La victoire des Brave Warriors namibiens hier, dimanche 5 septembre, au stade Kégué de Lomé devant les Eperviers, grâce à un superbe but d’Elmo Kambindu, met davantage de pression sur les Lions qui affrontent demain mardi 7 septembre les Diables rouges du Congo pour le compte de la 2ème journée des éliminatoires Qatar 2022. La bande à Sadio Mané est arrivée hier, à bord d’un vol spécial, à Brazzaville mais sans son ancien capitainecourage, Cheikhou Kouyaté, forfait. La mission reste la reprise de la première place aux Namibiens, leaders provisoires de la poule H.
(BRAZZAVILLE, Congo) –Reprendre sa place de leader ! C’est la mission désormais assignée aux Lions du Sénégal qui ont foulé le sol congolais hier, dimanche 5 septembre, à bord d’un vol spécial pour affronter demain mardi 7 septembre les Diables Rouges du Congo qui ont réussi à tenir tête aux Namibiens leaders provisoires suite à leur belle victoire devant les Eperviers du Togo (0-1) au stade Kégué de Lomé, grâce à Elmo Kambindu. Les Braves Warriors se relancent ainsi dans la course pour la seule et une place qualificative au 3ème tour de fort belle manière. Ce, après avoir «perdu» deux points à l’Orlando Stadium de Johannesburg, en Afrique du Sud, où la CAF avait ordonné que leur match contre le Congo se joue. Les Lions sont donc avertis. Ils ont l’obligation de gagner ou à défaut faire un match nul pour reprendre la première place du groupe H.
Pour rappel, au mois de mars dernier, les Lions déjà qualifiés à la CAN 2021, avaient été tenus en échec par une équipe B du Congo. Aliou Cissé avait expérimenté une défense à trois avec une équipe mixte au départ composée de certains cadres notamment Sadio Mané et autres Idrissa Guèye. Mais, il avait par la même occasion, lancé des joueurs comme Fode Ballo-Touré (As Monaco), Abdou Diallo (PSG), Nampaly Mendy (Leicester), Pape Matar Sarr (Metz) pour leur baptême de feu avec les «Lions». Mais demain mardi, il faut s’attendre à une équipe type du Sénégal, capable d’aller chercher les Congolais et leur imposer son jeu. Une victoire permettra au Sénégal de lancer un sérieux avertissement aux Namibiens attendus à Thiès au mois d’octobre prochain.
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FACE À L’HÉGÉMONIE DU MBALAKH, LE JAZZ NE CAPITULE PAS
Moustapha a connu l’âge d’or du jazz au Sénégal avec la floraison de groupes et de clubs actifs entre les années 70 et 80 voire 90. Mais il a aussi assisté, impuissant, à la décadence de ce genre musical, éclipsé par l’hégémonie du mbalakh
Guitariste et co-fondateur du Groupe afro jazz JAMM créé en 1987, Moustapha a connu l’âge d’or du jazz au Sénégal avec la floraison de groupes et de clubs actifs entre les années 70 et 80 voire 90. Mais il a aussi assisté, impuissant, à la décadence regrettable de ce genre musical, éclipsé par l’hégémonie du «mbalakh». Du coup, gagner confortablement sa vie avec le jazz au Sénégal est devenu un certain. Conséquence, de grands jazzmen sénégalais ont fait l’option de l’expatriation comme l’explique Moustapha Diop dans cet entretien accordé à AfricaGlobe. Aujourd'hui au Sénégal, son groupe fait partie de ceux qui tentent de faire vivre le jazz quelles que soient les embûches.
Le jazz n’a clairement pas la place qu’il mérite au Sénégal, malgré un passé très « jazzy » du Sénégal comme le rappellent maints connaisseurs. La plupart des musiciens jazz de talent ont dû quitter le Sénégal et évoluent depuis des années en Occident où ils jouent avec des artistes de classe mondiale, et où leur talent est reconnu à sa juste valeur. Comptant parmi les pionniers, mais malgré les difficultés il fait partie des rares groupes qui font de la résistance et refusent de capituler face à l’hégémonie du très populaire «mbalack».
D’ailleurs récemment, le groupe inaugurait un nouveau club jazz au resto de la Corne d’Or, à Ouakam. C’est en marge de cette rencontre qu’AfricaGlobe a interrogé Moustapha Diop qui donne sa lecture de la situation de cette musique au Sénégal, les maux dont elle souffre. Pour le guitariste de Jamm, les médias sont en partie responsables de la perte de vitesse du «mbalakh » parce qu’ils accordent peu ou pas de la place à cette musique dans leurs contenus.
Toutefois, si le jazz devait renaitre et retrouver son lustre d’antan, cela dépendrait en même temps de l’implication des médias. Leur contribution serait très déterminante. Mais en attendant, Moustapha Diop reconnaît que les musiciens jazz tirent le diable par la queue au Sénégal. Cependant, il considère que Jamm compte parmi les privilégiés parce qu’en dépit de la morosité que subit le jazz, des contrats tombent plus ou moins régulièrement même si ce n’est pas très consistant.
Dans cette interview ci-dessus Moustapha Diop nous rappelle l’âge d’or du jazz au Sénégal, de grands musiciens que le groupe Jamm a produit, et comment le groupe est passé d’ailleurs de l’afro au jazz avant de se définir comme un groupe d’afro jazz. Pour mémoire, Moustapha Diop fut aussi membre fondateur de Jiwu Mbañ, membre de du groupe Oasis (87-88). Il a joué notamment avec Moussa Ngom.
PRA DIE BA
GUINÉE : UNE GÉOPOLIQUE SOUS-RÉGIONALE ÉBRANLÉE
Longtemps durant, le pays a subi les contrecoups des conflits qui ont miné certains de ses voisins, notamment la Sierra-Leone, la Guinée-Bissau et le Liberia, ensanglantés, entre le début des années 80 du 20ème Siècle et le début des années 2000....
La République de Guinée, encore appelée Guinée-Conakry, est sans président, à la suite d’un coup d’État perpétré tôt ce dimanche, 5 septembre. Alpha Condé en exercice depuis octobre 2020 après sa réélection à l’âge de 82 ans pour un 3e mandat, est entre les mains des forces spéciales dirigées par le colonel Mamady Doumbouya. Prétexte pour la rédaction d’emedia.sn de s’intéresser à ce pays. Dans ce jet, il est question de la géopolitique et les rapports entre la Guinée avec la sous-région dont le Sénégal.
La Guinée est un pays d’Afrique Occidentale d’une superficie de 242 857 km2. Elle est limitée au Nord-Ouest, par la Guinée-Bissau ; au Nord, par le Sénégal ; au Nord-Est, par le Mali ; au Sud-Ouest, par la Sierra-Leone ; au Sud, par le Liberia et au Sud-Est, par la Côte-d’Ivoire.
Pour un pays de taille très moyenne, partager des frontières (compte non tenu de la façade maritime) avec 06 États, peut s’avérer une source potentielle de difficultés géopolitiques. Le constat est fait déjà en 2010, dans un contexte sous-régional ambiant dominé par la conflictualité de forte amplitude, par l’étude et analyse stratégiques et géopolitiques de la situation de la République de Guinée, mesurant les impacts de la situation géopolitique oust-africaine. De fait, la Guinée est intégrée dans « la dorsale forestière de feu » en Afrique Occidentale, selon le rapport.
Plus grave encore, singulièrement durant les conflits en Sierra – Leone et au Liberia, la Guinée fut, de fait, impliquée, militairement dans les combats, en raison des nombreuses incursions, menées, tant par les Armées régulières que par les rébellions, en territoire guinéen (obligation de poursuite pour les premières, disposition de base de repli, pour les secondes). Pays de la ligne de front, avant de devenir, en de multiples occasions, pays engagé, la Guinée vit la pénétration considérable d’armes légères sur son territoire. Situation qui déboucha sur la naissance de groupes armés versant dans des milices fortement armées et promptes à servir de mercenaires à des factions internes impliquées dans la lutte pour le pouvoir à Conakry. Ce fut durant ces conflits, que la Guinée fut l’un des terreaux pour le trafic des enfants et des femmes.
Chronique d’un dérèglement géopolitique qui caractérise l’Afrique Occidentale
Longtemps durant, le pays a subi les contrecoups des conflits qui ont miné certains de ses voisins, notamment la Sierra-Leone, la Guinée-Bissau et le Liberia, ensanglantés, entre le début des années 80 du 20ème Siècle et le début des années 2000, par de meurtrières guerres civiles. D’ailleurs, entre 1989 et 2002, la Guinée a abrité plus de 200.000 réfugiés Sierra-Léonais et Libériens fuyant les ravages prévalant dans leurs pays.
L’afflux massif de réfugiés dans un pays aussi pauvre que la Guinée, ne manqua pas d’aggraver les difficultés intérieures, malgré l’accompagnement substantiel du HCR. Ainsi, tout le long des régions guinéennes frontalières à ces pays en conflit, l’on a assisté à des exodes massifs de population (plus 130.000) vers l’intérieur du pays en général, vers les villes en particulier, voire vers le Sénégal.
Le Sénégal, une terre d’accueil bien aimée par les Guinéens. Illustration à la rue marchande de Sandiniéry, en plein centre-ville, à Dakar, où nos équipes étaient allées à la rencontre des commerçants guinéens, lors de la dernière présidentielle en Guinée. Certains y résident depuis bien avant les indépendances, en 1955, même au plus fort de la crise opposant politiques Guinéens et Sénégalais. En effet, cet exemple d’intégration réussie est souvent pollué par l’opposition des dirigeants politiques.
La tension reste vive sur l’axe Conakry-Dakar, nourrie par des dirigeants qui font tout pour s’opposer
C’est un secret de polichinelle que les présidents Condé et Macky Sall ne se piffent pas. Aux dernières nouvelles, les tractations étaient d’ailleurs en cours pour tenter de recoller les morceaux après plusieurs mois de fermeture de la frontière.
Le dimanche 28 mars, Alpha Condé avait, en substance, déclaré que le Sénégal servait de base arrière de déstabilisation de la Guinée. « Ceux qui voulaient que la Guinée brûle, nous tous voyons ce qui se passe chez eux. Ce qui veut dire que Dieu ne dort pas. Moi, je ne me querelle avec personne, pas un seul jour depuis que j’ai été élu président, aucun opposant n’est venu à Conakry pour diffamer le gouvernement. Ça, je ne l’accepte pas. Mais tout le monde sait, tous ceux qui nous insultent, tous ces cris de ’’la Guinée va brûler’’, tout se fait à Dakar. Tout le monde le sait, mais Dieu est là », avait de façon explicite et sans détour accusé Alpha Condé.
Sous Wade déjà, le même climat délétère régnait. Sékouba Konaté, président de la République de Guinée, par intérim de janvier à décembre 2010, ne sollicitait pas l’avis du Sénégal, et ne faisait pas de l’axe Dakar-Conakry, une priorité de sa politique sous régionale.
Bien avant et plus globalement, l’opposition historique entre « Politiques » guinéens et sénégalais remonte à la tumultueuse rivalité pré et post-indépendance opposant Sékou Touré et Léopold Sédar Senghor alors députés à l’Assemblée nationale de l’empire colonial français. Bref, c’est l’histoire de deux peuples voisins dont les dirigeants font tout pour opposer alors qu’en réalité, tout les rapproche tant dans la proximité que sur le plan sociologique.
Par ailleurs, la même tension de suspicion règne entre Alpha Condé et Umaru Emballo, le président de la Guinée-Bissau dont les frontières étaient également fermées avec la Guinée sur décision du président guinéen.
La Guinée et la Côte d’Ivoire ont organisé des élections présidentielles en octobre dernier, dans des contextes politiques tendus, marquées par des années de crise. Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire avec 83,6% des voix, et Alpha Condé en Guinée avec 57,8%. Les résultats issus des urnes très souvent contestés, ces pays gagneraient à une remise à plat rapide des dispositifs électoraux.
La tentative du 3e mandat est souvent l’élément catalyseur.
Dakar, 5 sept (APS) - L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) fait état de risques de pluies faibles sur le littoral sud du Sénégal à partir de dimanche après-midi, lesquels pourraient se traduire par des orages et de la pluie au courant de la nuit jusqu’à lundi, midi.
Le ciel "restera passagèrement nuageux à nuageux sur le pays avec des risques de pluies faibles par endroits sur le littoral sud", à partir de dimanche après-midi.
"En fin de nuit jusqu’en fin d’échéance", lundi, midi, "des orages et pluies pourraient être notés sur l’est et le sud du territoire" sénégalais indique l’ANACIM.
"En dépit d’une relative baisse des températures sur l’ouest du pays, la chaleur sera davantage sensible sur les localités nord et est où des pics de 35 et 38°C sont attendus", ajoute l’agence météorologique nationale dans ses dernières prévisions.
"Les visibilités seront généralement bonnes. Les vents, d’intensité faible à modérée, seront de secteur sud sur le territoire", annoncent les prévisionnistes météo.
LE SENEGAL, UNE GROSSE SELECTION, PLUSIEURS EQUATIONS
Sadio Mané à Liverpool. Kalidou Koulibaly à Naples. Idrissa Gana Guèye au Paris Saint Germain de Lionel Messi et Neymar. Edouard Mendy à Chelsea. Aliou Cissé sur le banc des «Lions» depuis le 5 mars 2012.
Sadio Mané à Liverpool. Kalidou Koulibaly à Naples. Idrissa Gana Guèye au Paris Saint Germain de Lionel Messi et Neymar. Edouard Mendy à Chelsea. Aliou Cissé sur le banc des «Lions» depuis le 5 mars 2012. Une équipe fédérale qui maitrise la haute compétition pour avoir déjà pris part à quatre coupe d’Afrique des nations, une coupe du monde, des Jeux olympiques entre autres. Un Etat qui ne lésine pas sur les moyens quand il s’agit de mettre les «Lions» dans d’excellentes conditions de performance. Une presse critique et alerte. Un tel cocktail fait forcément du Sénégal, logé dans la poule B en compagnie du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi, un des favoris légitimes de la prochaine CAN prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun.
DES INDIVIDUALITES AU SERVICE DE L’EQUIPE
L’Euro 2021 remporté par l’Italie de Roberto Mancini et les Blues de Chelsea de Thomas Tuchel, vainqueurs de la Ligue des champions, la même année, sont une preuve à suffisance que le football moderne repose sur le collectif au détriment d’un conglomérat d’individualités où chaque joueur cherche vaille que vaille à faire son show personnel afin de trouver une place au soleil. L’époque où un seul joueur prenait le jeu à son compte pour régler à lui tout seul le problème de son équipe n’est peut-être pas révolue, toutefois, il faut reconnaître qu’elle n’a plus de grands jours devant elle. Par conséquent, il faut savoir souvent faire preuve d’altruisme, de beaucoup de générosité au service du collectif. Malheureusement, il faut reconnaître que le Sénégal traine un tel pêché. Ce, de génération en génération. Le dernier match des Lions en est une parfaitement illustration. Sur plusieurs actions offensives, des joueurs ont préféré faire preuve d’égoïsme que d’altruisme qui aurait pu sceller le sort du match avec un score fleuve. Et personne n’allait crier au scandale. Hélas ! Quand chaque attaquant ou chaque joueur cherche à marquer un but, même dans une position impossible, le Sénégal ne pouvait y arriver qu’avec un exploit individuel. Comme ce fut le cas avec Sadio Mané qui a libéré tout un peuple. Mais, jusqu’à quand allons-nous continuer à procéder ainsi ? Qu’adviendrait-il face à de grosses cylindrées mieux loties que la modeste formation togolaise ? De telles interrogations méritent d’être posées et surtout avant la grand-messe prévue l’hiver prochain. Il est temps de faire le holà et de faire comprendre que les statistiques individuelles ne devraient pas prendre le dessus sur l’équipe.
LES ELIMINATOIRES QATAR 2022, UN TEST GRANDEUR NATURE
Pour mieux peaufiner sa stratégie, le staff technique sénégalais ne pouvait pas espérer mieux que les éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022. Les Lions vont livrer six (6) matches entre le 1er septembre et le 6 novembre. Après la victoire à Lat Dior face aux Eperviers du Togo, la bande à Sadio Mané a quitté Dakar hier, dimanche 5 septembre, à bord d’un vol spécial à destination de Brazzaville. Les «Lions» vont croiser le fer avec les Diables rouges du Congo demain mardi au stade Alphonse Massamba Débat qu’ils connaissent bien, pour le compte de la 2ème journée des qualifications, pour y avoir déjà joué lors des éliminatoires de la CAN (0-0). Au mois d’octobre prochain, les «Lions» déjà leaders de leur poule H auront droit à une double confrontation. D’abord un déplacement à Windhoek avant de recevoir les mêmes «Brave Warriors» de la Namibie à Thiès devenu l’épicentre du football sénégalais. La boucle sera bouclée au mois de novembre avec un déplacement à Lomé pour le compte de la 5ème journée face aux Eperviers de Pablo Duarte avant la réception des Diables Rouges pour le compte de la 6ème et dernière journée du 2ème tour de ses éliminatoires expresses. Ces six matches devraient donc être mis à profit pour non seulement préparer la CAN mais les différents adversaires devraient aussi servir de sparring-partners à Aliou Cissé afin de mieux huiler sa machine.
L’EQUATION DES BLOCS BAS
Blocs bas ! Tel un refrain d’un hymne national, ce système de jeu est en passe de devenir un véritable casse-tête pour plusieurs techniciens dans le football actuel. Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, n’est pas en reste. Au contraire, il en souffre énormément. Le 30 mars dernier, la modeste équipe d’eSwatini (146ème au classement Fifa), déjà éliminée de la course pour la CAN 2021, a failli réussir un holdup parfait face aux Lions, qualifiés à deux journées de la fin. Après un but matinal inscrit par Sabelo Gamedze à la 4ème minute, le Bouclier du Roi (surnom de l’équipe d’eSwatini) va se recroqueviller dans son camp et laisser l’initiative du jeu aux Lions qui ne réussiront à égaliser que dans les arrêts de jeu (96ème minute) grâce à Cheikhou Kouyaté. Aidés par la dimension du stade Lat Dior, relativement petite, les Visiteurs vont donner du fil à retorde à Aliou Cissé qui avait opté pour un turnover. Il faut d’ailleurs souligner que le Sénégal a été confronté à ces blocs bas tout le long des éliminatoires. Ne soyons donc pas étonnés d’assister aux mêmes scénarii en phase de poules contre la Guinée et le Malawi. Excepté peut-être le Zimbabwe qui est une équipe joueuse au football. The Warriors (Les Guerriers) sont les premiers adversaires des «Lions» le 10 janvier à partir de 13 heures (Gmt) à Bafoussam. Par conséquent, il appartient au Sénégal de se préparer à toute éventualité en imposant son jeu. Un système avec Sadio Mané excentré gauche, Ismaïla Sarr excentré droit mais, recadré et attaquant à la pointe de l’attaque (Boulaye Dia, Famara Diedhiou ou Habibou Diallo) nous semble intenable. Surtout qu’au niveau du milieu de terrain, Cissé semble avoir l’embarras du choix entre Idrissa Gana Guèye, Cheikhou Kouyaté, Nampalys Mendy etc. Il ne reste plus qu’à souhaiter plus de temps de jeu à certains joueurs qui sont sous la menace de la concurrence. C’est le cas de Fodé Balla Touré au Milan AC face au Français, Theo Hernandez mais aussi d’Idrissa Gana Guèye au PSG en concurrence avec Verratti et autre Wijnaldum. La liste est loin d’être exhaustive.
PROTEGER DAVANTAGE LES PAPE MATAR SARR
Il ne fait l’ombre d’aucun doute que Pape Matar Sarr a un avenir prometteur. C’est un jeune joueur pétri de talents. Dans ces cas d’espèces, il doit être protégé et aidé afin de lui éviter d’exploser en plein vol. Si Lionel Messi est devenu ce joueur stratosphérique, aimé et adulé, c’est parce qu’il a bénéficié d’une grande protection d’un très grand technicien, Frank Rijkaard avant d’éclore sous la direction de Pep Guardiola. Mercredi dernier, PMS, a vécu une soirée presque cauchemardesque, pour la bonne et simple raison qu’il n’a pas pu gérer la charge émotionnelle qu’il a vécue. Signature d’un contrat de six ans avec Tottenham (Premier League), convocation en équipe nationale pour livrer un match éliminatoire de coupe du monde où il a été titularisé. Il joue dans sa ville natale (Thiès), devant son public parmi lequel ses parents et amis. Last but not least, il occupe le couloir droit qui est loin d’être son poste de prédilection. C’était un peu trop pour lui. Mais nous devons aussi saluer le discours d’Aliou Cissé après la rencontre. Il a eu les mots justes pour non seulement soulager le jeunot, mais aussi et surtout lui permettre d’oublier sa contre-performance.
DÉCÈS DE DOUBLE LESS, PÈRE DE BALLA GAYE 2 ET SA THIÈS
Dakar, 5 sept (APS) - L’ancien champion de lutte Mamadou Sakho dit Double Less, a été rappelé à Dieu dimanche des suites d’une maladie, annoncent plusieurs médias sénégalais et des acteurs de cette discipline.
Double Less, père des lutteurs Balla Gaye 2 et de Sa Thiès, était alité depuis quelques temps, rapportent les mêmes médias.
Son décès intervient moins d’un mois après le rappel à Dieu d’une autre ancienne gloire, Mbaye Guèye, surnommé "le premier Tigre de Fass".
TOUBA : DES MESURES URGENTES POUR L’ÉVACUATION DES EAUX
Le gouvernement a signé avec une société de voirie et de travaux publics un contrat portant sur l’augmentation de la capacité de pompage du bassin de Keur Niang, pour rendre fluide l’évacuation des eaux pluviales afin de soulager les populations de Touba
Diourbel, 5 sept (APS) - Le gouvernement a signé avec une société de voirie et de travaux publics un contrat portant sur l’augmentation de la capacité de pompage du bassin de Keur Niang, pour rendre fluide l’évacuation des eaux pluviales afin de soulager les populations de Touba avant le grand magal prévue fin septembre, a annoncé dimanche le ministre de l’Intérieur.
Selon Antoine Félix Diome, ce contrat signé avec la Sénégalaise de voirie et de travaux publics (SVTP) s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan national d’organisation des secours (Orsec), déclenché sur instruction du président de la République, le 21 août dernier.
"Le chef de l’Etat nous a donné les instructions nécessaires dans le cadre du plan Orsec qui a été déclenché de tout mettre en œuvre pour soulager les populations dans le cadre de leur vécu quotidien", a déclaré le ministre de l’Intérieur.
Antoine Félix Abdoulaye Diome s’adressait à des journalistes, peu après avoir visité les bassins de rétention d’eau de Keur Niang et Darou Rahmane, à Touba, en compagnie de ses collègues Serigne Mbaye Thiam (Eau et Assainissement) et Dame Diop (Emploi et Formation professionnelle).
La ville de Touba a enregistré des pluies exceptionnelles depuis le début de l’hivernage, avec des conséquences désagréables pour certains de ses habitants, dans des quartiers tels que Nguélémou, Ndamatou, Ocass ou Keur Niang.
Selon le ministre de l’Intérieur, le contrat signé avec l’entreprise SVTP vise à "augmenter la capacité de pompage du bassin de Keur Niang mais également lui adjoindre deux conduites d’eau" destinées à "fluidifier (…) l’évacuation des eaux vers les deux grands bassins d’infiltration de Darou-Rahmane".
Antoine Diome précise que ce contrat porte sur 4 milliards FCFA dont une avance de 1 milliard a été remise à l’entreprise samedi.
Le ministre de l’Intérieur a dans le même temps annoncé la mise en œuvre de la deuxième phase du plan d’assainissement de Touba qui concerne 23 milliards FCFA.
"Les 5 milliards vont consister à renforcer le dispositif d’assainissement déjà existant, alors que les 17 milliards vont toucher plutôt des quartiers qui jusque-là n’ont pas encore été impactés par la phase 1 du plan d’assainissement de Touba", a-t-il indiqué.
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam a lui assuré que le président de la République et le gouvernement "n’ont jamais laissé" en rade Touba dans le cadre des projets d’assainissement retenus.
Il signale que dans le cadre d’un programme d’assainissement d’un coût global de 60 milliards de francs CFA, destiné à dix villes sénégalaises, Touba bénéficie d’une enveloppe de 15 milliards FCFA.
Ce programme concerne aussi des villes telles que Dakar, Saint Louis, Pikine, Louga, Rufisque, Tivaouane, Matam, Kaolack et Tambacounda.
Il prévoit la construction d’un important réseau d’assainissement à Tivaouane, Touba, Matam et Tambacounda, d’augmenter les ouvrages dans les villes de Dakar, Pikine, Saint-Louis et Rufisque.
Il vise aussi à construire des infrastructures autonomes, à multiplier la capacité de traitement des eaux usées de 14 000 m3, et à régler le problème des inondations dans les villes de Kaolack et de Touba.
A la fin du programme, plus de 400 000 personnes devraient avoir accès aux ouvrages d’assainissement, 300 000 bénéficieront des branchements sociaux à égout.
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps - Je combats à ma manière un virus appelé C. Profitons de l’instant, du silence et de la lumière et tâchons d’avoir la mélancolie heureuse
#SilenceDuTemps - Depuis quelques jours, je pense à prendre des photos qui illustrent les petits faits relatés à travers mes chroniques, les lieux, les « choses » … Et pour cela, il me faut relire …19 pages ! Hum… Alors pas maintenant, me dis-je à chaque fois que j’y pense. Pourquoi des photos ? Mais pour me rassurer, vous rassurer que je ne rêve pas, que je ne raconte pas (trop) de sornettes et qui sait un jour …
Eh bien mon amie Geneviève de Marseille a aujourd’hui posté sa 30e chronique et plantée comme un timbre en début de lettre, une photo avec en prime la « petite histoire du Picon » racontée dans son site web. Pour les amateurs ou les curieux, goûtez- y ! C’est d’ailleurs assez drôle, car il y a comme une espèce de télépathie qui nous lie. En tout cas, nos angles de tir dans les chroniques se font des clins d’œil.
Elle me raconte que son ami lui avait dit il y a quelque temps de ne surtout pas mettre de photo et laisser l’imaginaire du lecteur voguer, ce qui rejoint la gentille querelle entre mes deux Charles. L’un voulant des illustrations (il est architecte), l’autre se délectant du style imagé, qui invite au voyage…surtout ne pas disperser l’esprit du lecteur.
J’ai évoqué sa manie de commencer sans les terminer différents livres le jour où elle-même pensait en reparler, se justifier sûrement ou peut-être annoncer : « enfin, je viens de finir tel livre … »
La relecture des chroniques gentiment proposée par nos conjoints et gentiment repoussée …
Les jours où c’est duuur, sont partagés aussi. Pas les mêmes jours, n’ayez crainte, sans que nous ne nous parlions d’ailleurs et une résistance bien sourde nous habite et nous fait dire qu’il n’est plus question d’abandonner, qu’il est préférable de ne même pas penser combien cette période durera, il faut y aller rek !
Hier soir j’étais bercée par la musique que Viou écoutait : Percy Sledge et son célèbre When a man love a woman, These arms of mine de Otis Redding, John Lee Hooker, Nina Simone, l’inimitable James Brown dans un terrifiant There was a time, Joan Baez In The Ghetto, Bony M. et encore Enrico Macias avec J’ai quitté mon pays … et même Nana Mouskouri, … je peux continuer ?
Ces morceaux-là que nous écoutions adolescents, que nous dansions les soirs où nous avions la permission pendant les vacances d’aller en boom organisée dans les quartiers de Dakar et pour tout vous dire en fait, moi je n’y allais que parce que j’étais la caution de la mère Mich’ imposée par Pap’Téo pour la surveiller, pensait-il ! Que de souvenirs…
J’aurais aimé faire tapisserie le moment où arrivait la série de Formidable ! Avec non pas une lumière tamisée, mais nuit noire totale (nous étions en général dans des cours de maison Sicap), danser sans grand enthousiasme avec quelqu’un qui a les mains moites, ou la chemise mouillée, ayant tant transpiré ou tout simplement qui ne te dit rien du tout … durant 15/20 mn, un vrai calvaire. Bon, j’ai changé entre temps et apprécié par la suite et sans rien subir de ces moments-là !
Ces musiques me résonnent aux oreilles provoquant une grande nostalgie. Alors, merci à l’ami Tidiane confiné à Toulouse à l’insu de son plein gré, d’avoir réveillé mes souvenirs d’ado’ ! En nous faisant les réécouter. J’imagine qu’il prépare depuis là-bas une super boom d’anti-C. à Ngaparou et comme au bon vieux temps !
Jour 24
Je me mets à table pour écrire. Il est 18 h 00 et c’est bien la première fois, sachant que j’ai un rendez-vous Skype avec les membres du CA du Collège à …19h 00 ! Question d’avancer un peu dans mon devoir quotidien.
Je me rends compte en fait que cela ne marche pas vraiment. Je n’arrive pas à coucher grand-chose sinon ces quelques explications. En fait, j’ai pris la (mauvaise) habitude de l’urgence qui vous bouscule et vous force à vous mettre sur les rails ! Ah, sûrement quelques réminiscences (réflexes) de mes « charrettes d’architecte ».
Mais je dois faire des efforts, ne serait-ce que pour ceux qui sont deux heures avant moi et semble-t-il, attendent ce morceau de vie, sans me mettre trop de pression, me disent-ils. Parce qu’ils m’aiment bien et moi je viens les embêter avec mes petits matin, midi, soir que j’impose au quotidien.
Et la liste s’allonge, tous les jours en discutant çà et là, en écoutant les amis parler de leur quotidien de confinés et en racontant les miens, j’entends souvent un « et si tu me l’envoyais ta chronique… » intéressé.
Et il y a aussi ceux qui sont acteurs comme l’ami des « Formidables » qui malgré les 2 h de décalage a lu aussitôt envoyée, hélas tardivement, le jour 23. Moi qui pensais la lui servir au petit déjeuner !
Il s’est invité, a bonifié mon souvenir en le mélangeant à son souvenir de DJ à Kaolack. Doté d‘une stratégie inouïe : une longue série de Jerk genre Get Ready, épuisant les danseurs les moins vigilants et partis à la recherche d’endroits plus frais, question de faire sécher leurs chemises… la série des « slow Formidable » est alors envoyée et fringant DJ et sa clique surgissent tel Zorro …, vous imaginez la suite !
Paraît-il que j’ai déjà un et même plusieurs éditeurs, un archiviste … enfin plein de gens qui me prennent très au sérieux. Moi je m’amuse, je combats à ma manière un virus appelé C. et avec des mots aussi.
À moins qu’ils ne veuillent déjà se faire de l’argent ! Ah quelle affaire, on en reparlera de toute façon …
J’ai reçu une très belle vidéo qui nous invite à nous inspirer du peintre américain Edward Hopper qui dit de son travail : « Ce n’est pas les gens que je voulais peindre, c’était le rayon de soleil sur le côté de la maison … » C’est le peintre de la solitude, sourd et confronté à la crise de 29 : « il montre des gens seuls plongés dans leurs pensées, qui font des choses qu’on ne voit pas, mais dans leur solitude, cela crée une attente, des scènes résolument optimistes. En fait, ses personnages sont empreints d’une âme, d’une beauté révélée par une sublime luminosité ».
Profitons de l’instant, du silence et de la lumière et tâchons d’avoir la mélancolie heureuse.
Annie Jouga est architecte, élue à l’île de Gorée et à la ville de Dakar, administrateur et enseignante au collège universitaire d’architecture de Dakar. Annie Jouga a créé en 2008 avec deux collègues architectes, le collège universitaire d’Architecture de Dakar dont elle est administratrice.