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21 juin 2025
L’ECOLE EN SURCHAUFFE
Une école qui renoue petit à petit avec ses vieux démons, sur fond de grèves et de mouvements d’humeur des personnels enseignants : voilà le schéma que le système éducatif est en train de renvoyer à quelques encablures de la fin de l’année académique
Une école qui renoue petit à petit avec ses vieux démons, sur fond de grèves et de mouvements d’humeur des personnels enseignants : voilà le schéma que le système éducatif est en train de renvoyer à quelques encablures de la fin de l’année académique. Le Saes, le G7 etle G20 sont en mouvement de grève entre le lundi 21 et le mercredi 23 juin. Paradoxe cependant ; ce ne sont seulement les revendications classiques qui poussent les enseignants, du Supérieur à l’élémentaire, à hausser le ton, mais plus des violences perpétrées par des potaches et autres sur les propres… encadreurs, toute chose ayant fini par susciter une levée générale des boucliers.
Après la pause Covid-19 qui a contraint l’école sénégalaise à près de six mois de vacances scolaires forcées et à des gaps drastiques dans l’appropriation des connaissances que les schémas de remédiation ont encore du mal à résorber, l’école sénégalaise était appelée, comme partout ailleurs, à redoubler d’effort et d’investissement pour combler les gaps. L’état de grâce obtenu du fait de l’engagement des différents acteurs et partenaires de l’école a presque tenu le temps de l’année scolaire 2020-202, ponctuée qu’était d’une réorganisation méthodique de l’agenda des enseignements ayant démarré depuis le 12 novembre dernier. Seulement, à quelques encablures de la fin de l’année scolaire, revoilà les vieux démons de la perturbation des apprentissages qui pointent le bout du nez.
A la seule différence que cette fois, les motifs vont au-delà des revendications statutaires, financières et sociales des enseignants, toutes branches et tous niveaux d’enseignement confondus. C’est ainsi que depuis hier, lundi 21 juin 2021, le Saes (Syndicats autonome des enseignants de l’université) exécute trois (3) jours de grève, au motif de l’agression d’un professeur à l’Ucad. Aussi intrigant que cela puisse paraitre, ces turbulences à l’Université Cheikh Anta Diop ne sont pas ainsi le résultat d’un mot d’ordre des étudiants même s’ils en sont la cause. Le syndicat majoritaire de l’Université a décrété, à partir d’hier, lundi 21 juin, 72h de grève pour réclamer la traduction des étudiants auteurs des violences contre certains de leurs membres au Conseil de discipline et leur sanction. Face « aux agressions inhumaines, aux actes d’incivilité et de vandalisme ainsi qu’aux insanités dont certains collègues ont été victimes », le Saes demande aux enseignants de réduire leur mobilité au sein du campus jusqu’à ce que l’autorité académique apporte des réponses concrètes pouvant garantir la stabilité et la sécurité de la communauté de l’Ucad.
LE G7 EN DÉBRAYAGE ET GRÈVE TOTALE
Autre niveau d’enseignement, même vague d’indignation contre les violences exercées sur des enseignants et professeurs. Comme les cas listés parles syndicats d’enseignants, récemment, à Kébémer où un professeur de philosophie a été victime d’une agression ; à Saint-Louis (au lycée Cheikh Oumar Foutiyou Tall), à Dakar (au lycée Blaise Diagne), à Boucotte Diembéring, à Mbour (au lycée de Ndiaganiao CEM de Nianing, à Thies (au lycée de FAHU), et autre lycée de Bambey sérère. Pour contrer cette violence qui est en train de s’enraciner en milieu scolaire, le G7 de l’enseignement s’est mobilisé pour dénoncer les agissements de certains élèves.
Pour marquer le coup d’ailleurs, les enseignants sont appelés à observer scrupuleusement le plan d’action défini. Une grève totale est ainsi prévue demain, mercredi 23 juin 2021, et un débrayage ce jour, mardi 22 juin 2021. Tout en réitérant son soutien à tous les personnels de l’éducation qui sont confrontés à des phénomènes de violence, dans l’exercice de leur métier, le G7 a engagé ses militants, partout où cette violence s’exercera, à faire bloc et à exiger des autorités des sanctions exemplaires et dissuasives.
Des sanctions qui tardent car, selon le syndicaliste Abdou Faty, au lieu de condamner ces écarts des élèves, les autorités et les associations autour de l’école mettent la pression sur les enseignants pour mettre un terme aux poursuites et aux procédures de sanction. « Elles s’associent très souvent avec d’autres acteurs de l’école pour mettre la pression sur les enseignants violentés et les obliger à passer l’éponge » relève le secrétaire général du Sels/A.
Pour Abdou Faty, dans chacun de ces cas, les autorités académiques et administratives ont montré une « faiblesse coupable confortant ainsi les élèves dans un sentiment d’impunité ». Il faut cependant dire qu’au-delà de ces cas répertoriés d’enseignants violentés, le G7 qui regroupe des organisations comme le Saemss, le Cusems, le Sels, le Sels/A, l’Uden, le Snelas/Fc et le Siens est aussi en mouvement pour décrier «l’immobilisme » des autorités par rapport à la mise en œuvre des accords signés, malgré leur patience dans le contexte de la pandémie.
LE G20 AUSSI EN MOUVEMENT
Au même titre que le G7, le G20 qui est un cadre regroupant une vingtaine de syndicats d’enseignants de l’élémentaire et du moyen secondaire au Sénégal, est lui aussi entré en mouvement pour décrier les violences exercées sur les enseignants. Dans une déclaration en date d’hier, lundi 21 juin, Le cartel syndical a décrété un débrayage pour ce mardi 22 juin, à partir de 10heures, suivi d’une grève de 24 heures le mercredi 23 juin courant.
Pour Gougna Niang, le coordonnateur du G20, et ses compagnons, il s’agit par-là de « dire non aux agressions sauvages dont les enseignants sont constamment victimes ; dénoncer les violences indescriptibles que subissent les enseignantes et enseignants ; exiger la prise de mesures spécifiques préventives et coercitives contre les auteurs et complices d’agressions d’enseignants dans l’exercice de leur fonction ou en rapport avec leurs missions ; le respect intégral des points inscrits au Protocole d’accord du 17 Février 2014 et enfin la satisfaction de la plateforme du G20 contenue dans le préavis du 17 Décembre 2020 ». C’est dire à quel point le système éducatif risque de voir ses petits résultats obtenus au forceps, après la pause Covid-19, être réduits en cendres par des postures des plus malheureuses. A moins que l’Etat ne prenne ses responsabilités pour apaiser une situation qui semblé aller petit à petit, dans tous les sens. Du fait du laxisme et de l’extrême permissivité notés dans la gestion des comportements au niveau des encadrés et autres potaches comme du peu d’empressement montré dans le monitoring des accords Etat/syndicats d’enseignants.
AGRESSIONS INTOLERABLES SUR LES PROFESSEURS : Le Forum du justiciable étale son courroux
Dans un communiqué rendu public hier, lundi, le Forum du justiciable a tenu à condamner vigoureusement les actes de vandalisme qui ont eu cours ces derniers jours à l’Ucad, et a dénoncé par la même occasion les agressions inhumaines dont certains professeurs ont été victimes. Pour y remédier, le Forum du justiciable qui dit avoir suivi, « avec émoi, les scènes de violences, de saccages, d’agression physique, micro arraché et de destruction des biens publics qui ont eu cours ces derniers jours à l’Ucad », a invité les autorités compétentes « à prendre toutes les mesures appropriées visant à décourager ces actes d’incivilité qui sont d’une gravité extrême ». « L’assainissement de l’espace universitaire doit être une exigence et une priorité », a conclu le Forum qui assure que « ces actes inqualifiables que rien ne peut justifier, n’honorent pas des étudiants qui aspirent à être de futurs dirigeants de notre cher pays ».
L’éthique ! Voilà un mot qui fout le camp dans ce pays. Personne ne veut s’en draper. Personne ! Il ressemble à des guenilles. La folle journée du 23 juin 2011 sera, ainsi, célébrée mercredi par ce qui reste du M23. L’autre composante étant à côté du Prince. Ses membres s’autorisent à présent les pires vilenies qu’ils reprochaient à celui qu’ils combattaient. Ils luttaient contre une dévolution monarchique du pouvoir, mais également contre un… troisième mandat. De jeunes Sénégalais avaient perdu la vie. Bêtement ! D’autres s’étaient retrouvés estropiés. Des trophées de guerre qu’ils auront la pudeur de montrer à ceux qui les avaient fait sortir dans la rue pour le respect de la démocratie. On peut s’étonner de la manière par laquelle l’Histoire prend souvent des raccourcis. Lutter pour un idéal afin que, dans ce charmant pays, plus aucun président ne fasse un troisième mandat. Et ensuite, voir des messieurs et dames, qui étaient dans la rue pour s’y opposer, théoriser l’idée d’un troisième mandat. Tout cela nous parait burlesque. Surtout que, dans toute sa candeur, l’élu avait juré de réduire son mandat de sept ans à cinq ans avant de se dédire — naxxé mbaay ! —pour en faire sept. Et après 14 ans, il veut en avoir encore un autre de cinq. Une Constitution que des spécialistes avaient rédigée pour que plus jamais aucun président élu ne fasse trois mandats. Et voilà qu’ils avouent s’être perdus dans leurs mots. S’ils s’étaient adossés à l’éthique, la droiture et la morale, ils ne viendraient pas nous entretenir de leurs errements intellectuels. S’il restait un peu de dignité à ces messieurs, personne d’entre eux — y compris les sages du Conseil Constitutionnel — n’ouvrirait ce boulevard d’incertitudes. Rien que pour les victimes du 23 juin 2011, qui s’étaient dressées contre une forfaiture, personne ne devrait parler d’un troisième mandat. L’immoralité, c’est d’entendre ces messieurs et dames appeler à un rassemblement mercredi pour célébrer… la préservation des acquis pour la démocratie pacifique et républicaine. Monstrueux !
KACCOOR BI
RECRUTEMENT DE « VOLONTAIRES » ARMES DEMAIN, L’IMPOSSIBLE DEMOBILISATION !
Quelle que soit la faction à laquelle ils appartiennent (Police et Gendarmerie), les nervis, volontaires ou miliciens d’autodéfense seront une grosse épine dans le pied de l’Etat. Car tous les régimes comme l’Irak, le Rwanda, la Sierra-Léone, le Mali, la Cote d’Ivoire, le Rd-Congo, la Libye, la Tunisie etc. ayant fait recours à des miliciens ou nervis avaient toutes les peines du monde à les démobiliser. Et surtout à les réintégrer dans la société, à plus forte raison dans l’Armée, la Police ou la Gendarmerie. Pour « Le Témoin » quotidien, le recrutement de nervis dont le nombre serait l’équivalent d’un bataillon constitue une pente très dangereuse pour l’Etat du Sénégal. Il est vrai qu’ils seront soumis à des contrats à…courte durée. Mais il arrive des moments où tous ces contrats seront remis en question par les nervis eux-mêmes qui n’hésiteront pas à entrer en rébellion. Pour preuve, beaucoup d’Etats comme la Côte d’Ivoire de Guillaume Soro, la Libye de Kadhafi, la République démocratique du Congo de Bokassa, et autres ont eu à faire face à l’épreuve d’une impossible démobilisation de nervis ou de miliciens d’Etat. Que Dieu sauve le Sénégal !
BRANCHEMENT A L’EGOUT SE SENTANT « FLOUES », LES HABITANTS D’OUEST-FOIRE DEVANT LE PALAIS ?
En cette période de saison des pluies provoquant des inondations et destructives, les habitants d’Ouest-foire bouillent de colère ! Se sentant floués par l’Onas et la société Sinco dans le programme de « Branchement à l’égout », ils ont décidé de faire une pétition visant à organiser un sit-in devant le palais de la République pour se faire entendre. Et « Le Témoin » quotidien jure qu’ils vont louer les services de Guy Marius Sagna et ses « frappeurs » pour jeter le régime de l’Apr à l’égout. Que s’est-il réellement passé ? Tout a commencé par un programme de l’Etat avec l’appui de la Banque Mondiale, piloté par l’Onas, pour le branchement à l’égout des maisons à Ouest-foire. Ainsi, les habitants concernés (1000) dans le programme de départ, ont contribué à hauteur de 36.000 CFA environ par villa. La société Sinco est chargée de l’exécution des travaux de raccordement sous la conduite de l’Onas. Depuis plus de deux ans, rien n’a été fait ! Pire, certains voisins déplorent la discrimination et la politisation du programme financé par la Banque Mondiale après avoir constaté que plusieurs maisons appartenant à des responsables de Bby et de l’Apr ont été connectées. Malgré plusieurs démarches auprès de la Sinco et de l’Onas, rien n’a bougé. « Donc nous serons obligés de faire un sit-in devant les grilles du Palais pour alerter le président de la République » se désole ce haut fonctionnaire à la retraite, habitant à Khandar II- Ouest-Foire.
DAHRA, LE DR MOUSSA SOW S’ILLUSTRE DANS LA MOBILISATION…
Il avait raison de déserter ses bureaux du Port de Dakar pour aller mouiller le maillot, lui et ses partisans. Dr Moussa Sow n’a pas raté sa mobilisation pour accueillir le président de la République Macky Sall qui a fait un détour à Linguère et à Dahra le samedi dernier jour de sa tournée économique dans le Nord. Malgré la faiblesse de ses moyens, le candidat à la mairie de Dahra a pu néanmoins réunir ses hommes et femmes portant des tee-shirt et des pancartes à l’effigie du président Macky Sall, de leur leader et du ministre Aly Ngouille Ndiaye. « Dr Moussa Sow engagé auprès de SEM Macky Sall pour faire de Dahra, une ville émergente » pouvait-on lire entre autres slogans. Alors aux côtés des puissants ministres Aly Ngouile Ndiaye, Samba Ndiobène Ka et d’autres responsables politiques apéristes, Dr Moussa Sow a réussi à tirer son épingle du jeu. L’enseignant de l’Université Gaston Berger n’a pas manqué d’ailleurs de remercier ses partisans pour leur belle mobilisation. « Le jeune cadre et natif de Dahra adresse ses vifs remerciements aux vaillantes femmes et aux jeunes dynamiques de Dahra pour l’accueil triomphal qu’ils ont réservé au président Macky Sall à l’occasion de sa visite le samedi 19 juin 2021. Ces remerciements vont également à l’ensemble des militants et sympathisants qui viennent de démontrer avec éclat leur soutien indéfectible et leur affection au président de la République M Macky Sall. Le natif de Dahra et Responsable politique de ladite commune félicite son frère le ministre Aly Ngouille Ndiaye et tous les élus locaux du département de la forte mobilisation qu’ils ont démontrée afin de souhaiter la bienvenue à son excellence dans le Djolof. J’invite tous les responsables et leaders de la mouvance présidentielle de s’unir pour faire de Dahra, une ville prospère et émergente » écrit le conseiller technique chargé du suivi des évaluations des projets du Port autonome de Dakar Dr Moussa Sow. …
DAOUDA SOW REUSSIT LE PARI DE LA MOBILISATION A BARKEDJI
La tournée économique du Président de la République, Macky Sall, a été une grande réussite pour beaucoup de responsables politiques du Nord. Le Directeur Financier de l’Omvg est de ceux-là qui ont réussi une parfaite mobilisation. Il a battu le record dans son fief à Barkédji. Il rassure le chef de l’Etat que le Djolof est acquis à sa cause. A Barkédji, fief du directeur financier de l’Omvg, Daouda SOW, ce fut grandiose ! Le responsable politique de Barkédji a réussi le pari de la mobilisation lors de la tournée économique du Président SALL. Le chef de l’Etat a été accueilli en grande pompe dans cette localité du Djolof. Ce titre foncier, que s’est approprié le président Macky Sall, est bien une réalité. « Notre commune n’était pas inscrite dans l’agenda de la tournée économique. Mais considérant les relations affectueuses qui le lient aux populations de Barkédji depuis la création de l’APR, le président Macky Sall a décidé d’y faire une escale pour les honorer. Rappelons-le, avant 2012, il était venu à trois reprises dans la localité. Et cette fois-ci, c’était l’occasion. Alors que son cortège devait passer sur l’axe Ranérou – Linguère, il a tenu à s’arrêter à Barkédji pour saluer la grande mobilisation des populations » se félicite Daouda Sow.
LES ARNAQUES D’AIR SENEGAL
Pendant que la compagnie nationale Air Sénégal multiplie ses vols aux quatre coins du monde, des clients râlent. Ils sont en effet nombreux à se plaindre des méthodes peu orthodoxes de la compagnie qui ne communique pas. Vous aurez beau appeler, envoyer des messages ou mails, il ne se trouvera personne pour vous donner la bonne information. C’est silence radio. Et ils sont plusieurs clients à souffrir de ce qu’ils considèrent comme du vol. Par exemple, un client établi en Suisse a ainsi deux billets payés depuis février…2020. Depuis un an et 3 mois. Une période qui a coïncidé avec l’apparition de ce vilain Covid. Et depuis lors, malgré ses mails et appels, personne pour le soulager. Pas de remboursement, ni de bon à valoir. Et quand il a posté sur les réseaux sociaux son problème, beaucoup d’internautes ont réagi pour dire avoir subi la même arnaque de la Compagnie nationale. Des billets toujours pas remboursés et pas non plus de bons. De l’argent de voyageurs que la compagnie a encaissé et refuse de rembourser. Cela a un nom : c’est du vol !
COTE D’IVOIRE LAURENT GBAGBO VEUT DIVORCER DE SIMONE
Quelques jours après son retour en Côte d’Ivoire, après une dizaine d’années hors du pays, Laurent Gbagbo a décidé de se séparer de sa femme Simone. À en croire le communiqué rendu public ce lundi 21 juin 2021 et signé par son avocat Maître Claude Métenon, il a même annoncé avoir saisi le juge des affaires matrimoniales. Ceci afin d’obtenir le divorce en raison du refus de Simone Gbagbo de consentir à une séparation à l’amiable...
« ACTES CONTRE-NATURE » DES DANSEURS DE WALLY SECK JAMRA VA SAISIR LA BRIGADE DES MŒURS ET PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
Les « actes contre-nature », un baiser entre deux jeunes garçons danseurs de Waly Seck, devant le public le samedi 12 juin 2021 sur l’esplanade du Grand Théâtre avaient fini d’indigner les Sénégalais. Mais ce qui est plus révoltant pour Jamra, c’est que les auteurs de ces faits répréhensibles, commis de surcroît en plein public, le samedi 12 juin 2021 sur l’esplanade du Grand Théâtre, se permettent à présent de PROFÉRER DES MENACES (vidéo jointe à la plainte de JAMRA) contre ceux qui n’ont que le tort de s’émouvoir de la dégradation extrême de nos bonnes mœurs, à l’actif de certains artistes et danseurs, qui se livrent publiquement à des actes contre-nature. « Aux antipodes de la législation sénégalaise. Et des nobles valeurs que nous ont généreusement léguées nos vaillants ancêtres et les grandes figures religieuses qui reposent en terre sénégalaise. C’est à cette même période, en juillet 2019, que le lead-vocal de ce groupe, WALLY SECK, avait provoqué un tollé assourdissant dans l’opinion, et qui avait retenti jusque dans les Cités religieuses du pays, en étant le PREMIER et UNIQUE artiste sénégalais à arborer, lors de son concert au Boulevard Général De Gaulle, le fameux «tee-shirt arc-en-ciel», signe de reconnaissance et symbole de ralliement par excellence de la COMMUNAUTÉ LGBT MONDIALE. De surcroît, en pleine célébration des «Gay Pride», qui battaient alors leur plein dans plusieurs pays occidentaux, qui ont légalisé l’homosexualité » écrit Jamra dans un communiqué. Au terme de sa concertation avec ses alliés du CDVM (Comité de défense des valeurs morales) de Ouztas Adama Mboup, et de l’ONG Daral Qurane wal Ikhsan de l’Imam Ratib El Hadji Aliou Dia, prévue ce mardi 22 juin 2021, JAMRA et ses alliés déposeront officiellement la PLAINTE, étayée de pièces à conviction, physiques et électroniques, à la BRIGADE DES MŒURS et auprès du Procureur de la République.
DES STRATEGIES POUR LE DEPANNAGE DE LA RADIOTHERAPIE DE DALAL JAMM
Le directeur de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye a été reçu hier le directeur Afrique Imagerie Médicale de SIEMENS, Monsieur Achraf Bouraoui. Une rencontre qui a vu la participation du chef du service de la Radiothérapie de cet établissement, le Professeur Macoumba Gaye. Il a été question au cours de cette rencontre d’échanger sur la problématique de la panne du simulateur scanner de la radiothérapie. Ce, pour trouver une solution rapide et efficace à la résolution de cette défaillance technique fatale aux malades du cancer.
Dakar, 22 juin (APS) – Les commémorations de l’an 10 du soulèvement citoyen contre le vote d’un projet de loi visant à instituer l’élection d’un ticket président-vice-président, et la présence des nervis dans la scène politique sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.
L’As met en exergue les commémorations de la contestation du 23 juin 2011 et affiche à sa Une : ‘’Sonko et cie veulent récupérer le mouvement’’.
Le 23 juin 2011, des manifestations avaient éclaté à Dakar et dans plusieurs localités du pays en guise de protestation contre le vote de ce projet de loi instaurant l’élection simultanée du Président de la République et de son vice-président.
Le texte a été retiré avant le vote des députés. L’opposition sénégalaise qui voyait en ce retrait une victoire du peuple, a immortalisé l’évènement de contestation par la mise sur pied du "Mouvement du 23 juin".
Le journal L’As note qu’à l’approche de la date anniversaire de la contestation du 23 juin 2011, ‘’deux camps se disputent la paternité du mouvement. Ainsi, deux manifestations seront organisées mercredi’’.
Un rassemblement est prévu à la Place de la Nation à l’initiative de ’’personnes plus ou moins proches du pouvoir’’ tandis qu’un autre se tiendra sur le terrain des HLM Grand-Yoff sous la houlette du Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D), selon le journal.
A propos de la célébration de la date du 23 juin, Kritik parle de ’’bataille de paternité’’.
’’Entre récupération politique, bataille de positionnement et guéguerre de leadership, la classe politique, en brouille sur la paternité de la date du 23 juin, compte célébrer chacun à sa manière, cette date historique (….)’’, écrit le journal.
Dans Vox Populi, Me El Hadj Diouf, leader du Parti des travailleurs accuse le député Ousmane Sonko, président des Pastef de vouloir ‘’accaparer’’ le Mouvement du 23 juin (M23).
Dans sa rubrique ‘’Traverses’’ intitulée ‘’Ci-gît le 23 juin’’, le journal Le Quotidien rappelle que ’’le 23 juin 2011 avait mis fin aux velléités monarchiques de Abdoulaye Wade’’.
’’Moment formidable de ferveur où la jonction des forces politiques et sociales avait transfiguré l’histoire de notre pays. 10 ans après, que reste t-il de l’histoire des insurgés de la Place de Sowéto ? Des souvenirs et des mythes, des espoirs et une inspiration sur notre capacité à refaire face’’, estime la publication.
Vox Populi annonce la ‘’jonction’’ entre les activistes des mouvements ‘’Y en a marre’’ et ‘’Fouta Tampi’’. Lundi, lors d’une conférence de presse au QG de ‘’Yen a marre’’, l’initiatrice du mouvement ‘’Fouta Tampi’’, Fatoumata Ndiaye ‘’s’est adressée à un auditoire plus large pour interpeller le président de la République sur les conditions de vie des Foutankés, objet de son objet’’, écrit Vox.
Source A souligne que lors de cette conférence de presse, Mme Ndiaye ‘’est revenue avec amertume sur le film de l’attaque que les membres de son mouvement ont subi lors du passage du président de la République à Ourossogui’’.
Elle accuse des nervis d’avoir volé leurs téléphones, déchiré leurs banderoles, pancartes et t-shirts rouges.
A la suite ’’des actes de violences exercées contre des populations lors de la tournée présidentielle’’, Tribune annonce une ’’pluie de plaintes contre les nervis’’. ’’Fouta Tampi, aux côtés de Y en a marre, compte saisir les juridictions nationales et internationales’’, indique la publication.
’’Les nervis, une plaie pour la démocratie’’, estime Le Témoin qui écrit : ’’Réapparus sous les projecteurs à l’occasion de la tournée du président de la République dans le nord du pays, les nervis sont un danger pour la démocratie. Malheureusement, le président Macky Sall semble aujourd’hui les privilégier au détriment de la police et de la gendarmerie’’.
Le Soleil passe à la loupe la réticence des agents de santé à servir dans les zones reculées du Sénégal. Selon le journal, ’’l’équipement des structures sanitaires, la revalorisation de la motivation, la transparence dans la mobilité des agents sont recommandés par les syndicalistes et praticiens comme solution à la réticence des agents de santé à servir dans les zones reculées’’.
Le quotidien Enquête s’intéresse au général Jean Baptiste Tine relevé jeudi dernier de ses fonctions de Haut commandant de la gendarmerie.
’’Tine, un général droit dans ses bottes !’’, s’exclame le journal qui note : ’’Après 19 mois passés à la tête de la gendarmerie national, le général de corps d’armée Jean Baptiste Tine qui avait remplacé le général Cheikh Sène le 15 novembre 2019 passe le relais au général Moussa Fall. Quoi donc de plus normal, dirait-on, dans l’univers des hommes en bleu ? Pourtant, pour normale et attendue qu’elle soit, cette +alternance+ en bleu révèle des zones obscures…’’.
L’Armée démantèle 05 sites d’orpaillage
Un coup dur pour les orpailleurs clandestins du département de Saraya. Les forces de défense et de sécurité ont tapé fort sur ces chasseurs d’or entre le 13 et le 19 juin derniers. En collaboration avec la Gendarmerie, la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers, la Police nationale, les Douanes, les Eaux et Lorêts et les Parcs nationaux, la zone militaire n° 4 (Tambacounda-Kédougou) a conduit l’opération «Senouya» pour démanteler des sites d’orpaillage clandestins identifiés dans le département de Saraya et lutter contre les trafics illicites en tous genres menés dans cette zone. Selon la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa), le bilan est alléchant. Les forces de défense et de sécurité ont démantelé 05 sites d’orpaillage clandestins. Il s’agit des sites de Niafa Mana Bougou, Sayan Soutou, Mama Kono, Douta et Fadoucou. En plus, l’opération a permis d’interpeller 377 personnes dont 193 Sénégalais et 184 étrangers. Les forces de défense ont également appréhendé 83 femmes. La Dirpa renseigne que la Gendarmerie a déféré 16 personnes parmi celles interpellées pour infractions diverses.
137 groupes électrogènes, 31 marteaux piqueurs, 80 cracheurs… saisis
Restons avec l’opération «Senouya» pour dire que le matériel saisi est aussi important que le potentiel humain. Les forces de défense ont saisi un véhicule Toyota L 200, 137 groupes électrogènes, 31 marteaux piqueurs, 06 pompes à eau, 80 cracheurs, 01 moto de type Appach, 01 panneau solaire, 19 bidons d’essence, 02 cartons d’huile de moteur. Aussi, un débit de boisson clandestin a été démantelé et le matériel saisi par la brigade de gendarmerie de Saraya. L’état-major général des Armées se félicite de cette opération menée sous le sceau de la collaboration entre les armées et les autres forces de sécurité.
Plus de 5 milliards du Japon au Sénégal
Le Sénégal a reçu plusieurs dons du Japon. Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et l’ambassadeur du Japon à Dakar, Arai TASUO, ont signé hier des accords relatifs au financement complémentaire du projet de réhabilitation du Môle 3 du Port autonome de Dakar (PAD) et au programme de soutien d’urgence en réponse à la crise Covid-19. Le premier accord concerne la deuxième partie du financement du projet de réhabilitation du Môle 3 du Port de Dakar, signé en 2016 et dont les travaux sont en cours, pour un montant de 416 millions de yen, soit 2 milliards 80 millions de FCFA. Le second accord est le prolongement d’une série d’initiatives prises par le Japon dans le cadre de la riposte contre la Covid-19. A cet effet, le Japon a dégagé 514 000 000 yens, soit 2, 570 milliards FCFA.
Agressions des profs
Le Forum du justiciable pense qu’il est temps que les autorités prennent des mesures contre la violence dans les universités et les écoles. Son président Ibrahima Sall condamne les actes de vandalisme qui ont eu cours ces derniers jours à l’Ucad et dénonce par la même occasion les agressions inhumaines dont certains professeurs ont été victimes. Il invite les autorités à prendre les mesures appropriées visant à décourager ces actes d’incivilité qui sont d’une gravité extrême. L’assainissement de l’espace universitaire doit être une exigence et une priorité, déclare M. Sall. Selon lui, ces actes inqualifiables n’honorent pas des étudiants qui aspirent à diriger le pays.
Deux laveurs de voitures dérobent 4,5 millions
Les deux frères laveurs de voitures, Aliou Baldé et Moussa Baldé, ont subtilisé 4,5 millions qu’ils ont découverts dans la voiture d’Angèle Ndione. Après la plainte de la dame, les frères sont arrêtés et placés sous mandat de dépôt à la prison de Rebeuss. Aliou Baldé et Moussa Baldé étaient hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Aliou Baldé a rejeté les accusations portées à son encontre. Il avait demandé à son frère qui tenait l’enveloppe de ne pas prendre l’argent d’autrui. Pour sa part, Moussa Baldé avoue avoir pris l’argent. Mais, dit-il, lorsqu’il a voulu partir, son frère a réveillé le soupçon du propriétaire. C’est ainsi qu’il est revenu remettre l’argent à Angèle Ndione. Il n’a pas eu le temps de prendre quelque chose, dit-il. Le juge a condamné à 2 ans de prison dont 3 mois ferme Moussa Baldé, et relaxé Aliou Baldé.
Escroquerie sur 35 millions de francs
Le faux agent financier Issa Savané a été attrait devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar hier, pour escroquerie sur 35 millions. M. Savané avait monté une structure financière fictive afin de soutirer de l’argent à Mathar Faye.Il a fait croire à ses victimes qu’elles allaient gagner le double du montant qu’elles ont versé après une semaine de dépôt. Mathar Faye qui espérait recevoir 70 millions francs a déposé 35 millions francs. Issa Savané a balayé d’un revers de main la thèse de l’escroquerie. Il fait savoir au magistrat que Mathar Faye a réclamé son argent plus tôt que convenu et qu’il a dépensé l’argent pour attirer d’autres structures financières. Malgré cela, il dit avoir restitué 11 millions à M. Faye. Selon ce dernier, Issa Savané avait refusé qu’il récupère son argent. Le parquet a requis une peine de 6 mois de prison ferme. Le tribunal a condamné Issa Savané à une peine de 6 mois assortie du sursis.
2450 jeunes victimes de refus de paternité à Guédiawaye
L’état civil demeure un sérieux problème au Sénégal. Des milliers de Sénégalais ne disposent pas d’actes de naissance, parce qu’ils ne sont pas déclarés par leurs parents à la naissance, pour plusieurs raisons. L’enquête menée par l’association «Touche pas à ma sœur» dirigée par Ismaila Kamby montre que la situation est préoccupante dans la banlieue dakaroise, plus précisément à Guédiawaye. Les enquêteurs, ciblant les jeunes âgés de 17 à 27ans, ont recensé 12.912 personnes non déclarées à l’état civil. Il s’agit de 2.450 jeunes victimes de refus de paternité, 3.776 individus déclarés avec de faux documents administratifs et 6.686 victimes de négligence parentale. D’après le rapport de l’association, le recensement des jeunes non déclarés à l’état civil a été plus touchant à Guédiawaye d’autant plus que les victimes ont accepté de s’exprimer. L’enquête a été axée sur des personnes qui n’ont pas pu bénéficier d’inscription ou de déclaration à l’état civil. Si les uns sont victimes de négligence ou d’ignorance de la part de leurs parents respectifs, pour la majorité, cela résulte d’un refus catégorique de paternité, sans que rien ne soit tenté. Cette situation peut s’expliquer en partie par le fait que la banlieue constitue un bassin de rétention pour les personnes qui quittent leurs villages pour la capitale, sans aucun document administratif. La conséquence est que plusieurs enfants qui ont suivi leur cursus scolaire normal n’ont pas pu se présenter à l’examen, faute d’extrait de naissance.
La Gendarmerie auditionne un responsable de Pastef
Le responsable du Parti Pastef dans la commune de Thiaroye sur Mer, Ablaye Niang, a été convoqué hier à la brigade de gendarmerie de Thiarye Gare. Il a été entendu avant d’être relaxé, suite à l’organisation d’une manifestation politique. Une convocation que déplore le coordonnateur départemental du parti Pastef de Pikine, Cheikh Aliou Bèye qui parle d’une tentative d’intimidation orchestrée par le pouvoir face à l’élan de leur formation politique. Lui-même a été interpellé dimanche dernier par les limiers de Diamaguène Sicap Mbao avant d’être relaxé.
Pcs/Jengu Tabax forme ses militants
Les responsables du Parti de la Construction et de la Solidarité/ Jengu tabax(Pcs/Jengu tabax) de l’ancien Directeur général des Douanes, Boubacar Camara, ne veulent pas voir leurs militants être des spectateurs dans les collectivités territoriales, une fois devenus élus locaux. Le parti a initié un vaste programme de formation sur la décentralisation, au profit des militants. Ainsi après les responsables nationaux, c’était au tour des militants de la commune de Malika de prendre le relais samedi dernier. Et pour le secrétaire général national de ce parti, Mor Ndiaye, l’ère de la politique des applaudissements dans les conseils municipaux est révolue, car leur parti ne vient pas dans l’espace pour amener des conseillers qui ne font qu’applaudir et qui ne comprennent rien de la décentralisation. A l’en croire, certains conseillers oublient qu’ils sont une voix délibérative des populations.
Le flirt en public des danseurs de Wally
Jamra et Mbañ Gacce ne veulent pas laisser passer la bise entre les deux danseurs de Wally Seck. Ces organisations islamiques vont saisir aujourd’hui la brigade des mœurs pour attentat à la pudeur. Selon ces organisations, les auteurs de cette bise (bouche-à-bouche) en public, qui sont insensibles à la vague d’indignation, ont proféré des menaces contre ceux qui n’ont que le tort de s’émouvoir de la dégradation extrême de nos bonnes mœurs. Soucieuses de la préservation de nos valeurs ancestrales et face à ces frasques à répétition qui s’apparentent de plus en plus à une campagne déguisée de promotion du «gordjiguénisme», Jamra et Mbañ Gacce qui condamnent les actes contre nature vont déposer ce mardi une plainte à la brigade des mœurs, par le biais de la sûreté urbaine de Dakar, avec saisine ampliative au procureur de la République. Jamra et ses alliés promettent de s’opposer à toutes formes de promotion de l’homosexualité et du lesbianisme juvéniles, via les concerts, les séries télévisées perverses et les bandes dessinées pour enfants.
La fête de la musique
Dakar a vibré hier, à l’occasion de la célébration de la fête de la musique. Des panels d’échanges, des plateaux de télé, des scènes de spectacles dans la ville, entre autres activités. La Maison des cultures urbaines de Dakar et la Place de la Nation ex monument Obélisque ont été envahies par les mélomanes. La fête de la musique, c’est aussi le moment de commémorer des artistes qui ont quitté la scène laissant leurs fans orphelins, tel que le parolier Thione Seck dont l’héritier et fils Waly a enflammé la scène de la Place de la Nation. La Fête de la musique qui a lieu à travers le monde en cette date qui coïncide avec le début du solstice d’été est également un moment de communion entre les artistes et le public qui est resté un long moment en léthargie, à cause de la Covid-19.Dakar a ainsi bougé toute la soirée.
«Sénégal hub aérien»
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a tapé du poing sur la table afin d’exiger le respect des délais de réalisation du projet Sénégal hub aérien, lors de la réunion qu’il a présidée hier. Une rencontre de coordination sur la présentation de la feuille de route avec ses échéances ainsi que le bilan d’étape de la mise en œuvre de la stratégie Hub Aérien et touristique 2021-2025. Pour matérialiser le projet, le ministre a instruit l’ensemble des services concernés par la mise en œuvre des différents projets et programmes à s’inscrire dans l’efficience, l’efficacité et le respect scrupuleux des échéances fixées et des procédures pour une transparence absolue dans les processus. Alioune Sarr a également engagé tous les services concernés à prendre toutes les dispositions nécessaires pour une bonne implication des partenaires sociaux. Soulignons qu’à cette rencontre, il y avait également les représentants des organisations syndicales et la presse.
«Ma thèse en 180 secondes»
Malgré les remous à l’Université Cheikh Anta Diop, une de ses étudiantes a été couronnée. Aminata Sourang Mbaye Diouf a remporté le concours «Ma thèse en 180 secondes» dont la finale s’est tenue samedi à l’Université Iba Der Thiam de Thiès. L’étudiante de l’Ucad en est sortie victorieuse sur les 13 candidats venus de six universités du Sénégal. Aminata Sourang Mbaye Diouf, doctorante en droit privé à l’Ucad, spécialiste en droit patrimonial de la famille, est encadrée par Pr Françoise Dieng à l’Ecole Doctorale Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (ED-JPEG). A travers sa thèse, elle entend attirer l’attention des décideurs et du législateur sur la notion d’entreprise familiale pour qu’il y ait une acception plus large. Elle plaide donc pour une prise en compte sur le plan juridique de ces petites, voire micro-entreprises. Pour ce faire, elle prend l’exemple d’une dame qu’elle nomme Mère Ndiaye qui vend des cacahuètes et se fait aider.
QUATRE VARIANTS DU COVID CIRCULENT AU SÉNÉGAL ALORS QUE LA VACCINATION SE FAIT LENTEMENT
Le variant Alpha (dit « britannique ») avait déjà été détecté sur le territoire. Désormais, les variants Delta (dit « indien »), Beta (dit « sud-africain ») et nigérian circulent également
Au Sénégal, l’Institut Pasteur de Dakar note une forte circulation des variants du Covid-19. Quatre ont été identifiés sur des voyageurs sortants en avril et mai. Le variant Alpha (dit « britannique ») avait déjà été détecté sur le territoire. Désormais, les variants Delta (dit « indien »), Beta (dit « sud-africain ») et nigérian circulent également. Les autorités sanitaires plaident pour une accélération de la campagne de vaccination, qui progresse timidement.
Rassemblements politiques, sportifs, manifestations, concerts pour la fête de la musique sont souvent sans masques, ni distanciation. Les autorités sanitaires notent un sérieux relâchement dans les gestes barrières. L’apparition de trois nouveaux variants est pourtant préoccupante, selon l’Institut Pasteur de Dakar. En avril et en mai, 275 échantillons testés positifs ont été analysés sur des voyageurs quittant le territoire.
RÉSUMER CETTE TOURNÉE À DE LA POLITIQUE EST UN AVEU D'IMPUISSANCE
Quelle interprétation donner à toutes ces actions, faits et commentaires de la classe politique à la tournée de Macky Sall ? Les réponses apportées par Seydou Guèye, sonnent à la fois comme un bilan et une mise au point
Le président Macky Sall vient de terminer une tournée économique d’une dizaine de jours, dans les régions de Saint-Louis et de Matam, ponctuée par des inaugurations d’infrastructures socioéconomiques, des lancements de nouveaux chantiers dans différents domaines et de communion avec les populations. Quelle interprétation donner à toutes ces actions et faits et aux commentaires qui en ont découlés de certains membres de la classe politique ? Les réponses apportées par le Ministre Porte-parole et Coordonnateur de la communication de la présidence de la République, Seydou Guèye, sonnent à la fois comme un bilan et une mise au point.
Monsieur le ministre, le chef de l’État vient de boucler sa tournée dans le nord du pays. Quel bilan en tirez-vous ?
Permettez-moi avant tout d’adresser au Président de la République mes félicitations les plus chaleureuses pour son leadership et sa vision transformatrice qui marquent ces tournées économiques. Le bilan est largement positif. C’est un vrai succès au regard de l’accueil enthousiaste et populaire dans une ambiance de communion avec le Chef de l’État dans toutes les localités visitées et tout au long du parcours. Il fait suite au même succès qu’il a rencontré dans les régions de Kaffrine, Tambacounda et Kédougou, avec pratiquement la même orientation qui consiste à inaugurer des infrastructures socioéconomiques et de désenclavement et à lancer de nouveaux travaux. Cela illustre, de façon éloquente, la méthode de gouvernance du Président Macky Sall faite d’écoute, de proximité et de solutions face aux demandes multiformes et préoccupations prioritaires de nos compatriotes.
Nos compatriotes, dans leur immense majorité, ont bien noté, pour s’en réjouir, que la tournée économique dans le nord a été aussi très riche en contenu social, infrastructurel et économique, avec de nouvelles routes revêtues, des ponts, des structures sanitaires et universitaires, de l’électrification et des aménagements hydro-agricoles, mais surtout des emplois, des offres de formation et des financements pour les jeunes et les femmes. Les infrastructures routières vont, sans aucun doute, accélérer et amplifier le désenclavement de la région et élargir les bases productives de l’économie. Le désenclavement du Dande Mayo comme celui de l’île à Morphil sont de vieilles doléances qui seront enfin satisfaites. Les ouvrages d’art avec les ponts de Ganguel Soulé et Wendou Bosseabé ou la digue-route de Matam changeront incontestablement le visage de la région et la vie des populations des régions de Matam et de Saint-Louis. Les structures sanitaires inaugurées à Agnam, Thilogne ou Hamady Ounaré, en plus de la pose de la première pierre de l’hôpital régional de Matam à Ourossogui, contribuent à l’élargissement de la carte sanitaire du pays et, de façon substantielle, à l’amélioration de l’accès géographique des populations aux services de santé et à des soins de qualité. Au total, ce seront 450 milliards de FCfa d’investissements publics qui seront mobilisés sur la période 2021-2025 dans le cadre du programme régional de développement de Matam. Le bilan du Président de la République est réel et les perspectives qu’il y a annoncées sont engageantes, notamment dans le secteur de la santé, des logements sociaux, du transport aérien, avec la pose de la première pierre des travaux de l’aéroport de Ourossogui, de l’enseignement supérieur, avec les Eno de Matam et Bokidiawé, et surtout l’Université de Matam.
Y a-t-il une étape ou moment particulier de la tournée qui vous a marqué plus qu’un autre ? Si oui, en quoi ?
Ce sera difficile de retenir une étape ou moment particulier tant l’enthousiasme et les accueils ont été constants et exceptionnels. Le Chef de l’État a le Sénégal au cœur, et tout au long de cette tournée, les Sénégalais lui ont montré, à chaque instant, qu’ils le portaient dans leurs cœurs. Si je devais retenir une image, ce sera sûrement celle du pêcheur de Saint-Louis qui, de sa pirogue sur le fleuve, un poster du Président Macky Sall entre les mains, lui a souhaité, à sa manière, la bienvenue et ainsi marqué son engagement indéfectible.
On a vu de fortes mobilisations sur fond de rivalités politiques. Cela n’apporte-t-il pas de l’eau au moulin de ceux qui disent que cette tournée est plus politique qu’économique ?
Cette critique est un classique du genre de la part de ceux qui veulent arrêter la déferlante avec l’invective à travers les médias et les réseaux sociaux. C’est leur choix. Le Président a fait celui de l’action pour transformer qualitativement la vie de ses compatriotes. Je ne parlerai pas de rivalités, mais d’une dynamique ou d’un contexte propice à l’émulation entre camarades afin de mobiliser le plus massivement possible pour l’accueil de notre leader et que la contribution de chacun soit distinguée par le Chef de l’État. Il est vrai qu’à ce jeu-là, il y aura toujours le risque des excès, des dérapages ou même des outrances. Mais, vous conviendrez avec moi que c’est également une figure pratiquement imposée en politique. Cependant, vouloir résumer la tournée économique du Président de la République dans le nord ou n’en retenir que ces péripéties et en déduire que c’est une tournée politique, c’est regarder ces mobilisations phénoménales des populations bénéficiaires des politiques publiques ainsi territorialisées du petit bout de la lorgnette où nous intenter un mauvais procès. En définitive, je considère que de telles critiques sont un aveu d’impuissance de la part de leurs auteurs ou un manque de générosité de leur part envers nos compatriotes. Dans la vie des populations des localités visitées, il y aura incontestablement un changement profond après cette tournée qui restera pour elles inoubliable.
Peut-on dire que cette tournée confirme l’option de la territorialisation des politiques publiques prônée par le président de la République
Absolument ! C’est la preuve par les faits, les chiffres et les actes de la pertinence de deux axes majeurs dans la mise en œuvre des politiques publiques et de la déclinaison du Plan Sénégal émergent au niveau des différents territoires du pays. La vision transformatrice du Président Sall s’appuie sur le rattrapage infrastructurel, l’équité territoriale, la justice et l’inclusion sociale. Aujourd’hui, après la communalisation intégrale consacrée par l’Acte 3 de la décentralisation, la territorialisation des politiques publiques viendra, sans conteste, relever le niveau infrastructurel des territoires pour l’atteinte de l’objectif de l’accès universel aux services sociaux de base, de justice sociale et de mise en place des bases du véritable développement.
C’est par la territorialisation des politiques publiques que les populations des régions de Kaffrine, Kédougou, Sédhiou et bientôt de la ville sainte de Touba, ou encore de la région de Matam, pourront avoir accès à des soins de santé dans des structures sanitaires de dernière génération, avec des plateaux techniques d’un niveau élevé, sans être obligées de venir à Dakar. Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Il reste maintenant que le secteur privé s’engage davantage pour transformer et réaliser le potentiel économique.
Du point de vue de la doctrine et de sa mise en œuvre, la territorialisation des politiques publiques reste, pour le Chef de l’État, une modalité centrale pour mettre fin aux injustices sociales et aux disparités territoriales en vue de consolider notre vivre ensemble et l’égal accès de tous les Sénégalais, qu’ils soient des villes ou du monde rural, aux politiques publiques avec la même dignité. C’est ainsi que la transformation structurelle de notre économie, le développement du capital humain, la gouvernance, la paix et la sécurité- les trois piliers du Pse- seront intégralement vécus par tous les Sénégalais, quels que soient leurs lieux de vie. C’est de cette manière que nous sortirons du modèle de développement déséquilibré hérité de l’exploitation coloniale, où toutes les ressources sont concentrées sur la côte et rien à l’intérieur du pays. Enfin, c’est comme cela que nous arriverons au Sénégal émergent qui offre les mêmes chances à tous, le Sénégal pour tous, le Sénégal de tous.
Les réalisations du gouvernement dans la région de Matam sont palpables, comme en attestent les nombreuses inaugurations. Cependant, des doléances ont été exprimées. En quoi les propositions de solutions apportées sont-elles pertinentes ?
Il restera toujours des demandes à satisfaire ; c’est dans l’ordre normal des choses. Le Sénégal de 2012 n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui. Cela, grâce à la vision et à l’action du Président Macky Sall. Il ne vous a pas échappé que tout au long de la tournée, les populations ont exprimé, de façon constante et itérative, leur satisfaction et leur gratitude au Chef de l’État pour toutes ces réalisations pour lesquelles elles sont toutes très fières. Ces réalisations vont assurément transformer leur vie au quotidien. De nouvelles doléances ont été entendues et elles constituent les prochains axes de progrès. Et sûrement, comme l’indique le Président de la République au Gouvernement, il faut les prendre en charge avec efficacité et délivrer les solutions attendues. Si je prends l’exemple de l’accès à l’eau, le Gouvernement est à presque 90 %. Mais, il faut aller encore plus vite pour régler définitivement cette question, tout comme pour l’accès universel à l’électricité. C’est parce qu’il y a ces réalisations que les populations expriment leurs doléances qui sont, aujourd’hui, susceptibles d’être prises en compte par un Président à l’écoute de son peuple et qui s’est toujours donné comme viatique de rendre possible ce que les populations souhaitent, pourvu que ce soit juste, légitime et pertinent au regard des besoins collectifs et de l’impératif de la consolidation de notre vivre ensemble.
Certains ont dénoncé des exactions qu’auraient commises des « nervis » présents dans le cortège présidentiel. Quel commentaire en faites-vous ?
Notre doctrine n’est pas de recourir aux services de nervis comme vous les appelez. Les populations étaient en parfaite communion avec le Chef de l’État. C’est cela la réalité. Le seul commentaire qui me vient à l’esprit devant de telles attaques, c’est de rappeler que le Président Macky Sall reste totalement engagé dans le Sénégal de la grande histoire, là où d’autres restent englués dans le Sénégal des petites histoires.
Que vous inspirent les fortes mobilisations notées durant tout le parcours ?
Le Président Macky Sall a le Sénégal au cœur et les Sénégalais ont le président Macky dans leurs cœur. Je crois que ce sera ainsi chaque fois qu’il ira rendre visite à ses compatriotes pour leur apporter les solutions structurantes du développement de leur localité et du bien-être. En tout cas, c’était phénoménal, mais ce n’est pas surprenant pour qui connaît l’attachement des populations au chef de l’État qui s’est exprimé à la dernière présidentielle avec plus de 90 % des suffrages valablement exprimés dans la région de Matam. Si maintenant vous voulez une lecture politique, ces fortes mobilisations sont édifiantes pour tout le monde, pour une bonne évaluation des rapports de forces aussi bien à l’interne qu’avec les partis de l’opposition.
Les rivalités politiques entre responsables de la mouvance présidentielle se sont faits jour durant la tournée. Cela n’augure-t-il pas des investitures difficiles lors des prochaines élections locales ?
Les rivalités politiques sont l’expression de la vitalité du parti et de la coalition politique. À mes yeux, il convient de saluer le dynamisme de l’Apr et de la coalition Bby mais surtout se féliciter de cet engagement déterminé des populations à poursuivre le chemin avec le Président Sall et avec ses responsables à l’échelon local. Cela reste, par ailleurs, une excellente indication pour les prochaines échéances électorales. Pour autant, il n’en reste pas moins vrai que les élections locales demeurent des rendez-vous souvent difficiles, pour ne pas dire complexes, au regard du choc des prétentions ou des ambitions. En tout état de cause, notre défi est de faire mieux qu’aux élections de 2014, très largement remportées par la majorité. Pour ce faire, le Président du parti et Président de la coalition a très clairement tracé la ligne. Nous irons aux élections dans le cadre de Benno Bokk Yaakaar, dans des listes de large concertation et de consensus, en vue de constituer des équipes cohérentes et homogènes, le tout sous la supervision et l’arbitrage du Président du parti et de la coalition.