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17 mai 2025
VERS UNE MAIN-LEVÉE PARTIELLE DES PERMIS DE CONSTRUCTION SUSPENDUS
Le Secrétaire général du gouvernement annonce la possibilité de restituer des parcelles dans certaines zones sous condition. Les titulaires concernés sont invités à soumettre leurs dossiers pour examen, tandis que les travaux se poursuivent pour d'autres
Le Secrétaire général du gouvernement s’est fendu d’une note pour se prononcer sur l’évolution de la décision des autorités sénégalaises portant suspension des permis de construction des zones «’BOA’, ‘HANGARS DES PELERINS’, ‘RECASEMENT 2’, ‘EOGEN 1’et ‘EOGEN-Extension’, des Plans d’Urbanisme de Détail (PUD) suivant : Mbour 4, Nouvelle Ville de Thiès, Bande nord des filaos de Guédiawaye, Yeumbeul-Malika-Tivaouane-Peulh, des Pôles urbains de Diacksao-Bambilor, Déni Birame Ndao, Yenne et Daga-Kholpa, EGBOS, Pointe Sarène et Ndiebène Gandiole ».
Selon le document, une main-levée est très probable dans certaines zones citées suivant des conditions. «Les titulaires de droits sur les PUD ou lotissements au niveau de BOA, Hangar des Pèlerins, Recasement 2, EOGEN 1 et EOGEN-extension, Zone Nord de la Bande des Filaos de Guédiawaye, Yeumbeul-Malika-Tivaouane Peulh, Pointe Sarène, Mbour 4, sont priés de renseigner un formulaire d’identification de lots et de le déposer au siège de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DGSCOS), sis à la VDN à côté de l’Hypermarché Exclusive, ou à la Brigade zonale de la DGSCOS de Mbour ou de l’envoyer à l’adresse email : courrier@dscos.gouv.sn. Ceux-là pourront après étude de conformité de leur dossier, recouvrer leurs parcelles suite à l’octroi «d’un quitus tenant lieu de main-levée qui sera délivré, au cas par cas ».
En ce qui concerne le plan d’Aménagement de la Nouvelle Ville de Thiès et l’Aménagement de Ndiébène Gandiole, les décisions relatives au traitement des attributions seront notifiées ultérieurement aux personnes concernées, souligne le communiqué.
Et pour ce qui est du lotissement de EGBOS, des Pôles urbains de Diacksao, Bambilor, Déni Birame Ndao, Yenne et de Daga Kholpa, le secrétaire général du Gouvernement affirme que les travaux du Comité se poursuivent.
PAR PAPE MADE DIOUF
NE REPRODUISEZ PAS LES ERREURS DU PASSÉ
"Les inquiétudes sont nombreuses. Certains perçoivent, à tort ou à raison, une volonté déguisée de déloger Barthélémy Dias avant les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) pour s’approprier la gestion de Dakar."
iGFM - (Dakar) Dans le Sénégal d’aujourd’hui, où les citoyens aspirent à une démocratie exemplaire, les dirigeants doivent impérativement se hisser au-dessus des erreurs et des bassesses qui ont marqué les décennies passées.
Il serait regrettable de voir les pratiques injustes qui ont autrefois terni l’image de notre nation se perpétuer. Le cas de Khalifa Sall, privé de ses droits politiques dans des conditions controversées, demeure une plaie encore vive dans la mémoire collective. Réitérer une telle injustice, cette fois à l’encontre du Maire Barthélémy Dias, ne ferait qu’aggraver la défiance populaire envers nos institutions.
Une Nouvelle Gouvernance pour une Nouvelle Espérance
Aujourd’hui, l’heure est à l’équité et au respect des institutions. Les Sénégalais espèrent que leurs dirigeants incarnent une nouvelle vision politique, libérée des calculs partisans et des velléités de contrôle absolu. Les inquiétudes sont nombreuses. Certains perçoivent, à tort ou à raison, une volonté déguisée de déloger Barthélémy Dias avant les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) pour s’approprier la gestion de Dakar. Il est primordial que ces soupçons soient dissipés par des actes clairs, prouvant que l’intérêt général prime sur les ambitions personnelles.
Gouverner avec Vision, Non avec Envie
Le budget de la mairie de Dakar ne devrait pas être une source de convoitise. Un État fort se distingue par une vision globale, visant à garantir le développement équitable de toutes les régions, et non par une concentration des efforts sur la capitale. Comme le rappelle un sage, « L’envie des envieux n’ajoute rien à votre grandeur. » Une gouvernance éclairée consiste à se concentrer sur ses responsabilités nationales et à laisser les élus locaux assumer pleinement leurs missions.
Tourner la Page des Pratiques Obsolètes
Le Sénégal ne peut plus se permettre de revivre les méthodes du passé, où des postes électifs étaient arbitrairement retirés à des opposants, comme ce fut le cas pour Aïda Mbodj à Bambey sous le régime précédent. Ces pratiques doivent appartenir à un passé révolu, balayé par une jeunesse consciente des enjeux actuels et déterminée à bâtir un avenir différent. L’intérêt général doit l’emporter sur les querelles partisanes, car le Sénégal mérite une classe politique à la hauteur de ses attentes et de ses aspirations.
Une Opportunité de Faire Différence
Ce moment est crucial. Le gouvernement actuel a une occasion en or de démontrer qu’il incarne un nouveau départ, en élevant le débat et en gouvernant avec justice et intégrité. Il est temps de montrer que la démocratie sénégalaise peut briller non pas par ses luttes intestines, mais par sa capacité à respecter les institutions et à promouvoir une véritable unité nationale.
Ainsi, au lieu de reproduire les erreurs du passé, élevez-vous. Gouvernez pour tous, sans exclusive, et montrez que le Sénégal est prêt à écrire un nouveau chapitre de son histoire politique.
ASSEMBLÉE, LE REMPLAÇANT D'ABASS FALL RISQUE LA RADIATION
Selon Libération, un arrêt a confirmé la condamnation de Thierno Aly Sy à une peine de 3 mois assortie du sursis pour abus de confiance et le paiement à la partie civile de la somme de 12 millions de Fcfa.
Barthelemy Dias pourrait ne pas être le seul député radié de la 15ème législature. Le remplaçant de Abass Fall aussi semble être dans le même cas de figure.
Abass Fall, nommé ministre, son poste de député revenait à son suppléant Thierno Aly Sy, comptable de formation et responsable de Pastef à Mermoz. Mais, informe Libération, logique pour logique, après la révocation de Barthélémy Dias, des diligences devraient être mises en œuvre pour faire sauter Thierno Aly Sy et pour cause.
Par arrêt numéro 46 en date du 17 novembre 2022, la Chambre pénale de la Cour suprême avait rejeté le pouvoir formé par Thierno Aly Sy contre l'arrêt numéro 319 du 24 août 2021 de la Cour d'appel. Ledit arrêt confirmait la condamnation de Thierno Aly Sy à une peine de 3 mois assortie du sursis pour abus de confiance et le paiement à la partie civile, notamment Patrice Calas Lopes Da Sylva représentant la société Tai, de la somme de 12 millions de Fcfa.
Thierno Aly Sy tombe ainsi sous le coup des articles 29 et 30 du Code électoral, ajoute le journal. En effet, l'article 29 stipule que ceux condamnés à une peine sans sursis ou avec sursis d'une durée supérieure à un mois pour des délits comme l'abus de confiance ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales. L'article 30 fixe la durée de cette exclusion des listes à cinq ans, c'est-à-dire jusqu'en 2027 concernant Thierno Aly Sy.
CARLOU D CÉLÈBRE 20 ANS DE CARRIÈRE MUSICALE AVEC UNE TOURNÉE FESTIVE
« Les leçons tirées de ces 20 années sont celles de la maturité. Il aurait été difficile pour moi d’atteindre ce stade sans le soutien des autres », a-t-il déclaré.
Lors de son passage dans la matinale « Salam Sénégal » de la RSI, le rappeur Ibrahima Loucard, connu sous le nom de Carlou D, a exprimé sa profonde gratitude envers tous ceux qui ont contribué à ses 20 années de carrière musicale.
Pour lui, ces deux décennies représentent une véritable période de maturité dans sa vie artistiques. « Les leçons tirées de ces 20 années sont celles de la maturité. Il aurait été difficile pour moi d’atteindre ce stade sans le soutien des autres », a-t-il déclaré.
Carlou D a également évoqué sa carrière solo, qualifiant son parcours d’histoire personnelle : « Je ne pouvais pas partager mon style de musique avec quiconque, car c’est une expression qui m’appartient en propre. » La reconnaissance qu’il a reçue au fil des ans demeure l’un des aspects les plus marquants de son parcours.
Pour célébrer cet anniversaire important, Carlou D a annoncé plusieurs collaborations avec des artistes tels que Duggy Tee. Les festivités commenceront à l’Institut français et se poursuivront au terrain Acapes des Parcelles Assainies. Le point culminant de cette célébration se tiendra le 28 décembre au Grand Théâtre, suivi d’un événement festif le 31 décembre à l’hotel Terrou B.
CAF AWARDS 2024: MARRAKECH VA CELEBRER LES STARS DU FOOT AFRICAIN
Le compte à rebours est lancé pour les CAF Awards 2024, qui se tiendront le lundi 16 décembre au Palais des Congrès de Marrakech, à partir de 19h00 (heure locale), a indiqué mardi l’organisation sur son site internet.
Le compte à rebours est lancé pour les CAF Awards 2024, qui se tiendront le lundi 16 décembre au Palais des Congrès de Marrakech, à partir de 19h00 (heure locale), a indiqué mardi l’organisation sur son site internet.
Le Maroc encore à l’honneur pour abriter les CAF Awards 2024. En droite ligne avec une tradition de la Confédération Africaine de Football qui, depuis la création, a confié l’organisation de ses compétitions à divers pays africains, mettant en valeur leur capacité logistique et leurs infrastructures sportives.
L’Égypte et le Ghana figurent parmi les hôtes les plus récurrents de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), tandis que des pays comme le Maroc et l’Afrique du Sud ont accueilli des éditions majeures.
La cérémonie à Marrakech mettra en lumière les figures majeures du football africain, avec des distinctions pour les meilleurs joueurs, entraîneurs et équipes du continent.
Parmi les prix attendus figurent notamment “Joueur de l’année”, “Entraîneur de l’année” et “Gardien de but de l’année”.
Les trophées consacreront aussi les meilleurs clubs etcsélections nationales, et le plus beau but de l’année voté par les supporters.
Des figures emblématiques comme Samuel Eto’o, Yaya Touré et Asisat Oshoala figurent parmi les grands noms ayant marqué l’histoire des CAF Awards.
Marrakech, ville au riche patrimoine culturel, offrira un cadre exceptionnel pour cette célébration du football africain.
DAKAR, ABRI PROVISOIRE
Après le début de son retrait de Ndjamena, l’Armée française ne conservera que ses bases à Djibouti, Abidjan, Libreville et Dakar. Jusqu’à quand ?
Après le début de son retrait de Ndjamena, l’Armée française ne conservera que ses bases à Djibouti, Abidjan, Libreville et Dakar. Jusqu’à quand ? Si le Président Faye laisse entrouvert un probable départ des 350 éléments basés dans la capitale, la clause de retrait contenue dans le traité de Partenariat en matière de coopération militaire entre les deux pays est claire : «La partie sénégalaise se réserve le droit de demander à tout moment le retrait des forces françaises stationnées sur son territoire, par notification écrite envoyée six mois avant le retrait. La partie française se réserve le droit de retirer ses forces à tout moment par notification écrite envoyée au moins trois mois avant ce retrait
A Ndjamena, les choses n’ont pas traîné, avec le début du retrait de l’Armée française. C’est dans la journée d’hier que l’Etat-major de l’Armée tchadienne a publié un communiqué pour faire la révélation. Aussitôt après, la France a décidé d’entamer ce retrait après la rupture des accords de coopération, de défense et de sécurité annoncée par le gouvernement tchadien le 28 novembre dernier, avec le décollage de deux des trois mirages de la base aérienne d’Adji Kossei à 13h 15. Ils étaient accompagnés d’un Mrtt et d’un avion de ravitaillement pour rallier la France. C’est une page qui se tourne dans les relations entre la France et le Tchad, qui était «un point d’ancrage important de l’Armée de l’air française». Même si l’Armée française avait quitté le pays en 1976 à la suite d’une dénonciation de l’accord par le Président Félix Malloum, pour finalement revenir la même année et aider à empêcher la progression des rebelles du Front de libération nationale du Tchad (Frolinat) vers le Sud du pays.
Les autorités tchadiennes empruntent ainsi la route tracée par des pays de l’Aes qui ont demandé à l’Armée française de se retirer. Ses militaires ont fait leurs packages pour s’en aller de Bamako, Niamey et Ouagadougou, où la rhétorique anti-française était devenue un cri de résistance après l’installation de régimes militaires dans ces pays. Les derniers vestiges de la présence militaire française se trouvent à Abidjan, Djibouti, Libreville et aussi… Dakar.
Jusqu’à quand ?
Pour le Sénégal, le chef de l’Etat a entrouvert la porte de leur départ à la veille du 80ème anniversaire de la commémoration du massacre de Thiaroye 44. Dans un discours sans équivoque, il avait estimé que cette présence «ne correspond pas à notre conception de la souveraineté et de l’indépendance». Sans annoncer de délai «pour le moment».
Clause de retrait
Il faut savoir que le dernier accord de Partenariat en matière de coopération militaire entre la République française et la République du Sénégal a été signé le 18 avril 2012 par les présidents Sarkozy et Macky Sall. Selon les détails de l’accord, le traité est conclu pour une durée de cinq ans. «Il est renouvelable par tacite reconduction pour de nouvelles périodes de cinq ans, à moins que l’une des parties notifie à l’autre son intention de mettre fin au traité six mois avant son expiration. Les parties peuvent, à tout moment et d’un commun accord, amender par écrit le présent traité. Les modalités d’entrée en vigueur des amendements sont celles énoncées au premier alinéa du présent article», lit-on dans le document mis en ligne par le gouvernement français pour des raisons de transparence.
Evidemment, il est possible à chaque partie de revenir sur les modalités du traité : «Chaque partie peut dénoncer le présent traité par le biais d’une notification écrite. Cette dénonciation prend effet six mois après réception de la notification par l’autre partie. La dénonciation du présent traité n’affecte pas les droits ou obligations résultant de son exécution préalablement à cette dénonciation.»
Il faut savoir que d’autres annexes ont été rajoutées au texte le 7 octobre 2014 durant la Présidence de François Hollande. Il y a aussi dans l’accord, les facilités accordées aux forces françaises stationnées ou en transit du pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, le régime des installations mises à disposition des forces françaises stationnées ou en transit, les facilités accordées aux membres des Forces armées sénégalaises par la partie française en matière de formation, d’entraînement, d’équipement, d’escales maritimes et aériennes. Sans oublier les facilités académiques accordées aux membres des Forces armées sénégalaises par la partie française dans le domaine de la formation en France, en matière d’instruction et de formation accordées aux membres des Forces armées sénégalaises par la partie française au Sénégal… Mais, le Sénégal avait entamé sous Macky une plus grande autonomisation des Forces armées avec des écoles de formation et de guerre, et l’acquisition de matériels de dernière génération comme les patrouilleurs de la Marine nationale. Constitués de 350 militaires, les Eléments français au Sénégal (Efs), qui ont vu le jour le 1er août 2011, en remplacement des Forces françaises du Cap-Vert (Ffcv), disposent d’une escale aérienne à l’aéroport militaire de Dakar-Senghor, d’une station d’émission haute fréquence de la Direction interarmées des réseaux d’infrastructures et des systèmes d’information (Dirisi) à Rufisque. Dans la foulée de cette restructuration, Me Wade avait décidé d’affecter leurs logements à Bel Air, Mermoz et à la Cité Claudel aux enseignants du Supérieur et aux officiers de l’Armée nationale
LA FIFA VA REVELER LES PAYS HOTES DES COUPES DU MONDE 2030 ET 2034
Le congrès virtuel de ce mercredi ne réserve guère de surprises, marquant la révélation des choix pour les Coupes du monde 2030 et 2034. Les candidatures retenues, fruit d’intenses manœuvres géopolitiques, ont déjà fait l’objet de consensus.
Le congrès virtuel de ce mercredi ne réserve guère de surprises, marquant la révélation des choix pour les Coupes du monde 2030 et 2034. Les candidatures retenues, fruit d’intenses manœuvres géopolitiques, ont déjà fait l’objet de consensus.
La Coupe du monde 2030 célébrera un siècle d’histoire footballistique par une organisation sans précédent. Trois pays sud-américains, – l’Uruguay, le Paraguay et l’Argentine – accueilleront les matchs inauguraux intitulés « Célébrations du Centenaire » les 8 et 9 juin. Ces rencontres marqueront un hommage à la première édition, tenue en Uruguay en 1930. Par la suite, la compétition se déplacera en Espagne, au Maroc et au Portugal, les principaux hôtes des 101 matchs restants, jusqu’à la finale prévue le 21 juillet.
Cette candidature transcontinentale s’est concrétisée après plusieurs évolutions majeures. Initialement, des propositions concurrentes incluaient une candidature des îles britanniques et un projet asiatique mené par la Corée du Sud. L’UEFA avait, quant à elle, soutenu un partenariat Espagne-Portugal-Ukraine, mais l’Ukraine fut discrètement écartée lorsque le Maroc s’est joint à la candidature ibérique.
En 2034, l’Arabie saoudite sera l’hôte exclusif du tournoi. Ce choix s’impose après le retrait de candidats potentiels tels que l’Australie et l’Indonésie. Le royaume prévoit un vaste programme d’investissements pour construire douze stades ultramodernes, complétant deux infrastructures existantes, en prévision du format élargi à 48 équipes.
Cependant, ces éditions n’échappent pas aux critiques. Des organisations comme Amnesty International et Sports and Rights Alliance (SRA) appellent la FIFA à garantir des protections pour les travailleurs, les supporters et les populations locales. Ces revendications reflètent des préoccupations liées à l’exploitation et aux discriminations potentielles.
Percée historique du Maroc
Après cinq tentatives infructueuses étalées sur trois décennies, le Maroc atteint enfin son objectif. Depuis sa première candidature pour l’édition 1994, le pays a démontré une détermination sans faille, renforcée par les performances de son équipe nationale, notamment sa qualification historique en demi-finale lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
En tant que co-hôte de 2030, le Maroc rejoint l’élite des nations organisatrices. Cette réussite illustre une stratégie à long terme, soutenue par des partenariats stratégiques, comme les 44 accords signés avec des fédérations africaines. Cette diplomatie sportive s’inscrit dans un cadre plus large de réaffirmation de l’influence marocaine en Afrique depuis son retour à l’Union africaine en 2017.
Pour se préparer au tournoi, le Maroc mise sur un programme d’infrastructures d’envergure. Le projet phare, le Stade Hassan II près de Casablanca, ambitionne de devenir le plus grand stade du monde avec une capacité de 115 000 places. Six villes – Rabat, Casablanca, Fès, Tanger, Marrakech et Agadir – feront l’objet de modernisations majeures, incluant des extensions aéroportuaires, des améliorations routières et des développements hôteliers.
Cette stratégie, à la fois sportive et économique, vise à générer des retombées durables. Fouzi Lekjaa, président du Comité de la Coupe du monde 2030, souligne l’opportunité unique d’accélérer la croissance économique et de renforcer l’attractivité internationale du pays.
Un enjeu majeur reste en suspens : le lieu de la finale. Casablanca, avec son futur Stade Hassan II, rivalise avec des sites emblématiques en Espagne, comme le Santiago Bernabeu à Madrid et le Camp Nou à Barcelone. Le Maroc, en cas de victoire, marquerait une première historique : organiser une finale de Coupe du monde sur le sol africain. Cette décision répondrait aux objectifs affichés par la FIFA d’accroître la portée mondiale du football.
L’Espagne, forte de son patrimoine footballistique et de son expérience en tant qu’hôte de l’édition 1982, fournit une concurrence redoutable. Avec 11 stades prévus pour le tournoi, elle joue un rôle central dans cette organisation conjointe. Cependant, le Maroc espère que son engagement exceptionnel dans le développement du football africain et son ambition infrastructurelle feront pencher la balance en sa faveur.
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LEOPOLD SEDAR SENGHOR, L'ABSENT LE PLUS PRESENT
L’ombre de l’ancien président Léopold Sédar Senghor a plané sur le CICES lors du vernissage de l’exposition « Senghor, de la théorie de la Négritude à la construction de la Nation », qui s’est tenu hier.
L’ombre de l’ancien président Léopold Sédar Senghor a plané sur le CICES lors du vernissage de l’exposition « Senghor, de la théorie de la Négritude à la construction de la Nation », qui s’est tenu hier. Cet événement, présidé par Bacary Sarr, Secrétaire d’État à la Culture, aux industries créatives et au patrimoine historique, s’inscrit dans les célébrations du Cinquantenaire du CICES, inauguré par Senghor en 1974. Un hommage à la fois solennel et empreint de mémoire.
Dans son discours, Justin Correa, Directeur du CICES, a souligné l’importance historique de l’exposition. « Senghor fut à la fois le père de la Nation sénégalaise et le père fondateur de ce centre d’échange de Dakar, » a-t-il déclaré, rappelant l’impact visionnaire de Senghor, qui voyait ces lieux comme des ponts entre les cultures.
Bacary Sarr, pour sa part, a mis en avant la continuité de l’œuvre de Senghor, dont la politique culturelle et la vision sociale continuent d’influencer le Sénégal et l’Afrique. « Ce vernissage nous replonge dans l’histoire de Senghor et dans la fondation de sa politique culturelle, » a-t-il affirmé.
L’exposition, à travers des photographies et des archives, invite le public à redécouvrir l’héritage de Senghor, un homme dont la pensée continue de nourrir la réflexion sur l’identité, la culture et l’unité africaine. Un hommage vivant à celui qui a façonné le Sénégal d’aujourd’hui.
BILAL DIATTA DENONCE LA «VICTIMISATION» DU MAIRE DE DAKAR
Après Me Ngagne Demba touré, c’est au tour du maire de Keur Massar de répliquer à Dias fils.
La sortie de Barthélémy Dias accusant le régime d’acharnement a suscité des réactions chez les membres de Pastef. Après Me Ngagne Demba touré, c’est au tour du maire de Keur Massar de répliquer à Dias fils. Face à la presse hier, l’édile de Keur Massar sud dénonce la «victimisation» de son collègue maire de la ville de Dakar.
Le maire de Keur Massar Sud n’a pas été tendre avec le maire de Dakar, Barthélémy Dias. Il accuse ce dernier de se victimiser. «Il veut faire croire au sénégalais qu’il est victime mais vous savez tous que le président de la République et son premier ministre ne sont ni de près ou de loin mêlés à cette affaire de radiation. Ils n’ont jamais demandé sa radiation de l’Assemblée nationale», déclare l’édile de Keur Massar Sud. Il rappelle d’ailleurs la détermination des nouvelles autorités de se conformer aux lois et règlements du pays. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a prêté serment de respecter et de protéger la constitution. Donc si la loi qui exige qu’un député condamné définitivement ne peut pas garder son mandat de député, le gouvernement ne peut que se conformer à la loi. Donc accuser gratuitement l’État, c’est chercher à manipuler la population. Une chose que nous n’allons plus accepter dans ce pays», indique-t-il.
S’agissant par ailleurs d’une éventuelle radiation d’Ousmane Sonko, le maire Bilal Diatta rappelle que ce dernier est couvert par la loi d’amnistie. «Barthélémy Dias veut comparer son cas avec celui d’Ousmane Sonko. Je lui rappelle qu’ils ne sont pas dans la même situation. Ousmane Sonko a bénéficié de la loi d’amnistie. C’est pourquoi d’ailleurs Ousmane Sonko a été autorisé à voter lors l’élection présidentielle. Donc il ne peut dire qu’il a la même situation qu’Ousmane Sonko. Il doit avoir raison garder. D’autant qu’il avait dit qu’il ne voulait pas siéger à l’Assemblée nationale. Pourquoi cette agitation ?» regrette l’édile de Keur Massar Sud. Et d’ajouter : «Je suis convaincu que le Pastef ne fera à aucun adversaire politique une injustice parce que nous avons ce qui est injustice. Donc il doit savoir que nous sommes dans cette logique», indique Bilal Diatta. Il appelle ainsi son collègue maire à faire preuve de sérénité et d’éviter ses attaques envers les autorités. «Barthélémy a attaqué le ministre de l’Intérieur alors qu’il ignore que c’est quelqu’un qui est indépendant. Et on ne peut rien lui reprocher. Donc, il doit avoir du respect envers les institutions de notre pays , indique le maire de Keur Massar qui invite son collègue à un débat public sur la gestion des xmairies.
LE CEMT SOUS LA MENACE DES CAMBRIOLAGES REPETES
Le Collège d'Enseignement Moyen Technique (CEMT) de Ziguinchor fait face à une vague de cambriolages inquiétante. En l’espace de trois semaines, l’établissement a subi cinq intrusions, causant la perte de matériel pédagogique et informatique crucial...
Le Collège d'Enseignement Moyen Technique (CEMT) de Ziguinchor fait face à une vague de cambriolages inquiétante. En l’espace de trois semaines, l’établissement a subi cinq intrusions, causant la perte de matériel pédagogique et informatique crucial, sans qu’aucune mesure concrète ne soit prise jusqu’à présent pour arrêter le mal
Le Collège d'Enseignement Moyen Technique (CEMT) de Ziguinchor est en proie à une insécurité alarmante. En seulement trois semaines, l’établissement a été victime de cinq cambriolages. La dernière intrusion a eu lieu dans la nuit du 9 décembre 2024. Les malfaiteurs ont forcé les portes pour s’introduire dans les bureaux de l’administration, en quête d’argent. Ils sont repartis avec un coffre-fort qui, selon le principal de l’établissement, Édouard Tomy, ne contenait rien, car les fonds ne sont pas conservés dans les locaux.
Depuis le début de ces effractions, les pertes sont considérables. Lors de la première intrusion, 17 ordinateurs ont été dérobés, et trois autres ont été emportés lors du deuxième cambriolage. Le matériel pédagogique et informatique essentiel pour l’enseignement a également été ciblé, causant un préjudice à l’établissement.
Malgré les plaintes déposées, notamment la dernière en date du 20 novembre 2024, les autorités de l'établissement sont sans réponse, laissant le CEMT sans protection face à ces actes criminels répétés. "Les malfaiteurs dictent leur loi", déplore Édouard Tomy, soulignant l’urgence de renforcer la sécurité dans cet établissement scolaire vital pour la communauté de Ziguinchor.