1,9 million de personnes en 2016 ont succombé à des maladies et les blessures liées au travail. Selon les premières estimations conjointes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Organisation internationale du Travail (OIT) publiées hier, lundi 20 septembre, la charge de morbidité et de blessures liées au travail, 2000-2016 étaient dus à des maladies respiratoires et cardiovasculaires. Toutefois, dans leur publication en mai 2021, l’OMS et le BIT ont souligné : «les charges des maladies cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux sont attribuables à l’exposition à de longues heures de travail (soit 750 000 décès)». Cette étude a établi que les longues heures de travail sont le facteur de risque qui pèse le plus lourd sur la charge de morbidité liée au travail.
LES CAUSES DES DECES
Selon l’OMS, les maladies non transmissibles représentaient 81 % des décès. Les plus grandes causes de décès étaient la maladie pulmonaire obstructive chronique avec 450.000 décès; accident vasculaire cérébral avec 400.000 décès et maladie cardiaque ischémique avec 350 000 décès. Quant aux accidents du travail, ils sont à l’origine de 19% des décès avec 360.000 victimes. Pour l’OMS, l’étude prend en compte 19 facteurs de risque professionnels, y compris l’exposition à de longues heures de travail et l’exposition au travail à la pollution de l’air, aux asthmagènes, aux agents cancérigènes, aux facteurs de risque ergonomiques et au bruit. Le principal risque était l’exposition à de longues heures de travail, liées à environ 750 000 décès. L’exposition en milieu de travail à la pollution atmosphérique dont les particules, gaz et fumées, a été responsable de 450 000 décès. «Notre rapport est un signal d’alarme pour les pays et les entreprises afin qu’ils améliorent et protègent la santé et la sécurité des travailleurs en honorant leurs engagements à fournir une couverture universelle des services de santé et de sécurité au travail», a relevé Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. Et de poursuivre : «à l’échelle mondiale, les décès liés au travail par population ont diminué de 14 % entre 2000 et 2016. Cela peut refléter des améliorations en matière de santé et de sécurité au travail. Cependant, les décès dus aux maladies cardiaques et aux accidents vasculaires cérébraux associés à l’exposition à de longues heures de travail ont augmenté de 41 % et de 19 % respectivement».
REDUCTIONS DES RISQUES
Pour Guy Ryder, Directeur général de l’OIT un changement de l’organisation du travail s’impose pour réduire les risques. «Les gouvernements, les employeurs et les travailleurs peuvent tous prendre des mesures pour réduire l’exposition aux facteurs de risque sur le lieu de travail», a-t-il évoqué. Et de poursuivre : «les facteurs de risque peuvent également être réduits ou éliminés par des changements dans les habitudes de travail et les systèmes. En dernier recours, l’équipement de protection individuelle peut également aider à protéger les travailleurs dont les emplois signifient qu’ils ne peuvent pas éviter l’exposition».
Pour Vera Paquete-Perdigao, Directrice du Département de la gouvernance et du tripartisme à l’OIT : «les normes internationales du travail et les outils et directives de l’OMS/OIT constituent une base solide pour mettre en œuvre des systèmes de sécurité et de santé au travail solides, efficaces et durables à différents niveaux. Les suivre devrait contribuer à réduire considérablement ces décès et handicaps».
Pour rappel, l’étude a aussi renseigné qu’un nombre disproportionné de décès liés au travail surviennent chez les travailleurs en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique occidental, ainsi que chez les hommes et les personnes âgées de plus de 54 ans.
IL FAUT REVOIR LE MODÈLE ACTUEL D’ÉLECTION DES DÉPUTÉS
Moussa Diaw se prononce sur la fréquence de scandales impliquant des parlementaires
«Nous vivons dans une société où les gens ne respectent pas la morale, les responsabilités. D’ailleurs, c’est ce qui explique toutes ces formes de trafic pour gagner de l’argent. Mais, cela est dangereux surtout quand on a des responsabilités parce qu’on doit comprendre le sens de sa fonction notamment des députés. Car, ces différentes histoires de scandales jouent naturellement sur l’image et la représentation qu’on a de notre Assemblée nationale, de la composition même de ses membres d’autant plus qu’il y a certaines personnalités qui sont impliquées dans des trafics de passeports diplomatiques. Certains députés profitent donc de leur fonction pour en abuser et c’est ça qui est scandaleux, puisque cela ternie l’image de notre Assemblée nationale et de notre République».
