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16 septembre 2025
DU LAISSER-FAIRE À LA RÉGULARITÉ
La taxe de 3% introduite dans le cadre du Programme de modernisation de l’administration douanière (Promad), appliquée depuis le début du mois septembre a été mal accueillie par les industriels
La taxe de 3% introduite dans le cadre du Programme de modernisation de l’administration douanière (Promad), appliquée depuis le début du mois septembre a été mal accueillie par les industriels qui y entrevoient une mort professionnelle programmée parce que déjà submergés par les multiples taxes. Du côté de l’Etat, le gouvernement a concédé 25% de ses ressources liées à la Tva sur la farine et le blé. Mais, la situation reste toujours tendue. D’où l’urgence de discuter pour trouver un arrangement constructif.
L ’économie mondiale redémarre, mais les tensions économiques sont encore vives. Les prix des denrées ont flambé passant du simple au double pour les pays importateurs. Dans des pays comme le nôtre où l’Etat tire l’essentiel de ses ressources budgétaires à partir des recettes fiscales pour 95,5% et non fiscales pour 4,5%, celui-ci (Etat) use toujours de son matelas de ressorts pour couvrir ses charges budgétaires surtout dans ce contexte de conjoncture internationale liée à la crise sanitaire inédite. Face à ce choc massif et brutal produit par la pandémie de la covid-19 et accentué par les mesures d’arrêt de l’activité économique prises pour endiguer le mal qui a fini de plonger l’économie planétaire dans sa pire récession depuis la seconde guerre mondiale, le gouvernement sénégalais a consenti d’énormes efforts tant au plan sanitaire, social, qu’économique pour se maintenir à flot. Et toutes ces dépenses ont été tirées de ses ressources fiscales mobilisées. Donc, c’est dire que sans ces ressources, l’Etat sénégalais ne saurait être debout pour longtemps.
Prenant la pleine mesure de tout cela, le gouvernement s’est résolu à appliquer le prélèvement de conformité fiscale (Pcf), qui n’est ni un nouvel impôt, ni une nouvelle taxe, mais une nouvelle mesure visant à pousser les importateurs à aller faire leur déclaration au sein de l’administration fiscale. Cette taxe de 3% introduite dans le cadre du Programme de modernisation de l’administration douanière (Pomad) se justifie par le fait que «les agents des douanes travaillent dans des conditions très difficiles, alors que la douane fait des recettes de 1000 milliards de francs CFA par année », a expliqué le ministre des Finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo, le 2 septembre dernier, lors d’une conférence de presse conjointe avec sa collègue du Commerce Aminata Assome Diatta. Depuis lors, les meuniers sont dans tous leurs états parce que considérant cette mesure lourde de conséquences sur leur chiffre d’affaires. Ils estiment avoir beaucoup fait en termes de réduction des charges et des marges pour juguler cette situation.
Pour s’en convaincre, ils laissent entendre que leurs marges industrielles ne sont plus à 30 voire 40 % comme autrefois, mais entre 5 et 10 % aujourd’hui. Mieux, le syndicat professionnel des industriels (Spis) explique que le carton a augmenté de 45%, le papier de 19%, le plastique de plus de 16% sans occulter le blé qui est passé de 250 à 300 euros la tonne... A cela, s’ajoutent les coûts du transport qui ont doublé, faisant passer le conteneur venant d’Asie de 5 000 dollars à 10 000 dollars. A toutes ces taxes, s’ajoutent à celle du Promad fixée à 3% pour une valeur comprise entre 120 et 130 milliards, celle du Cosec comprise entre 0,2 et 0,4 %, soit environ 15 milliards. Elles pèsent lourds sur le secteur.
L’ETAT RENONCE À 25% DE TVA SUR LA FARINE ET LE BLÉ
Certes, la situation est difficile pour les importateurs singulièrement les industriels. Pour autant, le gouvernement a fait d’énormes efforts pour ces derniers. Ce, en supprimant la Tva sur la farine et les droits de douane sur le blé. Ce qui n’est d’ailleurs pas moindre comme efforts de guerre économique pour protéger les industriels et par ricochet préserver les emplois. Aujourd’hui, les deux parties doivent nécessairement s’asseoir autour d’une table pour discuter et trouver un consensus devant apaiser la tension.
Du côté de l’Etat, la taxe de 3% imposée dernièrement se justifie par la nécessité et l’urgence de rendre performante l’administration douanière, en la dotant de moyens acceptables, notamment les agents sur le terrain. Mais aussi, ces ressources mobilisées devront permettre «de recruter 2 000 agents auxiliaires des douanes pour renforcer ce corps de contrôle extrêmement important pour la vie économique de notre pays», avait indiqué le ministre des Finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
LA CSA DANS LA RUE LE 30 SEPTEMBRE PROCHAIN
La Confédération des syndicats autonome du Sénégal (Csa) va battre le macadam le 30 septembre prochain pour protester contre la cherté de la vie mais aussi la protection du travail et de la dignité des travailleurs
La Confédération des syndicats autonome du Sénégal (Csa) va battre le macadam le 30 septembre prochain pour protester contre la cherté de la vie mais aussi la protection du travail et de la dignité des travailleurs. Elimane Diouf, secrétaire exécutif permanent de la Csa l’a fait savoir hier, mardi 21 septembre au cours d’un point de presse à Dakar.
La période de la pandémie de coronavirus a été très difficile pour les travailleurs qui, dans certains secteurs de la vie, ont vu leurs droits bafoués. Plusieurs employés ont été licenciés ou congédiés sans être indemnisés. Une situation qui a contribué à augmenter davantage la pauvreté dans le pays. Il s’y ajoute la flambée des produits de consommation courante notés depuis quelques temps au Sénégal. Au regard de cette situation, la Confédération des syndicats autonome du Sénégal (Csa) a décidé de porter le combat pour une meilleure condition de travail et vie.
En point de presse hier, mardi 21 septembre, les camarades d’Elimane Diouf, secrétaire exécutif permanent de la Csa, ont annoncé une marche nationale le 30 septembre prochain pour une prise en charge diligente de leurs revendications qui tournent sur la protection du travail et de la dignité des travailleurs, mais aussi pour la baisse des denrées de premières nécessités. «Nous comptons initier dans les deux prochaines semaines, une vaste campagne de sensibilisation ainsi qu’une tournée de mobilisation dans les entreprises et dans le secteur informel. Cette tournée de sensibilisation sera couronnée par une grande marche nationale prévue le jeudi 30 septembre à partir de 16h», a déclaré M. Diouf.
Pour la réussite de cette marche la Csa a lancé un appel à l’endroit de ses pairs et des sénégalais. «Nous appelons à l’unification des organisations de travailleurs tous secteurs confondus en perspective des actions à mener. C’est aussi le lieu pour nous de lancer un appel à une large unité d’actions, au-delà de la coalition des centrales, de toutes les confédérations syndicales, toutes les organisations de travailleurs soucieuses de défendre le pouvoir d’achat et l’emploi dans notre pays», at-il laissé entendre.
APAISEMENT DU CLIMAT SOCIAL
Concernant l’apaisement du climat social et celui dans le monde du travail, la Csa a fait plusieurs invites au président de la République, Macky Sall notamment celle de faire de la maitrise de l’inflation, une priorité par des mesures de sécurisation des canaux d’approvisionnements du marché intérieur et par un renforcement de ses services de contrôles. De faire respecter les droits des travailleurs des entreprises liquidées comme Ama Sénégal, Sias, Sotrac, Eexicor entre autres. De renforcer le dialogue social inclusif pour une matérialisation, dans les délais acceptables par toutes les parties, des accords signés avec les partenaires sociaux. De prendre des mesures coercitives à l’encontre des entreprises qui profitent de la pandémie pour licencier leur personnel. Procéder à l’évaluation et à la révision de l’Arrêté N° 01880 du 06 mars 2008 fixant la liste des activités dans lesquelles il n’est pas d’usage de recourir au contrat à durée indéterminée et de procéder à l’ouverture des négociations sur les plateformes et les cahiers de doléances des centrales syndicales de 2021.
LES «BRAVE WARRIORS» ET «LIONS» JOUERONT EN AFRIQUE DU SUD
Sur son site officiel, la Fédération namibienne de football mentionne la tenue du match à Soweto
La Confédération africaine de football (CAF) a confirmé lundi la tenue en Afrique du Sud du match Namibie-Sénégal, pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Interpelé sur la question lors du déplacement des «Lions» à Brazzaville, Aliou Cissé avait montré son impuissance tout en espérant qu’une solution puisse être trouvée pour lui éviter tout désagrément relatif à la libération des joueurs évoluant en Premier League.
Cette décision a été prise parce que l’adversaire des Lions du Sénégal n’a pas de stade homologué, répondant aux normes de la CAF, selon un communiqué de ladite instance. Le match est prévu le 10 octobre prochain, écrit aussi le site de la Fédération namibienne de football. Comme lors de la première journée, contre les Diables Rouges du Congo, les Brave Warriors de la Namibie ont choisi l’Orlando Stadium de Soweto, dans la banlieue de Johannesburg.
Sur son site officiel, la Fédération namibienne de football mentionne la tenue du match à Soweto. Mais le choix de ce stade pourrait empêcher des internationaux sénégalais évoluant en Premier League, Sadio Mané (Liverpool), Edouard Mendy (Chelsea), Ismaïla Sarr (Watford) et Cheikh Kouyaté (Crystal Palace), de prendre part à la rencontre, l’Afrique du Sud figurant sur une liste rouge du gouvernement britannique, pour des raisons sanitaires.
Mendy, Kouyaté, Mané et Sarr avaient été titularisés lors de la rencontre contre le Togo (2-0), au stade Lat Dior de Thiès, pour la deuxième journée. Seul Kouyaté n’a pas pris part au match des Lions du Sénégal joué au Congo, qui avait été battu, 3-1. S’ils se rendent en Afrique du Sud, ces joueurs seront obligés, à leur retour en Angleterre, de se mettre en quarantaine pendant une dizaine de jours, selon les règles sanitaires du gouvernement britannique.
Cette mesure a contraint le capitaine des Pharaons d’Egypte, Mohamed Salah, de se priver du match de sa sélection contre l’Angola, au Caire, pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. L’Egypte étant sur liste rouge britannique, Salah et les autres internationaux égyptiens ont été obligés de ne jouer que la rencontre contre le Gabon (1-1), à Franceville, pour la deuxième journée des éliminatoires.
Le Sénégal sera opposé à la Namibie, le 6 octobre, à Thiès, avant d’aller jouer à Soweto, le 10 du même mois, contre le même adversaire. (AVEC APS)
A MATAM, LE DRDR ÉVOQUE UNE BONNE PLUVIOMÉTRIE
La situation pluviométrique est normale dans la plus grande partie de la région de Matam (nord), a indiqué, mardi, à l’APS, Abdoulaye Camara, Directeur régional du développement rural (DRDR).
Matam, 21 sept (APS) – La situation pluviométrique est normale dans la plus grande partie de la région de Matam (nord), a indiqué, mardi, à l’APS, Abdoulaye Camara, Directeur régional du développement rural (DRDR).
"Pour la pluviométrie, les prévisions avaient fait état d’un hivernage normal à déficitaire. Globalement, nous sommes dans une situation normale dans la plus grande partie de la région de Matam après la dernière situation faite par le service de la météorologie", a-t-il dit lors d’un entretien avec l’APS.
Le DRDR a signalé l’existence d’une poche dans le Daandé Maayo, autour de Nguidjilone, où la situation est excédentaire avec des pluviométries qui font à peu près 120% par rapport à la normale (1990-2021).
Il a fait part toutefois d’une autre poche autour de la commune de Ranérou avec un prolongement dans la partie Ferlo du département de Kanel qui est déficitaire ou les pluies se situent autour de 80 % de la normale.
"Nous avons eu entre fin aout début septembre une pause pluviométrique assez longue de 15 jours qui a créé quelques soucis sur certaines cultures mais avec les dernières pluies enregistrées on a une bonne reprise de ces cultures", a-t-il rappelé.
Les plus fortes pluviométries au niveau de la région ont été enregistrées à Matam avec 475 mm, à Hamady Hounaré avec 464 mm et à Lougué Thioly avec 362,5 mm, a fait savoir Abdoulaye Camara.
Si la pluie continue, il dit espérer "une forte production", tout en précisant que la pluviométrie a beaucoup moins d’impact sur les cultures irriguées.
Concernant ces cultures, le DRDR a annoncé que plus de 3000 hectares ont été mis en culture soit en semi direct soit par repiquage avec 1750 hectares dans le département de Kanel et 2780 hectares dans le département de Matam.
SAMUEL ETO'O CANDIDATE POUR LA FECAFOOT
L’ancien capitaine et meilleur buteur de la sélection camerounaise de football a officialisé, ce mardi 21 septembre, sur ses réseaux sociaux sa candidature pour la présidence de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).
L’ancien capitaine et meilleur buteur de la sélection camerounaise de football a officialisé, ce mardi 21 septembre, sur ses réseaux sociaux sa candidature pour la présidence de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).
"Une thérapie de choc"
"Il est temps de reconstruire notre football. Nous ne pouvons pas retarder la refonte de notre sport numéro un", a argué l’ex-buteur du FC Barcelone, dans son manifeste. Le document, parcouru par Emedia, promet un "projet futuriste et novateur" destiné à redonner sa grandeur au football camerounais, hôte de la prochaine CAN (9 janvier-6 février 2022).
Dans sa "thérapie de choc", le quadruple Joueur Africain de l’année (2003, 2004, 2005 et 2010) promet de "jouer collectif", en dépassant "les intérêts égoïstes pour relancer nos championnats locaux en leur assurant régularité, attractivité et visibilité."
Il renonce aux indemnités
A travers un "engagement révolutionnaire", la légende camerounaise annonce qu’il n’empochera "un centime des indemnités mensuelles", prévues pour les fonctions de président de fédération. Celles-ci seront affectées au développement du football amateur. (...) Je viens dans l’administration du football camerounais pour attirer les financements extérieurs et non pour amenuiser par des charges inutiles, des recettes déjà très chétives », a-t-il souligné.
LE GOUVERNEMENT INVITÉ À DILIGENTER UNE ÉTUDE SUR LES VIOLENCES EN MILIEU SCOLAIRE
Le coordonnateur de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), Cheikh Mbow, a invité, mardi, le gouvernement à mener une étude destinée à comprendre le phénomène de la violence en milieu scolaire.
Le coordonnateur de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), Cheikh Mbow, a invité, mardi, le gouvernement à mener une étude destinée à comprendre le phénomène de la violence en milieu scolaire.
"Une des propositions que nous avions faites sur la violence à l’école est que nous ne pouvons pas la juguler tant que nous ne la cernons pas. Il nous faut durant ces vacances inviter le gouvernement, le ministère et les profils souhaités à mener une étude qui nous permettra de la cerner’’, a-t-il dit.
Mbow intervenait lors d’un panel organisé par la COSYDEP sur le thème : ‘’Réponses appropriées de l’éducation face aux situations de crise’’. La rencontre animée par des experts en éducation et des sociologues entre dans le cadre de la campagne ‘’Nos vacances pour l’école’’.
Pour le coordonnateur de la COSYDEP, c’est en partant d’une telle étude que les acteurs du secteur sauront les actions à développer pour que les écoles puissent être apaisées et qu’elles réalisent de belles performances.
‘’L’éducation est un système, l’école en est une miniature. Ce que nous sommes en train de vivre n’est qu’une répercussion de la société. Si le Covid-19 nous pousse à repenser les choses surtout en termes de prise en charge de la résilience du système, il nous invite également à repenser notre environnement des apprentissages’’, a fait avoir Cheikh Mbow.
Il a ajouté : ’’Il fallait un environnement physique et humain qui permette à chaque enfant de s’épanouir", ‘’mais aussi de motiver les enseignants, les élèves et les parents pour que l’école devienne l’affaire de tous’’.
Selon lui, l’environnement psychologique reste également un élément clé dans l’éducation des enfants, car, ‘’c’est là où intervient la violence’’.
‘’Nous avons toujours invité à ce qu’il y ait un dispositif d’écoute qui permettra d’exploiter les alertes à temps afin d’apporter les solutions idoines. C’est ce qu’il nous faut aujourd’hui si nous voulons avoir un système éducatif qui n’agisse pas simplement en sapeurs pompier, mais qui soit proactif’’, a laissé entendre Mbow.
Il a ainsi réaffirmé la nécessité pour les acteurs d’évoluer dans un environnement des apprentissages sécurisé salubre et accueillant, rappelant que la problématique des inondations et de la Covid-19 restait encore d’actualité.
Cheikh Mbow a soutenu que les enseignants devaient avoir plus de préoccupations sur l’investissement, l’environnement des écoles en termes d’eau, d’hygiène et de fonctionnalité.
De son côté, la sociologue Selly Bâ, a insisté sur le fait que les violences commençaient dans les familles, dans lesquelles les élèves devaient être d’abord éduqués.
LUTTE OLYMPIQUE, LE CNG ENVISAGE DE CRÉER DES ÉCURIES
Le Comité national de gestion de lutte (CNG) envisage de créer des écuries en lutte olympique pour faire de la détection en vue des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) 2026 prévus au Sénégal, a annoncé son premier vice-président Meissa Ndiaye.
Dakar, 22 sept (APS) - Le Comité national de gestion de lutte (CNG) envisage de créer des écuries en lutte olympique pour faire de la détection en vue des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) 2026 prévus au Sénégal, a annoncé son premier vice-président Meissa Ndiaye.
‘’On fait partie des rares fédérations qui ont représenté le Sénégal aux Jeux olympiques (Tokyo), même si on est revenu avec zéro médaille. Maintenant, l’autre politique que le CNG compte mener est d’aller vers les écuries pour faire de la détection pour les JOJ’’, a-t-il dit dans un entretien avec ’’les Arènes, un quotidien spécialisé en lutte.
Le lutteur Adama Diatta a représenté le Sénégal lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo en juillet-août. Diatta, plusieurs fois champion d’Afrique, a été éliminé dès le premier tour.
Plusieurs spécialistes ont déploré la léthargie dans laquelle se trouve la lutte olympique qui, dans les années 2000, avait valu au Sénégal plusieurs médailles au niveau continental.
Déclinant les projets de relance de cette discipline au Sénégal, le premier vice-président du CNG de lutte en charge de la lutte avec frappe signale que la salle de lutte du stade Léopold-Sédar-Senghor a été délocalisée à l’arène nationale avec du matériel neuf. Il a ajouté qu’il existe une autre salle à Thiès, où s’entrainent de jeunes lutteurs.
‘’Je pense que la solution est d’organiser des tournois par région, de sortir les meilleurs pour ensuite organiser un tournoi national et désigner la meilleure région. Comme ce qui se passe pour le tournoi du drapeau du Chef de l’Etat et faire pareil pour la lutte olympique’’, a expliqué Meissa Ndiaye.
Parlant de la nouvelle équipe du CNG, son premier vice-président estime qu’elle a su ‘’mettre un bon environnement’’ pour permettre aux acteurs de la lutte de dérouler leurs activités.
‘’En quatre mois, nous avons battu des records en termes de gala, d’organisations et de programmation’’, a-t-il souligné.
SERIGNE MBAYE THIAM APPELLE À UNE ‘’FORTE’’ PARTICIPATION AU 9ÈME FORUM DE L’EAU DE DAKAR
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a appelé à une ‘’forte participation‘’ à ‘’Dakar 2022’’, le prochain Forum mondial de l’eau, prévu au Sénégal du 21 du 26 mars 2022.
Dakar, 22 sept (APS) – Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a appelé à une ‘’forte participation‘’ à ‘’Dakar 2022’’, le prochain Forum mondial de l’eau, prévu au Sénégal du 21 du 26 mars 2022.
Il a lancé cet appel au 5ème Forum de l’eau de Dubaï (Emirats Arabes Unis), axé sur ‘’la sécurité de l’eau arabe pour la paix et le développement’’, précise un communiqué transmis à l’APS. Une rencontre à l’occasion de laquelle il a exprimé le souhait de voir les pays participants prendre part au rendez-vous de Dakar.
‘’Votre forte présence à nos côtés, en mars 2022 à Dakar, nous permettra d’organiser un forum mondial de l’eau historique, un forum de réponses concrètes pour les populations des différentes régions du monde afin que la sécurité de l’eau pour la paix et le développement, soit assurée partout et pout tous’’, a-t-il lancé.
Selon le communiqué, Serigne Mbaye Thiam a rappelé la place stratégique que le Sénégal accorde à la question de l’eau au plan mondial, en adhérant à la vision de l’eau de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Il a indiqué que le thème de la rencontre de Dubaï ‘’s’inscrit directement dans celui du 9ème forum mondial de l’eau’’.
‘’Le Sénégal attache une importance stratégique à la question de l’eau sur le plan international et adhère à la vision de l’eau de l’Organisation de la coopération islamique.
‘’L’objectif du Sénégal et du Conseil mondial de l’eau, est d’organiser un forum efficace au niveau social, politique et économique, un forum catalyseur, d’actions pour des réponses efficaces sur le terrain’’, a indiqué le ministre de l’Eau.
Il a souligné que le Sénégal et le Conseil mondial de l’Eau, à travers la tenue du 9ème forum de Dakar, ‘’entendent consolider la dimension politique de l’eau, notamment sa contribution à la paix, au développement et à la résilience socio- économique dans le contexte de la relance post-Covid 19’’.
Selon Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l’eau, il y a ‘’une parfaite convergence entre le forum arabe et celui de Dakar 2022’’. Il souhaite une ‘’forte mobilisation pour bâtir un monde de l’eau sûr’’.
PENURIE D'EAU POTABLE, LA GOUTTE QUI FAIT DEBORDER LE VASE
Foss Tague (Louga), 21 sept (APS) – Des habitants de Foss Tague, un village de la commune de Syer, dans le département de Louga (nord), se sont élevés, mardi, contre les difficultés d’accès à l’eau potable, alors que la localité est située à une dizaine de kilomètres du Lac Guiers d’où est prélevé l’essentiel de l’eau alimentant Dakar et une bonne partie des zones urbaines du pays.
Visiblement remontés contre cela, les habitants se sont rassemblés pour exprimer leur lassitude et ont exigé des pouvoirs publics et du maire en particulier d’œuvrer afin de trouver des solutions permettant de remédier à cette situation.
"Je suis né en 1978. Depuis que je suis petit, c’est cette eau que nous buvons. Vous avez vu l’eau que nous buvons Elle est remplie de parasites. Nous sommes obligés de la traiter et la désinfecter afin de l’utiliser’’, a regretté Pathé Guèye, habitant du village.
"Le village est constitué en majorité de jeunes qui y sont très attachés. Nous ne faisons pas partie de ces gens qui aspirent à migrer. Nous ne le voulons nullement. Donc nous avons besoin et méritons de meilleures conditions de vie’’, a-t-il ajouté.
Pathé Guèye trouve notamment inconcevable que le village situé à une dizaine de kilomètres du Lac de Guiers ne puisse pas disposer d’une eau potable provenant d’une des usines érigées à ses faubourgs pour traiter et conduire l’eau jusque dans les zones urbaines très éloignées.
"Nous ne disposons que d’un seul robinet pompe et d’un puits. Nous n’avons pas de pistes ni de case de santé. Vous voyez combien nos femmes sont fatiguées. C’est la raison pour laquelle le maire doit même partir’’, a de son côté dit, Ndiaga Guèye, un autre habitant du village.
En réaction, le maire de Syer, Sidy Dior Ka, a rappelé qu’en 2003, trois puits avaient été creusés dans le cadre d’un projet initié par la municipalité non sans pointer du doigt la salinité constatée dans la zone et qui a fait qu’un seul parmi les trois est resté fonctionnel.
"L’eau n’est pas suffisante, mais ils ne peuvent pas dire qu’elle est inexistante. Il y a eu par le passé un projet d’adduction à partir d’un conduit de la Sénégalaise des eaux (SDE, ancienne société concessionnaire de la distribution de l’eau), mais il n’a jamais abouti parce que les habitants avaient toujours refusé de payer des frais’’, a laissé entendre le maire.
Néanmoins, il a assuré que l’équipe municipale était en train de faire le nécessaire pour trouver une solution au problème d’eau potable du village de Foss Tague. ‘’Je n’arrête pas depuis des années de solliciter les autorités compétentes pour que ce problème soit résolu définitivement’’, a fait valoir l’édile de Syer.