Depuis 2011, Jeune Afrique l’avait dans son objectif. À l’époque, Omar Victor Diop exposait à la Biennale de Bamako. Il venait de se lancer dans la photo et, déjà, ce jeune autodidacte détonnait et se faisait remarquer.
En 2013, le voilà de retour au pays natal, pour exposer à la Galerie Le Manège, qui dépend de l’Institut français : à Dakar, sa ville, où il vit toujours et qu’il ne compte pas quitter. C’est là qu’en octobre 2021, JA a renoué le contact. En quelques années, malgré une consécration internationale et les voyages qui vont avec, il n’aura pas migré de plus d’une poignée de kilomètres : de Ouakam aux Almadies, deux quartiers voisins de la capitale sénégalaise.
Certes, son actuelle demeure reflète le chemin parcouru : vaste et haute, confortablement meublée, baignée d’un puits de lumière, elle englobe son « chez lui » et son studio de photo. L’homme, quant à lui, a su rester modeste malgré la consécration et vous reçoit comme si de rien n’était. Comme avant.
Sur plusieurs continents
Figure emblématique de la photographie africaine contemporaine, représenté désormais par la galerie Magnin-A, à Paris, ce quadragénaire talentueux a su capter l’attention des critiques et des amateurs d’art photographique sur plusieurs continents. Au cours des dernières années, il a ainsi exposé de Porto Alegre (Brésil) à Marrakech (Maroc) et de Houston (Texas, USA) à Oslo (Norvège), en passant par Melbourne (Australie) et Daegu (Corée du Sud).
BARTHÉLÉMY DIAS, LE BOUILLONNANT CANDIDAT À LA MAIRIE DE DAKAR
Entre ironie grinçante et outrance, Dias entretient son image de jeune leader impétueux. De son père Jean-Paul Dias, le maire de Mermoz-Sacré-Coeur a hérité une certaine intransigeance dans les relations humaines. Portrait
TV5 Monde |
Matthieu Vendrely |
Publication 13/11/2021
Sa convocation par la justice le mercredi 10 novembre a provoqué d'importantes manifestations dans la capitale sénégalaise. Barthélémy Dias est le candidat de la principale coalition d'opposition pour l'élection municipale de Dakar, le 23 janvier prochain. Energique, voire bouillonnant, son caractère lui vaut de nombreux qualificatifs.
Un blouson de cuir, des lunettes noires et un revolver. Au milieu d’un chaos indescriptible, l’homme avance, le pas sûr et il tire sur ceux qui lui font face. Nous sommes en décembre 2011 à Dakar. Le tireur s’appelle Barthélémy Dias. A 40 ans, il est le maire de Mermoz-Sacré-Coeur, l’une des 19 communes de la capitale sénégalaise. A quelques mois de la présidentielle, le climat social et politique est alors explosif. Grèves dans les transports, l’éducation et la santé. Le président Abdoulaye Wade achève un deuxième mandat et, à 85 ans, il s’apprête à se faire désigner candidat à sa succession par son parti, le PDS (Parti démocratique sénégalais).
L’opposition conteste cette candidature. Dakar bouillonne et à Mermoz-Sacré-Coeur, des "nervis" du parti au pouvoir marchent sur la mairie pour en découdre avec le jeune maire socialiste. "J’avais un permis de port d’armes et j’étais en état de légitime défense", se justifiera Barthélémy Dias. Ce 22 décembre 2011, un homme est tué par balle.
La mort du jeune lutteur Ndiaga Diouf vaudra à Barthélémy Dias cinq mois de détention provisoire puis une condamnation à deux ans de prison dont six mois ferme en 2017. Immédiatement libéré, Barth pourrait tourner la page. Mais il fait appel, réfutant toute responsabilité dans la mort de Ndiaga Diouf.
Dix ans après les faits, l'affaire s'est bruyamment invitée dans la campagne pour les élections municipales du 23 janvier 2022. Après de multiples reports, l'appel de Barthélémy Dias court toujours. Convoqué par le juge ce 10 novembre 2021, il a décidé de jouer l'épreuve de force, accusant le pouvoir d'instrumentaliser la justice et appelant ses partisans à descendre dans la rue pour le soutenir.
Se pencher sur les messages de Barthélémy Dias postés ces derniers jours sur les réseaux sociaux donne une idée assez précise du personnage public qu'il souhaite incarner. "Le dictateur ne comprend que le rapport de force et le langage de la rue", "Pitié pour les Mackystrats". Entre ironie grinçante et outrance, Dias entretient son image de jeune leader impétueux. Y compris lorsqu'il exhume une vidéo de Macky Sall lui apportant tout son soutien lors de l'épisode de la mairie de Mermoz-Sacré-Coeur.
Car à l'époque, Dias et le futur président appartiennent au même camp. Socialistes, ils s'opposent l'un et l'autre au vieux président Abdoulaye Wade. Né en 1971, d'origine cap-verdienne, Dias a été élu en 2009 maire de Mermoz-Sacré-Coeur. Il est alors le plus jeune édile du Sénégal.
Etudiant aux Etats-Unis
Le jeune homme a passé plusieurs années aux Etats-Unis où il a décroché un master MBA en transports, mais il a aussi -et surtout- profité de ces années outre-Atlantique pour forger sa réputation. Jeune adhérent au Parti socialiste, il a choisi de s'exiler au moment de la défaite de son camp à la présidentielle de 2000, lors de l'élection d'Abdoulaye Wade et la fin de l'ère Abdou Diouf.
Paradoxalement, "c'est aux Etats-Unis qu'il va se faire connaître des Sénégalais", rapporte Ibrahima Kane, militant sénégalais des Droits de l'Homme au sein de la RADDHO et observateur attentif de la vie politique.
En Amérique, en effet, "il booste la section locale du Parti socialiste et surtout s'affirme comme quelqu'un qui n'a pas froid aux yeux, raconte Ibrahima Kane. Lors des visites du président Abdoulaye Wade, il n'hésite pas à aller à la charge, à dire au président que ce qu'il fait au Sénégal n'est pas bon. C'est aux Etats-Unis que beaucoup de jeunes vont commencer à apprécier ses talents d'orateur et son goût pour la bataille politique". Son mariage avec une Américaine octroie en outre à Barthélémy Dias une double-nationalité.
Energique, bouillonnant...
De retour au Sénégal, Barthélémy Dias s'attelle à remettre sur les rails le Parti socialiste alors emmené par Ousmane Tanor Dieng, incontournable figure du PS depuis de nombreuses années.
C'est à cette époque qu'il se rapproche encore davantage de Khalifa Sall, futur maire de Dakar, et lui aussi futur adversaire politique du président Macky Sall.
De son père Jean-Paul Dias, Barth a hérité une certaine intransigeance dans les relations humaines. Personnalité politique sénégalaise, Jean-Paul Dias a été compagnon de route d'Abdoulaye Wade avant d'être exclu du PDS en 1993 puis de se rallier à Macky Sall lors de la présidentielle de 2012. "Son père était à cheval sur ses principes et n'aimait pas se faire marcher sur les pieds, rappelle Ibrahima Kane. Je pense que ses problèmes avec Abdoulaye Wade sont davantage liés au comportement de Wade avec son entourage qu'à des désaccords politiques. Le père et le fils ont le même genre de caractères".
PAR Fawzia Zouari
LA FRANCE SOUS ZEMMOUR, FABLE DYSTOPIQUE
Un mur pour protéger la France de l’immigration, la fermeture des lieux de culte musulman, le couscous et les prénoms à consonance étrangère interdits… Voilà à quoi ressemblerait un pays sous le règne du polémiste d’extrême droite
Jeune Afrique |
Fawzia Zouari |
Publication 13/11/2021
Jadis, un écrivain nommé Houellebecq se plut à imaginer la France gouvernée par les islamistes. Je me suis dit, moi, qu’on pouvait aussi se représenter la version fictive d’une France sous le règne d’Éric Zemmour…
Le soir de son élection, le nouveau président revêtit le bicorne de Napoléon, porta uniforme et galons tel Charles de Gaulle, s’ébroua le cou pour imiter l’allure élancée du Général. Il se dirigea vers la place Jeanne-d’Arc dont il évinça Marine le Pen à renfort de CRS, prononça son discours devant une foule de Croisés en casque et armures qui hurlaient : « Montjoie ! Monjoie ! » – le cri de guerre de leurs aïeux.
Le programme du « grand remplacement »
Dès son arrivée à l’Élysée, il décréta la mise à pied du personnel basané, ne voulant être servi que par des visages pâles et de blondes soubrettes. Puis il s’attela à l’œuvre de sauvetage de cette France menacée selon lui par le « grand remplacement ». Il décida de mettre un point final à l’immigration et ordonna d’ériger un mur de la Méditerranée à la Manche afin qu’aucun clandestin ne débarquât sur le territoire français.
Il ferma les lieux de culte musulman, jeta en prison le recteur de la mosquée de Paris et interdit de parler l’arabe. Il supprima le regroupement familial, le mariage avec des non-Français, les allocations dont bénéficiaient ces « fainéants de Noirs et de Maghrébins » qui squattent dans tous les coins de la République. Le voile fut banni, ainsi que le kamis et la main de Fatma, et même le couscous, cet infâme plat aux relents berbères que le Raïs français ne supportait plus.
Des listes furent dressées avec les noms à consonance bizarre et d’énormes files se formèrent devant les préfectures où les Mohamed et les Fatma vinrent par milliers changer de prénom. On offrit une alternative aux récalcitrants : l’expulsion, menottes aux poignets, ou le séjour en France avec une étoile cousue sur la poitrine indiquant que du sang étranger coulait dans leurs veines.
Logique d’islamistes
Comme par hasard, des bateaux de réfugiés disparurent en mer et des campements de tziganes brûlèrent. Personne ne put protester. Tous les activistes des associations contre le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie croupissaient déjà en prison, sauf le Défenseur des droits à qui l’on signifia un simple limogeage, pour sauver l’image du pays de la Révolution de 1789.
PARIS AVERTIT MOSCOU QUE LE DÉPLOIEMENT DE MERCENAIRES RUSSES AU MALI SERAIT INNACEPTABLE
LJean-Yves Le Drian et Florence Parly, ont «réitéré leurs messages de fermeté quant aux risques de déstabilisation régionale et d'atteinte aux intérêts de la France et de ses partenaires engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel»
Paris a averti vendredi 12 novembre Moscou que le déploiement de mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner dans la bande sahélo-saharienne serait «inacceptable», lors d'une rencontre ministérielle bilatérale à Paris.
Les ministres français des Affaires étrangères et des Armées, Jean-Yves Le Drian et Florence Parly, ont lors d'un entretien à Paris avec leurs homologues Sergueï Lavrov et Sergueï Choïgou «réitéré leurs messages de fermeté quant aux risques de déstabilisation régionale et d'atteinte aux intérêts de la France et de ses partenaires engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel», selon un communiqué conjoint, alors que la junte au pouvoir à Bamako menace de recourir aux services de la société privée russe Wagner, décrite comme proche du président russe Vladimir Poutine.
ADAMA DIENG NOUVEL EXPERT DES DROITS DE L'HOMME POUR LE SOUDAN
Le Sénégalais, juriste de renom et ancien de conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide, a été nommé vendredi par la Haute-commissaire aux droits de l'homme, Michelle Bachelet
"Il va prendre ses fonctions avec effet immédiat et son mandat (...) expirera quand le gouvernement civil (au Soudan) sera restauré dans ses fonctions", selon un communiqué du Haut-commissariat. La nomination d'un expert avait été réclamée la semaine dernière par une résolution du Conseil des droits de l'homme, la plus haute instance de l'ONU en la matière, pour surveiller et informer des agissements de la junte qui a pris le pouvoir au Soudan le 25 octobre et qui depuis réprime sévèrement l'opposition populaire au coup d'Etat.
Adama Dieng, âgé de 71 ans, a été notamment Greffier du Tribunal pénal international pour le Rwanda de 2001 à 2008 avant d'être nommé conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide. M. Dieng est chargé par la résolution de surveiller la situation des droits de l'homme, en étroite collaboration avec le bureau des droits de l'homme de l'ONU déjà installé dans le pays. "Il devra être particulièrement attentif aux victimes " et "devra prendre langue avec toutes les parties, y compris la société civile", souligne le communiqué.
Le travail de M. Dieng sur le terrain contribuera à la rédaction du rapport écrit que Michelle Bachelet doit présenter en juin 2022 lors de la 50ème session régulière du Conseil des droits de l'homme. Jeudi, le général Abdel Fattah al-Burhane, auteur du putsch au Soudan, a nommé un nouveau Conseil de souveraineté, dont ont été exclus les représentants du bloc réclamant un transfert du pouvoir aux civils.
Après la chute en 2019 du dictateur Omar el-Béchir, un Conseil de souveraineté, composé de civils et militaires, avait été mis en place pour chapeauter la transition vers la démocratie sous la présidence du général Burhane. Le 25 octobre, ce dernier a dissous toutes les institutions, décrété l'Etat d'urgence et arrêté la plupart des dirigeants civils, ce qui a valu au Soudan une avalanche de condamnations et des coupes dans l'aide internationale.
SENEGAL-CONGO, SADIO MANE ET BALLO TOURE ABSENTS
Sadio Mané et Fodé Ballo-Touré seront indisponibles ce dimanche, à l'occasion de la rencontre opposant ce dimanche, le Sénégal au Congo, comptant pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
iGFM (Dakar) Sadio Mané et Fodé Ballo-Touré seront indisponibles ce dimanche, à l'occasion de la rencontre opposant ce dimanche, le Sénégal au Congo, comptant pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Touché face au Togo, Mané est contraint de déclarer forfait. D'ailleurs, il devrait rentrer ce soir, en Angleterre, renseigne Aliou Cissé. Quant à Ballo Touré, il souffre d'une déchirure. (Nous y reviendrons).
TIVAOUANE SE DECONFINE
Avec l’ouverture de la Grande mosquée Serigne Babacar Sy pour la prière du vendredi, Tivaouane se déconfine petit à petit, après le renvoi de toutes les manifestations religieuses, deux ans de suite. Les choses s’accélèrent.
Avec l’ouverture de la Grande mosquée Serigne Babacar Sy pour la prière du vendredi, Tivaouane se déconfine petit à petit, après le renvoi de toutes les manifestations religieuses, deux ans de suite.
Les choses s’accélèrent. Après l’annonce de la reprise de la célébration du Mawlid en 2022, à l’occasion des 100 ans de la disparition d’El Hadj Malick Sy en octobre dernier, la Grande mosquée Serigne Babacar Sy a rouvert ses portes aux fidèles hier, pour la prière du vendredi dirigée par l’Imam Moussa Diop. Il s’en est suivi, dans l’après-midi, la «Hadratou Jummah», au grand bonheur des fidèles.
Cette réouverture marque la fin de la période de confinement de la Capitale de la Tidianiya, décidée par le Khalife Serigne Babacar Sy Mansour. En effet, 13 jours après l’annonce du premier cas au Sénégal, l’une des principales mesures prises par les autorités religieuses de Tivaouane pour faire face à la pandémie du Covid-19, c’est de suspendre la prière hebdomadaire du vendredi, les séances de «Hadratou Jumah», le confinement des talibés du daara de El Hadji Malick Sy, la fermeture de la Zawiya et les mausolées des Cheikh. Et ceci, jusqu’à nouvel ordre. Aussi, l’annulation de toutes les grandes manifestations religieuses.
Des mesures inédites. Les autorités avaient, en effet, manifesté leur inquiétude face aux proportions inquiétantes que prend la pandémie du Covid-19. Et depuis, la ville de Maodo est restée cohérente dans sa posture. Et ceci, malgré l’autorisation du chef de l’Etat, lors de son adresse le 11 mai 2020, de rouvrir les lieux de culte.
LUTTE CONTRE LA CRIMINALITE, LA GENDARMERIE RAFLE DANS LES QUARTIERS CHAUDS
La Gendarmerie nationale a engagé régulièrement d’importants moyens pour effectuer des opérations de sécurisation dans la capitale, notamment dans les zones criminogènes.
La Gendarmerie nationale a engagé régulièrement d’importants moyens pour effectuer des opérations de sécurisation dans la capitale, notamment dans les zones criminogènes. L’objectif étant de « renforcer le sentiment de sécurité des citoyens à travers une offre sécuritaire de proximité qui favorise une interaction positive avec les résidents, les autorités locales administratives, religieuses et coutumières ».
Ainsi, à Dakar, au cours du dernier trimestre, plusieurs localités comme Hann Bel Air, Maristes, Cité Mermoz, Ouakam, Almadies, Ngor, Yoff, Rufisque, Mbao, Keur Mbaye Fall, Keur Massar et Tivaouane Peulh ont été visités. « Les résultats enregistrés témoignent de la pertinence de ces opérations dont l’impact infléchit considérablement la perception de l’insécurité auprès des populations », s’est réjouie la Gendarmerie nationale. Elle informe à cet effet qu’au total, cent quatre-vingt-treize (193) personnes dont quatre (04) femmes ont été interpellées, pendant cette période, pour diverses infractions : exploitation illégale d’hydrocarbure, de débits de boisson, prostitution, usage et trafic de chanvre indien entre autres.
« Plusieurs matériels et produits ont fait également l’objet de saisies dont trois cent soixante-quinze (375) bidons de trente (30) litres de pétrole, cinq (05) bidons de vingt (20) litres d’essence, trois (03) bidons de 20 litres d’acide chlorhydrique, douze (12) bouteilles de diluant, un (01) fut et vingt-deux (22) bouteilles d’alcool, du chanvre indien et du matériel servant à son conditionnement. Vingt-six (26) motos et sept (07) véhicules ont été aussi immobilisés pour des infractions au code de la route ».
Pour l’exécution de ces services de proximité qui permettent de prévenir les activités criminelles, les unités territoriales ont été appuyées par le Groupement de cavalerie montée, de la section cynophile et du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign). Ces unités d’intervention spécialisées sont particulièrement efficaces dans la lutte contre la grande délinquance.
LE MARCHÉ DE L’ASSURANCE ESTIMÉ À 207 MILLIARDS DE FRANCS CFA
Le marché de l’assurance au Sénégal est estimé à 207 milliards de francs CFA, a révélé le secrétaire exécutif de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF), Habib Ndao.
Saly-Portudal (Mbour), 13 nov (APS) - Le marché de l’assurance au Sénégal est estimé à 207 milliards de francs CFA, a révélé le secrétaire exécutif de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF), Habib Ndao.
‘’Le marché de l’assurance au Sénégal se chiffre à 207 milliards de francs CFA. Je viens d’avoir les derniers chiffres auprès de l’Association des assureurs du Sénégal (AAS)’’, a précisé M. Ndao.
Il s’exprimait, vendredi, au cours d’un atelier technique de restitution des résultats d’une enquête menée par l’OQSF sur la banque-assurance.
Cet atelier, organisé à Saly-Portudal (ouest), regroupe l’ensemble des acteurs de l’écosystème, les régulateurs, les usagers des services financiers, les consommateurs, les associations professionnelles.
L’objectif consiste à trouver des voies et moyens permettant de lever les goulots d’étranglement à l’expansion de la banque-assurance au Sénégal, a expliqué M. Ndao.
‘’Nous avons jugé nécessaire, à partir des dossiers de médiation que nous avons par devers nous, (…) qu’il fallait faire une enquête sur cette activité spécifique qui est la banque-assurance’’, a-t-il expliqué.
Avec l’évolution des services financiers, M. Ndao relève qu’il y a de plus en plus de banquiers qui deviennent des assureurs et vice versa.
‘’Maintenant, il y a des polices d’assurance relatives à la demande de crédit qu’exigent les banques et souvent, nous avons des problèmes avec les usagers qui estiment qu’ils ne sont pas obligés de prendre une police d’assurance pour demander un crédit, alors que c’est devenu obligatoire’’, a précisé Habib Ndao.
Il estime qu’il est nécessaire de promouvoir l’inclusion financière, qui est le cœur de métier de l’OQSF qui se doit de faire des enquêtes en vue de ramener la confiance des populations vis-à-vis des compagnies d’assurance et du secteur bancaire.
DIOURBEL, DAME DIOP ORIENTE LES JEUNES VERS L'ENTREPRENARIAT
Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop, a exhorté samedi les jeunes diourbellois à s’investir davantage dans l’entreprenariat, en vue de contribuer à la création d’emplois au niveau local
Diourbel, 13 nov (APS) - Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop, a exhorté samedi les jeunes diourbellois à s’investir davantage dans l’entreprenariat, en vue de contribuer à la création d’emplois au niveau local.
‘’La voie du salut, [c’est] l’entreprenariat. Et ce que nous avons fait, c’est pour montrer la voie aux autres jeunes diourbellois dans divers segments, pour qu’ils comprennent que si nous devons régler la question de l’emploi, il nous faut obligatoirement passer par l’auto-emploi’’, a-t-il expliqué.
Dame Diop s’exprimait au cours d’une cérémonie de remise de diplômes à deux promotions d’élèves en couture, formées grâce au GIE (groupement d’intérêt économique) des jeunes couturiers professionnels de Diourbel.
Cette cérémonie a été couplée avec le lancement d’un atelier de couture dédié aux six meilleures élèves de ces deux promotions, permettant ainsi à ces dernières de trouver leur premier emploi.
Le local, qui va abriter cet atelier, a été loué par le ministre de l’Emploi pour une durée d’un an. Il est doté de ‘’tout le matériel’’ et des ‘’accessoires nécessaires’’ au démarrage effectif des activités.
‘’Nous avons pensé que c’était stimulant pour les autres qui doivent venir encore pour comprendre qu’au bout de l’effort il y a la récompense’’, a-t-il fait valoir.
Le partenariat entre le ministère de la Formation professionnelle, à travers l’Office national de formation professionnelle (ONFP), et le GIE des jeunes couturiers professionnels de Diourbel a été scellé en 2015, afin de promouvoir la couture dans cette commune.
‘’C’est ainsi que nous les avons accompagnés pour la création d’un centre de formation dédié aux jeunes diourbellois et particulièrement aux filles déscolarisées et sorties des daara [écoles coraniques] pour leur apprendre le métier’’, a expliqué Dame Diop.