«S’agissant des autres affaires notamment celle relative au blanchement d’argent, je dirais que c’est un crime. Aujourd’hui, si on en arrive là, c’est que les personnes qui sont impliquées dans cette affaire ne respectent aucune morale, ils n’ont aucun sens de leur fonction. Cela montre également comme je l’avais dit un peu plus haut qu’on est dans une société où les gens ne sont limités par aucune morale, aucun vertu relativement à leur conviction, leur croyance et peuvent donc à tout moment s’adonner à des pratiques pareilles. Tout cela pour dire qu’un certain nombre des vertus ont disparu dans notre société, notamment la morale, la solidarité, le respect de l’autre et de sa fonction : tout cela semble voler en éclat. Je pense que, c’est ça qui est dangereux puisque c’est une forme de dérive sociétale à laquelle, il faudra lutter par des sanctions, par l’utilisation de la justice afin que cette justice exerce ses fonctions que l’impunité soit exclue dans notre société. Car, on est tellement habitué à cette impunité que des gens n’ont plus peur surtout ceux qui se sentent protéger parce qu’ils appartiennent à des partis politiques de la majorité. Donc, je pense que cet esprit d’impunité doit disparaitre et la forme de lutte contre la corruption dont parlait le président Macky Sall, devrait justement commencer par là. Donc, pas de pitié pour ceux qui abusent de leur fonction pour s’enrichir».
LE CHANGEMENT DE DESIGNATION DES ELUS DU PEUPLE S’IMPOSE
«Pour en finir avec cette situation qui ternisse l’image de l’Assemblée nationale voire de la République, je pense qu’une enquête de moralité des candidats à la députation pourrait beaucoup aider. D’ailleurs, cela est d’autant plus important qu’un changement de mode d’élections des députés permettra de mettre hors circuit des parlementaires plus ou moins éclaboussés dans des affaires, des scandales».
«On a vu aussi autres aspects et facteurs qui exigent à ce qu’on change le mode de scrutin des députés. C’est le vote mécanique de ces représentants du peuple qui sont choisis. On peut dire que cela convient de la façon dont on a désigné lors de la dernière législative les députés notamment au niveau de la majorité. Car, le président de la République a dressé une liste de candidats dont ceux-là sont retrouvés à l’Assemblée nationale sans savoir le sens de leur responsabilité, de leur fonction. Et malheureusement, aujourd’hui on se retrouve dans une situation qui n’honore pas l’hémicycle de par le comportement de certains députés».
«Donc le changement de désignation des élus du peuple s’impose, pour une meilleure lisibilité politique, pour un meilleur choix des députés qui vont remplir leur fonction au niveau cette haute Institution en termes de débats, de propositions de lois, d’implication dans l’élaboration et l’exécution des politiques publiques parce que c’est leur fonction principale même si je pense que les députés ne semblent pas être outillés pour pouvoir remplir cette mission-là».
«Donc, encore une fois de plus, je pense que c’est nécessaire de revoir le modèle actuel d’élection des députés pour apporter des améliorations qui s’inscrivent dans une logique de renforcement de la démocratie et des organes institutionnelles qui sont l’ossature même de l’Etat et de la République.
Autrement dit, l’Assemblée nationale». «On doit y penser et ne pas faire des réformettes en fonction des calculs politiques comme on a l’habitude de le faire. Mais choisir des experts qui vont réfléchir en tirant des leçons de ces dérives-là à laquelle on a assisté pour pouvoir améliorer la fonction de ces institutions notamment des modes de désignation des députés afin d’instaurer un climat de sérénité. Et si nécessaire aussi pourquoi pas ne pas instaurer une enquête de moralité au niveau de l’Assemblée nationale».
DES DÉPUTÉS PAS SI PAUVRES
La rémunération brute du député sénégalais hors avantages en nature, c’est-à-dire téléphone, carburant, véhicule, etc., est de l’ordre de 1 300 000 F CFA
Les scandales à répétition qui trempent des parlementaires sénégalais laissent perplexes les populations qui n’en reviennent toujours pas que certains de leurs représentants à l’hémicycle soient cités dans des affaires pas orthodoxes. Cela, alors qu’ils bénéficient des avantages devant leur permettre de travailler.
La rémunération brute du député sénégalais hors avantages en nature, c’est-à-dire téléphone, carburant, véhicule, etc., est de l’ordre de 1 300 000 F CFA. A cela, il faut ajouter les frais liés à son véhicule de fonction, un 4 x 4, soit 300 litres d’essence par mois. Le litre de l’essence étant actuellement à 775 francs CFA, l’essence du député revient à 232 500 francs CFA.
Ainsi donc, pour un député qui n’occupe aucun autre poste dans le Bureau de l’Assemblée, est entretenu par le contribuable à hauteur de 1 604 140 chaque mois. Quid des députés qui devront remplir des fonctions plus importantes au sein de l’hémicycle ? Ces représentants du peuple bénéficient d’avantages supplémentaires dignes de leur rang. Le président de l’Assemblée et les membres du bureau, c’est-à-dire les huit vice-présidents, les six secrétaires élus, les deux présidents de groupe parlementaires et les deux questeurs touchent un salaire mensuel de 2 millions de francs CFA.
Mieux, ils bénéficient de deux véhicules de fonction et de 1 000 litres d’essence par mois, soit 775 000 franc CFA. Pour les douze présidents de commission et les deux vice-présidents de groupe parlementaire, le salaire s’élève à 1,6 million de francs CFA, un 4 x 4, une seconde voiture de fonction et 775 000 franc CFA correspondant aux 1 000 litres d’essence reçus par mois.
En dehors de ces salaires et indemnités cités ci-dessus, les parlementaires bénéficieraient, ce qui n’apparaît toutefois pas sur leur bulletin de salaire, d’une enveloppe de 200.000 francs CFA comme indemnité de logement. Des faveurs et autres avantages reçus par les représentants qui étonnent tout contribuable qui entend l’implication de certains députés dans des affaires interdites par les lois qu’ils ont eu même voté.
Entrepreneur, animatrice de télé, conférencière, auteure et productrice de contenu, Hapsatou Sy ajoute une nouvelle corde à son arc. La franco-sénégalaise a été nommée Conseillère royale des Émirats Arabes Unis. Elle l’a annoncé dans un post sur son compte Linkedin : « À l’invitation de Son Excellence H.E.Tomasz Zaleski président du Cabinet royal de Son Altesse le Cheikh Ahmed Bin Faisal Al Qassimi, membre de la famille royale des Émirats arabes unis et Tim Balgobin Balgobin, conseiller royal, je vais également participer au sommet Afrique-Dubaï. Je souhaite remercier les Emirats Arabes Unis de cet honneur ».
À l’en croire, le sommet Afrique-Dubaï est la première édition à promouvoir l’Afrique au Moyen-Orient avec la participation de l’élite du continent Africain et mondiale conformément à la vision de l’exposition de Dubaï « connecter les visions - créer l’avenir »
Le sommet aura lieu du 29 au 30 septembre au palais Al Habtoor. "Je représente donc désormais les intérêts de la famille royale en plus de mes autres activités notamment sur le secteur business, entrepreneuriat et également médias et personnalités publiques", a souligné Hapsatou Sy.
SERIGNE MOUNTAKHA MBACKÉ DECAISSE 150 MILLIONS DE FCFA
Le khalife général des Mourides a sorti une enveloppe de 150 millions de nos francs pour non seulement soutenir les familles sinistrées par les inondations (120 millions), mais aussi appuyer l’association Touba Ca Kanam (30 millions).
Dimanche 26 septembre 2021, la communauté mouride va célébrer le grand Magal de Touba. En prélude à cet événement, le khalife général des Mourides a sorti une enveloppe de 150 millions de nos francs pour non seulement soutenir les familles sinistrées par les inondations (120 millions), mais aussi appuyer l’association Touba Ca Kanam (30 millions).
La révélation a été faite par son porte-parole, Serigne Bass Abdou Khadr, lors d’une rencontre à la résidence Khadim Rassoul avec les responsables de l’association Touba Ca Kanam. Pour rappel, le khalife des Mourides avait sorti, au début des inondations, une enveloppe de 50 millions en appui aux familles sinistrées par les inondations. En moins de deux mois, Serigne Mountakha a donné 200 millions pour soulager les populations de Touba.
LA CAF CONFIRME LA DÉLOCALISATION DU MATCH NAMIBIE-SÉNÉGAL
La Confédération africaine de football (CAF) a confirmé lundi la tenue en Afrique du Sud du match Namibie-Sénégal, pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Dakar, 21 sept (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a confirmé lundi la tenue en Afrique du Sud du match Namibie-Sénégal, pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Cette décision a été prise parce que l’adversaire des Lions du Sénégal n’a pas de stade homologué, répondant aux normes de la CAF, selon un communiqué de ladite instance.
Le match est prévu le 10 octobre prochain. Comme lors de la première journée, contre les Diables Rouges du Congo, les Brave Warriors de la Namibie ont choisi l’Orlando Stadium de Soweto, dans la banlieue de Johannesburg.
Mais le choix de ce stade pourrait empêcher des internationaux sénégalais évoluant en Premier League, Sadio Mané (Liverpool), Edouard Mendy (Chelsea) et Cheikh Kouyaté, de prendre part à la rencontre, l’Afrique du Sud figurant sur une liste rouge du gouvernement britannique, pour des raisons sanitaires.
Mané, Mendy et Kouyaté avaient été titularisés lors de la rencontre contre le Togo (2-0), au stade Lat Dior de Thiès, pour la deuxième journée. Seul Kouyaté n’a pas pris part au match des Lions du Sénégal joué au Congo, qui avait été battu, 3-1.
S’ils se rendent en Afrique du Sud, ces joueurs seront obligés, à leur retour en Angleterre, de se mettre en quarantaine pendant une dizaine de jours, selon les règles sanitaires du gouvernement britannique.
Cette mesure a contraint le capitaine des Pharaons d’Egypte, Mohamed Salah, de se priver du match de sa sélection contre l’Angola, au Caire, pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
L’Egypte étant sur liste rouge britannique, Salah et les autres internationaux égyptiens ont été obligés de ne jouer que la rencontre contre le Gabon (1-1), à Franceville, pour la deuxième journée des éliminatoires.
Le Sénégal sera opposé à la Namibie, le 6 octobre, à Thiès avant d’aller jouer à Soweto, le 10 du même mois, contre le même adversaire.
BRUNO DIATTA, 3 ANS APRES, ON S'EN RAPPELLE
Il y a trois ans nous quittait le ministre Bruno Diatta. Une perte immense pour la Nation. Soucieux du plus petit détail, il a organisé de main de maître, quatre décennies durant, le quotidien de l’État au plus haut niveau.
Il y a trois ans nous quittait le ministre Bruno Diatta. Une perte immense pour la Nation. Soucieux du plus petit détail, il a organisé de main de maître, quatre décennies durant, le quotidien de l’État au plus haut niveau. Par le brassage unique de ses origines, Bruno Diatta incarnait l’homme-intégral de la Civilisation de l’Universel, dont rêvait le Président-poète Léopold Sédar Senghor, qui l’avait appelé à ses côtés en 1977.
Dans l’oraison funèbre prononcée, 41 ans après, lors de la cérémonie d’hommage national qui lui a été rendue, par le dernier chef d’État qu’il a servi, Macky Sall pleurait "un collaborateur émérite, au parcours et aux qualités hors du commun"
"Il n’y a que la mort pour nous imposer un monde à l’envers et nous dicter un cérémonial à la place de Bruno", ironisera-t-il, par ailleurs, d’un ton amer.
Né le 22 octobre 1948, Bruno a tiré sa révérence des suites de maladies, discrètement comme il a vécu, le 21 septembre 2018, à son domicile. Pourtant, deux jours avant, le mercredi 19 septembre, malgré sa maladie, c’est lui qui avait encore installé le Conseil des Ministres, sacrifiant au rituel dont il avait seul le secret. Hélas pour la dernière fois…
Le gardien du temple
"On le savait souffrant depuis peu. Mais, tirant sa force dans sa pudeur habituelle, jamais il ne s’est plaint de sa maladie. Bien au contraire, il a tenu jusqu’au bout. Il a travaillé jusqu’au dernier souffle", confiera le successeur de Wade.
Né à Saint-Louis, d’une mère métisse, Bruno était originaire de Kabrousse, au Sud, par son père, de la lignée d’une héroïne nationale, Aline Sitoe Diatta, et avait des attaches familiales en terroirs du Sine et du Saloum, au centre du Sénégal.
C’est à Saint-Louis qu’il fit ses classes du primaire, au Petit lycée de la rue Neuville. Et, c’est à Saint-Louis qu’il se mariera plus tard, après de brillantes études au Lycée Van Vollenhoven de Dakar, actuel Lycée Lamine Guèye, à l’Institut d’Etudes politiques de Toulouse et à l’Ecole Nationale d’Administration du Sénégal, Section Diplomatie.
De sa sortie de l’École nationale d’Administration en 1973, au vendredi 21 septembre 2018, Bruno a dédié un parcours sans faute de 45 ans à l’État et à la République, dont 41 ans au Protocole de la Présidence République ; servant avec le même dévouement républicain tous les Présidents du Sénégal indépendant, successivement Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall.
Le Service du Protocole, tâche prenante et complexe, exigeante et ingrate, restera à jamais attaché à son image.
Civisme, don de soi, humilité
Pour le président Macky Sall né après les Indépendances, Bruno a d’abord été un mythe vivant que lui renvoyait l’image de son élégante silhouette à la télévision. "Plus tard, j’eus le bonheur de croiser son chemin dans mes fonctions officielles, et la chance de le trouver à la Présidence de la République comme Chef du Protocole. J’ai vu de près comment, dans une symphonie sans fausse note, il a organisé en seulement une dizaine de jours, ma cérémonie d’investiture et la fête de l’indépendance de notre pays. C’est donc tout naturellement que je l’ai maintenu dans ses fonctions en l’élevant au rang de Ministre, par décret 2012-435 du 10 avril 2012. J’ai voulu ainsi reconnaitre les qualités personnelles de Bruno Diatta et ses mérites professionnels au service de l’État. Le Ministre Bruno Diatta fut un homme de devoir, un témoin singulier de notre histoire institutionnelle, un commis d’État infatigable, fidèle et loyal. Bien souvent, nous ne voyons le protocole que sous l’éclat des lambris dorés. Mais derrière chaque scène bien réglée, où tout semble aller de soi, que d’efforts et de temps consentis ! Que de jours et de nuits notre illustre défunt, couché pour l’éternité, dormant du sommeil du juste, est resté debout et éveillé, pour que tout soit dans le bon ordre ! Je témoigne que tu as rempli ta mission avec classe, honneur et dignité", a-t-il témoigné, à l’heure pénible de la séparation.
En reconnaissance de ses bons et loyaux services, et pour l’offrir en exemple aux générations actuelles et futures, la Salle du Conseil des Ministres et le Grand Amphithéâtre de l’École nationale d’Administration portent son nom.
SÛRETÉ ET SÉCURITÉ DE L’AVIATION CIVILE EN DÉBAT
La sûreté et la sécurité de l’aviation civile sont au coeur des réunions du comité permanent de la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC) ouvertes lundi par visioconférence, indique un communiqué transmis à l’APS.
Dakar, 20 sept (APS) - La sûreté et la sécurité de l’aviation civile sont au coeur des réunions du comité permanent de la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC) ouvertes lundi par visioconférence, indique un communiqué transmis à l’APS.
La rencontre a pour thème : ’’Le transport aérien, la sûreté et la sécurité de l’aviation civile, les questions environnementales et la navigation aérienne en Afrique dans un contexte marqué par la reprise du trafic aérien’’.
’’Les réunions des Comités permanents de la CAFAC qui débutent ce matin nous permettront de discuter des enjeux actuels concernant le Transport aérien, la Sureté et la sécurité de l’Aviation civile, les questions environnementales’’, a dit Sidy Guèye, Directeur de l’Agence nationale de l‘aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Dans son discours dont copie a été transmise à l’APS, il a annoncé que les participants vont également évoquer la question de la navigation aérienne en Afrique, dans un contexte marqué par la reprise du trafic aérien suite à la pandémie à Covid-19 et les restrictions appliquées sur les mouvements des personnes.
Les conclusions de ces réunions vont servir d’orientation à la CAFAC et aux Etats membres, ’’après leur approbation par la Plénière de la CAFAC’’, a précisé Guèye qui intervenait lors de la cérémonie d’ouverture des réunions des comités permanents de la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC).
"Voilà pourquoi, les réunions d’aujourd’hui revêtent une importance particulière et feront l’objet d’un suivi afin que toutes les résolutions convenues soient mises en œuvre par les parties concernées’’, a-t-il fait savoir.
Le Directeur de l’ANACIM a rendu hommage à l’Union africaine et son agenda 2063, en particulier le projet phare de Marché Unique du Transport Aérien (MUTAA) dont le principal objectif est la libéralisation effective du transport aérien intra africain et de favoriser l’intégration économique du continent à travers le développement du commerce et du tourisme.
L’ANACIM va tout mettre en œuvre pour accompagner la CAFAC, en sa qualité d’Agence d’exécution en la dotant de moyens financiers et des ressources humaines de qualité lui permettant de mener à bien ses missions, a assuré son directeur.
Sidy Guèye a annoncé que le Sénégal, qui a adhéré à au MUTAA en 2019, ne ménagera aucun effort pour que la CAFAC, par ailleurs Agence d’exécution de la Décision de Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire et du MUTAA, puisse atteindre tous les objectifs qui sont assignés.
Il a rappelé l’orientation du gouvernement du Sénégal dans sa stratégie de Hub aérien qui s’articule autour de l’inauguration et le démarrage des activités de l’aéroport international Blaise Diagne depuis 2017, l’accompagnement de l’instrument national Air Sénégal SA ou encore de la réhabilitation des aéroports régionaux.
Il a aussi cité la création d’un centre de maintenance et la construction d’une nouvelle aérogare fret, l’ouverture prochaine d’une Académie aéronautique et le démarrage de la nouvelle ligne Dakar-New-York-Washington.
ALASSANE SAMBA DIOP POSE LE MICRO ET ECRIT
Le journaliste Alassane Samba Diop vient de publier aux Editions Feu de Brousse ’’La vie est un temps de parole’’, une retranscription de ses émissions à la radio avec trois grandes figures de l’espace public aujourd’hui disparues.
Dakar, 20 sept (APS) - Le journaliste Alassane Samba Diop vient de publier aux Editions Feu de Brousse ’’La vie est un temps de parole’’, une retranscription de ses émissions à la radio avec trois grandes figures de l’espace public aujourd’hui disparues.
L’ouvrage a été écrit en hommage au philosophe Hamidou Dia, au directeur du Laboratoire de l’imaginaire de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan), Ibrahima Sow et au coordonnateur du Forum civil, Mohamadou Mbodji.
’’En proposant la retranscription et la publication de cette série d’émission, Alassane Samba Diop nous permet d’archiver +les voix+ de trois individualités remarquables par la stature qu’elles avaient dans la société et le rôle qu’elles jouaient dans l’espace public’’, lit-on dans la quatrième de couverture de ce livre écrit par le Directeur d’Iradio (privé).
Selon le texte, ’’bien que disparus, leurs voix n’ont pas fini de sourdre en nous, nous rappelant des moments d’écoute d’une partie des conversations citoyennes appréhendées à travers des connaissances avérées, arrimées à une expérience de la vie’’.
La même source rappelle que ’’Hamidou Dia, Mohamadou Mbodj et Ibrahima Sow étaient des acteurs connus et reconnus dans leur domaine de spécialité, fondement qui participe de la légitimation de leur prise de parole en public’’.
’’De sa préface à cette dernière ligne en lecture, vous aurez certainement perçu de manière distincte des voix qui vous sont familières, discutant d’une époque en cours… comme une archive sonore (fraîche) de l’histoire du Temps Présent’’, précise le document.
Le livre est préfacé par le journaliste Abdou Salam Kane (ASAK), la postface signée par l’historien Abdourahmane Ngaidé.
Alassane Samba Diop est journaliste diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Il est de la 25ème promotion.
L’actuel Directeur d’Iradio a travaillé à Walf Fm et à la Radio futurs média (RFM) qu’il a quitté en 2018 après 15 ans de service.
1300 JEUNES ET FEMMES BENEFICIENT DE L'ACCOMPAGNEMENT DE PARERBA
Prés de 1300 jeunes et femmes ont bénéficié des retombées du Projet d’appui à la réduction de l’émigration rurale dans le bassin arachidier (PARERBA) dans la région de Fatick, a-t-on appris lundi de son superviseur régional, Abdallah Camara.
Toubacouta, 20 sept (APS) - Prés de 1300 jeunes et femmes ont bénéficié des retombées du Projet d’appui à la réduction de l’émigration rurale dans le bassin arachidier (PARERBA) dans la région de Fatick, a-t-on appris lundi de son superviseur régional, Abdallah Camara.
’’Aujourd’hui, près de 1300 jeunes et femmes bénéficient de notre accompagnement et sont restés dans leurs terroirs pour gagner leur vie’’, a dit M. Camara dans un entretien accordé à l’APS.
Ces jeunes et femmes étaient de potentiels candidats à l’émigration rurale ou clandestine mais avec l’accompagnement du projet en créant des emplois, ils ont finalement renoncé à partir, a-t-il soutenu.
’’Pour cela, a-t-il expliqué, nous avons créé des emplois en investissant plusieurs milliards de francs CFA pour aménager des périmètres agricoles qui répondent à des normes élevées avec un forage intégré pour disposer de l’eau toute l’année’’.
Le PARERBA a par ailleurs appuyé en rapport avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des migrants de retour afin de les fixer dans leurs terroirs, a-t-il souligné.
A titre d’exemple, ’’certains jeunes bénéficiaires du programme gagnent dans nos périmètres aménagés sur quatre mois entre un million ou plus d’un million deux cent mille francs CFA’’, a-t-il fait part.
Il a précisé que le revenu minimum pour un travailleur bénéficiaire est de 50 000 francs CFA.
Pour une meilleure gestion des périmètres agricoles aménagés, ’’nous regroupons les jeunes et les femmes en coopératives’’, a-t-il encore expliqué.
Lancé en 2017, le programme a pratiquement atteint 90% de ses objectifs et de ses cibles en matière de création d’emplois, a indiqué M. Camara.
Néanmoins, il a appelé les jeunes à rejoindre le projet car sur ces 90%, seuls 30% sont des jeunes.
’’C’est une difficulté qui est là, nous demandons donc aux jeunes de venir rejoindre gratuitement ce projet dans son volet production, et transformation agro-alimentaire’’, a-t-il plaidé.
L’intervention du projet se fait gratuitement avec l’accompagnement de techniciens sur des périmètres aménagés, a souligné le superviseur régional.
Le consortium World vision/PARERBA a la charge de mettre en œuvre le projet PARERBA, qui intervient dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine.