iGFM - (Dakar) Les auditions annoncées dans l'affaire des 94 milliards de francs Cfa démarrent demain vendredi, à 12 heures. En première ligne, la famille Mbengue, propriétaire du TF 1451/R, situé à Rufisque.
D'après L’Observateur, ses représentants seront entendus. Ils seront ainsi cinq (5) mandataires à défiler devant les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Die) qui ont hérité du dossier. Saisie par le parquet du Pool judiciaire financier, la Dic est à pied d'œuvre pour faire la lumière sur cette affaire qui tient en haleine l'opinion publique depuis 2019.
Ce dossier, remontant à 1978, porte sur une superficie initiale de 275 hectares, dont 267 immatriculés au nom des héritiers de feu Ousmane Mbengue et consorts. À l'origine, le conflit opposait les héritiers de Ousmane Mbengue à Djily Mbaye, un marabout influent et homme d'affaires décédé en 1991.
L'affaire a, par la suite, pris une tournure politique lorsque Ousmane Sonko est intervenu, dénonçant ce qu'il a qualifié de spoliation d'une famille modeste. Il a accusé des hauts fonctionnaires de l'État d'avoir facilité cette situation. Dans l’affaire, deux anciens responsables de l'administration foncière, Tahibou Ndiaye et Mamour Diallo, respectivement ex-directeurs du Cadastre et des Domaines, ont été mis en cause.
Le 15 octobre dernier, les avocats des héritiers de Ousmane Mbengue ont déposé une plainte auprès du Parquet financier, sept mois après que le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a ordonné la radiation de la pré-notation sur le titre foncier contesté.
Cette plainte s'appuie sur un rapport de l'Ofnac qui, selon les plaignants, révèle que «d'importantes sommes ont été détournées par des structures ou des personnes tierces, à l'insu des héritiers, avec la complicité de hauts fonctionnaires de l'État».
Par Momar Dieng
DIOMAYE ET SONKO LANCENT LA TRAQUE POUR L’EXTRADITION DE MACKY SALL ET COMPAGNIE
Sans être nommément cité, le « cas » Macky Sall et consorts a été au menu de la réunion du Conseil des ministres du 22 janvier 2025. Il s’est présenté sous forme d’un « projet de décret » relatif à la « convention existant entre le gouvernement le sénégal
Sans être nommément cité, le « cas » Macky Sall et consorts a été au menu de la réunion du Conseil des ministres du 22 janvier 2025. Il s’est présenté sous forme d’un « projet de décret » relatif à la « convention existant entre le Gouvernement de la République du Sénégal et le gouvernement du Royaume du Maroc sur l’assistance aux personnes détenues et sur le transfèrement des personnes condamnées, signée le 17 décembre 2004 à Rabat (Maroc). » Le texte a été adopté. Après la réinstallation de la Haute Cour de justice (HCJ) par l’Assemblée nationale, c’est un autre jalon que pose le duo Diomaye-Sonko dans la perspective d’un jugement de l’ancien président de la République.
Depuis avril 2024 et la défaite de son poulain Amadou BA à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, Macky Sall vit en exil à Marrakech avec familles et bagages. Il ne donne pas l’impression ou le sentiment de vouloir revenir de sitôt au Sénégal. Tête de liste de sa coalition électorale lors des législatives du 17 novembre dernier, il avait promis de venir faire campagne avant de se rétracter. Ses partisans encore fidèles s’étaient débrouillés seuls sur le terrain face à la machine du parti au pouvoir Pastef. Il n’y a pas eu de miracle.
En dépoussiérant la convention bilatérale citée plus haut, l’exécutif sénégalais ouvre clairement un dossier judiciaire à haute intensité politique qui sera un sérieux test de la solidité des relations particulières qui existent entre le Sénégal et le Maroc. Dans le respect des procédures qui encadrent le traitement des « personnes détenues » et « le transfèrement des personnes condamnées », le pouvoir sénégalais va travailler à obtenir des autorités marocaines, dans un premier temps, des garanties sur l’application rigoureuse de la Convention signée entre les deux États. Dakar sondera ainsi Rabat pour avoir l’assurance que la personnalité politique qu’est Macky Sall, accueillie en hôte de marque par le Royaume chérifien, ne sera pas un objet de conflit dur entre les deux pays.
Sous cet angle, il est permis de supposer que le Maroc trainerait les pieds si le Sénégal exprimait par les canaux diplomatiques appropriés une demande d’extradition de l’ancien chef d’Etat. Le Royaume hésiterait autant pour protéger sa réputation de pays accueillant que pour, peut-être, donner le temps et l’opportunité à Sall de se trouver un autre point de chute sans risque, comme dans les émirats et monarchies du Golfe arabe-persique.
On peut néanmoins penser que si le projet de faire juger Macky Sall (sans oublier certains de ses compagnons qui ont pris la tangente avant ou après lui) porte en lui une vraie dimension politique et morale du point de vue des autorités sénégalaises, le réalisme politique pourrait finir par prévaloir. Il se manifesterait alors par l’impossibilité concrète - ici et maintenant - de rapatrier un fugitif bénéficiant de l’asile politique d’un pays ami du Sénégal et de le faire constater à l’opinion publique nationale. A l’impossible nul n’est tenu, dit-on!
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LA MISE AU POINT DU MINISTRE DE LA JUSTICE CONCERNANT L'AFFAIRE FARBA NGOM :
Ces derniers jours, les poursuites ouvertes contre Farba Ngom polarisent l’actualité. Aux membres de l’opposition qui parlent d’irrespect de la procédure, le ministre de la Justice a apporté la réplique ce jeudi
Ces derniers jours, les poursuites ouvertes contre Farba Ngom polarisent l’actualité. Aux membres de l’opposition qui parlent d’irrespect de la procédure, le ministre de la Justice a apporté la réplique ce jeudi en marge de la conférence des chefs de parquet.
«Nous sommes dans le cadre d’une procédure pénale. La procédure résulte du rapport de la Centif. Et. Les rapports de la Centif sont remis directement au procureur de la République. C’est dire donc que l’autorité politique, que je représente quelque part dans le fonctionnement de la Justice, n’a absolument rien à y voir.
Et aux termes de la loi sur le blanchiment des capitaux, le procureur de la République a l’obligation légale de saisir immédiatement le Juge d’instruction. En l’espèce, c’est la qualité de la personne mise en cause (Ndlr : Farba Ngom), qui, évidemment, entraine ces contraintes procédurales que nous nous efforçons de respecter justement pour respecter cette légalité.»
AFFAIRE GUINÉE ÉQUATORIALE-CONGO : LE JURY DISCIPLINAIRE DE LA CAF REND SON VERDICT
La Confédération Africaine de Football (CAF) a rendu son verdict dans l'affaire impliquant la Fédération Équato-guinéenne de Football ("FEGUIFUT") et la Fédération Congolaise de Football ("FECOFOOT")
La Confédération Africaine de Football (CAF) a rendu son verdict dans l'affaire impliquant la Fédération Équato-guinéenne de Football ("FEGUIFUT") et la Fédération Congolaise de Football ("FECOFOOT"), suite à la plainte déposée par la Guinée Équatoriale concernant les matchs aller et retour des qualifications pour le Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) 2024.
Les matchs se sont déroulés comme suit : le 21 décembre (match n°1 : Guinée Équatoriale - Congo) et le 29 décembre (match n°2 : Congo - Guinée Équatoriale).
Le Jury disciplinaire de la CAF a constaté que la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) avait aligné un joueur inéligible (M. Mankou Nguembete Japhet Eloi) lors des deux matchs.
Le Jury disciplinaire de la CAF a pris les décisions suivantes :
-Les matchs n°1 Guinée Équatoriale vs Congo et n°2 Congo vs Guinée Équatoriale des qualifications pour le Championnat d'Afrique des Nations 2024 ont été déclarés forfaits en faveur de la Guinée Équatoriale, avec un score de 3-0.
-La Fédération Congolaise de Football a également été condamnée à une amende de 10 000 USD (6 308 857 millions de francs CFA.)
LE PARLEMENT A SAINT-LOUIS
Une mission parlementaire a rencontré mercredi des populations et acteurs de la pêche à Saint-Louis (nord), pour des échanges qui font fait ressortir la nécessité d’accorder plus de considération à ce secteur.
Une mission parlementaire a rencontré mercredi des populations et acteurs de la pêche à Saint-Louis (nord), pour des échanges qui font fait ressortir la nécessité d’accorder plus de considération à ce secteur.
La mission, organisée de concert avec le Forum civil, était conduite par le député Babacar Ndiaye, président de la commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale.
« On est là, dans le cadre de notre mission parlementaire. On a rencontré les pêcheurs de Saint-Louis et là, on vient de terminer notre rencontre avec la population, les différents acteurs voire les différentes couches de la population de Saint-Louis », a déclaré le parlementaire, en marge d’une rencontre tenue à l’Espace jeunes de Saint-Louis.
« Les échanges que nous avons eus aujourd’hui avec les pêcheurs, nous montrent que ce sont des gens qui s’y connaissent. Des gens qui maîtrisent leur secteur », a dit le député Babacar Ndiaye, en présence de Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil qui s’active dans la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.
La secrétaire adjointe du conseil local de pêche artisanale (CLPA), Fama Sarr, de même que l’ancien député Thiamba Seck, ont aussi pris part à cette activité,.
Le parlementaire a plaidé pour « plus de respect et de considération » à l’endroit des acteurs de la filière pêche. Il a également évoqué la question de la brèche, promettant de visiter prochainement le site en question.
La brèche de Saint-Louis, à l’origine, était une mince flèche de sable de quelques centaines de mètres de large, qui protège la cité de l’assaut des vagues. Jusqu’en 2003, elle empêchait une évacuation rapide des eaux du fleuve lors des crues car elle s’allongeait sur environ trente kilomètres au sud de la ville.
L’ouverture artificielle d’une brèche, 7 kilomètres au sud de la ville, suite à la crue d’octobre 2003, a radicalement changé l’inondabilité de la cité, au point que la ville est devenue plus vulnérable à une augmentation, même modérée, du niveau moyen de la mer.
« La question de la brèche est revenue dans nos échanges. D’ailleurs nous allons revenir à Saint-Louis pour uniquement visiter la brèche et voir ce qu’il s’y passe réellement », a-t-il promis.
Il y a aussi, dit-il, une vielle doléance des pêcheurs de Saint-Louis, qui concerne l’installation de ports de pêche pour au moins essayer de contourner la brèche et éviter les accidents qu’elle peut provoquer.
Le député a aussi évoqué la question des récifs et de la zone poissonneuse de Diattara, occupée par une plateforme d’exploitation gazière, invitant les autorités à prendre au sérieux cette question.
LE GÉNÉRAL JEAN BAPTISTE TINE MOBILISE POUR LA RÉUSSITE DU PROCHAIN SETAL SUNU RÉEW
Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique organise la neuvième édition de la journée nationale de nettoiement, prévue le 1er février 2025.
Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique (MISP) organise la neuvième édition de la journée nationale de nettoiement, prévue le 1er février 2025. Placée sous le thème « Setal sunu gox mooy yokk sunu kaaraangué » (Rendre propre notre environnement, c’est promouvoir la sécurité), cette initiative vise à mobiliser les citoyens à travers des activités variées d’investissement humain et de sensibilisation.
Dans le cadre des préparatifs, plusieurs actions seront menées notamment une campagne pour la Carte Nationale d’Identité (CNI), du 29 au 31 janvier, des points d’enrôlement seront installés à Dakar (place du 3e millénaire), Thiès (place France), et Touba (Dianatou). Deux autres sites seront définis prochainement.
Il est prévu aussi d’organiser une communication sur la facilitation pour l’obtention des passeports, une campagne est également prévue, avec les sites et modalités en cours de définition et une journée de don de sang et consultations médicales gratuites. Ces activités se dérouleront dans les infirmeries des Sapeurs-pompiers et de la Police nationale.
Le samedi, des séances de sensibilisation porteront sur des thèmes variés, notamment les gestes de premiers secours, la lutte contre l’émigration irrégulière, les incivilités, et la doctrine de la police de proximité.
Le ministère a identifié les lieux publics stratégiques pour les activités de nettoiement : cimetières, marchés, lieux de culte, gares, et autres espaces collectifs. Dans les 14 régions, 47 départements et 127 arrondissements, les autorités locales ont déjà proposé les sites officiels.
À Dakar, les sites pour accueillir le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko seront validés après une réunion de coordination à la présidence. Un comité de pilotage, dirigé par Cheikh Niang, et des équipes déconcentrées composées de gouverneurs, préfets et sous-préfets assureront la mise en œuvre.
VERS UN PÔLE LOGISTIQUE DE LA PNA À KAFFRINE
La région de Kaffrine va bientôt se doter d’un pôle logistique devant permettre une disponibilité, à temps réel, de médicaments dans cette partie centre du Sénégal, a annoncé le directeur de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), docteur Seydou
La région de Kaffrine va bientôt se doter d’un pôle logistique devant permettre une disponibilité, à temps réel, de médicaments dans cette partie centre du Sénégal, a annoncé le directeur de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), docteur Seydou Diallo.
S’exprimant dans le cadre d’une visite de travail dans la capitale du Ndoucoumane il a indiqué, sans d’autres détails, que des aires de stockage aux normes sont également prévues pour faciliter la disponibilité en médicaments dans cette région.
« On a été reçus par le gouverneur, qui a promis de nous octroyer une assiette foncière pour pouvoir ériger ce pôle logistique, qui permettra à la région de Kaffrine de se doter en médicaments et d’avoir des aires de stockage aux normes », a-t-il dit en s’entretenant avec des médias.
De cette manière, la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) va pouvoir distribuer des médicaments, « partout dans la région, pour le bien être des Kaffrinois », a ajouté docteur Diallo, dont le but de la visite était de s’enquérir de la situation au niveau des pharmacies régionales d’approvisionnement, en vue de prendre contact avec les agents et de faire un état des lieux.
« Les pôles logistiques vont permettre aux régions d’être beaucoup plus autonomes, de disposer de suffisamment de stocks à l’intérieur du pays et de réduire la dépendance des régions vis-à-vis de Dakar », a-t-il expliqué.
Le directeur régional de la santé (DRS) de Kaffrine, le docteur Mbaye Thiam, a magnifié cette visite, estimant que Kaffrine « a besoin d’être automne sur tous les plans », pour une meilleure prise en charge des questions de développement dans cette région.
DECES DE MADIOR DIOUF, ANCIEN MINISTRE
Le Sénégal pleure la disparition de Madior Diouf, décédé dans la nuit du 22 au 23 janvier à son domicile.
Le Sénégal pleure la disparition de Madior Diouf, décédé dans la nuit du 22 au 23 janvier à son domicile. L’annonce a été faite par Moustapha Niasse. Né en 1939 à Fimela, Madior Diouf (86 ans) était un éminent professeur de littérature à l’Université Cheikh Anta Diop et un homme politique. Syndicaliste engagé, Madior Diouf a dirigé le syndicat unique des enseignants du Sénégal (Sudes) pendant huit ans.
Fondateur et leader du Rassemblement national démocratique (RND), il s’inspirait des idées de Cheikh Anta Diop pour promouvoir une vision démocratique alternative. Ancien ministre de la Culture sous Moustapha Niasse, il avait également marqué les esprits en se présentant à l’élection présidentielle de 1993. Professeur agrégé de lettres à l’Université Cheikh Anta Diop
Intellectuel et défenseur des valeurs de justice sociale, Madior Diouf laisse un héritage culturel et politique qui a profondément marqué le Sénégal. Sa levée du corps aura lieu ce vendredi à l’hôpital Principal, suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff.
La rédaction du Soleil présente ses sincères condoléances à sa famille.
NOUS MAINTENONS NOTRE RÉPUTATION DE DESTINATION SÛRE
Le Sénégal « maintient sa réputation de destination touristique sûre et accueillante », en dépit de »l’incident isolé survenu à l’hôtel Riu Baobab » le week-end dernier, à Pointe Sarène, dans le département de Mbour (ouest)
Le Sénégal « maintient sa réputation de destination touristique sûre et accueillante », en dépit de »l’incident isolé survenu à l’hôtel Riu Baobab » le week-end dernier, à Pointe Sarène, dans le département de Mbour (ouest), assure le directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT), Adama Ndiaye.
« Le Sénégal maintient sa réputation de destination touristique sûre et accueillante, reconnue pour sa stabilité politique et sociale exemplaire en Afrique de l’Ouest, son hospitalité légendaire, la ‘Teranga’ sénégalaise, son excellent bilan en matière de sécurité touristique », écrit-il dans un communiqué parvenu à l’APS.
Une vingtaine de personnes armées de fusils de chasse s’étaient introduites dans ce réceptif hôtelier dans la nuit de samedi à dimanche. Ils ont échangé des tirs avec des gendarmes venus à la rescousse, avant de battre en retraite avec de l’argent qu’ils ont pris à la réception de l’hôtel, un butin évalué à plus de 12 millions de francs CFA.
« L’ASPT, en collaboration avec les autorités compétentes, continue de mettre en œuvre des mesures préventives renforcées pour garantir la sécurité et le confort de tous les visiteurs », a assuré son DG. Il a déploré cet incident tout en compatissant au traumatisme subi par les clients et le personnel de RIU.
« Nous nous indignons de cette attaque et comptons nous déployer dès [ce jeudi 23 janvier] pour apporter notre soutien et réaffirmer notre solidarité au Groupe RIU, devenu le fleuron de notre offre touristique », a-t-il ajouté.
Le DG de l’ASPT a réaffirmé son « engagement total envers la sécurité » des touristes qu’il invite « à continuer de découvrir les richesses culturelles, naturelles et humaines exceptionnelles du Sénégal en toute sérénité », faisant valoir que « la réaction rapide et professionnelle des forces de sécurité démontre l’efficacité de notre système de protection des sites touristiques ».
« Aucun touriste ni membre du personnel n’a été blessé lors de cet incident, grâce aux protocoles de sécurité en place », s’est-il réjoui, signalant que « des mesures de sécurité supplémentaires ont été immédiatement déployées dans l’ensemble des zones touristiques ».
KAFFRINE ENREGISTRE UN PREMIER DECES DE LA FIEVRE CRIMEE
Le district sanitaire de Birkilane, dans la région de Kaffrine (centre), a enregistré un décès parmi les deux cas de fièvre hémorragique de Crimée Congo confirmés dans ce département
Le district sanitaire de Birkilane, dans la région de Kaffrine (centre), a enregistré un décès parmi les deux cas de fièvre hémorragique de Crimée Congo confirmés dans ce département, a appris l’APS du directeur régional de la santé, docteur Mbaye Thiam.
« Le district sanitaire de Birkilane a notifié deux cas de fièvre hémorragique Crimée Congo. Un des deux cas est décédé, l’autre a une évolution favorable », a-t-il révélé au cours d’un entretien téléphonique.
Selon le directeur régional de la santé de Kaffrine, 51 cas contacts identifiés sont actuellement suivis par les services compétents. Il a invité les populations à garder leur sérénité et à s’orienter vers les hôpitaux dès les premiers symptômes pour une prise en charge précoce.
La fièvre hémorragique de Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques, avait rappelé le ministère de la Santé, après l’apparition du premier cas fin avril 2023.
Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques. Sa transmission à l’homme se fait par « contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés ».