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16 septembre 2025
CES DÉPUTÉS HORS-LA-LOI
Trafic de faux billets de banque, impôts impayés, trafic supposé de passeports diplomatiques… L’Assemblée nationale du Sénégal est-elle devenue une institution à scandales ?
L’Assemblée nationale du Sénégal est dans une véritable zone de turbulence. Pour cause, de 2012 à 2021, des députés issus de cette auguste institution ne cessent d’être cités dans des scandales dont le dernier en date est le trafic supposé des passeports diplomatiques. Sans occulter l’affaire des faux billets et autres impôts impayés. D’où la nécessité de repenser le profilage des députés afin d’éviter d’envoyer des «hors la loi» au sein l’hémicycle et de porter un sacré coup à l’image de la République sénégalaise.
L ’Assemblée nationale du Sénégal est-elle devenue une institution à scandales ? E tout cas, depuis quelques temps, des scandales impliquant des membres de cette deuxième institution de la République ne cessent d’alimenter l’actualité. On peut citer entre autres, l’affaire des impôts impayés, soulevée par le député Ousmane Sonko ; l’affaire des faux billets impliquant l’ex-député Seydina Fall alias Bougazelli qui défraie à nouveau la chronique avec la révélation de vidéos et autres photos contenus dans son dossier transmis au Parquet. Last but not least, certainement, c’est cette affaire de trafic supposé de passeports diplomatiques, dans laquelle deux députés sont encore cités. Toutes ces affaires ont un point commun : l’Assemblée nationale, cette haute institution de la République chargée de voter des lois et dont ces membres semblent aujourd’hui avoir de la peine à respecter comme peuvent en témoigner ces multiples scandales.
TOUJOURS EN QUETE D’ARGENT FACILE
Cette affaire de trafic de passeports diplomatiques sénégalais qui pollue depuis quelques temps le débat publique est mise à nu par la redoutable Division des investigations criminelles (Dic) de la Police nationale dans le cadre d’une enquête ouverture suite à une plainte de deux dames contre El Hadji Diadji Condé le présumé cerveau de cette affaire. En effet, lors d’une perquisition effectuée au domicile de Condé, sis à Cambérène dans le cadre de leur enquête, des éléments de la Dic ont trouvé sur place plusieurs documents dont des copies de passeports diplomatiques des députés de cette Treizième Législature. Interpellé par les enquêteurs sur la présence de ces documents appartenant aux députés, El Hadji Diadji Condé a confié à ces derniers qu’il travaillait ensemble avec ces représentants du peuple qui, selon lui, «agissaient parfaitement en connaissance de cause puisque chacun trouvait son compte dans ce business». Il s’agit entre autres de Mamadou Sall et Boubacar Biaye et d’un autre dont le nom n’est pas révélé dans la presse, tous membres du groupe de la majorité parlementaire. Cependant, plus de deux semaines après que cette affaire a éclaté, aucune procédure n’a été enclenchée dans le sens de permettre aux enquêteurs de faire face aux présumés mis en cause afin qu’ils puissent apporter leur part de vérité dans cette affaire de trafic supposé de passeports diplomatiques qui selon certains observateurs, écorne «l’image gravement l’image du Sénégal».
LA DIC, PUIS LA GENDARMERIE
Toutefois, il faut souligner que cette affaire de trafic supposé de passeports diplomatiques n’est pas le premier scandale rocambolesque impliquant des membres de l’Assemblée représentative de la République du Sénégal. Le 20 novembre 2019 dernier, la Section de recherche de la Gendarmerie, après plusieurs jours de filature est parvenue à prendre en flagrant délit de trafic présumé de faux billets aux abords de l’Assemblée nationale, Seydina Fall Boughazeli, un député du parti au pouvoir l'Alliance pour la République. Présentait à l’ancien doyen des juges d’instruction, feu Samba Sall après deux jours de garde à vue dans les locaux de cette unité spéciale de la Gendarmerie, il a finalement été placé sous mandat de dépôt pour des délits «d’association de malfaiteurs, contrefaçon de billets de banque ayant cours légal, blanchiment de capitaux et corruption», pour avoir proposé aux gendarmes enquêteurs, 10 millions de FCA en échange de sa liberté). Mais le 3 juin 2020, il a pu recouvrer sa liberté après plusieurs rejets des demandes de liberté provisoire introduites par ses avocats, pour raisons médicales auprès de l’ex-doyen des juges d’instruction. Mais au lieu de raser les murs ou de faire son mea culpa en demandant pardon au peuple sénégalais, ce député s’épanche dans les médias avec une désinvolte inouïe.
QUAND SONKO PARLAIT IMPOTS IMPAYES
Autre grande affaire sulfureuse dans laquelle, l’Assemblée nationale est citée, est celle dite des «impôts impayés de l’Assemblée nationale». Révélée par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, cette affaire lui avait d’ailleurs valu son poste d’inspecteur des impôts et domaines suite à sa radiation de la fonction publique par un décret du président de la République pour «manquement au droit de réserve». S’exprimant au cours d'un panel «Les samedis de l'Economie», Sonko avait révélé que l’Assemblée Nationale devait 2,7 milliards au fisc sénégalais. Le lendemain, cette sortie a embrasé toute la République à l’époque au point que l’ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba soit obligé, après un démenti, par voie de communiqué de presse, de monter au créneau lors de l’examen du projet de loi n 16/2016 portant première loi de finances rectificative pour l’année 2016, pour indiquer que cette déclaration de Sonko, «découle d’une mauvaise utilisation de l’information sur les dettes fiscales des agences et structures autonomes assimilées». Élu député à l’issue des élections législatives de 2017, Ousmane Sonko reviendra à la charge sur cette polémique relative à l’impôt des députés pour déclarer encore lors d’une émission sur une télévision privée «que le député sénégalais paie 1.500 FCFA d’impôts», faveur qu’il n’a pas manqué d’ailleurs de dénoncer avec force. Interpellé sur cette question son collègue député du groupe de l’opposition, Mamadou Diop Decroix a indiqué pour sa part qu’il «est manifeste que comparé au système d’imposition appliqué aux salariés, le système d’imposition appliqué aux députés induit une différenciation très nette en faveur du député et qui permet donc de dire que le député ne paie pas le juste impôt même s’il paie bel et bien un impôt».
LA CROIX ROUE SENEGALAISE AU CHEVET DES SINITRES DE MATAM ET KANEL
Des populations de Matam et Kanel, sinistrées suite aux fortes pluies enregistrées depuis quelques semaines au Sénégal, ont reçu de la Croix-Rouge sénégalaise des kits d’hygiène et des lots de vivre.
Matam, 20 sept (APS) - Des populations de Matam et Kanel, sinistrées suite aux fortes pluies enregistrées depuis quelques semaines au Sénégal, ont reçu de la Croix-Rouge sénégalaise des kits d’hygiène et des lots de vivre.
Les bénéficiaires - 300 ménages à Matam et 200 à Kanel - ont reçu leurs dons lors d’une cérémonie tenue lundi dans les locaux de la caserne des Sapeurs-pompiers de Matam, en présence du préfet Souleymane Ndiaye.
Cet appui de la Croix-Rouge sénégalaise comprend 167 cartons de savon, 209 cartons d’eau de javel, 500 seaux avec robinet, 500 seaux sans couvercle, 500 nattes et 500 réservoirs d’eau potable.
La Croix-Rouge sénégalaise vient ainsi "en appoint" aux efforts que l’Etat "ne cesse de faire pour assister les sinistrés dans des moments difficiles", a souligné Balla Diagne, chef du département de l’administration, des finances et de la logistique de l’organisation humanitaire.
M. Diagne a insisté sur l’apport des partenaires nationaux et internationaux de la Croix-Rouge sénégalaise dans la mobilisation de ce don, se félicitant notamment du "soutien considérable de la Croix-Rouge de Belgique".
Le préfet du département de Matam Souleymane Ndiaye s’est dit satisfait de cette initiative de la Croix-Rouge sénégalaise, qui devrait aider les pouvoirs publics à faire face à la situation de sinistre provoquée par "d’importantes quantités" de pluie reçues à Matam, entre les 2 et 3 août et les 18 et le 19 du même mois.
"L’appui de l’Etat ne suffit pas, raison pour laquelle je rends un hommage mérité" à la présidente de Croix-Rouge sénégalaise, "qui nous vient en appoint avec ces kits d’hygiène et cet appui en vivres", a-t-il déclaré.
