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2 septembre 2025
PRÉVALENCE DU DIABETE, LA REGION DE SAINT-LOUIS AFFICHE UN TAUX DE PLUS DE 10%
Le président de l’Association Sénégalaise de Soutien et d’Assistance aux diabétiques (Assad), Baye Omar Gaye, invite les populations à se faire dépister et à pratiquer du sport
Le diabète est très présent à Saint-Louis où le taux de prévalence s’élève à plus de 10% contre 3,4% pour les autres régions. C’est dire que cette maladie fait des ravages dans le nord du pays. C’est pourquoi le président de l’Association Sénégalaise de Soutien et d’Assistance aux diabétiques (Assad), Baye Omar Gaye, invite les populations à se faire dépister et à pratiquer du sport.
A Saint-Louis, plus de 10% des populations sont diabétiques. La révélation a été faite par le président des diabétiques de Saint-Louis, Doudou Diop. «La situation de la région est préoccupante. En 2010, le taux de prévalence était de 10,4% alors que la moyenne nationale n’était que de 3,4%. C’est inquiétant », s’émeut le président Doudou Diop qui estime que plusieurs facteurs expliquent cet accroissement de la maladie. A l’en croire, la sédentarité favorise l’obésité qui constitue l’un des facteurs de risque de la maladie, en sus de l’hypertension artérielle. «L’obésité occupe presque 48%. Ces résultats ont été facilités par le Pr Abdou Kane. La sédentarité était estimée à 56,2%. Ce sont des facteurs qui poussent vers cette maladie qui fait véritablement des ravages dans la région de Saint-Louis », affirme-t-il.
UNE UNITE DE PRISE EN CHARGE RECLAMEE A SAINT-LOUIS
Evidemment, cette situation préoccupe fortement les associations des diabétiques ainsi que les populations qui se mobilisent pour tirer la sonnette d’alarme. Ainsi, Baye Omar Guèye est monté au créneau pour inviter les populations à respecter les conseils nutritionnistes, se faire dépister et pratiquer le sport. “La sédentarité, l’obésité et le surpoids sont des facteurs de diabète », a indiqué le président de l’Assad lors de la randonnée pédestre organisée ce week-end à Saint-Louis qui abritait la journée nationale de lutte contre le diabète. Du fait de la recrudescence de la maladie dans la région, les malades réclament une unité de prise en charge des patients. Car, ces derniers se déplacent parfois jusqu’à Dakar pour y subir des soins. Pis, chaque semaine, trois amputations sont dénombrées dans la région. D’où l’alerte lancée par les malades.
Par Daro KANE
ANGE OU DEMON ?
Insoutenable. Atroce. Tragique. Aucun qualificatif ne peut nommer l’innommable. Un triple infanticide suivi du suicide du père, auteur des crimes
Insoutenable. Atroce. Tragique. Aucun qualificatif ne peut nommer l’innommable. Un triple infanticide suivi du suicide du père, auteur des crimes. Choquante et traumatisante, la tragédie a été rapportée dans les moindres détails par les médias. Le compte-rendu macabre a continué à heurter, encore et encore, l’opinion publique, soutenue et illustrée par les photos des enfants, victimes de la folie meurtrière de leur père dont la souffrance et le mal-être ont fini par avoir raison de lui. En mettant un visage sur le nom de chaque enfant, la réalité du drame devient insoutenable. Ce qui est devenu plus qu’un fait divers alimente les discussions et les commentaires sur les réseaux sociaux. Deux camps s’opposent et s’érigent en avocats de l’une ou de l’autre partie : le mari, meurtrier, et la femme, meurtrie, sont défendus à coups de plaidoiries dignes de ténors du barreau.
La lettre de dix pages, rédigée par le mari, dentiste de profession et adressée à son ex-épouse, revient sur la chronologie d’un mariage où tous les ingrédients étaient présents sauf l’essentiel : l’amour, ou plutôt son absence de réciprocité. Le médecin donne sa version d’une union d’une quinzaine d’années qui ne célébrera pas ses noces de saphir. La séparation sonne le glas d’un ménage dont sont issues trois vies, autant de victimes innocentes éternellement figées dans l’enfance. Une grande partie de la presse reproduit in extenso la lettre accusatrice aux relents de désespoir et de tristesse d’un père brisé.
Mais qu’en est-il de la mère ? La violence du drame constitue le premier choc. Aussitôt suivi d’un autre : celui de la lettre d’un ex-mari dont la colère et la rancune transparaissent dans cette comptabilité de la souffrance, la sienne, tenue dès le début, avant le mariage, déjà. Une vie et une famille toute entière jetée en pâture par un homme dont le foyer s’est disloqué suite à son divorce. Pour la mère, la douleur devient une double peine au point de porter plainte auprès de la Commission de Protection des données personnelles (CDP) suite à la publication de ses photos, de celles de ses enfants et de la lettre « jugée diffamatoire » et « portant atteinte à sa vie privée, son honneur et sa réputation ».
Dans sa note d’information, la CDP déclare avoir saisi Meta (le nouveau nom de Facebook) et le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) « pour instruire la plainte ». Pour sa part, le CORED « invite les journalistes à plus de vigilance et à veiller au respect des règles d’éthique et de déontologie en matière de traitement d’image ». Certaines publications avaient choisi de flouter les images des victimes et de ne pas publier la lettre « explicative », d’autres n’ont pas pris cette précaution. Mais qu’importe ! Le mal est déjà fait. L’identité de la mère, tout comme celle des victimes, est connue et certains soi-disant « proches » vont même jusqu’à y aller de leurs témoignages sur l’une ou de l’autre partie.
Quid encore des raisons de ce drame ? Les sociologues, anthropologues, psychothérapeutes et autres spécialistes de sciences humaines ou de santé mentale pointent du doigt le mariage moderne et les couples qui s’isolent dans leur appartement dont les problèmes, inévitables, restent insolvables en l’absence des médiateurs que sont les autres membres de la famille. La dépression, cause de suicides, chiffres à l’appui, est aussi indexée. A la recherche d’une cause, même mystique, qui pourrait apaiser cette douleur, il est à reconvoquer cette proposition de « ndëpp » national proposée par le psychologue Serigne Mor Mbaye, pour une société malade, car souffrant de maux dont elle ne trouve pas les mots. Ce qui n’est certainement pas le cas de Diary Sow qui déclare, dans son deuxième roman intitulé « Je pars », que le livre au complet est une façon de dire : « je vous emmerde ». Une réplique bien impertinente adressée à ses détracteurs pour une étudiante dont la disparition avait inquiété et mobilisé tout un pays, jusqu’à sa réapparition. « Sous le visage d’un ange » était le titre de son premier roman. Ce deuxième opus serait-il celui de ses démons intérieurs ? Par la plume ou la lame (ou les deux !) chacun tente de combattre les siens.
VIOLENCES PREELECTORALES, FGTS/B PRONE LA PRESERVATION DE LA PAIX ET DE LA STABILITE SOCIALE
La Fédération Générale des travailleurs du Sénégal (Fgts/B) alerte la classe politique et l’opinion sénégalaise sur le climat de tension propice à la violence préélectorale.
La Fédération Générale des travailleurs du Sénégal (Fgts/B) alerte la classe politique et l’opinion sénégalaise sur le climat de tension propice à la violence préélectorale. Se basant sur l’affaire Barthélemy Dias, le secrétaire général de la Fgts-B, Sidiya Ndiaye prône la non-violence.
Les nombreux cas de violences notés dernièrement dans le landerneau politique inquiètent une bonne partie de l’opinion publique sénégalaise. En effet, les membres de la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (Fgts-B), soucieux de la préservation de la paix et de la stabilité sociale, sont montés au créneau pour tirer la sonnette d’alarme et prendre à témoin l’opinion nationale et internationale, au regard des récents développements observés dans le paysage politique, en perspective des élections locales du 23 janvier 2022.
Dans un communiqué reçu hier par «L’As», le secrétaire général de la Fgts-B, Sidiya Ndiaye, s’indigne de la tournure des événements relatifs au dossier Ndiaga Diouf du nom de ce nervi tué en 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur. «Une affaire pendante devant la justice et qui concerne un citoyen sénégalais et responsable politique suit son cours. Ce dernier devait donc tout naturellement aller répondre à une convocation de la justice suite à un appel qu’il avait lui-même fait, en plus de celui également fait par le procureur. Ce faisant, ne demande-t-il pas lui-même que la justice soit rendue et que le droit soit dit ? En tout état de cause, cela ne doit aucunement constituer un prétexte pour provoquer des turbulences inutiles», martèle le syndicaliste avant de s’interroger dans la foulée : «Pourquoi vouloir politiser une affaire qui relève de la justice ? Laissons à nos braves acteurs du système judiciaire qui sont aussi des travailleurs faire leur travail sereinement. Et c’est cette même sérénité que la Fgts-B réclame aux acteurs politiques. Il n’est nullement profitable aux populations et à la nation de subir de telles subversions et dérives, entretenues par une confusion qui risque de menacer, sinon de saper notre démocratie et notre stabilité.»
Interpellant les acteurs politiques, Sidiya Ndiaye et ses camarades appellent à plus de retenue de la part du pouvoir comme de l’opposition. «Al’aune des dites élections locales, l’image renvoyée par ces acteurs politiques à la jeunesse ne rassure pas du tout quant à leur rôle d’éducateurs et de références devant inspirer les jeunes générations à cultiver de bons comportements dans l’excellence et la qualité. En qualité de partenaires sociaux, et d’acteurs du dialogue social national, les syndicalistes sont également assujettis à des élections nationales de représentativité, mais jamais, alors jamais, cela n’a valu de créer des troubles pouvant aller jusqu’à menacer la paix sociale. D’autant que le pays s’efforce depuis plusieurs décennies de se mettre en orbite vers un développement harmonieux et durable. Ce développement ne pourra pas cependant se faire sans le sens de responsabilité de l’ensemble des acteurs politiques et sans confiance à notre système judiciaire», indique le secrétaire général de la Fgts, Sidiya Ndiaye.
LA BANQUE MONDIALE DEMANDE LA PUBLICATION ANNUELLE DES STATISTIQUES
Opacité dans l’évaluation de la soutenabilité de la dette publique
Les systèmes de suivi de l’endettement se révèlent inadaptés. C’est pourquoi, afin de freiner ce manque de transparence dans l’évaluation de la dette publique, la Banque mondiale a, dans un rapport publié récemment, demandé la publication annuelle des statistiques garanties par les Etats.
«Aussi délicat, soit-il, l’exercice de suivi efficace de l’endettement est à notre portée.» C’est l’une des conclusions d’un rapport de la Banque mondiale intitulé « Transparence de la dette dans les économies en développement ».
En effet, selon ce rapport, les failles des systèmes de suivi de l’endettement compliquent l’évaluation de la soutenabilité de la dette et brouillent, en ce qui concerne les pays surendettés, les perspectives de restructuration rapide afin d’assurer un redressement économique durable. De ce fait, pour faire face à ce fléau, la Banque mondiale a, dans son rapport, présenté une série de recommandations.
L’Institution financière internationale demande, entre autres, la publication annuelle des statistiques de la dette publique, garantie par l’État, l’incitation à collecter et publier des données de manière coordonnée et la création de systèmes intégrés de comptabilisation et de gestion de la dette conformes aux normes internationales.
Par ailleurs, présenté comme la première analyse exhaustive des systèmes nationaux et internationaux de suivi de l’endettement souverain, le rapport établit que les systèmes actuels de surveillance de la dette dépendent d’un ensemble de bases de données élaborées par différentes organisations, en s’appuyant sur des normes et des définitions variables et à la fiabilité plus ou moins avérée. «Ces incohérences conduisent à de fortes variations dans les décomptes publiés de la dette des pays à faible revenu — représentant dans certains cas jusqu’à 30% du PIB», indique l’institution financière qui constate dans son rapport que 40% des pays à faible revenu n’ont publié aucune donnée sur leur endettement souverain depuis plus de deux ans — et que ceux qui publient effectivement des chiffres tendent à les limiter à la dette du gouvernement central.
«De nombreux pays en développement recourent de plus en plus souvent à des prêts garantis par les ressources naturelles, gageant ainsi des recettes futures pour obtenir des financements. Entre 2004 et 2018, les prêts garantis par les ressources en Afrique subsaharienne ont représenté près de 10% des nouveaux emprunts. Plus de 15 pays sont concernés mais aucun ne fournit d’informations précises sur les modalités de ces garanties financières», a fait savoir la Banque mondiale qui dénonce des emprunts qui ne sont ni clairement identifiés dans les bilans des banques centrales qui font elles aussi appel à des outils de politique monétaire, comme les opérations de mise en pension («repo») ou les swaps, pour faciliter les emprunts publics auprès de créanciers étrangers, ni pris en compte dans les bases de données des institutions financières internationales.
«Les marchés financiers intérieurs des économies les plus pauvres se caractérisent également par leur opacité : selon le rapport, 41% à peine de ces pays recourent à des adjudications fondées sur le marché comme principal canal d’émission de la dette intérieure. Et ceux qui le font ne divulguent que des informations fragmentaires aux investisseurs», fait-on noter dans le rapport.
Pr Alioune Sall membre de la Commission de Droit international de l’ONU
La belle saison des intellectuels sénégalais se poursuit. Après le «Prix international de littérature Neustadt» de Boubacar Boris Diop etle Goncourt de Mohamed Mbougar Sarr, Pr Alioune Sall est élu membre de la commission de droit international des Nations unies (CDI). Les élections se sont déroulées ce vendredi à New York, à l’occasion des travaux de la session de l’Assemblée générale de l’ONU. Parmi les 34 juristes qui siègeront à la Commission du droit international pour un mandat de cinq ans à compter du 1er janvier, figure Pr. Alioune Sall qui fait ainsi partie des neuf élus pour le groupe des États d’Afrique, avec Yacouba Cissé (Côte d’Ivoire); Ahmed Amin Fathalla (Égypte); Charles Chernor Jalloh (Sierra Leone); Ahmed Laraba (Algérie); Ivon Mingashang (République démocratique du Congo); Phoebe Okowa (Kenya); Hassan Ouazzani Chahdi (Maroc) et Louis Savadogo (Burkina Faso). Créée en 1947, la Commission a pour mandat de promouvoir le développement progressif du droit international et sa codification. Agrégé en droit et Pr titulaire des Universités, Alioune Sall est licencié en lettres, avocat conseil à la Cour Internationale de Justice de La Haye, la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Cour de justice de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) où il a également exercé un mandat de juge. Il est par ailleurs membre du jury du concours d’agrégation du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES). L’éminent juriste est notamment auteur de plusieurs livres, dont « Les mutations de l’intégration des Etats en Afrique de l’Ouest. Une approche Institutionnelle (Harmattan 2006)», «L’affaire Hissein Habré : Aspects judiciaires nationaux et internationaux (L’Harmattan, 2013) » et «Les relations extérieures de la CEDEAO(L’Harmattan, 2016)». Ancien enfants de troupe, Pr Sall est le frère cadet de l’ancien ministre du Plan sous Diouf El Hadj Ibrahima Sall actuel collaborateur du chef de l’Etat qui lui a assigné une mission.
Liberté provisoire de Kilifeu et Simon
Les avocats de Kilifeu et Simon vont plaider demain à la Cour d’appel de Dakar leurs demandes de liberté provisoire que le juge d’instruction avait refusées à leurs clients. C’est ainsi que les conseils de ces deux membres fondateurs du mouvement Y en a marre ont saisi la Cour d’appel dans l’espoir d’obtenir une liberté provisoire pour leurs clients. C’est la raison pour laquelle, des membres de la société civile et des artistes, qui avaient prévu de tenir un point de presse sur la situation de Kilifeu et de Simon, ont reporté la rencontre avec la presse, qui se tiendra finalement le jeudi prochain.
Le Forum du Justiciable préoccupé
Le Forum du Justiciable se dit très préoccupé par la santé de certains détenus malades parmi lesquels l’artiste Simon Kouka membre du mouvement Y en a marre. Dans un communiqué, l’organisation de défense des droits humains qui se dit très attachée à la santé particulière des personnes privées de liberté rappelle aux autorités étatiques le caractère fondamental du droit à la santé. Elle interpelle les autorités judiciaires sur le fait qu’aucun détenu ne devrait être maintenu en détention si son état de santé physique ou mentale est durablement incompatible avec la prison. C’est dans ce cadre que le Forum du justiciable, informé de la dégradation de l’état de santé de Simon Kouka, attire l’attention des autorités habilitées sur la prise en charge des détenus malades. Le président de cette organisation, Boubacar Ba, invite donc les autorités judiciaires à reconsidérer la situation carcérale de Simon Kouka si son état de santé est devenu incompatible avec la détention et nécessite par ailleurs des soins particuliers et un suivi en dehors du milieu carcéral.
Tivaouane : Réouverture des lieux de culte
Une bonne nouvelle pour les fidèles musulmans de Tivaouane. Le Khalife Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, après une large concertation avec l’ensemble de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy ainsi que des conseillers médicaux, a décidé de rouvrir les lieux de culte relevant de son autorité, après deux années de fermeture due à la propagation de l’épidémie du covid-19, a appris Asfiyahi. D’ailleurs, le guide religieux a prévu, à cette occasion, de s’adresser aux Sénégalais en début de semaine, en vue d’informer l’opinion sur les dispositions qui seront prises.
Sénégalais tués à Denver : Les pyromanes se sont trompés de maison
Les procureurs ont déposé hier des preuves contre les suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sur l’incendie volontaire qui avait tué 5 membres d’une famille sénégalaise à Denver (Etats Unis). L’un des trois adolescents, mis en cause, a admis avoir déclenché l’incendie et visé la maison de nos compatriotes parce qu’il croyait que les personnes qui avaient pris son téléphone portable, lors d’un vol, y vivaient. Ce qui n’était pas le cas. Après une audience de huit heures, le juge Martin Egelhoff a confirmé tous les chefs d’accusation retenus et a refusé la libération sous caution des suspects.
03 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le Sénégal a enregistré de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 1473 tests réalisés hier, 03 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,20%. Les nouveaux cas, détectés dans les départements de Dakar, Guédiawaye et Mbour, sont issus de la transmission communautaire. Si 02 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 03 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, le Sénégal compte actuellement 1 881 décès et 11 patients sous traitement.. S’agissant de la campagne de vaccination, 459 personnes ont été vaccinées le samedi 13 novembre 2021, portant le nombre total à 1 308 266.
Le SADEF annonce le dépôt d’un préavis de grève
Le Secrétaire général du Syndicat Autonome pour le Développement de l’Éducation et de la formation (Sadef), Mbaye Sarr, annonce des perturbations relatives dans l’école. Ce syndicat de l’éducation envisage de déposer un préavis de grève très prochainement. Mbaye Sarr et compagnie veulent que la dignité de l’enseignant soit respectée. Dans sa plateforme revendicative, le Sadef dénonce le non-paiement des indemnités de suggestion, la lenteur sur l’éradication des abris provisoires, la situation dramatique des enseignants décisionnaires etc. Il invite le gouvernement au respect des accords signés depuis février 2014.
Une liste parallèle contre Assome Diatta
La ministre du Commerce et tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar dans la commune de Keur Massar Nord fera face à une liste parallèle de la mouvance présidentielle, en plus de l’opposition. Responsable de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Oumar Top dirige cette liste parallèle sous la bannière «Adt». Il promet de battre la candidate de Benno, Aminata Assome Diatta, à Keur Massar-Nord. Il s’agit, selon les responsables de «Adt», de combattre leur camarade de parti, la ministre du Commerce qui a trahi l’esprit de la coalition qui devrait être bâtie sous le sceau de l’unité et de la concertation.
Fatou Tambédou crée son parti
Le divorce est désormais consommé entre Fatou Tambédou responsable de l’Alliance pour la République (Apr) à Keur Massar et le parti au pouvoir. L’ancienne ministre déléguée du Président Macky Sall, qui avait gelé ses activités politiques au sein de l’Alliance Pour la République (Apr), a décidé finalement de claquer la porte et de faire cavalière seule. Dans un communiqué reçu à «L’As», Fatou Tambédou annonce son « divorce » d’avec son ancien mentor le Président Macky Sall. Ainsi, elle a créé un nouveau parti dénommé «Parti de la liberté et du véritable changement du Sénégal Sama Yitte».
L’étudiant en prison pour usage de chanvre
C’est en prison que l’étudiant I. Diabang regrettera son acte. Grand consommateur de drogue, il a été alpagué avec du chanvre indien au quartier Arafat de Grand Yoff par les limiers en patrouille. L’étudiant a confié aux limiers qu’il fume du chanvre indien pour se maintenir en forme. Il sera déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Réhabilitation du marché Mame Diarra
Le marché Mame Diarra de la Commune de Ndiarème Limamou Laye sera bientôt réhabilité. L’annonce est du maire «rewmiste» Dr Mor Woré Guèye qui révèle la disponibilité d’un fonds de 2,569 milliards Fcfa financé par un partenaire de la commune. Il a fait cette déclaration au cours d’une réunion publique d’information tenue au quartier «Souf sou wekh» avec les militants de son parti, élargie aux responsables locaux de Benno bokk Yaakaar qui soutiennent sa candidature.
«L’ALLEGORIE DU REGRET» DU SENEGALAIS OMAR VICTOR DIOP
Chez l’artiste Omar Victor Diop, le paon, la biche et la tortue se transforment en messagers du danger actuel, mais aussi de la beauté de notre planète. A l’occasion de Paris Photo 2021, le photographe sénégalais présente sa nouvelle série «Allegoria». La plus grande foire internationale dédiée au médium photographique a ouvert ses portes, ce jeudi 11 novembre, au Grand Palais Ephémère de Paris en accueillant près de 200 galeries de 29 pays.
A 41 ans, vous êtes l’un des photographes les plus prometteurs de votre génération et vous présentez à Paris Photo 2021, à la galerie Magnin-A, votre nouvelle série Allegoria, dotée d’une mise en scène très graphique, d’un décor raffiné et de couleurs glorieuses. Une allégorie est définie comme une idée exprimée par une métaphore. Quelle est l’idée derrière vos images ?
Cette série, c’est l’allégorie du regret, l’allégorie du jour où nous nous retrouvons seuls avec nos souvenirs de la nature, parce que c’est tout ce qui en restera. C’est très fictionnel, très naïf dans la construction, mais ce qu’il faut en retenir, c’est une lettre d’amour à la nature. Une lettre d’amour au vivre-ensemble, entre les êtres humains et la nature dont ils font partie, plutôt que la conception omniprésente que la nature nous appartient. Je voulais présenter des êtres humains au milieu d’animaux, les présenter comme des animaux, comme les autres espèces vivantes. C’est une façon de rappeler l’importance de notre interaction avec les plantes et les choses vivantes de ce monde.
Vous menez votre carrière photographique depuis une dizaine d’années. Allegoria se situe plutôt en rupture avec vos autres séries précédentes, Diaspora (2014) et Liberty (2017) qui racontent fièrement les combats des Noirs pour la liberté. En quoi consiste cette rupture ?
Jusqu’à présent, mes travaux avaient comme source d’inspiration et source documentaire principales le passé, en particulier le passé des peuples noirs du monde. En cela, cette série est une rupture puisque je change de sujet, je traite d’une problématique tout aussi importante, celle du lieu où nous vivons, cette planète qui est exceptionnelle. Il n’y en a pas deux dans l’univers… au moins on n’en a pas encore trouvé. Il y a tellement de combinaisons de facteurs improbables pour que la vie soit possible ici, et je pense qu’on a tendance à oublier ce privilège d’être les habitants de cette planète. Donc, c’est un discours complètement différent. Et aussi dans le ton, je m’autorise un peu plus de naïveté, un peu plus de couleurs. Vous savez, j’ai construit cette série pendant les confinements successifs. Donc, c’est aussi une contemplation, une série que j’ai envie de revoir avec -certes, avec un certain sens de la gravité-, mais aussi avec un sentiment feelgood. J’ai envie d’être émerveillé par mon propre travail. En cela, c’est différent.
A travers vos images et affiches, vous avez incarné la Saison Africa2020, ce projet hors normes qui ambitionnait de présenter la créativité africaine sous toutes ses formes aux Français et Françaises. Après cet événement unique en son genre avec 1500 projets dans 210 villes et régions en France, qu’est-ce qui a changé pour vous en tant qu’artiste et photographe ?
J’étais ravi d’avoir eu l’occasion de participer, modestement, à cet événement important. Cette Saison Africa 2020 va changer tellement de choses. Elle va entrer jusqu’aux cursus scolaires des générations à venir. C’est ça qui est important. Et je suis content d’avoir eu l’honneur de faire l’affiche d’un moment aussi important.
Rfi
Par Papa DIOP
DISCOURS D’ADULTES ET INTERNET DES ENFANTS : BIEN AU-DELA, IL Y A TOUJOURS PLUS A CONSTRUIRE
Au Sénégal, l’usager est vu sous l’angle d’une charge fautive à amoindrir, à travers un discours facile sur les débordements du web qui lui seraient directement imputables et non sous l’angle d’un client à fidéliser avec des services numériques, défiants et édifiants, qui l’éloigneraient des dérives tant décriées sur Internet.
Cet entretien du sensationnel, très tendancieux d’ailleurs, nous maintient dans l’agitation de sensibilités religieuses, le creuset des disparités sociales et régionales, l’alimentation de clivages politiques à tel point qu’une cloison de la pensée critique terrorise par-ci et compromet par-là l’économie de l’humain.
Jusqu’à ce que nous ne perdions pas l’essentiel dans nos pouces, il ne suffira pas de ne pas faire ce qui est proscrit, mais de surtout faire ce qui est prescrit.
Internet est virtuel mais une réelle cuisine interne de contenus externes. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de contacts au toucher entre êtres humains, mais du vrai relationnel placardé par le convoi massif de données online derrière lesquels il y a des Hommes, en chair et en os, des consommateurs la plupart du temps.
L’information, c’est le pouvoir
Les statuts, stories, vocaux, vues, mentions et commentaires sont des données collectées pour renseigner sur beaucoup de choses. Si pour les géants du numérique (Gafam : Google, Amazon, Facebook désormais Meta, Apple, Microsoft), ça constitue un gisement d’informations à troquer dans l’industrie publicitaire et les instituts de sondage, ce sont surtout des éléments d’influence sociale, de détection et de prédiction de faits, de profilage, d’analyse comportementaliste ou encore d’indexation doctrinale qui attirent toutes sortes d’organisation (publiques, privées, secrètes et non gouvernementales).
Même les dérives sur Internet sont moulées dans des champs de structures de données destinés à être remplis. C’est comprendre tout l’enjeu de la possibilité donnée à chaque profil connecté, de s’exprimer en dehors des tunnels classiques et donc d’ouvrir sa voix au reste du monde, telle une foire où l’on escompte l’effet (retour triomphal) de son message (audio, visuel, textuel, audiovisuel).
Le comble de la toile d’araignée est de revêtir l’obsolescence de certains passifs d’un jeu de lumière capable de noircir certains actifs et dépassionner même les initiés. Facilement, les plus petits peuvent passer pour les plus grands et les plus grands pour les plus petits.
Au demeurant, si le gouvernement est démissionnaire, les parents doivent être visionnaires et non flatteurs de leurs enfants «permissionnaires» sur le tas digital.
Quand on s’émerveille de la faculté d’un enfant à décoder le verrou d’un appareil électronique, son habilité à naviguer en dessins animés sur Youtube, son aisance à lancer un jeu vidéo pioché dans Store, on passe vraiment à côté de l’essentiel.
Cela s’appelle routine et non intelligence. Car, au même moment, celui-là qu’on serait tenté de qualifier de prodige ne sait pas forcément découvrir un site Internet plus sérieux à capter son attention en dehors de sa palette d’actions à la fois usuelles et prioritaires (déverrouillage, Youtube, galerie, jeux vidéo). C’est comme quand un senior sait plus faire avec les réseaux sociaux que les outils collaboratifs qui profitent plus en présentant une panoplie de perspectives.
Enfant ou adulte, cette utilisation d’un gadget électronique n’en fait pas un geek mais plutôt un jouet. Elle en fait plus une cible qu’un acteur, plus un explorateur sédentaire qu’un génie de la créativité nomade. C’est de la technologie de loisirs que des parents concèderont difficilement, pour avoir déjà prêté à leurs enfants une ingéniosité qui ne serait peut-être qu’éclaire, volatile. C’est cette attitude des grands à croire les petits sophistiqués qui en font la galerie qu’on amuse d’ailleurs. Ils contribuent à les exposer à la prédation du capitalisme numérique, au moment où il sied de debugger leurs esprits confisqués par des fonctionnalités qu’ils devraient plus savoir implémenter que découvrir.
Par ailleurs, cette mentalité de glorification des adultes pousse encore les enfants à creuser le terreau fertile aux adorations numériques, alors que de l’autre côté de tout-petits évoluent à un niveau de codage avancé, à piloter un drone, bricoler une création innovante ou assembler une technologie prometteuse. Tous les enfants peuvent être imaginatifs, mais c’est la disponibilité des outils qui peut les rendre créatifs, car développant véritablement, en eux, des aptitudes boostées par une certaine curiosité. Sauf que la fierté anticipée d’un parent est un facteur de blocage à l’éclosion des idées d’un enfant, quand celle-ci lui fait percevoir une prouesse d’un petit tour accompli sur un pavé tactile. Il ne faut pas que les parents contribuent à ce que la curiosité naturelle des enfants supplante leur curiosité intellectuelle.
Comment peut-on être si ragaillardi de l’exploration qu’un enfant aurait fait d’une «poubelle numérique» en y focalisant sa psychomotricité ? L’édification d’une société en projet, fondée sur une éducation numérique principielle, exige, d’une part, du gouvernement qu’il n’accuse pas des gens qui en n’auront appris qu’à leurs dépens, sur initiative personnelle de surcroît et, d’autre part, des parents de transformer leur euphorie digitale en une perspective de travail scientifique sur leurs enfants, afin qu’ils soient de la galaxie des premiers cités ci-dessous. Il incombe donc d’attirer l’attention puisqu’une société d’informations n’est pas un champ de contemplations, mais émerge de clics sur des vertus pour surfer net, de manière à ne pas s’abonner, après, aux lamentations.
En vérité, il y a des enfants qui programment, fabriquent, développent et réalisent des trucs incitatifs de manière à camper l’attention, d’autres enfants qui, à leur tour, captent la fierté de leurs parents parce que tout simplement ils savent utiliser les produits des premiers. Choisissez les vôtres, car il y aura toujours des enfants qui tirent leurs pairs et indentent leurs comportements. Mark Zuckerberg a imprimé son Metaverse avec notre «existence» à lui permettre aujourd’- hui de nous définir un paradis digital ou un enfer numérique. A quel taux de confiance, contre quel taux de risque ?
Papa DIOP
Professeur d’informatique Université virtuelle du Sénégal
MOUSSA SY DÉNONCE LES LENTEURS DES TRAVAUX DU STADE DES PARCELLES ASSAINIES
En visite de chantier vendredi, le maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy, a déploré les «lenteurs» notées dans les travaux de finition du stade municipal de sa localité. Le ministre Matar Bâ et l’entrepreneur Mbaye Faye sont indexés
En visite de chantier vendredi, le maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy, a déploré les «lenteurs» notées dans les travaux de finition du stade municipal de sa localité. Le ministre Matar Bâ et l’entrepreneur Mbaye Faye sont indexés.
«Depuis un mois et demi, nous avons constaté que l’entreprise Cstp n’est plus au rendez-vous. Elle traîne les pieds pour livrer le stade à la jeunesse des Parcelles Assainies. Le gazon synthétique est posé depuis deux ans, les lampadaires sont posés depuis deux ans. Pour deux ans de travaux de finition, nous avons perdu trop de temps», s’est plaint l’édile des Parcelles Assainies, vendredi, en remettant des subventions aux Asc de sa commune, après avoir fait un tour au stade municipal. «C’est pourquoi nous avons décidé, à partir de demain (samedi dernier), d’accélérer les travaux en mode fast track», ajoute le maire qui dit avoir entrepris les travaux de finition depuis un mois et quinze jours. «Vous avez vu nos agents, ils sont une quarantaine qu’on a mis ici depuis un mois quinze jours. Pavage, peinture, éclairage, plomberie, désherbage, enlèvement des gravats, tout y est pour permettre aux acteurs de bénéficier de cette infrastructure dans les meilleures conditions», souligne le maire qui explique le choix d’accélérer les travaux par sa volonté de permettre aux Asc de sa localité «de pouvoir jouer dans ce stade le plus rapidement possible».
Le maire accuse le ministre des Sports et l’entrepreneur Mbaye Faye
Revenant sur les raisons du retard des travaux de finition du stade, Moussa Sy, tout en indexant l’entrepreneur Mbaye Faye, responsable de la Cstp, n’a pas raté le ministre des Sports. «Je vous rappelle que le ministre, Matar Bâ, lors de l’inauguration du terrain de Niarry Tally en avril dernier, avait annoncé que le terrain des Parcelles sera livré dans un mois. Aujourd’hui, on est à 5 mois de cette promesse, toujours rien. On a été obligé de se substituer à l’entrepreneur pour prendre en charge les travaux de finition. Sinon on allait attendre les grandes vacances de l’année prochaine pour la livraison du stade», soutient l’édile des Parcelles Assainies. Qui précise que sa mairie a participé, avec une enveloppe de plus de 500 millions Cfa, à la construction du stade municipal. «Ce stade est un projet que nous avons démarré en 2014. En 2016, le président de la République, lors d’un Conseil des ministres décentralisé tenu à Pikine, avait demandé à ce que le gouvernement puisse terminer les travaux. A ce moment, les fondations étaient faites, les poteaux étaient sortis de terre, il restait qu’à faire le coulage. Mais malheureusement les travaux ont traîné par la faute du ministre des Sports et de l’entrepreneur. Sept ans après, la jeunesse des Parcelles voit le bout du tunnel.»
RACINE SY SUR LA FUSION ENTRE LA CSS ET L’IPRES : «ELLE EST DEJA FAITE, IL NE RESTE QUE SA MATERIALISATION»
La fusion entre l’Ipres et la Caisse de sécurité sociale est désormais effective, même s’il reste encore quelques détails à régler, selon Racine Sy. Il a demandé aussi aux travailleurs de l’institution, de se serrer la ceinture à cause de la diminution des cotisations provoquée par le Covid-19, qui a impacté de nombreuses entreprises. Lesquelles ont du mal à faire face à leurs charges sociales.
Dans l’air depuis plusieurs mois, la fusion entre l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) et la Caisse de sécurité sociale (Css) est presque actée. «Elle est déjà faite ! Il ne reste que sa matérialisation», dévoile Mamadou Racine Sy, Pca de l’Ipres. Le processus est très avancé avec le projet de numérisation du système de prévoyance sociale qui va mettre les deux entités sur un même fichier, avec une plateforme technologique sécurisée et une banque de données commune.
Avec Ndamli, c’est une application qui va servir de guichet unique pour assurer une meilleure qualité de service et sécuriser les procédures. Racine Sy se félicite de l’exécution des orientations du Conseil d’administration, avec l’aboutissement de ce processus. «Nous avons réussi ce qu’aucune institution de prévoyance sociale n’a réussi en Afrique. Le Sénégal donne l’exemple, à travers ce projet. Nous n’avons plus le choix. Quand nous avons un même système d’informations, une même base de données, un recouvrement unique, un paiement unique et un numéro d’immatriculation unique, je pense que la fusion est déjà faite», enchaîne Racine Sy, devant les directeurs généraux des deux institutions. Pour lui, c’est une anomalie qu’ils viennent de corriger. «Le Sénégal est le seul pays d’Afrique où il existe deux caisses de sécurité sociale qui s’adressent à la même population (employeurs et salariés). Je reste convaincu que l’innovation Ndamli va faciliter le rapprochement qui est aujourd’hui inéluctable...», assure Racine Sy, faisant cette déclaration en marge d’un match de foot entre la Css et l’Ipres, tenu ce samedi.
D’après le Directeur général de l’Ipres, le processus de numérisation des cartes des pensionnés est quasiment parachevé. «La dématérialisation de nos procédures est aujourd’hui une réalité. Il est même à préciser que nous avons signé une convention avec un partenaire stratégique pour la généralisation des cartes à tous les participants. Ainsi, 500 000 cartes sont attendues pour satisfaire les pensionnés», annonce Amadou Lamine Dieng. Par ailleurs, le Pca de l’Ipres a demandé au personnel de l’Ipres et de la Css de se serrer un peu la ceinture, à cause de l’impact du Covid-19 sur les finances des deux institutions. «Il nous faut revoir notre train de vie au niveau de nos institutions. Il faut que nous puissions réduire notre train de vie.
Ainsi, c’est un plan d’économie à grande échelle que nous devons avoir», prévient Racine Sy, qui révèle la diminution des cotisations. Ce qui a entraîné, dit-il, la baisse des recettes à cause des difficultés rencontrées par les entreprises depuis bientôt deux ans. Il faut tenir un langage de vérité aux travailleurs de l’institution pour leur faire savoir que ce qui était possible, ne l’est plus. «L’idée est de rationaliser, mais pas question de se débarrasser des employés», poursuit-il, après avoir participé à la cérémonie annonçant la phase finale du grand Projet de modernisation et d’harmonisation des systèmes d’information des institutions de l’Ipres et de la Css.
Par contre, cette politique d’austérité annoncée ne va pas toucher les retraités. Il leur promet même un cadeau de fin d’année. «Nous allons vers son augmentation», promet le Pca de l’Ipres, qui va arracher des sourires aux nombreux retraités qui se plaignent souvent de la modicité de leur allocation.