruter du personnel de façon anarchique et cela finit toujours par demander au Ministre des Finances de payer des salaires pour des entités qui ont un personnel qui n’a rien à voir avec leurs capacités ».
C’est bien le président-politicien qui s’exprime ainsi, vraiment lui. C’est énorme. Avec qui discute-t-il de tout cela ? Ose-t-il vraiment parler seulement de modernisation des administrations et de gestion performante de quoi que ce soit ? Peut-on prétendre raisonnablement à cet objectif ici au Sénégal, si on nomme à la tête des structures stratégiques de l’administration des hommes et des femmes sur la base de leur seule appartenance à Bennoo Bokk yaakaar et d’abord à l’APR et à la famille présidentielle, en ignorant royalement des qualités essentielles comme la compétence, l’expérience, l’esprit d’entreprise, l’intégrité morale, etc. ? Qui peut me citer une seule femme, un seul homme à la tête d’une seule de ces structures et qui n’appartienne pas au clan ? Notre président-politicien « s’indigne » que le Ministre des Finances soit toujours sollicité pour « payer des salaires pour des entités qui ont un personnel qui n’a rien à voir avec leurs capacités ».
De quelles capacités un Modou Diagne Fada se prévaut il pour être porté à la tête de la SONACOS qui est en train de mourir de sa belle mort ? Quelle performance peut-on attendre d’un service public comme la Poste avec tout ce qui s’y passe depuis le 1er avril 2000 et même quelques années avant ? Je vais m’appesantir sur cet exemple et celui de la Société africaine de Raffinage (SAR) qui est cœur de l’actualité depuis quelques jours. Avant, je reviens aux propos de notre président-politicien qui n’a vraiment pas de respect pour nous. Voici ce qu’il ose nous dire, les yeux dans les yeux : « Notre salut demeure dans le sens des responsabilités. Il convient de cultiver un état d’esprit qui préserve le patrimoine public, qui optimise la dépense publique et l’oriente vers l’investissement productif en faveur des populations, à la satisfaction des citoyens, usagers et agents publics ». C’est bien notre président-politicien qui s’exprime ainsi, et il peut se le permettre : il a la chance inouïe de régner sur l’un des peuples les plus faciles à gouverner au monde. Il peut bien se le permettre et ajoute : « D’où, l’impératif d’accentuer les réformes budgétaires, financières et organisationnelles pour consolider la transformation de l’action publique. Action qui doit se déployer dans la sérénité, l’efficacité et l’efficience ». Ëskëy !
Accentuer ces réformes-là ! Cela signifie qu’il en déjà a fait, des réformes.
Qu’il nous rafraîchisse la mémoire en nous en rappelant quelques-unes, lui ou quelqu’un de ses mille courtisans prompts à me tirer dessus ! La Poste se meurt sous ses yeux comme sous les nôtres. Et il ne lève pas le plus petit doigt.
Au lendemain de la décevante alternance du 19 mars 2000, cette société nationale fait l’objet d’un audit qui fait état d’un détournement, sur plusieurs années, de 25 milliards de francs CFA. Le vieux président politicien, son Premier ministre et son ministre de l’Économie, des Finances et du Plan d’alors reconnaissent publiquement, chacun de son côté, ce gros détournement et menacent les responsables présumés de prison. Pourtant, ces derniers (l’ex-directeur général et le directeur des approvisionnements aujourd’hui décédés) n’ont jamais été inquiétés, pour des raisons qui sautaient aux yeux. Ciré Dia, nommé plus tard à la tête de la Société, continua tranquillement le massacre. Pendant plusieurs années, il a recruté à tour de bras des centaines et des centaines de parents, de militants, de recommandés payés pour l’essentiel à ne pratiquement rien faire. La Poste traîne encore aujourd’hui ce lourd héritage.
En plus de recruter à tort et à travers, Ciré Dia s’est signalé par sa très mauvaise gestion du budget de la structure, au su et au vu du de son protecteur le président-politicien. Il a fait ainsi l’objet d’un audit de l’OFNAC s’étant terminé par un dossier particulièrement lourd, qui dort depuis lors sur la table du Procureur de la République, à côté d’une trentaine d’autres. Aujourd’hui, le sieur Dia se la coule douce à la tête du Conseil d’administration de la LONASE. Son remplaçant, Abdoulaye Bibi Diallo se signale, lui aussi, par sa gestion particulièrement politicienne de la structure. Cette gestion fait aujourd’hui la « Une » de pratiquement tous les journaux qui me dispensent d’y insister. Tout cela au su et au vu du président-politicien qui ne lève pas, ici non plus, le plus petit doigt. Que peut-on vraiment attendre de cette structure publique en matière de modernisation, de performance, d’efficacité, d’efficience donc de préservation du patrimoine public ?
La Société africaine de raffinage, un cas illustratif de mal gouvernance
Un autre cas illustratif de mal gouvernance parmi de nombreux autres, c’est la Société africaine de Raffinage SAR) dont on ne peut attendre rien de bon, rien de bon vraiment, surtout à la veille de l’exploitation de notre précieux pétrole et gaz. De « notre » ou des aventuriers de l’acabit de Frank Timis ? Je n’en sais rien. En attendant, la Société est secouée par un gros scandale, un marché de gré à gré de 200 milliards, en tout cas signalé par la « Une » de nombreux journaux et alimentant les débats dans nos différents médias. Rien de vraiment nouveau sous le soleil de cette SAR berceau, depuis de nombreuses années, des pires scandales qui laissent indifférents nos gouvernants, à la tête desquels le président-politicien.
Mes compatriotes oubliant très vite, je vais me reporter au « Rapport public sur l’état de la gouvernance et de la Reddition des Comptes » de juillet 2013 de l’Inspection générale d’État (IGE), et en rappeler longuement la partie où il passe en revue de nombreux actes illustratifs de mal gouvernance financière y compris, en particulier, ceux qui avaient cours à la SAR, avec les « hauts faits d’armes » de l’ancien Ministre de l’Énergie et ancien « conseiller financier » du vieux président-politicien. Je précise d’emblée que je n’ai rien inventé et, pour permettre au lecteur d’en avoir le cœur net, je l’invite à se reporter aux pages 116-120 dudit rapport. Donc, pour que personne n’en ignore, le rapport rappelle que la SAR importe du pétrole brut en vue de le raffiner pour assurer l’approvisionnement régulier du marché sénégalais en divers produits finis. Les inspecteurs de l’IGE précisent que la Société a importé en 2008 une cargaison de 122.222 tonnes de pétrole brut auprès du fournisseur Arcadia Petroleum Limited (APL), qui l’a expédié à partir du Nigeria, à bord du « M/T OLINDA ». Ils rappellent que cette cargaison contenait une énorme quantité d’eau mélangée au pétrole et a été, de surcroît, importée par la SAR « dans des conditions marquées par bien des irrégularités, manquements et autres dysfonctionnements ». Ces irrégularités et autres manquements ont été décrits en détail dans le rapport.
En particulier, l’importation de la cargaison « OLINDA » n’avait fait l’objet d’aucun appel d’offres, ni de l’application des dispositions du Code des Marchés publics alors en vigueur, ni de l’application de la procédure interne d’appel à la concurrence de la SAR. Au total, précise le rapport, quatorze (14) cargaisons (9 en 2008 et 5 en 2009) seront importées exactement dans les mêmes conditions et auprès du même fournisseur, pour une valeur globale de quatre-cent-quatrevingt-quinze milliards trois-cent-soixante-cinq millions (495.365.000.000) de francs CFA. C’est énorme ! Le plus surprenant encore, c’est que le même fournisseur APL avait été choisi « sur simple instruction de l’ancien Ministre de l’Énergie adressée à l’ex-Président du Conseil d’Administration de la SAR par lettre confidentielle n° 00159/ME/CAB du 05 mai 2008 » .
Ce qui est plus grave encore c’est que, dans sa fameuse lettre, notre ministre demandait que « la SAR ne fasse pas d’appel d’offres pour son approvisionnement en pétrole brut, invoquant un contrat de gouvernement à gouvernement ’’G to G’’ supposé lier le Nigeria au Sénégal, dans le domaine de la fourniture de pétrole brut ». Or, ce contrat « G to G » n’existait nulle part à la SAR et était inconnu de tous les responsables de la Société comme du successeur de Samuel Sarr, e ministre de tutelle de l’époque. Ce n’est pas le petit Mody Niang qui l’affirme, mais bien les inspecteurs de l’IGE.
Ce contrat n’existait donc que dans son imagination et traduisait sa volonté morbide de se faire facilement des milliards. Et il s’en est certainement fait et abondamment. Le pétrole était donc importé en l’absence de tout document de commande, sur la base d’un contrat imaginaire conclu entre les deux parties (le ministre et APL), le 05 juin 2008, et qui fixe un prix comportant un différentiel de 6,15 dollars US par baril. Un « différentiel excessif, comparé aux différentiels négociés avec les ‘’traders’’ à la suite des appels d’offres pour des cargaisons similaires », de l’avis des dirigeants de la SAR interrogés. Pour mieux confondre notre ministre bourreau de deniers publics, le rapport, révèle ceci : « la Société TOTAL, par la voie d’un de ses anciens administrateurs à la SAR avait même offert de livrer à la raffinerie une cargaison de pétrole brut, moyennant un différentiel d’environ 3 dollars US par baril, ce qui n’avait pas été accepté. Le mémorandum qu’il a établi à ce sujet confirme bien que le différentiel se situait à cette période à 3,30 dollars US par baril ».
Le brigandage organisé par l’ancien Ministre de l’Énergie aura donc fait perdre à la SAR, pour chaque baril de brut, la différence entre les 6,15 dollars payés à APL et les 3,3 dollars US de l’offre de vente faite par TOTAL. Cette perte « calculée en appliquant les mêmes paramètres que pour déterminer la valeur-facture de l’ensemble de la cargaison », équivaut à 2.174.875.183 francs CFA. Les contrôleurs ne se sont pas arrêtés en si bon chemin : ils ont aussi mis en évidence de nombreuses autres pertes importantes pour la SAR (pp. 119-120). En particulier, en achetant délibérément de l’eau au prix du pétrole brut, la SAR aura perdu 1.164.306.948 francs CFA, auquel plus de cinq milliards sont venus s’ajouter, « du fait des retards dans la fabrication de ces produits raffinés et à l’évolution moins favorable de leurs prix de vente ». En agrégeant les différents manques à gagner, pertes et autres surcoûts, les inspecteurs de l’IGE estiment le préjudice globalement subi par la SAR, pour la seule importation OLINDA, « au moins à neuf milliards sept-cent-quatre-vingt-seize millions sept cent soixante-neuf mille soixante-dix-sept (9.796.769.077) francs CFA ». Ils relèvent aussi « la forte présomption de collusion d’intérêts avec le fournisseur APL au préjudice de la SAR, avec la complicité de l’ancien Ministre de l’Énergie et de l’ancien Directeur général de la (Société) ».
Et, pour ces forfaits cumulés, l’IGE demandait « l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de l’ancien Ministre de l’Énergie et de l’ancien Directeur général de la SAR ». Notre ministre n’a pas été le moins du monde inquiété depuis lors, en tout cas pas à ma connaissance. Il est aujourd’hui en bonne place dans l’entourage du président-politicien, qu’il accusait pourtant publiquement d’avoir planqué des milliards de francs CFA « mal acquis » dans des banques américaines. Il y côtoie des délinquants présumés comme lui et, parmi lesquels, on peut citer Abdoulaye Baldé, Me Ousmane Ngom, Oumar Sarr, Cheikh Oumar Anne et de nombreux autres. Ce M. Anne constitue un tout récent cas. Sa gestion du COUD est considérée comme des plus catastrophiques. Sur la base d’un seul acte, il a recruté 400 jeunes du Département de Podor dont 144 de la seule commune dont il est le maire : Ndioum. Il traîne un lourd dossier de l’OFNAC qui dort comme de nombreux autres sur la table du Procureur de la République.
Dans ses recommandations, l’OFNAC avait demandé qu’ « il soit immédiatement relevé de ses fonctions et ne soit plus nommé à la tête d’aucune structure publique ». Le président-politicien, qui appelle aujourd’hui à la modernisation de l’administration, à l’efficacité et à l’efficience des structures publiques ainsi qu’à la préservation du patrimoine public, a pris publiquement sa défense avant de le bombarder ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation. Nombre d’hommes et de femmes de la mouvance présidentielle qui sont à la tête des directions générales, des directions et des agences nationales sont des Samuel Sarr, des Oumar Sarr, des Cheikh Oumar Anne ou autres. Le président-politicien se moque donc de nous en se laissant aller à son cinéma du 16 décembre 2021. Avec lui à la tête de notre pauvre pays, les objectifs de qualités qu’il déclare ne seront jamais atteints, même s’il devait y rester jusqu’en 2029, et peut-être même au-delà (Dieu nous en garde !). Il n’incarne aucune de ces qualités, ni aucune autre de bonne gouvernance, et ne peut donc les obtenir de qui que ce soit. Dans une contribution ultérieure, je reviendrai sur son cinéma pour essayer de convaincre encore plus qu’il n’a aucun respect pour nous.
LES IMPACTÉS MENACENT D’EMPÊCHER LE TER DE ROULER
La mise en circulation du Ter prévue ce 27 décembre après moult reports risque de buter sur l’opposition de ses impactés
Les Impactés par les travaux du Train Express régional (Ter) promettent de bloquer la mise en exploitation de ce moyen de transport de masse et de nouvelle génération qui doit commencer lundi prochain 27 décembre. D’énormes difficultés sont rencontrées dans la seconde phase de la réalisation du Train Express Régional (TER). Les impactés ont été recensés depuis deux ans et sommés d’arrêter tous les travaux sur le trajet sous peine de ne pas être dédommagés.
La mise en circulation du Ter prévue ce 27 décembre après moult reports risque de buter sur l’opposition de ses impactés. Ces derniers, qui disent souffrir d’une mauvaise gestion et diligence de leurs dossiers, promettent d’agir pour empêcher la mise en exploitation de ce Ter. « Je le dis clairement, pour cette deuxième phase, on constate de l’amateurisme, du manque de sérieux envers les impactés. Nous sommes sans nouvelles des autorités en charge de ce projet depuis longtemps. Et ce silence ne cesse de nous inquiéter. Nous voulons être édifiés sur notre sort, suite au recensement des enquêteurs de l’APIX et de l’ANSD », a protesté le coordonnateur des impactés du TER, Ibra Fall Diouf. Mandaté pour parler au nom des impactés, il dénonce une injustice volontairement commise par les autorités pour installer l’angoisse à leur niveau. « Nous dénonçons avec la plus grande énergie cette injustice et nous sommes inquiets. Parce que bon nombre d’impactés sont en location et d’autres avaient contracté des prêts bancaires destinés à la construction pour sécuriser définitivement leurs familles. De grandes familles sont déjà disloquées. Nous nous retrouvons aujourd’hui dans une précarité aux conséquences inqualifiables », se plaint Ibra Fall Diouf. Ces impactés disent avoir envoyé, sans réponses, des correspondances aux sous-préfectures e préfectures de leur ressort, à la gouvernance de Dakar, à l’Assemblée nationale, à la présidence de la République. Sans que leurs doléances ne soient solutionnées. « Nous sommes fatigués et le plus grave c’est que nous nous trouvons dans un flou total », regrette leur porte-parole. Le responsable des Impactés, après avoir rappelé que le Chef de l’État a annoncé la mise en exploitation du TER pour le 27 décembre prochain, martèle que ce Train express régional ne roulera pas tant que les autorités n’auront pas réglé le problème des impactés. « Nous allons assiéger le 27 décembre la Gare de Dakar pour bloquer le TER. Nous sommes prêts à tout », prévient-il.
Mohamed Diène, riverain: « Les priorités sont ailleurs et le TER a plus d’impacts négatifs que d’effets bénéfiques sur la vie sociale des Sénégalais »
Mohamed Diène, un riverain, se plaint des difficultés des populations locales face à ce joyau non désiré. Le Ter, d’après lui, n’est pas une urgence, encore moins une priorité. « Nous vivons dans une récurrente insécurité dans les quartiers. Les meurtres, les agressions, les cambriolages et les viols sont fréquents dans notre environnement. On nous impose un TER dans une conjoncture extrême », regrette ce riverain. Entre complaintes et plaintes, il dénonce la hausse des prix des denrées alimentaires, des loyers, des factures d’eau et d’électricité… Au même moment, regrette-t-il, plus d’un milliard a été injecté pour de la bamboula. « C’est vraiment se moquer du Sénégalais lambda ! Nos compatriotes doivent savoir que les autorités gouvernementales n’en ont cure de leurs difficultés. Un réveil de conscience est nécessaire pour exiger des solutions à la souffrance des population s» a exhorté Mohamed Diène, visage crispé. Selon lui, les fonds des investisseurs pourraient être plus bénéfiques si l’état les utilisait pour subventionner les denrées de première nécessité, dont le riz, le sucre et autres... pour soulager ses administrés. Injecter ces sommes énormes dans des « futilités » serait un mauvais choix. L’Etat, dit-il, aurait mieux à gagner si l’investissement était dirigé dans le domaine de la santé pour aider à relever les plateaux médicaux de nos différentes structures sanitaires. D’après toujours Mohamed Diène, le Covid 19 a montré les limites des Etats dans la prise en charge des urgences médicales tout en dévoilant la fragilité économique des pays en voie de développement et même, audelà, du monde entier. Essayer de réguler le loyer et inviter les jeunes à l’entreprenariat avec l’octroi de plus de crédits aux entrepreneurs seraient de bonnes pistes pour motiver et renforcer l’économie nationale, estime encore notre interlocuteur. Par ailleurs, ajoute-t-il, les populations devraient connaître une augmentation de la formation et de l’emploi des jeunes pour restreindre les tensions sociales et les formes de violence connues actuellement. A preuve par les violences dans les stades du pays. « Le Sénégalais a ses priorités ailleurs. Le TER a plus d’impacts négatifs que d’effets sur le vécu social des populations », conclut Mohamed Diène.
EXPULSÉE PAR LA COUR SUPRÊME, AMINATA GASSAMA JOUE LES PROLONGATIONS
C’est avec surprise qu’un de nos reporters a constaté que le rez-de-chaussée de l’hôtel Indépendance, sur la place du même nom, est toujours occupé par une « parapharmacie » — avec toutes les apparences d’une vraie pharmacie
C’est avec surprise qu’un de nos reporters a constaté que le rez-de-chaussée de l’hôtel Indépendance, sur la place du même nom, est toujours occupé par une « parapharmacie » — avec toutes les apparences d’une vraie pharmacie ! — appartenant à Mme Aminata Gassama, épouse de l’ancien ministre Abdoulaye Baldé aujourd’hui membre du bureau de l’Assemblée nationale.
Bien évidemment, la surprise de notre collaborateur a été d’autant plus grande que la chambre administrative de la Cour suprême a, par Arrêt en date du 25 novembre dernier, annulé l’arrêté du ministère de la Santé et de l’Action Sociale qui autorisait la même Aminata Gassama à transférer son officine de pharmacie sur la Place de l’Indépendance ! Mais avant d’annuler purement et simplement cet arrêté, et par mesure conservatoire, la même chambre administrative de la Cour suprême — en attendant de statuer sur le recours en annulation qui avait été demandé par Madame Mbodji, propriétaire de la Pharmacie Dakaroise, et le Syndicat des pharmaciens privés — avait ordonné la suspension de l’exécution dudit arrêté du ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Madame Gassama avait réagi à cette mesure de suspension en… ouvrant sur le site une « parapharmacie ». Une manière de leurrer l’opinion et de contourner l’exécution d’une décision de la haute juridiction ! La décision rendue par le Cour suprême le 25 novembre dernier étant insusceptible d’appel et lui ayant déjà été notifié dans les règles, l’on s’étonne évidemment que Mme Aminata Gassama n’ait pas encore débarrassé le plancher.
A l’évidence, elle continue à narguer la justice au moment où la titulaire légitime du bail pour le rez-de-chaussée de l’hôtel Indépendance, elle, désespère de récupérer son dû après s’être endettée auprès des banques pour l’aménagement de cet espace qu’elle devait réintégrer depuis belle lurette ! Ce après avoir déménagé pour cause de travaux entrepris par l’IPRES (Institution de Prévoyance Retraite) dans l’immeuble abritant son officine. Un site et un emplacement dans lesquels la Pharmacie Dakaroise se trouve depuis 1953 ! A partir du moment où Mme Aminata Gassama a reçu notification de l’Arrêt de la Cour suprême en date du 25 novembre dernier, l’occupation du rez-de-chaussée de l’immeuble Hôtel Indépendance par elle et sa « parapharmacie » est illégale, irrégulière.
De toute façon, son maintien sur ce site depuis un an n’a plus de base légale à supposer qu’elle en eut, le contrat de bail qu’elle et l’Ipres ont cosigné étant un chiffon de papier étant donné que le lieu avait déjà été attribué à la Pharmacie Dakaroise !
On attend donc du ministère de la Santé et de l’Action sociale, notamment de la DPM (Direction de la Pharmacie et du Médicament), de l’Ordre des Pharmaciens et de l’Ipres — chacun en ce qui le concerne — qu’ils prennent les dispositions idoines pour faire libérer les locaux du rez-de-chaussée de l’Hôtel Indépendance et restaurer Madame Aïcha Goundiam Mbodji dans ses droits en lui signifiant le plus rapidement possible la restitution de ce site attribué depuis 1953 à la Pharmacie dakaroise et du local qui lui a été officiellement réservé depuis décembre 2018 par la Direction générale de l’Ipres. Encore une fois, ce ne serait que justice, surtout que le temps presse !
TRAFIC DE PASSEPORTS DIPLOMATIQUES, LES DEUX DÉPUTÉS INCRIMINÉS DEVANT LE JUGE DU DEUXIÈME CABINET AUJOURD’HUI
Les choses semblent s’accélérer pour les deux députés dont les noms ont été cités dans l’affaire du trafic des passeports diplomatiques.
Les deux députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall, cités dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques qui défraie la chronique depuis plusieurs mois, seront entendus aujourd’hui par le juge d’instruction du deuxième cabinet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar.
Les choses semblent s’accélérer pour les deux députés dont les noms ont été cités dans l’affaire du trafic des passeports diplomatiques. En effet, Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall seront auditionnés aujourd’hui par le juge du deuxième cabinet.
L’opinion avait à un certain moment décrié une justice à deux vitesses qui accélère ou décélère la cadence selon que l’on se trouve du côté du pouvoir ou de l’opposition. Beaucoup de membres de Benno Bokk Yaakar (BBY, majorité présidentielle) avaient rétorqué que le temps de la justice n’est pas celui des hommes.
Toujours est-il qu’après la levée de leur immunité par l’Assemblée nationale saisie à cet effet par le ministre de la Justice, lui-même relayant une demande du Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar, les deux députés seront face au magistrat instructeur aujourd’hui. Ils risquent le mandat de dépôt à l’issue de leur face à face avec le juge et devraient donc, sauf revirement extraordinaire, leur première nuit à la prison de Rebeuss. Pour rappel, en début septembre dernier, les policiers de la Dic (Division des investigations criminelles) avaient alpagué le cerveau présumé d’un vaste trafic de passeports diplomatiques.
Soumis au feu roulant des questions des limiers de la Dic, El Hadj Diadji Condé s’était mis à table. Il avait d’emblée soutenu qu’il travaillait avec de hautes autorités du pays dont des députés. Selon lui, ses complices députés le recevaient fréquemment dans leurs bureaux. Et de concert avec eux, ils confectionnaient de faux certificats de mariage à leurs clientes pour l’obtention de passeports diplomatiques. Suite aux aveux explosifs de ce faussaire, les éléments de la Division des investigations criminelles ont effectué une perquisition à son domicile. Leur descente à la Cité Aliou Sow où il réside leur a permis de mettre la main sur des documents compromettants contre des députés à l’Assemblée nationale.
Selon nos sources, des bulletins d’indemnités parlementaires ainsi que des photocopies de passeports diplomatiques authentiques des députés incriminés ont été saisis dans le domicile du cerveau de la bande. Également plusieurs faux passeports, un cachet, des cartes de séjour, des cartes d’identité de nationalité étrangère et sénégalaise ont été découverts sur place par les policiers. Le 09 novembre dernier, l’Assemblée nationale avait procédé à la levée de l’immunité parlementaire des deux députés précités.
Quatre-vingt-trois députés avaient voté à cette occasion pour la levée de l’immunité parlementaire et trois autres s’étaient abstenus lors du vote durant une séance plénière portant uniquement sur l’examen des conclusions de la commission ad hoc créée à l’effet d’examiner la demande de levée de l’immunité des deux députés. Qui feront donc face aujourd’hui au juge d’instruction du deuxième cabinet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Thierno
KEEMTAAN GI - ET MAINTENANT, LES DANSES CANAILLES JUSQUE DANS LE PALAIS !
On ne s’ennuie plus dans ce pays alors si ringard et si constipé sous Léopold Sedar Senghor. Vous connaissez le premier Président de ce charmant pays ? L’homme qui a posé les bases d’une véritable République que les Libéraux ont complétement clochardisée avec des gens de peu de vertu. Sous Senghor, on parlait un français émérite de France, s’habillait chic comme les Toubab et avait de la tenue et de la retenue. Gare aux journalistes du service public qui osaient maltraiter la langue de Molière que Baay Seng maitrisait mieux que les Français de souche. Une véritable République, on vous dit avec des gens élégants et raffiné. Ça ne criait pas, ça ne baillait pas en public, ça ne crachait pas n’importe où et ça ne gesticulait pas non plus. Les hommes de loi étaient craints, honnis et respectés à la fois. Les députés n’étaient pas de vulgaires trafiquants de passeports diplomatiques et ne s’empêtraient pas dans des affaires louches de faux monnayage. Même si de Senghor, le savant Cheikh Anta Diop disait qu’il se contentait de se parer de certaines idées pour briller d’un éclat stérile. Quelle élégance verbale ! La preuve que tout a foutu le camp aujourd’hui ? La polissonne et canaille danse, devenue virale sur nos très cannibales réseaux sociaux, de la Première Dame, l’authentique sénégalaise. Une chorégraphie qui s’est achevée par un vigoureux et très viril coup de reins. Ça se dit« Tëyëx ! Le Chef ne doit assurément pas s’ennuyer et on comprend maintenant sa passion pour la lutte. Que dis-je, pour les chants gymniques de ces gladiateurs de nos arènes. Rien que pour ça, on peut commencer à savourer une fin d’année qui se termine avec notre savoureux Ceebu Jén devenu Patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Et preuve de notre entrée dans l’Histoire, ce TER qui a complètement ébloui un confrère. Il ne faut pas douter de son émerveillement puisque l’émotion est nègre. Senghor avait raison ! KACCOOR BI
LOCALES 2022 PORT D’ARMES ET EXPLOSIFS INTERDITS POUR DEUX MOIS À PARTIR DE CE LUNDI
A partir de lundi 20 décembre 2021, le port d’armes et la détention d’explosifs seront interdits durant deux mois, soit avant, durant et après la campagne électorale. L’arrêté pris par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, concerne les détenteurs d’armes de toutes catégories et de matières explosives, qui devront s’en dessaisir dans un délai de deux mois. « Est interdit sur l’ensemble du territoire national, dans la période allant du 20 décembre 2021 au 20 février 2022, le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives », dispose l’article premier de l’arrêté. Qui précise qu’« aucune arme, quelle que soit sa catégorie ou sa nature, ne pourra être transportée hors des domiciles ou des lieux de travail ». « Cette interdiction est applicable aux nationaux, ainsi qu’aux étrangers ayant leur résidence habituelle au Sénégal et titulaires de port d’arme », selon l’article 2 du même arrêté. Voilà qui a le mérite d’être clair. On espère seulement que les »marrons du feu », les gros bras de l’Alliance Pour la République (APR) sont concernés par cette mesure !
AMADOU BA « CE QUE MACKY SALL M’A DIT »
L’ancien ministre de l’Economie et des Finances, et ex-chef de la diplomatie sénégalaise, Amadou Ba, brise le silence pour s’adresser à ses militants et aux populations des Parcelles Assainies. Dans une interview exclusive accordée à Dakaractu alors qu’il recevait les imams, les groupements de jeunes et des femmes des Parcelles Assainies, le ministre Amadou Ba a éclairé la lanterne de ses militants sur ses rapports avec le président Macky Sall, les choix qu’il a opérés dans le cadre des investitures pour les locales et ce que le président lui a confié aux dernières nouvelles. Pour l’actuel coordinateur national de BBY, la seule chose qu’il souhaite aujourd’hui, c’est l’unité des leaders et militants des Parcelles Assainies et de Dakar en général. C’est dans ce cadre qu’il annonce une série de rencontres avec les différents responsables des Parcelles Assainies et de Dakar, notamment le candidat de la majorité présidentielle à la ville de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr...
UNIVERSITE SOULEYMANE NIANG MATAM HÉRITE DE LA TUTELLE ACADÉMIQUE
C’est connu. L’Université Souleymane Niang sera construite sur un site à Matam. A l’étude depuis son annonce, le projet avait été placé sous la coordination du recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. La restitution a été faite lors d’un comité régional de développement (Crd) tenu à Matam. Dans le nouveau schéma proposé par les acteurs, la région de Matam va abriter l’infrastructure qui sera domiciliée dans un site unique de la ville de Matam. « Il y a beaucoup de débats sur l’offre multi-sites mais la pertinence d’un site unique avec un schéma académique retenu qui est d’aller à Matam ville et çà de façon définitive », tranche le ministre Cheikh Oumar Anne. Selon le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation cette démarche obéit à un besoin qui repose sur la nouvelle démarche d’une carte universitaire s’appuyant sur deux principes. Celui de l’ouverture géographique avec une diversification des offres de formation au niveau universitaire mais aussi le renforcement de l’Uvs avec la création d’un réseau national de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel ISEP dans chaque région du pays.
LOCALES DU 23 JANVIER 2022 UN CANDIDAT ENTOURÉ D’AGRESSEURS
L’insécurité hante le sommeil des populations de GrandYoff qui ne savent plus quel chemin sûr emprunter pour se rendre à leur destination ou rentrer chez elles. Pour un rien, on agresse ou on tue dans ce quartier populeux de Grand-Yoff. La dernière victime en date, c’est le vigile Ousmane Faye tué sur les lieux de son travail la semaine dernière. Pendant ce temps, un candidat pour les locales de Grand-Yoff n’a rien trouvé d’autre que de recruter des agresseurs pour être ses gardes de corps. Pendant ce temps, des agresseurs figurent sur une liste rivale. Ceux qui souhaitent la fin de l’insécurité à Grand-Yoff devront donc prendre leur mal en patience.
BRAQUAGE CHEZ L’ANCIEN RECTEUR DE L’UCAD 4 BANDITS ARMÉS DÉPOUILLENT IBRAHIMA THIOUB DE SES...
Une scène digne d’un scénario hollywoodien s’est passée récemment dans le domicile de l’ancien Recteur de l’Ucad situé à Yenne ! Quatre (4) bandits armés de machettes et de bâtons ont fait irruption nuitamment dans cette concession, raconte Seneweb. En effet, ces assaillants encagoulés ont défoncé les portes avant de surprendre le Professeur Ibrahima Thioub à l’intérieur. Les malfrats ont rassuré le maître des lieux en ces termes : « Nous ne vous ferons aucun mal, mais montrez-nous le coffre-fort «. Après leur fouille sous le regard du maître des lieux, les visiteurs nocturnes n’ont emporté qu’un montant de 60.000 francs CFA et des téléphones portables. Ainsi, ces quatre (4) hommes armés ont rebroussé chemin sans brutaliser ni malmener l’ancien Recteur de l’Ucad. Alertés de ce cambriolage commis nuitamment à Yenne, la gendarmerie a fait le constat avant d’ouvrir une enquête. Les redoutables enquêteurs de la Brigade de Recherches de Dakar sont aux trousses des mis en cause.
PROPAGANDE DÉGUISÉE LE CNRA DÉPLORE !
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a relevé dans son évaluation de la couverture médiatique des élections territoriales de janvier 2022, des violations les vendredi 17 et samedi 18 décembre lors de la retransmission du meeting d’investiture du candidat de Bokk Guiss Guiss, Pape Diop. Plusieurs télévisions et radios ont laissé passer, selon le Cnra, de nombreuses déclarations et manifestations publiques de soutien à l’ancien maire de Dakar. Il s’agirait là, selon l’organe de régulation, d’une propagande déguisée et punie par l’article L61 du Code électoral. Cependant, Babacar Diagne et ses services restent satisfaits dans l’ensemble du respect de la réglementation par les media.
CONSULTATION MÉDICALE GRATUITE RUSH À DIASS !
Les deux journées de consultations médicales gratuites organisées dans la commune de Diass par le Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) et leader de la coalition Euleuk Sénégal And liguey sunu deuk ont enregistré un succès retentissant dans la localité saafi. Les personnes du troisième âge qui avaient des problèmes de vision avaient pris d’assaut la permanence de l’Alliance pour la République qui jouxte la mairie de Diass pour prendre part à l’opération «beut you leer». Plus de 2000 personnes venues des 17 villages de la commune ont été consultées gratuitement et 2001 paires de lunettes offertes par le mécène Mamadou Ndione. Ne croyez surtout pas que l’opération s’est limitée aux «boroom beut you leudeum yi»! Une opération de dépistage du cancer du col de l’utérus, initiée par le même mécène, a mobilisé 200 femmes consultées gratuitement. Un challenge réussi grâce aux efforts conjugués de l’équipe médicale, des volontaires et relais communautaires et de l’Organisation africaine pour le développement académique et sportif (OADAS).
BUSINESS SCHOOLS BEM-DAKAR SE RETIRE DU CLASSEMENT DE JEUNE AFRIQUE
Bem-Dakar a décidé de ne plus se présenter au concours annuel du magazine panafricain « Jeune Afrique » sur le classement des Ecoles de commerce d’Afrique noire francophone. Cette décision a été prise ce samedi par le Président directeur général de BEM Dakar lors de la sortie de la 5ème promotion de son école. Pape Madické Diop considère en effet que BEM-Dakar n’a plus rien à prouver sur le continent du fait que c’est la 6ème fois qu’elle domine le classement de Jeune Afrique. Il laisse ainsi la compétition aux autres.
DR PAPE MADICKÉ DIOP, MAIRE DE RUFISQUE ?
Ce samedi, la cérémonie de sortie de la 5ème promotion de Bem-Dakar ne devait être qu’un moment de consécration du parcours académique de 173 étudiants. Hélas, à certains moments, le public avait de la peine à faire le discernement entre une manifestation académique et un meeting politique. Parce que finalement la salle était plus remplie de sympathisants et d’amis du Dr Pape Madické Diop qui ont fait le déplacement massivement de Rufisque à Dakar habillés en rouge-blanc, que d’élèves et leurs parents et amis. Il fallait voir et entendre la grande ovation qui faisait vibrer la salle du Grand Théâtre à chaque fois que le nom du fils de feu Mbaye Jacques Diop était prononcé par les orateurs ! Et lorsqu’il a entrepris de prendre la parole, il n’a pu empêcher un délire de traverser la salle. Chants lébous, cris de joie, louanges à l’ascendance de l’homme par le chanteur rufisquois Gorgui Ndiaye… ont obligé le patron de BEM Dakar a marquer une pause pour observer les démonstrations d’attachement de ses amis. Il dira à son ami l’ancien Premier ministre guinéen Cellou Dallein Diallo et au Pdg de Kegde Business School qu’ils avaient là sous les yeux l’expression culturelle d’un feed-back fusionnel. Et si Dr Pape Madické Diop se jetait dans le bain des locales pour devenir le prochain maire de Rufisque comme le fut son père de 1987 à 2002. On chahute bien sûr vu que les listes ont été déposées depuis longtemps surtout que le PDG de Bem-Dakar n’a jamais voulu se mouiller dans la politique malgré un pater qui fut un monstre politique.