LA SOUVERAINETÉ PHARMACEUTIQUE, UNE PRIORITÉ DU GOUVERNEMENT
L’Etat du Sénégal a érigé la souveraineté pharmaceutique au cœur de ses priorités dans l’optique de produire au moins 50% de ses besoins des médicaments et consommables, d’ici à 2035, a fait savoir, lundi, le ministre Amadou Hott
Dakar, 20 sept (APS) – L’Etat du Sénégal a érigé la souveraineté pharmaceutique au cœur de ses priorités dans l’optique de produire au moins 50% de ses besoins des médicaments et consommables, d’ici à 2035, a fait savoir, lundi, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.
"Le président Macky Sall a érigé la souveraineté pharmaceutique comme une priorité pour saisir toutes les opportunités qu’offre ce secteur afin de le rendre plus compétitif et capable d’assurer 50% de la demande nationale d’ici à l’horizon 2035", a-t-il déclaré.
Amadou Hott s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier intensif de structuration de l’industrie pharmaceutique, organisé par le Bureau opérationnel de suivi du PSE (BOS), en relation avec les ministères de la Santé, de l’Economie, du Développement industriel et l’ensemble des parties prenantes concernées.
Pendant cinq semaines, un peu plus d’une centaine de participants - acteurs publics et privés et PTF (Partenaires techniques et financiers) plancheront sur les aspects techniques et financiers du projet.
"L’ambition du Sénégal à travers ce projet phare dénommé ’Dakar Medical City’ est d’être le centre de soins de référence et un hub pharmaceutique au niveau régional", a soutenu M. Hott.
"Cette orientation inscrite dans le Plan d’action prioritaires ajusté et accéléré pour la relance de l’économie ( PAP2A) est justifiée par le contexte de la pandémie du Covid-19, qui a fini d’ériger le secteur de la santé comme une des priorités à réaliser pour renforcer la résilience du pays et maintenir sa dynamique d’émergence", a-t-il ajouté.
Selon le ministre de l’Economie, la réussite de ce projet repose inéluctablement sur une "implication massive du secteur privé", le tout, dans une "démarche participative" incluant l’"harmonisation de toutes les actions retenues à travers ce cadre cohérent pour une meilleure structuration du secteur à travers des réformes poussées".
Dans cette perspective, il a préconisé l’ouverture du capital social des entreprises pharmaceutiques aux non-pharmaciens, avec un contenu local plus soutenu.
De même, il a évoqué la "réforme et la mise à jour des textes phares qui gouvernent le secteur qui, pour la plupart, datent de bien avant les indépendances", pour "faire de la relance de l’industrie pharmaceutique, une réalité".
Le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent, Abdou Karim Fofana, a rappelé de son coté que 90% du besoin national en médicament est importé, ce qui représente un marché de cent-cinquante (150) millards par an, brassé par le secteur privé à 80% et 20% par le secteur public.
A l’en croire, c’est fort de ce constat que l’Etat du Sénégal, "conscient des vulnérabilités relevés par la pandémie de la Covid-19, a pris la résolution de prendre son destin en main en produisant ses propres médicaments, en vue d’être plus résilient et apte à faire face aux défis du monde de demain".
"Il s’agira, a-t-il expliqué, d’accompagner les projets privés, évaluer les besoins du secteur, solliciter l’engagement des autorité à accompagner ce projets, mais surtout, rendre opérationnelles toutes les réformes qui seront issues de ces cinq semaines de réflexions."
KEEMTAAN GI - TUBE DE L’ETE
Ça swingue fort dans ce charmant pays. Le tube de l’été ? C’est tout comme. C’était le bon vieux temps - pas si vieux que ça- où les vacances n’étaient pas moroses. A Galsen, ça danse sous les airs d’une délicieuse rumba tenue pas un député dépouillé de son costume de parlementaire, en rupture de ban et pris la main dans le sac, la gueule puante de belles confessions. Autant dire qu’on ne s’ennuie pas. L’homme pleure sur ses misères et avoue sans fausse pudeur son statut de malfaiteur. Dans d’autres pays, on ne parlerait plus de ce criminel économique remis en liberté pour des raisons de santé et qui mène la belle vie. Ailleurs donc, on le laisserait moisir en prison. Sa remise même en liberté, malgré les preuves accablantes et incriminantes contre lui, constitue un scandale. Mais lui, il n’est pas un citoyen comme les autres. Dans un baroud d’honneur, il a même déclaré sa candidature à la mairie de son patelin avant de redevenir sérieux et se rappeler qu’il a un pied en prison. Un individu, plus dangereux que les trafiquants ou fumeurs de chanvre indien qui croupissent en prison, attendant leur procès. Lui, il est de la majorité présidentielle et l’ami de la Première Dame. A lui, tous les honneurs. La prison, c’est pour les autres. Comme ces sales gosses empêtrés dans une histoire de passeports diplomatiques qui implique également deux parlementaires qui tardent à répondre à Dame Justice. Rassurez-vous, il ne leur arrivera rien. Ce sont des porteurs de voix comme ceux dont le dossier est mis sous le coude du Chef. Chez lui d’ailleurs, le discours et la méthode, c’est comme le ciel et la terre. C’est toujours pour créer une certaine diversion. Comme son engagement à combattre la corruption alors qu’il est entouré de personnes qui sont dans les deals. Pourquoi pensez –vous à son griot attitré qui se promenait dans les rues de New York, distribuant des dollars et soudoyant pour un accueil royal au Chef. Montrer qu’il est dans les cœurs. Si ce n’est pas de la corruption… KACCOOR BI
MACKY A NEW YORK POUR L’AG DE L’ONU
Le président de la République Macky Sall a été chaleureusement accueilli par la communauté sénégalaise vivant à New York à son arrivée aux Etats-Unis où il séjourne à l’occasion de la 76e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Cette grande rencontre annuelle onusienne a commencé ce lundi 20 septembre. Les images montrées à la RTS présentent un décor d’un accueil chaleureux des Sénégalais avec des drapelets aux couleurs nationales. Les caméras de la RTS n’ont pas montré une supposée manifestation annoncée de l’opposition. Macky Sall, indique un communiqué de la Présidence, s’adressera à la séance plénière de l’Assemblée et prendra part à des événements en marge de la Session. En outre, le chef de l’Etat a prévu « plusieurs entretiens bilatéraux » avant de rentrer le 25 septembre prochain. L’Assemblée Générale est le principal organe de délibérations, décisionnaire et représentatif des Nations Unies. Les 193 États membres y sont représentés. Cela en fait le seul organe de l’Organisation des nations unies (Onu) qui offre une représentation universelle. Chaque année, au mois de septembre, les États membres au complet se réunissent à l’Assemblée Générale à New York pour la session annuelle.
LE SECRET DE L’ACCUEIL DE MACKY SALL A NEW YORK
On en sait un peu plus sur l’accueil réservé au Chef de l’Etat à New York par la communauté sénégalaise. Il faut plutôt dire communauté Hal Pular. A l’œuvre, son griot attitré, Farba Ngom, qui a balisé le terrain avant l’arrivée de son « Guer » de président. Ayant devancé le chef de l’Etat, il a tout entrepris pour lui éviter un accueil impopulaire. Et c’était pour sortir la grosse fortune. Sept millions à chaque groupe de Hal Pular venus de Washington, Kentucky, Philadelphie, Atlanta et New York. De bienheureux convoyés en avions et bus avec pour chaque militant 250 dollars (120. 000 Cfa). L’ingénieux Farba ne s’en est pas arrêté là. Il a également payé la communauté de New York pour barrer la route à toute manifestation hostile. Mais l’opposition n’a pas encore dit son dernier mot. En effet, une grande marche est prévue aujourd’hui devant l’Ambassade du Sénégal à New York. Tey mou neex !!!
INONDATIONS A TOUBA SERIGNE MOUNTAKHA DEGAGE UNE ENVELOPPE DE 150 MILLIONS DE FRS DE SOUTIEN
Le Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké a encore affiché sa générosité à l’endroit des populations de Touba durement frappées par les inondations. Après avoir dégagé une première somme de 50 millions de francs Cfa en appui aux familles touchées par les inondations, Serigne Mountakha Mbacké leur a encoure allouées une nouvelle enveloppe de 150 millions. L’annonce vient d’être faite par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. Le chef religieux recevait dans la salle de la résidence Khadim Rassoul des responsables de l’association Touba Ca Kanam, (Serigne Abdou Lahad Habibou Mbacké et le Président Abdou Farah Guèye, en l’occurrence) à qui il aura remis exactement 30 millions. Ce qui fait un total de 150 millions F Cfa consentis par le patriarche de Darou Miname séance tenante. L’argent destiné aux familles sera distribué par le dahira Hizbut -Tarquiyah.
