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17 mai 2025
MAMADOU DIAGNA NDIAYE ENROLE LE PROFESSEUR KADER BOYE
Le Professeur Abdel Kader Boye a fait son entrée dans le Comité d’organisation des prochains Jeux olympiques de la Jeunesses (JOJ) qui vont se dérouler en 2026 à Dakar.
Le Professeur Abdoul Kader Boye sera au cœur du dispositif en place pour les Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026. L’ancien recteur de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a été enrôlé dans le Comité d’organisation par le président dudit comité, Mamadou Diagna Ndiaye, pour présider la Commission nouvellement mise en place. Passionné du sport, l’éminent praticien du droit est tout enthousiaste de cette collaboration avec le patron de l’olympisme sénégalais et pour cette mission de réussir le grand défi du Sénégal et de la jeunesse africaine en 2026.
Le Professeur Abdel Kader Boye a fait son entrée dans le Comité d’organisation des prochains Jeux olympiques de la Jeunesses (JOJ) qui vont se dérouler en 2026 à Dakar. L’ancien recteur de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a été enrôlé dans le Comité d’organisation par le président Mamadou Diagna Ndiaye. Dans sa volonté de promouvoir la dimension éthique, le président de l’olympisme sénégalais a sorti l’éminent professeur de sa retraite, en lui confiant cette nouvelle commission.
Ces nouvelles charges cadrent avec le profil du Professeur Kader Boye qui, au-delà de sa casquette de patricien du droit, est un grand passionné du sport et ancien footballeur. «Je tiens à remercier le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse qui se tiendra pour la première fois en Afrique et au Sénégal. Mamadou Diagna Ndiaye est un ami et un parent. Malgré mes ennuis de santé, j’ai tenu à le seconder dans cette mission qui est une mission essentielle pour le Sénégal et pour l’Afrique. Parce qu’il faut que nous réussissions. Il faut souhaiter au président Diagna Ndiaye cette réussite parce que c’est le couronnement de tout ce qu’il fait dans le sport au Sénégal et au niveau international», a-t-il confié. Dans cet élan, il peut se prévaloir de son parcours de juriste imprégné aussi par sa passion du sport.
«JE VAIS M’INVESTIR AUTANT QUE MES FORCES ME LE PERMETTENT»
«J’ai eu et je continue d’avoir des rapports avec le sport. Tous ceux qui me connaissent savent que j’adore le football et j’adore l’athlétisme. Voilà les deux sports que j’ai pratiqués quand j’étais jeune élève. Je me suis tellement adonné au football que mes parents m’ont isolé à Paris pour que je continue mes études à l’internat en France. Mais, j’appartiens à une famille de juriste. J’adore tout ce qui activité publique, ce qui est construction de l’État. Ce qui est en dehors du droit. Vous me voyez souvent prendre des positions publiques qui parfois dérangent», ajoute-t-il Le Professeur Boye s’est ainsi réjouis d’avoir retrouvé, dans cette collaboration, d’anciens de ses étudiants et particulièrement Ibrahima Wade, qui n’est autre que le Coordonnateur du Comité d’organisation (COJOJ). Ce qui, selon lui, le conforte dans cette nouvelle mission. «J’espère, avec ce bagage que j’ai en droit, avec ce petit savoir, m’investir autant que mes forces me le permettent pour la réussite de la mission confiée à Mamadou Diagna Ndiaye. Monsieur Wade, que vous voyez là, fût mon étudiant à la Faculté de Droit. Donc je me retrouve en famille. Ce que nous souhaitons, depuis que l’annonce a été faite, que le CIO avait confié au Sénégal cette belle mission qui nous a rendu tous fiers, on s’est demandé chacun comment apporter son aide à la réussite de cette mission. J’ai quelques appréhensions parce que je sais qu’il faut être très rigoureux. Je compte sur eux.»
J’AIME ENTENDRE LES GENS DIRE DU MAL DE MOI, ME CRITIQUER SUR LE TERRAIN
Peu épargné par les critiques depuis son arrivée à Chelsea, Nicolas Jackson ne perd pas le Nord. Dans l’émission Big Interview, le Sénégalais révèle qu’elles sont davantage une source de motivation qu’autre chose.
Peu épargné par les critiques depuis son arrivée à Chelsea, Nicolas Jackson ne perd pas le Nord. Dans l’émission Big Interview, le Sénégalais révèle qu’elles sont davantage une source de motivation qu’autre chose.
UNE SAISON IMPRESSIONNANTE AVEC CHELSEA
À 23 ans, le natif de Banjul (Gambie) s’est imposé comme un élément clé de la bonne dynamique de Chelsea en ce début de saison. L’attaquant sénégalais a inscrit huit buts et délivré trois passes décisives en 14 apparitions en Premier League, affichant des progrès significatifs sous la houlette d’Enzo Maresca. Sa finition, cible de railleries l’année passée, s’améliore nettement. Et son profil est désormais indispensable au système mis en place par l’entraîneur italien. Beaucoup d’observateurs s’inquiétaient de l’absence de recrues majeures pour l’attaque des Blues cet été, après l’échec des pistes menant au Nigérian Victor Osimhen et à l’Espagnol d’origine nigériane Samu Omorodion. Cependant, Jackson est en train de prouver qu’il peut assumer ce rôle d’attaquant principal.
LES CRITIQUES COMME MOTEUR !
Les critiques font partie intégrante de la carrière d’un joueur. Mais alors que la majorité d’entre eux préfèrent les ignorer pour se protéger, le joueur formé à Casa Sports va au-devant. Il affirme même qu’il les apprécie et qu’elles représentent une source de motivation. « J’aime entendre les gens dire du mal de moi, me critiquer sur le terrain. C’est agréable, ça t’aide, j’adore ça, vous savez », a-t-il confié mardi lors de l’émission Big Interview.Une déclaration qui ne passe pas inaperçue au Royaume-Uni, où l’attaquant commence à être loué pour sa mentalité et ses efforts. Mais s’il dit aujourd’hui apprécier les critiques, l’ancien attaquant de Villarreal n’avait pourtant que peu goûté celles du Nigérian John Obi Mikel, ancienne légende de Chelsea, à son égard. « Ferme ta bouche. Arrête de dire de la m***, on est en train de se tuer pourl’Afrique », avaitil posté fin août dernier sur sa story Instagram. Une sortie qui lui avait valu des retours contrastés, mais surtout un recadrage express de son agent, l’ancien international sénégalais Diomansy Kamara. Un épisode qui a visiblement porté ses fruits…
TOUJOURS DISCRET EN SÉLECTION
Si son rendement en club est encourageant, les Lions attendent toujours de voir le meilleur de Jackson dans la tanière. En 19 sélections, l’ancien attaquant de Villarreal n’a marqué qu’un petit but, accumulant les ratés. En mars, pour la reprise des éliminatoires à la Coupe du monde, il auraunenouvelle occasiond'ajusterle tir.
AFRIK
LE BRT PERD SES COULEURS
Du Centenaire aux Parcelles Assainies, le spectacle est le même : végétation mourante, déchets accumulés et entretien défaillant. Cette situation préoccupante révèle les défis de la maintenance à long terme des infrastructures vertes dans le transport
Après plusieurs mois d’essais statiques et l'obtention des autorisations nécessaires pour l'exploitation des infrastructures et équipements, le Bus Rapid Transit (BRT) a été officiellement mis en service pour exploitation commerciale, suivant une approche graduelle, le mercredi 15 mai 2024. Et l’une des innovations de ce projet de transport de masse écologique, avec des bus 100% électriques, ce sont les aménagements paysagers le long du corridor du BRT. Seulement, des mois après, les fleurs, arbres et autres espaces verts aménagés dans le cadre du projet souffrent déjà d’un réel défaut d’entretien. Des Allées du Centenaire aux Parcelles Assainies, le constat est partout le même.
Lundi après-midi à Centenaire. Ronronnements de moteurs et klaxons incessants de voitures perturbent le calme des lieux. Les magasins et commerces chinois bordant l’emprise des allées continuent de recevoir des clients. Au milieu de ces allées, les voies dédiées aux Bus Rapid transit (BRT) dont la fréquence des rotations reste régulière. Avec de part et d’autre des fleurs, arbres et autres espaces verts aménagés conformément au projet qui se veut écologique.
Conçu pour transformer la mobilité urbaine à Dakar, le BRT est la matérialisation d’un des projets de transport de masse respectueux de l’environnement, avec des bus 100% électriques. Il intègre des aménagements paysagers, des espaces verts le long du tracé du BRT, destinés à embellir les gares, le corridor et à offrir un cadre agréable aux usagers.
Quelques mois seulement après le démarrage officiel de l’exploitation commerciale du BRT, l’état de ces aménagements paysagers laisse à désirer. Du boulevard Général De Gaulle (ex-Centenaire) aux Parcelles Assainies, ces espaces verts sont dans un état de délabrement inquiétant, faute criant d’entretien. Entre déchets qui s’accumulent, végétation fanée à cause du défaut d’arrosage qui ne se fait que de manière périodique, le constat contraste d’avec les promesses faites lors de la mise en service du BRT. Des usagers et riverais qui ne cachent plus leur désarroi alertent et appellent à une action «urgente».
Fleurs fanées, espaces verts envahis par des dechets : appels a une action «urgente»
Monsieur Mbaye, agent technique de l’agriculture et de l’horticulture, trouvé assis et sirotant son «ataya» à Centenaire déplore : «nous avons un jardin tout près de nous, mais ceux censés de l’entretenir ne viennent qu’une fois tous les deux mois. Les fleurs meurent ! Nous sommes obligés de les arroser nousmêmes. C’est inadmissible ! ». Il rajoute : «pour ce qui est du BRT, la sécurité ici, est bien assurée. Mais, pour l’arrosage de l’espace vert, la fréquence est faible, les plantes ont besoin d’eau pour un bon développement».
Ce sentiment est partagé par Monsieur Niang, tailleur exerçant à proximité. «Le camion passe par moment pour l’entretien, mais c’est insuffisant. C’est souvent la population qui de sa propre initiative, essaie de sauver les plantes. Voir ces espaces mourir alors qu’ils pourraient embellir notre environnement est frustrant».
Les usagers aussi s’indignent. Monsieur Ba, étudiant, souligne l’impact du décor qu’offrent ces aménagements paysagers sur l’image du BRT. «Les déchets s’accumulent, les fleurs se fanent et cela dégrade l’expérience. Ces lieux devraient être nettoyés au moins trois fois par jour. Un cadre agréable rend le trajet paisible.»
Mademoiselle Diallo, étudiante, ajoute avec émotion : «ces espaces verts étaient censés embellir les gares. Si tout meurt, quel est l’intérêt ? Nous aimons prendre des photos en ces lieux, mais leur état actuel gâche tout.»
Des interrogations sur le choix des espèces plantées
Il n’y a pas qu’à Centenaire et environs que la dégradation du décor peu reluisant est visible. Tout le long du tracé du BRT ou presque, c’est le même constat : le problème dépasse Centenaire. Aux Parcelles Assainies, l’abandon des espaces verts est également frappant. Pour certains, le problème ne se limite pas au défaut d’entretien, il y a le choix des espèces végétales.
«Il y a trop d’espace vides entre les plantes. En période d’hivernage, l’entretien devient inexistant. Pourquoi planter des bougainvilliers, qui demandent tant d’attention, alors que des fleurs simples auraient suffi ?», s’interroge Aziz Guèye qui met en cause les choix mêmes d’aménagement des espaces verts. Sur le même ton, Monsieur Gning, frigoriste, rencontré devant sa boutique, déplore également l’état des lieux. «Regardez vous-mêmes, les déchets sont partout, les plantes ne sont pas arrosées et les cocotiers ont des feuillages jaunis. A mon avis, il faut mettre en place des bacs à ordures dans lesquelles les usagers pourront jeter les déchets».
Pour certains riverains, comme Fatou, cette négligence porte atteinte non seulement à l’esthétique mais aussi à la fierté nationale. «Nous recevons souvent des visiteurs d’autres nationalités. Cet espace vert devrait refléter la beauté de notre pays ; mais, regardez dans quel état il est». Elle insiste sur l’importante de ces espaces verts pour l’image de la gare. «Les arbres sont en mauvais et il manque des fleurs. C’est une honte pour un projet si ambitieux».
Cependant, d’autres riverains comme, Monsieur Coly, s’interrogent davantage sur les responsabilités. «Est-ce à la mairie ou la société d’exploitation du BRT d’assurer l’entretien ? Quoi qu’il en soit, ils doivent agir rapidement.»
LE BRT FACE À L’INCIVISME DES SÉNÉGALAIS
Quelques mois après son lancement officiel, le corridor dédié est régulièrement envahi par des piétons imprudents, des véhicules non autorisés et des commerçants opportunistes. Les autorités avaient pourtant promis une sécurisation totale du tracé
Des usagers qui bloquent la circulation du Bus Rapit Transit (BRT). Des piétons non respectueux des feux de signalisation qui ralentissent la course des bus notamment aux heures de pointe. Les carrefours très saturés des automobilistes qui ignorent ou refusent la priorité aux bus qui roulent sur des voies exclusivement dédiées. Les emprises illégalement occupées. A peine quelques mois après sa mise en service officielle pour exploitation commerciale, le mercredi 15 mai 2024, le BRT, subit l’incivisme des Sénégalais, usagers de la route. Pourtant, l’Etat avait promis de prendre toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser et empêcher l’occupation illégale de son tracé.
Moyen de transport de masse, le Bus Rapid Transit (Brt), commence à être adopté par les Dakarois. La forte affluence dans les gares notamment aux heures de pointe l’atteste. Cependant, le constat qui se dégage, quelques mois après sa mise en service officielle pour exploitation commerciale, le mercredi 15 mai 2024, est que la sécurité promise par les autorités avant sa mise en circulation n’y est pas. Dans les gares, des agents veillent au respect des règles. Une situation qui contraste avec les comportements notés sur le corridor et l’emprise du projet.
Lors d’une réunion présidée par l’ancien gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall, le 14 mai 2024, la veille du démarrage de ses activités, de fortes mesures avaient été annoncées pour que les règles définies soient scrupuleusement respectées. En effet, le BRT devait être sécurisé en permanence par la présence constante de la compagnie de la Police de la circulation aux principaux carrefours du parcours. L’accent devait être mis sur la signalisation pour éviter toute confusion et assurer la sécurité des usagers.
Le prefet de Dakar définit le plan de mobilité en zone d’influence du corridor du BRT
Des mois, plus tard, toujours dans un souci de renforcer le confort et la sécurité, un nouveau plan de circulation a été dévoilé. C’est ainsi que, par sur arrêté du préfet de Dakar, qui devait prendre effet à compter du lundi 29 juillet 2024, la mobilité dans la zone d’influence du corridor du BRT est régie par un plan défini, afin d’améliorer la sécurité et le déplacement sur le tracé du projet de transport de masse.
«Un nouveau plan de circulation entre en vigueur à compter du lundi 29 juillet 2024, dans la zone d’influence du corridor, afin d’améliorer la circulation dans la zone d’influence du projet», informait un communiqué rendu public, le samedi 27 juillet 2024, par le préfet du département de Dakar. Ce plan téléchargeable sur le site du Conseil Exécutif du Transport Urbain Durable (CETUD), www.cetud.sn, devait être de rigueur et s’imposer à tous.
Dès lors, renseigne le document, «les sens de circulation suivants sont modifiés et les rues suivantes deviennent à sens unique : Rue Escarfait ; Rue Diaral Mamadou Assane PAYE (place 65) ; Avenue Petersen ; Rue du Liban ; Rue Félix Eboué ; Rue Place 127 ; Avenue Pr Macky Sall ex Faidherbe (entre Petersen et Poste Médina) ; Rue Abdou Cogna Diop CO-39 ; Limamoulaye (ME-37) ; Rue FA-22 entre le canal IV et la rue FA-07 ; Rue Kaolack (PE-23); l’Avenue Birago Diop (PE-27) ; Rue SC-01 ; Rue SC-105 ; Rue GY-332».
Le but de ce réaménagement étant de «garantir la sécurité des piétons et des usagers de la route», en plus du stationnement interdit, en dehors des lieux indiqués, sur les voies de circulation, sur les trottoirs et sur la piste cyclable, la circulation n’est pas permise pour : «les véhicules ou ensemble de véhicules de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge affectés aux transports routiers de marchandises de 06H00 à 21H00, sur tout le corridor et la zone d’influence du BRT ; les modes à traction animale (charrettes) ou humaine (pousse-pousse) sur tout le corridor et la zone d’influence du BRT», lit-on dans la décision de l’autorité administrative qui appelait ainsi les populations et les usagers de la route à «respecter la signalisation lumineuse, les panneaux d’indications et les marquages au sol».
Un plan de circulation et des mesures mis à rude épreuve
Cependant, à bord de BRT, les usagers constatent un mauvais non respect de ces mesures. Les conducteurs sont obligés d’être d’une grande vigilance, de ralentir ou parfois même d’ arrêter de ralentir leurs véhicules à cause des usagers qui traversent de manière hasardeuse la ligne du bus. Les charrettes ou les poussepousse longent ou traversent les voies en toute impunité. Pis, la signalisation n’est pas respectée ni par les piétons qui traversent les routes et rues en dehors des passages dédiés, ni par les motocyclistes et autres deux roues qui font fi du Code de la route. Ils traversent les voies dédiées du BRT quelques fois à trois sur une moto, sans casque de sécurité, se disputant avec les chauffeurs des bus, sous l’œil des policiers préposés à la circulation, qui semblent impuissants.
Aux heures de pointe, les carrefours sont pris d’assaut par des automobilistes dans un enchevêtrement voitures particulières, taxi, moto, camions de marchandises ou bennes à ordures, qui disputent la voie aux bus. Avec des embouteillages fréquents notés au niveau de certaines intersections comme sur les deux voies de Sacré-Cœur, sur l’avenue Bouguiba et à hauteur du lycée Blaise Diagne, sur l’avenue Malick Sy où des policiers sont pourtant pré-positionnés.
Rappelons que lors de cette réunion préparatoire, Al Hassane Sall, avait insisté sur le fait que le corridor du BRT devrait être exclusivement réservé au bus et qu’aucun autre véhicule ou piéton ne devrait y circuler. Des véhicules hippomobiles s’offrent pourtant le luxe d’entraver la circulation. Un autre cas d’inconduite notoire : sur le corridor du BRT : des jeunes en l’ont eu lors du combat opposant Modou Lô, à Siteu. Ils ont complément occupé la voie, empêchant délibérément la circulation des bus.
Le projet du BRT est accompagné d’aménagements paysagers avec dont des pistes cyclables.. Sur certains axes, comme sur les Allées du Centenaire, ces installations sont occupées par des commerçants dont les marchandises livrées, ne peuvent être stockées dans les magasins. Les trottoirs rétrécis pour cause de BRT, deviennent des marchés à la fois sauvages et improvisés, offrant toutes sortes de produits : vêtements, accessoires, gadgets et créent une tension palpable entre les différents usagers de l’espace public. Cette occupation illégale divise. « C’est devenu invivable disent les riverains. Il est impossible de circuler à pied librement sur les trottoirs », disent les piétons. Ce à quoi les commerçants répondent : « nous, on travaille. On ne vole pas». Faut t-il réprimer, encadrer ou accompagner ? Une réponse passe par une régulation, un mélange des approches alliant sensibilisation et fermeté.
LE CLUSTER DE LA ZONE NORD MIS EN PLACE POUR DEVELOPPER LES CHAINES DE VALEUR RIZ ET CEREALES
Les responsables du Projet de mise à l’échelle des technologies productives (moulins et décortiqueuses solaires) dans les chaînes de valeur riz et céréales ont procédé hier, mercredi 11 décembre, à la mise en place du cluster de la zone Nord.
Les responsables du Projet de mise à l’échelle des technologies productives (moulins et décortiqueuses solaires) dans les chaînes de valeur riz et céréales ont procédé hier, mercredi 11 décembre, à la mise en place du cluster de la zone Nord. « Il regroupe tous les acteurs de l’écosystème pour restituer la cartographie des parties prenantes et celle de l’écosystème qu’on avait eu à réaliser. Mais aussi pour définir le mode de fonctionnement du cluster ; dégager un plan d’action et répartir les rôles dans le cadre de l’animation du cluster. Donc on est là aujourd’hui pour marquer la mise en place du cluster de la zone Nord », a rappelé Mme Mame Coumba Faye, responsable de projet Mercy Corps Sénégal et coordonnatrice de ce projet.
« Le cluster, a-t-elle poursuivi, constitue un cadre d’échange multi-acteurs qui va favoriser la connaissance mutuelle des acteurs, mais aussi qui va favoriser tout ce qui est partenariat et recherche de solutions à d’éventuelles problématiques ou à d’éventuels facteurs bloquants de la diffusion de ces deux technologies et l’idée étant que les acteurs nouent des partenariats et puis recherchent des solutions pour favoriser davantage la diffusion et l’accès à ces deux technologies. Les acteurs regroupent des entreprises de transformation qui sont majoritairement gérées par des femmes, mais aussi des institutions de microfinance qui octroient des financements pour l’acquisition de ces technologies », a précisé Mme Faye avant d’ajouter : « il y a les fournisseurs de technologies qui constituent ces entreprises-là qui commercialisent et importent ou qui fabriquent localement les technologies mais surtout les artisans et les techniciens locaux qui sont dans des zones d’intervention du projet et avec qui nous comptons collaborer pour faciliter l’accès aux services de maintenance et aux services d’acquisition de pièces de rechange sans oublier aussi les organisations faîtières qui fédèrent ces entreprises de transformation. »
Il s’était agi, dans cette rencontre de sensibiliser les acteurs aux besoins et enjeux de la transition des entreprises de transformation (céréales et riz) à l’utilisation des énergies durables et aux technologies promues. Il s’agit entre autres de partager, de discuter de l’état des lieux de l’écosystème de chaque zone et susciter des partenariats entre acteurs ; de définir la stratégie de fonctionnement de chaque cluster et identifier des actions collectives à fort impact soutenant la diffusion des technologies ; d’engager la réflexion sur les liens possibles entre les clusters et la PAUPES (plateforme des acteurs d’usages productifs de l’énergie solaire du Sénégal) dans le but d’assurer leur pérennisation.
Venue représenter l’Union des femmes productrices de Ross Béthio à cet atelier, Mme Aminata Guèye l’une des bénéficiaires s’est réjouie de l’initiative du fait qu’elle leur permettra d’économiser en utilisant le solaire contrairement à l’électricité. Mais aussi elles seront beaucoup plus autonomes dans le développement de leurs activités.
L’ETAT INVITE A MISER DAVANTAGE SUR LE SPORT POUR PROMOUVOIR LA PAIX SOCIALE
Les rideaux sonttombés sur la 6ème édition du Gingembre littéraire. Entre le « Sport facteur de cohésion, les Langues nationales et le cousinage à plaisanterie », le vivre-ensemble a été décliné sous ses différents aspects.
Les rideaux sonttombés sur la 6ème édition du Gingembre littéraire. La bibliothèque Abass Ndione de Bargny a accueilli, la restitution des travaux qui ont organisés à l’ Institut français de Dakar.Dans leurs interventions les différents panélistes ont invité l’Etat à accorder davantage d’intérêt au sport pour en faire un levier de développement économique et social, mais aussi et surtout un moyen de promotion de la cohésion et de la stabilité sociales.
Entre le « Sport facteur de cohésion, les Langues nationales et le cousinage à plaisanterie », le vivre-ensemble a été décliné sous ses différents aspects. La 6ème édition du Gingembre littéraire a souligné la nécessité de soutenir le sport sénégalais, enfin d’en faire un levier de développement, compte tenu de la capacité de mobilisation et de fédération autour de l’idéal national. De l’avis de tous les intervenants, par l’engouement qu’il suscite dans les conversations et l’espace qu’il occupe sur les différentes plateformes médiatiques mais aussi parles figures emblématiques qu’il produit, le sport devrait pouvoir aider à apporter une plus-value à la société sénégalaise.
Mais malheureusement, les pouvoirs publics ne semblent pas appréhender le potentiel économique et social que peut avoir une politique du sport et de l’industrie qui se trouve autour de ce secteur en plein dynamisme. « Malgré une dynamique indéniable, le pays (et l’Afrique en général) peine à capitaliser sur le développement du sport en tant qu’industrie à forte valeur ajoutée. ..Face à cet état de fait et pour créer la valeur ajoutée qui luirevient, le Sénégal doit développer un modèle qui lui correspond, en dehors des schémas taillés à la mesure des pays occidentaux. .. » relève la synthèse des communications de la 6ème édition de ces rencontres littéraires, initiées par El Hadji Gorgui Wade Ndoye du Magazine ContinentPremier.Com.
En plus de son potentiel économique, les intervenants ont souligné le sport peut aider à canaliser les énergies à travers les compétitions, sur l’étendue du territoire. Des activités par le biais desquelles, se met en place un tissu social parlequel seront développés les notions de respect, de solidarité et par la même occasion être un catalyseur pourl’insertion professionnelle des jeunes. « En dehors des enjeux économiques du sport d’élite, le sport est aussi un vecteur d’inclusion sociale propre à une nation plurielle et unie dans sa diversité. Il est capable de créer un tissu social résilient à travers des clubs, des fédérations et des compétitions en favorisant l’inclusion territoriale, les rencontres inter-régions et la transmission de valeurs comme le respect, la discipline et l’entraide ».
Un point de vue partagé parles intervenants à la journée de restitution tenue à la bibliothèque AbassNdione de Bargny. Parmi eux, le proviseur du lycée de Bargny qui est revenu sur l’importance du sport dans le vivre ensemble, à travers les valeurs véhiculées par l’olympisme..
Revenant sur le thème relatif aux langues nationales, l’enseignant a rappelé leur importance dans le développement de l’éducation et surtout ce qu’elles peuvent apporter dans le développement des sciences. Sans doute, charmé parl’esprit du gingembre littéraire, le responsable du lycée de Bargny, a souligné l’importance du thème du cousinage plaisanterie qui est un véritable vecteur d’apaisement social et de culture de la paix entre les communautés qui composent la Nation. « En définitive le gingembre littéraire est une excellente trouvaille dans le souci de développer sans détruire ni trahir pour l'éclosion d'une société juste et apaisée ou l'esprit, imbu des valeurs du sport, imprégné des richesses de nos langues nationales et englué dans la saveur du cousinage a plaisanterie, secrètera les germes d'un commun vouloir de vie commune, en bannissant tensions et conflits » a dit l’homme de lettres. Prenant la parole, l’initiateur de l’évènement s’est félicité de la mobilisation et a remercié les partenaires et tous ceux qui ont contribué à faire du gingembre littéraire un évènement désormais inscrit dans l’agenda culturel du Sénégal. El hadji Gorgui WadeNdoye annonce le thème de la 7ème édition qui portera sur les migrations et leur impact sur la sécurité alimentaire.
EL MALICK NDIAYE S’INVITE A LA TABLE DU PERSONNEL DE L’INSTITUTION PARLEMENTAIRE
Dans le cadre de sa série de prise de contact initiée au lendemain de son élection, le président de l’Assemblée nationale a rencontré hier, mercredi 11 décembre le personnel de l’institution parlementaire.
Dans le cadre de sa série de prise de contact initiée au lendemain de son élection, le président de l’Assemblée nationale a rencontré hier, mercredi 11 décembre le personnel de l’institution parlementaire. Lors de cette rencontre, El Malick Ndiaye a expliqué que sa démarche vise à recueillir leurs avis, d’écouter leurs préoccupations et de discuter des améliorations à apporter, en mettant un accent particulier sur les enjeux liés à la santé, à la sécurité, à la qualité et à l’environnement (QHSE), qui nécessitent une attention renforcée.
Le président de l’Assemblée nationale poursuit ses rencontres de prise de contact avec les personnalités et acteurs de l’institution parlementaire. Après sa série de visites de courtoisie effectuée le dimanche 8 décembre auprès de ses prédécesseurs, El Malick Ndiaye a rencontré hier, mercredi 11 décembre le personnel de l’institution parlementaire. Lors de cette rencontre, le président de l’Assemblée nationale a échangé avec divers membres du personnel, notamment les agents administratifs, les responsables techniques, les chauffeurs, les techniciennes de surface et les agents du service de sécurité avant de se rendre au bureau des anciens parlementaires.
Prenant la parole devant ce personnel désormais placé sous son autorité, le Président, El Malick Ndiaye revenant surles raisons de sa démarche a souligné que son ’objectif principal était de recueillir leurs avis, d’écouterleurs préoccupations et de discuter des améliorations à apporter, en mettant un accent particulier surles enjeux liés à la santé, à la sécurité, à la qualité et à l’environnement(QHSE), qui nécessitent une attention renforcée. Sous ce rapport, il a insisté sur selon une note qui nous a été transmise sur l’importance de créer un cadre de travail serein et motivant, propice à l’épanouissement des collaborateurs et contribuant à l’efficacité globale de l’institution.
Poursuivant la source souligne également que le président de l’Assemblée nationale a aussi évoqué les enjeux stratégiques, comme la transition numérique, l’optimisation des espaces de travail et le renouvellement des équipements. Des évolutions, selon lui, indispensables pour répondre aux exigences contemporaines et garantir un environnement de travail moderne et fonctionnel, à la fois pour les parlementaires et le personnel. « Cette visite s’inscrit dans une démarche proactive et humaine de gestion de l’Assemblée nationale. Le Président a réaffirmé son ambition de garantir un cadre de travail sécurisé, adapté et respectueux du bien-être de toutes les personnes évoluant au sein de l’Institution parlementaire » lit-on. La note précise au sujet de cette initiative qu’elle « témoigne de son engagement à entretenir une relation de proximité avec les employés et àmieux comprendre leurs conditions de travail ».
DOCTORAT HONORIS CAUSA DECERNE A BINETA DIOP
Bineta Diop, Présidente Fondatrice de l’ONG Femmes Africa Solidarité a reçu le Doctorat Honoris Causa de la Faculté des sciences humaines de « University of the Free State » au Campus Bloemfontein en Afrique du Sud.
Bineta Diop, Présidente Fondatrice de l’ONG Femmes Africa Solidarité a reçu le Doctorat Honoris Causa de la Faculté des sciences humaines de « University of the Free State » au Campus Bloemfontein en Afrique du Sud. Ce doctorat honorifique de « University of the Free State » est la troisième décernée à Bineta Diop et vient couronner le travail accompli dans la consolidation de la paix et la résolution des conflits pendant des décennies en Afrique.
L’envoyée spéciale du Président de la Commission de l’Union Africaine pour les Femmes, la Paix et la Sécurité s’est impliquée dans les zones de conflits en Afrique et a fondé l’Ong Femmes Africa Solidarité (FAS) dans le but de renforcer et promouvoir le rôle de leadership des femmes dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits en Afrique.
LE CHALLENGE C’EST D’OUTILLER NOS PARLEMENTAIRES
Ayant un mandat évaluatif, l’Assemblée nationale fait partie au Sénégal, des institutions habilitées à contrôler les interventions publiques selon Abdel Aziz Kane., Vice-président du Réseau francophone de l’évaluation,
La formation des nouveaux parlementaires en suivi et évaluation est aujourd’hui une priorité afin que ces derniers puissent mener à bien leurs missions d’évaluation des politiques publiques au Sénégal. C’est le constat fait mercredi, par le Vice-président du Réseau francophone de l’évaluation, Abdel Aziz Kane.
Ayant un mandat évaluatif, l’Assemblée nationale fait partie au Sénégal, des institutions habilitées à contrôler les interventions publiques. Aujourd’hui, souligne le Vice-président du Réseau francophone de l’évaluation, Abdel Aziz Kane, celle-ci, non seulement contrôle l’action gouvernementale mais, depuis les réformes constitutionnelles de 2016, elle évalue les politiques publiques. Il s’exprimait à l’occasion de la clôture d’un séminaire de formation à Thiès, à l’endroit des journalistes économiques
«Donc, le challenge c’est d’outiller nos parlementaires et l’Association sénégalaise d’évaluation est prête à entrer en contact avec l’Assemblée nationale, pour offrir ses services afin de renforcer les capacités de nos représentants nationaux afin qu’ils puissent effectivement mener les évaluations des politiques publiques», a relevé M. Kane qui est par ailleurs membre de l’Association sénégalaise de l’évaluation (Seneval).
Si M. Kane trouve nécessaire de former les parlementaires, c’est parce qu’au Sénégal, on parle plus de suivi que d’évaluation malheureusement. Alors que l’évaluation, c’est selon lui, une démarche qui permet aux décideurs de pouvoir définir de manière « claire et précise » quels sont les besoins des citoyens dans les différents secteurs jugés prioritaires par le gouvernement. Mais aussi, de définir, comment les projets et les programmes de l’Etat prennent en charge ces besoins des citoyens, comment ils devraient faire en sorte que les objectifs puissent être atteints.
AMY DIA, UN SYMBOLE DE « RESISTANCE »
Amy Dia, du parti Pastef, fait partie des députés qui ont fait leur entrée à l’Hémicycle pour la première fois en tant que représentants du peuple. Ancienne détenue, cette dernière s’engage à défendre l’injustice.
Amy Dia, du parti Pastef, fait partie des députés qui ont fait leur entrée à l’Hémicycle pour la première fois en tant que représentants du peuple. Ancienne détenue, cette dernière s’engage à défendre l’injustice.
15 juillet 2022 ! La vie d’Amy Dia, dit Amina bascule, et du mauvais côté. La coordinatrice du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) à Sam-Notaire (Guédiawaye), est placée sous mandat de dépôt pour des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. La mère de famille et militante de Pastef est citée dans une affaire dite « Forces spéciales ».
Après avoir passé 20 mois derrière les barreaux, elle affirme avoir vécu cette incarcération avec dignité, malgré des conditions difficiles. Les souvenirs de son séjour à la prison pour femmes de Liberté 6 l’assaillent. Elle les partage : « J’ai vécu mon emprisonnement avec dignité. C’était très difficile. Mais, je croyais en mes convictions », déclare-t-elle. Amy poursuit: « Durant tout mon séjour carcéral, j’avais droit à cinq minutes d’appel les lundis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis. J’utilisais ce temps pour appeler mon mari, lui indiquer les repas que je voulais et lui faire part des vêtements dont j’avais besoin. À cause de la prison, j’ai perdu l’habitude de consulter les réseaux sociaux ». Malgré son long séjour carcéral, avec un état de santé fragile, elle n’a jamais montré de signe de faiblesse.
En bonne croyante, la responsable politique dit avoir tout mis dans le compte du Créateur suprême. Le bout du tunnel, Amy Dia l’a vu le 4 mars 2024, date à laquelle elle a bénéficié d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Un retour en société loin d’être évidente. Grâce à un époux très serviable, une famille présente et des amis disponibles, elle a rapidement repris goût à la vie. Mieux, la dame va même retrouver le terrain politique et battre campagne lors des dernières élections législatives. Investie à la 12e position sur la liste nationale de la coalition dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko, elle fait désormais partie des nouveaux parlementaires après la victoire « éclatante » de Pastef/Les patriotes. Une élection qu’elle aborde avec responsabilité. Amy s’engage, en effet, à représenter dignement les Sénégalais, sans exception. « Nous devons travailler avec acharnement pour mériter la confiance placée en nous. Nous n’avons pas droit à l’erreur. Nous devons faire du Sénégal un pays prospère et souverain », martèle-telle. Son mantra à l’Assemblée nationale : défendre l’injustice sous toutes ses formes. « Je ne cautionne pas l’injustice. Je la combats toujours. J’ai toujours dénoncé l’effectif pléthorique des étudiants à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le taux de chômage élevé des jeunes dans le pays ainsi que la marginalisation des familles défavorisées. Je vais être la voix de ces couches de la société à l’Assemblée nationale », promet-elle.
Née à Pikine en 1969, Amy Dia a effectué ses études primaires à l’école 6 de Pikine. Son passage dans cet établissement scolaire marque toujours Ibra Sarr, son ancien instituteur qui l’a eu de la classe de CE2 à la classe de CM2. « Elle était une élève calme, pondérée et studieuse. Elle faisait partie des meilleures de ma classe. J’étais très exigeant, mais je n’ai jamais eu de problème avec elle parce qu’elle inspirait le respect », témoigne le vieux Sarr qui, aujourd’hui, profite de sa retraite.
Professeure d’anglais pendant 7 ans
Après l’obtention de son entrée en sixième, Amy Dia est orientée au collège Fadilou Mbacké dans la même commune. Élève studieuse, elle se distingue par ses performances en lettres. Ses quatre années au collège lui ont permis d’obtenir un brevet de fin d’études moyennes. Le lycée John Fitzgerald Kennedy de Dakar lui ouvre ses portes, mais elle passe seulement une année avant de rejoindre le lycée Lymamou Laye de Guédiawaye. Elle poursuit ses efforts dans ses études et obtient son baccalauréat en 1988. Orientée au Département d’anglais de la Faculté des Lettres et sciences humaines, elle y passe trois ans et décroche une Licence en Littérature américaine. Elle dispense, pendant 7 ans, des cours d’anglais dans une école privée de la banlieue avant d’être recrutée par une multinationale où elle servait comme interprète jusqu’ au jour de son arrestation.
Apolitique à ses débuts, Amy Dia votait toujours pour le Parti démocratique sénégalais (Pds) en raison de son admiration pour l’ancien président Abdoulaye Wade. En 2016, elle découvre, par hasard, une vidéo d’Ousmane Sonko lors d’un programme animé par Pape Alé Niang, l’actuel directeur général de la Rts. « Après avoir regardé l’intégralité de la vidéo, j’ai vu en lui un leader charismatique et j’ai dit à ma mère qui travaillait aux Impôts et domaines que j’allais rejoindre le Pastef », se souvient-elle. Quelques jours plus tard, elle joint le geste à la parole et devient membre de Pastef Golf. « À cette époque, nous étions peu nombreux. C’était très difficile, car nous n’avions même pas de siège pour tenir nos réunions. J’ai, par la suite, rencontré Ousmane Sonko. Après notre échange, je me suis dit qu’il était l’homme qu’il fallait pour changer le Sénégal », raconte-t-elle. Très engagée, Amy se bat pour la massification de Pastef à Guédiawaye. Elle est, aujourd’hui, une figure marquante au sein des instances communales et départementales de son parti dans cette ville.