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18 mai 2025
DOCTORAT HONORIS CAUSA DECERNE A BINETA DIOP
Bineta Diop, Présidente Fondatrice de l’ONG Femmes Africa Solidarité a reçu le Doctorat Honoris Causa de la Faculté des sciences humaines de « University of the Free State » au Campus Bloemfontein en Afrique du Sud.
Bineta Diop, Présidente Fondatrice de l’ONG Femmes Africa Solidarité a reçu le Doctorat Honoris Causa de la Faculté des sciences humaines de « University of the Free State » au Campus Bloemfontein en Afrique du Sud. Ce doctorat honorifique de « University of the Free State » est la troisième décernée à Bineta Diop et vient couronner le travail accompli dans la consolidation de la paix et la résolution des conflits pendant des décennies en Afrique.
L’envoyée spéciale du Président de la Commission de l’Union Africaine pour les Femmes, la Paix et la Sécurité s’est impliquée dans les zones de conflits en Afrique et a fondé l’Ong Femmes Africa Solidarité (FAS) dans le but de renforcer et promouvoir le rôle de leadership des femmes dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits en Afrique.
LE CHALLENGE C’EST D’OUTILLER NOS PARLEMENTAIRES
Ayant un mandat évaluatif, l’Assemblée nationale fait partie au Sénégal, des institutions habilitées à contrôler les interventions publiques selon Abdel Aziz Kane., Vice-président du Réseau francophone de l’évaluation,
La formation des nouveaux parlementaires en suivi et évaluation est aujourd’hui une priorité afin que ces derniers puissent mener à bien leurs missions d’évaluation des politiques publiques au Sénégal. C’est le constat fait mercredi, par le Vice-président du Réseau francophone de l’évaluation, Abdel Aziz Kane.
Ayant un mandat évaluatif, l’Assemblée nationale fait partie au Sénégal, des institutions habilitées à contrôler les interventions publiques. Aujourd’hui, souligne le Vice-président du Réseau francophone de l’évaluation, Abdel Aziz Kane, celle-ci, non seulement contrôle l’action gouvernementale mais, depuis les réformes constitutionnelles de 2016, elle évalue les politiques publiques. Il s’exprimait à l’occasion de la clôture d’un séminaire de formation à Thiès, à l’endroit des journalistes économiques
«Donc, le challenge c’est d’outiller nos parlementaires et l’Association sénégalaise d’évaluation est prête à entrer en contact avec l’Assemblée nationale, pour offrir ses services afin de renforcer les capacités de nos représentants nationaux afin qu’ils puissent effectivement mener les évaluations des politiques publiques», a relevé M. Kane qui est par ailleurs membre de l’Association sénégalaise de l’évaluation (Seneval).
Si M. Kane trouve nécessaire de former les parlementaires, c’est parce qu’au Sénégal, on parle plus de suivi que d’évaluation malheureusement. Alors que l’évaluation, c’est selon lui, une démarche qui permet aux décideurs de pouvoir définir de manière « claire et précise » quels sont les besoins des citoyens dans les différents secteurs jugés prioritaires par le gouvernement. Mais aussi, de définir, comment les projets et les programmes de l’Etat prennent en charge ces besoins des citoyens, comment ils devraient faire en sorte que les objectifs puissent être atteints.
AMY DIA, UN SYMBOLE DE « RESISTANCE »
Amy Dia, du parti Pastef, fait partie des députés qui ont fait leur entrée à l’Hémicycle pour la première fois en tant que représentants du peuple. Ancienne détenue, cette dernière s’engage à défendre l’injustice.
Amy Dia, du parti Pastef, fait partie des députés qui ont fait leur entrée à l’Hémicycle pour la première fois en tant que représentants du peuple. Ancienne détenue, cette dernière s’engage à défendre l’injustice.
15 juillet 2022 ! La vie d’Amy Dia, dit Amina bascule, et du mauvais côté. La coordinatrice du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) à Sam-Notaire (Guédiawaye), est placée sous mandat de dépôt pour des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. La mère de famille et militante de Pastef est citée dans une affaire dite « Forces spéciales ».
Après avoir passé 20 mois derrière les barreaux, elle affirme avoir vécu cette incarcération avec dignité, malgré des conditions difficiles. Les souvenirs de son séjour à la prison pour femmes de Liberté 6 l’assaillent. Elle les partage : « J’ai vécu mon emprisonnement avec dignité. C’était très difficile. Mais, je croyais en mes convictions », déclare-t-elle. Amy poursuit: « Durant tout mon séjour carcéral, j’avais droit à cinq minutes d’appel les lundis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis. J’utilisais ce temps pour appeler mon mari, lui indiquer les repas que je voulais et lui faire part des vêtements dont j’avais besoin. À cause de la prison, j’ai perdu l’habitude de consulter les réseaux sociaux ». Malgré son long séjour carcéral, avec un état de santé fragile, elle n’a jamais montré de signe de faiblesse.
En bonne croyante, la responsable politique dit avoir tout mis dans le compte du Créateur suprême. Le bout du tunnel, Amy Dia l’a vu le 4 mars 2024, date à laquelle elle a bénéficié d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Un retour en société loin d’être évidente. Grâce à un époux très serviable, une famille présente et des amis disponibles, elle a rapidement repris goût à la vie. Mieux, la dame va même retrouver le terrain politique et battre campagne lors des dernières élections législatives. Investie à la 12e position sur la liste nationale de la coalition dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko, elle fait désormais partie des nouveaux parlementaires après la victoire « éclatante » de Pastef/Les patriotes. Une élection qu’elle aborde avec responsabilité. Amy s’engage, en effet, à représenter dignement les Sénégalais, sans exception. « Nous devons travailler avec acharnement pour mériter la confiance placée en nous. Nous n’avons pas droit à l’erreur. Nous devons faire du Sénégal un pays prospère et souverain », martèle-telle. Son mantra à l’Assemblée nationale : défendre l’injustice sous toutes ses formes. « Je ne cautionne pas l’injustice. Je la combats toujours. J’ai toujours dénoncé l’effectif pléthorique des étudiants à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le taux de chômage élevé des jeunes dans le pays ainsi que la marginalisation des familles défavorisées. Je vais être la voix de ces couches de la société à l’Assemblée nationale », promet-elle.
Née à Pikine en 1969, Amy Dia a effectué ses études primaires à l’école 6 de Pikine. Son passage dans cet établissement scolaire marque toujours Ibra Sarr, son ancien instituteur qui l’a eu de la classe de CE2 à la classe de CM2. « Elle était une élève calme, pondérée et studieuse. Elle faisait partie des meilleures de ma classe. J’étais très exigeant, mais je n’ai jamais eu de problème avec elle parce qu’elle inspirait le respect », témoigne le vieux Sarr qui, aujourd’hui, profite de sa retraite.
Professeure d’anglais pendant 7 ans
Après l’obtention de son entrée en sixième, Amy Dia est orientée au collège Fadilou Mbacké dans la même commune. Élève studieuse, elle se distingue par ses performances en lettres. Ses quatre années au collège lui ont permis d’obtenir un brevet de fin d’études moyennes. Le lycée John Fitzgerald Kennedy de Dakar lui ouvre ses portes, mais elle passe seulement une année avant de rejoindre le lycée Lymamou Laye de Guédiawaye. Elle poursuit ses efforts dans ses études et obtient son baccalauréat en 1988. Orientée au Département d’anglais de la Faculté des Lettres et sciences humaines, elle y passe trois ans et décroche une Licence en Littérature américaine. Elle dispense, pendant 7 ans, des cours d’anglais dans une école privée de la banlieue avant d’être recrutée par une multinationale où elle servait comme interprète jusqu’ au jour de son arrestation.
Apolitique à ses débuts, Amy Dia votait toujours pour le Parti démocratique sénégalais (Pds) en raison de son admiration pour l’ancien président Abdoulaye Wade. En 2016, elle découvre, par hasard, une vidéo d’Ousmane Sonko lors d’un programme animé par Pape Alé Niang, l’actuel directeur général de la Rts. « Après avoir regardé l’intégralité de la vidéo, j’ai vu en lui un leader charismatique et j’ai dit à ma mère qui travaillait aux Impôts et domaines que j’allais rejoindre le Pastef », se souvient-elle. Quelques jours plus tard, elle joint le geste à la parole et devient membre de Pastef Golf. « À cette époque, nous étions peu nombreux. C’était très difficile, car nous n’avions même pas de siège pour tenir nos réunions. J’ai, par la suite, rencontré Ousmane Sonko. Après notre échange, je me suis dit qu’il était l’homme qu’il fallait pour changer le Sénégal », raconte-t-elle. Très engagée, Amy se bat pour la massification de Pastef à Guédiawaye. Elle est, aujourd’hui, une figure marquante au sein des instances communales et départementales de son parti dans cette ville.
KEEMTAAN GI - SELON QUE…
« Les supporters LGBT+ seront en sécurité et les bienvenus à la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite », a assuré mercredi la fédération anglaise de football après avoir apporté son soutien à la candidature du pays du Golfe », lit-on dans un document. Une coupe du monde de football en Arable saoudite en plus de la présence de homos pendant que des enturbannés de ce pays des paradoxes nous tympanisent avec le caractère proscrit de ce jeu de fous. Ça vous fait sourire? J’attends avec impatience la réaction de nos autoproclamés censeurs. Cette bande qui décide de ce que nous devons faire, regardant par le trou des serrures pour surprendre nos canailleries dans un pays où il ne se passe rien depuis quelque temps. La preuve de cette morosité lascive, ces pudibonds de Jamra ne se scandalisent plus des écarts des meufs car n’ayant plus rien à se rincer les yeux. Ils doivent bien s’ennuyer, les pauvres voyeurs. Mais calmez-vous ! Encore une fois, je ne suis pas homo ni homophobe. J’adore les meufs et me plais en leur bonne compagnie mieux qu’avec celle des mecs. Cela, tout le monde le sait. D’Arabie Saoudite, il nous faut parler de notre cuisine interne. Nos compatriotes qui se scandalisent pour un rien se sont réveillés, hier, pour faire face à l’horreur. La commune de Bambey est secouée par un cas présumé d'inceste. Un jeune a été déféré pour viol répété sur… sa génitrice qui trainait un AVC. Desféministes enragées nous avaient promisl’enfer en menant un lobbying pour la criminalisation du viol. Histoire, disaient-elles, de dissuader des salopards qui tirent plus vite que leur ombre. Plutôt que de décourager ces kamikazes du sexe, il ne se passe pas un seul jour sans qu’un fait de viol ne soit défloré dansla presse. Des viols qui continuent d’alimenter les pages desfaits divers de nos périodiques. Les auteurs de ces actes comme celui présumé de Bambey sont des malades et ont plus besoin de praticiens que de la prison d’où ils sortiront plus endurcis que s’ils étaient confiés à desthérapeutes. Tout cela pour dire que la place du jeune de Bambey n’est pas en prison mais dans une institution spécialisée. Car il faut vraiment être un détraqué pour pratiquer une telle ignominie sur sa propre mère. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DROITS DE L’HOMME LES MEMBRES DE LA COMMISSION NOMMES PAR APPEL A CANDIDATURES
Les membres de la nouvelle Commission nationale des droits de l’homme seront nommés par appel à candidatures. Selon le chef de l’Etat, le Sénégal qui célébrait avanthier 10 décembre, la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale ambitionne de renforcer l’Etat de droit et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains. Il a ainsi rappelé l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains etleur protection. C’esttoutle sens de l’organisation, le 28mai 2024, desAssises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé. Il a, en outre,souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membresseront nommés après un appel à candidature.Acet effet, il a instruit le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutesles dispositionsrequises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025. Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre des Finances et du Budget, la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.
EDUCATION PROGRAMME SPECIAL DE RECRUTEMENTS D’ENSEIGNANTS DE 2025 A 2027
Le Gouvernement va lancer un programme spécial de recrutements d’enseignants sur trois ans 2025, 2026 et 2027. Cette importante décision prise hier par le président de la République en conseil des ministres pose la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criant d’enseignants. Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée selon le chef de l’Etat à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif. Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignantssur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées. Il a, en outre, invité le Premier ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.
MANŒUVRE «SALOUM 2024» UNE DEMONSTRATION DE FORCE OPERATIONNELLE !
Lamanœuvre nationale dénommée « Saloum2024 » a vécu ! Et jamais une manœuvre militaire n’a connu tant de succès que celle qui s’est tenue du 2 au 8 décembre 2024 à Kaolack et Fatick. Thème oumission : « Lesforces de défense et de sécurité : résilience et synergie d’action face aux menaces multiformes ».Justement, « Saloum2024 » est venue à son heure ! En effet, ces exercicesmilitaires étaient une occasion pourle Chef d’Etat-major général des armées (Cemga), le Général Mbaye Cissé de s’assurer de l’opérationnalité de ses bataillons d’élite et de ses unités de combat. Etsurtout de testerla puissance de feu de l’Armée sénégalaise et l’état de préparation des soldats ainsi que leurs besoins logistiques dans tous les domaines. Pour « Le Témoin » quotidien, les manœuvres militaires « Saloum2024 » étaient également une occasion stratégique de mettre à l’épreuve le nouveau Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le Général de brigade Magatte Ndiaye. Une épreuve de plus puisque le Général Ndiaye est connu comme étant un fin stratège en matière de défense. Sous la supervision du patron des armées, les manœuvres militaires ont aussi pour objectif de préparer les armées à exécuter le concept de défense nationale dans une sous-région exposée aux menaces terroristes et bandes criminelles transfrontalières. Tout est bien qui finit bien puisque toussoldats mobilisés et engagés dans ces opérations de grande nature ont regagné, depuis hier,sains etsaufsleurs unités.
INSTITUTIONS LE HCCT ET LE CESE DEFINITIVEMENT SUPPRIMES, LES 77 MILLIARDS ECONOMISES SERVIRONT AU PLAN DE RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS
Malgré la destitution de leurs présidents, leHaut Conseil des collectivitésterritoriales(HCCT) dirigé par Aminata Mbengue Ndiaye et le Conseil économique, social et environnement (CESE) dirigé Abdoulaye Daouda continuaient d’existerlégalement. D’ailleurs récemment des membres de ces deux institutions avaient réclamé qu’ilssoient rétablis dansleurs droits en percevant leurssalaires ou indemnités. Ils ne seront guère entendus puisqu’hier le Gouvernement a pris en conseil des ministres un projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation etfonctionnement du Conseil économique,social et environnemental et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales. En clair, l’Assemblée nationale sera saisie dans les prochains jours pour le vote de ce projet de loi qui va supprimer définitivement dansl’architecture institutionnelle du pays le HCCT et le CESE. L’argent économisé durant un mandat de 5 ans qui avoisine près de 77 milliards de frs(NDLR HCCT 7,5 milliards par an, CESE 7,8 milliards par an) va servir, selon le Premier ministre, au plan d’urgence de résorption en personnel enseignant. Les économies budgétairesissues de la dissolution d’institutions et d’agencesseront affectées au renforcement dudit personnel par des recrutements. Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place.
COLLISION D’UN CAMION AVEC LA PASSERELLE DEPOSE URGENTE POUR GARANTIR LA SECURITE PUBLIQUE
Hier, en fin de matinée, un camion immatriculé DL 1920 E, avec sa benne soulevée, a violemment heurté la passerelle de Yoff-Tonghor, causant d’importants dégâts et perturbant la circulation. Heureusement, seul un blessé léger a été signalé, et il a été pris en charge par lessecours avant de regagner son domicile. Suite à l’incident, M. Yankoba Diémé, ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, a immédiatement ordonné des mesures pour garantir la sécurité des usagers. L’AGEROUTE Sénégal s’est rendue sur place et a décidé de procéder à la dépose de la passerelle de Yoff-Tonghor pendant la nuit du 11 au 12 décembre 2024, afin d’assurer la sécurité. Le ministre a exprimé son regret face à la recrudescence de ce type d’incident,souvent causé par le non-respect desrègles de sécurité, notamment par les poids lourds. Il a rappelé que des sanctions strictes seront appliquées aux contrevenants, conformément aux conclusions des récents États Généraux des Transports Publics, qui ont introduit une politique de tolérance zéro. Le Ministère présente ses excuses aux populations et aux usagers pour les désagréments causés et assure que AGEROUTE Sénégal travaille à un retour à la normale dans les plus brefs délais.
SUSPENSION PROLONGEE DES LOTISSEMENTS DANS LES REGIONS DE DAKAR ET THIES LES PRECISIONS DES AUTORITES
Dans un communiqué publié le 7 novembre 2024, le Secrétariat Général du Gouvernement a annoncé une prorogation de 45 jours des mesures de suspension concernant plusieurs lotissements situés dans les régions de Dakar et Thiès. Cette décision touche notammentleslotissements « BOA », « Hangar des Pèlerins », «Recasement 2 », « EOGEN1 » et « EOGENExtension ».Les plans d’Urbanisme de Détail (PUD) affectés incluent : Mbour 4, la Nouvelle Ville de Thiès, la Bande nord des filaos de Guédiawaye, la zone de Yeumbeul-Malika-Tivaouane Peulh etles pôles urbains deDiacksao,Bambilor,Déni BirameNdao, Yenne etDaga-Kholpa. Lamesure de suspension est également étendue à d’autreszonessensibles, notamment EGBOS, Pointe Sarène etNdiébèneGandiole. Le communiqué précise que les zones et parcelles exemptes de litiges ou d’irrégularités pourront voir leur suspension levée d’ici la fin du délai de prorogation. Pour cela, les détenteurs de droits fonciers sur les terrains concernés doivent remplir un formulaire d’identification des lots. Ce document peut être retiré auprès de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DGSCOS), des bureaux des domaines concernés. Concernant le lotissement d’EGBOS et les pôles urbains de Diacksao, Bambilor, Déni Birame Ndao, Yenne et Daga Kholpa, le Comité chargé de leur traitement poursuitsestravaux afin d’apporter des solutions durables. Cette démarche vise à assainir la gestion foncière et à résoudre les éventuels contentieux liés aux projets d’aménagement urbain dans ces régions stratégiques. Les autorités appellent les acteurs concernés à collaborer pour accélérer la régularisation.
ASSEMBLEE NATIONALELE PRESIDENT AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS DU PERSONNEL PARLEMENTAIRE
Le Président de l’Assemblée nationale ElMalickNdiaye, a effectué hier une visite de terrain auprès du personnel de l’Institution parlementaire. Cette démarche marque une volonté affirmée de renforcerlesliens avec les collaborateurs et d’améliorer leurs conditions de travail. Durant cette visite, le Président de l’Assemblée nationale a prisle temps d’échanger avec les différents corps demétierœuvrant au bon fonctionnement de l’Institution : agents administratifs, responsables techniques, chauffeurs, techniciennes de surface, agents de sécurité et personnel du bureau des anciens parlementaires. L’objectif de cette initiative était clair:recueillirles avis, écouter les préoccupations et envisager dessolutions concrètes pour améliorer le quotidien de chacun. Une attention particulière a été portée aux problématiques liées à la santé, la sécurité, la qualité de vie au travail et l’environnement (QHSE).
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 12 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L’As, Libération, EnQuête, L'Observateur
LE PROJET DE LOI DE DISSOLUTION DU HCCT ET DU CESE ADOPTÉ
Le Conseil des ministres a validé, ce mercredi 11 décembre 2024, le projet de loi visant à dissoudre ces institutions. Une initiative qui, après avoir été rejetée par la 14e législature, pourrait devenir effective sous la 15e
La dissolution des institutions HCCT et CESE est en marche. Mentionné en Conseil des ministres ce mercredi 11 décembre 2024, le projet de loi a été adopté et pourrait être effectif avec la 15e législature.
Il s’agit du projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales.
Ce projet de loi permettra la dissolution du HCCT et de CESE. Une décision qui intervient trois mois après que le projet de loi ait été rejeté par les députés de la 14e législature. En réalité, 83 voix étaient contre la suppression et 80 avaient voté pour.
Le président Bassirou Diomaye avait convoqué une session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour l’examen du projet de loi de modification de la Constitution aux fins de la dissolution des deux institutions à savoir le Conseil Économique, social et environnemental (CESE) et le HCCT.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024
Le Chef de l’Etat a abordé la question de la refondation urgente de la politique de promotion de l’emploi des jeunes qui demeure une priorité nationale, au regard de l’extrême jeunesse de la population et du taux de chômage très élevé chez les jeunes.
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 11 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale a célébrée hier, 10 décembre 2024, pour ensuite évoquer la question du renforcement de l’Etat de droit au Sénégal et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains. Il a ainsi rappelé l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains et leur protection. C’est tout le sens de l’organisation, le 28 mai 2024, des Assises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé. Il a, en outre, souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membres seront nommés après un appel à candidature. A cet effet, il a instruit le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutes les dispositions requises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025. Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre des Finances et du Budget, la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Il a demandé au Premier Ministre d’assurer le suivi et la supervision de toutes les actions gouvernementales visant l’amélioration continue du statut du Sénégal dans le classement international des organismes des Droits de l’homme et de veiller à l’enseignement obligatoire des modules sur la promotion et la protection des droits humains dans les systèmes scolaire et universitaire, ainsi que dans les différentes écoles nationales de formation.
Le Chef de l’Etat a abordé la question de la refondation urgente de la politique de promotion de l’emploi des jeunes qui demeure une priorité nationale, au regard de l’extrême jeunesse de la population du Sénégal et du taux de chômage très élevé chez les jeunes. Il a invité le Premier Ministre à finaliser l’évaluation de toutes les initiatives, de tous les programmes, projets et dispositifs publics de promotion de l’employabilité et de l’emploi des jeunes (ANPEJ, DER/FJ, 3 FPT, XEYU NDAW NI, Domaines agricoles communautaires (DAC), Formation Ecole Entreprise (F2E), AGETIP, FERA…). Il a également demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres et structures de l’Etat concernés, le secteur privé national et les centrales syndicales, l’élaboration consensuelle et la mise en œuvre pragmatique d’une Stratégie nationale innovante d’insertion professionnelle et d’emploi des jeunes.
Le Président de la République a réaffirmé son attachement profond au renforcement de la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique en cohérence avec la carte universitaire et les Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP), la mise en place des huit (8) Pôles de développement, la définition et le déploiement des filières prioritaires du référentiel de politique économique et sociale. Il a, dès lors, souligné l’impératif de renforcer la formation professionnelle et technique à travers la diversification, l’actualisation et l’adaptation des offres de formation et en insistant, dès le collège, sur la préparation à l’orientation professionnelle des élèves. II s’agit aussi et surtout d’accélérer les projets de réalisation de Centres de Formation professionnelle départementaux et d’opérationnalisation de mécanismes d’apprentissage adaptés à l’insertion de jeunes prématurément sortis du système éducatif.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué au Premier Ministre, l’impératif de réorienter les politiques et dispositifs d’encadrement, de financement, de promotion de l’entreprenariat et de l’auto emploi des jeunes, soutenus par un système d’information fiable et un suivi efficace. Dans la même lancée, il a souligné l’urgence d’une redéfinition des objectifs et des règles d’établissement des contrats aidés dans le cadre de la Convention nationale Etat-Employeurs (CNEE), instrument qui doit davantage cibler des secteurs fortement créateurs d’emplois. Il a aussi rappelé au Ministre en charge du Travail et de l’Emploi sa directive relative à la bonne préparation de la tenue, avant fin avril 2025, de la troisième Conférence sociale sous le thème de « l’Employabilité et l’Emploi des Jeunes ».
Abordant la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criard d’enseignants. Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif. Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier Ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées. Il a, en outre, invité le Premier Ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.
Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur ses visites de travail effectuées respectivement à Abu Dhabi et au Qatar où il a participé au Forum de Doha. Pour Abu Dhabi et Doha il a été retenu d’œuvrer à hisser la coopération à un niveau plus élevé.
Le Président de la République est aussi revenu sur sa visite à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie, pour participer à la Conférence africaine sur l’Education, la Jeunesse et l’Employabilité des Jeunes.
Dans sa communication, le Premier Ministre a relevé l’importance capitale que revêt l’évaluation de la disponibilité de ressources humaines de qualité dans l’administration publique pour la mise en œuvre de l’Agenda nationale de transformation Sénégal 2050. A cet égard, il a invité les Ministres à allier le renforcement des capacités des agents, à travers un cadre normé de plans de formation, et l’identification des gaps de compétences pouvant être pourvus par la mobilité au sein de la fonction publique.
Évoquant les prochains débats budgétaires à l’Assemblée nationale, le Premier Ministre a rappelé les principes directeurs qui ont présidé à l’élaboration de la Loi de finances 2025, centrés sur la rationalisation des dépenses d’investissement et courantes ainsi que sur des efforts de relèvement des recettes, au regard de la situation de référence des finances publiques ressortie des audits.
Il a demandé aux Ministres de s’approprier pleinement cette philosophie de la nouvelle gouvernance des finances publiques qui a nécessité des arbitrages sur les sollicitations budgétaires. Il a été retenu de n’inscrire dans le budget que les projets et programmes matures ayant un fort impact économique et social.
Par ailleurs, conformément aux instructions de Monsieur le Président de la République, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et à tous les autres Ministres, au titre notamment des structures rattachées à leurs départements ministériels respectifs, de faire prendre les dispositions appropriées par leurs services compétents en vue de veiller strictement au règlement, à date échue, des salaires, bourses d’études et primes diverses dus par l’Etat.
Enfin, Monsieur le Premier Ministre a évoqué, en application des directives présidentielles, la priorité à accorder en 2025 au démarrage du plan d’urgence de résorption du déficit en personnel enseignant, en affectant les économies budgétaires issues de la dissolution d’institutions et d’agences au renforcement dudit personnel par des recrutements.
Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’audit des titres miniers réalisé par son département;
Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur les Conférences des Parties (COP) sur la biodiversité (COP16), les Changements climatiques (COP 29) et la Désertification (COP 16) ;
Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les rendements de l’arachide et la campagne horticole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :
Le Projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales ;
Le Projet de loi portant révision de la Constitution.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
Monsieur Mame Baba CISSE, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 516 903/B, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Philippe 1e, Roi des Belges, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions;
Madame Fatou Isidora MARA NIANG, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 602 565/D, précédemment Ambassadeur, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères, est nommée Ambassadeur, Représentant personnel du Chef de l’Etat pour la Francophonie;
Monsieur Ibrahima Al Khalil SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 448/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Koweit est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Felipe VI, Roi d’Espagne, en remplacement de Madame Mariame SY, appelée à d’autres fonctions;
Monsieur Coly SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 134/H, précédemment Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, en remplacement de Monsieur Cheikh NIANG, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite;
Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 133/1, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Ghana, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, en remplacement de Monsieur Coly SECK, appelé à d’autres fonctions;
Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 446/D, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République islamique de Mauritanie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté Salman Bin
Abdelaziz Al-SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite, Gardien des Deux Saintes Mosquées, en remplacement de Monsieur Mamadou Mamoudou SALL, appelé à d’autres fonctions;
Monsieur Cheikh Tidiane SALL, matricule de solde 604 131/K, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République fédérale d’Allemagne, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Cheikh Tamin Bin Ahmad AI TAMIN, Emir du Qatar, en remplacement de Monsieur Mouhamed Abibou DIALLO, appelé à d’autres fonctions;
Madame Geneviève FAYE MANEL, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de Solde 606 892/K, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Cyril RAMAPHOSA, Président de la République d’Afrique du Sud, en remplacement de Madame Safiétou NDIAYE, appelée à d’autres fonctions;
Madame Marie Gnama BASSENE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 611 459/B, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Italie, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Luiz Inacio Lula Da Silva, Président de la République fédérative du Brésil, en remplacement de Madame Aminata FALL CISSE, appelée à d’autres fonctions;
Monsieur Assane SOUGOU, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 603 336/C, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Paris, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al Sabah, Emir du Koweit, en remplacement de Monsieur Ibrahim Al Khalil SECK, appelé à d’autres fonctions;
Monsieur Isidor Marcel SENE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 526/A, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Washington, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Sainteté le Pape François, en remplacement de Monsieur Martin Pascal TINE, appelé à d’autres fonctions;
Monsieur Moustapha Sokhna DIOP, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 223/H, précédemment Ambassadeur, Conseiller technique au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé
Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Recep Tayyip ERDOGAN, Président de la République de Türkiye, en remplacement du Général Cheikh GUEYE, appelé à d’autres fonctions
Monsieur Pierre Maad FAYE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 511/C, Ambassadeur, Directeur des Organisations internationales et de la Mondialisation, est nommé Ambassadeur, Délégué permanent auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO), en remplacement de Monsieur Souleymane Jules DIOP, appelé à d’autres fonctions;
Monsieur Arona CISSE, Chancelier des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 506 348/D, est nommé Consul général du Sénégal à Djeddah, en remplacement de Monsieur Cheikhouna MBACKE, appelé à d’autres fonctions;
Monsieur Salifou DIADHIOU, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 602 521/D, est nommé Consul du Sénégal à Naples, en remplacement de Monsieur Idrissa Ben SENE, appelé à d’autres fonctions;
Monsieur Momar Anta CISSE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 051/O est nommé Consul général du Sénégal à Casablanca, en remplacement de Monsieur Youssou DIOP, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mamadou LO, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 055/K, est nommé Consul général du Sénégal à Madrid, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha LOUM, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Lamine KA MBAYE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 620 657/D, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, en remplacement de Monsieur Aliou DIAO, appelé à d’autres fonctions.
Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE
DJIBRIL SONKO, L'HÉRITIER DISCRET
"L'autre Sonko" prend les rênes de Ziguinchor avec la lourde tâche de perpétuer l'héritage d'Ousmane Sonko. Face aux défis qui l'attendent, cet ancien inspecteur du Trésor devra prouver que la confiance placée en lui n'était pas usurpée
(SenePlus) - Dans un portrait publié récemment, Jeune Afrique (JA) dévoile le parcours atypique de Djibril Sonko, l'homme qui a pris les rênes de la mairie de Ziguinchor après la nomination d'Ousmane Sonko au poste de Premier ministre. Cette succession s'inscrit dans une dynamique politique marquée par l'ascension fulgurante du parti Pastef dans la région.
Selon le magazine panafricain, rien ne prédestinait ce cadre chevronné à une carrière politique. Inspecteur du Trésor depuis 2009, Djibril Sonko avoue n'avoir jamais vraiment milité avant sa rencontre avec le Pastef : "Les partis traditionnels ne m'intéressaient pas, mais j'étais persuadé que je finirai par faire de la politique un jour ou l'autre", confie-t-il à JA. Son seul contact antérieur avec la politique se limitait à une unique réunion du Parti socialiste dans sa jeunesse, influencé par sa mère qui soutenait alors Robert Sagna, figure historique de Ziguinchor.
Le magazine retrace les premiers pas laborieux du parti dans la région. Nommé responsable des affaires économiques dès la première assemblée générale, Djibril Sonko se heurte initialement à l'indifférence : "La première réunion que j'ai convoquée, j'ai attendu des heures et personne n'est venu", se remémore-t-il. Une période compliquée où le parti peine à s'imposer dans le débat public, comme l'explique Djamil Sané, cité par Jeune Afrique : "Notre volonté, c'était d'apporter quelque chose de nouveau dans le débat public, ce qui comportait le risque d'être très techniques, voire trop."
Un parcours semé d'obstacles
Le portrait révèle également les défis personnels auxquels Djibril Sonko a dû faire face. Muté à Kebemer, à plus de 150 kilomètres de Dakar, il traverse une période d'éloignement de six ans qui aurait pu freiner son engagement politique. Cette mutation, selon le magazine, avait même provoqué l'intervention d'Ousmane Sonko auprès d'Amadou Ba, alors directeur des Impôts et Domaines, pour dénoncer une tentative de "casser la dynamique du bureau du parti."
Jeune Afrique souligne un tournant majeur dans sa carrière lors des élections locales de janvier 2022. Intégrant l'équipe qui porte Ousmane Sonko à la mairie, Djibril Sonko devient membre du cabinet du nouveau maire, chargé du programme présidentiel. Une confiance qui se manifeste concrètement par la délégation de la signature des contrats de marchés publics.
Aujourd'hui maire de Ziguinchor, Djibril Sonko fait face à des attentes considérables. JA rappelle qu'aucun des "douze grands chantiers" initialement prévus par Ousmane Sonko n'a encore été réalisé. Pourtant, la popularité du Pastef reste intacte, comme en témoigne son score impressionnant de 76,6% aux dernières législatives dans le département.
Une légitimité à construire
Le portrait dressé par Jeune Afrique met en lumière les qualités de l'homme : "C'est un garçon dégourdi, engagé, très dynamique", témoigne Djamil Sané. Des atouts qui seront précieux pour relever le défi qui l'attend. Car comme le souligne le site d'information, Ziguinchor, symbole de la popularité d'Ousmane Sonko et de l'efficacité politique du Pastef, représente un rouage essentiel dans la stratégie nationale du parti.
À l'heure où le Pastef s'impose comme une force politique majeure au Sénégal, la réussite de Djibril Sonko à Ziguinchor pourrait devenir un modèle de gouvernance locale pour le parti. Comme le conclut Jeune Afrique, "l'autre Sonko" n'a pas droit à l'erreur dans cette mission cruciale pour l'avenir de sa formation politique.
LES ASP RAPPELÉS À L’ORDRE
Après des signalements de comportements inappropriés, l'Agence d'Assistance à la Sécurité de Proximité a insisté, à travers une note de service, sur le respect des règles déontologiques et annoncé des sanctions contre les dérives constatées.
Dans une note de service datée du 11 décembre 2024, l'Agence d'Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) a réaffirmé son engagement en faveur de l'éthique, de la déontologie et de la discipline dans l'exercice des missions de ses agents. Cette communication intervient à la suite de multiples signalements concernant des comportements inappropriés observés chez certains Assistants à la Sécurité de Proximité (ASP).
La note pointe des pratiques inadmissibles telles que le port illégal de tenues ou d’accessoires appartenant aux Forces de Défense et de Sécurité, des écarts de langage, ou encore des actes pouvant porter atteinte à l'intégrité des citoyens. Certains ASP affectés à l'assistance de la police de la circulation auraient outrepassé leurs fonctions en réclamant des documents routiers aux usagers, un "comportement assimilé à une usurpation de fonction, strictement prohibée par la réglementation".
Une réponse ferme pour restaurer l’image de l’Agence
Face à ces dérives, la Direction générale de l'Agence appelle les Chefs de Pôles et d'Unités départementales à prendre des mesures immédiates pour y mettre fin. Les agents sont rappelés à leurs obligations : porter correctement l'uniforme règlementaire fourni par l'Agence et respecter strictement les consignes fixées par leur administration d’affectation.
Conformément au décret n°2013-1063 du 5 août 2013 et à l’arrêté n°2014-17877 du 27 novembre 2014, les ASP doivent s’en tenir à leur mission d’assistance, sans empiéter sur les prérogatives des forces de sécurité. Tout manquement expose les contrevenants à des sanctions disciplinaires sévères, conformément à la réglementation en vigueur.