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20 juin 2025
L'ALGÉRIE COMPTE SES MORTS SANS RÉPIT
Au moins 69 personnes sont mortes dans les incendies qui ravagent le nord de l’Algérie, des feux par dizaines avivés par la chaleur extrême et contre lesquels pompiers, militaires et volontaires tentent désespérément de lutter mercredi.
Au moins 69 personnes sont mortes dans les incendies qui ravagent le nord de l’Algérie, des feux par dizaines avivés par la chaleur extrême et contre lesquels pompiers, militaires et volontaires tentent désespérément de lutter mercredi.
Au moins 28 soldats et 37 civils ont péri dans ces incendies qui ont débuté lundi soir en Kabylie, notamment dans la région de Tizi Ouzou, selon des bilans officiels.
En fin d’après-midi, l’agence officielle APS a fait état de quatre autres morts, sans dire s’il s’agissait de civils ou de militaires.
Des appels ont été lancés sur les réseaux sociaux pour retrouver des personnes disparues. Vingt étaient toujours recherchées mercredi, selon le site d’information francophone Tout sur l’Algérie (TSA).
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a décrété un deuil national de trois jours à partir de jeudi, selon un communiqué de la présidence. Et la prière de l’absent sera dite vendredi dans les mosquées du pays à la mémoire des victimes.
Des images impressionnantes, accompagnées d’appels à l’aide, circulent sur les réseaux sociaux, avec des troncs calcinés, du bétail agonisant et des villages assiégés.
Sur des images de l’AFP, on peut voir des habitants tentant désespérément d’étouffer un départ de feu à l’aide de modestes branches.
Alors que l’Algérie fait face à une vague de chaleur extrême, des vents compliquent la tâche des secouristes, selon Youcef Ould Mohamed, un responsable local des forêts cité par l’agence officielle APS.
Appels à l’aide
Selon le porte-parole de la protection civile, Nassim Barnaoui, 69 foyers d’incendies étaient encore actifs mercredi dans 17 wilayas (préfecture), notamment dans celle de Tizi Ouzou, qui a enregistré le plus de pertes humaines.
« J’ai laissé tous mes biens dans mon village et je me suis enfui avec ma femme et mes trois enfants vers la ville », a dit a l’AFP Abdelhamid, un commerçant du village de Beni Yeni. « Heureusement, je possède un appartement dans le centre de Tizi Ouzou. »
Dans la province voisine de Béjaïa, quatre personnes sont décédées mercredi, a rapporté l’APS citant un responsable de la protection civile locale, Letreche Hakim. Ce dernier avait fait état plus tôt dans la journée du « déclenchement de neuf grands incendies ».
Depuis mardi, des appels à envoyer de l’aide — nourriture, eau, médicaments — pour les habitants des villages touchés se sont multipliés sur les réseaux sociaux.
Plusieurs camions sont partis de la capitale transportant du matériel offert par des citoyens et des commerçants.
En France, la diaspora et des ONG se mobilisent pour envoyer du matériel aux zones sinistrées par l’intermédiaire d’organisations locales, comme elles l’ont fait pour l’envoi de bouteilles d’oxygène en plein pic de l’épidémie de COVID-19.
D’autres appels ont été lancés exhortant les autorités à solliciter une assistance internationale.
Dans un tweet, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a exprimé la « solidarité » de la France avec le peuple algérien, disant qu’elle se tenait « prête à apporter son appui ».
La piste criminelle a été évoquée par les autorités algériennes qui n’ont pas donné de détails.
« Cinquante départs de feu en même temps, c’est impossible. Ces incendies sont d’origine criminelle », a affirmé mardi le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud.
La radio publique a annoncé mardi l’arrestation de trois « pyromanes » à Médéa. Un quatrième a été arrêté à Annaba, selon l’APS.
« Origine criminelle »
Le premier ministre Aïmène Benabderahmane a évoqué plus de 70 incendies dans 18 wilayas du nord du pays.
Le pire drame est survenu mardi quand 28 militaires ont péri alors qu’ils évacuaient des villageois menacés par les flammes, dans les montagnes de Bejaïa et Tizi Ouzou.
Chaque année, le nord de l’Algérie est touché par des incendies de forêt. En 2020, près de 44 000 hectares de taillis sont partis en fumée. Les autorités avaient annoncé avoir arrêté plusieurs auteurs d’incendies criminels.
Ce phénomène s’amplifie tandis que les incendies se multiplient sur la planète. Ils sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.
L’augmentation de la température, la multiplication des canicules et la baisse des précipitations par endroit est une combinaison idéale.
Une vague de chaleur extrême doit se poursuivre jusqu’en fin de semaine au Maghreb selon différents services météorologiques, avec des températures atteignant 46 degrés.
En Tunisie voisine, la capitale Tunis a battu mardi son record absolu, avec 49 degrés. Une quinzaine de départs de feu ont été enregistrés dans le nord et le nord-ouest, sans faire de victime, selon Moez Triaa, porte-parole de la protection civile.
Sur la rive nord de la Méditerranée, la Grèce et la Turquie ont été les pays les plus touchés ces deux dernières semaines, avec une série d’incendies qui ont fait huit morts sur les côtes turques et trois en Grèce. (AFP)
Dakar, 11 août (APS) – L’indice harmonisé des prix à la consommation a enregistré en juillet une hausse de 1, 9 % comparativement à son niveau du mois précédent, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Cette évolution est liée principalement au renchérissement de 3, 6 % des prix des produits alimentaires et boissons non alcooliques, et dans une moindre mesure au repli de 0, 7 % sur les coûts des meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer ainsi que des articles d’habillement et de chaussures, indique la structure.
Dans sa dernière note sur l’évolution de l’IHPC, l’ANSD relève toutefois que le repli des prix des biens et services de santé (0, 8 %), de communication (0, 3 %) et de transports (0, 2 %) avait amoindri cette tendance haussière.
En variation annuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 2,9%, souligne le rapport.
Il ajoute que l’inflation sous-jacente avait enregistré une hausse de 0,2% en rythme mensuel et de 2,3% en variation annuelle.
En termes d’origine, les prix des produits locaux (+2,4%) et importés (+0,2%) ont soutenu l’appréciation des prix à la consommation au mois de juillet 2021, comparativement au mois précédent, peut-on y lire.
LES DISPARITÉS SOCIALES EN LIGNE DE MIRE
La mise en œuvre d’une politique d’harmonisation du port vestimentaire en milieu scolaire dont l’application de la première phase est prévue à partir de la rentrée prochaine devrait, à terme, résoudre les disparités notées au niveau social, indique le min
Dakar, 11 août (APS) - La mise en œuvre d’une politique d’harmonisation du port vestimentaire en milieu scolaire dont l’application de la première phase est prévue à partir de la rentrée prochaine devrait, à terme, résoudre les disparités notées au niveau social, indique le ministre de l’Education nationale
’’La question de l’équité se pose encore avec les disparités notées au niveau social que l’espace scolaire doit contribuer à atténuer grâce à la mise en œuvre d’une politique d’harmonisation du port vestimentaire pour lutter contre le creusement des inégalités sociales au niveau des enfants’’, peut-on lire dans un document portant sur le Programme national de dotation des établissements en tenues scolaires.
Ce programme qui sera mis en place en partenariat avec le ministère de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel va mobiliser 30 milliards de francs CFA durant trois ans (2021-2023), soit 10 milliards par an, selon le ministère de l’Education nationale.
’’Dans la première phase de la mise en œuvre qui concerne les écoles publiques du préscolaire et de l’élémentaire, le port de tenue scolaire doit être mis en application dès la rentrée scolaire 2021-2022’’, précise-t-on de même source.
Concernant les écoles du secteur privé, le document précise que ’’les initiatives en cours en matière de port de tenue scolaire seront poursuivies pour une généralisation prévue à la rentrée scolaire 2023-2024’’.
’’Ces tenues (2 chemises pour les garçons et 2 blouses pour les filles) doivent être conçues avec un tissu en coton et se limiter aux 5 couleurs de base retenues à savoir : bleu, beige, vert, jaune et marron", poursuit le texte, en précisant que ’’le choix de la couleur est laissé à l’appréciation de l’académie’’.
Outre l’objectif consistant à favoriser l’accès et le maintien scolaires des couches vulnérables par un ’’allègement des charges parentales’’, ce programme devrait également contribuer à une ’’relance économique par le renforcement de l’entrepreneuriat local", relèvent les responsables chargés de sa mise en œuvre.
Ils ajoutent par ailleurs que ’’l’uniforme scolaire constitue un levier important pour créer une atmosphère de travail et de discipline’’, permettant aux élèves d’installer de bonnes habitudes comportementales, de développer le savoir-vivre, en évitant ’’d’accorder de l’importance à l’aspect matériel ou au port vestimentaire des camarades’’.
Selon le même rapport du ministère de l’Education nationale, le port de l’uniforme augmente ’’la sécurité de l’élève’’ dans l’espace scolaire comme sur le chemin de l’école et aide à repérer facilement un intrus.
De même, en situation d’urgence, la tenue scolaire peut faciliter ’’l’identification’’ de la victime et aider ainsi à (disposer) des contacts nécessaires.
LE MEURTRIER PRÉSUMÉ DU JEUNE FALLOU MBAYE ARRÊTÉ
La Police a confirmé l’arrestation dans la nuit de mardi à mercredi d’un homme présenté comme le meurtrier présumé de Fallou Mbaye, un jeune de 20 ans retrouvé mort samedi à Jaxaay, dans la banlieue dakaroise, après avoir été blessé au cou
Dakar, 11 août (APS) – La Police a confirmé l’arrestation dans la nuit de mardi à mercredi d’un homme présenté comme le meurtrier présumé de Fallou Mbaye, un jeune de 20 ans retrouvé mort samedi à Jaxaay, dans la banlieue dakaroise, après avoir été blessé au cou avec un objet contondant, a-t-on appris de source policière.
L’arrestation du meurtrier présumé et d’un autre jeune homme a été le fruit d’une enquête menée par la Police de Jaxaay en collaboration avec la brigade de recherches du commissariat central de Rufisque et d’éléments de la police scientifique, a notamment précisé la Direction générale de la police dans un communiqué rendu public, mercredi.
Tout est parti d’une information parvenue à la Police de Jaxaay, un quartier du département de Keur Massar, faisant état de la découverte du corps sans vie de Fallou Mbaye.
Une équipe du commissariat de Jaxaay, sous la direction du Commissaire de Police, accompagnée par un détachement de la Police technique et scientifique, s’est rendue rapidement sur les lieux aux fins de constatations’’, rappelle la même source.
Elle fait savoir que la victime a été mortellement atteinte à la gorge avec un tournevis consécutivement à une bagarre qui a opposé ses amis et lui, à deux autres jeunes venus de Malika, un autre quartier de cette banlieue dakaroise.
Après l’identification de l’auteur du coup fatal et de son acolyte, les éléments de la Police de Jaxaay, renforcés par d’autres émanant de la Brigade de recherches du commissariat central de Rufisque ont investi la zone de Malika et procédé à leur arrestation dans la nuit du mercredi à 1 h 30 mn.
Les suspects qui avaient fui le quartier de Malika avant leur arrestation ont été placés en garde à vue.
VÉLINGARA : TRAFIC ILLICITE DE BOIS DE VÈNE EN FORCE
Une étude conduite par deux universitaires sénégalais alerte sur "l’augmentation spectaculaire du commerce illicite" de bois de vène à la frontière sénégalo-gambienne, une pratique dans laquelle, les trafiquants procédant parfois par négociation
Dakar, 12 août (APS) - Une étude conduite par deux universitaires sénégalais alerte sur "l’augmentation spectaculaire du commerce illicite" de bois de vène à la frontière sénégalo-gambienne, dans le département de Vélingara (sud), une pratique dans laquelle, les trafiquants procédant parfois par négociation avec les populations locales.
Dans certains cas, ils n’hésitent pas à en découdre avec les surveillants forestiers locaux en nombre "insuffisant", relèvent Moussa Mamadou Baldé et Adama Cheikh Diouf.
Leur étude, intitulée "Dynamiques des acteurs autour de l’exploitation illicite du bois de vène dans les communes de Badion et de Kandia en haute Casamance : négociation, rapports de force et arrangements", a été publiée en juillet dernier dans "Revue international Dônni" (RID).
Cette publication revue semestrielle et multidisciplinaire bilingue (français et anglais) a été fondée en 2021 par des universitaires à Ségou (Université de Ségou-Mali), pour la promotion du savoir dans sa diversité.
Destinée particulièrement aux chercheurs, enseignants chercheurs et praticiens dont les axes de recherches concernent les thématiques contenues dans ses objectifs, cette revue est spécialisée dans la publication d’articles originaux, théoriques ou empiriques, dans le domaine des sciences de l’homme, de la société et de la vie.
Moussa Mamadou Baldé et Adama Cheikh Diouf interviennent au Laboratoire Leïdi de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord du Sénégal).
Les communes de Badion et de Kandia se situent dans le département de Vélingara du côté de la frontière gambienne.
Les deux chercheurs font observer que la coupe illicite de bois de vène "est devenue une activité incontournable pour de nombreux ménages dans les communes de Badion et de Kandia (département de Vélingara)".
"Ces dernières années ont été marquées par une augmentation spectaculaire du commerce de cette espèce (…)", écrivent-ils dans leur étude.
Selon les deux universitaires, "grâce à son excellente propriété calorifique, le bois de vène est collecté pour être transformé en charbon ou encore utilisé comme aliment de fourrage par les éleveurs".
"A cet égard, ces dernières années ont été marquées par une augmentation spectaculaire du commerce de cette espèce, notamment en Asie pour la fabrication des meubles de bois rose", soulignent-ils.
"Si la négociation peut servir de base à l’installation des saisonniers dans les localités de coupe, les trafiquants optent, dans la plupart des cas pour la confrontation avec les surveillants forestiers locaux en nombre insuffisant", indique l’étude.
Ils signalent de même que dans la lutte contre cette pratique illicite, "les agents de l’administration forestière, censés les appuyer dans cette lutte, semblent plus intéressés par la recherche de prébendes, un moyen utilisé par les exploitants pour obtenir leur soutien".
"Dans cette partie de lutte aux enjeux importants, les élus locaux se retrouvent à la fois comme acteurs et victimes de la dégradation de leurs ressources territoriales", ajoutent les auteurs de l’étude.
"Dans le cadre de l’expansion de la coupe illicite du bois de vène à destination de la Gambie, expliquent-ils, les exploitants dans un premier temps utilisent la négociation pour parvenir à leurs fins. La collaboration des acteurs locaux est sollicitée durant trois phases importantes de la filière du bois de vène".
Dans un premier temps, "pour s’installer dans les localités où se déroule le trafic de bois, les saisonniers qui quittent leurs villages ont recours à la parenté ou à des cadeaux pour se faire héberger".
"En fait, précisent les deux chercheurs, il s’agit pour la plupart de jeunes ruraux qui disposent de charrettes et d’ânes spécialisés dans le transport du bois à destination des marchés frontaliers".
"C’est le cas également des propriétaires des tronçonneuses qui se déplacent en fonction de l’abondance des massifs forestiers. Pour trouver des tuteurs, ils négocient leur séjour avec des cadeaux comme la participation à la dépense familiale ou en offrant de l’argent liquide au chef de ménage ou notables influents afin de se faire accepter", font savoir les deux universitaires.
"Dans un second temps, après avoir gagné la confiance des villageois, les trafiquants doivent ensuite négocier leur accès aux massifs boisés où les produits ligneux sont les plus abondants. Pour cela, différentes manœuvres sont employées. Les personnes impliquées dans l’exploitation illégale du bois de vène peuvent inciter les résidents des localités qu’ils ambitionnent de conquérir à les rejoindre dans la coupe", écrivent Baldé et Diouf.
Les deux chercheurs indiquent que le discours développé par les trafiquants "insiste souvent sur le fait que si les autochtones n’exploitaient pas leurs forêts, d’autres personnes le feraient à leur place, mieux vaut participer au pillage des ressources arborés et bénéficier des avantages financiers que de ne pas le faire".
Ils estiment que c’est là, "une manière qui leur permet de s’installer dans les villages nouvellement envahis par l’exploitation du bois car sans la participation des habitants, il est difficile pour eux de mettre en œuvre leur projet".
"Enfin, pour convoyer leur bois dans les marchés frontaliers, les trafiquants qui engagent des charretiers se retrouvent également dans une position qui les contraint à négocier leur passage avec les agents des commissions environnementales établies par les deux municipalités", soulignent les auteurs de l’étude.
Ils ont aussi relevé des arrangements autour de l’exploitation illicite de bois de vène dans cette partie sud du Sénégal.
"Les alliances entre trafiquants et acteurs locaux (populations, élus, notables et surveillants forestiers) sont monnaie courante dans le cadre de l’illégalisme", avancent-ils.
Selon Baldé et Diouf, les exploitants "font preuve d’habileté pour maitriser les personnes les plus influentes de l’arène locale, tout en tissant de bonnes relations avec les agents forestiers qui constituent une sérieuse menace pour la pérennité de leur négoce".
Ils estiment que "dès lors, dans la pratique, les arrangements prennent des formes diverses et impliquent des alliances multiples où l’enjeu essentiel demeure la captation de la rente forestière".
Les chercheurs soutiennent que depuis quelques années, les communes de Badion et de Kandia sont "le lieu d’affrontements de nombreux acteurs dont l’objectif principal vise à capter les gains issus de l’exploitation illicite du bois de vène".
"Cependant, relèvent-ils, ce qui est frappant dans cette dynamique, ce sont les relations que les différentes forces en présence entretiennent dont l’évolution oscille entre négociations, rapports de force et arrangements".
"L’analyse de cette dynamique montre que les exploitants, à travers l’usage instrumentalisé de l’argent, le recours à la force ou encore à la grève, arrivent à contrôler les acteurs les plus influents de la gestion forestière locale et se retrouvent ainsi en position de domination", concluent-ils.
Mbour, 11 août (APS) – Trois membres présumés d’une bande de malfaiteurs ont été arrêtés dans le cadre d’un coup de filet mené par la Police dans la zone de Saly, a appris l’APS de source policière.
Les trois membres présumés de cette bande de malfaiteurs ont été arrêtés lundi dans la soirée suite à l’exploitation d’une information faisant état de leur présence dans la zone à bord d’un véhicule pris en location qu’ils comptaient utiliser pour mener des cambriolages à Touba (centre) et Saly Portudal, a fait savoir, mercredi, le commissaire de la Police urbaine de Saly, Aïssatou Kâ.
Intervenant au cours d’un point de presse, l’officier de Police a également révélé qu’un arsenal composé de pieds de biche, de coupe-coupe, de tournevis, de couteaux et d’une lampe torche escamotable a été retrouvé dans le véhicule des malfaiteurs présumés.
Le commissaire Ka a ajouté que des tee-shirts, pantalons et casquettes servant de tenue de rechange aux membres de la bande avaient également été saisis.
’’Cette bande de malfaiteurs ingénieux est à l’origine de plusieurs cambriolages commis à Saly-Portudal et à Touba, notamment celui opéré dans la nuit du 5 au 6 août 2021, à Saly Niakh-Niakhal près du Bar restaurant Katmandou’’, a soutenu le commissaire Kâ.
Les trois suspects en plus d’un autre individu arrêté à Touba dans le cadre de l’enquête ont été placés en garde à vue et pourraient être poursuivis pour vol en réunion commis la nuit avec usage de moyen de transport et d’armes blanches, selon la Police.
KEEMTAAN GI - ELEGANCE REPUBLICAINE
Etre réputé terre de démocratie avec deux alternances réussies, ça ne fait pas pour autant de ce charmant pays une démocratie exemplaire. Ce n’est pas que nous n’ayons pas des démocrates. Il nous manque plutôt des hommes et femmes habillés de l’esprit de la démocratie. A la place, nous avons des rustres jamais repus et toujours dans de honteuses combinaisons pour conserver le pouvoir. Ad vitam et au prix de leur vie. Leur hideux comportement, le doyen Ibrahima Bakhoum l’a si bien résumé en peu de mots. « Ce qu’il nous reste, c’est l’élégance républicaine et l’esprit démocratique. Ça, nous ne l’avons pas encore… ». C’est même la denrée la plus rare dans un pays qui vote depuis plus de 100 ans. Il faudra attendre des hommes racés, mus par la seule volonté de changer positivement le visage de leur pays, pour avoir cette élégance républicaine et cet esprit démocratique. Ceux qui sont au pouvoir dans ce pays semblent avoir d’autres préoccupations. Ils veulent profiter sans retenue des richesses de ce pays. Bien entendu, ils ne sont pas les seuls à œuvrer dans cette dynamique d’enrichissement. Leurs prédécesseurs ont fait autant. Le dialogue national qu’ils avaient convoqué n’a rien donné. Rien ! De la poudre aux yeux. De l’argent distribué à des professionnels de la politique. Il ne faut pas rêver de Locales apaisées. Le prochain scrutin risque même de dégénérer. Déjà, on va tout droit vers des contentieux. Les gens au pouvoir ne veulent pas jouer franc jeu. Ils distribuent des certificats de résidence selon la tête du client. Ailleurs, c’est à une rétention organisée de ce document essentiel pour les primo-votants que l’on assiste. Ou à l’installation de commissions électorales fictives par de hauts responsables du pouvoir. Pris la main dans le sac, ils nous servent à chaque fois des arguties. Ces pratiques moyenâgeuses, on les croyait pourtant révolues. Une grande machine de fraude est ainsi enclenchée. Question ! Si on est mu seulement par un idéal démocratique, qu’est-ce qui nous empêche bon sang de nommer une personnalité neutre pour l’organisation des élections ? Le tout dans l’élégance républicaine et l’esprit de la démocratie. Hélas, il ne faut pas rêver vu les hommes que nous avons au pouvoir. KACCOOR BI
VICTIME D’UNE THROMBOSE L’ANCIEN MINISTRE ALY HAÏDAR FINALEMENT ÉVACUÉ EN FRANCE
En révélant la maladie de l’ancien ministre de l’Environnement Aly Haïdar, « Le Témoin » quotidien sollicitait pour son compte des vœux et prières de prompt rétablissement auprès de ses amis et sympathisants. Gravement malade et alité, rappelons-le, le sympathique Aly Haidar avait interné dans une clinique privée de Dakar Plateau, puis à l’hôpital Principal où les réputés médecins-militaires ont réussi le miracle de stabiliser son état de sa santé. Hier, mercredi, « Le Témoin » a appris auprès des membres de la famille Haidar que les résultats des examens médicaux sont tombés et peu rassurants : Aly Haidar serait victime d’une thrombose due à un vaccin anti-covid19 dont « Le Témoin » préfère volontairement garder le nom du laboratoire. Rappelons-le, une thrombose est un caillot de sang qui se forme dans une veine (thrombose veineuse) ou une artère (thrombose artérielle). Cette coagulation du sang peut provoquer un accident vasculaire cérébral (Avc). Et c’est justement ce dont le célèbre écologiste Aly Haidar est victime. Justement, la thrombose fait partie des très rares effets secondaires de certains vaccins anti-covid19. Qu’on soit clair, nous avons bel et bien dit et écrit de « rares effets secondaires ». Toujours est-il que « Le Témoin » a aussi appris que l’ancien ministre Aly Haïdar a été finalement évacué en France par le président de la République. Face à la Flambée mortelle de la coVid-19
SERIGNE MOUNTAKHA IMPLORE LA CLÉMENCE DE DIEU
Touba a renoué hier avec les grandes foules à l’occasion de la journée de prières initiée par le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Une ferveur religieuse a entouré la lecture du Coran, mais aussi des Khassaïdes de Serigne Touba. En initiant cette journée de prières, le guide religieux mouride ne visait qu’à implorer la clémence de Dieu pour que prenne fin cette pandémie de la Covid-19 et que démarre un meilleur hivernage. « Serigne Touba savait mieux que nous prier Dieu et implorer Sa miséricorde et Sa clémence. Mais, quand il priait, ses objectifs n’étaient pas que de voir ses vœux exaucés mais surtout de louer la grandeur de Dieu » a expliqué le saint homme ce mercredi à 18 h lors de la clôture de la journée de prières. Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a précisé qu’ « aujourd’hui, nous prions pour que Dieu fasse partir cette pandémie et permette un bon hivernage. Nous avons aussi profité de l’occasion pour réitérer notre allégeance à Serigne Touba et marteler notre engagement à travailler pour lui et à adorer Dieu. À travers cet appel à la prière, j’avais voulu réengager, par ailleurs, les déclamateurs de khassidas dans cette tâche qui est la leur mais finalement, tout le monde est venu s’y mettre. Nous avons confiance en Serigne Touba et croyons fermement à sa proximité avec Dieu... Retournons vers le Seigneur et vers Serigne Touba. Nous avons le droit de prier Dieu. Nous appartenons à Dieu et c’est Lui qui nous a amenés sur terre pour que nous l’adorions. Alors adorons-Le. ».
POINT COVID 572 NOUVEAUX CAS ET 19 DÉCÈS
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé mercredi avoir recensé 572 nouvelles infections au COVID19 et 19 décès au cours des dernières 24 heures. Selon le bulletin quotidien sur la pandémie, lu par le directeur de la Prévention, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye, sur 4.172 échantillons prélevés, 572 se sont révélés positifs, soit un taux de positivité de 13,71%. Les nouvelles infections enregistrées concernent 77 cas contacts suivis par les services de santé et 495 cas relevant de la contamination communautaire, dont 308 à Dakar et 187 dans les autres régions. Dans le même temps, signale El Hadj Mamadou Ndiaye, 448 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 63 cas graves étant pris en charge dans les services de réanimation. Le directeur de la Prévention a par ailleurs fait état de 19 nouveaux décès liés au Covid-19 au cours des dernières 24 heures. Depuis l’apparition de la maladie à coronavirus au Sénégal le 2 mars 2020, au total 68.920 personnes ont contracté le virus, 52.014 ont, depuis, recouvré la santé, 1.545 en sont décédées et 15360 sont encore sous traitement. Concernant la campagne de vaccination démarrée en février dernier, le ministère de la Santé et de l’Action sociale renseigne qu’à ce jour, 1.068.487 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin au Sénégal.
ELECTIONS LOCALES LE PDS PEAUFINE SES STRATÉGIES
S’il y a une formation politique qui prend très au sérieux les prochaines locales, c’est bien le Parti démocratique sénégalais (PDS) de Me Abdoulaye Wade. Les Libéraux ont terminé hier un séminaire de 4 jours sur la conduite à tenir pour les prochaines échéances électorales. Le séminaire a réuni différents responsables libéraux venus des 46 départements. L’ambition des Libéraux, c’est de conquérir le maximum de collectivités locales. « Les consignes sont claires, le PDS s’engage au renouvellement de ses instances et entend réorganiser le parti pour aller aux élections locales avec une remobilisation plus forte de ses militants pour mieux aborder ces élections », a renseigné le Dr Cheikh Dieng, le secrétaire général national adjoint du parti. Par ailleurs, Cheikh Dieng précise que les consignes sont très claires, le Pds ne s’alliera avec aucun parti ou responsable issu de la mouvance présidentielle. « Les consignes sont claires, d’abord nous invitons nos militants à la vigilance, d’être très attentifs pour démasquer cette tentative de fraude imminente du président Macky Sall et de son régime. L’autre consigne c’est que le Pds ne s’alliera pour ces élections locales avec aucun parti ou responsable politique issu de la majorité présidentielle. Cependant, nous resterons ouverts avec tous les autres partis de l’opposition pour qu’ensemble nous puissions réduire à néant ce régime en place » a encore indiqué le maire de Djiddah Thiaroye Kaw. Il dénonce également les agissements de certains maires de la majorité qui refusent d’octroyer le certificat de résidence à certains citoyens qui veulent s’inscrire sur les listes électorales…
RALLIEMENT EL HADJ NDIOUGA DIENG DE MBOUR QUITTE NIASSE POUR SONKO
Le ralliement d’El Hadj Ndiouga Dieng, représentant de l’AFP à Mbour, au Pastef d’Ousmane Sonko suscite des commentaires sur la Petite Côte. En tout cas hier, selon Senenews, El Hadj Ndiouga Dieng a décidé de quitter la mouvance présidentielle pour rejoindre Pastef de Sonko. « Je suis convaincu de la vision et de la mission que le Pastef a assignées à Ousmane Sonko. C’est ce qui m’a poussé à être aujourd’hui à leurs côtés. C’est ce que j’avais vu chez Moustapha Niasse, mais depuis qu’il est avec l’APR, on ne le reconnait plus. Je crois en ce pays et quiconque mène une politique irresponsable, je n’hésiterai pas à le quitter. Les gens qui sont avec l’APR ne sont que des usurpateurs » a indiqué M. Dieng. Et pour marquer son arrivée, il a offert un terrain d’une valeur de 13 millions de frs à Pastef pour qu’il y construise son siège, à Thiocé Est. D’ailleurs, dit-on, El Hadji Ndiouga Dieng sera le responsable politique de cette zone.
LE MEURTRIER PRÉSUMÉ DU JEUNE FALLOU MBAYE ARRÊTÉ
La Police a confirmé l’arrestation dans la nuit de mardi à mercredi d’un homme présenté comme le meurtrier présumé de Fallou Mbaye, un jeune de 20 ans retrouvé mort samedi à Jaxaay, dans la banlieue dakaroise, après avoir été blessé au cou avec un objet contondant, a-t-on appris de source policière. L’arrestation du meurtrier présumé et d’un autre jeune homme a été le fruit d’une enquête menée par la Police de Jaxaay, en collaboration avec la brigade de recherches du commissariat central de Rufisque et d’éléments de la police scientifique, a notamment précisé la Direction générale de la police dans un communiqué rendu public, mercredi. Tout était parti d’une information parvenue à la Police de Jaxaay, un quartier du département de Keur Massar, faisant état de la découverte du corps sans vie de Fallou Mbaye. Une équipe du commissariat de Jaxaay, sous la direction du Commissaire de Police, accompagnée par un détachement de la Police technique et scientifique, s’est rendue rapidement sur les lieux aux fins de constatations, indique la même source. Le constat était que la victime a été mortellement atteinte à la gorge avec un tournevis consécutivement à une bagarre qui a opposé ses amis et lui à deux autres jeunes venus de Malika, un autre quartier de cette banlieue dakaroise. Après l’identification de l’auteur du coup fatal et de son acolyte, les éléments de la Police de Jaxaay, renforcés par d’autres émanant de la Brigade de recherches du commissariat central de Rufisque, ont investi la zone de Malika et procédé à leur arrestation dans la nuit du mercredi à 1 h 30 mn. Les suspects qui avaient fui le quartier de Malika avant leur arrestation ont été placés en garde à vue.
RAPPEL A DIEU DU «LAYE DIAW RUFISQUOIS» RUFISQUE PERD SA MÉMOIRE SPORTIVE
Le reporter sportif Mamadou Diop alias « Laye Diaw » a tiré sa révérence hier mercredi à Rufisque à l’âge de 65 ans. Longtemps alité, l’animateur vedette de la radio communautaire Jokko Fm, station qu’il a intégrée à ses premières heures (2003), constitue une mémoire du football local et national. Féru du ballon rond malgré son handicap, il fit du reportage sportif une passion. Un amour qui l’a conduit dans tous les terrains vagues de la vieille ville, mais aussi dans le légendaire stade Ngalandou Diouf pour suivre les traces de son idole Abdoulaye Diaw. « Laye Diaw », comme on l’appelait affectueusement dans le département, a couvert la quasi-totalité des finales de navétanes. Mamadou Diop a commenté la finale du Saltigué de Rufisque en 1977. Il a aussi couvert le Coupe d’Afrique des Nations de 2004 en Tunisie. Atteint dès son âge de la poliomyélite, le natif de Vélingara accompagne sa maman pour les vacances à Rufisque. Une cité coloniale où il a fait ses humanités et qui l’adoptera depuis lors jusqu’à son rappel à Dieu. Recruté à la mairie de ville de Rufisque comme agent municipal par feu Mbaye Jacques Diop, il a servi la ville de Rufisque jusqu’à sa retraite il y a six ans. Il laisse derrière une ville orpheline de son « Laye Diaw », une veuve et trois filles. Il repose désormais au cimetière Mbélélane de Dangou à Rufisque. Le « témoin » présente ses condoléances à sa famille et à la radio « Jokko Fm »