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6 juillet 2025
LE COUP DE BALAI DE BASSIROU DIOMAYE FAYE
En plein scandale de détournement de deniers publics suite à l’affaire de l’inspecteur du Trésor, Tabaski Ngom, le président de la République a opéré de vastes changements à la Direction générale du Trésor ainsi qu’à celle du Budget
En plein scandale de détournement de deniers publics suite à l’affaire de l’inspecteur du Trésor, Tabaski Ngom, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a opéré de vastes changements à la Direction générale du Trésor ainsi qu’à celle du Budget.
A la Direction générale du Trésor, l’inspecteur général d’Etat, Amadou Tidiane Gaye, jusque-là directeur du Contrôle interne (DCI), est nommé Directeur général. Il remplace Cheikh Tidiane Diop. Souleymane Séne est nommé Trésorier général, Abdoulaye Fall appelé à d’autres fonctions.
Mor Cissé, précédemment Chef de la Division des Requêtes et du Contentieux de la Direction de la Comptabilité publique, est nommé Directeur de la Comptabilité publique (DCP), en remplacement de Pape Sidy Ndoye.
L’inspecteur principal du Trésor, Ndèye Dieynaba Ndiaye, précédemment Chef de la Division des Vérifications et du Suivi de la Direction du Contrôle interne, est nommée Directeur du Contrôle interne (DCI), en remplacement de Amadou Tidiane Gaye.
Inspecteur principal du Trésor, Amath Aw précédemment Trésorier Payeur pour l’Étranger (TPE), est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel (DAP), en remplacement de Madame Sokhna Mbaye Diop. Coumba Awa Odette Ngom lui a succédé à la trésorerie payeur pour l’étranger. Kor Faye est le nouveau payeur général du Trésor. Amadou Oury Ba est devenu le nouveau coordonnateur de la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (DGCPT).
Serigne Fall, conseiller technique au Ministère des Finances et du Budget, est nommé Directeur du Secteur parapublic (DSP), en remplacement de Amadou Birahim Guéye. Alioune Diouf est le nouveau directeur de la Dette publique (DDP). A la Direction générale du Budget, l’inspecteur du Trésor Abdou Diouf précédemment Coordonnateur de la Direction générale du Budget, est nommé Directeur général du Budget (DGB), en remplacement de Maguette Niang.
A la Direction générale des impôts et domaines, André Pierre Diokh, précédemment Adjoint au Directeur du renseignement et des Stratégies du Contrôle fiscal, est nommé Directeur des Services fiscaux (DSF), en remplacement de Ibrahima Barry.
PLUS DE 10 MILLIONS DE MENACES IDENTIFIEES SUR DES ENTREPRISES EN 2024
La révélation a été faite par Gladys Salmouth, responsable de la communication de Kaspersky pour l’Afrique du Nord, du Centre et de l’Ouest.
Plus de 10 millions de menaces informatiques sur des entreprises sénégalaises ont été identifiées en 2024. La révélation a été faite par Gladys Salmouth, responsable de la communication de Kaspersky pour l’Afrique du Nord, du Centre et de l’Ouest. Elle s’exprimait hier, mercredi 22 janvier lors d’un atelier de sensibilisation à la cyberhygiène au profit des professionnels des médias, organisé par Kaspersky, une entreprise internationale de cybersécurité.
«En 2024, nous avons identifié plus de 10 millions de menaces sur des entreprises sénégalaises, qui ont été bloquées par Kaspersky. Nous voulons partager des conseils pratiques de cyberhygiène pour vous aider à vous protéger des risques les plus courants », indique-t-.elle Selon Mme Salmouth, les attaques liées au ‘’protocole de bureau à distance’’ étaient les plus fréquentes au Sénégal en 2024. Elle informe qu’elles étaient de l’ordre de 600.668 attaques. Elle renseigne que le nombre d’attaques profitant de la vulnérabilité ou des failles de sécurité des logiciels s’élevait à 293.089 et celles portant sur les vols de mot de passe sont évaluées à 71.865. Pour éviter ces menaces et attaques, Gladys Salmouth recommande aux entreprises et aux particuliers de vérifier l’expéditeur d’un mail avant de cliquer sur un lien, de ne pas répondre précipitamment et de se méfier surtout des deepfakes (les enregistrements vidéo ou audio réalisés ou modifiés à l’aide de l’intelligence artificielle). Pour sa part, Pascal Naudin, un responsable du service commercial de Kaspersky recommande aux entreprises de faire évoluer leur système de protection informatique en même temps que les menaces. « Lorsque vous achetez une solution de sécurité informatique, elle fonctionne dès que vous l’installez. Elle fonctionnera toujours, mais sachez aussi que les menaces évoluent. Si vous restez figés, des personnes malintentionnées cherchent des failles pour vous attaquer. Une fois qu’elles en trouvent, elles les exploitent. Il est important, donc d’être à jour », préconise-t-il.
FARBA NGOM A UN PAS DE PERDRE SON IMMUNITE
L’Assemblée nationale va statuer demain, vendredi 24 janvier, sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba.
L’Assemblée nationale va statuer demain, vendredi 24 janvier, sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba. Vingt-quatre heure après son face-à-face raté avec le député de Takku wallu (opposition parlementaire) qui a boycotté son audition, la commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de son immunité parlementaire a saisi hier, mercredi 22 janvier, le président de l’Assemblée nationale qui, dans la foulée, a convoqué la Conférence des présidents pour arrêter la date de la plénière.
La levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba est désormais une question d’heures. La commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de son immunité parlementaire formulée par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux à la suite d’une requête du Procureur de la République financier près le Pool judiciaire financier a, en effet, saisi hier, mercredi 22 janvier, le président de l’Assemblée nationale. Celui-ci a, dans la foulée, convoqué la Conférence des présidents pour arrêter la date de la plénière.
Réunis dans la salle Marie Joséphine Diallo, les membres de cet organe chargé du calendrier parlementaire ont fixé la date de la plénière chargée d’examiner les conclusions de cette dite Commission ad hoc pour demain, vendredi 24 janvier, à partir de 11 heures. Tout laisse à penser que cette plénière est juste une formalité. En effet, selon certaines sources au sein de cette commission ad hoc, la majorité des 11 membres à l’exception du représentant du groupe parlementaire de l’opposition, Takku-wallu, ont proposé dans le rapport final qui sera présenté à la plénière de demain, la levée de l’immunité parlementaire de leur collègue Farba Ngom.
FARBA NGOM RALLONGE LA LISTE DES DÉPUTÉS AYANT BOYCOTTÉ LA COMMISSION AD HOC
Convoqué le mardi 21 janvier, le député Mouhamadou Ngom dit Farba ne s’était pas présenté à son audition devant ses collègues de la commission ad hoc. La présidente du groupe parlementaire de l’opposition, Takku-Wallu Sénégal, Me Aissata Tall Sall, qu’il a désigné pour l’assister lors de ce faceà-face avec ses collègues a boudé les travaux. S’exprimant devant des journalistes qui faisaient le pied de grue devant l’Assemblée nationale, elle a dénoncé la démarche des responsables de cette dite commission qu’elle accuse de lui avoir refusé l’accès au document incriminant le député Farba Ngom. Il faut dire que ce n’est pas une première fois qu’un député visé par une procédure de levée d’immunité parlementaire ne défère pas à la convocation des membres de la Commission ad hoc.
D’ailleurs, sur les huit députés qui ont fait l’objet d’une procédure de levée de leur immunité parlementaire sous le régime du Président Macky Sall, seuls deux ont été entendus par la Commission ad hoc. Il s’agit des députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall. Cités dans une affaire de trafic présumé de passeports diplomatiques et de visas, ils ont été auditionnés le vendredi 29 octobre 2021. Pour le reste, notamment Oumar Sarr, Ousmane Ngom, Abdoulaye Baldé, Khalifa Sall, Barthélemy Dias et Ousmane Sonko, ils avaient tous opté pour le boycott. Toutefois, cette position vis-à-vis des membres de la commission n’a pas empêché ceux-ci d’effectuer leur travail mais aussi de proposer dans leur rapport, la levée de l’immunité.
UN MANQUEMENT DU SENEGAL A SES OBLIGATIONS INTERNATIONALES
Dans un rapport intitulé « loi d’amnistie au Sénégal : Déni de justice » sorti en ce mois de janvier, Africkajom Center dirigé par Alioune Tine et le Rule of Law Impact Lab de l’université de Standford pointent un manquement du Sénégal à ses obligations
La loi d’amnistie adoptée en mars 2024 au Sénégal sur les faits liés aux manifestations politiques ayant secoué le pays entre février 2021 et février 2024 continue d’être décriée. Dans un rapport intitulé « loi d’amnistie au Sénégal : Déni de justice » sorti en ce mois de janvier, Africkajom Center dirigé par Alioune Tine et le Rule of Law Impact Lab de l’université de Standford pointent un manquement du Sénégal à ses obligations internationales. Parmi les recommandations faites au Sénégal, il y a la garantie « des poursuites pénales efficaces contre les auteurs de violations flagrantes des droits de l’homme »
«La loi d’amnistie viole les obligations internationales du Sénégal pour quatre raisons », c’est la conclusion tirée par Afrikajom Center et le Rule of Law Impact Lab de l’université de Stanford dans son rapport intitulé « Loi d’amnistie au Sénégal : Déni de justice » publié en ce mois de janvier. « Premièrement, la loi ne prévoit pas de recours effectif pour les victimes de violations des droits de l’homme, y compris des réparations et un mécanisme permettant aux victimes de faire entendre leur cause. Deuxièmement, la loi ne protège pas le droit des victimes et des peuples à la vérité sur les violations des droits de l’homme. Troisièmement, la loi viole l’obligation du Sénégal de poursuivre et condamner les auteurs de violations flagrantes des droits de l’homme. Enfin, l’amnistie sénégalaise est une amnistie générale ou inconditionnelle, qui exempte de poursuites de vastes catégories d’auteurs de violations graves des droits de l’homme. Les auteurs n'ont pas à satisfaire à des conditions préalables pour pouvoir bénéficier de la loi, notamment celles visant à garantir individuellement la divulgation complète de ce qu'ils savent sur les crimes couverts par l'amnistie. De telles amnisties sont contraires au droit international », explique-t-on dans le document.
Les signataires rappellent que le Sénégal a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), la Convention contre la torture (CAT), la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) et le traité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Et pour se « conformer à ses obligations internationales », ils ont fait savoir que « la République du Sénégal devrait garantir le droit à un recours effectif des victimes de violations des droits de l’homme liées aux manifestations politiques qui ont eu lieu entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 ». Selon eux, « cela inclut le droit des victimes à un recours effectif devant un tribunal ainsi qu’à obtenir réparation ».
Pour le Rule of Law, Impact Lab de la Standford Law School et Africajom Center, le Sénégal devrait aussi « garantir le droit des victimes et des sociétés à connaître la vérité sur les violations des droits de l’homme liées aux manifestations politiques qui ont lieu au Sénégal » aux mêmes dates. Ils recommandent également au Sénégal de « garantir des poursuites pénales efficaces contre les auteurs de violations flagrantes des droits de l’homme, notamment les homicides, la torture, les traitements cruels, inhumains ou dégradations et les détentions arbitraires ».
Pour rappel, près de 80 personnes ont trouvé la mort dans les manifestations politiques entre 2021 et 2024 au Sénégal. Adoptée en mars dernier à 94 voix pour, 49 contre et 3 abstentions, la loi d’amnistie couvre « tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, compris entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs ont été jugés ou non ».
Par Oumar NDIAYE
REDEFINITION DE LA CARTE DU MOYEN-ORIENT
Il est d’usage quand il s’agit de parler du Moyen-Orient de recourir à une citation du Général de Gaulle contenue dans ses Mémoires où il parlait de « voler au-dessus du Levant compliqué avec des idées simples ».
Il est d’usage quand il s’agit de parler du Moyen-Orient de recourir à une citation du Général de Gaulle contenue dans ses Mémoires où il parlait de « voler au-dessus du Levant compliqué avec des idées simples ».
Depuis la qualification de l’ancien chef d’État français, les événements ne lui ont pas donné tort. Ainsi, les crépitements des armes n’ont jamais quitté le Moyen-Orient, surtout dans le conflit israélo-palestinien avec des récits et narratifs qui ont rythmé les journaux télévisés du monde entier pendant plusieurs décennies. Rien n’est donc de nouveau dans cette crise qui valse d’une latence à une permanence de la guerre. Avec l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, quelque chose d’autre s’est passé pour que l’agenda médiatique ou agenda setting ne soit dominé que par cette question, reléguant même au second plan ce qui se passe en Ukraine qui, pendant deux ans, a occupé les opinions publiques des pays occidentaux comme ceux du « Global South ».
Dans la crise israélo-palestinienne, les acteurs et mentors étaient connus. D’un côté Israël avec ses soutiens traditionnels occidentaux et la Palestine avec les rues et palais arabo-musulmans. Mais depuis trois ans, cette zone du Moyen-Orient a connu des bouleversements géopolitiques insoupçonnés et inédits. Les « Accords d’Abraham » signés en 2020 sous l’égide des États-Unis lors du premier mandat de Donald Trump ont permis une normalisation des relations entre Israël et beaucoup de pays arabes comme les Émirats, le Maroc, le Soudan, le Bahreïn. Même le géant et leader du monde arabe, l’Arabie Saoudite, était en pourparlers pour rejoindre ce quatuor donnant ainsi à cette aire géographique l’occasion d’entrer dans une nouvelle ère, avec comme conséquence, la relégation de la question palestinienne.
C’est vrai que les dissensions et contradictions entre palestiniens et surtout l’absence de légitimé et de leadership de ceux qui sont censés porter leurs combats, le Fatah et le Hamas, ont fait que la défense de leur cause s’est détériorée au sein des pays arabes, leurs premiers soutiens. Seul l’Iran, qui n’est pas un pays arabe, est resté le mentor et acteur de premier plan aux côtés des Palestiniens, faisant de leur cause une question nationale et vitale, tant de sa politique intérieure qu’étrangère. Il aura fallu cette action d’éclat du Hamas pour que la cause palestinienne puisse fédérer pour autant les opinions du monde arabe.
Avec ce retour au premier plan de la cause palestinienne, il est à noter que la césure entre l’Occident et le « Global South » se creuse davantage et chaque crise mondiale vient encore renforcer cette cassure entre ces deux parties du monde. La crise palestinienne vient encore montrer que les divergences entre ces deux entités sur fond de différences idéologiques et politiques sont profondes. Comme pour l’Ukraine, le Moyen-Orient est devenu une zone d’exportation des dissensions et différences entre puissances régnantes et d’autres émergentes qui veulent peser davantage sur la gouvernance mondiale.
Introduite dans la zone du Moyen-Orient avec l’accord qu’elle a signé avec l’Iran, la Chine y détient une certaine influence que lui confère sa puissance économique. Les derniers développements avec la chute du régime syrien malgré le soutien affiché et affirmé de la Russie montrent le prolongement de ce qui se passe un peu partout dans le monde avec le jeu d’alliance des puissances. Cette intrusion d’acteurs, nouveaux et anciens, est porteuse d’une nouvelle redéfinition de la carte de cette zone avec l’émergence de deux hommes forts, le président turc Recep Tayyip Erdogan et le Premier ministre israélien, qui des deux côtés représentent cette césure qu’il y a dans le monde entre le camp occidental et le « Global South ». Ce qui donnera à cette zone de nouvelles couleurs et une autre ampleur…
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LA DIFFERENCE D’AGE, UNE ÉQUATION INSOLUBLE DANS LES RELATIONS AMOUREUSES
L’amour est un sentiment qui défie tout raisonnement. Il laisse parler non pas la tête mais le cœur. Cependant l’âge peut devenir plus qu’un chiffre créant des équations à plusieurs inconnus
L’amour est un sentiment qui défie tout raisonnement. Il laisse parler non pas la tête mais le cœur. Cependant l’âge peut devenir plus qu’un chiffre créant des équations à plusieurs inconnus.
Un couple qui s’affiche heureux et comblé le jour de leur mariage n’a rien d’extraordinaire. C’est presque une banalité. Mais cela a suffi pour alimenter les débats non pas sur l’évènement, mais sur le profil des mariés. Une femme d’environ la cinquantaine apparait sur les réseaux sociaux avec son mari âgé d’une vingtaine d’années. Un sourire béat sur les lèvres, la mariée est sur un petit nuage avec son doux et tendre comme pour narguer les mauvaises langues. La photo a fait le tour de la toile et les commentaires n’ont pas été tendres. Si certains internautes se sont montrés plus conciliants rappelant la sacralité et l’importance du mariage, d’autres se sont offusqués de la différence d’âge. La danseuse Ndèye Guèye a aussi eu à essuyer les revers de son mariage avec un homme plus jeune. En 2015, la célèbre danseuse, âgée à l’époque de 39 ans, a dit oui au lutteur de 23 ans Papa Boy Djinné. Les critiques acerbes ont poussé la danseuse à défendre son ménage.
Ces cas de figure n’ont rien de nouveau, d’après le sociologue Souleymane Lo. « Une relation où la femme est plus âgée est souvent jugée « contre-nature » et perçue comme un manquement aux normes sociales. Pour en décourager le phénomène, la société a souvent recours à la stigmatisation et aux moqueries. C’est ainsi que ces couples non conformes aux attentes (notamment où la femme est plus âgée) sont souvent sujets aux railleries, jugements ou exclusion sociale. Car ils remettent en question l’ordre social établi », analyse-t-il.
La faible tolérance de la société sénégalaise envers ces couples peut être expliquée par le poids des normes sociales et des attentes culturelles selon le sociologue. « La femme âgée incarne le rôle d’une figure maternelle, ce qui rend la relation « inconfortable » ou « taboue » aux yeux de certains, car elle brouille les frontières entre rôles familiaux et conjugaux », indique Souleymane Lo
Mille défis
« En amour, il n’y a pas d’âge », a-t-on coutume de dire. Mais pour Fary Sy (nom d’emprunt), cela ne s’est pas confirmé lors de sa dernière relation. La jeune fille, âgée de plus d’une vingtaine d’années, a eu une courte relation avec un homme qui avait deux fois son âge. Fary s’est heurtée aux regards désapprobateurs de ses proches. « Il y avait ma famille et mes amis qui étaient contre ma relation avec lui à cause de son âge et de sa situation matrimoniale. Cependant, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Je n’ai pas choisi de tomber amoureuse de quelqu’un de plus âgé », confie-t-elle. Malgré cet amour, les disputes ont fini par avoir raison de leur idylle. « Nous n’avions pas les mêmes centres d’intérêt, les mêmes préoccupations et priorités. Nous nous disputions parfois pour des caprices et il me disait que j’avais le comportement de sa fille de 12 ans », narre-t-elle.
Mouhamed Fall a aussi dû laisser partir une de ses copines du fait de leur différence d’âge. « Je suis déjà sorti avec une femme plus âgée que moi. Elle avait quatre ans de plus, mais cela était problématique pour elle », avoue le quadragénaire. Il souligne avoir fait la cour à cette femme pendant des mois et des mois. « Elle était réticente à accepter mes avances, car j’étais moins âgé. Cela m’avait fait beaucoup de peine, car ce n’était pas très important pour moi », se défend-il. Cependant le regard social a fini par avoir raison de cette relation. « Ça n’a pas abouti, car cette différence était difficilement surmontable pour elle. Elle avait du mal à se projeter avec moi, malgré mes efforts pour la rassurer et lui prouver mon amour », confie-t-il avec amertume
Plus âgé et alors ?
L’âge n’a jamais été un problème pour Julia Sagna. Cette dernière affirme même qu’elle a toujours choisi de sortir avec des hommes plus âgés. « Je ne voulais plus sortir avec un homme qui n’avait pas plus de 5 ans que moi », soutient-elle sous le ton de la confidence. La quadragénaire a vu son souhait exaucer et s’est mariée avec un homme d’un âge plus avancé. « Je suis mariée avec une personne qui a onze ans de plus que moi. La différence d’âge n’a jamais été un souci », avoue-t-elle. Au contraire, Julie précise que cet écart a été le ciment de leur couple. « J’appréciais sa sagesse et mes délires et ma maturité intellectuelle l’impressionnaient. Nos discussions étaient plutôt équilibrées et je trouve qu’on se complétait bien », révèle-t-elle. Du cinquante-cinquante !
« Mon mari a 16 ans de plus que moi. Cependant la différence d’âge n’a jamais été un écueil à notre amour », a confié Khoudia Thiam (nom d’emprunt). Un « mental d’acier » a permis à la jeune femme de faire fi du regard social. « J’ai arrêté depuis longtemps de me préoccuper de ce que pensent les gens », indique-t-elle sans sourciller.
Pour Khoudia, du moment où ses proches ont validé son union, le reste n’a point d’importance. « Mes proches sont compréhensifs et ont tout de suite accepté l’homme de ma vie », fait-elle savoir tout sourire. Une belle façon de prouver que l’âge n’est qu’un chiffre !
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 23 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil
Monsieur Thialy FAYE, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit de l’environnement et d’un master 2 en politique et administrations fiscales est nommé Président de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, en remplacement de Madame Oulimata SARR. Au titre de la primature
Monsieur Arona TOURE, Ingénieur statisticien, Conseiller technique à la Primature, est nommé Directeur de la Coopération technique, en remplacement de Monsieur Papa Birama THIAM, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Amadou CISSE, Agroéconomiste, expert en suivi-évaluation, est nommé Président du Conseil d’Orientation du Bureau Opérationnel de Coordination et de Suivi (BOCS) ;
Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères
Monsieur Aboubacar Sadikh Barry, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 604 133/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Ghana, est nommé Ambassadeur, Extraordinaire et Plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Karin Keller-Sutter, Présidente de la Confédération Suisse, en remplacement de Monsieur Coly SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Adama FALL, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 059/G, précédemment Vice-consul au Consulat général du Sénégal à Lyon, est nommée Consul général du Sénégal à Paris, en remplacement de Monsieur Amadou DIALLO ;
Monsieur Mansor CISS, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 616 050/P, précédemment Deuxième Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Japon, est nommé Consul général du Sénégal à Abidjan, en remplacement de Monsieur Mouctar Belal BA ;
Monsieur Youssoupha NDIAYE, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 053/M, précédemment Deuxième Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Lisbonne, est nommé Consul général du Sénégal à Lyon, en remplacement de Monsieur Ibrahima MBODJI ;
Monsieur Maguette SOW, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 054/L, précédemment Vice-consul au Consulat général du Sénégal à Lusaka, est nommé Consul général du Sénégal à Lusaka, en remplacement de Monsieur Habibou TALL.
Au titre du Ministère des Finances et du Budget Direction générale du Trésor :
Monsieur Amadou Tidiane GAYE, Inspecteur général d’Etat, matricule de solde n° 602562/G, précédemment Directeur du Contrôle interne (DCI), est nommé Directeur général du Trésor, en remplacement de Monsieur Cheikh Tidiane DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Ndéye Dieynaba NDIAYE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 616260/O, précédemment Chef de la Division des Vérifications et du Suivi de la Direction du Contrôle interne, est nommée Directeur du Contrôle interne (DCI), en remplacement de Monsieur Amadou Tidiane GAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Amath AW, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624535/A, précédemment Trésorier Payeur pour l’Etranger (TPE), est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel (DAP), en remplacement de Madame Sokhna Mbaye DIOP, appelée à d’autres fonctions;
Madame Coumba Awa Odette NGOM, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 616239/C, précédemment Fondé de pouvoir du Trésorier Payeur pour l’Etranger, est nommée Trésorier payeur pour l’étranger (TPE), en remplacement de Monsieur Amath AW appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Kor FAYE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 611524/A, précédemment Fondé de pouvoir du Payeur général du Trésor, est nommé Payeur général du Trésor, en remplacement de Madame Mame Diama DIOUF appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Oury BA, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 606905/B, précédemment Conseiller technique du Directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor est nommé Coordonnateur de la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), en remplacement de Monsieur Cheikh NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Souleymane SENE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 608863/I, précédemment Fondé de pouvoir du Trésorier général, est nommé Trésorier général, en remplacement de Monsieur Abdoulaye FALL appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mor CISSE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 653008/D, précédemment Chef de la Division des Requêtes et du Contentieux de la Direction de la Comptabilité publique, est nommé Directeur de la Comptabilité publique (DCP), en remplacement de Monsieur Pape Sidy NDOYE appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Serigne FALL, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624465/E, précédemment Conseiller technique au Ministère des Finances et du Budget, est nommé Directeur du Secteur parapublic (DSP), en remplacement de Monsieur Amadou Birahim GUEYE appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Alioune DIOUF, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624522/E, précédemment Chef de la Division des Etudes économiques et des Statistiques, est nommé Directeur de la Dette publique (DDP), en remplacement de Monsieur Babacar CISSE appelé à d’autres fonctions ; Direction générale du Budget (DGB)
Monsieur Abdou DIOUF, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 616194/O, précédemment Coordonnateur de la Direction générale du Budget, est nommé Directeur général du Budget (DGB), en remplacement de Monsieur Maguette NIANG admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID)
Monsieur André Pierre DIOKH, Inspecteur principal des impôts et domaines, matricule de solde n° 606895/H, précédemment Adjoint au Directeur du renseignement et des Stratégies du Contrôle fiscal, est nommé Directeur des Services fiscaux (DSF), en remplacement de Monsieur Ibrahima BARRY appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique
Monsieur Babacar BA, Administrateur civil, matricule de solde 624.582/I, en service à la DGAT, est nommée Directeur des Ressources humaines et du Matériel, poste vacant.
Monsieur Amadou Bèye NDIAYE Administrateur civil, matricule de solde 515 766/B, est nommée Directeur du Partenariat et les Organisation Non gouvernementales (ONG), en remplacement de Monsieur Doune Pathé MBENGUE, appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens
Monsieur Boubacar SADIO, Commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, est nommé Président du Conseil de Surveillance (PCS) de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER).
Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce
Monsieur Ibrahima SENE, Titulaire d’un master en Gestion des entreprises, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME), en remplacement de Monsieur Oumar DIA.
Au titre du Ministère de la Formation professionnelle et technique
Monsieur Mor PADANE, Professeur de l’Enseignement Secondaire de classe exceptionnelle (PES CEX), matricule de solde n°518147/H, est nommé Directeur du Centre de Formation professionnelle et technique Sénégal/Japon (CFPT S/J) au Ministère de la Formation professionnelle et technique, poste vacant.
Monsieur Mbaye SECK, Professeur de l’Enseignement Secondaire de troisième classe et deuxième échelon (PES 3/2), matricule de solde n°701369/B, est nommé Directeur du Centre national de Formation des maitres d’Enseignement technique professionnel (CNFMETP) de Kaffrine au Ministère de la Formation professionnelle et technique, en remplacement de Monsieur Serigne Cheikh KASSE appeler à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Seny SAMBOU, Professeur de l’Enseignement Moyen, de première classe et première échelon (PEM 1/1), matricule de solde n°627932/C, est nommé Directeur du Centre national de Formation des maitres d’Enseignement technique professionnel (CNFMETP) de Guérina au Ministère de la Formation professionnelle et technique, poste vacant.
Monsieur Ibrahima DIOP, Inspecteur de Spécialité de première classe et deuxième échelon (IS 1/2), matricule de solde n°518136/H, est nommé Coordonnateur de la Direction générale de la Formation professionnelle et Technique, au Ministère de la Formation professionnelle et technique, poste vacant.
Monsieur Khady Abdallahi Faiz NDOYE, Inspecteur de Spécialité de deuxième classe et deuxième échelon (IS 2/2), matricule de solde n°518130/N, est nommé Directeur des curricula et des innovation pédagogiques (DCIP) à la Direction générale de la Formation 7 professionnelle et Technique, au Ministère de la Formation professionnelle et technique, poste vacant.
Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Monsieur Massamba DIOUF, Professeur titulaire des universités, agrégé en santé publique, expert ANAQ-Sup, est nommé Secrétaire exécutif de l’Autorité nationale de l’Assurance Qualité dans l’Enseignement supérieur (ANAQ-SUP), en remplacement de Monsieur Lamine GUEYE admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Diégane DIOUF, Professeur titulaire des universités, est nommé Recteur de l’Université El hadji Ibrahima NIASSE du Sine Saloum en remplacement de Madame Ndèye Coumba TOURE ;
Monsieur Boubacar CAMARA, Docteur en Sciences agronomiques et environnementales, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Bignona, en remplacement de Monsieur Victor Fansou DIATTA ;
Monsieur Cheikh DIOP, expert des Sciences de l’Education, matricule de solde n° 514 074/K, est nommé Inspecteur technique, poste vacant ;
Monsieur Khadim MBODJI, juriste-conseiller, est nommé INSPECTEUR TECHNIQUE au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, poste vacant ;
Monsieur El Hadj Samba NDIAYE, Professeur assimilé agrégé en droit privé, est nommé DIRECTEUR DES AFFAIRES ACADÉMIQUES ET JURIDIQUES-DAAJ à la Direction générale de l’Enseignement Supérieur du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en remplacement du Pr Aminata NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Babou DIENE, Professeur titulaire en lettres, en nommé DIRECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PUBLIC, au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en remplacement de monsieur Chérif Daha BA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur El Hadji Omar THIAM, professeur assimilé en lettres est nommé DIRECTEUR DES ETUDES ET DE LA COOPERATION au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en remplacement de Pr Olivier SAGNA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Arfang DABO, Professeur d’Anglais, Matricule de solde n 511 699/A, est nommé DIRECTEUR de l’Institut Sénégalo-Britannique d’Enseignement de l’Anglais (ISBEA) au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en remplacement du Pr Ousseynou SECK, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités
Monsieur Djibril FAYE, Titulaire d’un Master 2 en Géographie de la santé, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence Sénégalaise de la Couverture Sanitaire Universelle (SEN-CSU), en remplacement du Professeur Mamadou BA.
Madame Ndèye Gnilane FAYE, Ingénieur en gestion de la Formation, Matricule de solde N° 687139/B, est nommée Directrice du Centre national d’Assistance et de Formation pour la Femme (CENAF) au Ministère de la Famille et des Solidarités, en remplacement de Madame Fatoumata Bintou DIALLO.
Madame Aminata Déthié SECK, Titulaire d’un Master I en développement communautaire et formation, est nommée Présidente du Conseil d’Orientation du Fonds de Solidarité Nationale (FSN), en remplacement de Monsieur Amadou DIARRA.
Monsieur Serigne Mor Bousso, d’un titulaire master en Banque-Finances, est nommé Directeur de l’Equité Territoriale au ministère de la famille et des solidarités poste vacant ; Au titre du Ministère de l’Education nationale
Monsieur Ahmadou Sakhir Mbaye, Inspecteur de l’enseignement élémentaire, de classe exceptionnelle, actuellement Secrétaire général de l’Institut islamique de Dakar, matricule de solde n° 514961/D, est nommé Directeur Général de l’Institut islamique de Dakar au Ministère de l’éducation nationale en remplacement de Monsieur Thierno Ka ;
Monsieur Daouda GUEYE, titulaire d’une maitrise en Philosophie, est nommé Directeur de la Communication au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Lamane MBAYE. Au titre du Ministère de la Santé et de l’Action sociale
Madame Awa NDOYE, titulaire d’un Doctorat en Médecine, est nommée Directeur de la Qualité, de la Sécurité et de l’Hygiène hospitalières au Ministère de la Santé et de l’Action sociale, en remplacement du Docteur Ndella KONATE ;
Madame Marieme Siré DIALLO TOURE, Psychologue Conseillère, matricule de solde n° 613.109/B, est nommée Directeur du Fonds d’Action sociale au Ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Monsieur Cheikh Talibouya NDIAYE, Conseiller en Travail social, matricule de solde 605.949/C, est nommé Directeur l’Ecole nationale des Travailleurs sociaux spécialisés au Ministère de la Santé et de l’Action sociale, en remplacement du Docteur Amadou NDOYE, admis à faire valoir ses droits à la retraite ;
Monsieur Abdoul Hamady BA, Conseiller en Travail social, matricule de solde n° 603.411/E, est nommé Directeur de l’Action médico-sociale, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha FALL ;
Monsieur Souleymane DIA, Conseiller en Travail social, matricule de solde 602.082/N, est nommé Directeur de la Promotion et de la Protection des Groupes vulnérables, en remplacement de Madame Coumba WADE.
Au titre du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat
Madame Seynabou NIANG, Administrateur civil, matricule de solde n° 607 623/ F, est nommée Secrétaire Général du Ministère du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moustapha THIOUNE. Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage
Monsieur Malick DIAKHATE, Ingénieur agronome spécialisé en Economie rurale, matricule de solde n° 624535/A, est nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’ANIDA ;
Au titre du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture
Monsieur Mamadou Macina Diarra CAMARA, Professeur d’arts plastiques, matricule de solde n°633136/B, est nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’École nationale des Arts et Métiers de la Culture (ENAMC), au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Samsoudine SADIO, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Salif DIEDHIOU, Docteur en Histoire des Sciences et des Techniques, matricule de solde n°516899/B, est nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) des Manufactures sénégalaises des Arts décoratifs (MSAD), au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement du Colonel Momar GUEYE (cr) ;
Monsieur Ibrahima WANE, Professeur titulaire de Littérature africaine orale et de Civilisations africaines à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, matricule de solde n°104943/D, est nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) du Musée des Civilisations noires, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Racine SENGHOR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Madame Coumba DIALLO, artiste et titulaire d’un Master II en Sciences Politiques, Relations Internationales et Diplomatie, est nommée Présidente du Conseil d’Administration (PCA) du Théâtre national Daniel SORANO, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Keyssi BOUSSO ;
Monsieur Amady Ahmadou DIOP, titulaire d’un Master en Innovation, Marché et Sciences des Données, spécialiste de marketing sportif, est nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
Monsieur Abdou Simbandy DIATTA, Enseignant en Art et Culture à l’Académie Européenne des Beaux-Arts de Trêves (Allemagne), est nommé Directeur général de la Culture ;
Monsieur Aboubekr THIAM, Professeur d’arts plastiques, titulaire d’un Master en Infographie et d’un Diplôme de fin d’études supérieures en Éducation artistique à l’École Nationale des Arts de Dakar, matricule de solde n°611608/H, est nommé Directeur général de l’École nationale des Arts et Métiers de la Culture (ENAMC), au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine DIOMBERA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mama Laye MBAYE, Inspecteur de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n°632053/G, est nommé Directeur général des Sports, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
Monsieur Babacar NDIAYE, Titulaire d’un Master en lettres, arts et communication, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
Monsieur Théodore Adrien Sadio NDIAYE, Inspecteur de l’Éducation populaire de la Jeunesse et des Sports, titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies en Lettres modernes, matricule de solde n° 632058/B, est nommé Secrétaire général du Musée des Civilisations noires, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Christian Fernand Johnson Tiburce DIATTA, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Bassirou THIAM, Professeur d’Arts et de Musique, est nommé Directeur des Manufactures des Arts décoratifs de Thiès.
LES 4 POINTS ESSENTIELS DÉVELOPPÉS EN CONSEIL DES MINISTRES
Le porte-parole du gouvernement a présenté quatre priorités du Président : moderniser l’administration, dynamiser le secteur privé, relancer le tourisme avec 500 000 emplois d’ici 2050...
Voici les 4 points à retenir de la lecture effectuée par le Porte-parole du Gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, concernant les décisions du Président.
1-Refondation du secteur public
Concernant ce point crucial, le Président de la République est d’abord revenu sur la nécessité d’avoir une administration moderne et numérique afin d’améliorer les services publics. C’est ainsi que Bassirou Diomaye Faye a salué la tenue pour la première fois de la conférence des administrateurs et managers publics. Un événement qui a réuni les dirigeants du secteur public. L’objectif était clair : réfléchir sur les voies et moyens de rendre les administrations plus efficaces et proches des citoyens. De ce fait, elle pourra être capable de livrer des résultats.
Selon le Président Diomaye Faye, il y a une priorité de réformer la fonction publique « pour une gestion plus transparente et performante, la mise en place de contrats de performance pour les entreprises publiques afin qu’elles fonctionnent mieux et contribuent davantage à notre économie, et enfin la digitalisation des services publics qui permettra à chacun d’accéder plus facilement à des démarches rapides et fiables, où qu’il se trouve au Sénégal ».
2-Développement du secteur privé
En second lieu, le Président de la République a insisté sur le développement du secteur privé. Bassirou Diomaye Faye, qui note son importance dans la création d’emplois et la croissance économique, souhaite que ce secteur « devienne un levier puissant pour notre développement. Pour cela, le gouvernement collabore avec les industriels et les investisseurs pour bâtir une politique adaptée aux réalités économiques ». C’est dans ce sens que « le forum Invest in Sénégal qui se tiendra en avril 2025, permettra de montrer au monde entier que le Sénégal est une destination de choix pour les investissements ». Et de révéler que l’ambition est de mobiliser 5600 milliards de francs CFA dans les secteurs privés national et international entre 2025 et 2029 afin de financer des projets qui auront un impact direct sur la vie des Sénégalais.
3-Relance et au développement du secteur touristique
Par ailleurs, on a la relance et le développement du secteur touristique, vecteur essentiel pour le Sénégal. Bassirou Diomaye Faye veut donc vivifier ce secteur en créant 500 000 emplois d’ici 2050. « Pour y parvenir plusieurs actions sont prévues : valoriser notre patrimoine naturel et culturel, promouvoir nos destinations touristiques pour attirer davantage de visiteurs étrangers, et sécuriser nos zones touristiques en renforçant la police touristique ». A cet effet, une réunion interministérielle aura bientôt lieu pour définir les mesures prioritaires en vue de relancer ce secteur stratégique.
4-Modernisation des marchés et espaces commerciaux
Pour finir, le Président de la République a abordé la modernisation des marchés et espaces commerciaux. Préoccupé par les incendies et l’insécurité dans les marchés, Bassirou Diomaye Faye demande une révision approfondie du Programme de modernisation des marchés. « L’objectif est simple : sécuriser et moderniser ces lieux essentiels à l’économie locale. De plus, le gouvernement travaille sur des solutions pour optimiser l’utilisation du Centre des expositions de Diamniadio et moderniser le CICES afin qu’ils deviennent des infrastructures plus performantes et rentables », assure-t-il.