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2 septembre 2025
L'ARBITRAGE, TALON D'ACHILLE DU FOOT AFRICAIN
Les prestations du Gabonais Éric Otogo-Castane et du Sénégalais Maguette Ndiaye qui ont officié les matches Rd Congo–Bénin (2-0) et Ghana-Afrique du Sud (1-0) sont pointées du doigt
L’arbitrage africain est encore sous la sellette. Les prestations du Gabonais Éric Otogo-Castane et du Sénégalais Maguette Ndiaye qui ont officié les matches Rd Congo–Bénin (2-0) et Ghana-Afrique du Sud (1-0) sont pointées du doigt. Face à la polémique, Sud Quotidien publie pour ses lecteurs un article intitulé : l’Arbitrage : talon d’Achille du football africain déjà diffusé le 5 juillet 2012. Mais qui est toujours d’actualité.
Le TP Mazembe (RDC) avait récusé en 2012 l'arbitre tunisien, Jeididi Slim, lors de son match contre le club cairote de Zamalek. Le Cameroun avait fait de même lors de son déplacement à Dakar pour le dernier tour des éliminatoires de la Can 2012. La Fecafoot ne voulait pas voir le Sud-africain, Jérôme Darmon. Le Gabon qualifie le Mauricien Seechurn Rajindraparsad de «mercenaire» et somme la CAF de changer son trio arbitral avant son déplacement à Lomé face au Togo.
Au Sénégal, on n'oubliera pas de sitôt Raphaël Evehe Divine (Cameroun), Martins de Carvalho Helder (Angola) encore moins, Bouchaïb El Ahrach (Maroc). Entre contestation et récusation, l'arbitrage africain pose problème. «Ça ne vous dérange pas qu’il (Jeididi Slim, Ndlr) soit un compatriote de Lamouchi ? Nous les Gaïndenautes avons lancé une pétition pour le récuser». Ce message a été posté par un internaute dans le portail de sudonline.sn devenu sudquotidien.sn. KK, réagissait ainsi sur un papier que nous avons publié le 28 septembre 2012, suite au choix de la CAF de confier le sifflet à l’arbitre international tunisien, Jeididi Slim, lors du derby sous-régional, entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, le 13 octobre 2012.
Récuser un arbitre, ce n’est peut-être pas l’apanage de l’Afrique, mais la récurrence devrait pousser à s’interroger sur l’impartialité, l’intégrité, le professionnalisme voire la compétence des hommes en noir du continent. On se souvient encore du Cameroun refusant de voir le Sud-africain Jérôme Darmon prendre le sifflet lors de la rencontre entre les «Lions» indomptables et ceux du Sénégal en éliminatoires de la Can 2012. La CAF avait fini par céder en le remplaçant par un Tunisien. Ce qui n’a pas été du goût des médias sénégalais qui voyaient en ce dernier, «un spécialiste des bourdes». Une boutade de Me Augustin Senghor va clôturer le débat. «Même si le trio arbitral était camerounais, les Lions du Sénégal joueront le match», avait-il alors déclaré.
Face à la Côte d’Ivoire, le président de l’instance fédérale préfère mettre une pression psychologique sur Slim Jedidi au lieu de le récuser comme le souhaitent les supporters. «Nous voulons un arbitrage juste et équitable. Nous n’avons pas d’éléments tangibles pour penser qu’il ne sera pas objectif», at-il indiqué. Et d’ajouter : «nous ne demandons pas à être favorisés mais nous ne voulons pas être ceux qui sont lésés à chaque rencontre, parce que rappelle Me Senghor, depuis plusieurs matchs, l’équipe du Sénégal a été victime d’erreurs d’arbitrage. Ça peut arriver mais si c’est une seule équipe qui en est la victime, ça pose réellement problème». Le président de l’instance faisait allusion au match aller à Abidjan, le 8 septembre 2012, mais aussi au déplacement à Yaoundé, le 4 juin 2011. Certains joueurs ont même du mal à digérer l’arbitrage du marocain Bouchaïb El Ahrach. Papiss Demba Cissé en tant que capitaine a été le premier à monter au créneau pour fustiger le comportement des hommes en noir en Afrique. « S’il y a une chose qu’il faut dénoncer en Afrique, ce sont les arbitres. L’arbitre peut tout faire parce que c’est le seul maître du terrain. Je suis désolé de dire cela, mais c’est la réalité.», avait-il martelé.
DES AFFAIRES DE PENALTIES
D’abord le premier penalty à la 16ème minute sur Sadio Mané que l’arbitre n’a pas sifflé et l’autre peu évident. Une supposée faute de Jacques Doudou Faty à la 80ème minute sur Gervinho qui a permis à Drogba de redonner l’avantage (3-2) à la Côte d’Ivoire. Suivi d’une expulsion du défenseur sénégalais. Ce qui a poussé Kader Mangane à dire que les joueurs étaient «en colère» contre l’arbitrage. Y-avait-il vraiment de quoi fouetter un chat ? Pour beaucoup de Sénégalais, ça commence à faire un peu trop.
Lors de la 25ème édition de la Can, les «Lions» ainsi que la Fédération ont crié au scandale. Ce, à cause de la prestation de l’arbitre camerounais, Raphaël Evehe Divine en demi-finale face à l’Egypte en 2006. Là également, c’est une histoire de penalty flagrant sur Diomansy Kamara non sifflé qui a déclenché l’ire des Sénégalais. “C’est scandaleux ! Je crois qu’il fallait s’attendre à cela. Il faut essayer d’analyser les mots forts du président de la République arabe d’Egypte quand il est parti voir les joueurs. Il réclamait la coupe. Cela veut dire aller en finale et la prendre. C’est un signal très fort qui était attendu par tout le monde. C’est avec un goût amer qu’on apprécie l’élimination du Sénégal. Si le Sénégal était dominé dans le jeu et qu’il perde, on le comprendrait. Mais ils ont quand même fait une bonne prestation. Le Sénégal a joué à jeu égal devant l’Egypte, dans un stade qui avait près de 80.000 spectateurs. Vraiment, les joueurs n’ont pas démérité. Ce n’est pas la peine d’écrire à la Confédération africaine de football (Caf). Cela ne changera rien. On est éliminé et cela restera ainsi. Certainement, avec le problème des arbitres qu’on ne cesse de connaître, si on organise en 2010, on ira en finale.” C’était là, le sévère réquisitoire du président de la Fsf d’alors, Feu Mbaye Ndoye. L’an dernier, c’est le Premier ministre, du jamais vu, qui monte au créneau pour fustiger l’arbitrage de l’Angolais Martins de Carvalho Helder, le 4 juin 2011, à Yaoundé.
Pis, le Chef du gouvernement a même réclamé en direct sur les radios, la tête du président de la CAF, suite à la prestation qu’il a jugée «désastreuse» de M. Helder. ‘’Issa Hayatou ne mérite plus de diriger le football, il a regardé devant ses yeux et chez lui un scandale, tandis que l’arbitre a donné une image négative de l’arbitrage africain’’, avait réagi Souleymane Ndéné Ndiaye.
LE GABON RECUSE LE «MERCENAIRE»
Par ailleurs, il faut noter que ce n’est pas seulement le Sénégal qui proteste contre l’arbitrage, même s’il ne les récuse pas. Le Gabon vient de sommer la CAF de changer son corps arbitral. Principalement, le choix porté sur le Mauricien Seechurn Rajindraparsad, qualifié chez Ali Bongo de «mercenaire» pour officier la rencontre devant opposer les Panthères aux Eperviers du Togo, le 13 ou 14 octobre 2012. Les Gabonais ne semblent pas oublier la prestation du Mauricien, le 14 octobre 2009, lors des éliminatoires du Mondial 2010. A l’époque, leur équipe, les Panthères, n’avaient besoin que d’un match nul à Lomé pour s’envoler en Afrique du Sud. Mais selon eux, Seechurn Rajindraparsad était chargé de leur barrer la route coûte que coûte, pour laisser filer les Camerounais à la coupe du monde 2010. Paulo Duarte, alors sélectionneur du Gabon, qui n’était pas alors sur le banc, s’est même permis de s’inviter dans le débat en qualifiant ce match perdu (1-0) de «bordel», sans se priver de tirer sur l’arbitre qui selon lui, avait omis de siffler des penalties et des hors-jeu. Pis, le technicien portugais, soupçonnait même la CAF de complot après le choix porté sur cet arbitre mauricien. «Ce n'est pas normal, s’est insurgé Duarté. C'est une offense pour le Gabon. Je ne peux pas dire que c'est planifié mais je ne peux pas croire que c'est une coïncidence. Je ne peux pas accuser quelqu'un mais en même temps je ne peux pas penser que c'est une coïncidence». Un complot qui semble se confirmer aux yeux des Gabonais qui par ailleurs, ne comprennent pas pourquoi, le même commissaire du match du 9 octobre 2009 a été reconduit. D’origine béninoise, ce commissaire était accusé par les Gabonais d’avoir falsifié le rapport du match d’alors.
LA MAIN LOURDE DE LA CAF
Dans ce lot d’erreurs voire de suspicions, il faut relever la sanction infligée à Koffi Kodja. Considéré comme le meilleur sifflet d’Afrique et le plus expérimenté (deux coupes du Monde en 2002 et 2006, cinq Can), l’arbitre béninois est passé complètement à côté de sa demi-finale entre l’Egypte et l’Algérie en 2010. Koffi Kodja, qui officiait lors de la demi-finale de la CAN AlgérieÉgypte (0-4) à Benguela, a d’ailleurs été banni par la CAF. Cette sanction faisait suite aux décisions de l’homme en noir qui ont soulevé beaucoup de questions lors de cette rencontre. Le fait principal qui lui était reproché était de ne pas avoir expulsé le gardien algérien, Faouzi Chaouchi, alors que celui-ci faisait mine de lui mettre un coup de tête. Ne récoltant qu’un carton jaune, le portier algérien aurait dû voir rouge. A la coupe du Monde 2010, les prestations de Koman Coulibaly (Mali), Eddy Maillet (Seychelles), Jérôme Damon (Afrique du Sud) sont loin d’être des cas d’école. Mohamed Benouza lui, a été tout simplement recalé pour échec aux physiques.
LOUGA, DEUX JEUNES MORTELLEMENT FAUCHES
La matinée a été dramatique au croisement de Sakal ce lundi. Deux jeunes y ont perdu la vie, tués par un véhicule qui a dérapé sur la voie.
iGFM - (Dakar) La matinée a été dramatique au croisement de Sakal ce lundi. Deux jeunes y ont perdu la vie, tués par un véhicule qui a dérapé sur la voie.
Un accident d'une rare violence s'est produit au croissement Sakal dans le département de Louga. Un véhicule particulier a dérapé avant de terminer sa course sur des jeunes qui prenaient tranquillement le petit déjeuner.
Le bilan provisoire fait état de deux morts et plusieurs blessés. Les blessés seront admis à l'hôpital de Louga. Le chauffeur est mis aux arrêts par les gendarmes du poste de Sakal. Nous y reviendrons
KEEMTAAN GI - LE DEBAT
Après que le pays a son Goncourt à travers un talentueux jeune écrivain, il faudra que l’on rehausse le niveau du débat politique. Pas seulement celui qui concerne la politique, d’ailleurs, mais le débat tout court. C’est un impératif moral et sociologique pour ne pas continuer à abrutir la masse en débitant à longueur de journées des sottises. Surtout pour cette jeunesse qui se cherche des modèles et qui ne trouve souvent que des idiots. Dans ce pays des paradoxes, le débat est pour le moins biaisé en plus d’être d’une indigence affligeante. Ça vole bas et souvent en dessous de la ceinture et au ras des pâquerettes. A la manette, on trouve toujours des politiciens ! Toujours eux ainsi que ceux qui leur servent de frotte-manches. Pensez- vous. Est-ce sérieux qu’un ministre de la République se présente devant des téléspectateurs pour disserter sur la solidité des reins d’un adversaire ? Ou que l’on se perde en conjonctures sur les talents de sprinter d’un opposant qui les empêche de dormir tranquille et pour qui ils ne souhaitent que la géhenne. Ou encore, plutôt que de parler des questions de développement, celui qui devrait rehausser le débat nous annonce qu’il n’a peur de rien et que personne ne peut l’intimider ? Non, il faut que nos hommes politiques et leurs caudataires redeviennent sérieux si tant est qu’ils en soient capables. On ne peut pas voir un des nôtres sur le toit de la littérature française et nous attarder sur des banalités, voire des frivolités, pendant que tout est urgence. Qu’est-ce que cela rapporte à la masse de disserter sur les reins ou les qualité de sprinter d’un adversaire que l’on voulait faire rosser par sa flicaille sans égard pour sa qualité de député du peuple ? En quoi cela le disqualifie-t-il d’une course à la présidentielle ? Il nous faut instaurer un vrai débat sur la place publique et rompre avec ces petitesses qui ne grandissent pas leurs auteurs. Et puis, la propension du Chef à enclencher des combats contre des ennemis qui n’existent que dans son imaginaire commence à nous indisposer. KACCOOR BI
KEDOUGOU LE CANDIDAT MOUSTAPHA GUIRASSY RECALE PAR LA COUR D’APPEL
Tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) de Kédougou, le député Moustapha Guirassy ne sera pas de la course pour les mairies de 2022. Sa candidature a été rejetée voire recalée, hier, par la Cour d’appel de Kaolack. Une décision suite au recours que le député avait introduit. Un manquement technique voire administratif serait le motif de ce rejet par la préfecture de Kédougou, puis la Cour d’Appel de Kaolack. Selon Déthié Fall, le mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi, cette décision est un bras armé qui vise à éliminer un adversaire politique en l’occurrence M Moustapha Guirassy. « Nous allons avec nos avocats porter cette affaire au niveau de la Cour suprême. De même que les cas de Diourbel commune et Diourbel département ainsi que les communes de Boké Dialloubé, Tivavouane Peulh-Niaga, Tankanto, Ndombo Sandjiry… dont les listes ont aussi fait l’objet de rejet » a-t-il fait savoir. Toujours est-il qu’à Kédougou, certaines sources avancent que le nombre insuffisant de suppléants déposés par l’ancien ministre-maire, 11 au lieu de 16, serait le motif évoqué par l’autorité judiciaire. En tout cas, l’ancien maire de Kédougou n’entend pas laisser passer ce qu’il qualifie de « diaye doolé » politique car il compte saisir la Cour de cassation pour faire « casser » cette décision.
BAMBEY ET LAMBAYE DES TETES DE L’OPPOSITION SAUVEES PAR LA COUR D’APPEL
Si au niveau de Kédougou la Cour d’Appel de Kaolack a coupé des têtes, celle de Thiès a par contre sauvé des têtes ! Pour cause, notre confrère de Dakaractu nous apprend que la Cour d’appel de Thiès a autorisé le dépôt des listes des communes de Lambaye et Ndondol dans le département de Bambey. Mme Aida Mbodj avait mis en pole position Assane Dia, un de ses poulains, comme tête liste de la coalition Yewwi Askan Wi. Pour rappel Mme Aida Mbodj la coordonnatrice départementale « Yeewi Askan Wi » avait décidé de ne pas s’étre investie ni à la Commune de Bambey, ni au conseil départemental de ce terroir du Baol. Néanmoins, elle a misé sur ce candidat capable, selon elle, d’éjecter le maire sortant de Bambey Gana Mbaye aux prochaines élections locales 2022.
WACK NGOUNA (KAOLACK) LA VALLEE COUPE LE CHEMIN DE L’ECOLE
D’après nos confrères de l’Aps, des élèves de Keur Amadou Néné et des villages environnants éprouvent d’énormes difficultés pour rejoindre leur établissement à cause du niveau de l’eau de la vallée de Koutango, a déploré le premier adjoint au maire de Wack Ngouna. Cette situation, a-t-il ajouté, ’’ne fait que réduire le taux de scolarisation de nombreuses filles des villages environnants de Wack Ngouna’’, a souligné Ibrahima Sall lors d’un point de presse. ’’Le non maintien des filles à l’école dans notre commune est surtout dû à cette eau abondante dans la vallée de Koutango’’, a encore déploré Ibrahima Sall. Il a ainsi invité les autorités étatiques et des bonnes volontés à œuvrer à trouver des solutions à ’’ce phénomène’’ qui, selon lui, est dû au changement climatique qui sévit dans le monde. ’’Nous sommes en train de rencontrer actuellement des difficultés dues au changement climatique dans la commune de Wack Ngouna. Et, ce changement climatique entraine la remontée de l’eau dans la vallée de Koutango’’, a dit le premier adjoint au maire. Selon lui, ce changement climatique a aussi entrainé le développement du typha, des herbes envahissantes qui font que l’eau remonte vers les routes empêchant les populations de se déplacer vers Wack Ngouna et surtout les élèves de se rendre à leur école.
DISCOURS MODY NIANG FAIT SA RENTREE DES COURS ET TRIBUNAUX !
Décidément ! Notre Mody Niang national compte mourir les armes, voire la plume à la main ! Connu pour ses contributions fleuves, ses attaques ouvertes et frontales contre la mouvance présidentielle, Mody Niang a pondu, hier, une très longue contribution aux allures d’un discours de rentrée des Cours et Tribunaux. Pour preuve, l’instituteur à la retraite a dispensé un cours de civisme, de droit, de morale, d’éthique et autres aux magistrats, politiciens de tous bords. De même qu’aux agents des forces de défense et de sécurité « J’ai beaucoup réfléchi avant de donner un titre à ce texte. J’ai, en particulier, supprimé le premier projet qui laissait l’impression d’une interpellation. Ce serait très osé, prétentieux et peut-être même risqué de ma part d’interpeller les compatriotes à qui il est destiné. Je peux par contre, je crois, m’adresser à eux pour leur exprimer la vive inquiétude du citoyen, à eux sans qui rien ne peut se faire dans ce pays, en matière de gouvernance du pays tout au moins. Nous vivons une situation de plus en plus lourde de dangers. Les événements de mars 2021 comme ceux de la journée du mercredi dernier ont été des signaux forts, malheureusement lus à sa manière par l’homme qui nous gouverne depuis le 2 avril 2012. Il est responsable, pour l’essentiel, par ses actes et propos de tous les jours, des lourdes menaces qui pèsent sur la stabilité de notre pays » a écrit l’enseignant à la retraite avant de s’adresser aux magistrats, policiers, gendarmes ainsi qu’aux politiciens.
COVID 19 LE SENEGAL REÇOIT UN LOT 265.590 DOSES DE VACCIN PFIZER
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé la réception, ce lundi, d’un lot de 265.590 doses de vaccins Pfizer, un don du gouvernement américain à travers le mécanisme Covax. ’’Le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale a réceptionné ce matin, un lot de 265.590 doses de vaccins Pfizer accompagnés de seringues et de solvants, un don du Gouvernement Américain à travers le mécanisme Covax au peuple sénégalais’’, a indiqué le ministère sur son compte twitter. Il s’agit du premier lot de vaccins Pfizer réceptionnés par les autorités depuis le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid19 au Sénégal en février. La plupart des personnes vaccinées ont pris soit le vaccin Sinopharm, AstraZeneca ou Johnson and Johnson. Le dernier bulletin quotidien du ministère de la Santé sur la pandémie de Covid-19 annonce quatre nouvelles infections, dont deux causées par la transmission communautaire. Depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus sur son territoire, le 2 mars 2020, le Sénégal a recensé 73.958 cas, dont 72.613 guéris. La maladie a fait 1.881 morts dans le pays. A ce jour, 13 malades se font soigner à domicile ou dans les centres de traitement épidémiologique. Selon le ministère de la Santé, 1.308.375 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-9.
CHELSEA, EDOUARD MENDY SE REMEMORE LE PASSE
Avant de crever l'écran avec Chelsea, Édouard Mendy (29 ans, 15 matchs toutes compétitions cette saison) a passé une saison, en 2015-2016, du côté de l'Olympique de Marseille.
Avant de crever l'écran avec Chelsea, Édouard Mendy (29 ans, 15 matchs toutes compétitions cette saison) a passé une saison, en 2015-2016, du côté de l'Olympique de Marseille. Une séquence brièvement évoquée par le gardien sénégalais. "J'ai eu la possibilité de rester à Marseille, mais il n'y avait aucun intérêt à le faire pour être troisième gardien derrière Steve (Mandanda) et Yohann (Pelé).
Je venais de me relancer, des clubs de Ligue 2 me contactaient, donc le challenge, c'était de trouver un club ambitieux qui pouvait m'offrir du temps de jeu. Attention, je sortais d'une saison avec la réserve de l'OM, donc je n'allais pas exiger une place de numéro un, mais je cherchais une opportunité de montrer mes capacités", a indiqué le portier londonien pour So Foot.
L’ETAT REAJUSTE ENCORE LE BUDGET 2021
Adoption de la seconde loi de finances rectificative par l’assemblée nationale
Le projet de loi portant seconde loi de finances rectificative pour l’année 2021 a été adopté par les députés en séance plénière hier, lundi 15 novembre. A travers cette LFR2, un montant de 196,237 milliards de FCFA sera destiné à la couverture de dépenses additionnelles de santé, de protection sociale ainsi qu’au soutien à la relance économique. Aussi, un montant de 35 milliards de FCFA supplémentaires est budgétisé pour conforter les compensations tarifaires de Senelec.
L’assemblée nationale a adopté, à la majorité hier, lundi 15 novembre le projet de loi n° 33/2021 portant seconde loi de finances rectificative (LFR) pour l'année 2021. La séance plénière a été présidée par le ministre des finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo. A travers la présente LFR un montant de 196,237 milliards de FCFA sera destiné à la couverture de dépenses additionnelles de santé, de protection sociale ainsi qu’au soutien à la relance économique au travers de l'apurement des obligations impayées, particulièrement dans le secteur de l'énergie et des BTP. « Le Fonds monétaire international (Fmi) a alloué à l’Etat du Sénégal 246 milliards 237 millions Fcfa au titre de ces Droits de tirages spéciaux (DTS).
Par rapport à cela aucune prévision n’était possible. Mais, nous ne connaissions pas ni le montant, ni la date d’arriver de cet argent. C’est pourquoi, il n’était pas possible de le prévoir dans le cadre de la loi de finances initiale. Encore moins dans le cadre de la loi de finances rectificative numéro 1. Il s’est trouvé que ces Dts sont définitifs. Leur allocation est avérée et par rapport à cela, nous avons l’obligation de le retracer dans le budget de l’Etat», a expliqué le Ministre des Finances.
En deuxième lieu un montant de 35 milliards de FCFA supplémentaires est budgétisé, pour conforter la compensation tarifaire en faveur de Senelac. Enfin la présente LFR consacre l'intégration de recettes affectées, telles que le prélèvement au profit du Programme de Modernisation de l'Administration des Douanes (PROMAD) et la contribution forfaitaire à la charge de l'Employeur (CFCE). À cela, s'ajoute la nécessité de constater les recettes provenant de la convention de dettes croisées de SENELEC pour un montant de 68,95 milliards FCFA. Selon le Ministre des finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo, ce projet de LFR, rapporté à la première LFR de 2021, qui était arrêtée en recettes à 3 170,4 milliards de FCFA et en dépenses à 3 987,5 milliards de FCFA, connaît une hausse des recettes de 74,4 milliards FCFA ainsi qu'une hausse des dépenses de 224,4 milliards de FCFA. En ce qui concerne les comptes spéciaux du Trésor, ils restent au même niveau (en recettes et en dépenses), soit 136 milliards de FCFA. En définitive, le déficit budgétaire devrait, selon Monsieur le Ministre, se situer 16,3% du PIB, contre 5,4% prévu dans la LFR 1. Ainsi, le surcroit de déficit lié à l'utilisation des DTS sera limitée à 0,9% du PIB pour soutenir l'amorce de la reprise économique.
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO, MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET : «On ne peut pas faire de l’économie sans endettement»
«On ne peut pas faire de l’Economie sans endettement. Donc, je ne comprends pas pourquoi encore cette insistance de rappeler qu’il n’y a pas de raisons de s’endetter. On le fera tant que les prévisions budgétaires et en même temps nos possibilités de remboursement de cette dette existeront». Ces propos sont du Ministre des finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo. Il répondait à des députés qui l’ont interpellé sur la question de l’endettement du Sénégal hier, lundi 15 novembre lors du vote de la seconde Lfr de l’année 2021. «Si vous même vous votez une loi où il y a une autorisation d’un déficit budgétaire, cela veut dire de facto que vous autorisez l’Etat à s’endetter au moins sur ce déficit-là. Les déficits, c’est quand les dépenses qui sont autorisées sont supérieures aux recettes qui sont autorisées. Pour combler ce déficit il faut aller sur le marché pour s’endetter. Donc, je ne comprends pas encore pourquoi vous continuez toujours à le rappeler alors que vous savez pertinemment que c’est une obligation et une autorisation que vous-même avez faite en tant que députés au gouvernement pour pouvoir exécuter correctement son budget», lance-t-il . Pour lui, ce qui est important, c’est la capacité de l’endettement du Sénégal et en même temps sa capacité de remboursement. «Et tant qu’on sera là, il n’y aura pas de défaut de paiement et on travaillera à respecter cet engagement», soutient le Ministre.
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO SUR LES BOURSES DE SECURITE FAMILIALET : «L’Etat ne doit rien à La Poste»
«Nous ne devons rien à La Poste en ce qui concerne les bourses de sécurités familiale». Cette précision est du Ministre des Finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo. Il faisait face aux députés hier, lundi 15 novembre pour défendre le projet de loi portant seconde loi de finances rectificative pour l’année 2021. «Actuellement, pour ces deux trimestres, nous disposons de la totalité de l’argent pour que La Poste puisse payer les bourses de sécurité familiale. En revanche, effectivement en 2016, 2017 et 2018, il y avait un montant de 42 milliards qui n’était pas remboursé. Sur cela, des milliards ont déjà fait l’objet de remboursement. Sur les 42, il reste 12 milliards que nous pensons rembourser d’ici la fin de l’année», at-il fait part. Parallèlement, il souligne que La Poste doit à l’Etat du Sénégal plus de 200 milliards F Cfa. Mieux, déjà en 2018, dit-il, il a été constaté sur la base d’une convention de dettes croisées que La Poste devait à l’Etat plus de 180 milliards. C’est pourquoi, informe-t-il, le ministère des finances et du budget et le ministère de l’économie numérique ont mis en place une commission pour voir quels sont les ponts de sortie possible.
CREATION DE LA SOCIETE NATIONALE DE GESTION ET D’EXPLOITATION DU PATRIMOINE BATI DE L’ETAT : L’assemblée nationale approuve
Le projet de loi N°28/2021 autorisant la création de la Société Nationale de Gestion et d'Exploitation du Patrimoine Bâti de l’État (SOGEPA/SN) a été adopté hier, lundi 15 novembre, par l'Assemblée nationale. L’objectif est que la SOGEPA/SN puisse générer suffisamment de revenus pour couvrir toutes ses charges de fonctionnement, même si, dans les premières années, elle aura naturellement besoin d'une subvention d'équilibre. Elle devra aussi développer le patrimoine public bâti au rythme nécessaire pour couvrir les besoins immobiliers, sans cesse, croissants de l'État. «L’agence actuelle du patrimoine bâti de l’Etat n’a pas les moyens nécessaires de sa mission, en ce sens que nous avons pour l’essentiel des immeubles particulièrement vétustes. Les ressources de l’Etat ne peuvent pas suivre la cadence à ce niveau. La société va être à 100% une propriété de l’Etat. Ce dont il s’agira c’est de revoir un peu les procédures, de les assouplir pour pouvoir en faire une gestion optimale», a laissé entendre le Ministre Abdoulaye Daouda Diallo. Par ailleurs, le Ministre informe que le parc du patrimoine bâti de l’Etat compte aujourd’hui 1695 bâtiments dont 67% sont vétustes. Et sur ces 67%, 11% sont dans un état très vétuste
IPRESS, RACINE SY EXHOTE LES EMPLOYES A AUSTERITE
La fusion entre l’Ipres et la Caisse de sécurité sociale est désormais effective, même s’il reste encore quelques détails à régler, selon Racine Sy.
La fusion entre l’Ipres et la Caisse de sécurité sociale est désormais effective, même s’il reste encore quelques détails à régler, selon Racine Sy. Il a demandé aussi aux travailleurs de l’institution, de se serrer la ceinture à cause de la diminution des cotisations provoquée par le Covid-19, qui a impacté de nombreuses entreprises. Lesquelles ont du mal à faire face à leurs charges sociales.
Dans l’air depuis plusieurs mois, la fusion entre l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) et la Caisse de sécurité sociale (Css) est presque actée. «Elle est déjà faite ! Il ne reste que sa matérialisation», dévoile Mamadou Racine Sy, Pca de l’Ipres. Le processus est très avancé avec le projet de numérisation du système de prévoyance sociale qui va mettre les deux entités sur un même fichier, avec une plateforme technologique sécurisée et une banque de données commune. Avec Ndamli, c’est une application qui va servir de guichet unique pour assurer une meilleure qualité de service et sécuriser les procédures.
Racine Sy se félicite de l’exécution des orientations du Conseil d’administration, avec l’aboutissement de ce processus. «Nous avons réussi ce qu’aucune institution de prévoyance sociale n’a réussi en Afrique. Le Sénégal donne l’exemple, à travers ce projet. Nous n’avons plus le choix.
Quand nous avons un même système d’informations, une même base de données, un recouvrement unique, un paiement unique et un numéro d’immatriculation unique, je pense que la fusion est déjà faite», enchaîne Racine Sy, devant les directeurs généraux des deux institutions. Pour lui, c’est une anomalie qu’ils viennent de corriger. «Le Sénégal est le seul pays d’Afrique où il existe deux caisses de sécurité sociale qui s’adressent à la même population (employeurs et salariés). Je reste convaincu que l’innovation Ndamli va faciliter le rapprochement qui est aujourd’hui inéluctable…», assure Racine Sy, faisant cette déclaration en marge d’un match de foot entre la Css et l’Ipres, tenu ce samedi. D’après le Directeur général de l’Ipres, le processus de numérisation des cartes des pensionnés est quasiment parachevé. «La dématérialisation de nos procédures est aujourd’hui une réalité. Il est même à préciser que nous avons signé une convention avec un partenaire stratégique pour la généralisation des cartes à tous les participants. Ainsi, 500 000 cartes sont attendues pour satisfaire les pensionnés», annonce Amadou Lamine Dieng.
Par ailleurs, le Pca de l’Ipres a demandé au personnel de l’Ipres et de la Css de se serrer un peu la ceinture, à cause de l’impact du Covid-19 sur les finances des deux institutions. «Il nous faut revoir notre train de vie au niveau de nos institutions. Il faut que nous puissions réduire notre train de vie. Ainsi, c’est un plan d’économie à grande échelle que nous devons avoir», prévient Racine Sy, qui révèle la diminution des cotisations. Ce qui a entraîné, dit-il, la baisse des recettes à cause des difficultés rencontrées par les entreprises depuis bientôt deux ans. Il faut tenir un langage de vérité aux travailleurs de l’institution pour leur faire savoir que ce qui était possible, ne l’est plus.
«L’idée est de rationaliser, mais pas question de se débarrasser des employés», poursuit-il, après avoir participé à la cérémonie annonçant la phase finale du grand Projet de modernisation et d’harmonisation des systèmes d’information des institutions de l’Ipres et de la Css. Par contre, cette politique d’austérité annoncée ne va pas toucher les retraités. Il leur promet même un cadeau de fin d’année. «Nous allons vers son augmentation», promet le Pca de l’Ipres, qui va arracher des sourires aux nombreux retraités qui se plaignent souvent de la modicité de leur allocation.
JEAN CHARLES BIAGUI DIAGNOSTIQUE LES CONTESTATIONS POST-INVESTITURES
L'enseignant-chercheur estime que l'opposition a manqué une belle occasion de profiter des nombreuses contestations dans Benno Bokk Yakaar, si elle n’était pas tombée dans le même piège
Enseignant chercheur en sciences politiques à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le professeur Jean Charles Biagui livre son diagnostic sur le vent de contestation qui a suivi la publication des listes de candidatures pour les Locales de janvier prochain. Soulignant d’emblée que l'opposition a manqué une belle occasion de profiter des nombreuses contestations dans Benno Bokk Yakaar, si elle n’était pas tombée dans le même piège, il décline par ailleurs les autres éléments constitutifs d’un potentiel vote-sanction contre le pouvoir en place.
La publication des listes de candidatures pour les Locales de janvier prochain a provoqué un tsunami de contestation aussi bien au sein de la majorité que de l’opposition. Qu’est-ce qui explique cette situation à votre avis ?
Les investitures dans la perspective des Locales ont engendré beaucoup de frustrations aussi bien dans le camp du pouvoir que dans celui de l'opposition. Les hommes politiques sénégalais quel que soit leur bord politique, pouvoir et opposition confondus, nous parlent de démocratie au sommet de L'Etat alors qu'ils sont incapables de l'appliquer dans leurs structures partisanes. Ils (hommes politiques) ont une nouvelle fois montré leur manque de culture démocratique puisque d'une manière générale, ce sont les appareils centralisés des partis et mouvements politiques organisés autour de leurs chefs respectifs qui ont choisi leurs candidats. Il est difficile de mesurer aujourd'hui l'impact de toutes ces frustrations le jour du vote. Mais, il est évident que l'opposition aurait pu tirer profit des nombreuses contestations dans Benno Bokk Yakaar si elle avait su éviter les mêmes frustrations dont fait face le camp présidentiel.
Ces contestations peuvent-elles fragiliser Benno Bokk Yakaar qui fait face à une opposition ragaillardie depuis les évènements de mars?
Il convient de relativiser les états d'âme de certains candidats recalés par le chef de l'Etat. La nature clientéliste des rapports entre la plupart d'entre eux et le président de la République les pousseront certainement à changer de ton. C'est d'ailleurs déjà le cas à Ziguinchor ou à Kaolack où les propos de Doudou Ka et de Mariama Sarr au lendemain de leur mise à l'écart révèlent s’il en était encore besoin qu'ils n'ont aucune autonomie d'action.
Le risque de vote sanction ne pèse-t-il pas sur la majorité au cours de ces élections certes locales mais jugées cruciales pour l'avenir du pouvoir en place?
Il ne faut pas écarter les votes sanction dans certaines localités. Il ne faut pas non plus surestimer le poids des nombreuses frustrations sur l'issue du scrutin. Certains candidats recalés par le camp présidentiel n'ont pas forcément des profils de vainqueur. D'autres sont fortement contestés dans leurs localités ou ne font pas forcément le poids devant les figures locales de l'opposition. D'autres encore vont progressivement revenir dans les rangs du système clientéliste et éviter ainsi d'être exclus du pouvoir et de ses avantages. En tout état de cause, les candidats proposés par Benno, les membres du gouvernement en particulier, ont beaucoup à gagner de ces élections en cas de victoire mais aussi beaucoup à perdre s'ils ne sont pas élus. Cela dit, je ne suis pas sûr que les prochaines élections locales soient un pertinent indicateur pour les échéances de 2024. Dans plusieurs localités, les électeurs ne vont pas obligatoirement donner un caractère national à l'élection. Ils voteront en pensant à leurs communes ou leurs départements et rien d'autre.
A votre avis, le président Sall peut-il surfer sur ses victoires antérieures pour réussir un autre coup KO?
L'enjeu pour le pouvoir n'est pas de remporter l'élection dans toutes les localités mais surtout de gagner les principales agglomérations significatives pour l'opposition comme Dakar, Touba ou Ziguinchor. S’il perd dans ces localités, son éventuelle victoire dans les autres agglomérations aura un goût de défaite. Benno Bokk yakaar va malheureusement utiliser les moyens de l'Etat dans le cadre de ces élections. Ça ne sera donc pas une grande prouesse que de les remporter. La grande prouesse, c'est de battre démocratiquement l'opposition dans les fiefs précédemment évoqués. En outre, le pouvoir a beaucoup à perdre si la violence politique se poursuit dans le cadre de ces joutes électorales ou si plusieurs contentieux électoraux apparaissent au lendemain du 23 janvier. L'idée d'une démocratie en recul et en perte de vitesse pourrait ainsi être confortée.
Le nouveau champ politique marqué par l’émergence de nouveaux acteurs n'est-il pas en train d'émietter la force politique du Président?
En l'absence de sondages d'opinions fiables et réguliers, il est difficile de mesurer le poids politique actuel du Président et celui de ses adversaires. Au-delà de la reconfiguration permanente du champ politique, c'est surtout les conditions de la gestion de l'Etat qui décrédibilisent son camp politique. Tout comme ses prédécesseurs, il est confronté à l'usure du pouvoir. La bonne gouvernance est un slogan servi aux bailleurs sans aucune réalité. Le plan extraverti Sénégal émergent est dans l'impasse. Les politiques publiques, lorsqu'elles existent sont inadéquates et incapables de lutter contre un chômage endémique. La santé et l'éducation ne sont des priorités que dans les discours officiels. L'immigration clandestine semble être la seule issue pour beaucoup de jeunes. Si les électeurs tiennent compte de tout cela, ils pourraient sanctionner le pouvoir le 23 janvier. Mais l'électeur sénégalais peut exprimer une autre rationalité et avoir une autre lecture. A vrai dire, il est difficile de mesurer la force politique réelle des acteurs politiques sénégalais surtout lorsqu'ils s'inscrivent dans le cadre de coalitions.
ANNEE SCOLAIRE 2021-2022, LE CALENDRIER DES CONGES DEJA CONNU
La durée des congés et vacances scolaires, pour l’année 2021-2022, a été fixée par décret présidentiel. Les vacances du premier semestre auront lieu du jeudi 23 décembre 2021 au lundi 3 janvier 2022.
La durée des congés et vacances scolaires, pour l’année 2021-2022, a été fixée par décret présidentiel. Les vacances du premier semestre auront lieu du jeudi 23 décembre 2021 au lundi 3 janvier 2022. Celles du 2e trimestre du samedi 26 mars 2022 au jeudi 7 avril.
Les ministres compétents, celui de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, et de l’Éducation nationale, Mamadou Talla, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret. Le document, parvenu à Emedia, rappelle que, par rapport à l’année dernière, les effets de la crise sanitaire (Covid-19) avaient imposé la mise en œuvre d’un plan de résilience, qui avait "permis de juguler son impact".
C’est pourquoi, les dispositions du présent décret prévoient un retour au découpage classique de l’année scolaire.
Pour rappel, en 2020, les répercussions de la longue pause scolaire imposée par la crise sanitaire s’étaient fait sentir par les élèves, qui n’avaient eu droit ni aux congés ni aux fêtes de Noël et de Pâques.
Les potaches n’avaient eu droit qu’à une semaine de pause par trimestre.
LOCALES 2022, DIOUF SARR NE PERD PAS LE TEMPS
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) à la Mairie de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, lance sa campagne avant l’heure.
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) à la Mairie de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, lance sa campagne avant l’heure. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a effectué sa première visite pré-électorale, ce dimanche, dans les quais de pêche de Ouakam, de Soumbédioune et de Ngor, accompagné entre autres de l’ancien ministre de l’Urbanisme et candidat à la Mairie de Point E, Abdou Karim Fofana et de son Directeur de campagne, Malick Diop.
"Les plages et les baies de Dakar sont des atouts majeurs pour donner à Dakar sa vraie place dans la haute sphère des capitales du monde. Cette tournée avec les jeunes et les femmes, est l’occasion de voir les activités qui font vivre ces lieux", a-t-il prôné, sur les réseaux sociaux.
Dans son opération de séduction, le maire sortant de Yoff s’intéresse au résultat du Concours Miss Sénégal édition 2021. "Nos félicitations les plus chaleureuses à Mademoiselle Fatou Lô qui a fait honneur à la capitale, en remportant avec brio la couronne de Miss Sénégal 2021", a-t-il réagi, sur twitter.
Dans tous les cas, le candidat a exprimé sa volonté de faire de Dakar une ville reposant sur "une gestion transparente et inclusive". "On ne doit plus laisser l’administration municipale sans repères. Elle doit avoir un maire qui l’aide dans cette gestion par une bonne organisation et dans une bonne posture de confiance. Ce sera même une fierté pour les travailleurs de la Ville. C’est pourquoi, nous devons faire en sorte que la gestion soit transparente", a-t-il égratigné, au passage, le cheval de conquête du président Macky Sall.
Pour rappel, l’équipe de Khalifa Sall, l’un des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, opposition) est aux commandes depuis 2009, à la tête de la municipalité.
WACK NGOUNA, LA CRUE RETIENT LES ELEVES
Des élèves de Keur Amadou Néné et des villages environnants éprouvent d’énormes difficultés pour rejoindre leur établissement à cause du niveau de l’eau de la vallée de Koutango
Wack Ngouna (Kaolack), 15 nov (APS) - Des élèves de Keur Amadou Néné et des villages environnants éprouvent d’énormes difficultés pour rejoindre leur établissement à cause du niveau de l’eau de la vallée de Koutango, a déploré le premier adjoint au maire de Wack Ngouna.
Cette situation, a-t-il ajouté, ’’ne fait que réduire le taux de scolarisation de nombreuses filles des villages environnants de Wack Ngouna’’, a souligné Ibrahima Sall lors d’un point de presse.
’’Le non maintien des filles à l’école dans notre commune est surtout dû à cette eau abondante dans la vallée de Koutango’’, a encore déploré Ibrahima Sall.
Il a ainsi invité les autorités étatiques et des bonnes volontés à œuvrer à trouver des solutions à ’’ce phénomène’’ qui, selon lui, est dû au changement climatique qui sévit dans le monde.
’’Nous sommes en train de rencontrer actuellement des difficultés dues au changement climatique dans la commune de Wack Ngouna. Et, ce changement climatique entraine la remontée de l’eau dans la vallée de Koutango’’, a dit le premier adjoint au maire.
Selon lui, ce changement climatique a aussi entrainé le développement du typha, ’’des herbes envahissantes qui font que l’eau remonte vers les routes empêchant les populations de se déplacer vers Wack Ngouna et surtout les élèves de se rendre à leur école’’.