SOUTIEN AUX COMMUNAUTES LA SEDIMA SOIGNE SA RSE
L’école primaire de NDilakh (commune de Sindia) se verra bientôt dotée de deux salles de classe supplémentaires. Un appui financier de 10 millions de francs Cfa de la Sedima qui survient quelques mois après l’épisode malheureux survenue entre la minoterie et les populations de cette contrée du département de Mbour, comme pour lustrer une image quelques peu écornée. « Sur instruction du directeur général, 10 millions de francs Cfa ont été débloqués pour la construction de deux (02) salles de classe à l’école de Ndilakh. Le lycée de Ténn Toubab a aussi reçu 10 millions pour la construction de 2 salles de classe également », a indiqué Oumar Sarr le responsable des moyens généraux et logistiques de la Sedima. Une révélation faite, ce samedi, alors que l’entreprise procédait dans ses installations à Jaxaay à une cérémonie de remise de dons au profit des zones où la Sedima a des sites d’activités. Ainsi, dans le cadre de sa Rse, elle a octroyé une dotation en denrées alimentaires au collègue franco-arabe des jeunes filles Daara Rama de Diamniadio. « On a reçu 1 tonne de riz, 20 litres d’huile et 20 kilos de sucre. Des produits que nous achetons pour les pensionnaires de l’internat », a salué Aminata Fofana la principal de l’institution qui appelle les entreprises implantées dans le domaine industriel de Diamniadio à suivre l’exemple.
SOUTIEN AUX COMMUNAUTES LA SEDIMA SOIGNE SA RSE (BIS)
Restons toujours avec la Sedima. L’usine du PDG Babacar Ngom a réservé une portion importante à l’assistance des mosquées et Daaras. En effet, des institutions religieuses qui avaient formulé des demandes auprès de la direction ont reçu du matériel de construction. Un appui global composé de 40 tonnes de ciment, 15 tonnes de fer et 150 m3 de béton, destinés à neuf (09) mosquées et deux daaras des localités environnantes. Il s’agit de la mosquée Jaxaay Parcelles Assainies Unité 17, de la grande Mosquée de Notto, de la mosquée de la cité Comico 5 de Bambilor, de la mosquée de Keur Serigne Touba Jaxaay, de la mosquée de la Cité Dubaï, de la mosquée Serigne Mansour Sy, de la grande mosquée Tivaouane Peulh.
PORT DE DAKAR LE TRAFIC NAVIRES EN BAISSE EN 2020
La covid-19 s’est impactée dans le trafic des navires en 2020. Le port de Dakar a enregistré 2887 escales de navires contre 2976 en 2019 ; soit une dépréciation de 3% largement imputable à la baisse significative du nombre de touchées des navires porte-conteneurs (- 10%), des navires autres (-60%) et des navires de croisière (-10%). Ces informations ont été publiées par le Tam-Tam du Docker, bulletin bimestriel d’information du Port autonome de Dakar numéro 30 avril-mai 2021. Cette situation s’explique par la baisse des flux de marchandises, mais également par le ralentissement de l’activité des navires de croisière attribués aux effets négatifs de la pandémie du Coronavirus. Les porte-conteneurs, après plus d’une décennie de domination, viennent de perdre leur place de leader en passant de 718 touchés à 645 touchés, soit une régression de 10% par rapport à 2019. Quant à la dépréciation notée dans la catégorie des navires autres, elle est imputable à la diminution du nombre de rotations des navires passagers exploités par la compagnie maritime COSAMA pour assurer la liaison Dakar-Ziguinchor en raison des mesures barrières imposées par l’Etat dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. En revanche indique le journal, les navires de pêche, en tête du classement de cette année ont effectué le plus grand nombre de touchées avec 826 touchées, soit une hausse de 36% sur 2019 qui se justifie largement par le dynamisme du secteur de la pêche marquée par l’afflux des chalutiers et des thoniers senneurs.
GROGNE DES TRAVAILLEURS A L’OFFICE DU BAC
A l’Office du Baccalauréat, les travailleurs sont très remontés contre le Directeur de l’institution Sossé Ndiaye selon Seneweb. Ces agents réclament leurs droits dans les redevances versées par les usagers. Lesquelles sont constituées d’une partie des droits d’inscription au Baccalauréat d’un montant de 1 000 FCFA pour chaque candidat, des attestations spéciales d’un montant de 1 000 FCFA pour les destinations de Dakar centre et de 1 800 FCFA pour les autres destinations, des duplicatas de relevé de notes à raison de 1 000 FCFA ainsi que des duplicatas de diplôme à raison de 25 000 FCFA. Selon des informations reçues, « cette manne financière constitue la fonction de service qui fait l’objet de divergences entre le Directeur et les travailleurs ». Revenant sur la genèse des faits, notre source de retracer qu’en effet, la fonction de service est organisée par l’arrêté n° 004283 du 20 novembre 2002 modifié en 2004 en son article 3 qui fait la répartition avec 50 % pour la prise en charge des frais de réalisation, 35 % à l’Office du Baccalauréat et 15 % pour le social. « Depuis cette modification, l’arrêté a fait l’objet d’une application sans faille par ses prédécesseurs qui ont donné aux travailleurs les 35 %. Ils ont aussi appliqué la part sociale en définissant les domaines d’intervention en commun accord entre la direction et les travailleurs. Tout cela constitue des acquis que le Directeur a remis en cause. Au cours d’une réunion d’information, il affirme l’existence d’un dernier arrêté qui ne donne pas de pourcentage. Le lendemain, il sort cet arrêté de 2002 modifié en 2004 qui prévoit des pourcentages », a déploré la source. Face à ces contestations, Seneweb a pu joindre le Directeur de l’Office du Bac Sossé Ndiaye ? Ce, afin d’avoir sa version des faits. « Je n’ai pas de réaction à faire par rapport à ces faits ! », dira-t-il. Sur notre insistance, il servira au bout du bout, ce lundi 20 septembre : « Je ne suis pas au courant de ce dont vous parlez. Donc, si quelqu’un vous en a parlé, c’est à lui de vous donner les informations »
Le nouvel espace de débat citoyen convie le public à un débat sur le dialogue politique inter-générationnel au Sénégal mercredi 23 septembre, avec des personnalités comme : Ousmane Khouma, Ousmane Blondin Diop, etc.
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de Pencum Warc à propos de sa conférence de presse du mercredi 23 septembre suivie d’un débat sur dialogue politique intergénérationnel animé par d’éminentes personnalités dont : Ousmane Blondin Diop, Amy Sarr-Fall, entre autres.
« Pencum WARC, un espace de débat ouvert, a le plaisir de convier la presse nationale et internationale a une conférence de presse qui se tiendra au Centre de Recherche Ouest Africain (WARC), le mercredi 23 septembre à 15h. L'objet de la rencontre est d'informer sur les buts et objectifs de ce nouveau cadre de concertation et de débat intellectuel et scientifique (lire ici le manifeste de Pencum WARC).
Cette séance avec la presse sera suivie d'un panel sur le thème : "Dialogue politique inter-générationnel : Regards croisés sur les pratiques politiques au Sénégal"
Intervenants :
M. Ousmane Blondin Diop, Sociologue
Mme Amy Sarr-Fall, DG Intelligences Magazine
M. Haadi Ba, Enseignant Chercheur, UCAD
M. Ousmane Khouma, Enseignant-chercheur, UCAD
Modératrice : Mme Penda Mbow, historienne
Ce panel se tiendra au WARC le même jour du mercredi 23 septembre de 16h à 18h. Le public est cordialement invité. »
PENCUM WARC, UN ESPACE DE DÉBAT CITOYEN OUVERT
Si le Sénégal veut continuer à compter en Afrique et dans le monde, nous devons renouer avec la « société savante ». Notre ambition est de définir un programme autour d’une pensée stratégique autonome - LE COMITÉ D'INITIATIVE
SenePlus publie ci-dessous, le manifeste de l’initiative Pencum Warc, qui se veut un espace d’échange autour des sujets stratégiques concernant le Sénégal.
« La situation du Sénégal, les mutations profondes qui interviennent dans le monde nous interpellent tous. Il s’agit de renouer avec la très longue tradition de débat intellectuel : Congrès des Intellectuels en 1957-1958 sous la houlette de Présence africaine avec Alioune Diop, le Premier Festival mondial des Arts nègres sous le magistère de L. S. Senghor, en 1966, et les différents colloques d’État, la Conférence des Intellectuels et de la Diaspora organisée en 2004 par Abdoulaye Wade et l’Union africaine jusqu’aux Assises nationales en 2008 sous la direction d’Amadou Mahtar Mbow, etc.
Dakar doit sa réputation à deux faits au moins :
- d’abriter un nombre important d’institutions de recherche et d’espaces de débat : IDEP, CODESRIA, AFARD, BREDA, FORUM DU TIERS MONDE, ENDA, CRDI, TRUST AFRICA, etc.
- d’être la terre d’accueil et d’asile, de rencontre de plusieurs intellectuels africains et de la diaspora parmi lesquels on peut citer les Haïtiens Jean Brière, Gérard Chenêt, Joseph Zobel, Roger Dorsinville, Jacqueline et Lucien Lemoine, Joseph Ki-Serbo, Camara Laye, Seydou Badian Kouyaté, Ibrahima Ly, Madina Ly Tall… sans oublier la longue liste de chercheurs à l’IFAN.
Personne ne peut nier la foisonnante production de savoirs disponibles dans ce pays, la longue tradition intellectuelle incarnée par de grands noms et au sein de toutes les générations : Yoro Diao, Shayk Musa Kamara, Cheikh Anta Diop, Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Ly, Assane Seck, Amar Samb, Birago Diop, Abdoulaye Sadji, Ousmane Socé Diop, Abdoulaye Bara Diop, Pathé Diagne, Sembène Ousmane, Cheick Hamidou Kane, Cheikh Aliou Ndao, Abdou Anta Kâ, Amady Aly Dieng, Boubacar Ly, Mariama Ba, Aminata Sow Fall, Arame Fall, Boubacar Boris Diop,, Abdoulaye Bathily, Boubacar Barry, Iba Der Thiam, Djibril Samb, Abdoulaye Élimane Kane, Mamoussé Diagne, Souleymane Bachir Diagne, Felwine Sarr, Mahtar Diouf, Moustapha Kassé, Kader Boye, Babacar Kanté, Fatou Sow, Lat Soukabé Mbow, Momar-Coumba Diop, Mamadou Diouf, Babacar Fall Baker pour ne citer que ceux-là.
L’histoire de notre université a été marquée par des enseignants et chercheurs respectés d’abord issus de la sous-région, de très haut niveau dans toutes les disciplines. Les départements de philosophie et d’histoire de l’UCAD ont connu différentes générations de savants tout comme on peut évoquer les noms de nos grands juristes et professeurs de médecine et de sciences, ainsi que des artistes et cinéastes de renom parmi lesquels, Papa Ibra Tall, Iba Ndiaye, Alpha Waly Diallo, Ibou Diouf, Souleymane Keita, Jacob Yacouba, Ousmane Sow, Ndary Lô, Djibril Diop Mambetty, Doudou Ndiaye Rose, Samba Diabaré Samb, Wasis Diop, Youssou Ndour, Yandé Codou Sene, Ndiaga Mbaye, Abdoulaye Mboup, Cheikh Tidjane Tall, Souleymane Faye Diégo, Thione Seck et bien d’autres qui sont les porte-étendards de l’esthétique négro-africaine.
La question qui se pose dès lors est de savoir pourquoi, malgré cet important legs intellectuel, les ressources humaines de qualité disponible dans le pays n’arrivent pas à influer de manière décisive sur les changements sociaux, la définition d’un espace économique de qualité, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques.
Notre société est encore structurée autour d’ordres, de castes et d’allégeances religieuses et la République est devenue de plus en plus évanescente. Les médias qui ont joué un rôle déterminant dans l’ancrage démocratique à partir des années 1970, perdent de plus en plus leur rôle d’informateurs. La pensée politique est quasi-inexistante dans l’espace public. Les partis de gauche qui ont grandement contribué à la formation politique de la jeunesse, au lendemain de l’indépendance perdent de leur influence dans le pays.
Or si le Sénégal veut continuer à compter en Afrique et dans le monde, nous devons renouer avec ce qu’un ami appelle la « société savante ». En lançant le Pencum WARC, notre ambition est de définir un programme autour d’une pensée stratégique autonome pouvant influencer les décisions sociales, économiques et les politiques nationales. Mais la réflexion doit aussi inclure la sous-région et l’Afrique sans oublier la diaspora.
Pour atteindre cet objectif, nous allons d’abord tenter de réunir des esprits brillants, maîtres de différents territoires théoriques, autour des sujets suivants :
- À la lumière de la nouvelle carte du monde qui se dessine, quelle place pour le Sénégal et l’Afrique ? Serons-nous toujours à l’abri des évolutions dramatiques observées dans une partie du Sahel ? Quelles seront les conséquences de la situation en Afghanistan ou du Liban sur notre société ?
- La société sénégalaise est profondément divisée entre intellectuels formés à l’occidentale et ceux non europhones selon la fameuse expression de notre collègue et ami Ousmane Kane. Comment faire dialoguer ces différentes strates pour en tirer le meilleur, jeter les bases d’un véritable consensus allant dans le sens du respect de l’autre, pour renforcer la stabilité de ce pays et surtout faire éclater le repli communautaire et identitaire ?
- Quel citoyen et autour de quel projet éducatif penser la réorientation des politiques publiques ? Beaucoup de choses ont été dites depuis les États généraux, les forums sur l’éducation mais aussi la Charte culturelle. Ces conclusions doivent être réactualisées et partagées avec les jeunes générations.
- Les enjeux autour de la santé ne peuvent pas être ignorés. Notre pays dispose des ressources humaines qualifiées pouvant penser de manière ordonnée le Sénégal post-covid. Quels en seront les conditions et les sacrifices nécessaires ?
La véritable équation pour le Sénégal se situe autour des enjeux de transformation sociale allant dans le sens du progrès.
Péncum Warc sera un espace ouvert, de dialogue intergénérationnel sur toutes les questions qui interpellent les citoyens de notre cher pays. »
UN OBJECTIF DE 350.000 TONNES SUPPLÉMENTAIRES DE FRUITS ET LÉGUMES PAR AN (DG HORTICULTURE)
Koumbal (Kaolack), 20 sept (APS) – Le Sénégal a l’ambition d’augmenter d’au moins 350 mille tonnes par an sa production horticole, dans l’optique d’atteindre l’objectif des deux millions de tonnes visé à travers le Plan d’action prioritaire accéléré (PAP2A) du Plan Sénégal émergent (PSE), a indiqué le directeur national de l’horticulture, Dr Macoumba Diouf.
‘’L’objectif actuellement prévu au Sénégal est d’arriver à deux millions de tonnes de produits horticoles d’ici 2023. Pour cela, nous voulons au moins produire 350 mille tonnes de légumes et de fruits par an pour atteindre cet objectif fixé dans le Plan Sénégal émergent’’, a-t-il déclaré.
Macoumba Diouf s’exprimait en marge d’une journée de consultation médicale gratuite organisée ce week-end à Koumbal, un village de la commune de Latmingué, dans le département de Kaolack, à l’initiative des étudiants et agents de santé ressortissants de ladite commune.
‘’Le secteur de l’horticulture est le recours principal pour l’insertion durable des jeunes ruraux dans l’agriculture. Si on veut faire des revenues, gagner de l’argent et satisfaire des besoins outre que l’alimentation, c’est de l’horticulture qu’on doit pratiquer’’, a affirmé M. Diouf, par ailleurs maire de la commune de Latmingué.
Pour lui, ce sous-secteur de l’agriculture ‘’est une activité de résilience, productive et compétitive’’.
‘’L’horticulture est une source de revenus financiers et alimentaires pour celui qui la pratique. Nous voulons que le concept d’horticulture pour tous et partout soit une réalité au Sénégal’’, a souhaité Macoumba Diouf.
Il a rappelé que le gouvernement du Sénégal a décidé de financer cette année des centaines de jeunes avec le projet Agri - jeunes. ‘’ Nombre de ces jeunes vont travailler dans la filière horticulture’’, a-t-il indiqué.
Le projet Agri-jeunes ou Projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux agri-preneurs se positionne comme une initiative de transformation rurale ciblant les jeunes ruraux, largement exclus des processus de création de la richesse, faute d’emplois productifs et innovants dans le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique.